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XV de France (partie en cours)
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XV de France (partie en cours)
Bonjour
je n'aurai qu'une question au sujet de cette tournée au Japon . A quoi sert d'emmener 42 joueurs au pays du soleil levant pour n'en utiliser que 28 tout au plus?? .
Notre cher sélectionneur aurait pu éviter ce voyage à 12 d'entre eux qui auraient pris leurs vacances bien mériter et ainsi pouvoir reprendre leurs saison avec leurs équipes
Franchement je vois pas l'intérêt à part de voir comment ils se comportent en groupe mais sachant qu'ils auront peu d'espoirs d'être sélectionner
je n'aurai qu'une question au sujet de cette tournée au Japon . A quoi sert d'emmener 42 joueurs au pays du soleil levant pour n'en utiliser que 28 tout au plus?? .
Notre cher sélectionneur aurait pu éviter ce voyage à 12 d'entre eux qui auraient pris leurs vacances bien mériter et ainsi pouvoir reprendre leurs saison avec leurs équipes
Franchement je vois pas l'intérêt à part de voir comment ils se comportent en groupe mais sachant qu'ils auront peu d'espoirs d'être sélectionner
jean33270- J'aime l'Union passionnément
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Re: XV de France (partie en cours)
. Pour pouvoir faire des séances d'entraînement à 15 contre 15 notamment et principalement, puis ça reste une bonne expérience.jean33270 a écrit:Bonjour
je n'aurai qu'une question au sujet de cette tournée au Japon . A quoi sert d'emmener 42 joueurs au pays du soleil levant pour n'en utiliser que 28 tout au plus?? .
Notre cher sélectionneur aurait pu éviter ce voyage à 12 d'entre eux qui auraient pris leurs vacances bien mériter et ainsi pouvoir reprendre leurs saison avec leurs équipes
Franchement je vois pas l'intérêt à part de voir commet ils se comportent en groupe mais sachant qu'ils auront peu d'espoirs d'être sélectionner
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Et 30 personnes dans le staff…l’armée mexicaine reconstituée !! Quel scandale .
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Allez 4 coaches , 2 intendants , 5/6 kines , 1 analystes data , 2 médecins , 4/5 membre ffr , bref allez 20 personnes en comptant très large . 30 !!!
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Allez 4 coaches , 2 intendants , 5/6 kines , 1 analystes data , 2 médecins , 4/5 membre ffr , bref allez 20 personnes en comptant très large . 30 !!!
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Big'Ben a écrit:. Pour pouvoir faire des séances d'entraînement à 15 contre 15 notamment et principalement, puis ça reste une bonne expérience.jean33270 a écrit:Bonjour
je n'aurai qu'une question au sujet de cette tournée au Japon . A quoi sert d'emmener 42 joueurs au pays du soleil levant pour n'en utiliser que 28 tout au plus?? .
Notre cher sélectionneur aurait pu éviter ce voyage à 12 d'entre eux qui auraient pris leurs vacances bien mériter et ainsi pouvoir reprendre leurs saison avec leurs équipes
Franchement je vois pas l'intérêt à part de voir commet ils se comportent en groupe mais sachant qu'ils auront peu d'espoirs d'être sélectionner
Être dans le groupe France, c'est déjà une fierté et je ne pense pas qu'il y en ait un seul qui le regrette, en plus au Japon...
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Allez 4 coaches , 2 intendants , 5/6 kines , 1 analystes data , 2 médecins , 4/5 membre ffr , bref allez 20 personnes en comptant très large . 30 !!!
Et après??? Je comprends pas ce genre de remarque. On leur reproche quoi? d'être pro?
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Pas du tout , je trouves que ça fait beaucoup. 40 joueurs 30 pour le staff ça te parait pas énorme ? Pour 2 matchs !!Roberto Miopalmo a écrit:densnewzealand a écrit:Allez 4 coaches , 2 intendants , 5/6 kines , 1 analystes data , 2 médecins , 4/5 membre ffr , bref allez 20 personnes en comptant très large . 30 !!!
Et après??? Je comprends pas ce genre de remarque. On leur reproche quoi? d'être pro?
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Re: XV de France (partie en cours)
On serait sur une tournée style Lions britanniques, avec 8 matchs , plus d’un mois de tournée .
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Pas du tout , je trouves que ça fait beaucoup. 40 joueurs 30 pour le staff ça te parait pas énorme ? Pour 2 matchs !!Roberto Miopalmo a écrit:densnewzealand a écrit:Allez 4 coaches , 2 intendants , 5/6 kines , 1 analystes data , 2 médecins , 4/5 membre ffr , bref allez 20 personnes en comptant très large . 30 !!!
Et après??? Je comprends pas ce genre de remarque. On leur reproche quoi? d'être pro?
Dens, dans l'armée Française, le ratio est de deux hommes en soutiens pour un combattant, on est plus performant dans le rugby
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : quand Fabien Galthié révèle à Thomas Jolmes avoir joué avec son papa (en vidéo)
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-quand-fabien-galthie-revele-a-thomas-jolmes-avoir-joue-avec-son-papa-en-video-20220706
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/xv-de-france-quand-fabien-galthie-revele-a-thomas-jolmes-avoir-joue-avec-son-papa-en-video-20220706
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France. « Penaud est hors norme, Moefana ne cesse de monter », juge Laurent Labit, l’entraîneur des lignes arrière des Bleus
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-penaud-est-hors-norme-moefana-ne-cesse-de-monter-juge-laurent-labit-l-entraineur-des-lignes-arriere-des-bleus-11559703.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-penaud-est-hors-norme-moefana-ne-cesse-de-monter-juge-laurent-labit-l-entraineur-des-lignes-arriere-des-bleus-11559703.php
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Re: XV de France (partie en cours)
@ Denz Les staffs de rugby sont devenus ultra étoffés. A quelques exceptions prés, tout ce petit monde se déplace à chaque fois, que ce soit pour 1 match ou pour une tournée d’un mois. C’est le prix de la performance. D’ailleurs toutes les grosses sélections font ça.
Et je préfère ça aux tournées d’il y a encore une dizaine d’années, où on y allait les mains dans les poches. Si on fait des tournées autant qu’on les fasse à fond et qu’elles servent pour la construction du groupe.
Et je préfère ça aux tournées d’il y a encore une dizaine d’années, où on y allait les mains dans les poches. Si on fait des tournées autant qu’on les fasse à fond et qu’elles servent pour la construction du groupe.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
La performance!! C’est vrai qu’elle est améliorée grâce à cette armée de l’ombre, d’ailleurs ma réaction épidermique a été écrite avant que je lise l’article de l’équipe. On verra , c’est j’espère aussi pour préserver la santé des joueurs. Moefana doit jouer , souhaitons que tout se passe bien . Cela augmente également l’écart entre les petites nations et les grandes . C’est pareil dans tous les sports . Collectif ou individuel . Mais bon emmener 42 joueurs pour en faire jouer 25 .Roberto Miopalmo a écrit:@ Denz Les staffs de rugby sont devenus ultra étoffés. A quelques exceptions prés, tout ce petit monde se déplace à chaque fois, que ce soit pour 1 match ou pour une tournée d’un mois. C’est le prix de la performance. D’ailleurs toutes les grosses sélections font ça.
Et je préfère ça aux tournées d’il y a encore une dizaine d’années, où on y allait les mains dans les poches. Si on fait des tournées autant qu’on les fasse à fond et qu’elles servent pour la construction du groupe.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
La performance!! C’est vrai qu’elle est améliorée grâce à cette armée de l’ombre, d’ailleurs ma réaction épidermique a été écrite avant que je lise l’article de l’équipe. On verra , c’est j’espère aussi pour préserver la santé des joueurs. Moefana doit jouer , souhaitons que tout se passe bien . Cela augmente également l’écart entre les petites nations et les grandes . C’est pareil dans tous les sports . Collectif ou individuel . Mais bon emmener 42 joueurs pour en faire jouer 25 .Roberto Miopalmo a écrit:@ Denz Les staffs de rugby sont devenus ultra étoffés. A quelques exceptions prés, tout ce petit monde se déplace à chaque fois, que ce soit pour 1 match ou pour une tournée d’un mois. C’est le prix de la performance. D’ailleurs toutes les grosses sélections font ça.
Et je préfère ça aux tournées d’il y a encore une dizaine d’années, où on y allait les mains dans les poches. Si on fait des tournées autant qu’on les fasse à fond et qu’elles servent pour la construction du groupe.
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Re: XV de France (partie en cours)
C’est rageant pour ceux qui ne joueront pas, mais c’est la contrepartie du professionnalisme.densnewzealand a écrit:La performance!! C’est vrai qu’elle est améliorée grâce à cette armée de l’ombre, d’ailleurs ma réaction épidermique a été écrite avant que je lise l’article de l’équipe. On verra , c’est j’espère aussi pour préserver la santé des joueurs. Moefana doit jouer , souhaitons que tout se passe bien . Cela augmente également l’écart entre les petites nations et les grandes . C’est pareil dans tous les sports . Collectif ou individuel . Mais bon emmener 42 joueurs pour en faire jouer 25 .Roberto Miopalmo a écrit:@ Denz Les staffs de rugby sont devenus ultra étoffés. A quelques exceptions prés, tout ce petit monde se déplace à chaque fois, que ce soit pour 1 match ou pour une tournée d’un mois. C’est le prix de la performance. D’ailleurs toutes les grosses sélections font ça.
Et je préfère ça aux tournées d’il y a encore une dizaine d’années, où on y allait les mains dans les poches. Si on fait des tournées autant qu’on les fasse à fond et qu’elles servent pour la construction du groupe.
Quand le rugby était amateur, il y avait les matchs de milieu de semaine pour que tout le monde participe.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Roberto Miopalmo a écrit:C’est rageant pour ceux qui ne joueront pas, mais c’est la contrepartie du professionnalisme.densnewzealand a écrit:La performance!! C’est vrai qu’elle est améliorée grâce à cette armée de l’ombre, d’ailleurs ma réaction épidermique a été écrite avant que je lise l’article de l’équipe. On verra , c’est j’espère aussi pour préserver la santé des joueurs. Moefana doit jouer , souhaitons que tout se passe bien . Cela augmente également l’écart entre les petites nations et les grandes . C’est pareil dans tous les sports . Collectif ou individuel . Mais bon emmener 42 joueurs pour en faire jouer 25 .Roberto Miopalmo a écrit:@ Denz Les staffs de rugby sont devenus ultra étoffés. A quelques exceptions prés, tout ce petit monde se déplace à chaque fois, que ce soit pour 1 match ou pour une tournée d’un mois. C’est le prix de la performance. D’ailleurs toutes les grosses sélections font ça.
Et je préfère ça aux tournées d’il y a encore une dizaine d’années, où on y allait les mains dans les poches. Si on fait des tournées autant qu’on les fasse à fond et qu’elles servent pour la construction du groupe.
Quand le rugby était amateur, il y avait les matchs de milieu de semaine pour que tout le monde participe.
Ceux qui sont dans le groupe ont toujours une chance de pouvoir jouer un jour, déjà à cause des blessures de plus en plus fréquentes avec la répétition des matchs des joueurs internationaux, par ailleurs très sollicités en club et qu'ils peuvent toujours progresser. L'avantage pour l'EDF et pour eux, c'est qu'ils auront déjà intégré les systèmes de jeu, auront pu mesurer inside ce qu'est la vie d'un groupe au niveau international, c'est toujours une expérience positive. Tous les joueurs présents sont heureux d'être dans le groupe France, c'est déjà une récompense, la marque que tu es déjà à un certain niveau, quand bien même tu es là d'abord pour faire le nombre, et quand tu fais une tournée au Japon, c'est double bonus.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-staff-des-bleus-l-armee-de-l-ombre-derriere-fabien-galthie-et-ses-adjoints/1342264
Le staff des Bleus, l'armée de l'ombre derrière Fabien Galthié et ses adjoints
Derrière les entraîneurs vedettes, le staff de l'équipe de France est aussi composé de nombreux anonymes qui sont pourtant des pointures dans leurs secteurs respectifs. Et qui contribuent au succès actuel des Bleus, qui affrontent le Japon samedi à 7 h 50.
Clément Dossin et Renaud Bourel, à Tokyo
Au bord du terrain d'entraînement d'Urayasu ou dans le hall de l'hôtel des Bleus, actuellement en tournée au Japon, pas une seconde sans croiser quelqu'un vêtu d'un tee-shirt noir barré d'un gros « staff » blanc dans le dos. Des visages connus, d'autres beaucoup moins, s'affairent sans arrêt auprès des 41 joueurs de l'équipe de France. Analyse vidéo, nutrition, préparation physique, suivi médical, arbitrage...
Depuis son arrivée à la tête du quinze de France début 2020, Fabien Galthié n'a cessé de s'adjoindre les services des spécialistes les plus compétents dans leur secteur pour se rapprocher de ce qui se faisait déjà à l'étranger. Si bien qu'aujourd'hui, trente et une personnes oeuvrent au service des Bleus.
« À mon époque, c'était plutôt trente et un joueurs et deux membres du staff, plaisante le manager Raphaël Ibañez. Quand (l'ex-sélectionneur du volley-ball) Laurent Tillie nous a rendu visite la semaine dernière, il a eu le sentiment d'avoir face à lui une armée. » Coup de projecteur sur certains de ces généraux au coeur de la réussite actuelle du quinze de France.
Mathieu Brauge, 40 ans, Team service manager
« Ce que je veux, c'est que tout roule »
On sent dans son regard en métal la rigueur. Mathieu Brauge, ancien talonneur de Brive et Limoges, est la plaque tournante du quinze de France, à la fois tour operator et super nounou des joueurs et du staff. Une salle de muscu à créer de toutes pièces dans un stade désert ? C'est pour lui. 80 visas à valider pour partir au Japon ? Encore pour sa pomme.
« J'ai intégré la FFR au service juridique il y a plus de quinze ans. Dès le départ, j'étais très intéressé par le terrain donc j'avais dit en interne, qu'en plus de mon boulot, je pouvais m'occuper d'une équipe sur le plan administratif. J'ai rejoint Fabien Pelous auprès des moins de 20 ans. J'ai aussi connu Thomas Lièvremont, Sébastien Piqueronies, puis un peu les filles, le sept. Et puis Fabien (Galthié) m'a demandé de prendre le "team management". J'ai sauté sur le truc. C'était génial d'être au contact. Je suis le point d'entrée sur tous les sujets. J'ai Fabien et Raf (Ibañez) tous les jours. »
Il tient des listes sur son portable. Tant que la ligne n'est pas effacée, il dort mal. « Ce que je veux, c'est que tout roule. » Quand sa fille Romy est née, les cadeaux et les messages se sont multipliés. Des attentions qui ne trompent pas : « J'ai trop de chance. Je n'ai pas l'impression de travailler. Alors il y a des moments difficiles, une exigence immense. Fabien a fait grandir tout le monde là-dessus. Mais ça tire tout le monde vers le haut. »
Jérémy Chéradame, 29 ans, expert en statistiques
« Aider les coaches dans leur prise de décisions »
« Pour les joueurs, je suis la personne qui passe son temps sur son ordinateur », se marre Jérémy Chéradame. Son crâne lisse laisse entrevoir une bosse. Des maths évidemment. Diplômé de l'École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information (ENSAI), ce Normand a intégré le département d'accompagnement à la performance de la FFR il y a cinq ans et est détaché auprès du quinze de France depuis un an.
Lui qui n'a jamais pratiqué le rugby occupe pourtant un poste primordial, en lien direct avec Fabien Galthié : « Notre but, c'est d'aider les coaches dans leur process de prise de décisions avec les données et la vidéo. » Fondu de data, Galthié a trouvé en Chéradame un précieux soutien, capable de mouliner la stat à l'infini pour l'aider à fixer des objectifs précis (« KPI », indicateur clé de performance) avant chaque match : combien de coups de pied taper, quel seuil de fautes à ne pas dépasser, combien de rucks attaquer dans telle zone du terrain, etc.
« Pendant le match, je reste en support. S'ils ont besoin d'un chiffre en direct, je peux leur donner. Après le match, dans les 5 à 10 minutes, on remet un premier rapport d'une dizaine de pages qu'on complète ensuite pour délivrer un second rapport plus complet avec toutes les stats dont le staff a besoin en rapport avec notre projet de jeu. C'est beaucoup de travail mais quand on voit les moments qu'on peut vivre, c'est un régal. »
Ève Tiollier, 50 ans, nutritionniste
« Si on va manger à reculons... »
Avec sa collègue Florence Mullié, la seule autre femme du staff, Ève Tiollier s'occupe de la nutrition. « Ça concerne à la fois les repas, la récupération, l'hydratation, qui est ici au Japon un gros enjeu face à des conditions extrêmes, explique la chercheuse à l'Insep, mise à disposition du quinze de France lors des rassemblements. Notre objectif, c'est de nourrir la performance tout en laissant suffisamment de place à la convivialité pour que l'équipe vive. Je ne suis pas derrière eux en permanence à peser ce qu'ils mangent. Quand on passe deux mois ensemble, comme lors du dernier Tournoi, si on va manger à reculons, on n'y arrive pas. L'alimentation doit contribuer à la bonne ambiance dans une équipe. »
Ancienne handballeuse, sélectionnée en équipes de France jeunes, elle travaille en lien avec la cellule performance de Thibault Giroud. Un exemple concret ? Le protocole de la mi-temps pour éviter « cette hypoglycémie réactionnelle » du début de seconde période, qui peut avoir des effets néfastes sur le cognitif et le temps de réaction des joueurs.
« On a travaillé sur les différentes boissons à boire, conclu que c'était mieux de les prendre à la fin de la mi-temps qu'au retour aux vestiaires. » Le genre de petits détails qui comptent. « C'est satisfaisant et valorisant de faire partie d'une équipe qui gagne. On est tous focus sur l'objectif de la Coupe du monde. »
Jean-Luc Passard, 52 ans, intendant
« Un rêve de gosse »
En tongs au bord du terrain, on remarque vite ce type jovial au crâne rasé et au bouc bien garni, qui s'occupe du matériel. Gendarme et ancien rugbyman amateur - « talonneur puis pilier droit avec le poids des années » comme en atteste son « hernie ventrale » -, ex-entraîneur des avants du club de Miélan (Gers, Fédérale 2), il a intégré le staff comme intendant début 2020, un poste qu'il occupait déjà auprès du quinze de France de la gendarmerie puis de l'équipe nationale inter-armées.
« On a servi de sparring-partner aux Bleus pour la préparation du Tournoi 2020 à Nice et c'est comme ça que le rapprochement s'est opéré. » Son rôle ? « Je m'occupe des commandes des dotations individuelles, Eden Park et Coq Sportif, et du matériel collectif (ballons, boucliers...). En accord avec Fabien, j'ai instauré un mode opératoire participatif, les joueurs aident au rangement du matériel. Ils ont tout de suite adhéré à ça et ça se passe très bien. »
Lui dit vivre « un rêve de gosse ». « Issu du rugby amateur, je ne pensais pas que je participerais un jour à un Grand Chelem. Au quotidien, on est vachement sollicité car les gens veulent savoir comment ça se passe à l'intérieur. Ma femme, elle n'en peut plus quand on va dîner chez nos amis, ça ne parle que de ça. »
Bruno Boussagol, 54 ans, kinésithérapeute
« Si tu te trompes... »
Sur la table de massage, l'endroit est propice aux confidences. « Pour soigner, il faut avoir la confiance du joueur », concède Bruno Boussagol, kiné en chef du staff tricolore. Il a déjà celle du sélectionneur, qu'il a connu pendant ses années MHR (2010-2014), avant de prendre la direction de l'école de kiné de Montpellier pendant six ans. Puis Galthié est revenu le chercher pour son projet bleu. « Il a fallu faire un choix mais c'était tellement ambitieux. »
Souvent premier levé et dernier couché, le kiné d'une équipe de rugby est ce mécano qui vit des journées à rallonge pour être certain que la machine démarrera bien le lendemain. Au sein du quinze de France, ils sont trois en complément du médecin Philippe Turblin : « On commence tôt pour recueillir les infos après leur nuit. Ensuite, on travaille la mise en activité. On fait beaucoup de soins et de la prévention. On intervient aussi pendant l'entraînement et on termine sur la récupération. »
Le souci du détail est capital : « Parfois je vais chercher des infos auprès du "data scientist" (Jérémy Chéradame) pour voir, par exemple sur les accélérations, si cela impacte ou non le joueur sur ses performances. Les sportifs de haut niveau ne sont pas des personnes normales. On est dans une relation excessive. Il faut les accompagner et surtout avoir un bon diagnostic. Si tu te trompes, tu pénalises le joueur et l'équipe. »
Jérôme Garcès, 49 ans, référent arbitrage
« Un plan de jeu, c'est nouveau pour moi »
À l'entraînement, la voix claque : « Crouch, bind, set (flexion, lier, jeu). » Jérôme Garcès fait dans la prévention auprès des Bleus dans le secteur primordial de la discipline : « J'essaye de leur amener des mots-clés pour pouvoir interagir avec l'arbitre », sourit le premier Français à avoir dirigé une finale de Coupe du monde (Afrique du Sud-Angleterre, 2019).
« Selon moi, la discipline est quelque chose de collectif. Je ne suis pas là pour compter les fautes en match. Je veux faciliter la vie des joueurs et des coaches par rapport à la règle. Et je fais comme quand j'étais arbitre : avant le match je me demande quelles vont être les difficultés ? » Ex-salarié dans l'aéronautique, il a retrouvé au coeur de la machine bleue des habitudes de sa première vie, le travail en open space, l'échange constant. « J'essaye de réfléchir en fonction de quel était le projet, de comment on veut jouer, parce qu'un plan de jeu c'est nouveau pour moi. »
En amont, il évite surtout de cristalliser l'attention sur l'arbitre du week-end : « Je ne passe qu'une minute à en parler, sur un slide, au moment où les joueurs présentent leur adversaire direct. Je crois qu'il vaut mieux s'occuper de nous et de l'adversaire. Je reviens énormément sur les entraînements que l'on fait. Je ne banalise aucune faute commise à l'entraînement parce que, ce que l'on fera de bien en semaine, on le reproduira en match. »
Nicolas Buffa, 41 ans, responsable de la cellule analyse
« On a ce qu'il faut dans le moteur »
Si son nom ne vous dit rien, son visage vous parle forcément. Pendant les matches, sur tous les plans serrés sur le staff en tribunes, il est là, barbe brune, pas loin de Fabien Galthié, derrière son ordinateur bleu siglé « Quinze de France ». Discret et humble. Avec son compère Manu Urdampilleta, il dirige la cellule analyse de performance, qui comprend la vidéo et la data (5 personnes). Ce binôme oeuvre avec les Bleus depuis l'ère Guy Novès et en est donc à son troisième sélectionneur.
« Avec Manu, on est potes, on bossait déjà ensemble à Bayonne en 2008. » Ancien deuxième-ligne de bon niveau, Buffa est un des précurseurs de l'analyse vidéo en France. « J'ai commencé en septembre 2002 à Montauban avec Xavier Péméja (l'entraîneur). On avait deux magnétoscopes l'un sur l'autre. » Depuis, la technique s'est perfectionnée et son job a radicalement évolué jusqu'à apporter une réflexion sur le jeu dans l'immédiateté du match.
« On nous demande de faire des choses simples le plus précisément possible : qu'avait-on prévu de faire ? Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce que ça fonctionne ? Même chose pour l'adversaire. » Après des années noires, il prend goût à la victoire : « C'est motivant, on a envie de marquer l'histoire. Gagner le Grand Chelem, c'était vraiment génial. Mais on sait qu'on a ce qu'il faut dans le moteur pour... » Chacun aura compris.
Le staff des Bleus, l'armée de l'ombre derrière Fabien Galthié et ses adjoints
Derrière les entraîneurs vedettes, le staff de l'équipe de France est aussi composé de nombreux anonymes qui sont pourtant des pointures dans leurs secteurs respectifs. Et qui contribuent au succès actuel des Bleus, qui affrontent le Japon samedi à 7 h 50.
Clément Dossin et Renaud Bourel, à Tokyo
Au bord du terrain d'entraînement d'Urayasu ou dans le hall de l'hôtel des Bleus, actuellement en tournée au Japon, pas une seconde sans croiser quelqu'un vêtu d'un tee-shirt noir barré d'un gros « staff » blanc dans le dos. Des visages connus, d'autres beaucoup moins, s'affairent sans arrêt auprès des 41 joueurs de l'équipe de France. Analyse vidéo, nutrition, préparation physique, suivi médical, arbitrage...
Depuis son arrivée à la tête du quinze de France début 2020, Fabien Galthié n'a cessé de s'adjoindre les services des spécialistes les plus compétents dans leur secteur pour se rapprocher de ce qui se faisait déjà à l'étranger. Si bien qu'aujourd'hui, trente et une personnes oeuvrent au service des Bleus.
« À mon époque, c'était plutôt trente et un joueurs et deux membres du staff, plaisante le manager Raphaël Ibañez. Quand (l'ex-sélectionneur du volley-ball) Laurent Tillie nous a rendu visite la semaine dernière, il a eu le sentiment d'avoir face à lui une armée. » Coup de projecteur sur certains de ces généraux au coeur de la réussite actuelle du quinze de France.
Mathieu Brauge, 40 ans, Team service manager
« Ce que je veux, c'est que tout roule »
On sent dans son regard en métal la rigueur. Mathieu Brauge, ancien talonneur de Brive et Limoges, est la plaque tournante du quinze de France, à la fois tour operator et super nounou des joueurs et du staff. Une salle de muscu à créer de toutes pièces dans un stade désert ? C'est pour lui. 80 visas à valider pour partir au Japon ? Encore pour sa pomme.
« J'ai intégré la FFR au service juridique il y a plus de quinze ans. Dès le départ, j'étais très intéressé par le terrain donc j'avais dit en interne, qu'en plus de mon boulot, je pouvais m'occuper d'une équipe sur le plan administratif. J'ai rejoint Fabien Pelous auprès des moins de 20 ans. J'ai aussi connu Thomas Lièvremont, Sébastien Piqueronies, puis un peu les filles, le sept. Et puis Fabien (Galthié) m'a demandé de prendre le "team management". J'ai sauté sur le truc. C'était génial d'être au contact. Je suis le point d'entrée sur tous les sujets. J'ai Fabien et Raf (Ibañez) tous les jours. »
Il tient des listes sur son portable. Tant que la ligne n'est pas effacée, il dort mal. « Ce que je veux, c'est que tout roule. » Quand sa fille Romy est née, les cadeaux et les messages se sont multipliés. Des attentions qui ne trompent pas : « J'ai trop de chance. Je n'ai pas l'impression de travailler. Alors il y a des moments difficiles, une exigence immense. Fabien a fait grandir tout le monde là-dessus. Mais ça tire tout le monde vers le haut. »
Jérémy Chéradame, 29 ans, expert en statistiques
« Aider les coaches dans leur prise de décisions »
« Pour les joueurs, je suis la personne qui passe son temps sur son ordinateur », se marre Jérémy Chéradame. Son crâne lisse laisse entrevoir une bosse. Des maths évidemment. Diplômé de l'École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information (ENSAI), ce Normand a intégré le département d'accompagnement à la performance de la FFR il y a cinq ans et est détaché auprès du quinze de France depuis un an.
Lui qui n'a jamais pratiqué le rugby occupe pourtant un poste primordial, en lien direct avec Fabien Galthié : « Notre but, c'est d'aider les coaches dans leur process de prise de décisions avec les données et la vidéo. » Fondu de data, Galthié a trouvé en Chéradame un précieux soutien, capable de mouliner la stat à l'infini pour l'aider à fixer des objectifs précis (« KPI », indicateur clé de performance) avant chaque match : combien de coups de pied taper, quel seuil de fautes à ne pas dépasser, combien de rucks attaquer dans telle zone du terrain, etc.
« Pendant le match, je reste en support. S'ils ont besoin d'un chiffre en direct, je peux leur donner. Après le match, dans les 5 à 10 minutes, on remet un premier rapport d'une dizaine de pages qu'on complète ensuite pour délivrer un second rapport plus complet avec toutes les stats dont le staff a besoin en rapport avec notre projet de jeu. C'est beaucoup de travail mais quand on voit les moments qu'on peut vivre, c'est un régal. »
Ève Tiollier, 50 ans, nutritionniste
« Si on va manger à reculons... »
Avec sa collègue Florence Mullié, la seule autre femme du staff, Ève Tiollier s'occupe de la nutrition. « Ça concerne à la fois les repas, la récupération, l'hydratation, qui est ici au Japon un gros enjeu face à des conditions extrêmes, explique la chercheuse à l'Insep, mise à disposition du quinze de France lors des rassemblements. Notre objectif, c'est de nourrir la performance tout en laissant suffisamment de place à la convivialité pour que l'équipe vive. Je ne suis pas derrière eux en permanence à peser ce qu'ils mangent. Quand on passe deux mois ensemble, comme lors du dernier Tournoi, si on va manger à reculons, on n'y arrive pas. L'alimentation doit contribuer à la bonne ambiance dans une équipe. »
Ancienne handballeuse, sélectionnée en équipes de France jeunes, elle travaille en lien avec la cellule performance de Thibault Giroud. Un exemple concret ? Le protocole de la mi-temps pour éviter « cette hypoglycémie réactionnelle » du début de seconde période, qui peut avoir des effets néfastes sur le cognitif et le temps de réaction des joueurs.
« On a travaillé sur les différentes boissons à boire, conclu que c'était mieux de les prendre à la fin de la mi-temps qu'au retour aux vestiaires. » Le genre de petits détails qui comptent. « C'est satisfaisant et valorisant de faire partie d'une équipe qui gagne. On est tous focus sur l'objectif de la Coupe du monde. »
Jean-Luc Passard, 52 ans, intendant
« Un rêve de gosse »
En tongs au bord du terrain, on remarque vite ce type jovial au crâne rasé et au bouc bien garni, qui s'occupe du matériel. Gendarme et ancien rugbyman amateur - « talonneur puis pilier droit avec le poids des années » comme en atteste son « hernie ventrale » -, ex-entraîneur des avants du club de Miélan (Gers, Fédérale 2), il a intégré le staff comme intendant début 2020, un poste qu'il occupait déjà auprès du quinze de France de la gendarmerie puis de l'équipe nationale inter-armées.
« On a servi de sparring-partner aux Bleus pour la préparation du Tournoi 2020 à Nice et c'est comme ça que le rapprochement s'est opéré. » Son rôle ? « Je m'occupe des commandes des dotations individuelles, Eden Park et Coq Sportif, et du matériel collectif (ballons, boucliers...). En accord avec Fabien, j'ai instauré un mode opératoire participatif, les joueurs aident au rangement du matériel. Ils ont tout de suite adhéré à ça et ça se passe très bien. »
Lui dit vivre « un rêve de gosse ». « Issu du rugby amateur, je ne pensais pas que je participerais un jour à un Grand Chelem. Au quotidien, on est vachement sollicité car les gens veulent savoir comment ça se passe à l'intérieur. Ma femme, elle n'en peut plus quand on va dîner chez nos amis, ça ne parle que de ça. »
Bruno Boussagol, 54 ans, kinésithérapeute
« Si tu te trompes... »
Sur la table de massage, l'endroit est propice aux confidences. « Pour soigner, il faut avoir la confiance du joueur », concède Bruno Boussagol, kiné en chef du staff tricolore. Il a déjà celle du sélectionneur, qu'il a connu pendant ses années MHR (2010-2014), avant de prendre la direction de l'école de kiné de Montpellier pendant six ans. Puis Galthié est revenu le chercher pour son projet bleu. « Il a fallu faire un choix mais c'était tellement ambitieux. »
Souvent premier levé et dernier couché, le kiné d'une équipe de rugby est ce mécano qui vit des journées à rallonge pour être certain que la machine démarrera bien le lendemain. Au sein du quinze de France, ils sont trois en complément du médecin Philippe Turblin : « On commence tôt pour recueillir les infos après leur nuit. Ensuite, on travaille la mise en activité. On fait beaucoup de soins et de la prévention. On intervient aussi pendant l'entraînement et on termine sur la récupération. »
Le souci du détail est capital : « Parfois je vais chercher des infos auprès du "data scientist" (Jérémy Chéradame) pour voir, par exemple sur les accélérations, si cela impacte ou non le joueur sur ses performances. Les sportifs de haut niveau ne sont pas des personnes normales. On est dans une relation excessive. Il faut les accompagner et surtout avoir un bon diagnostic. Si tu te trompes, tu pénalises le joueur et l'équipe. »
Jérôme Garcès, 49 ans, référent arbitrage
« Un plan de jeu, c'est nouveau pour moi »
À l'entraînement, la voix claque : « Crouch, bind, set (flexion, lier, jeu). » Jérôme Garcès fait dans la prévention auprès des Bleus dans le secteur primordial de la discipline : « J'essaye de leur amener des mots-clés pour pouvoir interagir avec l'arbitre », sourit le premier Français à avoir dirigé une finale de Coupe du monde (Afrique du Sud-Angleterre, 2019).
« Selon moi, la discipline est quelque chose de collectif. Je ne suis pas là pour compter les fautes en match. Je veux faciliter la vie des joueurs et des coaches par rapport à la règle. Et je fais comme quand j'étais arbitre : avant le match je me demande quelles vont être les difficultés ? » Ex-salarié dans l'aéronautique, il a retrouvé au coeur de la machine bleue des habitudes de sa première vie, le travail en open space, l'échange constant. « J'essaye de réfléchir en fonction de quel était le projet, de comment on veut jouer, parce qu'un plan de jeu c'est nouveau pour moi. »
En amont, il évite surtout de cristalliser l'attention sur l'arbitre du week-end : « Je ne passe qu'une minute à en parler, sur un slide, au moment où les joueurs présentent leur adversaire direct. Je crois qu'il vaut mieux s'occuper de nous et de l'adversaire. Je reviens énormément sur les entraînements que l'on fait. Je ne banalise aucune faute commise à l'entraînement parce que, ce que l'on fera de bien en semaine, on le reproduira en match. »
Nicolas Buffa, 41 ans, responsable de la cellule analyse
« On a ce qu'il faut dans le moteur »
Si son nom ne vous dit rien, son visage vous parle forcément. Pendant les matches, sur tous les plans serrés sur le staff en tribunes, il est là, barbe brune, pas loin de Fabien Galthié, derrière son ordinateur bleu siglé « Quinze de France ». Discret et humble. Avec son compère Manu Urdampilleta, il dirige la cellule analyse de performance, qui comprend la vidéo et la data (5 personnes). Ce binôme oeuvre avec les Bleus depuis l'ère Guy Novès et en est donc à son troisième sélectionneur.
« Avec Manu, on est potes, on bossait déjà ensemble à Bayonne en 2008. » Ancien deuxième-ligne de bon niveau, Buffa est un des précurseurs de l'analyse vidéo en France. « J'ai commencé en septembre 2002 à Montauban avec Xavier Péméja (l'entraîneur). On avait deux magnétoscopes l'un sur l'autre. » Depuis, la technique s'est perfectionnée et son job a radicalement évolué jusqu'à apporter une réflexion sur le jeu dans l'immédiateté du match.
« On nous demande de faire des choses simples le plus précisément possible : qu'avait-on prévu de faire ? Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce que ça fonctionne ? Même chose pour l'adversaire. » Après des années noires, il prend goût à la victoire : « C'est motivant, on a envie de marquer l'histoire. Gagner le Grand Chelem, c'était vraiment génial. Mais on sait qu'on a ce qu'il faut dans le moteur pour... » Chacun aura compris.
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Spring titulaire à l’arrière , Buros like it
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Spring titulaire à l’arrière , Buros like it
Galthié : "Max Spring est venu chercher le maillot"
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2022/test-match-fabien-galthie-france-max-spring-est-venu-chercher-le-maillot_sto9023205/story.shtml
Déçu pour Romain
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Re: XV de France (partie en cours)
Tres decu pour Buros….mais ca montre que le poste est ouvert.
si l’ubb avait perdu contre R92 c’etait peut etre lui le titulaire aujourd’hui. et pourtant ce jour la Buros etait tres tres bon.
je ne comprends rien comment fonctionne Galthie, au feeling peut-être
si l’ubb avait perdu contre R92 c’etait peut etre lui le titulaire aujourd’hui. et pourtant ce jour la Buros etait tres tres bon.
je ne comprends rien comment fonctionne Galthie, au feeling peut-être
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Re: XV de France (partie en cours)
grospaquet31 a écrit:Tres decu pour Buros….mais ca montre que le poste est ouvert.
si l’ubb avait perdu contre R92 c’etait peut etre lui le titulaire aujourd’hui. et pourtant ce jour la Buros etait tres tres bon.
je ne comprends rien comment fonctionne Galthie, au feeling peut-être
Ouep ...
Lucu buteur ou remise en selle de Jaja Est-ce que Spring bute ?...
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:grospaquet31 a écrit:Tres decu pour Buros….mais ca montre que le poste est ouvert.
si l’ubb avait perdu contre R92 c’etait peut etre lui le titulaire aujourd’hui. et pourtant ce jour la Buros etait tres tres bon.
je ne comprends rien comment fonctionne Galthie, au feeling peut-être
Ouep ...
Lucu buteur ou remise en selle de Jaja Est-ce que Spring bute ?...
Maxime Lucu buteur face au Japon samedi
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Maxime-lucu-buteur-face-au-japon-samedi/1342361
J'aurais dû lire avant de poser cette question
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Humeur : Positif avant tout
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