Tournoi des 6 Nations U20 2024

Pourquoi Aouad un des meilleurs joueurs des premiers match est il que remplaçant, cette sélection qui va chercher des jeunes qui ont déjà démarré en Pro est du bidon.
Ce match de fin de tournoi n'a aucun enjeu, d'ailleurs ce terme de "crunch" inventé de toute pièce par les médias me choque, France /Angleterre à l'ancienne est largement suffisant, on va certainement s'envoyer les commentateurs nullissimes habituels.

Le Top 14 mieux que le 6 Nations U20 ? "Je me suis mal exprimé", confesse Mathis Castro-Ferreira

https://www.rugbyrama.fr/2024/03/13/le-top-14-mieux-que-le-6-nations-u20-je-me-suis-mal-exprime-confesse-mathis-castro-ferreira-11823761.php

Scalp a écrit:

https://x.com/FranceRugby/status/1767860987607089390?s=20

"Tcheu...c'te XV... ! "

Scalp a écrit:

https://x.com/RugbyPass_FR/status/1768220484863435052?s=20

Sur le banc ok , titulaire non

léopold a écrit:... on va certainement s'envoyer les commentateurs nullissimes habituels.

Après m'être tapé le commentateur Rugby+ de Section Aviron ce samedi, je trouve tous les autres très bons.

Spoiler:

Scalp a écrit:Le Top 14 mieux que le 6 Nations U20 ? "Je me suis mal exprimé", confesse Mathis Castro-Ferreira

https://www.rugbyrama.fr/2024/03/13/le-top-14-mieux-que-le-6-nations-u20-je-me-suis-mal-exprime-confesse-mathis-castro-ferreira-11823761.php

Il va falloir embaucher un coach en com au ST, entre lui et le Messie....

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

Scalp a écrit:Le Top 14 mieux que le 6 Nations U20 ? "Je me suis mal exprimé", confesse Mathis Castro-Ferreira

https://www.rugbyrama.fr/2024/03/13/le-top-14-mieux-que-le-6-nations-u20-je-me-suis-mal-exprime-confesse-mathis-castro-ferreira-11823761.php

Il va falloir embaucher un coach en com au ST, entre lui et le Messie....

C'est l'amour du maillot rouge et noir qui s'exprime

https://www.ffr.fr/actualites/france-moins-20-ans/tournoi-des-six-nations-moins-20-ans-terminer-en-beaute

larepubliquedespyrenees.fr
Rugby - Tournoi des 6 Nations : la trajectoire rêvée de Théo Attissogbe avec France U20
Grégory Letort
3–4 minutes

L’histoire est belle. Encore plus pour lui qui a fait du Hameau sa maison : Sectionniste depuis l’été 2022, il y a pris ses marques cette saison en Top 14 dans la foulée d’un sacre mondial avec les Bleuets en juillet en Afrique du Sud. Y jouer avec le coq rouge sur le cœur, il assumait en rêver. « J’avais dit il y a un mois que j’avais coché ce France-Angleterre à la maison, au stade du Hameau. Je suis hyper content de revenir ici, de retrouver le groupe des U20, des super copains avec qui je partage des super souvenirs. On a hâte de clôturer ce Tournoi. »

Il sera vite passé pour Théo Attissogbe qui n’a pas eu l’opportunité de reporter le maillot bleu depuis son couronnement mondial : invité comme partenaire d’entraînement du XV de France avant l’ouverture du Tournoi contre l’Irlande, il a ensuite été laissé à disposition de la Section qui se régale de compter sur lui. Le dernier match sera le premier pour lui. « J’avais été prévenu, j’ai eu l’esprit libéré et la chance de beaucoup jouer avec Pau pour des résultats positifs. Donc ça ne m’a pas perturbé. Mais j’ai retrouvé le XV de France U20 avec un grand plaisir. J’avais hâte. »
Suivi depuis ses 15 ans

Il débarque titulaire. Le témoignage d’une confiance certaine. « Je n’utiliserai pas le terme d’indéboulonnable, personne ne l’est, raffûte l’enfant de Peyrehorade. J’ai la chance d’être titulaire, je vais essayer de la saisir au maximum d’autant qu’il y a un moment que je n’ai pas porté ce maillot français. »

Mais son statut de leader est indéniable. Bertrand Mathieu, directeur performance des Bleuets, apprécie la nouvelle étoffe de son ailier depuis son baptême en Top 14. « C’est un joueur qui a gagné en maturité au milieu des pros, il a plus d’expérience, plus de certitude sur son jeu. Théo a d’énormes qualités, on le suit depuis qu’il a 15 ans, avec des marqueurs réguliers. En un an, il a progressé, encore amélioré sa vitesse maximale, il a travaillé sa caisse, renforcé ses petits points faibles. » Un atout à l’heure d’affronter l’Angleterre, « Une équipe très rude, l’une des équipes qui conteste le plus de ballons dans le Tournoi. On sait qu’elle va nous chercher dans le combat, on a des souvenirs de la demi-finale de Coupe du monde qui avait été très accrochée, ils avaient répondu physiquement. Mais on a bien préparé le match et nous sommes prêts à les affronter. » Avec une idée en tête : « Mettre du gaz sur le terrain. »

A lire aussi
Marquer les esprits

Pour la victoire dans le Tournoi, il faudrait un miracle. Pour autant, il sait esquisser d’autres enjeux. « Faire un gros match devant le public Français, commencer par gagner », dit-il. Mini ou pas, le crunch a toujours « une symbolique assez forte. » Idéal pour préparer l’avenir. « Clairement on veut marquer les esprits, on monte en puissance et on veut vraiment envoyer un message fort aux autres nations. » À l’horizon la Coupe du monde U20. Et sinon, continuer de tracer sa route vers le sommet dans le sillage de ses coéquipiers de promotion, Nicolas Depoortere ou Posolo Tuilagi, capés chez les Bleus. Attissogbe sourit : « Ça donne envie, après on verra. » Mais l’histoire dit que quand on lui met des exemples sous les yeux, il en tire profit.

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/pau/france-angleterre-u20-a-pau-avec-aouad-carbonneau-et-souverbie-le-bearn-s-exporte-en-bleu-blanc-rouge-18960352.php

France – Angleterre U20 à Pau. Avec Aouad, Carbonneau et Souverbie, le Béarn s’exporte en bleu-blanc-rouge.

Par Laurent Gradoux

Du vert Béarn dans le cœur, du bleu France sur le dos : Zinedine Aouad, Léo Carbonneau et Thomas Souverbie, formés à Thèze et à Bizanos, font partie de l’équipe de France qui affronte l’Angleterre, vendredi 15 mars (21 h) au Hameau, en clôture du Tournoi 2024.

Parmi le quarteron de Béarnais, de naissance ou d’adoption qui feront face aux Anglais, un élément cultive la discrétion : Zinedine Aouad. Le jeune pilier polyvalent, licencié à l’AG Thèze entre 2011 et 2018 est brièvement passé par la Section, puis Biarritz où sa progression a tapé dans l’œil de l’UBB. Son dernier coup de force : un doublé avec deux charges impressionnantes face aux Gallois lors de la dernière journée. « Nous sommes en train de créer un groupe solide et cette victoire nous a fait du bien. Avant de penser aux Championnats du monde, il faut bien terminer ce tournoi face à l’Angleterre » confiait-il récemment.

Le manager français Sébastien Calvet est élogieux à propos du natif de Miossens-Lanusse : « C’est un pilier qui a une incroyable activité, digne d’un troisième ligne, même au plus haut niveau. Zinedine fait un tournoi plein, avec vraiment une belle qualité dans tout ce qu’il produit ».

   Ce qui les rassemble, c’est qu’ils étaient très doués et très compétiteurs, bien au-dessus de la moyenne

De son passage à l’école de rugby de l’entente des Portes du Béarn, il n’a laissé que des bons souvenirs, celui d’un garçon « réservé, discret mais rieur et joyeux, extrêmement bien éduqué au sein d’une fratrie où le sens de la famille est une valeur fondamentale » détaille le président de l’AGT, Jean-Charles Dupin. « Il a su se construire en tant qu’homme en partant au BO, alors que la famille est vraiment très importante pour lui, et a beaucoup travaillé. Il avait certes déjà un physique au-dessus de la normale. Mais surtout, il était un monstre défensivement, un très gros plaqueur. Il a eu l’intelligence de s’appuyer dessus pour progresser dans les autres domaines par la suite ».

Avec encore deux frères de 6 et 9 ans licenciés à l’AGT, le jeune pilier n’oublie pas d’où il vient : « Je lui ai dit qu’on serait très fier de prendre une photo avec lui à l’issue du match. Compte tenu de ses obligations j’aurais très bien compris si cela n’avait pas été possible. Mais au contraire, quelques minutes à peine après mon message il me répondait qu’il prendrait le temps, que cela lui ferait plaisir. C’est l’exemple même de son éducation » , rapporte Jean-Charles Dupin.

Le duo de Bizanos à de l’avenir

Dans un autre registre, deux autres Béarnais, deux demi-de-mêlée qui ont pour point commun une éducation rugbystique dispensée par l’Avenir de Bizanos : Léo Carbonneau et Thomas Souverbie. Le premier, capitaine ce vendredi, s’est exilé en Corrèze du côté du CA Brive, où il fait déjà partie des cadres malgré son jeune âge. Preuve de son potentiel, le CAB a prolongé son contrat jusqu’en 2026. Avec déjà 20 apparitions en Pro D2 cette saison, dont 14 comme titulaire et 3 essais au compteur, Léo a réussi le plus difficile à son jeune âge : confirmer après des débuts tonitruants en 2022.

Au même poste, Thomas Souverbie, est lui resté dans le Béarn en intégrant la Section dès 2017. Apparu chez les pros en Challenge Cup à 4 reprises cette saison - il pourrait goûter aux phases finales contre le Connacht -, il grandit dans l’ombre de Daubagna et Robson. Dans le groupe U20 depuis l’Écosse, il est l’auteur sur ce tournoi d’un essai, de 2 transformations et dans ses faits d’armes un 50-22 mémorable (plus proche du 22 – 22 d’ailleurs) contre l’Écosse.

Du côté de l’Avenir de Bizanos, c’est tout sauf une surprise. « Léo passait sa vie au stade avec son père (NDLR, Philippe), il transpirait le rugby comme on dit, sa progression n’a surpris personne, témoigne un dirigeant. Thomas lui était un gros compétiteur, avec un caractère bien trempé, avec une grosse capacité de travail. Ce qui les rassemble, c’est qu’ils étaient très doués et très compétiteurs, bien au-dessus de la moyenne ».

Attisogbe a hâte d’y être

Enfin, si on ne fera pas l’affront de présenter Théo Attisogbe (rappelons qu’il a été formé chez les voisins de Peyrehorade avant un passage par le Stade Montois), le joyau du royaume de la Section est tout aussi excité au moment de jouer « à la maison » : « Ça fait quelques mois qu’avec les joueurs de la Section on parle de ce match, s’enthousiasme l’ailier ou arrière du XV de France. C’est hyperplaisant de revenir ici, avec pas mal de mecs qui sont du coin. Il y aura beaucoup d’amis, de famille dans les tribunes et le retour que j’ai eu d’autres coéquipiers est qu’ils sont très contents de jouer dans ce stade, qu’il leur plaît beaucoup, on a hâte d’entrer sur la pelouse et de le voir comble et plein d’ambiance ».

Si le Béarn a toujours été une terre d’accueil appréciée des Britanniques, cette génération fière de ses racines saura les accueillir comme il se doit. Good Game !

France - Angleterre, c’est The match de l’année

Pour mieux finir ce tournoi qu’il n’a commencé, le seul nom de l’Angleterre suffit à faire monter l’excitation de tout un groupe côté Français. Les jeunes « British » sont en tête de ce tournoi et ont intérêt à gagner à Pau pour assurer leur première place. Car leurs dauphins Irlandais devraient logiquement l’emporter face aux derniers Écossais.
Cela promet donc un match sous tension dans un Hameau chaud bouillant, et parce qu’un Crunch n’est jamais un match comme un autre, Sébastien Calvet a rappelé du beau monde. Avant d’entamer le tournoi, le manager souhaitait « vouloir travailler sur le projet France moins de 20 ans. On sait qu’il y a 45 joueurs à peu près qui vont être utilisés ». Avant de préciser : « On ne galvaude pas le fait de représenter son pays et nous solliciterons les joueurs cadres pour les réceptions des Irlandais et des Anglais ».
Confirmation dans les faits avec le retour de Ferté (10 essais marqués avec Brive en ProD2), Attisogbe (16 matchs en Top 14, 2 essais), Gazzotti, meilleur joueur du dernier mondial U20 et révélation avec l’UBB cette saison (11 matchs en Top 14, 1 essai), Darricarrère au centre (9 matchs, 1 essai) ou Reus à l’ouverture (11 matchs, 14 pénalités inscrites). L’équipe s’est encore renforcée jeudi avec l’apparition de Tuilagui à l’entraînement. Le deuxième ligne de l’USAP déjà capé chez les « grands » sera titulaire ce vendredi, et rien que ça, c’est une arme de destruction massive en plus pour les Bleus.

larepubliquedespyrenees.fr
Tournoi des 6 Nations : Calvet - Piqueronies, les Saints Sébastien de France U20
Jérôme Carrère
5–6 minutes

Ce n’est que plus tard qu’ils se rappelleront, « par hasard », s’être affrontés sur le terrain, à force de voir leurs chemins se croiser en dehors. Même si les souvenirs exacts et les dates sont flous. « J’étais prof d’EPS quand il était déjà cadre technique à la Fédé. Et tu m’as formé sur mon brevet fédéral et mon DE (diplôme d’état) », lance le Cantalou. Calvet n’est plus très sûr. Mais ce dont est certain l’ancien entraîneur de Montauban époque Top 14 puis responsable sportif de l’académie et de l’association du SU Agen, c’est qu’ils se sont retrouvés en Midi-Pyrénées : « J’étais manager du parcours excellence sportive et lui au pôle Espoirs de Jolimont donc on a commencé à travailler ensemble ».

La rédaction vous conseille

La rédaction vous conseille

La rédaction vous conseille
L’élève Piqueronies dépasse le maître Calvet

Un coup de foudre professionnel. « On s’entendait bien. On a la même vision du rugby, du management, assure l’actuel manager des U20. Je n’aurais pas pu être drivé par beaucoup de monde. Mais par Sébastien Piqueronies, oui ». C’est le cas en 2017. Entraîneur des moins de 17 ans Français, l’actuel patron du sportif à la Section prend du galon, en devenant manager des moins de 19 ans. Aubin Hueber et Sébastien Calvet l’épaulent dans l’aventure.

« L’élève a dépassé le maître », rit ce dernier, laudateur sur le travail de son prédécesseur. « Il a impulsé la nouvelle dynamique de la DTN (Direction technique nationale) en mettant en place les parcours jeunes. On ne se base plus sur les générations mais sur les talents des joueurs, qui peuvent naviguer entre U18, U19, U20 Développement puis U20 pour progresser. C’est un système de travail transversal. Et une démarche de management participatif. Dans ces quatre équipes de France, il a instauré l’esprit bleu dans lequel staffs, joueurs, clubs, collègues et élus de la FFR doivent se retrouver », détaille le Haut-Garonnais.

« Tu me passes quand même la brosse à reluire », rigole le natif d’Aurillac. Lui voit plus dans la réussite actuelle de la formation française l’œuvre de Jean-Claude Skrela, magnifié par Didier Retière, l’homme qui a soufflé à l’oreille de Piqueronies qu’il serait certainement meilleur manager qu’entraîneur. « Il nous a biberonné et accélérés. On a en commun d’être ses soldats. On est tous les deux des produits fédéraux qui se sont exportés dans le monde des clubs. Et on a appartenu à ce courant DTN fort, on s’en rend compte maintenant, souligne l’homme installé à Pau depuis 2021. C’est un véritable fonctionnement en équipe, on était nombreux dans ce bain-là ».

La rédaction vous conseille

La rédaction vous conseille

La rédaction vous conseille
Fraternité bleue

Une fraternité tricolore à l’œuvre dans l’établissement palois. « C’est la première fois que je te vois en veste », lance Cédric Laborde, manager des U18 Français, à Sébastien Piqueronies. Les vannes fusent aussi lorsque Philippe Boher, membre du staff U20, ou Jean-Marc Béderède, manager de la haute performance, pénètrent dans l’hôtel des Bleuets. Tous sont là pour assister à la remise des maillots, moment solennel d’avant « Mini Crunch ».

Le manager de la Section Paloise en sera même acteur : « Pour les discours, je vais improviser ». Sébastien Calvet justifie ce choix : « Ce qu’il a mis en place fonctionne. Lorsqu’il est parti, Seb a voulu choisir des hommes pour incarner la continuité. Avec mon équipe, on avait à cœur de poursuivre sur les mêmes rails et de montrer que l’institution est pérenne, qu’on est tous alignés ».

A lire aussi

Une illustration de l’engagement et de la fidélité que les deux hommes se reconnaissent mutuellement. Piqueronies est double champion du monde, Calvet une seule fois titré. Il n’y a jamais trop de deux Saints Sébastien pour veiller sur France U20.
Une victoire finale illusoire

Après 4 journées et avant la dernière levée du Tournoi des 6 Nations U20 ce vendredi à Pau, l’Angleterre est en tête (18 pts), devant l’Irlande (17) et la France (13). Pour renverser la table, les Bleuets devront battre les Anglais avec le bonus offensif et au moins 11 points d’écart pour reprendre le goal-average, tout en espérant une défaite irlandaise à domicile face à l’Ecosse, dernière (1 pt). Assez improbable.
Les Palois présents pour la remise des maillots

Ce jeudi soir, à l’hôtel Parc Beaumont, de nombreux joueurs palois étaient présents pour la remise des maillots. Outre Fabien Brau-Boirie, non aligné sur la feuille de match mais resté avec les U20, les champions du monde de la catégorie l’été dernier Clément Mondinat et Brent Liufau, blessés, sont venus. Tout comme Axel Desperes, titulaire contre l’Irlande et en Écosse durant le Tournoi.
Un Crunch militaire à Serres-Castet

Ce vendredi à 18h au stade Henri-Marracq de Serres-Castet, un premier Crunch se jouera entre l’Armée de Terre française et la British Army. Entrée à 5 euros, au profit des soldats blessés.

larepubliquedespyrenees.fr
Tournoi des 6 Nations - France U20 : Mikaël Drouard présente les Espoirs internationaux de la Section Paloise
Jérôme Carrère
5–7 minutes

Ils s’entraînent avec les pros, commencent à jouer en Challenge Cup. Mais le demi de mêlée Thomas Souverbie, le centre Fabien Brau-Boirie et l’ailier Grégoire Arfeuil n’ont pas encore terminé leur mue, à l’inverse de leurs camarades U20 Axel Desperes ou Théo Attissogbe. « Ces garçons ont tout l’avenir devant eux. S’ils sont chez les U20, c’est qu’ils ont forcément du potentiel. Maintenant, il va falloir qu’ils trouvent une utilité et une continuité à cette aventure dans leur quotidien...

Ils s’entraînent avec les pros, commencent à jouer en Challenge Cup. Mais le demi de mêlée Thomas Souverbie, le centre Fabien Brau-Boirie et l’ailier Grégoire Arfeuil n’ont pas encore terminé leur mue, à l’inverse de leurs camarades U20 Axel Desperes ou Théo Attissogbe. « Ces garçons ont tout l’avenir devant eux. S’ils sont chez les U20, c’est qu’ils ont forcément du potentiel. Maintenant, il va falloir qu’ils trouvent une utilité et une continuité à cette aventure dans leur quotidien. Ils doivent regarder la hiérarchie à leur poste en première et saisir les opportunités. C’est comme ça que certains basculent ou non, explique Mikaël Drouard en préambule. Si je ne les ai plus en Espoirs avec moi la saison prochaine, je serai le plus heureux du monde. Je veux qu’ils emmènent de la concurrence en haut, qu’ils s’inspirent de ce qu’ont fait Théo (Attissogbe) et Hugo (Auradou) ».
Thomas Souverbie

« Il a été gêné par des problèmes de genou, ça l’a pas mal empêché de jouer la saison dernière. Je l’avais déjà eu en cadets, il a une belle culture rugby, beaucoup de connaissances. Il est très leader dans le jeu. Mais on lui a demandé de développer plus de liens avec les avants pour parfaire sa légitimité. Ce n’est pas un ultra-talentueux mais c’est un garçon autodéterminé, très gros bosseur. Il se donne énormément, assimile les charges de travail. Thomas est top sur les basiques du poste, avec une belle qualité technique. Il est très bon sur la gestion des matchs, même s’il doit forcer sa nature pour prendre encore plus d’initiatives. Il n’est pas très explosif mais doit progresser pour faire peser plus de menaces au bord des rucks, comme il l’a fait avec son essai en Écosse. Chez les jeunes, il jouait 10. Mais je l’ai replacé en 9 car les ballons ne sortaient pas assez bien et il chargeait sur sa première passe. Cette polyvalence lui offre un avantage sur des bancs en 6-2. Il a fait un gros travail physique avec Rémi Cervantes et Julien Bodeau au sein de la Capsule. Il a pris la masse idoine et ça le rend encore plus fort sur les duels défensifs, alors qu’il est déjà très solide dans l’homme à homme ».

La rédaction vous conseille

La rédaction vous conseille
Fabien Brau-Boirie

« C’est un joueur dominant, avec une nonchalance naturelle qui peut surprendre. Disons que c’est facile pour lui car c’est un beau bébé de 90 kilos. Quand il sera rempli du haut, il va être encore meilleur au contact. Il est à l’aise avec ses mains et il a un pied gauche en plus. C’est un faux lent, il n’est pas très explosif mais va vite. Et il comprend le rugby. Il évolue comme 13, avec plus d’espaces pour les duels. Avec Brandon (Fajardo), on pense qu’on doit le faire grandir en 12. C’est un premier attaquant capable de servir d’ancrage au milieu du terrain, de fixer les défenses puis de faire jouer dans la densité grâce à sa qualité gestuelle. C’est aussi un garçon assez timide : il doit développer son leadership, prendre plus de décisions ballon en mains pour faire des différences. Il a un profil excitant car il a une grosse marge de progression et toutes les cartes en mains pour devenir un top joueur, à condition de sortir de sa zone de confort. Il n’était pas forcément ciblé par la Fédé au départ. Mais il a été excellent l’an dernier avec Tarbes. Et lors d’une journée bleue pour déceler les talents, il a eu des fulgurances. Il a besoin d’être plus connecté, constant. Et plus virulent dans son jeu au sol, pour contester, contre-rucker. Mais en magasin, il a tout le registre du centre ».

La rédaction vous conseille

La rédaction vous conseille

A lire aussi
Grégoire Arfeuil

« Il y a Thomas l’ultra carré, Fabien le médian et Greg l’artiste, le cerveau droit. C’est un garçon très fantasque, un pur duelliste, avec un vrai profil de septiste : avec le ballon, il peut faire de grosses différences, il a du cardio, est plutôt rapide, à l’aise dans les airs, l’espace. Et il est capable d’enchaîner les tâches. Le problème à XV, c’est qu’il peut vite se frustrer s’il ne reçoit pas de ballon. Il recherche le plaisir mais parfois de manière individuelle, en sortant du cadre. En homme à homme, il est bon offensivement et défensivement. En revanche, il a du travail sur la connexion avec ses centres, les choix défensifs en bout de ligne (fermer, contrôler, sortir). Greg est très attachant, voire « attachiant » (rires). Il défend toujours son bout de gras. Dans un groupe, il est vite à l’aise, c’est une bouffée d’air frais. Mais il n’a pas toujours les codes d’un vestiaire de rugby. Comme dans son jeu, il doit trouver le juste milieu, être recadré parfois, pour exprimer au mieux ses qualités. On l’a fait jouer arrière pour le développer. Et on le pousse à aller chercher du travail ailleurs sur le terrain pour sortir de son jeu de pur ailier ».

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Cadre-avec-pau-et-titulaire-avec-les-bleuets-theo-attissogbe-surfe-sur-son-elan-bearnais/1454731#xtor=RSS-1

larepubliquedespyrenees.fr
Rugby - Tournoi des 6 Nations : 9 choses à savoir sur Zinedine Aouad, pilier béarnais de France U20
Jérôme Carrère
9–11 minutes

Ses parents domiciliés à Miossens-Lanusse, tout près de Thèze, Zinedine Aouad a logiquement pris sa licence à l’AGT, qui fait école de rugby (EDR) commune avec Nord Béarn. C’est donc au sein de l’Entente des Portes du Béarn qu’il a découvert le rugby à 5 ans, en 2011. Avec un sens du jeu dès le départ mais aussi une certaine nonchalance. « Il se reposait un peu sur ses acquis », se souvient son premier entraîneur Franck Hertoux, actuel éducateur des U6 et coresponsable de l’EDR de l’Entente. « Il avait déjà un physique de pottok, rigole Jean-Charles Dupin, président de Thèze. Il était un peu enrobé et avait du mal à se déplacer. Je le revois avec son casque rouge et blanc, ses mitaines. Il avait toujours un bandage ou quelque chose, mal ici ou là. Mais il a fait partie d’une des générations dorées de l’Entente, qui a gagné toutes les grosses...

Ses parents domiciliés à Miossens-Lanusse, tout près de Thèze, Zinedine Aouad a logiquement pris sa licence à l’AGT, qui fait école de rugby (EDR) commune avec Nord Béarn. C’est donc au sein de l’Entente des Portes du Béarn qu’il a découvert le rugby à 5 ans, en 2011. Avec un sens du jeu dès le départ mais aussi une certaine nonchalance. « Il se reposait un peu sur ses acquis », se souvient son premier entraîneur Franck Hertoux, actuel éducateur des U6 et coresponsable de l’EDR de l’Entente. « Il avait déjà un physique de pottok, rigole Jean-Charles Dupin, président de Thèze. Il était un peu enrobé et avait du mal à se déplacer. Je le revois avec son casque rouge et blanc, ses mitaines. Il avait toujours un bandage ou quelque chose, mal ici ou là. Mais il a fait partie d’une des générations dorées de l’Entente, qui a gagné toutes les grosses coupes qu’on a au club house, avec Axel Desperes notamment (qui a un an de plus, NDLR) ».
Une famille très ovalie

Dans la fratrie Aouad, tout le monde a testé le rugby aux Portes du Béarn. Pour le grand frère Anis, l’expérience n’a duré qu’un an. Pour son cadet Zinedine, elle a été une révélation. Sa sœur Aya « avait un très fort potentiel, le même que son frère. Mais il n’y avait pas de structure pour qu’elle bascule donc elle a arrêté en 2020 », explique Jean-Charles Dupin. Aujourd’hui, les deux plus jeunes Adam (9 ans) et Amine (6 ans) tâtent toujours la beuchigue. Et Zinedine Aouad ne manque pas d’aller les voir s’entraîner lorsqu’il revient en Béarn.
Zinedine Aouad faisait partie d’une des générations dorées de l’Entente des Portes du Béarn, souvent titrée.
Zinedine Aouad faisait partie d’une des générations dorées de l’Entente des Portes du Béarn, souvent titrée.

Franck Hertoux
Un goût pour les contacts

« J’hésitais entre le foot et le rugby. Mais j’avais un beau gabarit, j’étais un peu plus gros que les autres. Et j’aimais le contact », sourit Zinedine Aouad. Franck Hertoux confirme : « Il était assez réservé mais très engagé dans le combat. C’était une tête brûlée. À l’époque, on pouvait plaquer dès les mini-poussins. Et il n’avait pas froid aux yeux, toujours pour faire avancer l’équipe ». « Il avait du mal à démarrer mais une fois le ballon en mains, il était dévastateur. En défense, c’était une machine à découper, il faisait mal à l’impact. On se calait sur lui, explique Jean-Charles Dupin. Il était rugueux mais hyper respectueux. Quand il rentrait sur le terrain, les adversaires se disaient ‘Oulala, ce bébé !’ »

La rédaction vous conseille

La rédaction vous conseille
Passé par la Section Paloise

Membre des sélections départementales, le 1re ligne béarnais est logiquement repéré par la Section Paloise. Interne au collège Pierre-Emmanuel, il suit un sport études grâce à des places spécialement réservées aux promesses vertes et blanches. Il y reste deux ans, en 4e et 3e, avant de filer à Biarritz en 2020. « C’était un peu compliqué à Pau. On n’avait pas une très bonne génération, on perdait beaucoup de matchs. Le BO, c’était l’une des meilleures équipes de France. Massy aussi me voulait mais je préférais rester à 1h30 de chez mes parents, même si j’étais habitué à être loin d’eux la semaine », explique Aouad.
Zinedine Aouad et son look signature : le casque blanc et rouge assorti de mitaines. C’était en 2017, il avait 11 ans.
Zinedine Aouad et son look signature : le casque blanc et rouge assorti de mitaines. C’était en 2017, il avait 11 ans.

Jean-Charles Dupin
Guidé par Abdellatif Boutaty

La réussite d’un sportif de haut niveau dépend beaucoup de son environnement. « Ses parents venaient tout le temps à l’entraînement, le voir jouer, ils le suivent », assure Franck Hertoux. Ce que confirme Jean-Charles Dupin : « C’est une famille hyper respectueuse, les parents sont discrets mais très gentils. Ils étaient toujours présents pour s’occuper des enfants ». Mieux, le père de Zinedine entretient une amitié avec Abdellatif Boutaty, 2e ligne international marocain dont la carrière XXL a duré 16 ans, de Montauban au Stade Français en passant par Bayonne et la Section Paloise, où il a conquis le titre de champion de Pro D2 en 2015. Une inspiration autant qu’un appui pour le jeune homme : « Il m’a raconté son parcours donc je sais que c’est possible. Il continue de me donner des conseils. Avant le pays de Galles, il m’a envoyé un message ». Il devait être bon, car le pilier a signé un doublé retentissant à Cardiff avec les U20.
Un ultra polyvalent

Avec les Bleuets, il est l’un des rares à avoir démarré les quatre premiers matchs du Tournoi (il sera remplaçant contre l’Angleterre). Deux comme piliers gauches (Écosse, pays de Galles), autant à droite (Irlande, Italie). « De base, je suis droitier. Mais cette saison, j’ai commencé à jouer à gauche. Faire les deux, c’est un peu rare. Et j’y prends du plaisir », assure Zinedine, pilier depuis tout petit. À Biarritz, où il avait perdu du poids, il n’était plus assez lourd. Replacé en 2e ligne, il avait « pris de la masse en mangeant bien et en faisant de la muscu » pour remonter d’un cran. « Il a une incroyable activité, digne d’un 3e ligne, même au plus haut niveau », jugeait même le manager de France U20 Sébastien Calvet dans les colonnes de l’Équipe récemment. Pas de quoi perturber le joueur : « J’aime trop pilier ! »
Ici à Nay en U13 en 2017, Zinedine (en h., 2e à g.) est déjà bien plus grand que les autres.
Ici à Nay en U13 en 2017, Zinedine (en h., 2e à g.) est déjà bien plus grand que les autres.

Jean-Charles Dupin
Convaincant chez les U20

« Zinedine fait un tournoi plein, […] avec vraiment une belle qualité dans tout ce qu’il produit », saluait encore le sélectionneur des Bleuets chez nos confrères. Après avoir disputé le Festival des 6 Nations avec France U18 la saison dernière, Aouad suit simplement le chemin tracé pour les meilleurs potentiels tricolores. Mais il va plus vite que prévu : « Au début du Tournoi, je devais gagner ma place. Je pensais que ce serait plus compliqué car il y a des deuxièmes années alors que je suis en première. Être dans le groupe face à l’Angleterre me montre que j’ai réussi », savoure le Béarnais, qui vise désormais la Coupe du monde « pour la gagner » et des minutes chez les pros à l’UBB.
Sûr de son destin

« Tu seras le Zinedine Zidane du rugby », avait prophétisé son père, qui l’a appelé ainsi en hommage au légendaire footballeur français. S’il n’a pas vraiment d’idole rugbystique et qu’il préfère voir sa famille, ses amis et faire autre chose quand il ne touche pas la balle ovale, Zinedine Aouad rêve de percer depuis toujours : « Je vis pour le rugby et réussir à en vivre. J’y ai toujours cru, c’est ça que je veux. Je n’ai jamais pensé à autre chose ni dévié de cet objectif que j’ai depuis tout petit ». Preuve de cette détermination, l’été dernier, la Section Paloise voulait le récupérer. Il a privilégié Bordeaux « pour sortir de (sa) zone de confort, rester loin de (sa) famille, pour se focaliser sur le rugby ». Jean-Charles Dupin est admiratif : « Il avait tout pour s’épanouir à Pau mais il a choisi de s’émanciper. Il a une force de caractère énorme, beaucoup de maturité. C’est devenu un homme et un beau gaillard ».
Toujours le casque rouge et blanc vissé sur la tête du jeune garçon.
Toujours le casque rouge et blanc vissé sur la tête du jeune garçon.

Franck Hertoux

A lire aussi
Un garçon reconnaissant

« C’est très important de garder le lien avec mon passé. Les éducateurs m’ont vraiment beaucoup apporté, appris à aimer ce sport », témoigne le pilier. « Après sa 1re sélection, il s’est empressé d’envoyer une photo avec le nom Portes du Béarn, il est reconnaissant. Il m’a dit que c’était grâce à nous. Je lui ai répondu qu’on l’avait seulement aidé mais qu’il était allé se le chercher, raconte Franck Hertoux. C’est un très bon gamin, il est humble, intelligent ». Et disponible : en juin, le club de ses débuts lui a proposé de venir à son tournoi. Ce vendredi, toute l’école de rugby sera présente au Hameau. « Je l’ai contacté pour qu’il vienne nous voir. Il m’a aussitôt répondu gentiment. Il a de très grosses qualités humaines, se sent redevable », apprécie Jean-Charles Dupin. À 18 ans, Zinedine Aouad est déjà conscient aussi de ce que lui a donné le rugby. « J’ai beaucoup voyagé avec mes clubs ou les sélections. On change de ville et de pays souvent. Avant ça, j’étais surtout allé dans ma famille au Maroc. Mon père est né là-bas, ma mère en France. Mais elle a des origines marocaines », sourit le garçon.

Dommage que la mi-temps des bleus soit entachée de grosses erreurs, qui coûte deux essais, un encaissé et un loupé, parce qu'autrement, on a eu le droit à de beaux mouvements et de beaux essais, il y a de l'engagement !

Scalp a écrit:Dommage que la mi-temps des bleus soit entachée de grosses erreurs, qui coûte deux essais, un encaissé et un loupé, parce qu'autrement, on a eu le droit à de beaux mouvements et de beaux essais, il y a de l'engagement !

Oui c'est sûr.

Pour ma part, ce rugby comme celui des féminines fait de courses, d'envie et de fougue m'enthousiasme.

Bien que l'on vient de se prendre un second contre qui leur fait le BO....
Privons les du tournois

guillaume ubb a écrit:

Scalp a écrit:Dommage que la mi-temps des bleus soit entachée de grosses erreurs, qui coûte deux essais, un encaissé et un loupé, parce qu'autrement, on a eu le droit à de beaux mouvements et de beaux essais, il y a de l'engagement !

Oui c'est sûr.

Pour ma part, ce rugby comme celui des féminines fait de courses, d'envie et de fougue m'enthousiasme.

Bien que l'on vient de se prendre un second contre qui leur fait le BO....
Privons les du tournois

On a fait beaucoup trop de fautes et de grosses erreurs, les Anglais n’ont rien lâché, jouent plus juste et finissent plus fort, quelle désillusion !

Somme d individualités mais pas une équipe... trop de turn over, de brassage dans le groupe...

On sera beaucoup plus fort à la CDM comme la dernière fois...

Nos blindés n'ont rien emporté,pas de touche, on se décide à faire rentrer un sauteur à 10mn de la fin, notre mêlée pas vraiment dominante, une petite charnière qui mange le peu de ballon jouable que nous avons,des gars qui oublient de servir leur copain à coté pour tenter des sautées en avant pratiquement à chaque fois.
Des commentateurs bidon,qui trouvent toutefois que les Anglais ont bien menés leur barque en toute fin de match.
Un public à la limite du fairplay pendant les tirs aux buts anglais.
Bref un petit match de nos bleuets, il va falloir que tout ce beau monde oublie son titre mondial et se remette au travail.
Passer 52 joueurs en revue, c'est du n'importe quoi.

kaze33 a écrit:Somme d individualités mais pas une équipe... trop de turn over, de brassage dans le groupe...

On sera beaucoup plus fort à la CDM comme la dernière fois...

Tu as raison, ce tournoi a quand même été un peu sacrifié sur l’autel du top 14, les clubs avait déjà beaucoup donné…

Après il faut savoir ce que l'on veut. On pousse les clubs à faire jouer leurs meilleurs jeunes et souvent ils gagnent leurs places pendant les doublons mais on veut aussi avoir la meilleure edf - de 20 lors du tournoi.
changer les dates du tournoi des VI nations comme ont su le faire les filles mais on ne pourra pas empêché les clubs de garder leurs jeunes. Ils donnent déjà beaucoup à l'edf de galtier et puis le top 14 à mon avis est quand même plus formateur qu'un tournoi de jeunes

marchal a écrit:Après il faut savoir ce que l'on veut. On pousse les clubs à faire jouer leurs meilleurs jeunes et souvent ils gagnent leurs places pendant les doublons mais on veut aussi avoir la meilleure edf - de 20 lors du tournoi.
changer les dates du tournoi des VI nations comme ont su le faire les filles mais on ne pourra pas empêché les clubs de garder leurs jeunes. Ils donnent déjà beaucoup à l'edf de galtier et puis le top 14 à mon avis est quand même plus formateur qu'un tournoi de jeunes

Alors il y’a bien sûr ces soucis liés à la mise à disposition des joueurs, mais hier, les petits bleus ont commis un péché d’orgueil. Ils se sont vus trop beaux. Inconsciemment peut être. Se dire qu’avec leur compo d’équipe (vantée par la presse et les réseaux) ils allaient éparpiller ces petits anglais qui sont, je crois, très peu a avoir tâté le niveau pro.
Moralité, un équipe qui joue les mains en haut du guidon, en tongs, avec un engagement, disons modéré, face à une équipe, probablement moins forte individuellement ( et encore), mais déterminée.
Et voilà ce qui arrive.

Roberto Miopalmo a écrit:

marchal a écrit:Après il faut savoir ce que l'on veut. On pousse les clubs à faire jouer leurs meilleurs jeunes et souvent ils gagnent leurs places pendant les doublons mais on veut aussi avoir la meilleure edf - de 20 lors du tournoi.
changer les dates du tournoi des VI nations comme ont su le faire les filles mais on ne pourra pas empêché les clubs de garder leurs jeunes. Ils donnent déjà beaucoup à l'edf de galtier et puis le top 14 à mon avis est quand même plus formateur qu'un tournoi de jeunes

Alors il y’a bien sûr ces soucis liés à la mise à disposition des joueurs, mais hier, les petits bleus ont commis un péché d’orgueil. Ils se sont vus trop beaux. Inconsciemment peut être. Se dire qu’avec leur compo d’équipe (vantée par la presse et les réseaux) ils allaient éparpiller ces petits anglais qui sont, je crois, très peu a avoir tâté le niveau pro.
Moralité, un équipe qui joue les mains en haut du guidon, en tongs, avec un engagement, disons modéré, face à une équipe, probablement moins forte individuellement ( et encore), mais déterminée.
Et voilà ce qui arrive.

C'est bien pour ça que le rugby reste un sport éminemment collectif. La starisation forcenée de certains joueurs faite par des médias ne changera pas ça...