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Noel McNamara
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Noel McNamara
Noel McNamara, entraîneur de l'attaque : "Se connecter avec notre public."
https://www.ubbrugby.com/actualites/8826-noel-mcnamara-entraineur-de-l-attaque-se-connecter-avec-notre-public.html
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Re: Noel McNamara
https://vibrez-rugby.com/noel-mcnamara-lirlandais-atypique-qui-faconne-lattaque-de-lubb/
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Re: Noel McNamara
Nonnnnn
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Re: Noel McNamara
🫣Scalp a écrit:
Nonnnnn
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Re: Noel McNamara
Ça va être Sexton, je me fais pas trop de souci.
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Re: Noel McNamara
Roberto Miopalmo a écrit:Ça va être Sexton, je me fais pas trop de souci.
Espérons…
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Re: Noel McNamara
https://rugby-scapulaire.com/breves/152696-noel-mcnamara-ne-rejoindra-pas-le-staff-irlandais-ce-sera-finalement-andrew-goodman
Tout va bien
Tout va bien
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Re: Noel McNamara
zizou46 a écrit:https://rugby-scapulaire.com/breves/152696-noel-mcnamara-ne-rejoindra-pas-le-staff-irlandais-ce-sera-finalement-andrew-goodman
Tout va bien
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Noel McNamara
zizou46 a écrit:https://rugby-scapulaire.com/breves/152696-noel-mcnamara-ne-rejoindra-pas-le-staff-irlandais-ce-sera-finalement-andrew-goodman
Tout va bien
Merci Zizou pour cette très bonne nouvelle nous concernant
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Noel McNamara
Yatangaki a écrit:zizou46 a écrit:https://rugby-scapulaire.com/breves/152696-noel-mcnamara-ne-rejoindra-pas-le-staff-irlandais-ce-sera-finalement-andrew-goodman
Tout va bien
Merci Zizou pour cette très bonne nouvelle nous concernant
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Re: Noel McNamara
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Re: Noel McNamara
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/coach-par-accident-pedagogue-par-vocation-qui-est-noel-mcnamara-l-entraineur-de-l-attaque-de-l-ubb-18083717.php
Coach par accident, pédagogue par vocation : qui est Noel McNamara, l’entraîneur de l’attaque de l’UBB
Par Arnaud David (avec M. Q.) - a.david@sudouest.fr
Arrivé avec Yannick Bru, Noel McNamara a déjà amené sa patte dans le jeu d’attaque de l’UBB. Le parcours de cet ancien professeur, qui a dirigé la plupart des internationaux irlandais, est singulier car il n’a jamais joué
Son parcours est singulier et il l’avoue sans faux-fuyant : « Je suis entraîneur par accident. » Arrivé à l’Union Bordeaux-Bègles pour seconder Yannick Bru, l’Irlandais Noel McNamara a déjà amené sa touche dans le jeu d’attaque des Girondins. Il a la chance de disposer d’une formidable agrégation de talents mais il leur a donné des repères collectifs et a bousculé leurs habitudes de travail.
Les deux hommes se sont rencontrés en Afrique du Sud chez les Sharks, à Durban. « Je savais qu’il avait envie de rentrer en Europe, explique Bru. il me semblait que le jeu de l’UBB avait besoin d’être structuré. Il reposait essentiellement sur des initiatives individuelles. Noel, lui, avait la culture du Leinster, de la préparation de l’attaque. Il était passé aussi par les sélections de jeunes en équipe d’Irlande. Or on a une génération à l’UBB qu’il faut encadrer. Je me suis dit que cela pouvait matcher. »
« J’adore travailler avec ces garçons, les aider à progresser mais l’amour peut être dur »
Et cela « matche » effectivement. Depuis quelques semaines, l’attaque girondine fait des étincelles et le « feedback » des joueurs est éloquent. « Sa manière de travailler est très différente de ce qu’on a pu connaître jusqu’à présent », témoigne le trois-quarts Pablo Uberti. « Il a un vrai souci du détail. Rien n’est laissé au hasard. L’objectif est de comprendre ce que l’on fait, de comprendre pourquoi on fait ses choix sur le terrain et non pas de faire les choses par automatisme. »
« Exigeant »
« Il a amené la rigueur qu’on n’avait peut-être pas forcément avant. Il est très exigeant, intransigeant. Il y a beaucoup de bonne humeur et de positif, mais parfois, on ramasse aussi », raconte Maxime Lucu.
« J’essaie d’être direct, de ne pas tourner autour du pot », répond McNamara avec un sourire. « Si un joueur fait une passe de merde, je lui dis que c’est une passe de merde. Quand je donne un avis à un joueur, c’est toujours argumenté. Mais je ne suis pas un dictateur. Je prends en compte le point de vue de l’autre. J’aime mon boulot et j’emploie le mot aimer délibérément. J’adore travailler avec ces garçons, les aider à progresser, mais l’amour peut être dur. Il faut arriver à nous dire les choses, à échanger sans arrière-pensée. »
Pour bien apprécier le regard de McNamara, sa façon d’envisager son rôle, sans doute faut-il revenir à ses racines, à son itinéraire surprenant : ce fin technicien n’a jamais joué au rugby, si ce n’est épisodiquement, dans le cadre de son double cursus d’étudiant en mathématiques et en éducation physique à l’université de Limerick.
« Je viens d’un village rural du comté de Clare (ouest de l’Irlande). J’ai grandi dans une petite ferme où nous avions un troupeau de vaches laitières. Mon père travaillait dans une usine pas loin et ma mère était sage femme. Et je participais aux travaux de la ferme. Je pense que très jeune, cela m’a donné une éthique de travail. Je faisais du hurling, du football gaélique, du football, du tennis mais pas de rugby, car à la campagne, c’était peu implanté. L’essentiel de mon expérience dans le rugby, c’est à travers l’entraînement. J’ai appris ce jeu en même temps que j’apprenais à entraîner. »
« La clé de ce métier, c’est d’avoir la capacité à aider les gens à devenir meilleurs »
Une nomination comme professeur de géographie au collège de Glenstal (Limerick) va lui offrir l’opportunité de faire ses armes « On m’a demandé d’entraîner l’équipe de l’école. Ensuite, j’ai été recommandé pour une autre école. » Cette seconde « alma mater », c’est le collège de Clongowes, à une trentaine de kilomètres de Dublin. Une école privée réputée pour la qualité de son équipe de rugby. Parmi les internationaux irlandais : les frères Kearney, Gordon d’Arcy, Fergus McFadden y sont passés. « J’y ai enseigné pendant onze ans ». Et sa réussite lui ouvrira les portes du Leinster et de l’équipe d’Irlande des moins de 20 ans.
« J’ai fait mon parcours pas à pas. La clé de ce métier, c’est d’avoir la capacité à aider les gens à devenir meilleur. Si vous n’avez pas cela, vous êtes rapidement démasqué. Ce qui compte, ce sont vos expériences d’entraîneur, votre expérience d’ancien joueur pèse pour peu de choses. Regardez Wayne Rooney », souligne-t-il en faisant allusion aux échecs récurrents de l’ancien attaquant de Manchester United dans sa reconversion d’entraîneur.
Le défi des Saracens
McNamara, lui, a pris le risque de parfaire son apprentissage loin de l’Irlande. En Nouvelle-Zélande avec North Harbour, puis en Afrique du Sud. Il en est revenu avec un bagage enrichi en ayant compris qu’il faut savoir adapter son credo à son environnement.
« Copier le jeu de l’Irlande, ce n’est pas l’objectif à l’UBB. L’objectif, c’est de définir notre identité. Cela doit se faire autour de principes forts, avec de la clarté mais de la liberté. Je ne vais pas apprendre à Damian Penaud comment faire une passe ou à Matthieu Jalibert comment taper dans le ballon. En revanche, je peux leur dire comment s’insérer dans le collectif. Ma méthode, c’est d’abord de travailler et de chercher des solutions ensemble. La beauté de ce jeu, c’est de scanner une situation et d’un claquement de doigts, savoir y répondre collectivement. »
Et dans cette dimension, les Saracens, que l’UBB affrontera dimanche, ont longtemps été une référence. « En termes de cohésion, de consistance, cela fait plus de dix ans qu’ils travaillent sur les mêmes principes », souligne McNamara. « C’est un énorme défi pour nous mais les joueurs sont excités par le challenge. »
Coach par accident, pédagogue par vocation : qui est Noel McNamara, l’entraîneur de l’attaque de l’UBB
Par Arnaud David (avec M. Q.) - a.david@sudouest.fr
Arrivé avec Yannick Bru, Noel McNamara a déjà amené sa patte dans le jeu d’attaque de l’UBB. Le parcours de cet ancien professeur, qui a dirigé la plupart des internationaux irlandais, est singulier car il n’a jamais joué
Son parcours est singulier et il l’avoue sans faux-fuyant : « Je suis entraîneur par accident. » Arrivé à l’Union Bordeaux-Bègles pour seconder Yannick Bru, l’Irlandais Noel McNamara a déjà amené sa touche dans le jeu d’attaque des Girondins. Il a la chance de disposer d’une formidable agrégation de talents mais il leur a donné des repères collectifs et a bousculé leurs habitudes de travail.
Les deux hommes se sont rencontrés en Afrique du Sud chez les Sharks, à Durban. « Je savais qu’il avait envie de rentrer en Europe, explique Bru. il me semblait que le jeu de l’UBB avait besoin d’être structuré. Il reposait essentiellement sur des initiatives individuelles. Noel, lui, avait la culture du Leinster, de la préparation de l’attaque. Il était passé aussi par les sélections de jeunes en équipe d’Irlande. Or on a une génération à l’UBB qu’il faut encadrer. Je me suis dit que cela pouvait matcher. »
« J’adore travailler avec ces garçons, les aider à progresser mais l’amour peut être dur »
Et cela « matche » effectivement. Depuis quelques semaines, l’attaque girondine fait des étincelles et le « feedback » des joueurs est éloquent. « Sa manière de travailler est très différente de ce qu’on a pu connaître jusqu’à présent », témoigne le trois-quarts Pablo Uberti. « Il a un vrai souci du détail. Rien n’est laissé au hasard. L’objectif est de comprendre ce que l’on fait, de comprendre pourquoi on fait ses choix sur le terrain et non pas de faire les choses par automatisme. »
« Exigeant »
« Il a amené la rigueur qu’on n’avait peut-être pas forcément avant. Il est très exigeant, intransigeant. Il y a beaucoup de bonne humeur et de positif, mais parfois, on ramasse aussi », raconte Maxime Lucu.
« J’essaie d’être direct, de ne pas tourner autour du pot », répond McNamara avec un sourire. « Si un joueur fait une passe de merde, je lui dis que c’est une passe de merde. Quand je donne un avis à un joueur, c’est toujours argumenté. Mais je ne suis pas un dictateur. Je prends en compte le point de vue de l’autre. J’aime mon boulot et j’emploie le mot aimer délibérément. J’adore travailler avec ces garçons, les aider à progresser, mais l’amour peut être dur. Il faut arriver à nous dire les choses, à échanger sans arrière-pensée. »
Pour bien apprécier le regard de McNamara, sa façon d’envisager son rôle, sans doute faut-il revenir à ses racines, à son itinéraire surprenant : ce fin technicien n’a jamais joué au rugby, si ce n’est épisodiquement, dans le cadre de son double cursus d’étudiant en mathématiques et en éducation physique à l’université de Limerick.
« Je viens d’un village rural du comté de Clare (ouest de l’Irlande). J’ai grandi dans une petite ferme où nous avions un troupeau de vaches laitières. Mon père travaillait dans une usine pas loin et ma mère était sage femme. Et je participais aux travaux de la ferme. Je pense que très jeune, cela m’a donné une éthique de travail. Je faisais du hurling, du football gaélique, du football, du tennis mais pas de rugby, car à la campagne, c’était peu implanté. L’essentiel de mon expérience dans le rugby, c’est à travers l’entraînement. J’ai appris ce jeu en même temps que j’apprenais à entraîner. »
« La clé de ce métier, c’est d’avoir la capacité à aider les gens à devenir meilleurs »
Une nomination comme professeur de géographie au collège de Glenstal (Limerick) va lui offrir l’opportunité de faire ses armes « On m’a demandé d’entraîner l’équipe de l’école. Ensuite, j’ai été recommandé pour une autre école. » Cette seconde « alma mater », c’est le collège de Clongowes, à une trentaine de kilomètres de Dublin. Une école privée réputée pour la qualité de son équipe de rugby. Parmi les internationaux irlandais : les frères Kearney, Gordon d’Arcy, Fergus McFadden y sont passés. « J’y ai enseigné pendant onze ans ». Et sa réussite lui ouvrira les portes du Leinster et de l’équipe d’Irlande des moins de 20 ans.
« J’ai fait mon parcours pas à pas. La clé de ce métier, c’est d’avoir la capacité à aider les gens à devenir meilleur. Si vous n’avez pas cela, vous êtes rapidement démasqué. Ce qui compte, ce sont vos expériences d’entraîneur, votre expérience d’ancien joueur pèse pour peu de choses. Regardez Wayne Rooney », souligne-t-il en faisant allusion aux échecs récurrents de l’ancien attaquant de Manchester United dans sa reconversion d’entraîneur.
Le défi des Saracens
McNamara, lui, a pris le risque de parfaire son apprentissage loin de l’Irlande. En Nouvelle-Zélande avec North Harbour, puis en Afrique du Sud. Il en est revenu avec un bagage enrichi en ayant compris qu’il faut savoir adapter son credo à son environnement.
« Copier le jeu de l’Irlande, ce n’est pas l’objectif à l’UBB. L’objectif, c’est de définir notre identité. Cela doit se faire autour de principes forts, avec de la clarté mais de la liberté. Je ne vais pas apprendre à Damian Penaud comment faire une passe ou à Matthieu Jalibert comment taper dans le ballon. En revanche, je peux leur dire comment s’insérer dans le collectif. Ma méthode, c’est d’abord de travailler et de chercher des solutions ensemble. La beauté de ce jeu, c’est de scanner une situation et d’un claquement de doigts, savoir y répondre collectivement. »
Et dans cette dimension, les Saracens, que l’UBB affrontera dimanche, ont longtemps été une référence. « En termes de cohésion, de consistance, cela fait plus de dix ans qu’ils travaillent sur les mêmes principes », souligne McNamara. « C’est un énorme défi pour nous mais les joueurs sont excités par le challenge. »
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Re: Noel McNamara
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Re: Noel McNamara
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Re: Noel McNamara
Scalp a écrit:
Ça mon scalp, je crois bien qu’il est au dessus du game !
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Re: Noel McNamara
le radis a écrit:Scalp a écrit:
Ça mon scalp, je crois bien qu’il est au dessus du game !
On a vraiment de la chance
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Re: Noel McNamara
Et c'est pas un ancien joueur comme quoi
En tout cas c'est bizarre que Buros ne cite pas Charrier
En tout cas c'est bizarre que Buros ne cite pas Charrier
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Noel McNamara
kaze33 a écrit:Et c'est pas un ancien joueur comme quoi
En tout cas c'est bizarre que Buros ne cite pas Charrier
Ni Teague le visionnaire !
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Re: Noel McNamara
kaze33 a écrit:Et c'est pas un ancien joueur comme quoi
En tout cas c'est bizarre que Buros ne cite pas Charrier
Le connaissant, pour qu'Urios se traîne Charrier depuis la saint glin-glin, c'est qu'il ne doit pas etre trop dérangeant et
oser apporter des idées neuves ...
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Noel McNamara
Si tu écoutes certains puristes, au stade ou ailleurs, qui considèrent que si tu n’as pas été joueur, tu n’as pas à avoir d’avis, il ne devrait pas entraîner… ça fait réfléchir
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Noel McNamara
patrick a écrit:kaze33 a écrit:Et c'est pas un ancien joueur comme quoi
En tout cas c'est bizarre que Buros ne cite pas Charrier
Le connaissant, pour qu'Urios se traîne Charrier depuis la saint glin-glin, c'est qu'il ne doit pas etre trop dérangeant et
oser apporter des idées neuves ...
Sûr qu'Urios aime quand on applique ses consignes sans broncher. C'est valable pour ses joueurs et je pense pour ses adjoints. Charrrier est le bon petit soldat par excellence. Dans l'ombre, à appliquer les ordres béatement.
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Re: Noel McNamara
latine a écrit:Si tu écoutes certains puristes, au stade ou ailleurs, qui considèrent que si tu n’as pas été joueur, tu n’as pas à avoir d’avis, il ne devrait pas entraîner… ça fait réfléchir
Les idées neuves, la créativité, ça vient souvent de gens qui ont vision différente, sacré bonne pioche de Bru, et qui ne tient pas du coup de chance, la compétence à tous les étages, avons-nous eu déjà eu un staff aussi fort
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Re: Noel McNamara
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-parcours-hors-normes-de-noel-mcnamara-l-homme-qui-a-magnifie-l-attaque-de-l-ubb/1477266
Le parcours hors-normes de Noel McNamara, l'homme qui a magnifié l'attaque de l'UBB
Le jeu offensif de l'UBB doit en grande partie son succès au nouvel architecte de l'attaque, Noel McNamara, nourri à différentes cultures.
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Adrien Corée
Les anciens élèves du Clongowes Wood College, un pensionnat à la Poudlard dans l'ouest de Dublin, ne le savent peut-être pas, mais le prof de maths qui tâchait de ne pas les traumatiser avec Thales et Pythagore est aujourd'hui un entraîneur de rugby finaliste du Top 14. Bien avant d'enfiler sa casquette siglée UBB cette saison, Noel McNamara enseignait l'arithmétique chez lui, en Irlande. « Je suis un entraîneur par accident », explique-t-il en français dans un salon du centre d'entraînement à Bègles. À partir de 2005, McNamara (42 ans) a commencé à sérieusement se pencher sur le rugby, qui faisait partie des disciplines qu'il proposait à ses élèves quand il enfilait ses baskets de prof d'EPS. Au point d'en devenir l'un des penseurs les plus efficaces aujourd'hui, sans être passé par la case « joueur pro ».
Sa carrière d'entraîneur a commencé dans l'antichambre du Leinster, au sein de l'académie où il a fait ses armes et dirigé les jeunes classes. Sélectionneur des moins de 20 ans irlandais (2017-2021) en parallèle de son boulot au sein de la province, McNamara est évidemment imprégné de cette culture d'un rugby cadré au millimètre. Ce n'est sans doute pas un hasard si l'UBB est l'équipe la plus efficace sur les premiers temps de jeu en Top 14 cette saison, avec 37 essais. Mais McNamara réfute toute transposition. « On ne peut pas faire de copier-coller, assure-t-il. Toutes les cultures sont différentes. » Et si l'Irlandais appuie sur ce point, c'est qu'il l'a constaté en quittant son île pour découvrir le monde.
Il rencontre Yannick Bru en Afrique du Sud
D'abord en Nouvelle-Zélande, avec une expérience de quatre mois comme entraîneur de la défense à North Harbour. « Et entraîneur de la défense, en Nouvelle-Zélande, ce n'est pas facile ! rigole McNamara. Là-bas, l'accent est mis sur l'attaque. Au début, je suis venu pour présenter la défense que je voulais mettre en place avec 21 slides. Tom Coventry, l'entraîneur principal, m'a dit que ce n'était pas possible, qu'il en fallait seulement 4 ! » Habitué à des jeunes pousses irlandaises l'écoutant religieusement, McNamara découvre des Néo-Zélandais qui s'endorment parfois pendant ses briefings. « Tu dois trouver d'autres façons de travailler, de créer de l'intérêt », sourit l'entraîneur. En 2021, il s'imprègne d'une nouvelle culture en signant aux Sharks de Durban, comme coach de l'attaque cette fois-ci.
Aux entraînements, il doit fédérer des joueurs issus de différents horizons. « Certains parlaient en xhosa, d'autres en afrikaans, en espagnol, en anglais. Tu dois trouver le bon équilibre pour faire passer ton message. » C'est en Afrique du Sud que McNamara croise la route de Yannick Bru, arrivé comme consultant un an après l'Irlandais.
« Si je suis venu à Bordeaux (en 2023), c'est pour Yannick, assure l'Irlandais. J'ai confiance en lui et j'espère qu'il a confiance en moi. » Cette saison, le travail de McNamara, porté par une ligne de trois-quarts flamboyante, a tout de suite fonctionné. « J'adore l'attaque, s'amuse-t-il. Pour moi, c'est le corps et c'est la tête. »
Avec l'UBB, il a réussi à tirer le meilleur de ses joueurs dans un jeu ouvert et organisé. C'est ça la patte McNamara ? « Ta philosophie c'est la somme de tes expériences, répond-il. Bien sûr que j'ai une philosophie, c'est important, mais au final, c'est la défense qui fait ton attaque. L'idée n'est pas de dire aux joueurs "fais ça ou ça". On joue l'opportunité par rapport à ce qu'il y a en face. » Finalement, la notion de beau jeu n'entre pas vraiment en considération, même dans un club qui véhicule la culture d'un rugby spectaculaire. « Qu'est-ce qui attire les spectateurs ? Je suis persuadé que c'est l'intensité, l'effort, les équipes courageuses qui n'ont pas peur de faire des erreurs. Je ne pense pas que les gens sont attirés par un jeu avec 150 passes sans consistance. C'est important de comprendre comment créer la vague de soutien dans les tribunes. Finalement, le beau jeu n'est que le résultat du travail et de l'effort. »
Le prof de maths a tourné le problème dans tous les sens, « mais le rugby, c'est 15 joueurs contre 15 autres, sur un terrain de 100 mètres de long et 70 de large : c'est impossible de couvrir tout le terrain, il y a beaucoup d'espaces. » Alors autant les exploiter. Et l'UBB, guidée par son globe-trotteur, a plutôt bien trouvé sa route.
Le parcours hors-normes de Noel McNamara, l'homme qui a magnifié l'attaque de l'UBB
Le jeu offensif de l'UBB doit en grande partie son succès au nouvel architecte de l'attaque, Noel McNamara, nourri à différentes cultures.
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Adrien Corée
Les anciens élèves du Clongowes Wood College, un pensionnat à la Poudlard dans l'ouest de Dublin, ne le savent peut-être pas, mais le prof de maths qui tâchait de ne pas les traumatiser avec Thales et Pythagore est aujourd'hui un entraîneur de rugby finaliste du Top 14. Bien avant d'enfiler sa casquette siglée UBB cette saison, Noel McNamara enseignait l'arithmétique chez lui, en Irlande. « Je suis un entraîneur par accident », explique-t-il en français dans un salon du centre d'entraînement à Bègles. À partir de 2005, McNamara (42 ans) a commencé à sérieusement se pencher sur le rugby, qui faisait partie des disciplines qu'il proposait à ses élèves quand il enfilait ses baskets de prof d'EPS. Au point d'en devenir l'un des penseurs les plus efficaces aujourd'hui, sans être passé par la case « joueur pro ».
Sa carrière d'entraîneur a commencé dans l'antichambre du Leinster, au sein de l'académie où il a fait ses armes et dirigé les jeunes classes. Sélectionneur des moins de 20 ans irlandais (2017-2021) en parallèle de son boulot au sein de la province, McNamara est évidemment imprégné de cette culture d'un rugby cadré au millimètre. Ce n'est sans doute pas un hasard si l'UBB est l'équipe la plus efficace sur les premiers temps de jeu en Top 14 cette saison, avec 37 essais. Mais McNamara réfute toute transposition. « On ne peut pas faire de copier-coller, assure-t-il. Toutes les cultures sont différentes. » Et si l'Irlandais appuie sur ce point, c'est qu'il l'a constaté en quittant son île pour découvrir le monde.
Il rencontre Yannick Bru en Afrique du Sud
D'abord en Nouvelle-Zélande, avec une expérience de quatre mois comme entraîneur de la défense à North Harbour. « Et entraîneur de la défense, en Nouvelle-Zélande, ce n'est pas facile ! rigole McNamara. Là-bas, l'accent est mis sur l'attaque. Au début, je suis venu pour présenter la défense que je voulais mettre en place avec 21 slides. Tom Coventry, l'entraîneur principal, m'a dit que ce n'était pas possible, qu'il en fallait seulement 4 ! » Habitué à des jeunes pousses irlandaises l'écoutant religieusement, McNamara découvre des Néo-Zélandais qui s'endorment parfois pendant ses briefings. « Tu dois trouver d'autres façons de travailler, de créer de l'intérêt », sourit l'entraîneur. En 2021, il s'imprègne d'une nouvelle culture en signant aux Sharks de Durban, comme coach de l'attaque cette fois-ci.
Aux entraînements, il doit fédérer des joueurs issus de différents horizons. « Certains parlaient en xhosa, d'autres en afrikaans, en espagnol, en anglais. Tu dois trouver le bon équilibre pour faire passer ton message. » C'est en Afrique du Sud que McNamara croise la route de Yannick Bru, arrivé comme consultant un an après l'Irlandais.
« Si je suis venu à Bordeaux (en 2023), c'est pour Yannick, assure l'Irlandais. J'ai confiance en lui et j'espère qu'il a confiance en moi. » Cette saison, le travail de McNamara, porté par une ligne de trois-quarts flamboyante, a tout de suite fonctionné. « J'adore l'attaque, s'amuse-t-il. Pour moi, c'est le corps et c'est la tête. »
Avec l'UBB, il a réussi à tirer le meilleur de ses joueurs dans un jeu ouvert et organisé. C'est ça la patte McNamara ? « Ta philosophie c'est la somme de tes expériences, répond-il. Bien sûr que j'ai une philosophie, c'est important, mais au final, c'est la défense qui fait ton attaque. L'idée n'est pas de dire aux joueurs "fais ça ou ça". On joue l'opportunité par rapport à ce qu'il y a en face. » Finalement, la notion de beau jeu n'entre pas vraiment en considération, même dans un club qui véhicule la culture d'un rugby spectaculaire. « Qu'est-ce qui attire les spectateurs ? Je suis persuadé que c'est l'intensité, l'effort, les équipes courageuses qui n'ont pas peur de faire des erreurs. Je ne pense pas que les gens sont attirés par un jeu avec 150 passes sans consistance. C'est important de comprendre comment créer la vague de soutien dans les tribunes. Finalement, le beau jeu n'est que le résultat du travail et de l'effort. »
Le prof de maths a tourné le problème dans tous les sens, « mais le rugby, c'est 15 joueurs contre 15 autres, sur un terrain de 100 mètres de long et 70 de large : c'est impossible de couvrir tout le terrain, il y a beaucoup d'espaces. » Alors autant les exploiter. Et l'UBB, guidée par son globe-trotteur, a plutôt bien trouvé sa route.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Noel McNamara
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