2ème journée CC : UBB / Bristol

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/champions-cup-l-ubb-s-est-remise-en-mouvement-17857776.php

Champions Cup. L’UBB s’est remise en mouvement

Par Yoan Leshauriès

L’Union Bordeaux-Bègles a amorcé une belle dynamique, tant au niveau des résultats que par le jeu produit. Si le potentiel des internationaux saute aux yeux, le travail de l’ombre a aussi son importance dans la mue opérée

Quatre victoires de rang dont trois bonifiées. Une démonstration face à Perpignan (46-22) et un premier succès à l’extérieur à Oyonnax (23-29) en Top 14, une entame idéale en Champions Cup avec deux victoires au Connacht (5-41) et face à Bristol (36-17). L’Union Bordeaux-Bègles a enclenché le mouvement, sous l’impulsion de sa ligne de trois-quarts internationale. Alléchante sur le papier, l’UBB commence à donner la pleine mesure de son potentiel depuis quelques matchs. « Les joueurs ont confiance dans notre fonctionnement, dans notre système de jeu, se réjouit le manager Yannick Bru. Ils savent qu’en fournissant certains efforts, on peut prendre du plaisir derrière, en respectant l’ADN de ce club. C’est une première étape. Il en reste beaucoup ».

Une ligne de trois-quarts 5 étoiles

Jalibert, Lucu, Penaud, Bielle-Biarrey, Moefana… Avec une ligne de trois-quarts 5 étoiles, l’UBB retrouve de l’ambition dans son jeu cette saison. La charnière se connaît sur le bout des doigts et donne le tempo, les centres créent les décalages et les ailiers font parler la poudre. « On se connaît tous un peu par cœur à force », souligne le demi de mêlée Maxime Lucu. « C’est un effectif qui ne change pas beaucoup derrière depuis des années. On arrive à se trouver, on a un jeu qui prône le mouvement. On se régale aux entraînements. Bien se connaître, ça nous aide à mieux jouer ».

Si l’apport de Damian Penaud saute aux yeux, celui de Ben Tapuai au centre de l’attaque n’est pas à négliger. Yannick Bru, qui l’avait côtoyé chez les Sharks, insistait d’ailleurs sur l’expérience du vieux briscard à son arrivée. Le public de Chaban apprend à le découvrir.

Depuis le retour des internationaux français de la Coupe du monde, les Bordelais montent en puissance et retrouvent un certain plaisir dans le jeu. De la vitesse, la recherche des extérieurs, des passes redoublées et une efficacité dans la zone de marque… Le spectacle est bien au rendez-vous. Les stats offensives face à Bristol en attestent : 5 essais, 653 m parcourus, 17 franchissements, 27 défenseurs battus, 148 passes.

La patte irlandaise de McNamara

Après deux saisons au cours desquelles elle s’était perdue dans un jeu de pression-occupation à outrance, l’UBB est en train de lâcher à nouveau les chevaux. Tout cela résulte du travail amorcé par le nouveau staff, dans lequel le discret Noel McNamara, le coach en charge des lignes arrière, apporte sa patte. « Derrière les coups d’éclat, il y a une organisation millimétrée, un peu à la mode irlandaise à l’école du Leinster puisqu’il a été éduqué là-bas, explique Yannick Bru. Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis ».

Les joueurs adhèrent au discours et à la méthode. « En arrivant le lundi, on sait pas mal d’options qu’on peut trouver chez l’adversaire, détaille Maxime Lucu. Noel cherche toujours de nouveaux mouvements, des options pour désorganiser les défenses adverses. C’est peut-être quelque chose qui nous manquait la saison dernière, on ne le faisait pas assez, on restait trop dans notre façon de jouer. Là, on essaie de s’adapter à l’équipe qu’on a en face. C’est un rugby que j’aime jouer, que j’adore, car tous les week-ends, les matchs ne sont jamais les mêmes ».

Le travail spécifique des avants

Ce projet de jeu ambitieux nécessite un travail spécifique auprès des avants. Car comme le souligne le talonneur Clément Maynadier, ce sont « les avants qui imposent le rythme ». « Si on se trouve rapidement sur les points d’impacts ou sur les rucks, les ballons sortent vite. La vitesse des trois-quarts est dépendante de la nôtre. Avec le nouveau staff de prépa physique et sa nouvelle méthodologie, on a beaucoup travaillé ce déplacement sans ballon, cette vitesse de replacement, qui nous permet d’avoir de l’avance. C’est un équilibre fragile car quand on est en retard, on n’arrive plus à faire ces décalages. Il faut arriver à le garder tout au long de l’année. Mais c’est quelque chose qui se travaille physiquement ».

Le jeu d’attaque de l’UBB commence à faire parler sa puissance de feu. « Ça fait un moment que les schémas offensifs prennent forme et qu’on prend du plaisir à attaquer, constate le manager. On a vu ce qu’on a envie d’être sur notre jeu d’attaque. On est sur le chemin. On a encore beaucoup de travail pour jouer à notre meilleur potentiel. Il y a plein de choses à améliorer mais la confiance commence à se créer autour de nos systèmes. La dynamique est avec nous en ce moment. Mais on sait d’où l’on vient, on reste lucides ».

J ai bien aimé le passage sur McNamara:
"Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis"

Entre autre.

Plus ca va, plus j apprécie et j adhère au fonctionnement de cet entraîneur des 3/4. On montre vraiment des choses intéressantes comparé à sous l aire Charrier.

Enfin un mec créatif, mais qui sait bosser dans un cadre structuré, tout en laissant de la liberté au talent de ses joueurs, et qui emporte leurs adhésions totales à son système, alléluia McNamara

J'ai revisionné les phases de jeu où ce garçon est impliqué sur ce match et sur le match précédent où il est entré. Je ne donne que mon avis et ne cherche pas à critiquer ou bannir. J'ai des doutes sur les bases du poste à haut niveau, pas sur des passes ratées ou un mauvais positionnement lié au manque de temps de jeu. Pour moi son attitude sur le terrain traduit sa conscience d'être invité à la cour. L'avenir et le temps de jeu nous dira si je me trompe. Concernant Poirot et Maynadier j'ai été très critique sur les prestations ratées mais sait reconnaitre qu'ils se sont mis un coup de pied au cul. Concernant Dubié, je partage l'avis majoritaire. Il a a fait de belles années à l'UBB mais ce que nous ne comprenions pas l'an dernier c'est sa titularisation systématique alors que Deporteere avait déjà montré l'étendue de ses talents.

léopold a écrit:Comment juger Nanette avec aussi peu de temps de jeu,il est présent sur le départ de Meynadier, une autre tête de turc pour certains ici, avec Boniface bien sur.Moi c'est Tambwe que je placerais bien en Nationale, on verra bien lorsque nos titulaires aux ailes seront en EDF????
Miquel n'a pas fait une mauvaise entrée, d'autres aussi ont loupé des passes et certains même ont envoyés des passes indignes d'un joueur Pro.
Même si on a baissé en deuxième mi temps, c'est un bon match gagné sans craintes avec 5 points, ce qui nous place pas trop mal pour la suite et c'était ça l'objectif du jour.

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Champions Cup. L’UBB s’est remise en mouvement

Par Yoan Leshauriès

L’Union Bordeaux-Bègles a amorcé une belle dynamique, tant au niveau des résultats que par le jeu produit. Si le potentiel des internationaux saute aux yeux, le travail de l’ombre a aussi son importance dans la mue opérée

Quatre victoires de rang dont trois bonifiées. Une démonstration face à Perpignan (46-22) et un premier succès à l’extérieur à Oyonnax (23-29) en Top 14, une entame idéale en Champions Cup avec deux victoires au Connacht (5-41) et face à Bristol (36-17). L’Union Bordeaux-Bègles a enclenché le mouvement, sous l’impulsion de sa ligne de trois-quarts internationale. Alléchante sur le papier, l’UBB commence à donner la pleine mesure de son potentiel depuis quelques matchs. « Les joueurs ont confiance dans notre fonctionnement, dans notre système de jeu, se réjouit le manager Yannick Bru. Ils savent qu’en fournissant certains efforts, on peut prendre du plaisir derrière, en respectant l’ADN de ce club. C’est une première étape. Il en reste beaucoup ».

Une ligne de trois-quarts 5 étoiles

Jalibert, Lucu, Penaud, Bielle-Biarrey, Moefana… Avec une ligne de trois-quarts 5 étoiles, l’UBB retrouve de l’ambition dans son jeu cette saison. La charnière se connaît sur le bout des doigts et donne le tempo, les centres créent les décalages et les ailiers font parler la poudre. « On se connaît tous un peu par cœur à force », souligne le demi de mêlée Maxime Lucu. « C’est un effectif qui ne change pas beaucoup derrière depuis des années. On arrive à se trouver, on a un jeu qui prône le mouvement. On se régale aux entraînements. Bien se connaître, ça nous aide à mieux jouer ».

Si l’apport de Damian Penaud saute aux yeux, celui de Ben Tapuai au centre de l’attaque n’est pas à négliger. Yannick Bru, qui l’avait côtoyé chez les Sharks, insistait d’ailleurs sur l’expérience du vieux briscard à son arrivée. Le public de Chaban apprend à le découvrir.

Depuis le retour des internationaux français de la Coupe du monde, les Bordelais montent en puissance et retrouvent un certain plaisir dans le jeu. De la vitesse, la recherche des extérieurs, des passes redoublées et une efficacité dans la zone de marque… Le spectacle est bien au rendez-vous. Les stats offensives face à Bristol en attestent : 5 essais, 653 m parcourus, 17 franchissements, 27 défenseurs battus, 148 passes.

La patte irlandaise de McNamara

Après deux saisons au cours desquelles elle s’était perdue dans un jeu de pression-occupation à outrance, l’UBB est en train de lâcher à nouveau les chevaux. Tout cela résulte du travail amorcé par le nouveau staff, dans lequel le discret Noel McNamara, le coach en charge des lignes arrière, apporte sa patte. « Derrière les coups d’éclat, il y a une organisation millimétrée, un peu à la mode irlandaise à l’école du Leinster puisqu’il a été éduqué là-bas, explique Yannick Bru. Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis ».

Les joueurs adhèrent au discours et à la méthode. « En arrivant le lundi, on sait pas mal d’options qu’on peut trouver chez l’adversaire, détaille Maxime Lucu. Noel cherche toujours de nouveaux mouvements, des options pour désorganiser les défenses adverses. C’est peut-être quelque chose qui nous manquait la saison dernière, on ne le faisait pas assez, on restait trop dans notre façon de jouer. Là, on essaie de s’adapter à l’équipe qu’on a en face. C’est un rugby que j’aime jouer, que j’adore, car tous les week-ends, les matchs ne sont jamais les mêmes ».

Le travail spécifique des avants

Ce projet de jeu ambitieux nécessite un travail spécifique auprès des avants. Car comme le souligne le talonneur Clément Maynadier, ce sont « les avants qui imposent le rythme ». « Si on se trouve rapidement sur les points d’impacts ou sur les rucks, les ballons sortent vite. La vitesse des trois-quarts est dépendante de la nôtre. Avec le nouveau staff de prépa physique et sa nouvelle méthodologie, on a beaucoup travaillé ce déplacement sans ballon, cette vitesse de replacement, qui nous permet d’avoir de l’avance. C’est un équilibre fragile car quand on est en retard, on n’arrive plus à faire ces décalages. Il faut arriver à le garder tout au long de l’année. Mais c’est quelque chose qui se travaille physiquement ».

Le jeu d’attaque de l’UBB commence à faire parler sa puissance de feu. « Ça fait un moment que les schémas offensifs prennent forme et qu’on prend du plaisir à attaquer, constate le manager. On a vu ce qu’on a envie d’être sur notre jeu d’attaque. On est sur le chemin. On a encore beaucoup de travail pour jouer à notre meilleur potentiel. Il y a plein de choses à améliorer mais la confiance commence à se créer autour de nos systèmes. La dynamique est avec nous en ce moment. Mais on sait d’où l’on vient, on reste lucides ».

J ai bien aimé le passage sur McNamara:
"Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis"

Entre autre.

Plus ca va, plus j apprécie et j adhère au fonctionnement de cet entraîneur des 3/4. On montre vraiment des choses intéressantes comparé à sous l aire Charrier.

Enfin un mec créatif, imaginatif même, mais qui sait bosser dans un cadre structuré, tout en laissant de la liberté au talent de ses joueurs, et qui emporte leurs adhésions totales à son système, alléluia McNamara

Il faut reconnaître que nous voyons enfin des lancements de jeu dignes de ce nom à partir de toutes les phases statiques. l'UBB est l'équipe qui marque le plus sur des attaques en première main.

L'an passé, les 3/4 ont aussi marqué en première main mais grâce à la qualité intrinsèque des joueurs et non pas grâce à des lancements de jeu flamboyants (encore qu'il y en a eu 2 ou 3 pas trop mal).

Mc Namara va sûrement pouvoir assurer la belle progression de ces lancements grâce aux 3/4 de cette année qui possèdent tous un QI rugby vraiment supérieur à la moyenne; ça marche mieux quand les gaziers comprennent de suite et appliquent instantanément ce qui leur est inculqué.

zizou46 a écrit:

sudiste a écrit:Je pense que l'on n'aura pas beaucoup d'occasions de se lever pour Nanette (déjà faite ) mais comme Abadie il se retrouve à enfiler un costume beaucoup trop grand pour lui. Il faudrait vraiment un retour rapide de Yann....des nouvelles ?

Le niveau est plus inquiétant pour Abadie que pour Nanette.
Ne pas oublier que Nanette était sans club cette année et qu'il était N°3 dans un petit club de Pro D2 l'année dernière.... y'a pas de fumée sans feu.
Abadie était théoriquement attendu à un niveau supérieur, étant estampillé joueur de Top 14.

Mais oui le retour de Yann est attendu, mais quand et surtout dans quel état ? Cela fait un paquet d'années qu'il cumule les (grosses) blessures.

je crains que ce soit compliqué pour Lesgourgues de retouver son niveau même d'avant blessures (visage), il avait déjà perdu des cannes et de la vista.

je pense que le recrutement d'un 9 pour la saison prochaine est impérative même si l'hiver approchant avec la migration de nos joueurs vers Marcoussis, me fait un peu flipper et essentiellement au poste de 9.

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Champions Cup. L’UBB s’est remise en mouvement

Par Yoan Leshauriès

L’Union Bordeaux-Bègles a amorcé une belle dynamique, tant au niveau des résultats que par le jeu produit. Si le potentiel des internationaux saute aux yeux, le travail de l’ombre a aussi son importance dans la mue opérée

Quatre victoires de rang dont trois bonifiées. Une démonstration face à Perpignan (46-22) et un premier succès à l’extérieur à Oyonnax (23-29) en Top 14, une entame idéale en Champions Cup avec deux victoires au Connacht (5-41) et face à Bristol (36-17). L’Union Bordeaux-Bègles a enclenché le mouvement, sous l’impulsion de sa ligne de trois-quarts internationale. Alléchante sur le papier, l’UBB commence à donner la pleine mesure de son potentiel depuis quelques matchs. « Les joueurs ont confiance dans notre fonctionnement, dans notre système de jeu, se réjouit le manager Yannick Bru. Ils savent qu’en fournissant certains efforts, on peut prendre du plaisir derrière, en respectant l’ADN de ce club. C’est une première étape. Il en reste beaucoup ».

Une ligne de trois-quarts 5 étoiles

Jalibert, Lucu, Penaud, Bielle-Biarrey, Moefana… Avec une ligne de trois-quarts 5 étoiles, l’UBB retrouve de l’ambition dans son jeu cette saison. La charnière se connaît sur le bout des doigts et donne le tempo, les centres créent les décalages et les ailiers font parler la poudre. « On se connaît tous un peu par cœur à force », souligne le demi de mêlée Maxime Lucu. « C’est un effectif qui ne change pas beaucoup derrière depuis des années. On arrive à se trouver, on a un jeu qui prône le mouvement. On se régale aux entraînements. Bien se connaître, ça nous aide à mieux jouer ».

Si l’apport de Damian Penaud saute aux yeux, celui de Ben Tapuai au centre de l’attaque n’est pas à négliger. Yannick Bru, qui l’avait côtoyé chez les Sharks, insistait d’ailleurs sur l’expérience du vieux briscard à son arrivée. Le public de Chaban apprend à le découvrir.

Depuis le retour des internationaux français de la Coupe du monde, les Bordelais montent en puissance et retrouvent un certain plaisir dans le jeu. De la vitesse, la recherche des extérieurs, des passes redoublées et une efficacité dans la zone de marque… Le spectacle est bien au rendez-vous. Les stats offensives face à Bristol en attestent : 5 essais, 653 m parcourus, 17 franchissements, 27 défenseurs battus, 148 passes.

La patte irlandaise de McNamara

Après deux saisons au cours desquelles elle s’était perdue dans un jeu de pression-occupation à outrance, l’UBB est en train de lâcher à nouveau les chevaux. Tout cela résulte du travail amorcé par le nouveau staff, dans lequel le discret Noel McNamara, le coach en charge des lignes arrière, apporte sa patte. « Derrière les coups d’éclat, il y a une organisation millimétrée, un peu à la mode irlandaise à l’école du Leinster puisqu’il a été éduqué là-bas, explique Yannick Bru. Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis ».

Les joueurs adhèrent au discours et à la méthode. « En arrivant le lundi, on sait pas mal d’options qu’on peut trouver chez l’adversaire, détaille Maxime Lucu. Noel cherche toujours de nouveaux mouvements, des options pour désorganiser les défenses adverses. C’est peut-être quelque chose qui nous manquait la saison dernière, on ne le faisait pas assez, on restait trop dans notre façon de jouer. Là, on essaie de s’adapter à l’équipe qu’on a en face. C’est un rugby que j’aime jouer, que j’adore, car tous les week-ends, les matchs ne sont jamais les mêmes ».

Le travail spécifique des avants

Ce projet de jeu ambitieux nécessite un travail spécifique auprès des avants. Car comme le souligne le talonneur Clément Maynadier, ce sont « les avants qui imposent le rythme ». « Si on se trouve rapidement sur les points d’impacts ou sur les rucks, les ballons sortent vite. La vitesse des trois-quarts est dépendante de la nôtre. Avec le nouveau staff de prépa physique et sa nouvelle méthodologie, on a beaucoup travaillé ce déplacement sans ballon, cette vitesse de replacement, qui nous permet d’avoir de l’avance. C’est un équilibre fragile car quand on est en retard, on n’arrive plus à faire ces décalages. Il faut arriver à le garder tout au long de l’année. Mais c’est quelque chose qui se travaille physiquement ».

Le jeu d’attaque de l’UBB commence à faire parler sa puissance de feu. « Ça fait un moment que les schémas offensifs prennent forme et qu’on prend du plaisir à attaquer, constate le manager. On a vu ce qu’on a envie d’être sur notre jeu d’attaque. On est sur le chemin. On a encore beaucoup de travail pour jouer à notre meilleur potentiel. Il y a plein de choses à améliorer mais la confiance commence à se créer autour de nos systèmes. La dynamique est avec nous en ce moment. Mais on sait d’où l’on vient, on reste lucides ».

J ai bien aimé le passage sur McNamara:
"Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis"

Entre autre.

Plus ca va, plus j apprécie et j adhère au fonctionnement de cet entraîneur des 3/4. On montre vraiment des choses intéressantes comparé à sous l aire Charrier.

Enfin un mec créatif, imaginatif même, mais qui sait bosser dans un cadre structuré, tout en laissant de la liberté au talent de ses joueurs, et qui emporte leurs adhésions totales à son système, alléluia McNamara

Il faut reconnaître que nous voyons enfin des lancements de jeu dignes de ce nom à partir de toutes les phases statiques. l'UBB est l'équipe qui marque le plus sur des attaques en première main.

L'an passé, les 3/4 ont aussi marqué en première main mais grâce à la qualité intrinsèque des joueurs et non pas grâce à des lancements de jeu flamboyants  (encore qu'il y en a eu 2 ou 3 pas trop mal).

Mc Namara va sûrement pouvoir assurer la belle progression de ces lancements grâce aux 3/4 de cette année qui possèdent tous un QI rugby vraiment supérieur à la moyenne; ça marche mieux quand les gaziers comprennent de suite et appliquent instantanément ce qui leur est inculqué.

C'est clair que ce léger détail lui permet de leur laisser de la liberté, et du coup, d'obtenir leur adhésion, les joueurs se font plaisir et ça se voit. Reste le travail de débriefing du lundi, parce qu'il faut quand même qu'ils sachent parfois refréner leur instinct d'attaquant, quand on aura atteint cet équilibre, on sera au top !

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

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Champions Cup. L’UBB s’est remise en mouvement

Par Yoan Leshauriès

L’Union Bordeaux-Bègles a amorcé une belle dynamique, tant au niveau des résultats que par le jeu produit. Si le potentiel des internationaux saute aux yeux, le travail de l’ombre a aussi son importance dans la mue opérée

Quatre victoires de rang dont trois bonifiées. Une démonstration face à Perpignan (46-22) et un premier succès à l’extérieur à Oyonnax (23-29) en Top 14, une entame idéale en Champions Cup avec deux victoires au Connacht (5-41) et face à Bristol (36-17). L’Union Bordeaux-Bègles a enclenché le mouvement, sous l’impulsion de sa ligne de trois-quarts internationale. Alléchante sur le papier, l’UBB commence à donner la pleine mesure de son potentiel depuis quelques matchs. « Les joueurs ont confiance dans notre fonctionnement, dans notre système de jeu, se réjouit le manager Yannick Bru. Ils savent qu’en fournissant certains efforts, on peut prendre du plaisir derrière, en respectant l’ADN de ce club. C’est une première étape. Il en reste beaucoup ».

Une ligne de trois-quarts 5 étoiles

Jalibert, Lucu, Penaud, Bielle-Biarrey, Moefana… Avec une ligne de trois-quarts 5 étoiles, l’UBB retrouve de l’ambition dans son jeu cette saison. La charnière se connaît sur le bout des doigts et donne le tempo, les centres créent les décalages et les ailiers font parler la poudre. « On se connaît tous un peu par cœur à force », souligne le demi de mêlée Maxime Lucu. « C’est un effectif qui ne change pas beaucoup derrière depuis des années. On arrive à se trouver, on a un jeu qui prône le mouvement. On se régale aux entraînements. Bien se connaître, ça nous aide à mieux jouer ».

Si l’apport de Damian Penaud saute aux yeux, celui de Ben Tapuai au centre de l’attaque n’est pas à négliger. Yannick Bru, qui l’avait côtoyé chez les Sharks, insistait d’ailleurs sur l’expérience du vieux briscard à son arrivée. Le public de Chaban apprend à le découvrir.

Depuis le retour des internationaux français de la Coupe du monde, les Bordelais montent en puissance et retrouvent un certain plaisir dans le jeu. De la vitesse, la recherche des extérieurs, des passes redoublées et une efficacité dans la zone de marque… Le spectacle est bien au rendez-vous. Les stats offensives face à Bristol en attestent : 5 essais, 653 m parcourus, 17 franchissements, 27 défenseurs battus, 148 passes.

La patte irlandaise de McNamara

Après deux saisons au cours desquelles elle s’était perdue dans un jeu de pression-occupation à outrance, l’UBB est en train de lâcher à nouveau les chevaux. Tout cela résulte du travail amorcé par le nouveau staff, dans lequel le discret Noel McNamara, le coach en charge des lignes arrière, apporte sa patte. « Derrière les coups d’éclat, il y a une organisation millimétrée, un peu à la mode irlandaise à l’école du Leinster puisqu’il a été éduqué là-bas, explique Yannick Bru. Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis ».

Les joueurs adhèrent au discours et à la méthode. « En arrivant le lundi, on sait pas mal d’options qu’on peut trouver chez l’adversaire, détaille Maxime Lucu. Noel cherche toujours de nouveaux mouvements, des options pour désorganiser les défenses adverses. C’est peut-être quelque chose qui nous manquait la saison dernière, on ne le faisait pas assez, on restait trop dans notre façon de jouer. Là, on essaie de s’adapter à l’équipe qu’on a en face. C’est un rugby que j’aime jouer, que j’adore, car tous les week-ends, les matchs ne sont jamais les mêmes ».

Le travail spécifique des avants

Ce projet de jeu ambitieux nécessite un travail spécifique auprès des avants. Car comme le souligne le talonneur Clément Maynadier, ce sont « les avants qui imposent le rythme ». « Si on se trouve rapidement sur les points d’impacts ou sur les rucks, les ballons sortent vite. La vitesse des trois-quarts est dépendante de la nôtre. Avec le nouveau staff de prépa physique et sa nouvelle méthodologie, on a beaucoup travaillé ce déplacement sans ballon, cette vitesse de replacement, qui nous permet d’avoir de l’avance. C’est un équilibre fragile car quand on est en retard, on n’arrive plus à faire ces décalages. Il faut arriver à le garder tout au long de l’année. Mais c’est quelque chose qui se travaille physiquement ».

Le jeu d’attaque de l’UBB commence à faire parler sa puissance de feu. « Ça fait un moment que les schémas offensifs prennent forme et qu’on prend du plaisir à attaquer, constate le manager. On a vu ce qu’on a envie d’être sur notre jeu d’attaque. On est sur le chemin. On a encore beaucoup de travail pour jouer à notre meilleur potentiel. Il y a plein de choses à améliorer mais la confiance commence à se créer autour de nos systèmes. La dynamique est avec nous en ce moment. Mais on sait d’où l’on vient, on reste lucides ».

J ai bien aimé le passage sur McNamara:
"Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis"

Entre autre.

Plus ca va, plus j apprécie et j adhère au fonctionnement de cet entraîneur des 3/4. On montre vraiment des choses intéressantes comparé à sous l aire Charrier.

Enfin un mec créatif, imaginatif même, mais qui sait bosser dans un cadre structuré, tout en laissant de la liberté au talent de ses joueurs, et qui emporte leurs adhésions totales à son système, alléluia McNamara

Il faut reconnaître que nous voyons enfin des lancements de jeu dignes de ce nom à partir de toutes les phases statiques. l'UBB est l'équipe qui marque le plus sur des attaques en première main.

L'an passé, les 3/4 ont aussi marqué en première main mais grâce à la qualité intrinsèque des joueurs et non pas grâce à des lancements de jeu flamboyants  (encore qu'il y en a eu 2 ou 3 pas trop mal).

Mc Namara va sûrement pouvoir assurer la belle progression de ces lancements grâce aux 3/4 de cette année qui possèdent tous un QI rugby vraiment supérieur à la moyenne; ça marche mieux quand les gaziers comprennent de suite et appliquent instantanément ce qui leur est inculqué.

c'est sûr que ça change du départ du 8 sur mêlée et de la fameuse 9-12 qui allait taper sur la défense sur quasiment toutes nos touches...

Je suis un peu d'accord avec Grospack sur le fait qu'on a quand même eu pas mal de scories et que nous n'avons pas assez serré le jeu devant à mon avis.

On a joué à la main sur des situations qui commandaient de se défaire du ballon au pied pour inverser la pression.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop d'avants au milieu du terrain et que globalement notre jeu manque d'équilibre et d'alternance.

Vivement le retour de Tatafu et Ben pour que nous nous imposions dans la zone du 10. Je trouve que Cazeaux manque aussi par sa densité et sa qualité de combattant (enfin, quand il est concentré et ne nous coûte pas de pénalité).

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/champions-cup-l-ubb-s-est-remise-en-mouvement-17857776.php

Champions Cup. L’UBB s’est remise en mouvement

Par Yoan Leshauriès

L’Union Bordeaux-Bègles a amorcé une belle dynamique, tant au niveau des résultats que par le jeu produit. Si le potentiel des internationaux saute aux yeux, le travail de l’ombre a aussi son importance dans la mue opérée

Quatre victoires de rang dont trois bonifiées. Une démonstration face à Perpignan (46-22) et un premier succès à l’extérieur à Oyonnax (23-29) en Top 14, une entame idéale en Champions Cup avec deux victoires au Connacht (5-41) et face à Bristol (36-17). L’Union Bordeaux-Bègles a enclenché le mouvement, sous l’impulsion de sa ligne de trois-quarts internationale. Alléchante sur le papier, l’UBB commence à donner la pleine mesure de son potentiel depuis quelques matchs. « Les joueurs ont confiance dans notre fonctionnement, dans notre système de jeu, se réjouit le manager Yannick Bru. Ils savent qu’en fournissant certains efforts, on peut prendre du plaisir derrière, en respectant l’ADN de ce club. C’est une première étape. Il en reste beaucoup ».

Une ligne de trois-quarts 5 étoiles

Jalibert, Lucu, Penaud, Bielle-Biarrey, Moefana… Avec une ligne de trois-quarts 5 étoiles, l’UBB retrouve de l’ambition dans son jeu cette saison. La charnière se connaît sur le bout des doigts et donne le tempo, les centres créent les décalages et les ailiers font parler la poudre. « On se connaît tous un peu par cœur à force », souligne le demi de mêlée Maxime Lucu. « C’est un effectif qui ne change pas beaucoup derrière depuis des années. On arrive à se trouver, on a un jeu qui prône le mouvement. On se régale aux entraînements. Bien se connaître, ça nous aide à mieux jouer ».

Si l’apport de Damian Penaud saute aux yeux, celui de Ben Tapuai au centre de l’attaque n’est pas à négliger. Yannick Bru, qui l’avait côtoyé chez les Sharks, insistait d’ailleurs sur l’expérience du vieux briscard à son arrivée. Le public de Chaban apprend à le découvrir.

Depuis le retour des internationaux français de la Coupe du monde, les Bordelais montent en puissance et retrouvent un certain plaisir dans le jeu. De la vitesse, la recherche des extérieurs, des passes redoublées et une efficacité dans la zone de marque… Le spectacle est bien au rendez-vous. Les stats offensives face à Bristol en attestent : 5 essais, 653 m parcourus, 17 franchissements, 27 défenseurs battus, 148 passes.

La patte irlandaise de McNamara

Après deux saisons au cours desquelles elle s’était perdue dans un jeu de pression-occupation à outrance, l’UBB est en train de lâcher à nouveau les chevaux. Tout cela résulte du travail amorcé par le nouveau staff, dans lequel le discret Noel McNamara, le coach en charge des lignes arrière, apporte sa patte. « Derrière les coups d’éclat, il y a une organisation millimétrée, un peu à la mode irlandaise à l’école du Leinster puisqu’il a été éduqué là-bas, explique Yannick Bru. Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis ».

Les joueurs adhèrent au discours et à la méthode. « En arrivant le lundi, on sait pas mal d’options qu’on peut trouver chez l’adversaire, détaille Maxime Lucu. Noel cherche toujours de nouveaux mouvements, des options pour désorganiser les défenses adverses. C’est peut-être quelque chose qui nous manquait la saison dernière, on ne le faisait pas assez, on restait trop dans notre façon de jouer. Là, on essaie de s’adapter à l’équipe qu’on a en face. C’est un rugby que j’aime jouer, que j’adore, car tous les week-ends, les matchs ne sont jamais les mêmes ».

Le travail spécifique des avants

Ce projet de jeu ambitieux nécessite un travail spécifique auprès des avants. Car comme le souligne le talonneur Clément Maynadier, ce sont « les avants qui imposent le rythme ». « Si on se trouve rapidement sur les points d’impacts ou sur les rucks, les ballons sortent vite. La vitesse des trois-quarts est dépendante de la nôtre. Avec le nouveau staff de prépa physique et sa nouvelle méthodologie, on a beaucoup travaillé ce déplacement sans ballon, cette vitesse de replacement, qui nous permet d’avoir de l’avance. C’est un équilibre fragile car quand on est en retard, on n’arrive plus à faire ces décalages. Il faut arriver à le garder tout au long de l’année. Mais c’est quelque chose qui se travaille physiquement ».

Le jeu d’attaque de l’UBB commence à faire parler sa puissance de feu. « Ça fait un moment que les schémas offensifs prennent forme et qu’on prend du plaisir à attaquer, constate le manager. On a vu ce qu’on a envie d’être sur notre jeu d’attaque. On est sur le chemin. On a encore beaucoup de travail pour jouer à notre meilleur potentiel. Il y a plein de choses à améliorer mais la confiance commence à se créer autour de nos systèmes. La dynamique est avec nous en ce moment. Mais on sait d’où l’on vient, on reste lucides ».

J ai bien aimé le passage sur McNamara:
"Il me semblait qu’il pouvait nous amener une structuration de notre jeu, tout en laissant la liberté nécessaire aux attaquants français. Il fait preuve de beaucoup d’intelligence car on a une spécificité chez nous, on aime attaquer les espaces et sortir des schémas par moments. Il nous amène aussi cette confiance à travers ce cadre très précis"

Entre autre.

Plus ca va, plus j apprécie et j adhère au fonctionnement de cet entraîneur des 3/4. On montre vraiment des choses intéressantes comparé à sous l aire Charrier.

Enfin un mec créatif, imaginatif même, mais qui sait bosser dans un cadre structuré, tout en laissant de la liberté au talent de ses joueurs, et qui emporte leurs adhésions totales à son système, alléluia McNamara

Il faut reconnaître que nous voyons enfin des lancements de jeu dignes de ce nom à partir de toutes les phases statiques. l'UBB est l'équipe qui marque le plus sur des attaques en première main.

L'an passé, les 3/4 ont aussi marqué en première main mais grâce à la qualité intrinsèque des joueurs et non pas grâce à des lancements de jeu flamboyants  (encore qu'il y en a eu 2 ou 3 pas trop mal).

Mc Namara va sûrement pouvoir assurer la belle progression de ces lancements grâce aux 3/4 de cette année qui possèdent tous un QI rugby vraiment supérieur à la moyenne; ça marche mieux quand les gaziers comprennent de suite et appliquent instantanément ce qui leur est inculqué.

c'est sûr que ça change du départ du 8 sur mêlée et de la fameuse 9-12 qui allait taper sur la défense sur quasiment toutes nos touches...

Grave !

Scalp a écrit:

krahknardz a écrit:

nadoloubb a écrit:

https://twitter.com/tuisovaubb/status/1736402881643733169

J'ai pas fait la vidéo sur penaud trop facile, par contre tapuai énorme pourtant j'y croyais pas, SCALP était plus optimiste sur lui

Mais tu as quand même laissé tout l'essai de Penaud!

On ne peut couper un chef-d'œuvre

Je pense que c'est clair... En le voyant faire on a l'impression que c'était tout simple, rien de particulier. Mais il laisse 4 défenseurs dans le vent avec une telle facilité que ça en approche le sublime....

Dr. Gregory Bouse a écrit:Je suis un peu d'accord avec Grospack sur le fait qu'on a quand même eu pas mal de scories et que nous n'avons pas assez serré le jeu devant à mon avis.

On a joué à la main sur des situations qui commandaient de se défaire du ballon au pied pour inverser la pression.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop d'avants au milieu du terrain et que globalement notre jeu manque d'équilibre et d'alternance.

Vivement le retour de Tatafu et Ben pour que nous nous imposions dans la zone du 10. Je trouve que Cazeaux manque aussi par sa densité et sa qualité de combattant (enfin, quand il est concentré et ne nous coûte pas de pénalité).

Le match à Galway était bien plus abouti effectivement. Mais c'est plaisant de voir un rugby d'une telle qualité et de se rendre compte que les marges de progression sont encore énormes!

krahknardz a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:Je suis un peu d'accord avec Grospack sur le fait qu'on a quand même eu pas mal de scories et que nous n'avons pas assez serré le jeu devant à mon avis.

On a joué à la main sur des situations qui commandaient de se défaire du ballon au pied pour inverser la pression.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop d'avants au milieu du terrain et que globalement notre jeu manque d'équilibre et d'alternance.

Vivement le retour de Tatafu et Ben pour que nous nous imposions dans la zone du 10. Je trouve que Cazeaux manque aussi par sa densité et sa qualité de combattant (enfin, quand il est concentré et ne nous coûte pas de pénalité).

Le match à Galway était bien plus abouti effectivement. Mais c'est plaisant de voir un rugby d'une telle qualité et de se rendre compte que les marges de progression sont encore énormes!

C’est vrai que c’est ça qui est beau, on se régale, mais si tout va bien, ce n’est qu’un super apéro

Ubbrugby a écrit:Avec le jeu qu’on a produit hier tambwe ce serait régaler mais on préfère mettre uberti à la place.

Madosh est soit dans le 15 soit en tribune, il n'est pas assez polyvalent pour être sur le banc.

La stat sur les placages réussis est aussi particulièrement intéressante. J'ai trouvé qu'on plaquait beaucoup aux jambes, ce qui est implacable en général

zizou46 a écrit:La stat sur les placages réussis est aussi particulièrement intéressante. J'ai trouvé qu'on plaquait beaucoup aux jambes, ce qui est implacable en général

C est sur que les plaquages pour le coup n était pas un problème. On s est troué deux ou trois fois mais dans l ensemble rien de dramatique, ca peut arriver...
Le point négatif d après moi c est les hors jeu dans les séquences de pick and go... c était vraiment à la limite du carton, on en a enchaîné quelques un.

https://www.francebleu.fr/emissions/la-melee-du-lundi/gironde