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12ème journée : UBB / Bayonne
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Scalp- Team modo
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-avant-ubb-bayonne-en-top-14-j-en-suis-conscient-l-attente-va-grandir-dit-yannick-bru-18017223.php
ENTRETIEN. Avant UBB – Bayonne en Top 14 : « J’en suis conscient, l’attente va grandir », dit Yannick Bru
Par Yoan Leshauriès et Arnaud David
Yannick Bru, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, s’est confié à « Sud Ouest » avant la réception de l’Aviron Bayonnais, son ancien club, ce samedi (17 heures) à Chaban-Delmas
Quand le calendrier a été publié, avez-vous très vite regardé quand se jouerait cet UBB – Bayonne ?
Oui. Mais pas seulement. J’ai regardé UBB – Stade Toulousain, UBB - La Rochelle, tout ce qui se jouait pendant la période internationale. Mais forcément celui-là car il fait partie des matchs contre des adversaires chez qui j’ai travaillé.
« J’ai gardé de bonnes relations avec beaucoup de joueurs de Bayonne. Certains m’ont même demandé des places pour le match »
Est-ce qu’il est possible d’aborder ce match en mettant de côté la dimension personnelle ?
J’ai gardé de très bonnes relations avec beaucoup de joueurs de Bayonne. Certains m’ont même demandé des places pour le match, j’étais ravi de pouvoir les aider. L’Aviron, c’est un club qui a retenu une partie affective de moi. J’y ai beaucoup appris. Cela a été une étape importante dans ce que je suis aujourd’hui. J’ai gardé une maison au Pays basque, mon fils vit toujours là-bas, j’y ai beaucoup d’amis. Je pense que ça va être un moment sympa, très disputé sportivement. L’Aviron montre des vertus, des qualités que parfois on ne soupçonnerait pas. Et nous, on est aussi sur une dynamique de confiance intéressante.
Il ne reste pas d’amertume de votre séparation douloureuse avec la direction de l’Aviron ?
Je mets ça de côté. De l’eau a coulé sous les ponts. Je suis parti travailler un an à l’étranger (chez les Sharks en Afrique du Sud). J’ai repris un projet magnifique ici. Et puis, l’Aviron, c’est quand même un club où j’ai connu deux montées, deux titres de champion de France de Pro D2. Le dernier a été le plus fort affectivement avec l’ensemble de mon staff. On a replacé en Top 14 un club que l’on avait trouvé en phase de transition. Moi, dans la vie, je retiens les moments positifs.
Tayeb-Bru, l’amitié devenue inimitié
« Il n’y aura jamais de dissolution Tayeb/Bru. S’il n’est pas bon, je me remettrai en question en tant que président. Et si je subis des pressions, je partirai avec lui car je ne me séparerai jamais de Yannick Bru, c’est impossible. » Les propos de Philippe Tayeb, prononcés dans « Sud Ouest » en 2019, ont bien vieilli.
Le président et son manager forment alors un binôme indissociable à Bayonne. Arrivés en 2018, ces deux « amis de 25 ans » contribuent à remonter le club en Top 14 dès leur première saison. La crise Covid interrompt la suivante. La troisième année est un traumatisme : l’Aviron redescend en Pro D2 au terme d’un match épique face à Biarritz (6-6, 6-5 aux tirs au but). Outre l’aspect sportif, les premières tensions sont apparues sur la mise en œuvre des projets. Le centre de performance prévu est revu à la baisse. Sa création est décalée dans le temps après la réfection du stade. Yannick Bru reproche ce changement de cap à son président. Et quelques ingérences dans la sphère sportive.
Le manager casse son contrat de quatre ans, signé en décembre 2020, pour le ramener à la seule saison 2021-2022. Avec un objectif : remettre l’Aviron en Top 14. Mission accomplie avec un deuxième titre de champion de France de Pro D2 en trois ans. Mais à quel prix…
Ce bonheur de façade cache une saison chaotique en coulisse. « On lui a refait confiance, il faut quand même bien le noter », déclare Philippe Tayeb dans nos colonnes avant la reprise du championnat. Le manager y voit une forme de désolidarisation dans la défaite. Le staff fait bloc. Deux défaites à domicile (Mont-de-Marsan et surtout Grenoble en janvier) manquent de sceller le sort de l’encadrement technique, sauvé par les joueurs. La cassure est profonde. Les échanges ne se font plus que par écrit. La célébration du titre sera scindée en deux groupes dans les rues de Bayonne.
Aujourd’hui, le contact est totalement rompu entre Yannick Bru et Philippe Tayeb. Ce dernier est également brouillé avec Ludovic Loustau, Cyril Gomes et Christophe Foucaud, qui ont suivi Bru à Bordeaux. Et s’il n’y a pas de rivalité entre l’Aviron et l’UBB, pas plus que de rancœur entre les joueurs bayonnais, ravis de revoir leur ancien staff, l’inimitié de Philippe Tayeb envers Yannick Bru est encore bien présente dans les conversations quotidiennes du côté de Jean-Dauger. Le choix du jeune pilier Matis Perchaud de suivre son ancien mentor la saison prochaine l’a récemment ravivée.
L. Z.
L’UBB est sur une série de six victoires consécutives et pourtant vous avez confié en début de semaine : « Les conditions sont réunies pour qu’on fasse un match de merde ». Pourquoi ?
Ce sont les conséquences de mon éducation « Novésienne ». Guy avait cette force, cette qualité de toujours s’inquiéter dans les périodes de calme, de voir le danger partout. J’ai été marqué par ça. J’ai 18 ans de Stade Toulousain avec Guy Novès au-dessus de moi. Je sais qu’à Bordeaux, on est en train de ramer sur des eaux calmes avec un courant qui commence à être favorable. Mais je sais que c’est dans ces moments que tu peux chavirer. Le danger qui nous guette, c’est le relâchement, de baisser notre niveau de vigilance, les efforts que l’on fait les uns pour les autres.
« Je suis conscient que l’attente va grandir et qu’on va aussi devoir ramer sur des eaux agitées »
Dans la construction de votre projet, est-ce qu’aujourd’hui vous estimez que les fondations ont été posées ?
On a un fonctionnement qui commence à se mettre en place dans la relation avec les joueurs, dans la complicité entre les membres du staff, dans la vision que l’on a en termes de performance physique et les exigences que l’on a au niveau du coaching. Ce sont beaucoup de domaines à articuler ensemble. Si les fondations sont la première étape d’un chantier, je dirais qu’elles sont posées mais qu’il reste beaucoup de choses à réaliser au niveau de l’aménagement intérieur.
« Les fondations sont la première étape d’un chantier. Il reste beaucoup de choses à réaliser au niveau de l’aménagement intérieur »
Y a-t-il une part de soulagement à avoir réussi à impulser cette dynamique ? Vous aviez quand même la pression en arrivant…
Laurent Marti m’a quand même mis à l’aise avec une vision à moyen terme alignée avec la mienne. Je n’ai pas senti de pression particulière. Mais j’ai ressenti la difficulté en démarrant pendant la Coupe du monde avec six sélectionnés. Aujourd’hui, avec l’entrain de la victoire, on a tendance à voir des sélectionnables partout à l’UBB parce que le collectif magnifie les individus. Ce qui me fait plaisir, c’est de voir que pour l’instant, les joueurs sont heureux. Et qu’ils semblent avoir compris pourquoi ils sont heureux. Mais je suis conscient que l’attente va grandir et qu’on va aussi devoir ramer sur des eaux agitées.
Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Votre charnière occupe une place considérable dans la qualité des performances de l’UBB…
Je suis bluffé par le leadership et l’impact de notre charnière. J’ai découvert chez Max (Lucu) et Matthieu (Jalibert) des personnalités particulières qui sont vraiment axées sur la performance collective, le souci du détail. Je pense qu’on est chanceux de les avoir.
« À une époque, j’étais peut-être trop dans l’analyse et dans la performance. Depuis, j’ai compris que quand on entraîne une équipe de rugby, il faut aussi s’adresser aux hommes »
Estimez-vous que le projet UBB est plus avancé du point de vue sportif, du point de vue humain avec l’émergence d’une nouvelle génération ?
Cela avance bien sur les deux plans. Quand on a participé au recrutement avec Laurent Marti, l’idée était d’encadrer cette génération UBB qui est faite de jeunesse et de talent. Mais il y avait aussi beaucoup de joueurs expérimentés à qui il fallait redonner confiance. Les plus jeunes sentent qu’ils peuvent faire confiance à l’UBB pour accompagner leur progression. Et les plus anciens ont compris comment on voulait jouer à court terme pour atteindre nos objectifs.
Christophe Urios, votre prédécesseur, avait un mode de management vertical alors que vous, vous prônez le participatif. Est-ce que ça marche ?
Il ne faut pas opposer l’un et l’autre. À l’arrivée de l’ancien staff, un diagnostic a été fait, et il y a eu peut-être une envie d’appliquer des principes forts. Quand je suis arrivé à Bayonne, j’étais parfois assez directif, dans la rigueur, le travail, car je sentais que l’effectif en avait besoin. Et à force d’échanges et de discussions, on sent des vibrations. J’avais la sensation que ce groupe de l’UBB avait besoin d’avoir confiance en lui, en son leadership et ses idées. Spontanément, on a été un peu plus à l’écoute.
Est-ce votre expérience chez les Sharks qui vous a fait adopter ce mode de management ?
J’ai travaillé à Durban avec des joueurs qui avaient beaucoup d’autonomie, une éthique de travail XXL. Ça m’a marqué. La confiance, c’est un mot qui me parle. Je l’ai aussi appris à Bayonne où on a démarré avec très peu de moyens, et avec la volonté de s’appuyer sur des jeunes du club. Ça m’a forcé à aller vers une relation affective que je n’ai pas toujours eue dans ma carrière, que ce soit en tant qu’adjoint à Toulouse ou en équipe de France. J’ai évolué, ça m’a fait beaucoup de bien. À une époque, j’étais peut-être trop dans l’analyse et dans la performance. Depuis, j’ai compris que quand on entraîne une équipe de rugby, il faut aussi s’adresser aux hommes. À l’UBB, c’est un mix de tout ce que j’ai vécu.
Le match
L’Aviron a peur. Et ce n’est peut-être pas plus mal. « À chaque fois qu’on s’est fixé des objectifs de résultat à l’extérieur, on s’est planté lamentablement, glisse Grégory Patat. Ne pas être favori est peut-être le rôle qui nous convient le mieux. » Les Bayonnais sont décevants en déplacement. Six défaites, deux points pris seulement et des prestations souvent affligeantes. Sauf à La Rochelle et Toulon. Des jours de peur. « Il y a la crainte de ce rouleau compresseur bordelais qui se met en route », admet le deuxième ligne Denis Marchois. L’UBB et la ligne de trois-quarts cinq étoiles restent sur six succès de rang. L’Aviron va-t-il insister devant ? L’option d’un banc à six avants tend à le confirmer. « On sait que Yannick (Bru) ne nous fera pas de cadeaux », sourit l’ailier Rémy Baget. Pour ramener des certitudes, voire plus, les siens devront améliorer deux points négatifs du moment : la discipline et le réalisme.
L. Z.
ENTRETIEN. Avant UBB – Bayonne en Top 14 : « J’en suis conscient, l’attente va grandir », dit Yannick Bru
Par Yoan Leshauriès et Arnaud David
Yannick Bru, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, s’est confié à « Sud Ouest » avant la réception de l’Aviron Bayonnais, son ancien club, ce samedi (17 heures) à Chaban-Delmas
Quand le calendrier a été publié, avez-vous très vite regardé quand se jouerait cet UBB – Bayonne ?
Oui. Mais pas seulement. J’ai regardé UBB – Stade Toulousain, UBB - La Rochelle, tout ce qui se jouait pendant la période internationale. Mais forcément celui-là car il fait partie des matchs contre des adversaires chez qui j’ai travaillé.
« J’ai gardé de bonnes relations avec beaucoup de joueurs de Bayonne. Certains m’ont même demandé des places pour le match »
Est-ce qu’il est possible d’aborder ce match en mettant de côté la dimension personnelle ?
J’ai gardé de très bonnes relations avec beaucoup de joueurs de Bayonne. Certains m’ont même demandé des places pour le match, j’étais ravi de pouvoir les aider. L’Aviron, c’est un club qui a retenu une partie affective de moi. J’y ai beaucoup appris. Cela a été une étape importante dans ce que je suis aujourd’hui. J’ai gardé une maison au Pays basque, mon fils vit toujours là-bas, j’y ai beaucoup d’amis. Je pense que ça va être un moment sympa, très disputé sportivement. L’Aviron montre des vertus, des qualités que parfois on ne soupçonnerait pas. Et nous, on est aussi sur une dynamique de confiance intéressante.
Il ne reste pas d’amertume de votre séparation douloureuse avec la direction de l’Aviron ?
Je mets ça de côté. De l’eau a coulé sous les ponts. Je suis parti travailler un an à l’étranger (chez les Sharks en Afrique du Sud). J’ai repris un projet magnifique ici. Et puis, l’Aviron, c’est quand même un club où j’ai connu deux montées, deux titres de champion de France de Pro D2. Le dernier a été le plus fort affectivement avec l’ensemble de mon staff. On a replacé en Top 14 un club que l’on avait trouvé en phase de transition. Moi, dans la vie, je retiens les moments positifs.
Tayeb-Bru, l’amitié devenue inimitié
« Il n’y aura jamais de dissolution Tayeb/Bru. S’il n’est pas bon, je me remettrai en question en tant que président. Et si je subis des pressions, je partirai avec lui car je ne me séparerai jamais de Yannick Bru, c’est impossible. » Les propos de Philippe Tayeb, prononcés dans « Sud Ouest » en 2019, ont bien vieilli.
Le président et son manager forment alors un binôme indissociable à Bayonne. Arrivés en 2018, ces deux « amis de 25 ans » contribuent à remonter le club en Top 14 dès leur première saison. La crise Covid interrompt la suivante. La troisième année est un traumatisme : l’Aviron redescend en Pro D2 au terme d’un match épique face à Biarritz (6-6, 6-5 aux tirs au but). Outre l’aspect sportif, les premières tensions sont apparues sur la mise en œuvre des projets. Le centre de performance prévu est revu à la baisse. Sa création est décalée dans le temps après la réfection du stade. Yannick Bru reproche ce changement de cap à son président. Et quelques ingérences dans la sphère sportive.
Le manager casse son contrat de quatre ans, signé en décembre 2020, pour le ramener à la seule saison 2021-2022. Avec un objectif : remettre l’Aviron en Top 14. Mission accomplie avec un deuxième titre de champion de France de Pro D2 en trois ans. Mais à quel prix…
Ce bonheur de façade cache une saison chaotique en coulisse. « On lui a refait confiance, il faut quand même bien le noter », déclare Philippe Tayeb dans nos colonnes avant la reprise du championnat. Le manager y voit une forme de désolidarisation dans la défaite. Le staff fait bloc. Deux défaites à domicile (Mont-de-Marsan et surtout Grenoble en janvier) manquent de sceller le sort de l’encadrement technique, sauvé par les joueurs. La cassure est profonde. Les échanges ne se font plus que par écrit. La célébration du titre sera scindée en deux groupes dans les rues de Bayonne.
Aujourd’hui, le contact est totalement rompu entre Yannick Bru et Philippe Tayeb. Ce dernier est également brouillé avec Ludovic Loustau, Cyril Gomes et Christophe Foucaud, qui ont suivi Bru à Bordeaux. Et s’il n’y a pas de rivalité entre l’Aviron et l’UBB, pas plus que de rancœur entre les joueurs bayonnais, ravis de revoir leur ancien staff, l’inimitié de Philippe Tayeb envers Yannick Bru est encore bien présente dans les conversations quotidiennes du côté de Jean-Dauger. Le choix du jeune pilier Matis Perchaud de suivre son ancien mentor la saison prochaine l’a récemment ravivée.
L. Z.
L’UBB est sur une série de six victoires consécutives et pourtant vous avez confié en début de semaine : « Les conditions sont réunies pour qu’on fasse un match de merde ». Pourquoi ?
Ce sont les conséquences de mon éducation « Novésienne ». Guy avait cette force, cette qualité de toujours s’inquiéter dans les périodes de calme, de voir le danger partout. J’ai été marqué par ça. J’ai 18 ans de Stade Toulousain avec Guy Novès au-dessus de moi. Je sais qu’à Bordeaux, on est en train de ramer sur des eaux calmes avec un courant qui commence à être favorable. Mais je sais que c’est dans ces moments que tu peux chavirer. Le danger qui nous guette, c’est le relâchement, de baisser notre niveau de vigilance, les efforts que l’on fait les uns pour les autres.
« Je suis conscient que l’attente va grandir et qu’on va aussi devoir ramer sur des eaux agitées »
Dans la construction de votre projet, est-ce qu’aujourd’hui vous estimez que les fondations ont été posées ?
On a un fonctionnement qui commence à se mettre en place dans la relation avec les joueurs, dans la complicité entre les membres du staff, dans la vision que l’on a en termes de performance physique et les exigences que l’on a au niveau du coaching. Ce sont beaucoup de domaines à articuler ensemble. Si les fondations sont la première étape d’un chantier, je dirais qu’elles sont posées mais qu’il reste beaucoup de choses à réaliser au niveau de l’aménagement intérieur.
« Les fondations sont la première étape d’un chantier. Il reste beaucoup de choses à réaliser au niveau de l’aménagement intérieur »
Y a-t-il une part de soulagement à avoir réussi à impulser cette dynamique ? Vous aviez quand même la pression en arrivant…
Laurent Marti m’a quand même mis à l’aise avec une vision à moyen terme alignée avec la mienne. Je n’ai pas senti de pression particulière. Mais j’ai ressenti la difficulté en démarrant pendant la Coupe du monde avec six sélectionnés. Aujourd’hui, avec l’entrain de la victoire, on a tendance à voir des sélectionnables partout à l’UBB parce que le collectif magnifie les individus. Ce qui me fait plaisir, c’est de voir que pour l’instant, les joueurs sont heureux. Et qu’ils semblent avoir compris pourquoi ils sont heureux. Mais je suis conscient que l’attente va grandir et qu’on va aussi devoir ramer sur des eaux agitées.
Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Votre charnière occupe une place considérable dans la qualité des performances de l’UBB…
Je suis bluffé par le leadership et l’impact de notre charnière. J’ai découvert chez Max (Lucu) et Matthieu (Jalibert) des personnalités particulières qui sont vraiment axées sur la performance collective, le souci du détail. Je pense qu’on est chanceux de les avoir.
« À une époque, j’étais peut-être trop dans l’analyse et dans la performance. Depuis, j’ai compris que quand on entraîne une équipe de rugby, il faut aussi s’adresser aux hommes »
Estimez-vous que le projet UBB est plus avancé du point de vue sportif, du point de vue humain avec l’émergence d’une nouvelle génération ?
Cela avance bien sur les deux plans. Quand on a participé au recrutement avec Laurent Marti, l’idée était d’encadrer cette génération UBB qui est faite de jeunesse et de talent. Mais il y avait aussi beaucoup de joueurs expérimentés à qui il fallait redonner confiance. Les plus jeunes sentent qu’ils peuvent faire confiance à l’UBB pour accompagner leur progression. Et les plus anciens ont compris comment on voulait jouer à court terme pour atteindre nos objectifs.
Christophe Urios, votre prédécesseur, avait un mode de management vertical alors que vous, vous prônez le participatif. Est-ce que ça marche ?
Il ne faut pas opposer l’un et l’autre. À l’arrivée de l’ancien staff, un diagnostic a été fait, et il y a eu peut-être une envie d’appliquer des principes forts. Quand je suis arrivé à Bayonne, j’étais parfois assez directif, dans la rigueur, le travail, car je sentais que l’effectif en avait besoin. Et à force d’échanges et de discussions, on sent des vibrations. J’avais la sensation que ce groupe de l’UBB avait besoin d’avoir confiance en lui, en son leadership et ses idées. Spontanément, on a été un peu plus à l’écoute.
Est-ce votre expérience chez les Sharks qui vous a fait adopter ce mode de management ?
J’ai travaillé à Durban avec des joueurs qui avaient beaucoup d’autonomie, une éthique de travail XXL. Ça m’a marqué. La confiance, c’est un mot qui me parle. Je l’ai aussi appris à Bayonne où on a démarré avec très peu de moyens, et avec la volonté de s’appuyer sur des jeunes du club. Ça m’a forcé à aller vers une relation affective que je n’ai pas toujours eue dans ma carrière, que ce soit en tant qu’adjoint à Toulouse ou en équipe de France. J’ai évolué, ça m’a fait beaucoup de bien. À une époque, j’étais peut-être trop dans l’analyse et dans la performance. Depuis, j’ai compris que quand on entraîne une équipe de rugby, il faut aussi s’adresser aux hommes. À l’UBB, c’est un mix de tout ce que j’ai vécu.
Le match
L’Aviron a peur. Et ce n’est peut-être pas plus mal. « À chaque fois qu’on s’est fixé des objectifs de résultat à l’extérieur, on s’est planté lamentablement, glisse Grégory Patat. Ne pas être favori est peut-être le rôle qui nous convient le mieux. » Les Bayonnais sont décevants en déplacement. Six défaites, deux points pris seulement et des prestations souvent affligeantes. Sauf à La Rochelle et Toulon. Des jours de peur. « Il y a la crainte de ce rouleau compresseur bordelais qui se met en route », admet le deuxième ligne Denis Marchois. L’UBB et la ligne de trois-quarts cinq étoiles restent sur six succès de rang. L’Aviron va-t-il insister devant ? L’option d’un banc à six avants tend à le confirmer. « On sait que Yannick (Bru) ne nous fera pas de cadeaux », sourit l’ailier Rémy Baget. Pour ramener des certitudes, voire plus, les siens devront améliorer deux points négatifs du moment : la discipline et le réalisme.
L. Z.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
« Les fondations sont la première étape d’un chantier. Il reste beaucoup de choses à réaliser au niveau de l’aménagement intérieur »
La base est posée, il reste pas mal de taf, c'est vraiment comme ça que je sens le truc, de quoi être vraiment optimiste pour l'avenir, même si on peut s'attendre à des possibles déconvenues en chemin…
La base est posée, il reste pas mal de taf, c'est vraiment comme ça que je sens le truc, de quoi être vraiment optimiste pour l'avenir, même si on peut s'attendre à des possibles déconvenues en chemin…
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Age : 57
Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Ce gars respire la sérénité en tout cas.
Il ne l'est surement pas toujours, mais pour autant il arrive à véhiculer un message apaisant et assez juste.
Il n'est pas dans l’esbroufe ni dans la langue de bois en fuyant les problèmes.
Il ne l'est surement pas toujours, mais pour autant il arrive à véhiculer un message apaisant et assez juste.
Il n'est pas dans l’esbroufe ni dans la langue de bois en fuyant les problèmes.
zizou46- J'aime l'Union à la folie
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
zizou46 a écrit:Ce gars respire la sérénité en tout cas.
Il ne l'est surement pas toujours, mais pour autant il arrive à véhiculer un message apaisant et assez juste.
Il n'est pas dans l’esbroufe ni dans la langue de bois en fuyant les problèmes.
Il a vécu beaucoup d'expériences, et il arrive à pleine maturité, dans un club qui ne demande qu'à franchir le dernier cap. Dans la vie, c'est souvent une histoire de timing, ç'a l'air de parfaitement coller à ce niveau-là…
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Comme Bru je crains énormément ce match. Je crains qu'on se voit trop beaux et qu'on déjoue à vouloir trop jouer avec du large large qui fixe pas la défense bayonnaise.
Va falloir en premier les prendre devant, pour après pouvoir jouer derrière.
Ne mettons pas la charrue avant les bœufs sinon on risque vraiment d avoir une tres mauvaise surprise. Un peu comme Castres contre l Usap la semaine dernière. Prenons les points au pied, n essayons pas mettre des essais pour mettre des essais.
Va falloir en premier les prendre devant, pour après pouvoir jouer derrière.
Ne mettons pas la charrue avant les bœufs sinon on risque vraiment d avoir une tres mauvaise surprise. Un peu comme Castres contre l Usap la semaine dernière. Prenons les points au pied, n essayons pas mettre des essais pour mettre des essais.
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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stats Avant Match Bordeaux Bègles / Aviron Bayonnais
Bonsoir les amis,
A l'occasion de la 12e journée de Top 14, je vous propose toutes mes stats avant votre match contre l' Aviron Bayonnais
[url=https://vu.fr/DPpL ]https://vu.fr/DPpL [/url]
Bon match
A l'occasion de la 12e journée de Top 14, je vous propose toutes mes stats avant votre match contre l' Aviron Bayonnais
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Bon match
RugbyData- J'aime l'Union beaucoup
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
kaze33 a écrit:Comme Bru je crains énormément ce match. Je crains qu'on se voit trop beaux et qu'on déjoue à vouloir trop jouer avec du large large qui fixe pas la défense bayonnaise.
Va falloir en premier les prendre devant, pour après pouvoir jouer derrière.
Ne mettons pas la charrue avant les bœufs sinon on risque vraiment d avoir une tres mauvaise surprise. Un peu comme Castres contre l Usap la semaine dernière. Prenons les points au pied, n essayons pas mettre des essais pour mettre des essais.
Pour ça je fais confiance au staff et aux joueurs pour rester dans ce qu'ils doivent faire, construire le match par le bon bout, mettre des points dès qu'on en a l'opportunité. Pas de précipitation.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Place Ubb vs Aviron : à tout hasard- sait-on jamais- si l'un d'entre vous se retrouvait avec une place en trop pour demain, je suis preneur!
Pierre C- J'aime le rugby
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Big'Ben a écrit:kaze33 a écrit:Comme Bru je crains énormément ce match. Je crains qu'on se voit trop beaux et qu'on déjoue à vouloir trop jouer avec du large large qui fixe pas la défense bayonnaise.
Va falloir en premier les prendre devant, pour après pouvoir jouer derrière.
Ne mettons pas la charrue avant les bœufs sinon on risque vraiment d avoir une tres mauvaise surprise. Un peu comme Castres contre l Usap la semaine dernière. Prenons les points au pied, n essayons pas mettre des essais pour mettre des essais.
Pour ça je fais confiance au staff et aux joueurs pour rester dans ce qu'ils doivent faire, construire le match par le bon bout, mettre des points dès qu'on en a l'opportunité. Pas de précipitation.
Moi aussi, tout le monde doit être bien conscient qu'il va falloir être bien pro pour valider la victoire à Clermont, pas trop de doute là-dessus…
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Scalp- Team modo
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Certes on peut craindre du moins respecter bayonne, mais si j’étais bayonnais, je craindrais l’ubb !
Kerquillas- J'aime l'Union passionnément
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Kerquillas a écrit:Certes on peut craindre du moins respecter bayonne, mais si j’étais bayonnais, je craindrais l’ubb !
La meilleure façon de respecter Bayonne, c'est de jouer notre meilleur Rugby, comme on le ferait contre Toulouse, je crois que c'est ce qu'a en tête Bru
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
en 9 remplaçant à bayonne un girondin de 19 ans qui jouait encore l'an dernier à st medard en jalles. Si vous souhaitez mieux le connaître il y a un article sur france bleu
marchal- Centre de presse
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
marchal a écrit:en 9 remplaçant à bayonne un girondin de 19 ans qui jouait encore l'an dernier à st medard en jalles. Si vous souhaitez mieux le connaître il y a un article sur france bleu
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/aviron-bayonnais-qui-est-kleo-labarbe-dans-le-groupe-pour-le-match-a-bordeaux-3776141
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
sudiste a écrit:marchal a écrit:en 9 remplaçant à bayonne un girondin de 19 ans qui jouait encore l'an dernier à st medard en jalles. Si vous souhaitez mieux le connaître il y a un article sur france bleu
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/aviron-bayonnais-qui-est-kleo-labarbe-dans-le-groupe-pour-le-match-a-bordeaux-3776141
On était dessus à priori, mais pour jouer où aussi ? Si c'était uniquement avec les espoirs alors il a peut-être bien fait d'aller à Bayonne. La quête du 9 est toujours effective et on est pas prêt de retrouver un mec comme Lucu.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top-14-l-ubb-n-a-pas-le-droit-de-lever-le-pied-face-a-bayonne-18017549.php
Top 14. L’UBB n’a pas le droit de lever le pied face à Bayonne
Par Yoan Leshauriès
Surfant sur une série de six victoires de rang, l’Union Bordeaux-Bègles est en pleine confiance à l’heure de recevoir l’Aviron Bayonnais ce samedi (17 heures) à Chaban-Delmas. Mais malgré la belle dynamique amorcée, elle sait qu’elle doit rester vigilante
Six victoires de rang toutes compétitions confondues dont une dernière retentissante sur le terrain de Clermont (35-40) qui a propulsé l’Union Bordeaux-Bègles à la 2e place du Top 14. Malgré les rotations opérées d’un week-end à l’autre, le club girondin a trouvé son rythme. Mais si tous les voyants sont au vert, le staff et les joueurs restent vigilants avant de recevoir l’Aviron Bayonnais ce samedi (17 heures) à Chaban-Delmas. « C’est le piège par excellence », souligne le demi de mêlée Maxime Lucu.
Invaincu à domicile, l’adversaire du jour débarque en Gironde libéré d’une certaine pression, et même gonflé à bloc après sa victoire face au Racing 92 (27-23). « On sait à quoi on s’expose, on voit qu’ils ont un pack très performant, souligne le talonneur Maxime Lamothe. C’est une équipe hyper accrocheuse qui bataille sur tous les matchs pendant 80 minutes ».
Le souci du détail
Au-delà de l’Aviron, l’UBB se méfie surtout d’elle-même. Lancés à pleine vitesse depuis leur succès face à Perpignan fin novembre, les Bordelais ne doivent surtout pas lever le pied à l’approche du Tournoi des Six-Nations, période pendant laquelle ils seront privés de nombreux internationaux. Alors, tous les points sont bons à prendre.
« Il faut rester sérieux pour valider cette montée en puissance » (Maxime Lucu)
« L’équipe est en confiance mais il ne faut pas se relâcher », prévient Thibault Giroud. Le Directeur de la performance et son équipe de préparation physique veillent au moindre signe de faiblesse. « On aurait tendance à se relâcher sur des données précises à l’intérieur des séances d’entraînement. Mon rôle, c’est de toujours pousser les joueurs pour qu’on puisse être pertinents dans ce qu’on veut faire toutes les semaines. On garde les joueurs impliqués, on essaie de garder la même intensité. Notre message, c’est de maintenir ces standards. »
Ce message a été rabâché par le staff tout au long de la semaine. « C’est très Français de se relâcher quand on est plutôt bien, reconnaît Maxime Lamothe. On n’a pas le droit de faire ça. Tous les points sont importants. On a travaillé dur pour enchaîner six victoires de rang. Il faut toujours avoir une grande vigilance, le staff nous le répète : si on est dans cette dynamique, c’est parce qu’on a travaillé fort et qu’on a été hyper rigoureux. C’est bien d’avoir ces piqûres de rappel de temps en temps. »
Pour éviter de lever le pied, les leaders de jeu se chargent aussi de tirer le signal d’alarme quand cela est nécessaire. « On sort d’un mercredi d’entraînement où il y a eu pas mal de tensions car on a loupé des choses, confie Maxime Lucu. Il y a aussi des choses à corriger du match de Clermont. On sait d’où on vient. On sait qu’à Bordeaux, on ne peut pas se permettre de fanfaronner car quand on l’a fait par le passé, on est tombé bien bas et on a lâché des défaites à domicile. Quand des choses ne sont pas bonnes à l’entraînement, on se le dit. Encore plus quand ce sont des choses faciles à faire. Il ne faut pas baisser le niveau de vigilance. Sur des séries de 15 matchs d’affilée, il y a toujours des semaines plus difficiles que d’autres. Il faut mettre le doigt dessus quand ça ne va pas. ».
L’UBB reste donc sur ses gardes avant de recevoir l’Aviron face à qui elle tentera d’allonger sa belle série. Comme le souligne Maxime Lucu, « il faut rester sérieux pour valider cette montée en puissance ».
Top 14. L’UBB n’a pas le droit de lever le pied face à Bayonne
Par Yoan Leshauriès
Surfant sur une série de six victoires de rang, l’Union Bordeaux-Bègles est en pleine confiance à l’heure de recevoir l’Aviron Bayonnais ce samedi (17 heures) à Chaban-Delmas. Mais malgré la belle dynamique amorcée, elle sait qu’elle doit rester vigilante
Six victoires de rang toutes compétitions confondues dont une dernière retentissante sur le terrain de Clermont (35-40) qui a propulsé l’Union Bordeaux-Bègles à la 2e place du Top 14. Malgré les rotations opérées d’un week-end à l’autre, le club girondin a trouvé son rythme. Mais si tous les voyants sont au vert, le staff et les joueurs restent vigilants avant de recevoir l’Aviron Bayonnais ce samedi (17 heures) à Chaban-Delmas. « C’est le piège par excellence », souligne le demi de mêlée Maxime Lucu.
Invaincu à domicile, l’adversaire du jour débarque en Gironde libéré d’une certaine pression, et même gonflé à bloc après sa victoire face au Racing 92 (27-23). « On sait à quoi on s’expose, on voit qu’ils ont un pack très performant, souligne le talonneur Maxime Lamothe. C’est une équipe hyper accrocheuse qui bataille sur tous les matchs pendant 80 minutes ».
Le souci du détail
Au-delà de l’Aviron, l’UBB se méfie surtout d’elle-même. Lancés à pleine vitesse depuis leur succès face à Perpignan fin novembre, les Bordelais ne doivent surtout pas lever le pied à l’approche du Tournoi des Six-Nations, période pendant laquelle ils seront privés de nombreux internationaux. Alors, tous les points sont bons à prendre.
« Il faut rester sérieux pour valider cette montée en puissance » (Maxime Lucu)
« L’équipe est en confiance mais il ne faut pas se relâcher », prévient Thibault Giroud. Le Directeur de la performance et son équipe de préparation physique veillent au moindre signe de faiblesse. « On aurait tendance à se relâcher sur des données précises à l’intérieur des séances d’entraînement. Mon rôle, c’est de toujours pousser les joueurs pour qu’on puisse être pertinents dans ce qu’on veut faire toutes les semaines. On garde les joueurs impliqués, on essaie de garder la même intensité. Notre message, c’est de maintenir ces standards. »
Ce message a été rabâché par le staff tout au long de la semaine. « C’est très Français de se relâcher quand on est plutôt bien, reconnaît Maxime Lamothe. On n’a pas le droit de faire ça. Tous les points sont importants. On a travaillé dur pour enchaîner six victoires de rang. Il faut toujours avoir une grande vigilance, le staff nous le répète : si on est dans cette dynamique, c’est parce qu’on a travaillé fort et qu’on a été hyper rigoureux. C’est bien d’avoir ces piqûres de rappel de temps en temps. »
Pour éviter de lever le pied, les leaders de jeu se chargent aussi de tirer le signal d’alarme quand cela est nécessaire. « On sort d’un mercredi d’entraînement où il y a eu pas mal de tensions car on a loupé des choses, confie Maxime Lucu. Il y a aussi des choses à corriger du match de Clermont. On sait d’où on vient. On sait qu’à Bordeaux, on ne peut pas se permettre de fanfaronner car quand on l’a fait par le passé, on est tombé bien bas et on a lâché des défaites à domicile. Quand des choses ne sont pas bonnes à l’entraînement, on se le dit. Encore plus quand ce sont des choses faciles à faire. Il ne faut pas baisser le niveau de vigilance. Sur des séries de 15 matchs d’affilée, il y a toujours des semaines plus difficiles que d’autres. Il faut mettre le doigt dessus quand ça ne va pas. ».
L’UBB reste donc sur ses gardes avant de recevoir l’Aviron face à qui elle tentera d’allonger sa belle série. Comme le souligne Maxime Lucu, « il faut rester sérieux pour valider cette montée en puissance ».
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Scalp- Team modo
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Intéressante interview de Y Bru. Bp de finesse.
J'ai choisi juste ici de ne retenir à l'approche du tournoi les éléments ci dessous :
Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
Heureusement qu'il précise "devant on est armés " heureusement (parce qu'à ma connaissance nous n'avions qu'un seul joueur Sipili !).
J'ai choisi juste ici de ne retenir à l'approche du tournoi les éléments ci dessous :
Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
Heureusement qu'il précise "devant on est armés " heureusement (parce qu'à ma connaissance nous n'avions qu'un seul joueur Sipili !).
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
le radis a écrit:Intéressante interview de Y Bru. Bp de finesse.
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Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Scalp a écrit:le radis a écrit:Intéressante interview de Y Bru. Bp de finesse.
J'ai choisi juste ici de ne retenir à l'approche du tournoi les éléments ci dessous :
Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
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Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
le radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Intéressante interview de Y Bru. Bp de finesse.
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Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Scalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Intéressante interview de Y Bru. Bp de finesse.
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Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
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Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
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J'avais pensé à Vili.
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
le radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Intéressante interview de Y Bru. Bp de finesse.
J'ai choisi juste ici de ne retenir à l'approche du tournoi les éléments ci dessous :
Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
Gazottile radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Intéressante interview de Y Bru. Bp de finesse.
J'ai choisi juste ici de ne retenir à l'approche du tournoi les éléments ci dessous :
Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
willoush a écrit:Gazottile radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Intéressante interview de Y Bru. Bp de finesse.
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Craignez-vous la période du Tournoi des Six-Nations qui approche ?
Elle me fait peur. Aujourd’hui, nous n’avons pas de certitudes mais on s’attend à perdre entre six et dix joueurs, quasiment toute notre ligne de trois-quarts. Là, pour le coup, on va devoir affronter de grosses vagues et on aura besoin de se sublimer. On n’a pas le droit de gâcher les moments que l’on vit aujourd’hui par des fautes de comportement.
Vous sentez-vous armés pour faire face à cette période ?
Devant, on est armés. Et derrière, on aura la rançon de notre gloire. Ce sera un gros challenge d’avoir le même niveau de performance en perdant autant de talents et de complicité. Il va falloir s’adapter. Mais c’est aussi pour ça que depuis quelques semaines, nous faisons des choix pour commencer à créer des associations.
Jusqu'à 10 joueurs ???
Alors OK pour les 6 qui étaient à la CDM; il n'y en aura malheureusement plus que 5; Ok je vois pour 2 joueurs de plus Depoortere et Buros. Mais les potentiels 2 autres ??
Heureusement qu'il précise "devant on est armés " heureusement (parce qu'à ma connaissance nous n'avions qu'un seul joueur Sipili !).
Boniface, voir l'article de l'Équipe dans son topic
Je viens de voir! Mais il en manque 1 encore !
Lamothe
J'avais pensé à Vili.
C'est peut-être encore un peu tôt pour Gazzotti, il faut déjà qu'il s'installe en top 14 à son poste de 8, ça va prendre un peu de temps.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: 12ème journée : UBB / Bayonne
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