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UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
densnewzealand a écrit:L’équipe ce matin sur les transferts/ L’ubb va avoir du pain sur la planche avec les prolongations de Moefana, Lamothe (alors que c’est acté ), et surtout Jalibert !! Alors que concernant Meafou, dans la même situation l’issue ne fait guère de doute . Incorrigible scribouillards. Concernant notre recrutement je le trouves particulièrement pertinent en troisième ligne, avec plusieurs types de joueurs . Ce poste est devenu tellement exigeant qu’il doit mobiliser des joueurs au top . D’ailleurs on perds un peu beaucoup notre match contre les Quins la dessus . Leur troisième ligne faisant 20 mn incroyable et nous mets sur le cul.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Transferts-en-top-14-la-prime-a-la-stabilite/1465779
Transferts en Top 14 : la prime à la stabilité
Le salary-cap a poussé les clubs de Top 14 à un recrutement raisonnable et souvent peu spectaculaire en vue de la saison prochaine. La priorité a plutôt été donnée à la conservation sur la durée des meilleurs joueurs.
Jean-François Paturaud
Si la période des mutations n'a officiellement débuté que le 1er mai (elle se terminera le 7 juillet), la plupart des formations de Top 14 ont déjà quasiment toutes finalisé depuis un bon moment leur recrutement de la saison prochaine. « Aujourd'hui, c'est bouclé à 90 % », selon divers spécialistes déjà tournés vers l'exercice 2025-2026.
Encore une fois, le marché a été marqué par l'arrivée massive d'internationaux britanniques ainsi que par une certaine stabilité pour les joueurs du quinze de France. Les ultimes ajustements s'effectueront une fois que le Championnat, particulièrement serré, aura livré son verdict définitif sur l'identité des membres du top 6 mais surtout des relégués et des promus. Un nouveau marché battra alors son plein puis viendra celui des jokers. En rugby, le mercato ne s'arrête décidément jamais.
Les folies, c'est fini
Contraints par la réglementation sur les JIFF (joueurs issus des filières de formation) et surtout par le salary-cap (gelé à 10,7 millions d'euros), les présidents de clubs doivent se montrer prudents.
D'abord, ils réduisent souvent leurs effectifs professionnels de trois ou quatre éléments en faisant appel à des jeunes de leur centre de formation. Automatiquement, les besoins de recrutement s'en trouvent réduits. Toulouse et La Rochelle, les deux seuls à ne pas avoir enregistré la moindre recrue pour la saison prochaine si ce n'est des retours de prêt, en sont le parfait exemple.
Chez les autres grosses écuries du Top 14, la méthode diffère parfois. Le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles, coachés par de nouveau staff depuis quelques mois, ont été les plus actifs avec une dizaine de renforts. De son côté, Toulon a choisi de peu recruter mais de frapper fort, à l'image du centre Antoine Frisch (Munster).
En bas de tableau, le Montpellier de Bernard Laporte et Patrice Collazo a multiplié les rendez-vous afin de remanier largement son groupe avec quelques jolis coups, dont Madosh Tambwe, non conservé par l'UBB.
Plus globalement, pourtant, le marché a été relativement calme. Et surtout très réfléchi. « Les clubs n'ont de toute façon pas de solutions, souligne l'agent sportif Pascal Forni, directeur exécutif monde de la société Wasserman. Ils sont complètement assujettis au salary-cap, ce qui les empêche d'avoir une vraie gestion sportive. »
« C'est une gestion de père de famille, complète son confrère Laurent Quaglia. Peu d'internationaux de premier plan arriveront en France alors qu'avant ça se comptait par dizaines. » Et ils viennent quasiment tous d'Angleterre. Owen Farrell (au Racing 92), Billy Vunipola (Montpellier), Manu Tuilagi (Bayonne) ou encore Lewis Ludlam et Kyle Sinckler (Toulon) débarqueront bientôt.
En revanche, les All Blacks et les Boks boudent le Top 14. Désormais, ils acceptent les propositions XXL venues du Japon, sur lesquelles plus personne ne peut s'aligner en Top 14. « Le salaire pour faire signer un gros joueur n'est plus le même qu'il y a quatre ou cinq ans, reprend Quaglia. Ça avait déjà baissé un peu avant le Covid et ça s'est accentué depuis. Un joueur à plus d'un million d'euros, comme Handré Pollard et Eben Etzebeth (à Montpellier et Toulon), ça n'existe plus. »
Des internationaux casaniers
Très rares sont les joueurs du quinze de France, en fin de contrat, qui changeront aussi de crémerie cet été. Parmi les mondialistes de l'an dernier, seul Romain Taofifenua (52 sélections) sautera le pas. Celui qui fêtera ses 34 ans en septembre quittera le LOU pour le Racing, où il retrouvera Demba Bamba (26 sélections) dont la future arrivée dans les Hauts-de-Seine a été officialisée dès le mois d'août.
A contrario, Louis Bielle-Biarrey (11 sélections) et Sipili Falatea (14 sélections) ont fait le choix de la stabilité en prolongeant à l'UBB. Même scénario pour Gabin Villière au RCT. Yoan Tanga est un autre cas à part. Sous contrat jusqu'en 2025, le troisième-ligne rochelais aux 3 sélections prendra la direction du Stade Français pour les quatre prochaines années. Comme pour Frisch, c'est une durée assez classique en raison de l'indemnité à payer.
« Pour les internationaux, la stratégie est de se retrouver en fin de contrat au bon moment, explique Clément Marienval, agent sportif chez SD Management. Ils ne doivent pas être perturbés par rapport à leur situation contractuelle les saisons pré et post-Coupe du monde. »
Autant dire que les prochains mois pourraient être bien plus animés chez les Bleus. Parmi eux, on pense à l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (33 sélections), que son président Laurent Marti souhaite conserver après 2025. Des discussions ont déjà été entamées. À Bordeaux-Bègles toujours, le centre Yoram Moefana (28 sélections) et le talonneur Maxime Lamothe, appelé cet hiver à Marcoussis mais sans jouer, seront également libres dans un an.
Au Racing, il ne faudra pas non plus perdre de temps pour assurer l'avenir de Nolann Le Garrec (3 sélections) avant que des concurrents ne puissent l'attaquer à partir du 1er juillet. La révélation du dernier Tournoi a la cote, comme son homologue lyonnais Baptiste Couilloud (16 sélections).
La Rochelle aimerait pour sa part sécuriser à l'avance ses deux piliers droits Uini Atonio (62 sélections) et Georges-Henri Colombe (2 sélections), alors que l'ouvreur du MHR Louis Carbonel (5 sélections) suscite déjà l'intérêt du Stade Français, Toulon et Clermont. Si la porte est aujourd'hui fermée, il devrait bien aller voir ailleurs dans quatorze mois.
À Castres, le talonneur Gaëtan Barlot (7 sélections) aura aussi des prétendants. Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant.
Des contrats longs sécurisants
Le phénomène n'est pas nouveau mais il prend de l'ampleur. Avant même leur dernière année de contrat, beaucoup de joueurs trouvent un accord avec leur président pour prolonger durablement.
Comme l'avaient fait les Toulousains il y a quelques années avec une grille de salaires instaurée par leurs dirigeants, une dizaine de joueurs du Stade Rochelais a récemment paraphé un nouveau bail allant jusqu'à 2028 ou 2029. Cela concerne la plupart des cadres, dont l'ouvreur Antoine Hastoy, le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier Reda Wardi et bien sûr le capitaine des Bleus Grégory Alldritt.
Paul Boudehent devrait bientôt les imiter alors que l'avenir de l'Australien Will Skelton est bien plus incertain après 2025. « Ça rassure les joueurs mais aussi leurs familles, pour Marienval. Surtout que de plus en plus de contrats s'arrêtent avant le terme final un peu partout. »
À La Rochelle justement, le troisième-ligne Rémi Picquette a été invité par le staff de Ronan O'Gara à trouver un nouveau point de chute un an avant la fin de son contrat. Il rejoindra Pau cet été, tout comme le deuxième-ligne de l'UBB Thomas Jolmès qui, à l'image du centre Tani Vili, n'entrait pas dans les plans de Yannick Bru.
Une situation similaire à celle vécue par le Montpelliérain Louis Foursans, poussé prématurément vers la sortie, qui rebondira au Stade Français. « Eux ont réussi à trouver un nouveau club mais ce n'est pas le cas de plein d'autres qui ne jouent pas mais qui sont obligés de rester », regrette Forni. Mieux vaut être très prévoyant, donc.
« C'est de plus en plus précaire pour les joueurs, d'où la nécessité de signer sur la durée quand le contrat financier est costaud, concède un de ses confrères. Si le club veut te faire partir, autant qu'il le fasse avec le plus gros chèque possible. »
Joris Segonds (27 ans), lui, peut dormir tranquille. Dès l'été dernier, l'actuel ouvreur du Stade Français s'est engagé pour les cinq prochaines années (la durée maximale possible) à Bayonne. À moins évidemment que le club basque, douzième à quatre journées de la fin, ne se maintienne pas...
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49975
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Merci Scalp, la petite phrase sur Meafou est sur une autre partie de l’enquêteScalp a écrit:densnewzealand a écrit:L’équipe ce matin sur les transferts/ L’ubb va avoir du pain sur la planche avec les prolongations de Moefana, Lamothe (alors que c’est acté ), et surtout Jalibert !! Alors que concernant Meafou, dans la même situation l’issue ne fait guère de doute . Incorrigible scribouillards. Concernant notre recrutement je le trouves particulièrement pertinent en troisième ligne, avec plusieurs types de joueurs . Ce poste est devenu tellement exigeant qu’il doit mobiliser des joueurs au top . D’ailleurs on perds un peu beaucoup notre match contre les Quins la dessus . Leur troisième ligne faisant 20 mn incroyable et nous mets sur le cul.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Transferts-en-top-14-la-prime-a-la-stabilite/1465779
Transferts en Top 14 : la prime à la stabilité
Le salary-cap a poussé les clubs de Top 14 à un recrutement raisonnable et souvent peu spectaculaire en vue de la saison prochaine. La priorité a plutôt été donnée à la conservation sur la durée des meilleurs joueurs.
Jean-François Paturaud
Si la période des mutations n'a officiellement débuté que le 1er mai (elle se terminera le 7 juillet), la plupart des formations de Top 14 ont déjà quasiment toutes finalisé depuis un bon moment leur recrutement de la saison prochaine. « Aujourd'hui, c'est bouclé à 90 % », selon divers spécialistes déjà tournés vers l'exercice 2025-2026.
Encore une fois, le marché a été marqué par l'arrivée massive d'internationaux britanniques ainsi que par une certaine stabilité pour les joueurs du quinze de France. Les ultimes ajustements s'effectueront une fois que le Championnat, particulièrement serré, aura livré son verdict définitif sur l'identité des membres du top 6 mais surtout des relégués et des promus. Un nouveau marché battra alors son plein puis viendra celui des jokers. En rugby, le mercato ne s'arrête décidément jamais.
Les folies, c'est fini
Contraints par la réglementation sur les JIFF (joueurs issus des filières de formation) et surtout par le salary-cap (gelé à 10,7 millions d'euros), les présidents de clubs doivent se montrer prudents.
D'abord, ils réduisent souvent leurs effectifs professionnels de trois ou quatre éléments en faisant appel à des jeunes de leur centre de formation. Automatiquement, les besoins de recrutement s'en trouvent réduits. Toulouse et La Rochelle, les deux seuls à ne pas avoir enregistré la moindre recrue pour la saison prochaine si ce n'est des retours de prêt, en sont le parfait exemple.
Chez les autres grosses écuries du Top 14, la méthode diffère parfois. Le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles, coachés par de nouveau staff depuis quelques mois, ont été les plus actifs avec une dizaine de renforts. De son côté, Toulon a choisi de peu recruter mais de frapper fort, à l'image du centre Antoine Frisch (Munster).
En bas de tableau, le Montpellier de Bernard Laporte et Patrice Collazo a multiplié les rendez-vous afin de remanier largement son groupe avec quelques jolis coups, dont Madosh Tambwe, non conservé par l'UBB.
Plus globalement, pourtant, le marché a été relativement calme. Et surtout très réfléchi. « Les clubs n'ont de toute façon pas de solutions, souligne l'agent sportif Pascal Forni, directeur exécutif monde de la société Wasserman. Ils sont complètement assujettis au salary-cap, ce qui les empêche d'avoir une vraie gestion sportive. »
« C'est une gestion de père de famille, complète son confrère Laurent Quaglia. Peu d'internationaux de premier plan arriveront en France alors qu'avant ça se comptait par dizaines. » Et ils viennent quasiment tous d'Angleterre. Owen Farrell (au Racing 92), Billy Vunipola (Montpellier), Manu Tuilagi (Bayonne) ou encore Lewis Ludlam et Kyle Sinckler (Toulon) débarqueront bientôt.
En revanche, les All Blacks et les Boks boudent le Top 14. Désormais, ils acceptent les propositions XXL venues du Japon, sur lesquelles plus personne ne peut s'aligner en Top 14. « Le salaire pour faire signer un gros joueur n'est plus le même qu'il y a quatre ou cinq ans, reprend Quaglia. Ça avait déjà baissé un peu avant le Covid et ça s'est accentué depuis. Un joueur à plus d'un million d'euros, comme Handré Pollard et Eben Etzebeth (à Montpellier et Toulon), ça n'existe plus. »
Des internationaux casaniers
Très rares sont les joueurs du quinze de France, en fin de contrat, qui changeront aussi de crémerie cet été. Parmi les mondialistes de l'an dernier, seul Romain Taofifenua (52 sélections) sautera le pas. Celui qui fêtera ses 34 ans en septembre quittera le LOU pour le Racing, où il retrouvera Demba Bamba (26 sélections) dont la future arrivée dans les Hauts-de-Seine a été officialisée dès le mois d'août.
A contrario, Louis Bielle-Biarrey (11 sélections) et Sipili Falatea (14 sélections) ont fait le choix de la stabilité en prolongeant à l'UBB. Même scénario pour Gabin Villière au RCT. Yoan Tanga est un autre cas à part. Sous contrat jusqu'en 2025, le troisième-ligne rochelais aux 3 sélections prendra la direction du Stade Français pour les quatre prochaines années. Comme pour Frisch, c'est une durée assez classique en raison de l'indemnité à payer.
« Pour les internationaux, la stratégie est de se retrouver en fin de contrat au bon moment, explique Clément Marienval, agent sportif chez SD Management. Ils ne doivent pas être perturbés par rapport à leur situation contractuelle les saisons pré et post-Coupe du monde. »
Autant dire que les prochains mois pourraient être bien plus animés chez les Bleus. Parmi eux, on pense à l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (33 sélections), que son président Laurent Marti souhaite conserver après 2025. Des discussions ont déjà été entamées. À Bordeaux-Bègles toujours, le centre Yoram Moefana (28 sélections) et le talonneur Maxime Lamothe, appelé cet hiver à Marcoussis mais sans jouer, seront également libres dans un an.
Au Racing, il ne faudra pas non plus perdre de temps pour assurer l'avenir de Nolann Le Garrec (3 sélections) avant que des concurrents ne puissent l'attaquer à partir du 1er juillet. La révélation du dernier Tournoi a la cote, comme son homologue lyonnais Baptiste Couilloud (16 sélections).
La Rochelle aimerait pour sa part sécuriser à l'avance ses deux piliers droits Uini Atonio (62 sélections) et Georges-Henri Colombe (2 sélections), alors que l'ouvreur du MHR Louis Carbonel (5 sélections) suscite déjà l'intérêt du Stade Français, Toulon et Clermont. Si la porte est aujourd'hui fermée, il devrait bien aller voir ailleurs dans quatorze mois.
À Castres, le talonneur Gaëtan Barlot (7 sélections) aura aussi des prétendants. Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant.
Des contrats longs sécurisants
Le phénomène n'est pas nouveau mais il prend de l'ampleur. Avant même leur dernière année de contrat, beaucoup de joueurs trouvent un accord avec leur président pour prolonger durablement.
Comme l'avaient fait les Toulousains il y a quelques années avec une grille de salaires instaurée par leurs dirigeants, une dizaine de joueurs du Stade Rochelais a récemment paraphé un nouveau bail allant jusqu'à 2028 ou 2029. Cela concerne la plupart des cadres, dont l'ouvreur Antoine Hastoy, le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier Reda Wardi et bien sûr le capitaine des Bleus Grégory Alldritt.
Paul Boudehent devrait bientôt les imiter alors que l'avenir de l'Australien Will Skelton est bien plus incertain après 2025. « Ça rassure les joueurs mais aussi leurs familles, pour Marienval. Surtout que de plus en plus de contrats s'arrêtent avant le terme final un peu partout. »
À La Rochelle justement, le troisième-ligne Rémi Picquette a été invité par le staff de Ronan O'Gara à trouver un nouveau point de chute un an avant la fin de son contrat. Il rejoindra Pau cet été, tout comme le deuxième-ligne de l'UBB Thomas Jolmès qui, à l'image du centre Tani Vili, n'entrait pas dans les plans de Yannick Bru.
Une situation similaire à celle vécue par le Montpelliérain Louis Foursans, poussé prématurément vers la sortie, qui rebondira au Stade Français. « Eux ont réussi à trouver un nouveau club mais ce n'est pas le cas de plein d'autres qui ne jouent pas mais qui sont obligés de rester », regrette Forni. Mieux vaut être très prévoyant, donc.
« C'est de plus en plus précaire pour les joueurs, d'où la nécessité de signer sur la durée quand le contrat financier est costaud, concède un de ses confrères. Si le club veut te faire partir, autant qu'il le fasse avec le plus gros chèque possible. »
Joris Segonds (27 ans), lui, peut dormir tranquille. Dès l'été dernier, l'actuel ouvreur du Stade Français s'est engagé pour les cinq prochaines années (la durée maximale possible) à Bayonne. À moins évidemment que le club basque, douzième à quatre journées de la fin, ne se maintienne pas...
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
C'est sur, c'est pour ça que je dis pas besoin d'excuse. Mais Aldritt a la fin des deux dernières saisons, je me souviens me dire "mais comme t il fait ce type". 30 matchs complets par saison a foncer tête en avant c'est pas possible. Pour la charnière je disais ça par rapport au temps de construction d'un pack ultra conquérant. Ça peut prendre deux,trois ans ( malgré le recrutement, je nous vois toujours derrière les meilleures équipes en première ligne). Soit possiblement la retraite ou le déclin de Lucu et le départ de Jalib. On a peut être une des meilleures lignes arrières du monde, ça serait bête de pas faire concorder tout ça. Surtout qu'on est tombé sur une ère ST/ Leinster assez impressionnante.Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:Alors, loin de moi l'idée de discréditer Jalibert sur sa fatigue. Mais on peut pas comparer l'impact physique que subit Aldritt sur ses matchs à celui de Jalibert. Leurs temps de jeu sur une saison non plus: depuis début 21, Jalibert a été titularisé 56 fois, Aldritt 74 fois malgré ses vacances. Après, pas besoin de se justifier, si tu veux t'arrêter un an tu t'arrêtes. J'ai peur que quand l'Ubb aura un pack digne des meilleurs, il sera temps de se fabriquer une nouvelle charnièreScalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:
Ah qu’il aurait été plus simple de dire : je veux poursuivre au club et pourquoi pas tenter une aventure à l’étranger (Japon ) !
Mais non , du suspens encore ! Tout ça pour que le bousin tourne !
J’ai comme l’impression qu’il ne serait pas opposé à négocier une plage de repos plus grande pour son prochain contrat. On peut parfaitement le comprendre, les saisons sont démentielles, on l’a peut-être même déjà anticipé avec le recrutement de Carbery…
Ce n'est pas la même exigence non plus, quand tu es le chef d'orchestre d'une équipe, c'est un rôle qui est peut-être moins physique, mais tellement de choses dépendent de toi, tu es dans le viseur de tout le monde, tu subis toutes les critiques en cas de mauvais résultat, c'est une forme d'exposition qui doit être assez usante également…, je ne vois pas ce que tu veux dire quand tu parles de se fabriquer une nouvelle charnière
Lawrence the Hammer- J'aime l'Union à la folie
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
densnewzealand a écrit:Merci Scalp, la petite phrase sur Meafou est sur une autre partie de l’enquêteScalp a écrit:densnewzealand a écrit:L’équipe ce matin sur les transferts/ L’ubb va avoir du pain sur la planche avec les prolongations de Moefana, Lamothe (alors que c’est acté ), et surtout Jalibert !! Alors que concernant Meafou, dans la même situation l’issue ne fait guère de doute . Incorrigible scribouillards. Concernant notre recrutement je le trouves particulièrement pertinent en troisième ligne, avec plusieurs types de joueurs . Ce poste est devenu tellement exigeant qu’il doit mobiliser des joueurs au top . D’ailleurs on perds un peu beaucoup notre match contre les Quins la dessus . Leur troisième ligne faisant 20 mn incroyable et nous mets sur le cul.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Transferts-en-top-14-la-prime-a-la-stabilite/1465779
Transferts en Top 14 : la prime à la stabilité
Le salary-cap a poussé les clubs de Top 14 à un recrutement raisonnable et souvent peu spectaculaire en vue de la saison prochaine. La priorité a plutôt été donnée à la conservation sur la durée des meilleurs joueurs.
Jean-François Paturaud
Si la période des mutations n'a officiellement débuté que le 1er mai (elle se terminera le 7 juillet), la plupart des formations de Top 14 ont déjà quasiment toutes finalisé depuis un bon moment leur recrutement de la saison prochaine. « Aujourd'hui, c'est bouclé à 90 % », selon divers spécialistes déjà tournés vers l'exercice 2025-2026.
Encore une fois, le marché a été marqué par l'arrivée massive d'internationaux britanniques ainsi que par une certaine stabilité pour les joueurs du quinze de France. Les ultimes ajustements s'effectueront une fois que le Championnat, particulièrement serré, aura livré son verdict définitif sur l'identité des membres du top 6 mais surtout des relégués et des promus. Un nouveau marché battra alors son plein puis viendra celui des jokers. En rugby, le mercato ne s'arrête décidément jamais.
Les folies, c'est fini
Contraints par la réglementation sur les JIFF (joueurs issus des filières de formation) et surtout par le salary-cap (gelé à 10,7 millions d'euros), les présidents de clubs doivent se montrer prudents.
D'abord, ils réduisent souvent leurs effectifs professionnels de trois ou quatre éléments en faisant appel à des jeunes de leur centre de formation. Automatiquement, les besoins de recrutement s'en trouvent réduits. Toulouse et La Rochelle, les deux seuls à ne pas avoir enregistré la moindre recrue pour la saison prochaine si ce n'est des retours de prêt, en sont le parfait exemple.
Chez les autres grosses écuries du Top 14, la méthode diffère parfois. Le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles, coachés par de nouveau staff depuis quelques mois, ont été les plus actifs avec une dizaine de renforts. De son côté, Toulon a choisi de peu recruter mais de frapper fort, à l'image du centre Antoine Frisch (Munster).
En bas de tableau, le Montpellier de Bernard Laporte et Patrice Collazo a multiplié les rendez-vous afin de remanier largement son groupe avec quelques jolis coups, dont Madosh Tambwe, non conservé par l'UBB.
Plus globalement, pourtant, le marché a été relativement calme. Et surtout très réfléchi. « Les clubs n'ont de toute façon pas de solutions, souligne l'agent sportif Pascal Forni, directeur exécutif monde de la société Wasserman. Ils sont complètement assujettis au salary-cap, ce qui les empêche d'avoir une vraie gestion sportive. »
« C'est une gestion de père de famille, complète son confrère Laurent Quaglia. Peu d'internationaux de premier plan arriveront en France alors qu'avant ça se comptait par dizaines. » Et ils viennent quasiment tous d'Angleterre. Owen Farrell (au Racing 92), Billy Vunipola (Montpellier), Manu Tuilagi (Bayonne) ou encore Lewis Ludlam et Kyle Sinckler (Toulon) débarqueront bientôt.
En revanche, les All Blacks et les Boks boudent le Top 14. Désormais, ils acceptent les propositions XXL venues du Japon, sur lesquelles plus personne ne peut s'aligner en Top 14. « Le salaire pour faire signer un gros joueur n'est plus le même qu'il y a quatre ou cinq ans, reprend Quaglia. Ça avait déjà baissé un peu avant le Covid et ça s'est accentué depuis. Un joueur à plus d'un million d'euros, comme Handré Pollard et Eben Etzebeth (à Montpellier et Toulon), ça n'existe plus. »
Des internationaux casaniers
Très rares sont les joueurs du quinze de France, en fin de contrat, qui changeront aussi de crémerie cet été. Parmi les mondialistes de l'an dernier, seul Romain Taofifenua (52 sélections) sautera le pas. Celui qui fêtera ses 34 ans en septembre quittera le LOU pour le Racing, où il retrouvera Demba Bamba (26 sélections) dont la future arrivée dans les Hauts-de-Seine a été officialisée dès le mois d'août.
A contrario, Louis Bielle-Biarrey (11 sélections) et Sipili Falatea (14 sélections) ont fait le choix de la stabilité en prolongeant à l'UBB. Même scénario pour Gabin Villière au RCT. Yoan Tanga est un autre cas à part. Sous contrat jusqu'en 2025, le troisième-ligne rochelais aux 3 sélections prendra la direction du Stade Français pour les quatre prochaines années. Comme pour Frisch, c'est une durée assez classique en raison de l'indemnité à payer.
« Pour les internationaux, la stratégie est de se retrouver en fin de contrat au bon moment, explique Clément Marienval, agent sportif chez SD Management. Ils ne doivent pas être perturbés par rapport à leur situation contractuelle les saisons pré et post-Coupe du monde. »
Autant dire que les prochains mois pourraient être bien plus animés chez les Bleus. Parmi eux, on pense à l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (33 sélections), que son président Laurent Marti souhaite conserver après 2025. Des discussions ont déjà été entamées. À Bordeaux-Bègles toujours, le centre Yoram Moefana (28 sélections) et le talonneur Maxime Lamothe, appelé cet hiver à Marcoussis mais sans jouer, seront également libres dans un an.
Au Racing, il ne faudra pas non plus perdre de temps pour assurer l'avenir de Nolann Le Garrec (3 sélections) avant que des concurrents ne puissent l'attaquer à partir du 1er juillet. La révélation du dernier Tournoi a la cote, comme son homologue lyonnais Baptiste Couilloud (16 sélections).
La Rochelle aimerait pour sa part sécuriser à l'avance ses deux piliers droits Uini Atonio (62 sélections) et Georges-Henri Colombe (2 sélections), alors que l'ouvreur du MHR Louis Carbonel (5 sélections) suscite déjà l'intérêt du Stade Français, Toulon et Clermont. Si la porte est aujourd'hui fermée, il devrait bien aller voir ailleurs dans quatorze mois.
À Castres, le talonneur Gaëtan Barlot (7 sélections) aura aussi des prétendants. Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant.
Des contrats longs sécurisants
Le phénomène n'est pas nouveau mais il prend de l'ampleur. Avant même leur dernière année de contrat, beaucoup de joueurs trouvent un accord avec leur président pour prolonger durablement.
Comme l'avaient fait les Toulousains il y a quelques années avec une grille de salaires instaurée par leurs dirigeants, une dizaine de joueurs du Stade Rochelais a récemment paraphé un nouveau bail allant jusqu'à 2028 ou 2029. Cela concerne la plupart des cadres, dont l'ouvreur Antoine Hastoy, le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier Reda Wardi et bien sûr le capitaine des Bleus Grégory Alldritt.
Paul Boudehent devrait bientôt les imiter alors que l'avenir de l'Australien Will Skelton est bien plus incertain après 2025. « Ça rassure les joueurs mais aussi leurs familles, pour Marienval. Surtout que de plus en plus de contrats s'arrêtent avant le terme final un peu partout. »
À La Rochelle justement, le troisième-ligne Rémi Picquette a été invité par le staff de Ronan O'Gara à trouver un nouveau point de chute un an avant la fin de son contrat. Il rejoindra Pau cet été, tout comme le deuxième-ligne de l'UBB Thomas Jolmès qui, à l'image du centre Tani Vili, n'entrait pas dans les plans de Yannick Bru.
Une situation similaire à celle vécue par le Montpelliérain Louis Foursans, poussé prématurément vers la sortie, qui rebondira au Stade Français. « Eux ont réussi à trouver un nouveau club mais ce n'est pas le cas de plein d'autres qui ne jouent pas mais qui sont obligés de rester », regrette Forni. Mieux vaut être très prévoyant, donc.
« C'est de plus en plus précaire pour les joueurs, d'où la nécessité de signer sur la durée quand le contrat financier est costaud, concède un de ses confrères. Si le club veut te faire partir, autant qu'il le fasse avec le plus gros chèque possible. »
Joris Segonds (27 ans), lui, peut dormir tranquille. Dès l'été dernier, l'actuel ouvreur du Stade Français s'est engagé pour les cinq prochaines années (la durée maximale possible) à Bayonne. À moins évidemment que le club basque, douzième à quatre journées de la fin, ne se maintienne pas...
Hello Dens,
je pense que tu parles de ce passage : "Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant."
Peut être un parti pris éditorial, mais je pense que cela tient aussi aux déclas du joueur:
" Moi, j'espère rester ici toute ma carrière, on parle de contrat mais c'est un papier. J'ai envie de tout gagner avec Toulouse jusqu'à la fin. Je me sens Français et Toulousain"
https://www.rugbyrama.fr/2024/05/02/transferts-top-14-emmanuel-meafou-toulouse-prolongation-en-vue-11926091.php
Les bruits de couloir disent d'ailleurs qu'un accord a été trouvé jusqu'en 2027 ( il avait prolongé l'année dernière jusqu'en 2025 ).
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"La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie."
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Oui c’est ce passage.Tothor a écrit:densnewzealand a écrit:Merci Scalp, la petite phrase sur Meafou est sur une autre partie de l’enquêteScalp a écrit:densnewzealand a écrit:L’équipe ce matin sur les transferts/ L’ubb va avoir du pain sur la planche avec les prolongations de Moefana, Lamothe (alors que c’est acté ), et surtout Jalibert !! Alors que concernant Meafou, dans la même situation l’issue ne fait guère de doute . Incorrigible scribouillards. Concernant notre recrutement je le trouves particulièrement pertinent en troisième ligne, avec plusieurs types de joueurs . Ce poste est devenu tellement exigeant qu’il doit mobiliser des joueurs au top . D’ailleurs on perds un peu beaucoup notre match contre les Quins la dessus . Leur troisième ligne faisant 20 mn incroyable et nous mets sur le cul.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Transferts-en-top-14-la-prime-a-la-stabilite/1465779
Transferts en Top 14 : la prime à la stabilité
Le salary-cap a poussé les clubs de Top 14 à un recrutement raisonnable et souvent peu spectaculaire en vue de la saison prochaine. La priorité a plutôt été donnée à la conservation sur la durée des meilleurs joueurs.
Jean-François Paturaud
Si la période des mutations n'a officiellement débuté que le 1er mai (elle se terminera le 7 juillet), la plupart des formations de Top 14 ont déjà quasiment toutes finalisé depuis un bon moment leur recrutement de la saison prochaine. « Aujourd'hui, c'est bouclé à 90 % », selon divers spécialistes déjà tournés vers l'exercice 2025-2026.
Encore une fois, le marché a été marqué par l'arrivée massive d'internationaux britanniques ainsi que par une certaine stabilité pour les joueurs du quinze de France. Les ultimes ajustements s'effectueront une fois que le Championnat, particulièrement serré, aura livré son verdict définitif sur l'identité des membres du top 6 mais surtout des relégués et des promus. Un nouveau marché battra alors son plein puis viendra celui des jokers. En rugby, le mercato ne s'arrête décidément jamais.
Les folies, c'est fini
Contraints par la réglementation sur les JIFF (joueurs issus des filières de formation) et surtout par le salary-cap (gelé à 10,7 millions d'euros), les présidents de clubs doivent se montrer prudents.
D'abord, ils réduisent souvent leurs effectifs professionnels de trois ou quatre éléments en faisant appel à des jeunes de leur centre de formation. Automatiquement, les besoins de recrutement s'en trouvent réduits. Toulouse et La Rochelle, les deux seuls à ne pas avoir enregistré la moindre recrue pour la saison prochaine si ce n'est des retours de prêt, en sont le parfait exemple.
Chez les autres grosses écuries du Top 14, la méthode diffère parfois. Le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles, coachés par de nouveau staff depuis quelques mois, ont été les plus actifs avec une dizaine de renforts. De son côté, Toulon a choisi de peu recruter mais de frapper fort, à l'image du centre Antoine Frisch (Munster).
En bas de tableau, le Montpellier de Bernard Laporte et Patrice Collazo a multiplié les rendez-vous afin de remanier largement son groupe avec quelques jolis coups, dont Madosh Tambwe, non conservé par l'UBB.
Plus globalement, pourtant, le marché a été relativement calme. Et surtout très réfléchi. « Les clubs n'ont de toute façon pas de solutions, souligne l'agent sportif Pascal Forni, directeur exécutif monde de la société Wasserman. Ils sont complètement assujettis au salary-cap, ce qui les empêche d'avoir une vraie gestion sportive. »
« C'est une gestion de père de famille, complète son confrère Laurent Quaglia. Peu d'internationaux de premier plan arriveront en France alors qu'avant ça se comptait par dizaines. » Et ils viennent quasiment tous d'Angleterre. Owen Farrell (au Racing 92), Billy Vunipola (Montpellier), Manu Tuilagi (Bayonne) ou encore Lewis Ludlam et Kyle Sinckler (Toulon) débarqueront bientôt.
En revanche, les All Blacks et les Boks boudent le Top 14. Désormais, ils acceptent les propositions XXL venues du Japon, sur lesquelles plus personne ne peut s'aligner en Top 14. « Le salaire pour faire signer un gros joueur n'est plus le même qu'il y a quatre ou cinq ans, reprend Quaglia. Ça avait déjà baissé un peu avant le Covid et ça s'est accentué depuis. Un joueur à plus d'un million d'euros, comme Handré Pollard et Eben Etzebeth (à Montpellier et Toulon), ça n'existe plus. »
Des internationaux casaniers
Très rares sont les joueurs du quinze de France, en fin de contrat, qui changeront aussi de crémerie cet été. Parmi les mondialistes de l'an dernier, seul Romain Taofifenua (52 sélections) sautera le pas. Celui qui fêtera ses 34 ans en septembre quittera le LOU pour le Racing, où il retrouvera Demba Bamba (26 sélections) dont la future arrivée dans les Hauts-de-Seine a été officialisée dès le mois d'août.
A contrario, Louis Bielle-Biarrey (11 sélections) et Sipili Falatea (14 sélections) ont fait le choix de la stabilité en prolongeant à l'UBB. Même scénario pour Gabin Villière au RCT. Yoan Tanga est un autre cas à part. Sous contrat jusqu'en 2025, le troisième-ligne rochelais aux 3 sélections prendra la direction du Stade Français pour les quatre prochaines années. Comme pour Frisch, c'est une durée assez classique en raison de l'indemnité à payer.
« Pour les internationaux, la stratégie est de se retrouver en fin de contrat au bon moment, explique Clément Marienval, agent sportif chez SD Management. Ils ne doivent pas être perturbés par rapport à leur situation contractuelle les saisons pré et post-Coupe du monde. »
Autant dire que les prochains mois pourraient être bien plus animés chez les Bleus. Parmi eux, on pense à l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (33 sélections), que son président Laurent Marti souhaite conserver après 2025. Des discussions ont déjà été entamées. À Bordeaux-Bègles toujours, le centre Yoram Moefana (28 sélections) et le talonneur Maxime Lamothe, appelé cet hiver à Marcoussis mais sans jouer, seront également libres dans un an.
Au Racing, il ne faudra pas non plus perdre de temps pour assurer l'avenir de Nolann Le Garrec (3 sélections) avant que des concurrents ne puissent l'attaquer à partir du 1er juillet. La révélation du dernier Tournoi a la cote, comme son homologue lyonnais Baptiste Couilloud (16 sélections).
La Rochelle aimerait pour sa part sécuriser à l'avance ses deux piliers droits Uini Atonio (62 sélections) et Georges-Henri Colombe (2 sélections), alors que l'ouvreur du MHR Louis Carbonel (5 sélections) suscite déjà l'intérêt du Stade Français, Toulon et Clermont. Si la porte est aujourd'hui fermée, il devrait bien aller voir ailleurs dans quatorze mois.
À Castres, le talonneur Gaëtan Barlot (7 sélections) aura aussi des prétendants. Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant.
Des contrats longs sécurisants
Le phénomène n'est pas nouveau mais il prend de l'ampleur. Avant même leur dernière année de contrat, beaucoup de joueurs trouvent un accord avec leur président pour prolonger durablement.
Comme l'avaient fait les Toulousains il y a quelques années avec une grille de salaires instaurée par leurs dirigeants, une dizaine de joueurs du Stade Rochelais a récemment paraphé un nouveau bail allant jusqu'à 2028 ou 2029. Cela concerne la plupart des cadres, dont l'ouvreur Antoine Hastoy, le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier Reda Wardi et bien sûr le capitaine des Bleus Grégory Alldritt.
Paul Boudehent devrait bientôt les imiter alors que l'avenir de l'Australien Will Skelton est bien plus incertain après 2025. « Ça rassure les joueurs mais aussi leurs familles, pour Marienval. Surtout que de plus en plus de contrats s'arrêtent avant le terme final un peu partout. »
À La Rochelle justement, le troisième-ligne Rémi Picquette a été invité par le staff de Ronan O'Gara à trouver un nouveau point de chute un an avant la fin de son contrat. Il rejoindra Pau cet été, tout comme le deuxième-ligne de l'UBB Thomas Jolmès qui, à l'image du centre Tani Vili, n'entrait pas dans les plans de Yannick Bru.
Une situation similaire à celle vécue par le Montpelliérain Louis Foursans, poussé prématurément vers la sortie, qui rebondira au Stade Français. « Eux ont réussi à trouver un nouveau club mais ce n'est pas le cas de plein d'autres qui ne jouent pas mais qui sont obligés de rester », regrette Forni. Mieux vaut être très prévoyant, donc.
« C'est de plus en plus précaire pour les joueurs, d'où la nécessité de signer sur la durée quand le contrat financier est costaud, concède un de ses confrères. Si le club veut te faire partir, autant qu'il le fasse avec le plus gros chèque possible. »
Joris Segonds (27 ans), lui, peut dormir tranquille. Dès l'été dernier, l'actuel ouvreur du Stade Français s'est engagé pour les cinq prochaines années (la durée maximale possible) à Bayonne. À moins évidemment que le club basque, douzième à quatre journées de la fin, ne se maintienne pas...
Hello Dens,
je pense que tu parles de ce passage : "Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant."
Peut être un parti pris éditorial, mais je pense que cela tient aussi aux déclas du joueur:
" Moi, j'espère rester ici toute ma carrière, on parle de contrat mais c'est un papier. J'ai envie de tout gagner avec Toulouse jusqu'à la fin. Je me sens Français et Toulousain"
https://www.rugbyrama.fr/2024/05/02/transferts-top-14-emmanuel-meafou-toulouse-prolongation-en-vue-11926091.php
Les bruits de couloir disent d'ailleurs qu'un accord a été trouvé jusqu'en 2027 ( il avait prolongé l'année dernière jusqu'en 2025 ).
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Lawrence the Hammer a écrit:C'est sur, c'est pour ça que je dis pas besoin d'excuse. Mais Aldritt a la fin des deux dernières saisons, je me souviens me dire "mais comme t il fait ce type". 30 matchs complets par saison a foncer tête en avant c'est pas possible. Pour la charnière je disais ça par rapport au temps de construction d'un pack ultra conquérant. Ça peut prendre deux,trois ans ( malgré le recrutement, je nous vois toujours derrière les meilleures équipes en première ligne). Soit possiblement la retraite ou le déclin de Lucu et le départ de Jalib. On a peut être une des meilleures lignes arrières du monde, ça serait bête de pas faire concorder tout ça. Surtout qu'on est tombé sur une ère ST/ Leinster assez impressionnante.Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:Alors, loin de moi l'idée de discréditer Jalibert sur sa fatigue. Mais on peut pas comparer l'impact physique que subit Aldritt sur ses matchs à celui de Jalibert. Leurs temps de jeu sur une saison non plus: depuis début 21, Jalibert a été titularisé 56 fois, Aldritt 74 fois malgré ses vacances. Après, pas besoin de se justifier, si tu veux t'arrêter un an tu t'arrêtes. J'ai peur que quand l'Ubb aura un pack digne des meilleurs, il sera temps de se fabriquer une nouvelle charnièreScalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:
Ah qu’il aurait été plus simple de dire : je veux poursuivre au club et pourquoi pas tenter une aventure à l’étranger (Japon ) !
Mais non , du suspens encore ! Tout ça pour que le bousin tourne !
J’ai comme l’impression qu’il ne serait pas opposé à négocier une plage de repos plus grande pour son prochain contrat. On peut parfaitement le comprendre, les saisons sont démentielles, on l’a peut-être même déjà anticipé avec le recrutement de Carbery…
Ce n'est pas la même exigence non plus, quand tu es le chef d'orchestre d'une équipe, c'est un rôle qui est peut-être moins physique, mais tellement de choses dépendent de toi, tu es dans le viseur de tout le monde, tu subis toutes les critiques en cas de mauvais résultat, c'est une forme d'exposition qui doit être assez usante également…, je ne vois pas ce que tu veux dire quand tu parles de se fabriquer une nouvelle charnière
Mon point de vue, forcement subjectif, c'est qu'on n'a pas forcement besoin de marcher sur l'équipe adverse, il nous faut au minimum rivaliser, on a ensuite une force de frappe offensive qui peut faire le différence. On n'est pas au niveau du ST, c'est une certitude, on peut quand même les prendre sur un match, mais sur 10 matchs, je crois que ce serait du 3 à 4 sur 10, au max (pour l'instant). Contre LR cette saison, je nous vois quand même beaucoup mieux que la saison dernière, et on sent qu'ils sont moins dominant…, s'ils ne nous bouffent pas clairement devant, ce sera compliqué pour eux.
On sera plus fort la saison prochaine avec notre recrutement, qui n'est d'ailleurs peut-être pas terminé , on aura les internationaux plus longtemps, plus de liant dans notre système. Je te rejoins quand tu parles de la construction sur du moyen terme de notre pack. C'est exactement la même chose avec le projet de notre nouveau staff, on n'est qu'au début de l'aventure, en pleine phase de construction, je le dis et je le redis depuis de début de la saison, on ne peut pas sauter les étapes.
Dernière édition par Scalp le Mar 7 Mai 2024 - 12:10, édité 1 fois
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
densnewzealand a écrit:Oui c’est ce passage.Tothor a écrit:densnewzealand a écrit:Merci Scalp, la petite phrase sur Meafou est sur une autre partie de l’enquêteScalp a écrit:densnewzealand a écrit:L’équipe ce matin sur les transferts/ L’ubb va avoir du pain sur la planche avec les prolongations de Moefana, Lamothe (alors que c’est acté ), et surtout Jalibert !! Alors que concernant Meafou, dans la même situation l’issue ne fait guère de doute . Incorrigible scribouillards. Concernant notre recrutement je le trouves particulièrement pertinent en troisième ligne, avec plusieurs types de joueurs . Ce poste est devenu tellement exigeant qu’il doit mobiliser des joueurs au top . D’ailleurs on perds un peu beaucoup notre match contre les Quins la dessus . Leur troisième ligne faisant 20 mn incroyable et nous mets sur le cul.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Transferts-en-top-14-la-prime-a-la-stabilite/1465779
Transferts en Top 14 : la prime à la stabilité
Le salary-cap a poussé les clubs de Top 14 à un recrutement raisonnable et souvent peu spectaculaire en vue de la saison prochaine. La priorité a plutôt été donnée à la conservation sur la durée des meilleurs joueurs.
Jean-François Paturaud
Si la période des mutations n'a officiellement débuté que le 1er mai (elle se terminera le 7 juillet), la plupart des formations de Top 14 ont déjà quasiment toutes finalisé depuis un bon moment leur recrutement de la saison prochaine. « Aujourd'hui, c'est bouclé à 90 % », selon divers spécialistes déjà tournés vers l'exercice 2025-2026.
Encore une fois, le marché a été marqué par l'arrivée massive d'internationaux britanniques ainsi que par une certaine stabilité pour les joueurs du quinze de France. Les ultimes ajustements s'effectueront une fois que le Championnat, particulièrement serré, aura livré son verdict définitif sur l'identité des membres du top 6 mais surtout des relégués et des promus. Un nouveau marché battra alors son plein puis viendra celui des jokers. En rugby, le mercato ne s'arrête décidément jamais.
Les folies, c'est fini
Contraints par la réglementation sur les JIFF (joueurs issus des filières de formation) et surtout par le salary-cap (gelé à 10,7 millions d'euros), les présidents de clubs doivent se montrer prudents.
D'abord, ils réduisent souvent leurs effectifs professionnels de trois ou quatre éléments en faisant appel à des jeunes de leur centre de formation. Automatiquement, les besoins de recrutement s'en trouvent réduits. Toulouse et La Rochelle, les deux seuls à ne pas avoir enregistré la moindre recrue pour la saison prochaine si ce n'est des retours de prêt, en sont le parfait exemple.
Chez les autres grosses écuries du Top 14, la méthode diffère parfois. Le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles, coachés par de nouveau staff depuis quelques mois, ont été les plus actifs avec une dizaine de renforts. De son côté, Toulon a choisi de peu recruter mais de frapper fort, à l'image du centre Antoine Frisch (Munster).
En bas de tableau, le Montpellier de Bernard Laporte et Patrice Collazo a multiplié les rendez-vous afin de remanier largement son groupe avec quelques jolis coups, dont Madosh Tambwe, non conservé par l'UBB.
Plus globalement, pourtant, le marché a été relativement calme. Et surtout très réfléchi. « Les clubs n'ont de toute façon pas de solutions, souligne l'agent sportif Pascal Forni, directeur exécutif monde de la société Wasserman. Ils sont complètement assujettis au salary-cap, ce qui les empêche d'avoir une vraie gestion sportive. »
« C'est une gestion de père de famille, complète son confrère Laurent Quaglia. Peu d'internationaux de premier plan arriveront en France alors qu'avant ça se comptait par dizaines. » Et ils viennent quasiment tous d'Angleterre. Owen Farrell (au Racing 92), Billy Vunipola (Montpellier), Manu Tuilagi (Bayonne) ou encore Lewis Ludlam et Kyle Sinckler (Toulon) débarqueront bientôt.
En revanche, les All Blacks et les Boks boudent le Top 14. Désormais, ils acceptent les propositions XXL venues du Japon, sur lesquelles plus personne ne peut s'aligner en Top 14. « Le salaire pour faire signer un gros joueur n'est plus le même qu'il y a quatre ou cinq ans, reprend Quaglia. Ça avait déjà baissé un peu avant le Covid et ça s'est accentué depuis. Un joueur à plus d'un million d'euros, comme Handré Pollard et Eben Etzebeth (à Montpellier et Toulon), ça n'existe plus. »
Des internationaux casaniers
Très rares sont les joueurs du quinze de France, en fin de contrat, qui changeront aussi de crémerie cet été. Parmi les mondialistes de l'an dernier, seul Romain Taofifenua (52 sélections) sautera le pas. Celui qui fêtera ses 34 ans en septembre quittera le LOU pour le Racing, où il retrouvera Demba Bamba (26 sélections) dont la future arrivée dans les Hauts-de-Seine a été officialisée dès le mois d'août.
A contrario, Louis Bielle-Biarrey (11 sélections) et Sipili Falatea (14 sélections) ont fait le choix de la stabilité en prolongeant à l'UBB. Même scénario pour Gabin Villière au RCT. Yoan Tanga est un autre cas à part. Sous contrat jusqu'en 2025, le troisième-ligne rochelais aux 3 sélections prendra la direction du Stade Français pour les quatre prochaines années. Comme pour Frisch, c'est une durée assez classique en raison de l'indemnité à payer.
« Pour les internationaux, la stratégie est de se retrouver en fin de contrat au bon moment, explique Clément Marienval, agent sportif chez SD Management. Ils ne doivent pas être perturbés par rapport à leur situation contractuelle les saisons pré et post-Coupe du monde. »
Autant dire que les prochains mois pourraient être bien plus animés chez les Bleus. Parmi eux, on pense à l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (33 sélections), que son président Laurent Marti souhaite conserver après 2025. Des discussions ont déjà été entamées. À Bordeaux-Bègles toujours, le centre Yoram Moefana (28 sélections) et le talonneur Maxime Lamothe, appelé cet hiver à Marcoussis mais sans jouer, seront également libres dans un an.
Au Racing, il ne faudra pas non plus perdre de temps pour assurer l'avenir de Nolann Le Garrec (3 sélections) avant que des concurrents ne puissent l'attaquer à partir du 1er juillet. La révélation du dernier Tournoi a la cote, comme son homologue lyonnais Baptiste Couilloud (16 sélections).
La Rochelle aimerait pour sa part sécuriser à l'avance ses deux piliers droits Uini Atonio (62 sélections) et Georges-Henri Colombe (2 sélections), alors que l'ouvreur du MHR Louis Carbonel (5 sélections) suscite déjà l'intérêt du Stade Français, Toulon et Clermont. Si la porte est aujourd'hui fermée, il devrait bien aller voir ailleurs dans quatorze mois.
À Castres, le talonneur Gaëtan Barlot (7 sélections) aura aussi des prétendants. Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant.
Des contrats longs sécurisants
Le phénomène n'est pas nouveau mais il prend de l'ampleur. Avant même leur dernière année de contrat, beaucoup de joueurs trouvent un accord avec leur président pour prolonger durablement.
Comme l'avaient fait les Toulousains il y a quelques années avec une grille de salaires instaurée par leurs dirigeants, une dizaine de joueurs du Stade Rochelais a récemment paraphé un nouveau bail allant jusqu'à 2028 ou 2029. Cela concerne la plupart des cadres, dont l'ouvreur Antoine Hastoy, le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier Reda Wardi et bien sûr le capitaine des Bleus Grégory Alldritt.
Paul Boudehent devrait bientôt les imiter alors que l'avenir de l'Australien Will Skelton est bien plus incertain après 2025. « Ça rassure les joueurs mais aussi leurs familles, pour Marienval. Surtout que de plus en plus de contrats s'arrêtent avant le terme final un peu partout. »
À La Rochelle justement, le troisième-ligne Rémi Picquette a été invité par le staff de Ronan O'Gara à trouver un nouveau point de chute un an avant la fin de son contrat. Il rejoindra Pau cet été, tout comme le deuxième-ligne de l'UBB Thomas Jolmès qui, à l'image du centre Tani Vili, n'entrait pas dans les plans de Yannick Bru.
Une situation similaire à celle vécue par le Montpelliérain Louis Foursans, poussé prématurément vers la sortie, qui rebondira au Stade Français. « Eux ont réussi à trouver un nouveau club mais ce n'est pas le cas de plein d'autres qui ne jouent pas mais qui sont obligés de rester », regrette Forni. Mieux vaut être très prévoyant, donc.
« C'est de plus en plus précaire pour les joueurs, d'où la nécessité de signer sur la durée quand le contrat financier est costaud, concède un de ses confrères. Si le club veut te faire partir, autant qu'il le fasse avec le plus gros chèque possible. »
Joris Segonds (27 ans), lui, peut dormir tranquille. Dès l'été dernier, l'actuel ouvreur du Stade Français s'est engagé pour les cinq prochaines années (la durée maximale possible) à Bayonne. À moins évidemment que le club basque, douzième à quatre journées de la fin, ne se maintienne pas...
Hello Dens,
je pense que tu parles de ce passage : "Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant."
Peut être un parti pris éditorial, mais je pense que cela tient aussi aux déclas du joueur:
" Moi, j'espère rester ici toute ma carrière, on parle de contrat mais c'est un papier. J'ai envie de tout gagner avec Toulouse jusqu'à la fin. Je me sens Français et Toulousain"
https://www.rugbyrama.fr/2024/05/02/transferts-top-14-emmanuel-meafou-toulouse-prolongation-en-vue-11926091.php
Les bruits de couloir disent d'ailleurs qu'un accord a été trouvé jusqu'en 2027 ( il avait prolongé l'année dernière jusqu'en 2025 ).
Ah ok, comme tu parlais de l'Équipe, je n'ai pas cherché plus loin
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
https://vk.com/video/@rugby_video?z=video-175058841_456240052%2Fclub175058841%2Fpl_-175058841_-2
Australie Afrique du sud U20 en direct avec Tiaan Jacobs
Le même lien vous permet de revoir le match en replay
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Défaite pour les baby boks 19 à 24, cette génération je la trouve moins bonne que la dernière.
Tiaan Jacobs fait son match mais à part un gros tampon, il n'a pas "brillé", il a surtout mis le bleu de chauffe.
Par contre, celui qui m'a bien attiré l'oeil c'est le centre Jurenzo Julius, un sacré beau bébé des Sharks. C'est ce type de joueur que Bru ou McNamara devraient nous trouver!
Côté australien, du mieux avec cette génération et quelques bons joueurs à potentiel comme Angus Staniforth l'ailier...
Cela sera pas une partie de plaisir mais la France, avec ses meilleurs éléments, peut prétendre à conserver encore son titre !
Tiaan Jacobs fait son match mais à part un gros tampon, il n'a pas "brillé", il a surtout mis le bleu de chauffe.
Par contre, celui qui m'a bien attiré l'oeil c'est le centre Jurenzo Julius, un sacré beau bébé des Sharks. C'est ce type de joueur que Bru ou McNamara devraient nous trouver!
Côté australien, du mieux avec cette génération et quelques bons joueurs à potentiel comme Angus Staniforth l'ailier...
Cela sera pas une partie de plaisir mais la France, avec ses meilleurs éléments, peut prétendre à conserver encore son titre !
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:C'est sur, c'est pour ça que je dis pas besoin d'excuse. Mais Aldritt a la fin des deux dernières saisons, je me souviens me dire "mais comme t il fait ce type". 30 matchs complets par saison a foncer tête en avant c'est pas possible. Pour la charnière je disais ça par rapport au temps de construction d'un pack ultra conquérant. Ça peut prendre deux,trois ans ( malgré le recrutement, je nous vois toujours derrière les meilleures équipes en première ligne). Soit possiblement la retraite ou le déclin de Lucu et le départ de Jalib. On a peut être une des meilleures lignes arrières du monde, ça serait bête de pas faire concorder tout ça. Surtout qu'on est tombé sur une ère ST/ Leinster assez impressionnante.Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:Alors, loin de moi l'idée de discréditer Jalibert sur sa fatigue. Mais on peut pas comparer l'impact physique que subit Aldritt sur ses matchs à celui de Jalibert. Leurs temps de jeu sur une saison non plus: depuis début 21, Jalibert a été titularisé 56 fois, Aldritt 74 fois malgré ses vacances. Après, pas besoin de se justifier, si tu veux t'arrêter un an tu t'arrêtes. J'ai peur que quand l'Ubb aura un pack digne des meilleurs, il sera temps de se fabriquer une nouvelle charnièreScalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:
Ah qu’il aurait été plus simple de dire : je veux poursuivre au club et pourquoi pas tenter une aventure à l’étranger (Japon ) !
Mais non , du suspens encore ! Tout ça pour que le bousin tourne !
J’ai comme l’impression qu’il ne serait pas opposé à négocier une plage de repos plus grande pour son prochain contrat. On peut parfaitement le comprendre, les saisons sont démentielles, on l’a peut-être même déjà anticipé avec le recrutement de Carbery…
Ce n'est pas la même exigence non plus, quand tu es le chef d'orchestre d'une équipe, c'est un rôle qui est peut-être moins physique, mais tellement de choses dépendent de toi, tu es dans le viseur de tout le monde, tu subis toutes les critiques en cas de mauvais résultat, c'est une forme d'exposition qui doit être assez usante également…, je ne vois pas ce que tu veux dire quand tu parles de se fabriquer une nouvelle charnière
Mon point de vue, forcement subjectif, c'est qu'on n'a pas forcement besoin de marcher sur l'équipe adverse, il nous faut au minimum rivaliser, on a ensuite une force de frappe offensive qui peut faire le différence. On n'est pas au niveau du ST, c'est une certitude, on peut quand même les prendre sur un match, mais sur 10 matchs, je crois que ce serait du 3 à 4 sur 10, au max (pour l'instant). Contre LR cette saison, je nous vois quand même beaucoup mieux que la saison dernière, et on sent qu'ils sont moins dominant…, s'ils ne nous bouffent pas clairement devant, ce sera compliqué pour eux.
On sera plus fort la saison prochaine avec notre recrutement, qui n'est d'ailleurs peut-être pas terminé , on aura les internationaux plus longtemps, plus de liant dans notre système. Je te rejoins quand tu parles de la construction sur du moyen terme de notre pack. C'est exactement la même chose avec le projet de notre nouveau staff, on n'est qu'au début de l'aventure, en pleine phase de construction, je le dis et je le redis depuis de début de la saison, on ne peut pas sauter les étapes.
Je suis plutôt d'accord avec ce point de vue.
Ultra conquérant ca va être compliqué, sachant qu'on a déjà une ligne de 3/4 ultra qualitative. Ca va pas rentrer dans le SC tout ca. Mais sur le papier on a un pack équilibré et des profils diversifiés avec des forces qu'il faudra exploiter à fond.
Déjà je demande juste de rivaliser en conquête, de pas se faire éclater en mêlée et d'arriver à proposer des solutions en touche viable, avoir des bons lancers.
Comme le disait Nadolo, il y a eu un gros travail de fourni dans le jeu au sol où on fait apparemment parti des meilleurs en Europe, ca ne m'étonne pas, je nous trouve plutôt efficace dans ce domaine.
Après les collisions, les offloads, on ne pourra pas dominer tous les packs, tous les week ends, il y a la fatigue, l'état d'esprit, l'envie de marquer l'adversaire, aussi le côté jouer devant son public qui transcende généralement plus que de jouer à l'extérieur... enfin plusieurs facteurs qui rentrent en jeu. Mais déjà rivaliser pour reprendre le terme de Scalp, c'est pour moi le plus important.
La ligne de 3/4 on a ce qui se fait de mieux d'après moi, donc ca devrait dérouler si les avants fournissent suffisamment d'efforts pour mettre dans les meilleurs conditions nos 3/4.
On ne pourra pas avoir que des qualités partout, faire des matchs complets tous les week end, financièrement ca va pas passer. Il va falloir une alchimie et un équilibre à trouver, entre du festival rugby et un état léthargique.
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
kaze33 a écrit:Défaite pour les baby boks 19 à 24, cette génération je la trouve moins bonne que la dernière.
Tiaan Jacobs fait son match mais à part un gros tampon, il n'a pas "brillé", il a surtout mis le bleu de chauffe.
Par contre, celui qui m'a bien attiré l'oeil c'est le centre Jurenzo Julius, un sacré beau bébé des Sharks. C'est ce type de joueur que Bru ou McNamara devraient nous trouver!
Côté australien, du mieux avec cette génération et quelques bons joueurs à potentiel comme Angus Staniforth l'ailier...
Cela sera pas une partie de plaisir mais la France, avec ses meilleurs éléments, peut prétendre à conserver encore son titre !
Belle trouvaille Kaze
Il y a l'ailier de Dax, Jope Naseara dans ce profil. Sa fiche a été mis à jour sur allrugby, il est sous contrat jusqu'en 2027 par contre, ca calme
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Je te suis sur la supériorité du ST, je nous mettrai même 2/10 sur des matchs a élimination directs, après il suffit de gagner le bon !! L'an prochain je pense qu'on rivalisera voir qu'on sera meilleurs en 3e ligne si Bochaton et Gazotti arrêtent de se blesser. Tatafu est en course pour être le meilleur 8 de top 14, Swinton devrait être le profil qu'il nous manque et Bochaton a tout d'un Cros si il s'épaissit un peu. En deuxième ligne je nous vois légèrement en dessous.Bien que Cazaux,Gray et Coleman rivalisent avec Flament et Arnold mais Meafou est unique, en première ligne ils sont au dessus avec notamment ce poste de talonneur si important. Au centre je nous vois égalité, sur les ailes on est supérieurs. La charnière c'est un débat sans fin mais c'est peut être les 9 et 10 qui défendent le mieux au monde côté Toulouse... En fait quand on regarde, on est pas si loin, mais ils sont mieux rodés pour l'instant.Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:C'est sur, c'est pour ça que je dis pas besoin d'excuse. Mais Aldritt a la fin des deux dernières saisons, je me souviens me dire "mais comme t il fait ce type". 30 matchs complets par saison a foncer tête en avant c'est pas possible. Pour la charnière je disais ça par rapport au temps de construction d'un pack ultra conquérant. Ça peut prendre deux,trois ans ( malgré le recrutement, je nous vois toujours derrière les meilleures équipes en première ligne). Soit possiblement la retraite ou le déclin de Lucu et le départ de Jalib. On a peut être une des meilleures lignes arrières du monde, ça serait bête de pas faire concorder tout ça. Surtout qu'on est tombé sur une ère ST/ Leinster assez impressionnante.Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:Alors, loin de moi l'idée de discréditer Jalibert sur sa fatigue. Mais on peut pas comparer l'impact physique que subit Aldritt sur ses matchs à celui de Jalibert. Leurs temps de jeu sur une saison non plus: depuis début 21, Jalibert a été titularisé 56 fois, Aldritt 74 fois malgré ses vacances. Après, pas besoin de se justifier, si tu veux t'arrêter un an tu t'arrêtes. J'ai peur que quand l'Ubb aura un pack digne des meilleurs, il sera temps de se fabriquer une nouvelle charnièreScalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:
Ah qu’il aurait été plus simple de dire : je veux poursuivre au club et pourquoi pas tenter une aventure à l’étranger (Japon ) !
Mais non , du suspens encore ! Tout ça pour que le bousin tourne !
J’ai comme l’impression qu’il ne serait pas opposé à négocier une plage de repos plus grande pour son prochain contrat. On peut parfaitement le comprendre, les saisons sont démentielles, on l’a peut-être même déjà anticipé avec le recrutement de Carbery…
Ce n'est pas la même exigence non plus, quand tu es le chef d'orchestre d'une équipe, c'est un rôle qui est peut-être moins physique, mais tellement de choses dépendent de toi, tu es dans le viseur de tout le monde, tu subis toutes les critiques en cas de mauvais résultat, c'est une forme d'exposition qui doit être assez usante également…, je ne vois pas ce que tu veux dire quand tu parles de se fabriquer une nouvelle charnière
Mon point de vue, forcement subjectif, c'est qu'on n'a pas forcement besoin de marcher sur l'équipe adverse, il nous faut au minimum rivaliser, on a ensuite une force de frappe offensive qui peut faire le différence. On n'est pas au niveau du ST, c'est une certitude, on peut quand même les prendre sur un match, mais sur 10 matchs, je crois que ce serait du 3 à 4 sur 10, au max (pour l'instant). Contre LR cette saison, je nous vois quand même beaucoup mieux que la saison dernière, et on sent qu'ils sont moins dominant…, s'ils ne nous bouffent pas clairement devant, ce sera compliqué pour eux.
On sera plus fort la saison prochaine avec notre recrutement, qui n'est d'ailleurs peut-être pas terminé , on aura les internationaux plus longtemps, plus de liant dans notre système. Je te rejoins quand tu parles de la construction sur du moyen terme de notre pack. C'est exactement la même chose avec le projet de notre nouveau staff, on n'est qu'au début de l'aventure, en pleine phase de construction, je le dis et je le redis depuis de début de la saison, on ne peut pas sauter les étapes.
Lawrence the Hammer- J'aime l'Union à la folie
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
C’est sur l’equipe aussiScalp a écrit:densnewzealand a écrit:Oui c’est ce passage.Tothor a écrit:densnewzealand a écrit:Merci Scalp, la petite phrase sur Meafou est sur une autre partie de l’enquêteScalp a écrit:densnewzealand a écrit:L’équipe ce matin sur les transferts/ L’ubb va avoir du pain sur la planche avec les prolongations de Moefana, Lamothe (alors que c’est acté ), et surtout Jalibert !! Alors que concernant Meafou, dans la même situation l’issue ne fait guère de doute . Incorrigible scribouillards. Concernant notre recrutement je le trouves particulièrement pertinent en troisième ligne, avec plusieurs types de joueurs . Ce poste est devenu tellement exigeant qu’il doit mobiliser des joueurs au top . D’ailleurs on perds un peu beaucoup notre match contre les Quins la dessus . Leur troisième ligne faisant 20 mn incroyable et nous mets sur le cul.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Transferts-en-top-14-la-prime-a-la-stabilite/1465779
Transferts en Top 14 : la prime à la stabilité
Le salary-cap a poussé les clubs de Top 14 à un recrutement raisonnable et souvent peu spectaculaire en vue de la saison prochaine. La priorité a plutôt été donnée à la conservation sur la durée des meilleurs joueurs.
Jean-François Paturaud
Si la période des mutations n'a officiellement débuté que le 1er mai (elle se terminera le 7 juillet), la plupart des formations de Top 14 ont déjà quasiment toutes finalisé depuis un bon moment leur recrutement de la saison prochaine. « Aujourd'hui, c'est bouclé à 90 % », selon divers spécialistes déjà tournés vers l'exercice 2025-2026.
Encore une fois, le marché a été marqué par l'arrivée massive d'internationaux britanniques ainsi que par une certaine stabilité pour les joueurs du quinze de France. Les ultimes ajustements s'effectueront une fois que le Championnat, particulièrement serré, aura livré son verdict définitif sur l'identité des membres du top 6 mais surtout des relégués et des promus. Un nouveau marché battra alors son plein puis viendra celui des jokers. En rugby, le mercato ne s'arrête décidément jamais.
Les folies, c'est fini
Contraints par la réglementation sur les JIFF (joueurs issus des filières de formation) et surtout par le salary-cap (gelé à 10,7 millions d'euros), les présidents de clubs doivent se montrer prudents.
D'abord, ils réduisent souvent leurs effectifs professionnels de trois ou quatre éléments en faisant appel à des jeunes de leur centre de formation. Automatiquement, les besoins de recrutement s'en trouvent réduits. Toulouse et La Rochelle, les deux seuls à ne pas avoir enregistré la moindre recrue pour la saison prochaine si ce n'est des retours de prêt, en sont le parfait exemple.
Chez les autres grosses écuries du Top 14, la méthode diffère parfois. Le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles, coachés par de nouveau staff depuis quelques mois, ont été les plus actifs avec une dizaine de renforts. De son côté, Toulon a choisi de peu recruter mais de frapper fort, à l'image du centre Antoine Frisch (Munster).
En bas de tableau, le Montpellier de Bernard Laporte et Patrice Collazo a multiplié les rendez-vous afin de remanier largement son groupe avec quelques jolis coups, dont Madosh Tambwe, non conservé par l'UBB.
Plus globalement, pourtant, le marché a été relativement calme. Et surtout très réfléchi. « Les clubs n'ont de toute façon pas de solutions, souligne l'agent sportif Pascal Forni, directeur exécutif monde de la société Wasserman. Ils sont complètement assujettis au salary-cap, ce qui les empêche d'avoir une vraie gestion sportive. »
« C'est une gestion de père de famille, complète son confrère Laurent Quaglia. Peu d'internationaux de premier plan arriveront en France alors qu'avant ça se comptait par dizaines. » Et ils viennent quasiment tous d'Angleterre. Owen Farrell (au Racing 92), Billy Vunipola (Montpellier), Manu Tuilagi (Bayonne) ou encore Lewis Ludlam et Kyle Sinckler (Toulon) débarqueront bientôt.
En revanche, les All Blacks et les Boks boudent le Top 14. Désormais, ils acceptent les propositions XXL venues du Japon, sur lesquelles plus personne ne peut s'aligner en Top 14. « Le salaire pour faire signer un gros joueur n'est plus le même qu'il y a quatre ou cinq ans, reprend Quaglia. Ça avait déjà baissé un peu avant le Covid et ça s'est accentué depuis. Un joueur à plus d'un million d'euros, comme Handré Pollard et Eben Etzebeth (à Montpellier et Toulon), ça n'existe plus. »
Des internationaux casaniers
Très rares sont les joueurs du quinze de France, en fin de contrat, qui changeront aussi de crémerie cet été. Parmi les mondialistes de l'an dernier, seul Romain Taofifenua (52 sélections) sautera le pas. Celui qui fêtera ses 34 ans en septembre quittera le LOU pour le Racing, où il retrouvera Demba Bamba (26 sélections) dont la future arrivée dans les Hauts-de-Seine a été officialisée dès le mois d'août.
A contrario, Louis Bielle-Biarrey (11 sélections) et Sipili Falatea (14 sélections) ont fait le choix de la stabilité en prolongeant à l'UBB. Même scénario pour Gabin Villière au RCT. Yoan Tanga est un autre cas à part. Sous contrat jusqu'en 2025, le troisième-ligne rochelais aux 3 sélections prendra la direction du Stade Français pour les quatre prochaines années. Comme pour Frisch, c'est une durée assez classique en raison de l'indemnité à payer.
« Pour les internationaux, la stratégie est de se retrouver en fin de contrat au bon moment, explique Clément Marienval, agent sportif chez SD Management. Ils ne doivent pas être perturbés par rapport à leur situation contractuelle les saisons pré et post-Coupe du monde. »
Autant dire que les prochains mois pourraient être bien plus animés chez les Bleus. Parmi eux, on pense à l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (33 sélections), que son président Laurent Marti souhaite conserver après 2025. Des discussions ont déjà été entamées. À Bordeaux-Bègles toujours, le centre Yoram Moefana (28 sélections) et le talonneur Maxime Lamothe, appelé cet hiver à Marcoussis mais sans jouer, seront également libres dans un an.
Au Racing, il ne faudra pas non plus perdre de temps pour assurer l'avenir de Nolann Le Garrec (3 sélections) avant que des concurrents ne puissent l'attaquer à partir du 1er juillet. La révélation du dernier Tournoi a la cote, comme son homologue lyonnais Baptiste Couilloud (16 sélections).
La Rochelle aimerait pour sa part sécuriser à l'avance ses deux piliers droits Uini Atonio (62 sélections) et Georges-Henri Colombe (2 sélections), alors que l'ouvreur du MHR Louis Carbonel (5 sélections) suscite déjà l'intérêt du Stade Français, Toulon et Clermont. Si la porte est aujourd'hui fermée, il devrait bien aller voir ailleurs dans quatorze mois.
À Castres, le talonneur Gaëtan Barlot (7 sélections) aura aussi des prétendants. Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant.
Des contrats longs sécurisants
Le phénomène n'est pas nouveau mais il prend de l'ampleur. Avant même leur dernière année de contrat, beaucoup de joueurs trouvent un accord avec leur président pour prolonger durablement.
Comme l'avaient fait les Toulousains il y a quelques années avec une grille de salaires instaurée par leurs dirigeants, une dizaine de joueurs du Stade Rochelais a récemment paraphé un nouveau bail allant jusqu'à 2028 ou 2029. Cela concerne la plupart des cadres, dont l'ouvreur Antoine Hastoy, le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier Reda Wardi et bien sûr le capitaine des Bleus Grégory Alldritt.
Paul Boudehent devrait bientôt les imiter alors que l'avenir de l'Australien Will Skelton est bien plus incertain après 2025. « Ça rassure les joueurs mais aussi leurs familles, pour Marienval. Surtout que de plus en plus de contrats s'arrêtent avant le terme final un peu partout. »
À La Rochelle justement, le troisième-ligne Rémi Picquette a été invité par le staff de Ronan O'Gara à trouver un nouveau point de chute un an avant la fin de son contrat. Il rejoindra Pau cet été, tout comme le deuxième-ligne de l'UBB Thomas Jolmès qui, à l'image du centre Tani Vili, n'entrait pas dans les plans de Yannick Bru.
Une situation similaire à celle vécue par le Montpelliérain Louis Foursans, poussé prématurément vers la sortie, qui rebondira au Stade Français. « Eux ont réussi à trouver un nouveau club mais ce n'est pas le cas de plein d'autres qui ne jouent pas mais qui sont obligés de rester », regrette Forni. Mieux vaut être très prévoyant, donc.
« C'est de plus en plus précaire pour les joueurs, d'où la nécessité de signer sur la durée quand le contrat financier est costaud, concède un de ses confrères. Si le club veut te faire partir, autant qu'il le fasse avec le plus gros chèque possible. »
Joris Segonds (27 ans), lui, peut dormir tranquille. Dès l'été dernier, l'actuel ouvreur du Stade Français s'est engagé pour les cinq prochaines années (la durée maximale possible) à Bayonne. À moins évidemment que le club basque, douzième à quatre journées de la fin, ne se maintienne pas...
Hello Dens,
je pense que tu parles de ce passage : "Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant."
Peut être un parti pris éditorial, mais je pense que cela tient aussi aux déclas du joueur:
" Moi, j'espère rester ici toute ma carrière, on parle de contrat mais c'est un papier. J'ai envie de tout gagner avec Toulouse jusqu'à la fin. Je me sens Français et Toulousain"
https://www.rugbyrama.fr/2024/05/02/transferts-top-14-emmanuel-meafou-toulouse-prolongation-en-vue-11926091.php
Les bruits de couloir disent d'ailleurs qu'un accord a été trouvé jusqu'en 2027 ( il avait prolongé l'année dernière jusqu'en 2025 ).
Ah ok, comme tu parlais de l'Équipe, je n'ai pas cherché plus loin
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
densnewzealand a écrit:C’est sur l’equipe aussiScalp a écrit:densnewzealand a écrit:Oui c’est ce passage.Tothor a écrit:densnewzealand a écrit:Merci Scalp, la petite phrase sur Meafou est sur une autre partie de l’enquêteScalp a écrit:densnewzealand a écrit:L’équipe ce matin sur les transferts/ L’ubb va avoir du pain sur la planche avec les prolongations de Moefana, Lamothe (alors que c’est acté ), et surtout Jalibert !! Alors que concernant Meafou, dans la même situation l’issue ne fait guère de doute . Incorrigible scribouillards. Concernant notre recrutement je le trouves particulièrement pertinent en troisième ligne, avec plusieurs types de joueurs . Ce poste est devenu tellement exigeant qu’il doit mobiliser des joueurs au top . D’ailleurs on perds un peu beaucoup notre match contre les Quins la dessus . Leur troisième ligne faisant 20 mn incroyable et nous mets sur le cul.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Transferts-en-top-14-la-prime-a-la-stabilite/1465779
Transferts en Top 14 : la prime à la stabilité
Le salary-cap a poussé les clubs de Top 14 à un recrutement raisonnable et souvent peu spectaculaire en vue de la saison prochaine. La priorité a plutôt été donnée à la conservation sur la durée des meilleurs joueurs.
Jean-François Paturaud
Si la période des mutations n'a officiellement débuté que le 1er mai (elle se terminera le 7 juillet), la plupart des formations de Top 14 ont déjà quasiment toutes finalisé depuis un bon moment leur recrutement de la saison prochaine. « Aujourd'hui, c'est bouclé à 90 % », selon divers spécialistes déjà tournés vers l'exercice 2025-2026.
Encore une fois, le marché a été marqué par l'arrivée massive d'internationaux britanniques ainsi que par une certaine stabilité pour les joueurs du quinze de France. Les ultimes ajustements s'effectueront une fois que le Championnat, particulièrement serré, aura livré son verdict définitif sur l'identité des membres du top 6 mais surtout des relégués et des promus. Un nouveau marché battra alors son plein puis viendra celui des jokers. En rugby, le mercato ne s'arrête décidément jamais.
Les folies, c'est fini
Contraints par la réglementation sur les JIFF (joueurs issus des filières de formation) et surtout par le salary-cap (gelé à 10,7 millions d'euros), les présidents de clubs doivent se montrer prudents.
D'abord, ils réduisent souvent leurs effectifs professionnels de trois ou quatre éléments en faisant appel à des jeunes de leur centre de formation. Automatiquement, les besoins de recrutement s'en trouvent réduits. Toulouse et La Rochelle, les deux seuls à ne pas avoir enregistré la moindre recrue pour la saison prochaine si ce n'est des retours de prêt, en sont le parfait exemple.
Chez les autres grosses écuries du Top 14, la méthode diffère parfois. Le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles, coachés par de nouveau staff depuis quelques mois, ont été les plus actifs avec une dizaine de renforts. De son côté, Toulon a choisi de peu recruter mais de frapper fort, à l'image du centre Antoine Frisch (Munster).
En bas de tableau, le Montpellier de Bernard Laporte et Patrice Collazo a multiplié les rendez-vous afin de remanier largement son groupe avec quelques jolis coups, dont Madosh Tambwe, non conservé par l'UBB.
Plus globalement, pourtant, le marché a été relativement calme. Et surtout très réfléchi. « Les clubs n'ont de toute façon pas de solutions, souligne l'agent sportif Pascal Forni, directeur exécutif monde de la société Wasserman. Ils sont complètement assujettis au salary-cap, ce qui les empêche d'avoir une vraie gestion sportive. »
« C'est une gestion de père de famille, complète son confrère Laurent Quaglia. Peu d'internationaux de premier plan arriveront en France alors qu'avant ça se comptait par dizaines. » Et ils viennent quasiment tous d'Angleterre. Owen Farrell (au Racing 92), Billy Vunipola (Montpellier), Manu Tuilagi (Bayonne) ou encore Lewis Ludlam et Kyle Sinckler (Toulon) débarqueront bientôt.
En revanche, les All Blacks et les Boks boudent le Top 14. Désormais, ils acceptent les propositions XXL venues du Japon, sur lesquelles plus personne ne peut s'aligner en Top 14. « Le salaire pour faire signer un gros joueur n'est plus le même qu'il y a quatre ou cinq ans, reprend Quaglia. Ça avait déjà baissé un peu avant le Covid et ça s'est accentué depuis. Un joueur à plus d'un million d'euros, comme Handré Pollard et Eben Etzebeth (à Montpellier et Toulon), ça n'existe plus. »
Des internationaux casaniers
Très rares sont les joueurs du quinze de France, en fin de contrat, qui changeront aussi de crémerie cet été. Parmi les mondialistes de l'an dernier, seul Romain Taofifenua (52 sélections) sautera le pas. Celui qui fêtera ses 34 ans en septembre quittera le LOU pour le Racing, où il retrouvera Demba Bamba (26 sélections) dont la future arrivée dans les Hauts-de-Seine a été officialisée dès le mois d'août.
A contrario, Louis Bielle-Biarrey (11 sélections) et Sipili Falatea (14 sélections) ont fait le choix de la stabilité en prolongeant à l'UBB. Même scénario pour Gabin Villière au RCT. Yoan Tanga est un autre cas à part. Sous contrat jusqu'en 2025, le troisième-ligne rochelais aux 3 sélections prendra la direction du Stade Français pour les quatre prochaines années. Comme pour Frisch, c'est une durée assez classique en raison de l'indemnité à payer.
« Pour les internationaux, la stratégie est de se retrouver en fin de contrat au bon moment, explique Clément Marienval, agent sportif chez SD Management. Ils ne doivent pas être perturbés par rapport à leur situation contractuelle les saisons pré et post-Coupe du monde. »
Autant dire que les prochains mois pourraient être bien plus animés chez les Bleus. Parmi eux, on pense à l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (33 sélections), que son président Laurent Marti souhaite conserver après 2025. Des discussions ont déjà été entamées. À Bordeaux-Bègles toujours, le centre Yoram Moefana (28 sélections) et le talonneur Maxime Lamothe, appelé cet hiver à Marcoussis mais sans jouer, seront également libres dans un an.
Au Racing, il ne faudra pas non plus perdre de temps pour assurer l'avenir de Nolann Le Garrec (3 sélections) avant que des concurrents ne puissent l'attaquer à partir du 1er juillet. La révélation du dernier Tournoi a la cote, comme son homologue lyonnais Baptiste Couilloud (16 sélections).
La Rochelle aimerait pour sa part sécuriser à l'avance ses deux piliers droits Uini Atonio (62 sélections) et Georges-Henri Colombe (2 sélections), alors que l'ouvreur du MHR Louis Carbonel (5 sélections) suscite déjà l'intérêt du Stade Français, Toulon et Clermont. Si la porte est aujourd'hui fermée, il devrait bien aller voir ailleurs dans quatorze mois.
À Castres, le talonneur Gaëtan Barlot (7 sélections) aura aussi des prétendants. Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant.
Des contrats longs sécurisants
Le phénomène n'est pas nouveau mais il prend de l'ampleur. Avant même leur dernière année de contrat, beaucoup de joueurs trouvent un accord avec leur président pour prolonger durablement.
Comme l'avaient fait les Toulousains il y a quelques années avec une grille de salaires instaurée par leurs dirigeants, une dizaine de joueurs du Stade Rochelais a récemment paraphé un nouveau bail allant jusqu'à 2028 ou 2029. Cela concerne la plupart des cadres, dont l'ouvreur Antoine Hastoy, le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier Reda Wardi et bien sûr le capitaine des Bleus Grégory Alldritt.
Paul Boudehent devrait bientôt les imiter alors que l'avenir de l'Australien Will Skelton est bien plus incertain après 2025. « Ça rassure les joueurs mais aussi leurs familles, pour Marienval. Surtout que de plus en plus de contrats s'arrêtent avant le terme final un peu partout. »
À La Rochelle justement, le troisième-ligne Rémi Picquette a été invité par le staff de Ronan O'Gara à trouver un nouveau point de chute un an avant la fin de son contrat. Il rejoindra Pau cet été, tout comme le deuxième-ligne de l'UBB Thomas Jolmès qui, à l'image du centre Tani Vili, n'entrait pas dans les plans de Yannick Bru.
Une situation similaire à celle vécue par le Montpelliérain Louis Foursans, poussé prématurément vers la sortie, qui rebondira au Stade Français. « Eux ont réussi à trouver un nouveau club mais ce n'est pas le cas de plein d'autres qui ne jouent pas mais qui sont obligés de rester », regrette Forni. Mieux vaut être très prévoyant, donc.
« C'est de plus en plus précaire pour les joueurs, d'où la nécessité de signer sur la durée quand le contrat financier est costaud, concède un de ses confrères. Si le club veut te faire partir, autant qu'il le fasse avec le plus gros chèque possible. »
Joris Segonds (27 ans), lui, peut dormir tranquille. Dès l'été dernier, l'actuel ouvreur du Stade Français s'est engagé pour les cinq prochaines années (la durée maximale possible) à Bayonne. À moins évidemment que le club basque, douzième à quatre journées de la fin, ne se maintienne pas...
Hello Dens,
je pense que tu parles de ce passage : "Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant."
Peut être un parti pris éditorial, mais je pense que cela tient aussi aux déclas du joueur:
" Moi, j'espère rester ici toute ma carrière, on parle de contrat mais c'est un papier. J'ai envie de tout gagner avec Toulouse jusqu'à la fin. Je me sens Français et Toulousain"
https://www.rugbyrama.fr/2024/05/02/transferts-top-14-emmanuel-meafou-toulouse-prolongation-en-vue-11926091.php
Les bruits de couloir disent d'ailleurs qu'un accord a été trouvé jusqu'en 2027 ( il avait prolongé l'année dernière jusqu'en 2025 ).
Ah ok, comme tu parlais de l'Équipe, je n'ai pas cherché plus loin
il faudra que je lise l'aricle je suis un peu chargé en ce moment, je vais passer des jours fériés studieux
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
kaze33 a écrit:Défaite pour les baby boks 19 à 24, cette génération je la trouve moins bonne que la dernière.
Tiaan Jacobs fait son match mais à part un gros tampon, il n'a pas "brillé", il a surtout mis le bleu de chauffe.
Par contre, celui qui m'a bien attiré l'oeil c'est le centre Jurenzo Julius, un sacré beau bébé des Sharks. C'est ce type de joueur que Bru ou McNamara devraient nous trouver!
Côté australien, du mieux avec cette génération et quelques bons joueurs à potentiel comme Angus Staniforth l'ailier...
Cela sera pas une partie de plaisir mais la France, avec ses meilleurs éléments, peut prétendre à conserver encore son titre !
Julius est certainement pas mal ... mais comme Vili peut l'être également sur une vidéo de 4' et encore plus face à des U18
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Lawrence the Hammer a écrit:Je te suis sur la supériorité du ST, je nous mettrai même 2/10 sur des matchs a élimination directs, après il suffit de gagner le bon !! L'an prochain je pense qu'on rivalisera voir qu'on sera meilleurs en 3e ligne si Bochaton et Gazotti arrêtent de se blesser. Tatafu est en course pour être le meilleur 8 de top 14, Swinton devrait être le profil qu'il nous manque et Bochaton a tout d'un Cros si il s'épaissit un peu. En deuxième ligne je nous vois légèrement en dessous.Bien que Cazaux,Gray et Coleman rivalisent avec Flament et Arnold mais Meafou est unique, en première ligne ils sont au dessus avec notamment ce poste de talonneur si important. Au centre je nous vois égalité, sur les ailes on est supérieurs. La charnière c'est un débat sans fin mais c'est peut être les 9 et 10 qui défendent le mieux au monde côté Toulouse... En fait quand on regarde, on est pas si loin, mais ils sont mieux rodés pour l'instant.Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:C'est sur, c'est pour ça que je dis pas besoin d'excuse. Mais Aldritt a la fin des deux dernières saisons, je me souviens me dire "mais comme t il fait ce type". 30 matchs complets par saison a foncer tête en avant c'est pas possible. Pour la charnière je disais ça par rapport au temps de construction d'un pack ultra conquérant. Ça peut prendre deux,trois ans ( malgré le recrutement, je nous vois toujours derrière les meilleures équipes en première ligne). Soit possiblement la retraite ou le déclin de Lucu et le départ de Jalib. On a peut être une des meilleures lignes arrières du monde, ça serait bête de pas faire concorder tout ça. Surtout qu'on est tombé sur une ère ST/ Leinster assez impressionnante.Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:Alors, loin de moi l'idée de discréditer Jalibert sur sa fatigue. Mais on peut pas comparer l'impact physique que subit Aldritt sur ses matchs à celui de Jalibert. Leurs temps de jeu sur une saison non plus: depuis début 21, Jalibert a été titularisé 56 fois, Aldritt 74 fois malgré ses vacances. Après, pas besoin de se justifier, si tu veux t'arrêter un an tu t'arrêtes. J'ai peur que quand l'Ubb aura un pack digne des meilleurs, il sera temps de se fabriquer une nouvelle charnièreScalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:
Ah qu’il aurait été plus simple de dire : je veux poursuivre au club et pourquoi pas tenter une aventure à l’étranger (Japon ) !
Mais non , du suspens encore ! Tout ça pour que le bousin tourne !
J’ai comme l’impression qu’il ne serait pas opposé à négocier une plage de repos plus grande pour son prochain contrat. On peut parfaitement le comprendre, les saisons sont démentielles, on l’a peut-être même déjà anticipé avec le recrutement de Carbery…
Ce n'est pas la même exigence non plus, quand tu es le chef d'orchestre d'une équipe, c'est un rôle qui est peut-être moins physique, mais tellement de choses dépendent de toi, tu es dans le viseur de tout le monde, tu subis toutes les critiques en cas de mauvais résultat, c'est une forme d'exposition qui doit être assez usante également…, je ne vois pas ce que tu veux dire quand tu parles de se fabriquer une nouvelle charnière
Mon point de vue, forcement subjectif, c'est qu'on n'a pas forcement besoin de marcher sur l'équipe adverse, il nous faut au minimum rivaliser, on a ensuite une force de frappe offensive qui peut faire le différence. On n'est pas au niveau du ST, c'est une certitude, on peut quand même les prendre sur un match, mais sur 10 matchs, je crois que ce serait du 3 à 4 sur 10, au max (pour l'instant). Contre LR cette saison, je nous vois quand même beaucoup mieux que la saison dernière, et on sent qu'ils sont moins dominant…, s'ils ne nous bouffent pas clairement devant, ce sera compliqué pour eux.
On sera plus fort la saison prochaine avec notre recrutement, qui n'est d'ailleurs peut-être pas terminé , on aura les internationaux plus longtemps, plus de liant dans notre système. Je te rejoins quand tu parles de la construction sur du moyen terme de notre pack. C'est exactement la même chose avec le projet de notre nouveau staff, on n'est qu'au début de l'aventure, en pleine phase de construction, je le dis et je le redis depuis de début de la saison, on ne peut pas sauter les étapes.
Il me semble quasi-impossible de pouvoir rivaliser en qualité sur la profondeur d'effectif du ST, personne ne le peut, histoire de salary cap et de modération salariale, sauf à tricher comme certains. Sans parler de tous les autres avantages compétitif que le ST s'est forgé à travers son histoire. Mais sans pouvoir de hisser à leur niveau sur la longueur, on peut bâtir une équipe capable de gagner un titre, capable de les gagner sur un match de phase finale, parce que je te rejoins dans ton exemple, de 2/10 (pour l'instant), je parlais dans l'absolu, mais sur des matchs couperet, ils sont ultra expérimentés et encore plus redoutables…
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:C'est sur, c'est pour ça que je dis pas besoin d'excuse. Mais Aldritt a la fin des deux dernières saisons, je me souviens me dire "mais comme t il fait ce type". 30 matchs complets par saison a foncer tête en avant c'est pas possible. Pour la charnière je disais ça par rapport au temps de construction d'un pack ultra conquérant. Ça peut prendre deux,trois ans ( malgré le recrutement, je nous vois toujours derrière les meilleures équipes en première ligne). Soit possiblement la retraite ou le déclin de Lucu et le départ de Jalib. On a peut être une des meilleures lignes arrières du monde, ça serait bête de pas faire concorder tout ça. Surtout qu'on est tombé sur une ère ST/ Leinster assez impressionnante.Scalp a écrit:Lawrence the Hammer a écrit:Alors, loin de moi l'idée de discréditer Jalibert sur sa fatigue. Mais on peut pas comparer l'impact physique que subit Aldritt sur ses matchs à celui de Jalibert. Leurs temps de jeu sur une saison non plus: depuis début 21, Jalibert a été titularisé 56 fois, Aldritt 74 fois malgré ses vacances. Après, pas besoin de se justifier, si tu veux t'arrêter un an tu t'arrêtes. J'ai peur que quand l'Ubb aura un pack digne des meilleurs, il sera temps de se fabriquer une nouvelle charnièreScalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:
Ah qu’il aurait été plus simple de dire : je veux poursuivre au club et pourquoi pas tenter une aventure à l’étranger (Japon ) !
Mais non , du suspens encore ! Tout ça pour que le bousin tourne !
J’ai comme l’impression qu’il ne serait pas opposé à négocier une plage de repos plus grande pour son prochain contrat. On peut parfaitement le comprendre, les saisons sont démentielles, on l’a peut-être même déjà anticipé avec le recrutement de Carbery…
Ce n'est pas la même exigence non plus, quand tu es le chef d'orchestre d'une équipe, c'est un rôle qui est peut-être moins physique, mais tellement de choses dépendent de toi, tu es dans le viseur de tout le monde, tu subis toutes les critiques en cas de mauvais résultat, c'est une forme d'exposition qui doit être assez usante également…, je ne vois pas ce que tu veux dire quand tu parles de se fabriquer une nouvelle charnière
Mon point de vue, forcement subjectif, c'est qu'on n'a pas forcement besoin de marcher sur l'équipe adverse, il nous faut au minimum rivaliser, on a ensuite une force de frappe offensive qui peut faire le différence. On n'est pas au niveau du ST, c'est une certitude, on peut quand même les prendre sur un match, mais sur 10 matchs, je crois que ce serait du 3 à 4 sur 10, au max (pour l'instant). Contre LR cette saison, je nous vois quand même beaucoup mieux que la saison dernière, et on sent qu'ils sont moins dominant…, s'ils ne nous bouffent pas clairement devant, ce sera compliqué pour eux.
On sera plus fort la saison prochaine avec notre recrutement, qui n'est d'ailleurs peut-être pas terminé , on aura les internationaux plus longtemps, plus de liant dans notre système. Je te rejoins quand tu parles de la construction sur du moyen terme de notre pack. C'est exactement la même chose avec le projet de notre nouveau staff, on n'est qu'au début de l'aventure, en pleine phase de construction, je le dis et je le redis depuis de début de la saison, on ne peut pas sauter les étapes.
Je suis plutôt d'accord avec ce point de vue.
Ultra conquérant ca va être compliqué, sachant qu'on a déjà une ligne de 3/4 ultra qualitative. Ca va pas rentrer dans le SC tout ca. Mais sur le papier on a un pack équilibré et des profils diversifiés avec des forces qu'il faudra exploiter à fond.
Déjà je demande juste de rivaliser en conquête, de pas se faire éclater en mêlée et d'arriver à proposer des solutions en touche viable, avoir des bons lancers.
Comme le disait Nadolo, il y a eu un gros travail de fourni dans le jeu au sol où on fait apparemment parti des meilleurs en Europe, ca ne m'étonne pas, je nous trouve plutôt efficace dans ce domaine.
Après les collisions, les offloads, on ne pourra pas dominer tous les packs, tous les week ends, il y a la fatigue, l'état d'esprit, l'envie de marquer l'adversaire, aussi le côté jouer devant son public qui transcende généralement plus que de jouer à l'extérieur... enfin plusieurs facteurs qui rentrent en jeu. Mais déjà rivaliser pour reprendre le terme de Scalp, c'est pour moi le plus important.
La ligne de 3/4 on a ce qui se fait de mieux d'après moi, donc ca devrait dérouler si les avants fournissent suffisamment d'efforts pour mettre dans les meilleurs conditions nos 3/4.
On ne pourra pas avoir que des qualités partout, faire des matchs complets tous les week end, financièrement ca va pas passer. Il va falloir une alchimie et un équilibre à trouver, entre du festival rugby et un état léthargique.
C'est clair et avec McNamara, on en tire le plein potentiel, là on est au top, capables de créer des situations dangereuse avec peu…, il faut avoir un minimum de munitions, mais si on rivalise devant, voir même si on est légèrement dominé, on peut quand même potentiellement gagner des matchs. Le rugby commence devant, mais il se finit souvent derrière…, particulièrement avec l'UBB. Autant dire que le moindre renforcement devant, et c'est parti pour être le cas, devrait être particulièrement payant…
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Je remets une cartouche dans la machine à recrutement, Ignacio Ruiz talonneur de l'USAP fin de contrat en 2025.
Non Jiff argentin mais jeune, fait une bonne saison, montre des qualités intéressantes au poste.
Bon après pas sur qu'il reste assez d'oseille pour mettre un billet pour racheter son année de contrat
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Bon après pas sur qu'il reste assez d'oseille pour mettre un billet pour racheter son année de contrat
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
C'est la question qui nous taraudeYatangaki a écrit:Je remets une cartouche dans la machine à recrutement, Ignacio Ruiz talonneur de l'USAP fin de contrat en 2025.
Non Jiff argentin mais jeune, fait une bonne saison, montre des qualités intéressantes au poste.
Bon après pas sur qu'il reste assez d'oseille pour mettre un billet pour racheter son année de contrat
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Scalp a écrit:C'est la question qui nous taraudeYatangaki a écrit:Je remets une cartouche dans la machine à recrutement, Ignacio Ruiz talonneur de l'USAP fin de contrat en 2025.
Non Jiff argentin mais jeune, fait une bonne saison, montre des qualités intéressantes au poste.
Bon après pas sur qu'il reste assez d'oseille pour mettre un billet pour racheter son année de contrat
C'est sur, l'avantage c'est qu'il est numéro 2 au poste pour l'instant à l'USAP.
Je connais pas son salaire mais c'est peut être le moins cher de tous les noms qu'on a sorti jusqu'à maintenant
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
le radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:
Ah qu’il aurait été plus simple de dire : je veux poursuivre au club et pourquoi pas tenter une aventure à l’étranger (Japon ) !
Mais non , du suspens encore ! Tout ça pour que le bousin tourne !
J’ai comme l’impression qu’il ne serait pas opposé à négocier une plage de repos plus grande pour son prochain contrat. On peut parfaitement le comprendre, les saisons sont démentielles, on l’a peut-être même déjà anticipé avec le recrutement de Carbery…
Alors là Scalp,
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:C'est la question qui nous taraudeYatangaki a écrit:Je remets une cartouche dans la machine à recrutement, Ignacio Ruiz talonneur de l'USAP fin de contrat en 2025.
Non Jiff argentin mais jeune, fait une bonne saison, montre des qualités intéressantes au poste.
Bon après pas sur qu'il reste assez d'oseille pour mettre un billet pour racheter son année de contrat
C'est sur, l'avantage c'est qu'il est numéro 2 au poste pour l'instant à l'USAP.
Je connais pas son salaire mais c'est peut être le moins cher de tous les noms qu'on a sorti jusqu'à maintenant
Ouep, mais avec une année de contrat à racheter, ça change la donne…
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
https://rugby-scapulaire.com/breves/159152-officiel-maxime-lamothe-prolonge-jusquen-2028
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Re: UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
Tothor a écrit:densnewzealand a écrit:Merci Scalp, la petite phrase sur Meafou est sur une autre partie de l’enquêteScalp a écrit:densnewzealand a écrit:L’équipe ce matin sur les transferts/ L’ubb va avoir du pain sur la planche avec les prolongations de Moefana, Lamothe (alors que c’est acté ), et surtout Jalibert !! Alors que concernant Meafou, dans la même situation l’issue ne fait guère de doute . Incorrigible scribouillards. Concernant notre recrutement je le trouves particulièrement pertinent en troisième ligne, avec plusieurs types de joueurs . Ce poste est devenu tellement exigeant qu’il doit mobiliser des joueurs au top . D’ailleurs on perds un peu beaucoup notre match contre les Quins la dessus . Leur troisième ligne faisant 20 mn incroyable et nous mets sur le cul.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Transferts-en-top-14-la-prime-a-la-stabilite/1465779
Transferts en Top 14 : la prime à la stabilité
Le salary-cap a poussé les clubs de Top 14 à un recrutement raisonnable et souvent peu spectaculaire en vue de la saison prochaine. La priorité a plutôt été donnée à la conservation sur la durée des meilleurs joueurs.
Jean-François Paturaud
Si la période des mutations n'a officiellement débuté que le 1er mai (elle se terminera le 7 juillet), la plupart des formations de Top 14 ont déjà quasiment toutes finalisé depuis un bon moment leur recrutement de la saison prochaine. « Aujourd'hui, c'est bouclé à 90 % », selon divers spécialistes déjà tournés vers l'exercice 2025-2026.
Encore une fois, le marché a été marqué par l'arrivée massive d'internationaux britanniques ainsi que par une certaine stabilité pour les joueurs du quinze de France. Les ultimes ajustements s'effectueront une fois que le Championnat, particulièrement serré, aura livré son verdict définitif sur l'identité des membres du top 6 mais surtout des relégués et des promus. Un nouveau marché battra alors son plein puis viendra celui des jokers. En rugby, le mercato ne s'arrête décidément jamais.
Les folies, c'est fini
Contraints par la réglementation sur les JIFF (joueurs issus des filières de formation) et surtout par le salary-cap (gelé à 10,7 millions d'euros), les présidents de clubs doivent se montrer prudents.
D'abord, ils réduisent souvent leurs effectifs professionnels de trois ou quatre éléments en faisant appel à des jeunes de leur centre de formation. Automatiquement, les besoins de recrutement s'en trouvent réduits. Toulouse et La Rochelle, les deux seuls à ne pas avoir enregistré la moindre recrue pour la saison prochaine si ce n'est des retours de prêt, en sont le parfait exemple.
Chez les autres grosses écuries du Top 14, la méthode diffère parfois. Le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles, coachés par de nouveau staff depuis quelques mois, ont été les plus actifs avec une dizaine de renforts. De son côté, Toulon a choisi de peu recruter mais de frapper fort, à l'image du centre Antoine Frisch (Munster).
En bas de tableau, le Montpellier de Bernard Laporte et Patrice Collazo a multiplié les rendez-vous afin de remanier largement son groupe avec quelques jolis coups, dont Madosh Tambwe, non conservé par l'UBB.
Plus globalement, pourtant, le marché a été relativement calme. Et surtout très réfléchi. « Les clubs n'ont de toute façon pas de solutions, souligne l'agent sportif Pascal Forni, directeur exécutif monde de la société Wasserman. Ils sont complètement assujettis au salary-cap, ce qui les empêche d'avoir une vraie gestion sportive. »
« C'est une gestion de père de famille, complète son confrère Laurent Quaglia. Peu d'internationaux de premier plan arriveront en France alors qu'avant ça se comptait par dizaines. » Et ils viennent quasiment tous d'Angleterre. Owen Farrell (au Racing 92), Billy Vunipola (Montpellier), Manu Tuilagi (Bayonne) ou encore Lewis Ludlam et Kyle Sinckler (Toulon) débarqueront bientôt.
En revanche, les All Blacks et les Boks boudent le Top 14. Désormais, ils acceptent les propositions XXL venues du Japon, sur lesquelles plus personne ne peut s'aligner en Top 14. « Le salaire pour faire signer un gros joueur n'est plus le même qu'il y a quatre ou cinq ans, reprend Quaglia. Ça avait déjà baissé un peu avant le Covid et ça s'est accentué depuis. Un joueur à plus d'un million d'euros, comme Handré Pollard et Eben Etzebeth (à Montpellier et Toulon), ça n'existe plus. »
Des internationaux casaniers
Très rares sont les joueurs du quinze de France, en fin de contrat, qui changeront aussi de crémerie cet été. Parmi les mondialistes de l'an dernier, seul Romain Taofifenua (52 sélections) sautera le pas. Celui qui fêtera ses 34 ans en septembre quittera le LOU pour le Racing, où il retrouvera Demba Bamba (26 sélections) dont la future arrivée dans les Hauts-de-Seine a été officialisée dès le mois d'août.
A contrario, Louis Bielle-Biarrey (11 sélections) et Sipili Falatea (14 sélections) ont fait le choix de la stabilité en prolongeant à l'UBB. Même scénario pour Gabin Villière au RCT. Yoan Tanga est un autre cas à part. Sous contrat jusqu'en 2025, le troisième-ligne rochelais aux 3 sélections prendra la direction du Stade Français pour les quatre prochaines années. Comme pour Frisch, c'est une durée assez classique en raison de l'indemnité à payer.
« Pour les internationaux, la stratégie est de se retrouver en fin de contrat au bon moment, explique Clément Marienval, agent sportif chez SD Management. Ils ne doivent pas être perturbés par rapport à leur situation contractuelle les saisons pré et post-Coupe du monde. »
Autant dire que les prochains mois pourraient être bien plus animés chez les Bleus. Parmi eux, on pense à l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (33 sélections), que son président Laurent Marti souhaite conserver après 2025. Des discussions ont déjà été entamées. À Bordeaux-Bègles toujours, le centre Yoram Moefana (28 sélections) et le talonneur Maxime Lamothe, appelé cet hiver à Marcoussis mais sans jouer, seront également libres dans un an.
Au Racing, il ne faudra pas non plus perdre de temps pour assurer l'avenir de Nolann Le Garrec (3 sélections) avant que des concurrents ne puissent l'attaquer à partir du 1er juillet. La révélation du dernier Tournoi a la cote, comme son homologue lyonnais Baptiste Couilloud (16 sélections).
La Rochelle aimerait pour sa part sécuriser à l'avance ses deux piliers droits Uini Atonio (62 sélections) et Georges-Henri Colombe (2 sélections), alors que l'ouvreur du MHR Louis Carbonel (5 sélections) suscite déjà l'intérêt du Stade Français, Toulon et Clermont. Si la porte est aujourd'hui fermée, il devrait bien aller voir ailleurs dans quatorze mois.
À Castres, le talonneur Gaëtan Barlot (7 sélections) aura aussi des prétendants. Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant.
Des contrats longs sécurisants
Le phénomène n'est pas nouveau mais il prend de l'ampleur. Avant même leur dernière année de contrat, beaucoup de joueurs trouvent un accord avec leur président pour prolonger durablement.
Comme l'avaient fait les Toulousains il y a quelques années avec une grille de salaires instaurée par leurs dirigeants, une dizaine de joueurs du Stade Rochelais a récemment paraphé un nouveau bail allant jusqu'à 2028 ou 2029. Cela concerne la plupart des cadres, dont l'ouvreur Antoine Hastoy, le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier Reda Wardi et bien sûr le capitaine des Bleus Grégory Alldritt.
Paul Boudehent devrait bientôt les imiter alors que l'avenir de l'Australien Will Skelton est bien plus incertain après 2025. « Ça rassure les joueurs mais aussi leurs familles, pour Marienval. Surtout que de plus en plus de contrats s'arrêtent avant le terme final un peu partout. »
À La Rochelle justement, le troisième-ligne Rémi Picquette a été invité par le staff de Ronan O'Gara à trouver un nouveau point de chute un an avant la fin de son contrat. Il rejoindra Pau cet été, tout comme le deuxième-ligne de l'UBB Thomas Jolmès qui, à l'image du centre Tani Vili, n'entrait pas dans les plans de Yannick Bru.
Une situation similaire à celle vécue par le Montpelliérain Louis Foursans, poussé prématurément vers la sortie, qui rebondira au Stade Français. « Eux ont réussi à trouver un nouveau club mais ce n'est pas le cas de plein d'autres qui ne jouent pas mais qui sont obligés de rester », regrette Forni. Mieux vaut être très prévoyant, donc.
« C'est de plus en plus précaire pour les joueurs, d'où la nécessité de signer sur la durée quand le contrat financier est costaud, concède un de ses confrères. Si le club veut te faire partir, autant qu'il le fasse avec le plus gros chèque possible. »
Joris Segonds (27 ans), lui, peut dormir tranquille. Dès l'été dernier, l'actuel ouvreur du Stade Français s'est engagé pour les cinq prochaines années (la durée maximale possible) à Bayonne. À moins évidemment que le club basque, douzième à quatre journées de la fin, ne se maintienne pas...
Hello Dens,
je pense que tu parles de ce passage : "Enfin, le Toulousain Emmanuel Meafou (2 sélections) n'a pas encore non plus concrètement prolongé mais l'issue ne fait guère de doute le concernant."
Peut être un parti pris éditorial, mais je pense que cela tient aussi aux déclas du joueur:
" Moi, j'espère rester ici toute ma carrière, on parle de contrat mais c'est un papier. J'ai envie de tout gagner avec Toulouse jusqu'à la fin. Je me sens Français et Toulousain"
https://www.rugbyrama.fr/2024/05/02/transferts-top-14-emmanuel-meafou-toulouse-prolongation-en-vue-11926091.php
Les bruits de couloir disent d'ailleurs qu'un accord a été trouvé jusqu'en 2027 ( il avait prolongé l'année dernière jusqu'en 2025 ).
Que Matthieu prononce la même chose au sujet de l'UBB et vous verrez que les fielleux journalistes que vous n'aimez pas n'auront rien à dire.
Au lieu de cela, il laisse souvent dire, voire même laisse lui même planer l’ambiguïté. Pas étonnant que les médias s'engouffrent dans la brèche. Il fait ce qu'il veut de sa carrière et c'est très bien comme ça.
Il ne dit pas qu'il veut partir mais il ne déclare pas non plus clairement qu'il veut rester.
Moefana l'a dit récemment par exemple.
Ca ne préjuge de rien ni pour l'un ni pour l'autre, mais au moins les choses sont dites.
Donc je ne vois pas de traitement médiatique différent, juste un positionnement des joueurs qui n'est pas strictement le même à date. Un qui est sans ambiguité sur ses intentions et l'autre un peu moins.
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