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Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Des-espoirs-de-l-ubb-aux-bleus-bielle-biarrey-et-depoortere-inseparables-frangins-de-rugby/1454747
Des Espoirs de l'UBB aux Bleus : Bielle-Biarrey et Depoortere, inséparables frangins de rugby
Inséparables dans la vie, Louis Bielle-Biarrey et Nicolas Depoortere ont forgé une amitié solide ces dernières saisons à Bordeaux-Bègles et dans la sélection des moins de 20 ans. Titulaires avec les Bleus dimanche dernier à Cardiff, ils le seront également ce samedi (21 heures) contre l'Angleterre.
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Jean-François Paturaud
Quatre cent quarante-trois jours séparent ces deux clichés. Le premier remonte au 23 décembre 2022. Ce soir-là, à La Rochelle, Nicolas Depoortere joue, durant les neuf dernières minutes, son premier match professionnel avec l'Union Bordeaux-Bègles (victoire 12-8 ). Sous les yeux de ses parents qui immortalisent l'événement, celui qui a encore - pour quelques minutes seulement avant d'être bizuté - de grands cheveux frisés prend la pose au coup de sifflet final avec Louis Bielle-Biarrey, titulaire à l'aile. Les deux gamins de 19 ans ont des étoiles plein les yeux.
Un peu plus d'un an et deux mois plus tard, la scène se répète à Cardiff en marge de la victoire au pays de Galles (24-45), dimanche dernier, lors du Tournoi des Six Nations. Le centre rayonne à nouveau en compagnie de « Loulou ». Il vient de vivre une Marseillaise forte en émotions
- « Extraordinaire, encore plus au côté de mon meilleur pote » - et de fêter sa première sélection.
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Comme sur une autre photo identique datant de leur seule saison en partie partagée chez les Espoirs de l'UBB en 2021-2022, quand ils se sont rencontrés, le plus grand des deux ressemble à un pirate, avec un bandeau sur la tête, après l'abordage réussi du Principality Stadium. « Ils ont le même sourire au fil des années, note Joël Bielle-Biarrey, le père de Louis, en revoyant les images, le même plaisir de jouer ensemble ».
De tout partager surtout. Ces deux-là sont inséparables. Presque fusionnels. « Là où on s'est vraiment rapprochés, c'était aux Summer Series en 2022, en Italie, avec les moins de 20 ans, nous racontait Bielle-Biarrey récemment. On s'était mis en chambre ensemble et on avait énormément sympathisé. Depuis, on ne s'est pas trop lâché. » Le mot est faible tant ils ne se quittent plus d'une semelle.
« Si on ne sait pas où est Nico, on va chez Louis et il est là »
Pierre Bochaton, troisième-ligne de l'UBB
« Ils sont tout le temps collés à faire les cons, que ce soit au club ou chez Louis, s'amuse le troisième-ligne de l'UBB Pierre Bochaton. Et si on ne sait pas où est Nico, on va chez Louis et il est là. » Quasiment tout le temps d'ailleurs. « Techniquement, ils ne sont pas colocataires et ont chacun leur appartement, mais c'est vrai que Nicolas squatte très souvent chez Louis, confirme le paternel Alexandre Depoortere. C'est comme Tic et Tac (les deux tamias de fiction créés par Walt Disney en 1943). »
« La copine de Louis n'a pas trop le choix, se marre l'arrière Nans Ducuing. Je pense que c'est à prendre ou à laisser. Nico fait partie du package. Entre eux, c'est une espèce de "bromance", un coup de coeur amical. »
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Nicolas-le-Girondin et Louis-l'Isérois, que six mois seulement séparent (le premier est né en janvier 2003, le second en juin), vont faire les courses. Puis Bielle-Biarrey se charge de cuisiner, notamment des spécialités de La Réunion, d'où sa mère est originaire. Et plutôt bien d'ailleurs. « Il a deux ou trois plats sympas », reconnaît son ami. Le binôme passe des heures à discuter de tout et de rien, à jouer à la PlayStation mais aussi aux cartes.
Plus précisément à la coinche (une variante de la belote). Une passion qu'ils partagent régulièrement dans leur repaire du Carnaval Café de Bègles avec d'autres membres de la bande, dont le troisième-ligne Marko Gazzotti (19 ans) et le pilier Yahnis el-Maslouhi (21 ans). « Louis aime tout commenter, chaque carte qu'il pose, chaque action », balance Depoortere. « Ils ont un gros problème avec ça, prévient Ducuing. Nico joue mais ce n'est pas vraiment un génie des cartes. "Petit Louis" commence à être bon en revanche. Pour vous dire à quel point il est gaga, je l'ai déjà vu en soirée sur une banquette de discothèque en train de jouer aux cartes sur son portable. »
« Ils partagent les mêmes ambitions, la même vision et se trouvent facilement »
Nans Ducuing, arrière de l'UBB
Mais ce qu'adorent par-dessus tout les deux internationaux, c'est chambrer. « Ils le font tout le temps et tout le monde y passe », avoue Bochaton. Réponse honnête de Depoortere : « C'est vrai qu'on aime bien mettre des pièces... » Sans surprise, Ducuing (32 ans) n'est généralement pas très loin. « C'est toujours bon enfant, jamais vulgaire, dit-il. J'ai l'impression de me reconnaître quand j'étais jeune dans la connerie avec Jean-Baptiste Dubié (ex-centre de l'UBB). On a douze ans d'écart avec Nico et Petit Louis mais ce sont des jeunes fantastiques, des rayons de soleil. »
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Sébastien Calvet, sélectionneur des moins de 20 ans, lui, n'a rien oublié de leurs pitreries communes. Il en souriait encore cette semaine à Marcoussis. « Quand on a mis Nico à l'aile face aux Gallois sur le dernier match du Tournoi des Six Nations l'an dernier, les deux se sont branchés à merveille. C'était un régal à voir. Louis (aligné à l'arrière) lui disait "ce n'est pas fait pour toi, c'est pas ton truc, tu ne sais pas comment ça joue un ailier." L'autre lui répondait "c'est très facile, tu vas voir." De l'annonce de l'équipe jusqu'au match, ils nous ont animé la vie de groupe. » Accessoirement, ils avaient aussi grandement participé à la large victoire (67-17) avec deux essais chacun.
« Ce sont des frangins de rugby »
Joël Bielle-Biarrey, père de Louis
« Ils se tirent tout le temps la bourre, se souvient Frédéric Charrier, leur ancien entraîneur à l'UBB et désormais responsable des lignes arrière à Clermont. Lorsque Louis a commencé à jouer, Nico avait aussi envie de s'imposer en équipe première, ça le stimulait. Les deux voulaient se retrouver sur le terrain et faire avancer l'équipe, que ce soit avec les moins de 20 ans, les pros à l'UBB et maintenant l'équipe de France. »
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Bielle-Biarrey, déjà surclassé chez les jeunes, a été le premier à connaître ce bonheur l'été 2023 avec les Bleus (le 5 août, en Écosse). « Quand Louis a été appelé pour la Coupe du monde, Nico avait dans un coin de la tête de très vite le rejoindre, selon Ducuing. Ils s'appelaient tous les jours et se filaient des petits conseils. C'était mignon. Ils partagent les mêmes ambitions, la même vision et se trouvent facilement sans avoir à beaucoup parler. »
Joël Bielle-Biarrey va plus loin : « Ce sont des frangins de rugby. » Quasiment des membres d'une même famille. « Loulou, on l'a adopté, lance Alexandre Depoortere. Et avec ses parents, on a bien sympathisé. » Ils ont d'ailleurs prévu de se retrouver samedi à Lyon pour assister au match de leurs fistons contre l'Angleterre. Avant une nouvelle séance photo en cas de victoire.
Des Espoirs de l'UBB aux Bleus : Bielle-Biarrey et Depoortere, inséparables frangins de rugby
Inséparables dans la vie, Louis Bielle-Biarrey et Nicolas Depoortere ont forgé une amitié solide ces dernières saisons à Bordeaux-Bègles et dans la sélection des moins de 20 ans. Titulaires avec les Bleus dimanche dernier à Cardiff, ils le seront également ce samedi (21 heures) contre l'Angleterre.
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Jean-François Paturaud
Quatre cent quarante-trois jours séparent ces deux clichés. Le premier remonte au 23 décembre 2022. Ce soir-là, à La Rochelle, Nicolas Depoortere joue, durant les neuf dernières minutes, son premier match professionnel avec l'Union Bordeaux-Bègles (victoire 12-8 ). Sous les yeux de ses parents qui immortalisent l'événement, celui qui a encore - pour quelques minutes seulement avant d'être bizuté - de grands cheveux frisés prend la pose au coup de sifflet final avec Louis Bielle-Biarrey, titulaire à l'aile. Les deux gamins de 19 ans ont des étoiles plein les yeux.
Un peu plus d'un an et deux mois plus tard, la scène se répète à Cardiff en marge de la victoire au pays de Galles (24-45), dimanche dernier, lors du Tournoi des Six Nations. Le centre rayonne à nouveau en compagnie de « Loulou ». Il vient de vivre une Marseillaise forte en émotions
- « Extraordinaire, encore plus au côté de mon meilleur pote » - et de fêter sa première sélection.
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Comme sur une autre photo identique datant de leur seule saison en partie partagée chez les Espoirs de l'UBB en 2021-2022, quand ils se sont rencontrés, le plus grand des deux ressemble à un pirate, avec un bandeau sur la tête, après l'abordage réussi du Principality Stadium. « Ils ont le même sourire au fil des années, note Joël Bielle-Biarrey, le père de Louis, en revoyant les images, le même plaisir de jouer ensemble ».
De tout partager surtout. Ces deux-là sont inséparables. Presque fusionnels. « Là où on s'est vraiment rapprochés, c'était aux Summer Series en 2022, en Italie, avec les moins de 20 ans, nous racontait Bielle-Biarrey récemment. On s'était mis en chambre ensemble et on avait énormément sympathisé. Depuis, on ne s'est pas trop lâché. » Le mot est faible tant ils ne se quittent plus d'une semelle.
« Si on ne sait pas où est Nico, on va chez Louis et il est là »
Pierre Bochaton, troisième-ligne de l'UBB
« Ils sont tout le temps collés à faire les cons, que ce soit au club ou chez Louis, s'amuse le troisième-ligne de l'UBB Pierre Bochaton. Et si on ne sait pas où est Nico, on va chez Louis et il est là. » Quasiment tout le temps d'ailleurs. « Techniquement, ils ne sont pas colocataires et ont chacun leur appartement, mais c'est vrai que Nicolas squatte très souvent chez Louis, confirme le paternel Alexandre Depoortere. C'est comme Tic et Tac (les deux tamias de fiction créés par Walt Disney en 1943). »
« La copine de Louis n'a pas trop le choix, se marre l'arrière Nans Ducuing. Je pense que c'est à prendre ou à laisser. Nico fait partie du package. Entre eux, c'est une espèce de "bromance", un coup de coeur amical. »
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Nicolas-le-Girondin et Louis-l'Isérois, que six mois seulement séparent (le premier est né en janvier 2003, le second en juin), vont faire les courses. Puis Bielle-Biarrey se charge de cuisiner, notamment des spécialités de La Réunion, d'où sa mère est originaire. Et plutôt bien d'ailleurs. « Il a deux ou trois plats sympas », reconnaît son ami. Le binôme passe des heures à discuter de tout et de rien, à jouer à la PlayStation mais aussi aux cartes.
Plus précisément à la coinche (une variante de la belote). Une passion qu'ils partagent régulièrement dans leur repaire du Carnaval Café de Bègles avec d'autres membres de la bande, dont le troisième-ligne Marko Gazzotti (19 ans) et le pilier Yahnis el-Maslouhi (21 ans). « Louis aime tout commenter, chaque carte qu'il pose, chaque action », balance Depoortere. « Ils ont un gros problème avec ça, prévient Ducuing. Nico joue mais ce n'est pas vraiment un génie des cartes. "Petit Louis" commence à être bon en revanche. Pour vous dire à quel point il est gaga, je l'ai déjà vu en soirée sur une banquette de discothèque en train de jouer aux cartes sur son portable. »
« Ils partagent les mêmes ambitions, la même vision et se trouvent facilement »
Nans Ducuing, arrière de l'UBB
Mais ce qu'adorent par-dessus tout les deux internationaux, c'est chambrer. « Ils le font tout le temps et tout le monde y passe », avoue Bochaton. Réponse honnête de Depoortere : « C'est vrai qu'on aime bien mettre des pièces... » Sans surprise, Ducuing (32 ans) n'est généralement pas très loin. « C'est toujours bon enfant, jamais vulgaire, dit-il. J'ai l'impression de me reconnaître quand j'étais jeune dans la connerie avec Jean-Baptiste Dubié (ex-centre de l'UBB). On a douze ans d'écart avec Nico et Petit Louis mais ce sont des jeunes fantastiques, des rayons de soleil. »
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Sébastien Calvet, sélectionneur des moins de 20 ans, lui, n'a rien oublié de leurs pitreries communes. Il en souriait encore cette semaine à Marcoussis. « Quand on a mis Nico à l'aile face aux Gallois sur le dernier match du Tournoi des Six Nations l'an dernier, les deux se sont branchés à merveille. C'était un régal à voir. Louis (aligné à l'arrière) lui disait "ce n'est pas fait pour toi, c'est pas ton truc, tu ne sais pas comment ça joue un ailier." L'autre lui répondait "c'est très facile, tu vas voir." De l'annonce de l'équipe jusqu'au match, ils nous ont animé la vie de groupe. » Accessoirement, ils avaient aussi grandement participé à la large victoire (67-17) avec deux essais chacun.
« Ce sont des frangins de rugby »
Joël Bielle-Biarrey, père de Louis
« Ils se tirent tout le temps la bourre, se souvient Frédéric Charrier, leur ancien entraîneur à l'UBB et désormais responsable des lignes arrière à Clermont. Lorsque Louis a commencé à jouer, Nico avait aussi envie de s'imposer en équipe première, ça le stimulait. Les deux voulaient se retrouver sur le terrain et faire avancer l'équipe, que ce soit avec les moins de 20 ans, les pros à l'UBB et maintenant l'équipe de France. »
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Bielle-Biarrey, déjà surclassé chez les jeunes, a été le premier à connaître ce bonheur l'été 2023 avec les Bleus (le 5 août, en Écosse). « Quand Louis a été appelé pour la Coupe du monde, Nico avait dans un coin de la tête de très vite le rejoindre, selon Ducuing. Ils s'appelaient tous les jours et se filaient des petits conseils. C'était mignon. Ils partagent les mêmes ambitions, la même vision et se trouvent facilement sans avoir à beaucoup parler. »
Joël Bielle-Biarrey va plus loin : « Ce sont des frangins de rugby. » Quasiment des membres d'une même famille. « Loulou, on l'a adopté, lance Alexandre Depoortere. Et avec ses parents, on a bien sympathisé. » Ils ont d'ailleurs prévu de se retrouver samedi à Lyon pour assister au match de leurs fistons contre l'Angleterre. Avant une nouvelle séance photo en cas de victoire.
Scalp- Team modo
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Louis Bielle-Biarrey : "On est quasiment dans le sprint final”
https://www.ubbrugby.com/actualites/8943-louis-bielle-biarrey-on-est-quasiment-dans-le-sprint-final.html
https://www.ubbrugby.com/actualites/8943-louis-bielle-biarrey-on-est-quasiment-dans-le-sprint-final.html
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.lequotidiendusport.fr/qui-est-vraiment-louis-bielle-biarrey-ubb-la-pepite-du-rugby-francais/
marchal- Centre de presse
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Localisation : bordeaux
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/interview-croisee-depoortere-bielle-biarrey-ubb-etre-avec-quelqu-un-comme-ca-ca-tire-vers-le-haut-19283512.php
Interview croisée. Depoortere – Bielle-Biarrey (UBB) : « Être avec quelqu’un comme ça, ça tire vers le haut »
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Par Recueilli par Denys Kappès-Grangé et Yoan Leshauriès
Louis Bielle-Biarrey (20 ans, 11 sélections) et Nicolas Depoortere (21 ans, 2 sél.), respectivement ailier et centre de l’UBB, sont partenaires en club et en équipe de France désormais. Mais ils sont avant tout amis. Avant d’affronter les Harlequins en Champions Cup, ce samedi (16 heures) à Chaban-Delmas, ils se racontent
Vous avez tous les deux inscrit un doublé face aux Saracens. Qu’est-ce qui a dominé ? Le clin d’œil ou le regret de ne pas en avoir marqué un de plus pour pouvoir chambrer l’autre toute la semaine ?
Louis Bielle-Biarrey. Ce n’est pas que je m’en foute qu’il marque un doublé, mais j’étais d’abord content d’en mettre un moi-même. Franchement, c’est tout.
Nicolas Depoortere. On était plus content pour l’équipe qu’autre chose. Mais c’est sûr qu’on n’a pas pu se chambrer…
L. B.-B.. On ne se tire pas forcément la bourre sur ce genre de choses. En plus, même s’ils sont assez similaires, on ne joue pas aux mêmes postes. S’il était ailier, ce serait peut-être différent, mais ce n’est pas le cas.
Quand on parle de vous deux, les termes « bromance » ou frères de rugby surgissent vite. Vous vous retrouvez dans cette description ?
L. B.-B. C’est vrai qu’on passe beaucoup de temps ensemble. Que ce soit sur ou en dehors du terrain. On évolue aussi à deux postes très proches, ça aide. On se trouve bien sur le terrain comme dans la vie de tous les jours. C’est cool.
N. D. Je n’aurais pas dit mieux (sourire). Ça marche bien, j’espère que ça va continuer.
Être proche dans la vie de tous les jours, est-ce que ça aide sur le terrain ?
N. D. Je pense que ça joue sur le rugby, oui. On reconnaît plus rapidement les signaux envoyés par l’un ou l’autre.
« Il avait pris la balle et avait traversé le terrain trois ou quatre fois. Je m’étais dit, mais qui c’est ce type ? »
Vous rappelez-vous de la première fois où vous vous êtes rencontrés et l’impression que vous vous êtes laissée ?
L. B.-B. Quand je suis arrivé à Bordeaux, je ne connaissais pas Nico et je pense que l’inverse est vrai.
N. D. Je l’avais quand même connu parce qu’il avait été surclassé. Au pays de Galles, je crois ? Mais je ne connaissais pas du tout ce « phénomène » (taquin).
L. B.-B. On avait passé la journée d’intégration ensemble, mais aussi avec d’autres joueurs. Ce dont je me souviens bien par contre, c’est d’un match en Espoirs à Narbonne je crois : il avait pris la balle et avait traversé le terrain trois ou quatre fois. Je m’étais dit : « Mais qui c’est ce type ? ». On a ensuite beaucoup joué ensemble en U20, Espoirs, pros et maintenant, avec le XV de France.
Ça a tout de suite fonctionné entre vous deux ?
L. B.-B. Quand je suis arrivé, je suis allé directement avec les pros. Nico, pas forcément à ce moment-là, mais on jouait ensemble en Espoirs. C’est à partir du Summer Series avec les U20, en 2022 en Italie, que ça a vraiment commencé : on était en chambre ensemble.
Qu’est-ce qui a fait que ça a matché tout de suite entre un Izonnais et un Isérois ?
N. D. On est pareil dans la vie ou sur le terrain. On est des bosseurs mais on ne se prend pas le chou. On s’est retrouvé dans ce style de vie. Le rythme de nos quotidiens correspond à peu près : on s’entraîne, on rentre, on dort, on fait les courses, on mange… Ça se répète de jour en jour, c’est cool à vivre.
L. B.-B. On a un peu les mêmes valeurs aussi. On partage pas mal de choses parce qu’on a une ascension commune relativement proche.
N. D. Et on aime jouer aux cartes. C’est notre passe-temps favori hors rugby. On joue à la coinche.
L. B.-B. On fait ça au Carnaval Café avec Marko Gazzotti et Pierre Bochaton qui prennent souvent des branlées.
N. D. Leur niveau n’est pas très élevé (sourire).
L. B.-B. Lors de la première année, on faisait aussi beaucoup de soirées. Les liens se créent aussi dans ces moments-là. Et lorsqu’on passe 7 jours sur 7 avec la même personne, on est forcément attaché à elle : tout glisse.
« J’avais un appart, sauf que je me faisais chier, du coup j’allais chez lui. Je pense d’ailleurs que ça va se refaire »
Vos proches vous disent même « H24 » ensemble. À ce point ?
N. D. Presque ! Mais on n’est pas que tous les deux quand même : on rejoint d’autres potes. On n’aime pas être seul.
L. B.-B. C’est vrai que l’année dernière, tu vivais quasiment chez moi (il s’adresse à Nicolas).
N. D. J’avais un appart, sauf que je me faisais chier, du coup j’allais chez lui. Je pense d’ailleurs que ça va se refaire, parce que je vais acheter un bien prochainement. J’ai des travaux à faire, je ne sais pas où dormir, j’ai ma petite idée sur ce que je peux faire (sourire).
L. B.-B. Il est le bienvenu ! Il ne dort pas tous les jours chez moi, mais je pense qu’on mange ensemble 7 jours sur 7. Souvent, on me demande si ce n’est pas trop pénible de ne pas avoir des moments seul. Mais il peut nous arriver de passer trois heures à trois mètres l’un de l’autre sans parler. On est assez transparent l’un vis-à-vis de l’autre. On ne s’est jamais trop embrouillé d’ailleurs. Mais je pense que c’est parce qu’on a deux caractères assez calmes.
Quand vous êtes ensemble, vous parlez de rugby ?
N. D. De tout.
L. B.-B. De conneries aussi.
N. D. Je pense qu’on a été formé par Nans Ducuing. On est très troisième degré, du coup nos conversations ne ressemblent pas à grand-chose.
Lors de la séance photos avant cette interview, vous vous êtes fait charrier par Maxime Lucu. C’est de bonne guerre ?
L. B.-B. On aime beaucoup chambrer, à partir de ce moment-là, il faut accepter la même chose. Qui aime bien châtie bien. Ça fait partie aussi de notre tempérament.
Vous dites manger ensemble tous les jours. Est-ce toujours vous qui faites à manger Louis ?
N. D. Je dis oui direct ! Louis est un très bon cuisinier, je peux dire ça comme ça (il interroge Louis) ? Il vient de la Réunion, sa mère lui ramène parfois deux ou trois trucs qu’il prépare. J’apprécie bien.
L. B.-B. Je ne le faisais pas quand j’étais chez mes parents, mais j’aime beaucoup cuisiner, ça ne me dérange pas du tout. Tout le monde est gagnant.
Quel est votre plat signature ?
L. B.-B. Le porc au caramel. C’est pas toujours tip-top, mais au moins, c’est sain.
N. D. Si je devais m’en charger, ce serait plus basique : à base de steaks, pâtes (rire). Mais j’aide à la vaisselle.
Derrière votre amitié, peut-on voir aussi la recherche d’un point d’équilibre pour deux jeunes qui vivent tout en accéléré ?
L. B.-B. Parce qu’on vit les mêmes choses, on peut parler de tout. On est passé par les mêmes étapes, c’est facile de partager tous nos ressentis. Être avec quelqu’un comme ça, ça aide et ça tire vers le haut.
N. D. Louis a un an d’avance sur moi, sur toutes les étapes qu’on a passées. Quand j’ai fait mes premiers entraînements en pro, il était déjà là. En équipe de France U20, mon premier stage en équipe de France, pareil… Je me suis rassuré grâce à lui. Je pense que ça a été plus simple pour moi du coup.
L. B.-B. J’étais persuadé qu’il allait lui aussi aller en équipe de France. La question était de savoir au bout de combien de temps.
Nicolas, vous êtes un peu plus âgé que Louis (NDLR, il est du 13 janvier 2003, son cadet du 19 juin). Et pourtant, il a cette petite avance sur vous. Est-ce un sujet entre vous ?
L. B.-B. Il me dit souvent, tu verras quand tu auras mon âge : il a six mois d’avance (dubitatif)…
Nicolas, dans quelle mesure le fait que Louis ait disputé la Coupe du monde a contribué à vous booster cette saison au point de disputer le dernier Tournoi ?
N. D. Atteindre l’équipe de France, ça trotte dans la tête de tous les joueurs. C’est vrai que le fait que Louis soit dans le groupe me chauffait d’autant plus. J’avais envie qu’on porte le coq ensemble le plus vite possible.
Vous avez effectué plusieurs allers-retours en début de Tournoi avant d’avoir votre chance…
N. D. J’ai patienté. Je prenais tout ce que j’avais à prendre lors des entraînements de Gaël (Fickou), de Jo (Danty) ou des autres centres. Mon tour a fini par arriver, j’en suis très content.
Avez-vous parlé de ça tous les deux ?
L. B.-B. Oui, puisqu’on était en chambre ensemble. J’ai un peu connu ça aussi lors du précédent Six-Nations : tu viens trois jours pour faire les meilleurs entraînements possibles, mais tu ne joues pas parce qu’il n’y a pas forcément de raisons de changer. C’est parfois un peu dur, mais il y a pire tout de même que de faire des allers-retours en équipe de France.
En espoirs, en U20, en pro, vous avez vécu beaucoup de premières ensemble. Quelle place occupe votre première « Marseillaise », à Cardiff, avec le XV de France ?
N. D. Beaucoup d’émotions. On s’était mis côte à côte, c’était la toute première pour moi. Ça restera gravé pour toujours dans nos têtes.
« Je suis personne pour lui dire quoique ce soit : je n’ai pas 90 sélections (rires) ! »
Avez-vous accompagné Nicolas vers ce moment, Louis ?
L. B.-B. Je suis personne pour lui dire quoi que ce soit : je n’ai pas 90 sélections (rires) ! Et comme il est de toute façon plus âgé que moi, je garde un peu de respect pour lui.
Vu votre jeune âge, avez-vous une « to do list » sur laquelle figurerait « demi-finale du Top 14 à Bordeaux », « Brennus » ou « Coupe du monde 2027 » ?
N. D. Non, on prend les choses comme elles viennent plutôt que de faire des « to do list ».
L. B.-B. On espère forcément ramener un titre. Si on peut être la première génération à ramener le Brennus ou une Champions Cup à Bordeaux, on ne se privera pas.
Nicolas, disputer la Coupe du monde 2027 avec Louis, ça relève du fantasme ou de l’objectif ?
N.D. 2027, c’est loin. Mais on fera tout pour y arriver.
L. B.-B. Si on est sur la même trajectoire jusque-là, ce sera déjà très bien.
Interview croisée. Depoortere – Bielle-Biarrey (UBB) : « Être avec quelqu’un comme ça, ça tire vers le haut »
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Par Recueilli par Denys Kappès-Grangé et Yoan Leshauriès
Louis Bielle-Biarrey (20 ans, 11 sélections) et Nicolas Depoortere (21 ans, 2 sél.), respectivement ailier et centre de l’UBB, sont partenaires en club et en équipe de France désormais. Mais ils sont avant tout amis. Avant d’affronter les Harlequins en Champions Cup, ce samedi (16 heures) à Chaban-Delmas, ils se racontent
Vous avez tous les deux inscrit un doublé face aux Saracens. Qu’est-ce qui a dominé ? Le clin d’œil ou le regret de ne pas en avoir marqué un de plus pour pouvoir chambrer l’autre toute la semaine ?
Louis Bielle-Biarrey. Ce n’est pas que je m’en foute qu’il marque un doublé, mais j’étais d’abord content d’en mettre un moi-même. Franchement, c’est tout.
Nicolas Depoortere. On était plus content pour l’équipe qu’autre chose. Mais c’est sûr qu’on n’a pas pu se chambrer…
L. B.-B.. On ne se tire pas forcément la bourre sur ce genre de choses. En plus, même s’ils sont assez similaires, on ne joue pas aux mêmes postes. S’il était ailier, ce serait peut-être différent, mais ce n’est pas le cas.
Quand on parle de vous deux, les termes « bromance » ou frères de rugby surgissent vite. Vous vous retrouvez dans cette description ?
L. B.-B. C’est vrai qu’on passe beaucoup de temps ensemble. Que ce soit sur ou en dehors du terrain. On évolue aussi à deux postes très proches, ça aide. On se trouve bien sur le terrain comme dans la vie de tous les jours. C’est cool.
N. D. Je n’aurais pas dit mieux (sourire). Ça marche bien, j’espère que ça va continuer.
Être proche dans la vie de tous les jours, est-ce que ça aide sur le terrain ?
N. D. Je pense que ça joue sur le rugby, oui. On reconnaît plus rapidement les signaux envoyés par l’un ou l’autre.
« Il avait pris la balle et avait traversé le terrain trois ou quatre fois. Je m’étais dit, mais qui c’est ce type ? »
Vous rappelez-vous de la première fois où vous vous êtes rencontrés et l’impression que vous vous êtes laissée ?
L. B.-B. Quand je suis arrivé à Bordeaux, je ne connaissais pas Nico et je pense que l’inverse est vrai.
N. D. Je l’avais quand même connu parce qu’il avait été surclassé. Au pays de Galles, je crois ? Mais je ne connaissais pas du tout ce « phénomène » (taquin).
L. B.-B. On avait passé la journée d’intégration ensemble, mais aussi avec d’autres joueurs. Ce dont je me souviens bien par contre, c’est d’un match en Espoirs à Narbonne je crois : il avait pris la balle et avait traversé le terrain trois ou quatre fois. Je m’étais dit : « Mais qui c’est ce type ? ». On a ensuite beaucoup joué ensemble en U20, Espoirs, pros et maintenant, avec le XV de France.
Ça a tout de suite fonctionné entre vous deux ?
L. B.-B. Quand je suis arrivé, je suis allé directement avec les pros. Nico, pas forcément à ce moment-là, mais on jouait ensemble en Espoirs. C’est à partir du Summer Series avec les U20, en 2022 en Italie, que ça a vraiment commencé : on était en chambre ensemble.
Qu’est-ce qui a fait que ça a matché tout de suite entre un Izonnais et un Isérois ?
N. D. On est pareil dans la vie ou sur le terrain. On est des bosseurs mais on ne se prend pas le chou. On s’est retrouvé dans ce style de vie. Le rythme de nos quotidiens correspond à peu près : on s’entraîne, on rentre, on dort, on fait les courses, on mange… Ça se répète de jour en jour, c’est cool à vivre.
L. B.-B. On a un peu les mêmes valeurs aussi. On partage pas mal de choses parce qu’on a une ascension commune relativement proche.
N. D. Et on aime jouer aux cartes. C’est notre passe-temps favori hors rugby. On joue à la coinche.
L. B.-B. On fait ça au Carnaval Café avec Marko Gazzotti et Pierre Bochaton qui prennent souvent des branlées.
N. D. Leur niveau n’est pas très élevé (sourire).
L. B.-B. Lors de la première année, on faisait aussi beaucoup de soirées. Les liens se créent aussi dans ces moments-là. Et lorsqu’on passe 7 jours sur 7 avec la même personne, on est forcément attaché à elle : tout glisse.
« J’avais un appart, sauf que je me faisais chier, du coup j’allais chez lui. Je pense d’ailleurs que ça va se refaire »
Vos proches vous disent même « H24 » ensemble. À ce point ?
N. D. Presque ! Mais on n’est pas que tous les deux quand même : on rejoint d’autres potes. On n’aime pas être seul.
L. B.-B. C’est vrai que l’année dernière, tu vivais quasiment chez moi (il s’adresse à Nicolas).
N. D. J’avais un appart, sauf que je me faisais chier, du coup j’allais chez lui. Je pense d’ailleurs que ça va se refaire, parce que je vais acheter un bien prochainement. J’ai des travaux à faire, je ne sais pas où dormir, j’ai ma petite idée sur ce que je peux faire (sourire).
L. B.-B. Il est le bienvenu ! Il ne dort pas tous les jours chez moi, mais je pense qu’on mange ensemble 7 jours sur 7. Souvent, on me demande si ce n’est pas trop pénible de ne pas avoir des moments seul. Mais il peut nous arriver de passer trois heures à trois mètres l’un de l’autre sans parler. On est assez transparent l’un vis-à-vis de l’autre. On ne s’est jamais trop embrouillé d’ailleurs. Mais je pense que c’est parce qu’on a deux caractères assez calmes.
Quand vous êtes ensemble, vous parlez de rugby ?
N. D. De tout.
L. B.-B. De conneries aussi.
N. D. Je pense qu’on a été formé par Nans Ducuing. On est très troisième degré, du coup nos conversations ne ressemblent pas à grand-chose.
Lors de la séance photos avant cette interview, vous vous êtes fait charrier par Maxime Lucu. C’est de bonne guerre ?
L. B.-B. On aime beaucoup chambrer, à partir de ce moment-là, il faut accepter la même chose. Qui aime bien châtie bien. Ça fait partie aussi de notre tempérament.
Vous dites manger ensemble tous les jours. Est-ce toujours vous qui faites à manger Louis ?
N. D. Je dis oui direct ! Louis est un très bon cuisinier, je peux dire ça comme ça (il interroge Louis) ? Il vient de la Réunion, sa mère lui ramène parfois deux ou trois trucs qu’il prépare. J’apprécie bien.
L. B.-B. Je ne le faisais pas quand j’étais chez mes parents, mais j’aime beaucoup cuisiner, ça ne me dérange pas du tout. Tout le monde est gagnant.
Quel est votre plat signature ?
L. B.-B. Le porc au caramel. C’est pas toujours tip-top, mais au moins, c’est sain.
N. D. Si je devais m’en charger, ce serait plus basique : à base de steaks, pâtes (rire). Mais j’aide à la vaisselle.
Derrière votre amitié, peut-on voir aussi la recherche d’un point d’équilibre pour deux jeunes qui vivent tout en accéléré ?
L. B.-B. Parce qu’on vit les mêmes choses, on peut parler de tout. On est passé par les mêmes étapes, c’est facile de partager tous nos ressentis. Être avec quelqu’un comme ça, ça aide et ça tire vers le haut.
N. D. Louis a un an d’avance sur moi, sur toutes les étapes qu’on a passées. Quand j’ai fait mes premiers entraînements en pro, il était déjà là. En équipe de France U20, mon premier stage en équipe de France, pareil… Je me suis rassuré grâce à lui. Je pense que ça a été plus simple pour moi du coup.
L. B.-B. J’étais persuadé qu’il allait lui aussi aller en équipe de France. La question était de savoir au bout de combien de temps.
Nicolas, vous êtes un peu plus âgé que Louis (NDLR, il est du 13 janvier 2003, son cadet du 19 juin). Et pourtant, il a cette petite avance sur vous. Est-ce un sujet entre vous ?
L. B.-B. Il me dit souvent, tu verras quand tu auras mon âge : il a six mois d’avance (dubitatif)…
Nicolas, dans quelle mesure le fait que Louis ait disputé la Coupe du monde a contribué à vous booster cette saison au point de disputer le dernier Tournoi ?
N. D. Atteindre l’équipe de France, ça trotte dans la tête de tous les joueurs. C’est vrai que le fait que Louis soit dans le groupe me chauffait d’autant plus. J’avais envie qu’on porte le coq ensemble le plus vite possible.
Vous avez effectué plusieurs allers-retours en début de Tournoi avant d’avoir votre chance…
N. D. J’ai patienté. Je prenais tout ce que j’avais à prendre lors des entraînements de Gaël (Fickou), de Jo (Danty) ou des autres centres. Mon tour a fini par arriver, j’en suis très content.
Avez-vous parlé de ça tous les deux ?
L. B.-B. Oui, puisqu’on était en chambre ensemble. J’ai un peu connu ça aussi lors du précédent Six-Nations : tu viens trois jours pour faire les meilleurs entraînements possibles, mais tu ne joues pas parce qu’il n’y a pas forcément de raisons de changer. C’est parfois un peu dur, mais il y a pire tout de même que de faire des allers-retours en équipe de France.
En espoirs, en U20, en pro, vous avez vécu beaucoup de premières ensemble. Quelle place occupe votre première « Marseillaise », à Cardiff, avec le XV de France ?
N. D. Beaucoup d’émotions. On s’était mis côte à côte, c’était la toute première pour moi. Ça restera gravé pour toujours dans nos têtes.
« Je suis personne pour lui dire quoique ce soit : je n’ai pas 90 sélections (rires) ! »
Avez-vous accompagné Nicolas vers ce moment, Louis ?
L. B.-B. Je suis personne pour lui dire quoi que ce soit : je n’ai pas 90 sélections (rires) ! Et comme il est de toute façon plus âgé que moi, je garde un peu de respect pour lui.
Vu votre jeune âge, avez-vous une « to do list » sur laquelle figurerait « demi-finale du Top 14 à Bordeaux », « Brennus » ou « Coupe du monde 2027 » ?
N. D. Non, on prend les choses comme elles viennent plutôt que de faire des « to do list ».
L. B.-B. On espère forcément ramener un titre. Si on peut être la première génération à ramener le Brennus ou une Champions Cup à Bordeaux, on ne se privera pas.
Nicolas, disputer la Coupe du monde 2027 avec Louis, ça relève du fantasme ou de l’objectif ?
N.D. 2027, c’est loin. Mais on fera tout pour y arriver.
L. B.-B. Si on est sur la même trajectoire jusque-là, ce sera déjà très bien.
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-le-sauvetage-inespere-de-bielle-biarrey-ubb-face-a-clermont/1462696
Décryptage : le sauvetage inespéré de Bielle-Biarrey (UBB) face à Clermont
Face à Clermont dimanche soir, Louis Bielle-Biarrey a sauvé le bonus offensif de l'UBB en fin de match grâce à un retour défensif exceptionnel sur son ancien camarade des Bleuets, Baptiste Jauneau.
Adrien Corée (avec A. Bo.)
On a gardé en mémoire l'impressionnant plaquage de lutteur d'Antoine Dupont face à l'Irlande lors du Tournoi des Six Nations en 2023. Ou de celui du Toulousain Vincent Clerc sur le Castrais Max Evans en demi-finales du Top 14 en 2012. Dimanche soir, Louis Bielle-Biarrey a ajouté une pièce de choix dans la collection des sauvetages défensifs ahurissants.
En fin de match, alors que l'UBB mène largement face à Clermont (34-7), les Auvergnats trouvent la faille au coeur du terrain et Baptiste Jauneau se dirige à toutes enjambées vers l'en-but, sans aucun plus défenseur girondin devant lui. Le point de bonus offensif des Bordelais (4 essais à 1) est alors en péril. C'est là que la magie « LBB » va opérer.
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(Capture Canal +)
Après un bon travail de fixation de Marcos Kremer, Julien Hériteau s'infiltre dans l'espace. Le centre auvergnat cadre bien le dernier défenseur bordelais (Paul Abadie) et envoie Baptiste Jauneau sur orbite. Arrivé de son aile gauche, Louis Bielle-Biarrey va alors produire un gros effort pour revenir sur le demi de mêlée clermontois.
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(Capture Canal +)
Voyant Bielle-Biarrey fondre sur lui, Jauneau a un bon réflexe en éloignant le ballon du défenseur, le passant de la main gauche à la main droite. Il va tenter un raffut, mais « LBB », dans un geste défensif intelligent à haute vitesse, tape dans le bras gauche du Clermontois.
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(Capture Canal +)
À deux mètres de la ligne, Bielle-Biarrey enserre Jauneau façon ceinture de sécurité, entre la hanche gauche et l'épaule droite. L'ailier place alors tout le poids de son corps vers l'arrière, à la manière d'un lutteur, pour empêcher le Clermontois de marquer.
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La prise ceinture de sécurité de Louis Bielle Biarrey sur Baptiste Jauneau. (Capture Canal +)
Après le match, Jauneau est revenu sur le geste impressionnant de son ancien coéquipier en équipe de France des moins de 20 ans : « Sur la dernière action, je vois Loulou revenir, parce qu'il va très vite et je vais moins vite que lui. J'essaie d'aller sur l'extérieur mais il défend très bien je trouve. »
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(Capture Canal +)
Avec sa vitesse, Jauneau pénètre tout de même dans l'en-but. Mais grâce à son positionnement défensif qui tire le Clermontois vers l'arrière, Bielle-Biarrey parvient à placer son genou sous le ballon.
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(Capture Canal +)
Dans un second effort, « LBB » tire de nouveau vers l'arrière, remonte ses genoux afin de sortir Jauneau de cette zone de danger. Après un sprint et un passage par le sol, l'énergie déployée par le Bordelais est remarquable.
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(Capture Canal +)
Alors qu'il est en train de sortir Jauneau de l'en-but, Bielle-Biarrey peut compter sur le soutien de Pablo Uberti qui repousse également le Clermontois. Deux temps de jeu plus loin, Damian Penaud récupérera la mauvaise passe d'Alivereti Raka pour inscrire son troisième essai et définitivement sécuriser le point de bonus bordelais.
Bielle-Biarrey avait déjà été décisif en fin de match pour l'UBB cette saison. À Oyonnax le 2 décembre, il avait planté un essai casquette à la 77e minute pour redonner l'avantage aux Bordelais dans le money-time (23-29), après une pénalité manquée par Maxime Lucu et un énorme cafouillage entre Domingo Miotti et Justin Bouraux.
« Je suis à la course avec Baptiste, je le rattrape et j'essaye de mettre mon corps en opposition. J'ai tout donné pour essayer d'éviter l'essai »
Louis Bielle-Biarrey
Quelques instants après son exploit contre l'ASM, Bielle-Biarrey ne se souvenait pas d'avoir déjà sauvé un essai de la sorte. En revanche, il se rappelait bien de celui qu'il avait marqué quelques instants plus tôt, finalement refusé pour une position de hors-jeu : « Si je ne pars pas devant, on marque un essai. Voilà, je me rattrape un petit peu de ce hors-jeu. Je suis à la course avec Baptiste, je le rattrape et j'essaye de mettre mon corps en opposition. J'ai tout donné pour essayer d'éviter l'essai et ça me sourit donc je suis content. »
« Il nous coûte un essai aussi, parce qu'il fait une erreur de cadet ! Il se met hors-jeu donc il fallait qu'il se rattrape ! rappelle en rigolant l'entraîneur de la défense bordelaise Christophe Laussucq. Son geste nous fait du bien, c'est un peu inespéré, j'étais persuadé qu'on allait perdre le bonus offensif sur cette action où on se fait prendre au milieu du terrain, Louis fait un bon retour et un très beau geste défensif. »
Décryptage : le sauvetage inespéré de Bielle-Biarrey (UBB) face à Clermont
Face à Clermont dimanche soir, Louis Bielle-Biarrey a sauvé le bonus offensif de l'UBB en fin de match grâce à un retour défensif exceptionnel sur son ancien camarade des Bleuets, Baptiste Jauneau.
Adrien Corée (avec A. Bo.)
On a gardé en mémoire l'impressionnant plaquage de lutteur d'Antoine Dupont face à l'Irlande lors du Tournoi des Six Nations en 2023. Ou de celui du Toulousain Vincent Clerc sur le Castrais Max Evans en demi-finales du Top 14 en 2012. Dimanche soir, Louis Bielle-Biarrey a ajouté une pièce de choix dans la collection des sauvetages défensifs ahurissants.
En fin de match, alors que l'UBB mène largement face à Clermont (34-7), les Auvergnats trouvent la faille au coeur du terrain et Baptiste Jauneau se dirige à toutes enjambées vers l'en-but, sans aucun plus défenseur girondin devant lui. Le point de bonus offensif des Bordelais (4 essais à 1) est alors en péril. C'est là que la magie « LBB » va opérer.
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Après un bon travail de fixation de Marcos Kremer, Julien Hériteau s'infiltre dans l'espace. Le centre auvergnat cadre bien le dernier défenseur bordelais (Paul Abadie) et envoie Baptiste Jauneau sur orbite. Arrivé de son aile gauche, Louis Bielle-Biarrey va alors produire un gros effort pour revenir sur le demi de mêlée clermontois.
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Voyant Bielle-Biarrey fondre sur lui, Jauneau a un bon réflexe en éloignant le ballon du défenseur, le passant de la main gauche à la main droite. Il va tenter un raffut, mais « LBB », dans un geste défensif intelligent à haute vitesse, tape dans le bras gauche du Clermontois.
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À deux mètres de la ligne, Bielle-Biarrey enserre Jauneau façon ceinture de sécurité, entre la hanche gauche et l'épaule droite. L'ailier place alors tout le poids de son corps vers l'arrière, à la manière d'un lutteur, pour empêcher le Clermontois de marquer.
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La prise ceinture de sécurité de Louis Bielle Biarrey sur Baptiste Jauneau. (Capture Canal +)
Après le match, Jauneau est revenu sur le geste impressionnant de son ancien coéquipier en équipe de France des moins de 20 ans : « Sur la dernière action, je vois Loulou revenir, parce qu'il va très vite et je vais moins vite que lui. J'essaie d'aller sur l'extérieur mais il défend très bien je trouve. »
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Avec sa vitesse, Jauneau pénètre tout de même dans l'en-but. Mais grâce à son positionnement défensif qui tire le Clermontois vers l'arrière, Bielle-Biarrey parvient à placer son genou sous le ballon.
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Dans un second effort, « LBB » tire de nouveau vers l'arrière, remonte ses genoux afin de sortir Jauneau de cette zone de danger. Après un sprint et un passage par le sol, l'énergie déployée par le Bordelais est remarquable.
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Alors qu'il est en train de sortir Jauneau de l'en-but, Bielle-Biarrey peut compter sur le soutien de Pablo Uberti qui repousse également le Clermontois. Deux temps de jeu plus loin, Damian Penaud récupérera la mauvaise passe d'Alivereti Raka pour inscrire son troisième essai et définitivement sécuriser le point de bonus bordelais.
Bielle-Biarrey avait déjà été décisif en fin de match pour l'UBB cette saison. À Oyonnax le 2 décembre, il avait planté un essai casquette à la 77e minute pour redonner l'avantage aux Bordelais dans le money-time (23-29), après une pénalité manquée par Maxime Lucu et un énorme cafouillage entre Domingo Miotti et Justin Bouraux.
« Je suis à la course avec Baptiste, je le rattrape et j'essaye de mettre mon corps en opposition. J'ai tout donné pour essayer d'éviter l'essai »
Louis Bielle-Biarrey
Quelques instants après son exploit contre l'ASM, Bielle-Biarrey ne se souvenait pas d'avoir déjà sauvé un essai de la sorte. En revanche, il se rappelait bien de celui qu'il avait marqué quelques instants plus tôt, finalement refusé pour une position de hors-jeu : « Si je ne pars pas devant, on marque un essai. Voilà, je me rattrape un petit peu de ce hors-jeu. Je suis à la course avec Baptiste, je le rattrape et j'essaye de mettre mon corps en opposition. J'ai tout donné pour essayer d'éviter l'essai et ça me sourit donc je suis content. »
« Il nous coûte un essai aussi, parce qu'il fait une erreur de cadet ! Il se met hors-jeu donc il fallait qu'il se rattrape ! rappelle en rigolant l'entraîneur de la défense bordelaise Christophe Laussucq. Son geste nous fait du bien, c'est un peu inespéré, j'étais persuadé qu'on allait perdre le bonus offensif sur cette action où on se fait prendre au milieu du terrain, Louis fait un bon retour et un très beau geste défensif. »
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-le-sauvetage-inespere-de-bielle-biarrey-ubb-face-a-clermont/1462696
Décryptage : le sauvetage inespéré de Bielle-Biarrey (UBB) face à Clermont
Face à Clermont dimanche soir, Louis Bielle-Biarrey a sauvé le bonus offensif de l'UBB en fin de match grâce à un retour défensif exceptionnel sur son ancien camarade des Bleuets, Baptiste Jauneau.
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On a gardé en mémoire l'impressionnant plaquage de lutteur d'Antoine Dupont face à l'Irlande lors du Tournoi des Six Nations en 2023. Ou de celui du Toulousain Vincent Clerc sur le Castrais Max Evans en demi-finales du Top 14 en 2012. Dimanche soir, Louis Bielle-Biarrey a ajouté une pièce de choix dans la collection des sauvetages défensifs ahurissants.
En fin de match, alors que l'UBB mène largement face à Clermont (34-7), les Auvergnats trouvent la faille au coeur du terrain et Baptiste Jauneau se dirige à toutes enjambées vers l'en-but, sans aucun plus défenseur girondin devant lui. Le point de bonus offensif des Bordelais (4 essais à 1) est alors en péril. C'est là que la magie « LBB » va opérer.
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Après un bon travail de fixation de Marcos Kremer, Julien Hériteau s'infiltre dans l'espace. Le centre auvergnat cadre bien le dernier défenseur bordelais (Paul Abadie) et envoie Baptiste Jauneau sur orbite. Arrivé de son aile gauche, Louis Bielle-Biarrey va alors produire un gros effort pour revenir sur le demi de mêlée clermontois.
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Voyant Bielle-Biarrey fondre sur lui, Jauneau a un bon réflexe en éloignant le ballon du défenseur, le passant de la main gauche à la main droite. Il va tenter un raffut, mais « LBB », dans un geste défensif intelligent à haute vitesse, tape dans le bras gauche du Clermontois.
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À deux mètres de la ligne, Bielle-Biarrey enserre Jauneau façon ceinture de sécurité, entre la hanche gauche et l'épaule droite. L'ailier place alors tout le poids de son corps vers l'arrière, à la manière d'un lutteur, pour empêcher le Clermontois de marquer.
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La prise ceinture de sécurité de Louis Bielle Biarrey sur Baptiste Jauneau. (Capture Canal +)
Après le match, Jauneau est revenu sur le geste impressionnant de son ancien coéquipier en équipe de France des moins de 20 ans : « Sur la dernière action, je vois Loulou revenir, parce qu'il va très vite et je vais moins vite que lui. J'essaie d'aller sur l'extérieur mais il défend très bien je trouve. »
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Avec sa vitesse, Jauneau pénètre tout de même dans l'en-but. Mais grâce à son positionnement défensif qui tire le Clermontois vers l'arrière, Bielle-Biarrey parvient à placer son genou sous le ballon.
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Alors qu'il est en train de sortir Jauneau de l'en-but, Bielle-Biarrey peut compter sur le soutien de Pablo Uberti qui repousse également le Clermontois. Deux temps de jeu plus loin, Damian Penaud récupérera la mauvaise passe d'Alivereti Raka pour inscrire son troisième essai et définitivement sécuriser le point de bonus bordelais.
Bielle-Biarrey avait déjà été décisif en fin de match pour l'UBB cette saison. À Oyonnax le 2 décembre, il avait planté un essai casquette à la 77e minute pour redonner l'avantage aux Bordelais dans le money-time (23-29), après une pénalité manquée par Maxime Lucu et un énorme cafouillage entre Domingo Miotti et Justin Bouraux.
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Merci !
Ce sera marrant de voir en fin de saison, la valeur de ce point de bonus non perdu !
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Déjà?! Wow et bien souhaitons lui d'en faire encore de nombreux.
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Re: Louis Bielle-Biarrey
A ce rythme là LBB va nous dépasser allégrement les 200....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
RUGBY. UBB. Louis Bielle-Biarrey affole les défenses du Top 14, Galthié s'en frotte les mains
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-ubb-louis-bielle-biarrey-affole-les-defenses-du-top-14-galthie-se-frotte-les-mains-0210241526.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-ubb-louis-bielle-biarrey-affole-les-defenses-du-top-14-galthie-se-frotte-les-mains-0210241526.php
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
LBB pour UBB autrement là réunion lé là
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Dommage qu'il ne se soit pas appelé Ulrich ou Ursule !DODO974 a écrit:
LBB pour UBB autrement là réunion lé là
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-louis-bielle-biarrey-un-ailier-de-plus-en-plus-complet-21642732.php
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Louis Bielle-Biarrey, décryptage d’un phénomène
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Par Yoan Leshauriès
Depuis le début de la saison, le jeune international français (21 ans, 11 sélections) montre toute son efficacité avec l’UBB. Et ce, dans tous les secteurs de jeu
À seulement 21 ans, Louis Bielle-Biarrey attaque déjà sa quatrième saison de Top 14. Sur les deux derniers matchs, l’international français (11 sélections) de l’Union Bordeaux-Bègles a crevé l’écran avec un triplé face au Racing 92 (52-34) et un essai d’anthologie à Toulouse (12-16). Ses coéquipiers l’ont à chaque fois élu « homme du match ». Ajoutez à cela trois passes décisives en trois rencontres… « LBB » pèse lourd dans le bon début de saison du club girondin. Et ce n’est pas un hasard s’il est nommé pour l’élection du joueur du mois de septembre. « Je ne me suis pas fixé d’objectifs chiffrés mais plutôt globaux, déclare-t-il. Je suis encore jeune, j’ai envie de progresser, de jouer en équipe de France et de gagner des titres avec l’UBB comme avec les Bleus ».
« Il a quelque chose de spécial »
Titulaire à l’arrière dimanche dernier à Ernest-Wallon, Louis Bielle-Biarrey reprendra sa place à l’aile ce samedi (16 h 30) pour la réception de Bayonne. Yannick Bru, le manager de l’UBB, ne tarit pas d’éloges à son égard. « < il a quelque chose de spécial html souligne-t-il. « il travaille beaucoup pour l’équipe. sur ses premiers matchs il été fort avec le ballon mais très bon dans travail caché. on est contents l’avoir. la confiance en lui train prendre encore plus d’épaisseur ».>
Un attaquant de feu
Vu par Noel McNamara (coach des arrières de l’UBB). « Sa vitesse incroyable est un vrai point fort en attaque. Mais il possède aussi l’intelligence de jeu, il est très efficace dans la prise de décision. Il est très connecté avec ses coéquipiers. Il travaille beaucoup pour le collectif, pour gagner les courses, les rebonds, se proposer au soutien. En attaque, c’est un vrai facteur-X. Il a le même instinct que Damian Penaud pour marquer les essais. Au premier regard, ça a l’air normal mais à mes yeux, il y a quelque chose de paranormal. Louis a beaucoup appris au contact de Damian, ils sont très complémentaires. Quand tu as des joueurs comme ça dans l’équipe, tu te dois d’avoir un projet de jeu ambitieux. Loulou s’améliore chaque semaine au niveau du leadership, de l’analyse du jeu… Et je pense qu’il peut encore s’améliorer. »
Stats offensives cette saison
4 essais (2e du Top 14)
9 franchissements (1er du Top 14)
12 défenseurs battus (12e du Top 14)
349 mètres gagnés (1er du Top 14)
Un solide défenseur
Vu par Christophe Laussucq (coach de la défense de l’UBB). « Sa première qualité, c’est son intelligence. Il absorbe tout, il comprend très vite. En défense, il anticipe bien : il sait quand il faut couper ou quand il faut attendre ses coéquipiers. Il est très juste dans ses choix. Ses qualités de vitesse sont aussi un énorme atout en défense. Il est capable de rattraper des coups, on l’a souvent vu sur des coups de pied de l’adversaire lorsqu’il n’y a plus personne, il vient faire le plaquage qui sauve l’équipe. Et c’est un bon plaqueur. Avec son physique de gamin de 12 ans un peu frêle, il s’y colle. Il est dur et il a une bonne technique de plaquage. Face au Racing 92, il a réussi tous ses plaquages sur Tuisova. À Toulouse, il était à 91 % de réussite. Les ailiers aiment bien jouer à la baballe mais la défense, c’est indispensable ».
Stats défensives cette saison
17 plaquages réussis (157e du Top 14)
7 plaquages manqués (18e du Top 14)
2 ballons grattés (27e du Top 14)
1 pénalité concédée (177e du Top 14)
Un pur athlète
Vu par Thibault Giroud (directeur de la performance de l’UBB). « Son plus gros point fort, c’est sa vitesse pure, il est capable de monter à 36 km/h. Mais il a aussi une très grosse accélération, il est très bien doté sur le plan neuro-musculaire. Sur 10 mètres, il est régulièrement à moins de 1 seconde 55. Sur les standards internationaux, c’est ce qui se fait de mieux sur la planète. Il a la faculté d’accélérer et de pouvoir décélérer sur une courte distance, il peut changer de direction avec très peu de déperdition. Comme il a une foulée très horizontale, il est capable de mettre beaucoup de force au sol pour se projeter vers l’avant. Quand il arrive sur les collisions, c’est ce qui lui permet de casser les plaquages. Il utilise cette force de manière optimale, malgré le fait que son haut du corps n’est pas impressionnant. »
Données physiques
Taille : 1,84 m. Poids : 79 kg
Vitesse max : 37,8 km/h
Accélération max : 5,4 m/s
Sprint sur 10 m : 1,54 sec
Un joueur polyvalent
Vu par Yannick Bru (manager de l’UBB). « Jusqu’en Crabos, il jouait à l’ouverture, ce qui explique qu’il a une très large palette. Il ne faut pas réduire Louis à sa vitesse, il a une très grosse technique individuelle, un très gros jeu au pied, ce qui lui permet de jouer à l’arrière. Son poste numéro un, c’est à l’aile, en prévision des échéances de l’équipe de France. Mais nous n’excluons pas de le faire évoluer ailleurs. Le poste d’ailier a des spécificités, il faut travailler beaucoup de kicking-game, la défense de ligne, ça demande des repères spécifiques. Mais une fois que le jeu est lancé, dans le désordre, on a avant tout besoin de très bons joueurs de rugby sur la pelouse notamment dans notre projet qui demande une grande polyvalence. C’est très important pour nous que Louis développe sa connaissance de plusieurs postes. »
Les postes : ailier-arrière
Saison 2021-2022 : 3 matchs à l’aile, 5 matchs à l’arrière
Saison 2022-2023 : 14 matchs à l’aile, 7 matchs à l’arrière
Saison 2023-2024 : 18 matchs à l’aile, 2 matchs à l’arrière
Saison 2024-2025 : 2 matchs à l’aile, 1 match à l’arrière
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Par Yoan Leshauriès
Depuis le début de la saison, le jeune international français (21 ans, 11 sélections) montre toute son efficacité avec l’UBB. Et ce, dans tous les secteurs de jeu
À seulement 21 ans, Louis Bielle-Biarrey attaque déjà sa quatrième saison de Top 14. Sur les deux derniers matchs, l’international français (11 sélections) de l’Union Bordeaux-Bègles a crevé l’écran avec un triplé face au Racing 92 (52-34) et un essai d’anthologie à Toulouse (12-16). Ses coéquipiers l’ont à chaque fois élu « homme du match ». Ajoutez à cela trois passes décisives en trois rencontres… « LBB » pèse lourd dans le bon début de saison du club girondin. Et ce n’est pas un hasard s’il est nommé pour l’élection du joueur du mois de septembre. « Je ne me suis pas fixé d’objectifs chiffrés mais plutôt globaux, déclare-t-il. Je suis encore jeune, j’ai envie de progresser, de jouer en équipe de France et de gagner des titres avec l’UBB comme avec les Bleus ».
« Il a quelque chose de spécial »
Titulaire à l’arrière dimanche dernier à Ernest-Wallon, Louis Bielle-Biarrey reprendra sa place à l’aile ce samedi (16 h 30) pour la réception de Bayonne. Yannick Bru, le manager de l’UBB, ne tarit pas d’éloges à son égard. « < il a quelque chose de spécial html souligne-t-il. « il travaille beaucoup pour l’équipe. sur ses premiers matchs il été fort avec le ballon mais très bon dans travail caché. on est contents l’avoir. la confiance en lui train prendre encore plus d’épaisseur ».>
Un attaquant de feu
Vu par Noel McNamara (coach des arrières de l’UBB). « Sa vitesse incroyable est un vrai point fort en attaque. Mais il possède aussi l’intelligence de jeu, il est très efficace dans la prise de décision. Il est très connecté avec ses coéquipiers. Il travaille beaucoup pour le collectif, pour gagner les courses, les rebonds, se proposer au soutien. En attaque, c’est un vrai facteur-X. Il a le même instinct que Damian Penaud pour marquer les essais. Au premier regard, ça a l’air normal mais à mes yeux, il y a quelque chose de paranormal. Louis a beaucoup appris au contact de Damian, ils sont très complémentaires. Quand tu as des joueurs comme ça dans l’équipe, tu te dois d’avoir un projet de jeu ambitieux. Loulou s’améliore chaque semaine au niveau du leadership, de l’analyse du jeu… Et je pense qu’il peut encore s’améliorer. »
Stats offensives cette saison
4 essais (2e du Top 14)
9 franchissements (1er du Top 14)
12 défenseurs battus (12e du Top 14)
349 mètres gagnés (1er du Top 14)
Un solide défenseur
Vu par Christophe Laussucq (coach de la défense de l’UBB). « Sa première qualité, c’est son intelligence. Il absorbe tout, il comprend très vite. En défense, il anticipe bien : il sait quand il faut couper ou quand il faut attendre ses coéquipiers. Il est très juste dans ses choix. Ses qualités de vitesse sont aussi un énorme atout en défense. Il est capable de rattraper des coups, on l’a souvent vu sur des coups de pied de l’adversaire lorsqu’il n’y a plus personne, il vient faire le plaquage qui sauve l’équipe. Et c’est un bon plaqueur. Avec son physique de gamin de 12 ans un peu frêle, il s’y colle. Il est dur et il a une bonne technique de plaquage. Face au Racing 92, il a réussi tous ses plaquages sur Tuisova. À Toulouse, il était à 91 % de réussite. Les ailiers aiment bien jouer à la baballe mais la défense, c’est indispensable ».
Stats défensives cette saison
17 plaquages réussis (157e du Top 14)
7 plaquages manqués (18e du Top 14)
2 ballons grattés (27e du Top 14)
1 pénalité concédée (177e du Top 14)
Un pur athlète
Vu par Thibault Giroud (directeur de la performance de l’UBB). « Son plus gros point fort, c’est sa vitesse pure, il est capable de monter à 36 km/h. Mais il a aussi une très grosse accélération, il est très bien doté sur le plan neuro-musculaire. Sur 10 mètres, il est régulièrement à moins de 1 seconde 55. Sur les standards internationaux, c’est ce qui se fait de mieux sur la planète. Il a la faculté d’accélérer et de pouvoir décélérer sur une courte distance, il peut changer de direction avec très peu de déperdition. Comme il a une foulée très horizontale, il est capable de mettre beaucoup de force au sol pour se projeter vers l’avant. Quand il arrive sur les collisions, c’est ce qui lui permet de casser les plaquages. Il utilise cette force de manière optimale, malgré le fait que son haut du corps n’est pas impressionnant. »
Données physiques
Taille : 1,84 m. Poids : 79 kg
Vitesse max : 37,8 km/h
Accélération max : 5,4 m/s
Sprint sur 10 m : 1,54 sec
Un joueur polyvalent
Vu par Yannick Bru (manager de l’UBB). « Jusqu’en Crabos, il jouait à l’ouverture, ce qui explique qu’il a une très large palette. Il ne faut pas réduire Louis à sa vitesse, il a une très grosse technique individuelle, un très gros jeu au pied, ce qui lui permet de jouer à l’arrière. Son poste numéro un, c’est à l’aile, en prévision des échéances de l’équipe de France. Mais nous n’excluons pas de le faire évoluer ailleurs. Le poste d’ailier a des spécificités, il faut travailler beaucoup de kicking-game, la défense de ligne, ça demande des repères spécifiques. Mais une fois que le jeu est lancé, dans le désordre, on a avant tout besoin de très bons joueurs de rugby sur la pelouse notamment dans notre projet qui demande une grande polyvalence. C’est très important pour nous que Louis développe sa connaissance de plusieurs postes. »
Les postes : ailier-arrière
Saison 2021-2022 : 3 matchs à l’aile, 5 matchs à l’arrière
Saison 2022-2023 : 14 matchs à l’aile, 7 matchs à l’arrière
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-je-veux-rester-imprevisible-comment-louis-bielle-biarrey-cultive-sa-polyvalence-arriere-ailier-pour-enrichir-son-jeu/1518254
« Je veux rester imprévisible » : comment Louis Bielle-Biarrey cultive sa polyvalence arrière-ailier pour enrichir son jeu
Brillant à l'aile, où il devrait être titulaire avec les Bleus samedi contre le Japon (21h10), mais aussi capable d'évoluer à l'arrière, le jeune international de l'UBB Louis Bielle-Biarrey entend se servir de sa polyvalence pour continuer à progresser.
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Jean-François Paturaud, à Bègles (Gironde)
Il a commencé le rugby à l'ouverture avant de passer à l'arrière et de s'épanouir à l'aile ces dernières saisons avec l'Union Bordeaux-Bègles et l'équipe de France. Louis Bielle-Biarrey (21 ans, 11 sélections) est du genre complet. Depuis cet été, l'Isérois a encore brillé, aussi bien en onze qu'en quinze, avec cinq essais inscrits en six matches. Le mois dernier, il s'est longuement posé dans un café tranquille de Bègles (Gironde) pour nous expliquer comment il comptait entretenir sa polyvalence et s'inspirer d'autres joueurs, dont son partenaire Damian Penaud, pour être encore plus performant. Samedi (21h10), c'est bien à l'aile que Bielle-Biarrey est attendu pour débuter la tournée des Bleus contre le Japon.
« Avez-vous le sentiment d'avoir changé de statut depuis quelques mois ?
Il s'est passé beaucoup de choses pour moi depuis un an. J'ai beaucoup grandi. Mon statut a effectivement peut-être évolué après avoir joué la Coupe du monde et le Tournoi des Six Nations mais ma manière d'être reste la même. J'essaie, malgré tout, de prendre petit à petit un peu plus de place dans l'équipe, davantage de leadership comme me le demandent les coaches en club et en sélection. Ça me plaît.
« Si je fais tout le temps la même chose de mes 18 ans à la fin de ma carrière, je serai assez lisible et forcément à un moment ça ne fonctionnera plus »
Et dans votre jeu ?
Je sais que je suis beaucoup plus attendu. On commence à connaître mes forces et mes faiblesses. Quand on débute, on est jeune, avec une certaine fougue, et on surprend un peu tout le monde. Mais après plusieurs saisons, c'est peut-être plus compliqué de faire des différences. Je veux rester imprévisible et parvenir à me réinventer constamment - notamment quand ça va un peu moins bien - pour rester longtemps au plus haut niveau. Le challenge est excitant. Si je fais tout le temps la même chose de mes 18 ans à la fin de ma carrière, je serai assez lisible et forcément à un moment ça ne fonctionnera plus.
Comment faites-vous ?
Je dois essayer de développer d'autres qualités, en particulier par la polyvalence pour être performant à la fois à l'aile, où j'ai beaucoup évolué, et à l'arrière. Les deux postes sont directement liés notamment sur le placement au fond du terrain. En plus, de nombreux staffs optent maintenant pour des bancs en 6 (avants)-2 (trois quarts), voire parfois en 7-1. Avoir des joueurs sur le terrain qui peuvent jouer à deux postes est vraiment devenu essentiel.
Est-ce facile de passer de l'un à l'autre ?
Mon poste de prédilection reste plutôt celui d'arrière même si ça fait trois ou quatre ans que je joue plus à l'aile. Sur les phases statiques, ça change un peu mais dans le jeu courant, je me retrouve parfois en position d'ailier quand je suis arrière, et inversement. Je dois surtout être conscient pendant le match que je suis au poste d'arrière parce qu'il y a quand même certaines différences. Par exemple, lorsque l'on perd la balle et qu'on a une attaque, si on est ailier, on va peut-être plus rester dans le premier rideau et l'arrière va s'occuper du champ profond. Sur ces petits moments, il ne faut pas trop planer et être bien concentré.
Dans votre semaine d'entraînement, travaillez-vous les mêmes points si vous êtes ailier ou arrière ?
Non, quand je suis ailier, le fil directeur de ma semaine, c'est plutôt tout ce qui est ballon haut, même si je le bosse aussi en 15. Dans ces semaines-là, il y a plus de duels, des coups de pied par-dessus et des rasants. Et quand je suis arrière, je fais plus de jeu au pied long et plus de chandelles potentiellement. Mais au final, vu que je tourne assez souvent, ça m'aide à tout bosser.
Aimez-vous alterner entre ces deux postes ?
Oui, ça me plaît. À l'UBB, avec la blessure de Nans Ducuing, Yannick (Bru, le manager) m'avait dit qu'il allait compter sur moi à l'arrière. Avoir vraiment la polyvalence ailier-arrière, ce n'est pas seulement jouer 10 minutes en fin de match de temps en temps. Si on veut être vraiment performant, il faut commencer des rencontres. Je l'ai fait deux fois cette saison dans des situations pas forcément simples, à Toulouse (12-16, le 29 septembre) et à La Rochelle (32-22, le 20 octobre). Je suis content parce que ça me met en difficulté. Ça me challenge.
« Si un ailier dit qu'il n'aime pas marquer des essais, il ment... C'est à ce poste que je suis le plus performant »
Qu'est-ce qui vous plaît à chacun des deux postes ?
À l'aile, j'ai pris goût à marquer des essais (6 en 11 sélections). C'est toujours jouissif. Si un ailier dit qu'il n'aime pas marquer des essais, il ment... C'est à ce poste que je suis le plus performant. Mais j'apprécie aussi de jouer à l'arrière parce que j'aime bien relancer et créer des espaces. Et j'aime bien aussi organiser un peu le jeu. Je suis quand même dix de formation, donc ça me plaît toujours de me frotter à ça. Plus on a de l'expérience, mieux c'est pour jouer en 15.
Marquer des essais est-il devenu une obsession pour vous ?
Non, je ne fais pas une fixation mais c'est vrai qu'il y a parfois plus de petites frustrations quand on ne marque pas lorsqu'on est ailier plutôt qu'arrière. Un ailier est aussi jugé à son nombre d'essais même si c'est réducteur parce qu'on n'est pas là que pour ça. Ce n'est pas comme un buteur au foot qui peut être nul durant 90 % d'un match et qu'on félicitera finalement s'il plante deux buts. En rugby, ce n'est pas parce que tu marques 30 essais par saison que tu es forcément meilleur que celui qui en inscrit 7, même ça reste bien sûr un élément mesurable. Un essai ou une passe décisive, c'est pareil pour moi. Ce qui compte c'est d'être important pour l'équipe et de savoir sentir les coups. On doit être altruiste sans trop l'être non plus.
Comme le fait très bien Damian Penaud, votre partenaire à l'UBB et en équipe de France ?
Exactement. J'essaie de prendre exemple sur lui. Il est toujours bien placé au bon moment, et il marque plein d'essais (36 en 53 sélections). On dit toujours qu'il a le bon rebond mais ce n'est pas possible que ça ne soit que de la chance. Sur le profil d'ailier-finissseur, c'est l'un des meilleurs au monde. Évidemment que je dois m'inspirer de lui. Il n'est vraiment pas stressé. Il ne se fait pas de noeuds au cerveau. C'est une vraie qualité. On a parfois l'impression qu'il va à deux à l'heure mais il est capable de te planter trois essais par match.
Lorsque vous vous entraînez ensemble, essayez-vous parfois de l'imiter ?
(Il se marre) Damian n'est pas celui qui s'entraîne le plus. Il se concentre vraiment sur les matches. En tout cas, j'essaie toujours d'observer les autres pour m'inspirer et l'intégrer à mon jeu. Ça m'arrive aussi devant les matches de Cheslin Kolbe, il a cette capacité à éliminer un défenseur dans une cabine téléphonique.
Si vous deviez prendre un geste à Penaud, quel serait-il ?
Son (coup de pied) par-dessus avec le bon rebond. Ça marche à tous les coups contre n'importe qui. J'essaie de le faire. Contre le Racing (victoire 52-34 de l'UBB avec des triplés de Bielle-Biarrey et Penaud le 21 septembre), je l'ai tenté deux fois mais ce n'est pas passé. (Rires) Je l'avais réussi contre l'Écosse (20-16 pour les Bleus lors du dernier Tournoi). Damian a vraiment l'instinct de l'ailier. Il prend la balle, il voit le mec qui monte et il fait le par-dessus. J'aimerais bien arriver à ce mécanisme-là.
Beaucoup louent aussi vos qualités à l'arrière où vous auriez plus d'espaces pour vous épanouir. Qu'en pensez-vous ?
C'est vrai qu'on touche plus de ballons et qu'on est davantage au coeur du jeu. Mais il n'y a plus beaucoup d'arrières relanceurs qui prennent la balle et traversent le terrain face à des défenses bien regroupées. Moi, j'aime bien des joueurs comme Beauden Barrett bien sûr. Blair Kinghorn a aussi un style de jeu intéressant. Will Jordan est également très inspirant, j'ai un peu le même profil ailier-arrière que lui, avec quelques kilos en moins. Thomas Ramos, lui, est dans un registre un peu différent quinze-dix.
Le staff des Bleus compte-t-il vous aligner parfois à l'arrière ?
Patrick (Arlettaz, l'entraîneur de l'attaque en équipe de France) est content de mon début de saison sur les deux postes (voir par ailleurs). Mais, dans l'immédiat, je pense que je ne commencerai pas à l'arrière mais plutôt à l'aile, avec la possibilité de basculer en cours de match.
À l'avenir, pourriez-vous aussi évoluer à l'ouverture, où vous avez été formé ?
Même si j'aime l'aspect stratégique et les responsabilités du dix, je crois que je n'y débuterai jamais une rencontre. Peut-être que dans ma carrière je pourrai dépanner mais ce n'est pas du tout à l'ordre du jour (rires). Je vais déjà me concentrer sur le poste d'ailier et potentiellement celui d'arrière. »
Arlettaz : « Il est très bon aux deux postes »
Comme son homologue de l'UBB, l'encadrement des Bleus pourrait-il ponctuellement aligner Louis Bielle-Biarrey à l'arrière ? « On en discute », nous a répondu Patrick Arlettaz. En onze sélections depuis l'été 2023, jamais l'ailier bordelais n'a débuté une rencontre internationale avec le numéro quinze dans le dos. « La polyvalence c'est toujours bien, reprend le responsable de l'attaque du quinze de France. Tous les postes sont imbriqués. Quand vous changez comme le fait Louis, vous pointez les impératifs des autres postes et ça vous fait comprendre le vôtre mais aussi comment mieux aider celui d'à côté et mieux se connecter. À l'aile, vous dézonez beaucoup plus longtemps, ça nécessite beaucoup plus d'efforts. À l'arrière, vous êtes le premier relanceur sur les contre-attaques, vous avez un peu plus d'espaces, moins de duels à jouer de temps en temps, etc. Vous avez beaucoup plus de duels aériens à jouer à l'arrière qu'à l'aile, mais à l'aile ceux que vous avez à jouer sont parfois beaucoup plus importants. Moi, de manière très nette, je trouve Louis très bon aux deux postes. » J.-F.P.
« Je veux rester imprévisible » : comment Louis Bielle-Biarrey cultive sa polyvalence arrière-ailier pour enrichir son jeu
Brillant à l'aile, où il devrait être titulaire avec les Bleus samedi contre le Japon (21h10), mais aussi capable d'évoluer à l'arrière, le jeune international de l'UBB Louis Bielle-Biarrey entend se servir de sa polyvalence pour continuer à progresser.
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Jean-François Paturaud, à Bègles (Gironde)
Il a commencé le rugby à l'ouverture avant de passer à l'arrière et de s'épanouir à l'aile ces dernières saisons avec l'Union Bordeaux-Bègles et l'équipe de France. Louis Bielle-Biarrey (21 ans, 11 sélections) est du genre complet. Depuis cet été, l'Isérois a encore brillé, aussi bien en onze qu'en quinze, avec cinq essais inscrits en six matches. Le mois dernier, il s'est longuement posé dans un café tranquille de Bègles (Gironde) pour nous expliquer comment il comptait entretenir sa polyvalence et s'inspirer d'autres joueurs, dont son partenaire Damian Penaud, pour être encore plus performant. Samedi (21h10), c'est bien à l'aile que Bielle-Biarrey est attendu pour débuter la tournée des Bleus contre le Japon.
« Avez-vous le sentiment d'avoir changé de statut depuis quelques mois ?
Il s'est passé beaucoup de choses pour moi depuis un an. J'ai beaucoup grandi. Mon statut a effectivement peut-être évolué après avoir joué la Coupe du monde et le Tournoi des Six Nations mais ma manière d'être reste la même. J'essaie, malgré tout, de prendre petit à petit un peu plus de place dans l'équipe, davantage de leadership comme me le demandent les coaches en club et en sélection. Ça me plaît.
« Si je fais tout le temps la même chose de mes 18 ans à la fin de ma carrière, je serai assez lisible et forcément à un moment ça ne fonctionnera plus »
Et dans votre jeu ?
Je sais que je suis beaucoup plus attendu. On commence à connaître mes forces et mes faiblesses. Quand on débute, on est jeune, avec une certaine fougue, et on surprend un peu tout le monde. Mais après plusieurs saisons, c'est peut-être plus compliqué de faire des différences. Je veux rester imprévisible et parvenir à me réinventer constamment - notamment quand ça va un peu moins bien - pour rester longtemps au plus haut niveau. Le challenge est excitant. Si je fais tout le temps la même chose de mes 18 ans à la fin de ma carrière, je serai assez lisible et forcément à un moment ça ne fonctionnera plus.
Comment faites-vous ?
Je dois essayer de développer d'autres qualités, en particulier par la polyvalence pour être performant à la fois à l'aile, où j'ai beaucoup évolué, et à l'arrière. Les deux postes sont directement liés notamment sur le placement au fond du terrain. En plus, de nombreux staffs optent maintenant pour des bancs en 6 (avants)-2 (trois quarts), voire parfois en 7-1. Avoir des joueurs sur le terrain qui peuvent jouer à deux postes est vraiment devenu essentiel.
Est-ce facile de passer de l'un à l'autre ?
Mon poste de prédilection reste plutôt celui d'arrière même si ça fait trois ou quatre ans que je joue plus à l'aile. Sur les phases statiques, ça change un peu mais dans le jeu courant, je me retrouve parfois en position d'ailier quand je suis arrière, et inversement. Je dois surtout être conscient pendant le match que je suis au poste d'arrière parce qu'il y a quand même certaines différences. Par exemple, lorsque l'on perd la balle et qu'on a une attaque, si on est ailier, on va peut-être plus rester dans le premier rideau et l'arrière va s'occuper du champ profond. Sur ces petits moments, il ne faut pas trop planer et être bien concentré.
Dans votre semaine d'entraînement, travaillez-vous les mêmes points si vous êtes ailier ou arrière ?
Non, quand je suis ailier, le fil directeur de ma semaine, c'est plutôt tout ce qui est ballon haut, même si je le bosse aussi en 15. Dans ces semaines-là, il y a plus de duels, des coups de pied par-dessus et des rasants. Et quand je suis arrière, je fais plus de jeu au pied long et plus de chandelles potentiellement. Mais au final, vu que je tourne assez souvent, ça m'aide à tout bosser.
Aimez-vous alterner entre ces deux postes ?
Oui, ça me plaît. À l'UBB, avec la blessure de Nans Ducuing, Yannick (Bru, le manager) m'avait dit qu'il allait compter sur moi à l'arrière. Avoir vraiment la polyvalence ailier-arrière, ce n'est pas seulement jouer 10 minutes en fin de match de temps en temps. Si on veut être vraiment performant, il faut commencer des rencontres. Je l'ai fait deux fois cette saison dans des situations pas forcément simples, à Toulouse (12-16, le 29 septembre) et à La Rochelle (32-22, le 20 octobre). Je suis content parce que ça me met en difficulté. Ça me challenge.
« Si un ailier dit qu'il n'aime pas marquer des essais, il ment... C'est à ce poste que je suis le plus performant »
Qu'est-ce qui vous plaît à chacun des deux postes ?
À l'aile, j'ai pris goût à marquer des essais (6 en 11 sélections). C'est toujours jouissif. Si un ailier dit qu'il n'aime pas marquer des essais, il ment... C'est à ce poste que je suis le plus performant. Mais j'apprécie aussi de jouer à l'arrière parce que j'aime bien relancer et créer des espaces. Et j'aime bien aussi organiser un peu le jeu. Je suis quand même dix de formation, donc ça me plaît toujours de me frotter à ça. Plus on a de l'expérience, mieux c'est pour jouer en 15.
Marquer des essais est-il devenu une obsession pour vous ?
Non, je ne fais pas une fixation mais c'est vrai qu'il y a parfois plus de petites frustrations quand on ne marque pas lorsqu'on est ailier plutôt qu'arrière. Un ailier est aussi jugé à son nombre d'essais même si c'est réducteur parce qu'on n'est pas là que pour ça. Ce n'est pas comme un buteur au foot qui peut être nul durant 90 % d'un match et qu'on félicitera finalement s'il plante deux buts. En rugby, ce n'est pas parce que tu marques 30 essais par saison que tu es forcément meilleur que celui qui en inscrit 7, même ça reste bien sûr un élément mesurable. Un essai ou une passe décisive, c'est pareil pour moi. Ce qui compte c'est d'être important pour l'équipe et de savoir sentir les coups. On doit être altruiste sans trop l'être non plus.
Comme le fait très bien Damian Penaud, votre partenaire à l'UBB et en équipe de France ?
Exactement. J'essaie de prendre exemple sur lui. Il est toujours bien placé au bon moment, et il marque plein d'essais (36 en 53 sélections). On dit toujours qu'il a le bon rebond mais ce n'est pas possible que ça ne soit que de la chance. Sur le profil d'ailier-finissseur, c'est l'un des meilleurs au monde. Évidemment que je dois m'inspirer de lui. Il n'est vraiment pas stressé. Il ne se fait pas de noeuds au cerveau. C'est une vraie qualité. On a parfois l'impression qu'il va à deux à l'heure mais il est capable de te planter trois essais par match.
Lorsque vous vous entraînez ensemble, essayez-vous parfois de l'imiter ?
(Il se marre) Damian n'est pas celui qui s'entraîne le plus. Il se concentre vraiment sur les matches. En tout cas, j'essaie toujours d'observer les autres pour m'inspirer et l'intégrer à mon jeu. Ça m'arrive aussi devant les matches de Cheslin Kolbe, il a cette capacité à éliminer un défenseur dans une cabine téléphonique.
Si vous deviez prendre un geste à Penaud, quel serait-il ?
Son (coup de pied) par-dessus avec le bon rebond. Ça marche à tous les coups contre n'importe qui. J'essaie de le faire. Contre le Racing (victoire 52-34 de l'UBB avec des triplés de Bielle-Biarrey et Penaud le 21 septembre), je l'ai tenté deux fois mais ce n'est pas passé. (Rires) Je l'avais réussi contre l'Écosse (20-16 pour les Bleus lors du dernier Tournoi). Damian a vraiment l'instinct de l'ailier. Il prend la balle, il voit le mec qui monte et il fait le par-dessus. J'aimerais bien arriver à ce mécanisme-là.
Beaucoup louent aussi vos qualités à l'arrière où vous auriez plus d'espaces pour vous épanouir. Qu'en pensez-vous ?
C'est vrai qu'on touche plus de ballons et qu'on est davantage au coeur du jeu. Mais il n'y a plus beaucoup d'arrières relanceurs qui prennent la balle et traversent le terrain face à des défenses bien regroupées. Moi, j'aime bien des joueurs comme Beauden Barrett bien sûr. Blair Kinghorn a aussi un style de jeu intéressant. Will Jordan est également très inspirant, j'ai un peu le même profil ailier-arrière que lui, avec quelques kilos en moins. Thomas Ramos, lui, est dans un registre un peu différent quinze-dix.
Le staff des Bleus compte-t-il vous aligner parfois à l'arrière ?
Patrick (Arlettaz, l'entraîneur de l'attaque en équipe de France) est content de mon début de saison sur les deux postes (voir par ailleurs). Mais, dans l'immédiat, je pense que je ne commencerai pas à l'arrière mais plutôt à l'aile, avec la possibilité de basculer en cours de match.
À l'avenir, pourriez-vous aussi évoluer à l'ouverture, où vous avez été formé ?
Même si j'aime l'aspect stratégique et les responsabilités du dix, je crois que je n'y débuterai jamais une rencontre. Peut-être que dans ma carrière je pourrai dépanner mais ce n'est pas du tout à l'ordre du jour (rires). Je vais déjà me concentrer sur le poste d'ailier et potentiellement celui d'arrière. »
Arlettaz : « Il est très bon aux deux postes »
Comme son homologue de l'UBB, l'encadrement des Bleus pourrait-il ponctuellement aligner Louis Bielle-Biarrey à l'arrière ? « On en discute », nous a répondu Patrick Arlettaz. En onze sélections depuis l'été 2023, jamais l'ailier bordelais n'a débuté une rencontre internationale avec le numéro quinze dans le dos. « La polyvalence c'est toujours bien, reprend le responsable de l'attaque du quinze de France. Tous les postes sont imbriqués. Quand vous changez comme le fait Louis, vous pointez les impératifs des autres postes et ça vous fait comprendre le vôtre mais aussi comment mieux aider celui d'à côté et mieux se connecter. À l'aile, vous dézonez beaucoup plus longtemps, ça nécessite beaucoup plus d'efforts. À l'arrière, vous êtes le premier relanceur sur les contre-attaques, vous avez un peu plus d'espaces, moins de duels à jouer de temps en temps, etc. Vous avez beaucoup plus de duels aériens à jouer à l'arrière qu'à l'aile, mais à l'aile ceux que vous avez à jouer sont parfois beaucoup plus importants. Moi, de manière très nette, je trouve Louis très bon aux deux postes. » J.-F.P.
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