Les Lionnes 2024-2025

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Rugby (Élite 1 féminine) : trois recrues et trois départs chez les Lionnes du Stade Bordelais
Bernard Soulié avec J. L’Ho.

Raffut 2024

Les doubles championnes de France bordelaises enregistrent six arrivées dont la 3e ligne grenobloise Makarita Baleinadogo et l’ailière toulousaine Marie Ibañez

Les transferts animent aussi l’Élite 1 féminine. Pour les Lionnes du Stade Bordelais, championnes de France pour la deuxième fois d’affilée au printemps dernier, six recrues font leur arrivée pour la saison qui débutera le dimanche 29 septembre à domicile contre Bobigny.

La Grenobloise et troisième ligne Makarita Baleinadogo (22 ans), fille de l’ex-international fidjien Daniele Baleinadogo portera donc les couleurs du club bordelais. Tout comme l’ailière Marie Ibañez (21 ans), fille de Raphaël, qui arrive du Stade Toulousain. La troisième ligne de Montpellier Khoudédia Cissokho (25 ans) complète pour l’instant la liste.

Côté départ, la trois-quarts polyvalente Laura Delas (31 ans) n’aura disputé qu’une saison en Gironde et prend la direction de Pau. L’ailière ou arrière québécoise Magali Harvey (34 ans) retourne jouer au Canada. L’autre Canadienne et troisième ligne Gabrielle Senft (27 ans) s’en va en Angleterre. Enfin, la deuxième ou troisième ligne Ariane Van Ghelue (32 ans) arrête sa carrière sur un double titre de championne de France.

Alors que l’In Extenso SuperSevens bat son plein depuis deux week-ends avec la double victoire de l’UBB, la première version féminine du tournoi de rugby à sept se tiendra les 30 et 31 août prochains à Pau en même temps que les garçons. Douze équipes réparties en quatre poules seront de la partie et tenteront de se qualifier pour la finale du 1er février prochain à La Défense Arena. Les Lionnes seront entraînées par François Ratier et l’internationale septiste Montserrat Amédée.

Composition probable du groupe : Rousset, Bernet, Sissoko, Arbez, G’Bamy, Peyras Duces, Bourgeois, Annery, Besson, Delbos, Zdzioblo, Kuresa.

https://www.lequotidiendusport.fr/a-bordeaux-le-rugby-se-joue-aussi-au-feminin/

Reprise du championnat :

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Rugby (Elite 1F). « Nous restons ambitieux pour un troisième titre », lance le coprésident du Stade Bordelais
Propos recueillis par Bernard Soulié
4–5 minutes

Publié le 27/09/2024 à 11h30.

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Laurent Treuil, coprésident du Stade Bordelais, fixe la barre des Lionnes encore très haut

Coprésident du Stade Bordelais depuis 2020 avec Guy Accoceberry et Patrick Laporte, Laurent Treuil est désireux de structurer les Lionnes étape par étape afin qu’elles demeurent parmi les meilleurs clubs nationaux. Très à l’écoute car très soucieux de leur évolution, celui qui joua au club et fut manager de Lormont, vit et travaille sur le Bassin d’Arcachon sans rater une rencontre de son équipe.

Qu’a représenté pour vous ce deuxième titre ?

Il faut surtout le demander aux joueuses ! Mais ce fut une excellente satisfaction et surtout, nous sommes encore plus sereins. Hormis un faux pas contre Lille (dernier match retour), elles ont contrairement à la saison précédente maîtrisé leur sujet pour ce deuxième titre en terminant premières de leur poule et en remportant largement leurs quarts (Lyon 46-13), leur demie (Blagnac 29-15) et la finale (Romagnat 32-15). Autant le premier Brennus à Sainte Germaine a été une surprise, autant l’obtention du second à Bourgoin-Jallieu fut pour moi une consécration.

En quoi deux titres consécutifs sont-ils enrichissants ?

Quel bonheur pour nos partenaires et quel bien-être de mieux communiquer avec les médias ! Mais le plus important est le plaisir que nous avons de monter cette équipe. Pour revenir en arrière, avant 2020, Mathieu Codron qui entraînait tenait un peu la barque à lui tout seul. Depuis, les staffs recombinés chaque année avec le retour de l’ex-entraîneur de l’Élite Florent Torregaray (cadettes) portent les ambitions des Espoirs et de l’équipe 1 où Fabrice Nivard revient pour faire plus bosser les avants, alors que le manager François Ratier continue de nous apporter la rigueur dont nous avions besoin.

Est-ce que la formule du top 10, soit deux équipes en moins, vous convient ?

Oui, le championnat qui s’enchaîne sur 18 journées aller-retour est plus long avec plus de risques de blessures. Pour cela, en dépit de la suppression de la Coupe de France pendant les périodes internationales, le groupe est plus étoffé et il rajeunit. C’est déjà rassurant pour ces deux premières journées où nous partons sans les internationales : sept Françaises, quatre Canadiennes et une Écossaise. Avec un des quatre plus gros budgets, nous restons ambitieux pour un troisième titre qui conviendrait bien à l’arrivée de joueuses majeures (Baleinadogo, Washington, Ibanez) qui stimulent notre section de 65 seniors et 45 cadettes dont 10 qui montent. La seule difficulté est que nous n’avons toujours pas d’installations propres entre le Ceva de Bègles (entraînements avants), Chaban-Delmas (matchs) et Sainte-Germaine qui a notre préférence.

Savourons notre plaisir,  les Lionnes continuent leur parcours historique....
Victoire 26-15 :contre Bobigny!

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Rugby (Élite 1 F) : privées de leurs internationales, les Lionnes du Stade Bordelais font le job face à Bobigny
Bernard Soulié
4–6 minutes

Ce sont leurs doublons à elles. Les Bordelaises savaient que le démarrage sans leurs internationales (Women XV) contre une coriace équipe francilienne serait un piège. Elles ne sont pas tombées dedans (26-15)

La saison passée, les Lionnes du Stade Bordelais et futures doubles championnes de France, avaient démarré tambour battant leur saison face aux joueuses de Bobigny (52-19). Ce dimanche après-midi, pour le lancement de cette nouvelle saison, la donne a un peu changé. La victoire est toujours là, certes, mais moins large (26-15). Déjà, côté girondin, huit internationales sont à Vancouver pour le Women XV qui démarrait cette nuit pour les Françaises. Parmi elles, la totalité de la première ligne bordelaise : Brosseau, Sochat, Khalfaoui, toutes titulaires contre le Canada. Sans compter les pensionnaires de l’infirmerie (Grisez, Baleinadogo, Lachance, Deshayes).

Aussi les Franciliennes, qui présentaient un groupe très équilibré (avec huit septistes) prenaient l’ascendant sur un pack bordelais remanié mais où apparaissaient les recrues Manon Durant et Koudedia Sissoko. Malgré cet apport, elles n’en étaient pas moins déstabilisées dès les premiers mouvements où Bobigny poussait jusqu’à inscrire un essai de pénalité comme les locales n’en avaient plus l’habitude (0-7, 12e).
Avec un essai mais aussi un carton jaune, Julie Annery (ici ballon en main) a été un élément fort de la victoire contre les Franciliennes.
Avec un essai mais aussi un carton jaune, Julie Annery (ici ballon en main) a été un élément fort de la victoire contre les Franciliennes.

Guillaume Bonnaud / SO
Déjà du caractère

Après un carton jaune bordelais et l’essai logique de Juliette Fregier qui n’arrangeait rien (0-12, 26e), François Ratier faisait le pari d’intégrer son Internationale américaine et ex-barbarian, Alycia Washington. Arrivée il y a une semaine, elle redonnait de l’énergie aux Lionnes. Ces dernières gagnaient un beau ballon à l’avant, permettant à Marie Ibanez, autre nouvelle tête, de percer pour un premier essai de Marion Zdzioblo après une touche récupérée par Julie Annery (5-12, 35e).
L’arrière Morgane Bourgeois a la responsabilité du but et a passé 3 transformations sur 4 contre Bobigny.
L’arrière Morgane Bourgeois a la responsabilité du but et a passé 3 transformations sur 4 contre Bobigny.

Guillaume Bonnaud / SO

Requinquée, la machine girondine repartait après la pause avec une égalisation méritée par Annery (12-12, 50e). Suivaient les envolées de Margaux Duces et du duo Carla Arbez-Morgane Bourgeois qui retrouvaient Louise Lavabre (19-15, 70e). La polyvalente Montserrat Amédée terminait de creuser l’écart dix minutes plus tard (26-15). Cette fois la victoire n’est pas bonifiée pour les Lionnes, la faute à des Franciliennes qui avaient un avantage numérique jusqu’au final (plaquage haut).
Bordeaux 26 - Bobigny 15

Lieu Bordeaux (stade Chaban Delmas) Spectateurs 300 Arbitre M. Jossier Mi-temps 5-12
BORDEAUX 4 essais de Zdzioblo (36e), Annery (50e), Lavabre (68e), Amédée (78e) ; 3 transformations de Bourgeois (50e, 68e, 79e). L’équipe Bourgeois - Ibanez, Rousset, Amédée, Lavabre - (o) Arbez (cap), (m) Duces - Peyras, Cissokho, Annery - Vander Elst, Durand - Kouyate, Zdzioblo, Morelle. Entrées en jeu : Pochelu, Cazol, Jambes, Washington, Besson, Delbos, Bernet. Cartons jaunes Morelle (16e), Annery (70e).
BOBIGNY 2 essais de pénalité (12e), Fregier (26e) ; 1 pénalité de Metier (56e). L’équipe Saluzzo – Soulaimana, Padellaro, Khaldi Legriel, Coudert - (o) Cavina, (m) Fregier - Silvestre, Zobel (cap), Diakité - Jovial, Elia - Sanogo, Tanga, Dosso. Entrées en jeu : Ghenu, Salhi, Coulibaly, Zeze, Maran, Metier, Hapulat, Schaack.
Réactions

François Ratier (manager des Lionnes) : « Bobigny nous a bougées de partout, mais aussi nous étions privés de la bande des quatre de notre cinq de devant plus de nos deux remplaçantes (Baleinadogo, Borak). C’est un résultat assez correct avant un déplacement risqué à Lille. Je suis content de la victoire même si nous restons sur notre faim. »
Manon Durand (deuxième ligne des Lionnes, recrue qui arrive du Stade Toulousain) : « Je savoure le succès parce que… (sourire), je n’avais pas joué avec le maillot bordelais, où j’ai été formée 8 ans. Mais comme prévu, Bobigny reste intraîtable dans les rucks, la conquête et le grattage des ballons. Nous en avons récupéré quand même après la pause… Tant que cela nous permet de nous construire au fil des matchs, ça nous va. Cette rencontre n’est pas anodine. »

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/un-carton-une-raclee-une-fessee-un-fanny-les-mots-manquent-pour-qualifier-la-victoire-des-feminines-du-stade-toulousain-3039776.html

https://actu.fr/sports/rugby/feminines/rugby-feminin-elite-1-tous-les-resultats-de-la-1ere-journee-de-championnat_61651723.html

Lionnes : Début de saison gagnant face à Bobigny

https://www.ubbrugby.com/actualites/9269-lionnes-debut-de-saison-gagnant-face-a-bobigny.html

sudouest.fr
Rugby (Elite 1F). « Les filles savent qu’elles doivent réagir à Lille », souligne le manager du Stade Bordelais
Propos recueillis par Bernard Soulié
4–5 minutes

Malgré la victoire face à Bobigny, François Ratier, le manager des Lionnes du Stade Bordelais, attend beaucoup plus de la part de son équipe à Lille

Les Lionnes du Stade Bordelais s’avancent vers un premier déplacement à Lille qu’elles veulent positif après cette première victoire acquise non sans difficulté et sans bonus dimanche dernier à Chaban-Delmas face aux Louves de Bobigny (26-15). Cette deuxième journée, qui promet d’être encore particulière sans les internationales qui jouent ce samedi face aux États-Unis, n’est donc pas sans risque pour les doubles championnes de France. Le manager François Ratier se confie avant ce rendez-vous.

Sans match amical préalable et privées de 12 joueuses, quel est votre ressenti sur ce début de saison ?

C’est vrai que pour promouvoir le rugby féminin dans la région, nous avions trouvé Martignas-sur-Jalle mais Dax (Élite 2) nous avait « plantés » la veille au soir. Et comme aimait le dire un de mes entraîneurs lorsque je jouais encore : « L’effectif n’est pas un problème si nous arrivons à quinze sur un terrain… » Alors oui, il manquait un paquet de filles et nous n’avons pas une profondeur de banc à l’infini mais on le savait. Après, il est vrai que les absentes internationales françaises, canadiennes ou écossaise et les convalescentes, nous apporteront un plus à leur retour (mi-octobre).

La période de doublons se poursuit donc ce week-end pour le déplacement à Lille. Avec les mêmes joueuses ?

Oui, avec en plus les débuts de Joanna Grisez qui était venue au club l’an dernier mais n’avait jamais joué pour des raisons de sélection et de blessures. Nous comptons sur sa vitesse d’ailière, de surcroît internationale septiste qui est passée par le Centre de formation de Bobigny, avant d’avoir un palmarès conséquent. Nous découvrirons aussi en match Makarita Baleinadogo, cette troisième ligne, fille d’un international fidjien, qui nous vient de Grenoble.

Ce premier succès face à Bobigny, bien dessiné en deuxième mi-temps, peut-il agir sur le moral des troupes ?

Certainement car nous débutons par un succès. Cela montre qu’avec une production plus que moyenne, nous sommes capables de chercher le résultat et de le tenir. Pour revenir là-dessus, les avants ont joué globalement au-dessous du niveau attendu mais l’internationale américaine Alycia Washington (2e ligne), arrivée dans la semaine et qui sait pourquoi nous l’avons engagée, a effectué une bonne rentrée. Toutes les filles savent qu’elles doivent réagir à Lille.

Quel regard portez-vous sur cette équipe de Lille ?

Dans l’Élite depuis très longtemps, les Nordistes progressent après la perte de leurs joueuses cadres. Elles nous avaient battus l’an dernier à Bordeaux (14-16), sauvant leur maintien direct. Et elles ont fait trembler Romagnat (35-23) parce qu’elles sont très soudées et ne lâchent rien. Il faut faire un nouveau coup à Lille pour entamer un nouveau bloc qui sera déterminant.

Comment envisagez-vous la suite du championnat ?

Nous aurons une semaine pour accueillir les absentes et les remettre dans notre système de jeu et affronter le Stade Rennais le27 octobre. À la différence de l’an dernier où le championnat avait démarré en décembre, nous irons jusqu’à la 9e journée le 22 décembre rencontrer de très fortes équipes dont certaines comme Lyon chez qui nous allons à l’aller (8 décembre) et que je vois dans le dernier carré.

Charentais d’origine mais Canadien d’adoption, vous étiez venus au Stade Bordelais pour deux saisons. Est-ce encore vrai après ce deuxième titre ?

Effectivement, c’est ma dernière saison à Bordeaux. J’ai quelques mois pour réfléchir à mon avenir qui passe par ma famille au Canada et à quelques opportunités qui se présenteront, j’espère. Pour le reste, mon objectif et celui des joueuses est d’aller chercher un troisième titre consécutif pour ce club qui m’avait engagé pour cela la saison dernière.
Le match

Lille Métropole (8e/0 pt) - Stade Bordelais (3e/4 pts), ce dimanche à 15 heures.

https://www.francebleu.fr/emissions/la-melee-du-lundi/gironde

https://actu.fr/sports/rugby/feminines/rugby-feminin-elite-1-tous-les-resultats-de-la-2e-journee-de-championnat-et-le-classement_61688328.html

ledauphine.com
Rugby - Élite 1. Rémunérations minimes, double vie, fortes exigences... la galère des féminines à Grenoble et Bobigny
La rédaction avec AFP
4–6 minutes

Une pluie fine, un terrain synthétique... Les joueuses de Bobigny et de Grenoble se sont rendu coup pour coup en match de championnat de première division de rugby féminin, l'Elite 1, dimanche 6 octobre. Mais dès la sirène, les enjeux redeviennent communs puisque, pour elles, presque toutes amatrices, le lendemain « il faut être au travail ». Le match, initialement programmé à 15 heures a justement été avancé de deux heures ; une demande du club de Grenoble afin de rentrer plus tôt du long voyage en bus qui va suivre

Défaites 24-10, les Grenobloises, quarts-de-finalistes de la saison passée se battaient sans leurs meilleurs éléments, six internationales tricolores actuellement au Canada pour disputer la compétition Women XV avec l'équipe de France. Les joueuses internationales, à XV ou à VII, sont les seules à bénéficier d'un statut semi-professionnel, avec un salaire pris en charge par la fédération, qui a en échange la priorité pour les matches et les rassemblements.

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Pour les autres, les rémunérations liées au rugby sont avant tout des « défraiements » et demeurent minimes, souligne Léo Brissaud l'entraîneur de Grenoble. « Aujourd'hui, une des premières causes d'arrêt » dans le rugby féminin de premier plan est causée par la différence entre « le niveau d'exigence attendu et les conditions dans lesquelles on met les joueuses », estime-t-il.

Sur le banc d'en face, Clémence Gueucier la directrice sportive de Bobigny, ne dit pas autre chose. Si, « ce n'est pas le même marché » par rapport au Top 14 masculin, « globalement, on demande à des joueuses d'avoir un taux d'investissement quasiment identique: regarder les matches, faire de l'analyse, trois fois par semaine de la muscu au minimum, des entraînements (...) la récup, se développer individuellement... »

« Ca nous arrive qu'il y ait des joueuses qui nous disent 'en fait je ne peux pas jouer car mon employeur ne me libère pas' », raconte-t-elle. Le budget de l'équipe féminine de Grenoble tourne autour de 350.000 euros pour une saison selon Léo Brissaud, et celui de Bobigny autour de 400.000 euros, d'après Marc-Henri Kugler, coordinateur de la filière féminine, un chiffre qui a doublé en cinq ans. « Le rugby féminin se professionnalise par les structures » avec des kinés, des aides pour se loger, ou, dans le cas de clubs ayant des équipes masculines professionnelles, par les équipements à disposition mais « pas par les joueuses », faute d'un modèle économique suffisant, observe-t-il.

Aucun diffuseur ne s'est manifesté pour le championnat et l'entrée des 150-200 personnes présentes à Tremblay-en-France pour encourager les Louves, en grande majorité des femmes, est gratuite. La fédération française de rugby, qui organise la compétition, a lancé cette saison une nouvelle formule afin de gagner en « qualité de jeu » et en « visibilité », décrit Brigitte Jugla, vice-présidente de la FFR chargée du rugby féminin. Des discussions sont aussi en cours pour mettre sur pied une compétition européenne de clubs qui n'existe toujours pas.

De seize équipes, réparties en quatre poules, avant la pandémie, le championnat français est passé à dix équipes qui vont s'affronter en phase régulière dans une poule unique. Six d'entre elles sont liées à des clubs professionnels, au contraire des quatre autres.

Parmi ces dernières figure Bobigny, qui a réussi à se sauver in extremis la saison passée quand l'autre club de l'Ile-de-France, le Stade français, est descendu. Rennes, Lille et Blagnac sont les trois équipes également dans cette situation. « Il y a un travail de fond encore à mener. Mais ça avance », estime Clémence Gueucier, elle-même ancienne internationale du rugby à VII.

sudouest.fr
Rugby (Elite 1F). Le Stade Bordelais assure l’essentiel à Lille
Thomas Loisel
4–5 minutes

Publié le 06/10/2024 à 18h25.

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Raffut 2024

Amputée encore de nombreux cadres, la formation girondine a conquis avec autorité dans le Nord un deuxième succès en autant de rencontres (8-21)

Dans cette période de doublons délicate pour toutes les équipes ayant un fort vivier d’internationales, le double champion de France en titre s’en tire plutôt bien pour le moment. Après avoir concassé Bobigny lors de la première journée (26-15), le Stade Bordelais a su déjouer le piège tendu par Lille. Tandis que ses huit internationales venaient de jouer contre les États-Unis avec un succès poussif à la clé (14-22), l’équipe girondine a haussé les curseurs pour rendre une bien meilleure copie dans le Nord que face aux Balbyniennes : « Il faut être réaliste, réussir à gagner de cette façon, c’est intéressant. C’est regrettable de ne pas prendre le bonus offensif, mais c’est très bien de gagner malgré ce contexte. Pour le contenu, on peut faire mieux c’est évident », résumait le manager bordelais François Ratier.

Pragmatique et d’une solidité à toute épreuve, le Stade Bordelais n’a laissé que des miettes aux Lilloises, sans pour autant réussir à décrocher le bonus offensif. Si les locaux ont planté la première banderille avec une première pénalité (3-0, 4e), c’était bien le Stade Bordelais qui a dominé la rencontre. Portées par un ensemble qui commence peu à peu à prendre ses repères, les Lionnes ont accéléré la cadence au fil des épisodes. Deux essais par Grisez (3-7, 18e) et Bourgeois (3-14, 39e) bonifiaient l’impression générale d’une domination à toute épreuve des visiteurs.
Le bonus s’est envolé

Avec un turnover dès le début de la seconde période qui offrait de nouvelles alternatives et de la fraîcheur, le Stade Bordelais persistait et signait pour rentrer dans le bonus offensif (3-21, 55e). Une infériorité numérique et un essai en force de Lalli plus tard (8-21, 63e) obligeaient les Bordelaises à tenter le tout pour le tout pour faire carton plein. Malgré deux situations nettes de quatrième essai (71e, 78e), la formation girondine n’arrivait pas à chiper le bonus offensif. Avec ce deuxième succès en deux matchs malgré un effectif amputé de nombreux cadres, le double champion de France en titre est dans les clous de son tableau de marche.
Lille 8 - Stade Bordelais 21

Lieu Villeneuve-d’Ascq (stade Thery) Spectateurs 300 Arbitre M. Darche Mi-temps 3-14
LILLE 1 essai Lalli (63e) ; 1 pénalité Contal (4e)
Carton jaune Peyras (57e)
STADE BORDELAIS 3 essais Grisez (18e), Bourgeois (39e), Annery (55e) ; 3 transformations Bourgeois (18e, 39e, 55e)
L’équipe Bourgeois - Grisez (Lavabre, 72e), Rousset (Bernet, 55e), Amedee, Lavabre (Ibanez, 51e) – Arbez, Duces (Delbos, 71e) – Cissokho, Annery, Peyras – Washington (Besson, 51e), Durand (Vander Elst, 40e) – Morelle (Kouyaté, 51e), Zdzioblo (Jambes, 40e), Baleinadogo (Cazel, 73e).

https://www.leveil.fr/clermont-ferrand-63000/sports/une-premiere-pour-le-rugby-feminin-le-match-asm-romagnat-stade-bordelais-diffuse-en-direct-sur-canal-sport-le-2-novembre_14578581/

C'est une super nouvelle!! Bravo aux Lionnes !

https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-feminin-5-matchs-du-championnat-elite-1-et-la-finale-diffuses-sur-canal_61732412.html?utm_source=newsletter&mgo_eu=c3c78276de264a4723cedb407e77c4b2&mgo_l=u7PMvG0DQZefx6ph_tcumg.18.3&utm_campaign=mediego_acturugby&utm_medium=email


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Rugby Féminin : 5 matchs du championnat Élite 1 et la finale diffusés sur Canal + ?
6–7 minutes

Le championnat de rugby féminin Élite 1 va voir une première rencontre être diffusée sur Canal + cette saison. D'autres pourraient suivre, voire même la finale.

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Si Romagnat-Stade Bordelais va être diffusé sur Canal + Sport, d'autres rencontres d'Elite 1 pourraient aussi être retransmises cette saison !
Si Romagnat-Stade Bordelais va être diffusé sur Canal + Sport, d’autres rencontres d’Elite 1 pourraient aussi être retransmises cette saison ! (Icon Sport)

Par Clément Mazella Publié le 14 oct. 2024 à 16h40

Voir mon actu

C’est une avancée magnifique pour le rugby féminin français. La rencontre du championnat Élite 1 entre l’ASM Romagnat et le Stade Bordelais va être diffusée sur Canal + Sport le samedi 2 novembre 2024 (16h45). Elle suivra le match Clermont/Bordeaux-Bègles prévu au stade Marcel-Michelin (14h30), en ouverture de la 9e journée de Top 14. Selon les informations d’Actu Rugby, d’autres matchs d’Élite 1 pourraient également être retransmis sur les chaînes du Groupe Canal durant la saison. Explications.
Élite 1 : vers 5 matchs diffusés sur Canal + ?

Depuis plusieurs mois déjà, la LNR, Canal et la FFR travaillent ensemble afin de donner une exposition au championnat Élite 1. Après l’élaboration du calendrier du championnat de rugby féminin, la LNR a décidé d’aligner certaines affiches correspondantes Top 14/Élite 1. Exemple : Clermont-UBB a été planifié le même week-end que ASM Romagnat/Stade Bordelais. L’idée : permettre la retransmission du match féminin, en profitant de la présence déjà sur place des services de diffusion de Canal +.

Un accord officiel et inédit vient même de voir le jour sur plusieurs matchs événementiels. Selon les informations d’Actu Rugby, cela concernerait 5 rencontres d’Élite 1, dont ASM Romagnat-Stade Bordelais du 2 novembre (avec le duo de commentateurs Nicolas Dupin de Beyssat/Marie-Alice Yahé) .

Les discussions seraient très, très bien avancées pour l’affiche Toulouse-Montpellier du 26 janvier 2025. Pour l’heure, ni la LNR, ni Canal +, ni le Stade Toulousain n’a confirmé à Actu Rugby la diffusion officielle de ce match sur Canal + Sport. Une source interne de la FFR, elle, se montrait bien plus affirmative sur le sujet.

Les autres rencontres d’Élite 1 choisies sont Lyon-Toulouse (21-22 décembre), Stade Bordelais-ASM Romagnat (22-23 février) et Montpellier-Stade Bordelais (10-11 mai).
Une question de logistique

Pour l’heure, ces 3 derniers matchs évoqués font l’objet de discussions, car les contraintes sont nombreuses. Déjà, il faut avoir l’accord des clubs quant à un changement d’horaire du match, mais aussi savoir s’il sera placé en lever ou baisser de rideau. Canal + et la LNR seraient largement favorables à positionner le match d’Élite 1 en baisser de rideau, afin de garder un maximum de spectateurs dans les tribunes.

Si les caméras seront déjà sur place, cela va aussi demander à Canal + une gestion RH de ses effectifs. Signalons au passage que Canal + ne déboursera pas d’argent afin de diffuser ces rencontres d’Élite 1.

« C’est une haute marche que nous sommes arrivés à franchir. Je suis très satisfaite parce que c’est dans la philosophie et le cadre du plan d’orientation stratégique fixé. Nous sommes même un peu en avance, nous ne pensions pas trop le réaliser cette année. Cela prouve que le rugby féminin intéresse », s’est réjouie auprès d’Actu Rugby Brigitte Jugla, vice-présidente de la FFR en charge du rugby féminin.

Canal + a été très à l'écoute, la LNR a vraiment fait le job. C'est un travail coconstruit et ce n'est que de bonheur de voir enfin les filles êtres plus diffusées, et ce sur une chaîne qui est historique sur le rugby. C'est génial !

La finale Élite 1 aussi sur Canal + ?

Selon les informations d’Actu Rugby, une réflexion existerait quant à la diffusion de la finale Élite 1 sur Canal + Sport. Là aussi, une contrainte : la date. La finale est prévue le 31 mai, à Clermont, et la FFR pourrait être amenée à la décaler au premier week-end de juin.

« La contrainte, c’est que les internationales doivent très vite partir en congés pour préparer la Coupe du monde prévue en Angleterre (22 août-27 septembre 2025). Il y a des paramètres qui font que c’est compliqué », nous répond Brigitte Jugla.
L'Elite 1 a repris ses droits ce week-end, et Toulouse recevait Rennes lors de la 1ère journée.
La LNR et la FFR réfléchiraient à ce que les matchs d’Elite 1 soient tous diffusés à la télé la saison prochaine. (Icon Sport)
Toute l’Élite 1 diffusée l’an prochain ?

Les instances dirigeantes travaillent aussi sur un autre gros chantier : la diffusion de tous les matchs du championnat Élite 1 dès la saison prochaine. Pour cela, elles vont réfléchir à caler au maximum les calendriers de Top 14, Pro D2 et Élite 1. Il faut aussi trouver le diffuseur (Eurosport l’a été un temps). Bien sûr, Canal + est bien placé dans cette optique.

« L’appel d’offres, c’est le prochain travail, celui de la saison prochaine », confirme Brigitte Jugla. « Ces droits, ils vont être peu élevés, car jumelés avec des matchs de garçons. Les coûts seront donc réduits. Mais si nous arrivons à dégager une enveloppe qui permet d’investir dans les clubs d’Élite 1, ce serait une sacrée avancée afin de donner une plus-value constante aux équipes ».

"Nous arrivons à passer les paliers petit à petit, il faut faire tomber des barrières. Canal + nous a écoutés. L'idéal serait de pérenniser cela à tout prix pour la saison prochaine, et faire que ça rentre dans la normalité. Nous allons y arriver".

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https://www.francebleu.fr/emissions/la-melee-du-lundi/gironde

sudouest.fr
Lionnes de Bordeaux (Élite 1 F) : « L’objectif du 3e titre coule de source pour nous, les joueuses », prévient la capitaine Agathe Sochat
Julie L’hostis
5–6 minutes

Les Bordelaises ont pas mal démarré leur saison malgré l’absence des internationales (2 victoires en 2 matchs). Elles sont de retour pour poursuivre sur cette voie contre Rennes ce dimanche, à commencer par la talonneuse et leader des Lionnes

Agathe Sochat revient du Canada où elle a participé au Women XV avec l’équipe de France (2 défaites contre la Nouvelle-Zélande et le Canada, 1 victoire contre les USA). Elle revient aussi de vacances car elle a prolongé le séjour outre-Atlantique d’une semaine en famille. Elle revient aussi, depuis ce lundi, sur le chemin de l’entraînement avec ses coéquipières des Lionnes du Stade Bordelais pour affronter le Stade Rennais, ce dimanche à Sainte-Germaine (14 h 30). Elle raconte ce retour.

Comment avez-vous vécu ce Women XV un peu décevant sur les résultats et le jeu produit ?

On n’a pas été au niveau où on devait être. Les Canadiennes nous ont toujours posé problème et les Néo-Zélandaises nous ont battues mais ont aussi enchaîné avec deux défaites contre l’Irlande et l’Angleterre. Maintenant, on a fait le constat d’où nous en sommes et où en sont les autres nations. On sait qu’il va falloir faire vraiment beaucoup plus pour faire quelque chose sur la Coupe du monde qui est dans un peu moins d’un an. Il va falloir trouver des solutions pour étoffer le jeu et mieux figurer.

Le retour en club tombe-t-il bien ?

Clairement. Ça va permettre d’évacuer tout de suite la frustration du Women XV. Je suis aussi impatiente et très contente de rejouer avec mes coéquipières des Lionnes. C’est un peu bizarre de commencer la saison fin octobre parce que ça donne un peu l’impression de les avoir laissées et en même temps je fais entièrement confiance aux filles parce qu’on a un leadership vraiment partagé.

Comment avez-vous trouvé le groupe bordelais à votre retour ?

Très en forme ! C’est aussi facile de revenir pour nous après deux victoires en deux matchs. Il y a beaucoup d’envie aux entraînements dont celle de poursuivre sur cette lancée même si on aurait aimé le bonus. Mais Bobigny et Lille sont des équipes relativement peu impactées par l’absence des internationales et aussi difficiles à jouer parce qu’elles mettent beaucoup d’engagement sur les contacts. Comme ça sera le cas des Rennaises encore ce week-end. À nous de ne pas les prendre à la légère et de ne pas tomber dans leur piège car elles savent faire déjouer leur adversaire.

« À nous de ne pas les prendre à la légère et de ne pas tomber dans leur piège »

Lors de la présentation de la saison, vous avez dit espérer que la force de votre état d’esprit collectif soit de nouveau au rendez-vous. C’est-à-dire ?

La confiance et le respect mutuels ont clairement été notre force ces dernières saisons. Ça nous permet aussi d’avoir une sérénité collective importante tout au long d’une saison. Le fait d’être une lionne était un état d’esprit implicite depuis de nombreuses années, on a mis des mots dessus il y a deux saisons. Maintenant, ce n’est pas juste un bout de papier. C’est une attitude qui se démontre sur le terrain par, encore une fois, le respect et la confiance qu’on a envers la coéquipière d’à côté. On se connaît très bien et malgré nos ego, on arrive à se dire qu’on ne va pas sauver l’équipe toute seule et qu’on fait confiance au processus collectif.

Le troisième titre d’affilée est donc clairement en ligne de mire…

L’objectif du troisième titre a été clairement annoncé par le président et le cadre du club. Pour les joueuses, on n’a pas eu besoin de se le dire. Ça coule de source. Quand vous avez connu ça, vous ne voulez qu’une chose, c’est le revivre. On a encore et toujours faim de titre et on veut se donner les moyens pour être dans les clous jusqu’au bout.

Un mot sur la diffusion du match contre l’AS Romagnat sur Canal+ Sport, samedi prochain ?

C’est évident que c’est une super nouvelle pour nous. D’autant plus qu’ils ont annoncé qu’il n’y aura pas qu’un seul mais plusieurs matchs diffusés cette saison. Dans notre époque où les images sont partout, ça va permettre de mieux vendre notre championnat. Quand on voit les chiffres pour la Women NBA (+ 170 % et + 180 % d’audience sur les chaînes diffuseuses)… Tant qu’on ne propose pas, on ne peut pas savoir. À Clermont, il y avait déjà eu 6 000 personnes au stade l’an dernier, l’ambiance sera assurément au rendez-vous. À nous de donner le meilleur sur le terrain mais je n’en doute pas.
Le match

Stade Bordelais (3e/8 pts) - Stade Rennais (9e/0 pt), ce dimanche 27 octobre, à 14 h 30 au stade Sainte-Germaine du Bouscat.

https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-feminin-elite-1-tous-les-resultats-de-la-3e-journee-de-championnat-et-le-classement_61772229.html

https://www.leslionnes-rugby.com/compo-elite

Féminines – Le Stade bordelais domine l’ASM Romagnat au Michelin, pour la première diffusion d’un match d’Élite 1 par Canal +

https://www.rugbyrama.fr/2024/11/02/feminines-le-stade-bordelais-domine-lasm-romagnat-au-michelin-pour-la-premiere-diffusion-dun-match-delite-1-par-canal-12299667.php

sudouest.fr
Rugby (Élite 1 F) : les Lionnes de Bordeaux comme à la maison à Clermont
Julie L’hostis
5–6 minutes

Les caméras de Canal+, le stade Marcel-Michelin et le remake de la dernière finale n’ont rien changé au jeu complet et efficace proposé par les Bordelaises qui battent les Auvergnates et restent invaincues (21-33)

Le stade Marcel-Michelin était celui de Sainte-Germaine du Bouscat, ce samedi après-midi. Les Lionnes du Stade Bordelais se sont montrées tellement à l’aise face à l’ASM Romagnat - qu’elles avaient déjà battu en finale la saison dernière (32-17) – qu’elles ont donné l’impression d’être restées en Gironde. Seul regret, le bonus offensif laissé échapper à la 79e (21-33).

Toutes les actrices avaient une pression supplémentaire avec la diffusion de leur performance sur les antennes de Canal+ Sport pour la deuxième fois de l’histoire. Les garçons de l’ASM, tout juste vainqueurs de l’UBB (32-27), avaient fait la haie d’honneur pour les encourager. Une fois le coup de sifflet donné, les joueuses de François Ratier ont montré ce qu’elles savent faire tous les week-ends avec ou sans télé : du rugby complet, léché et efficace. Les voilà toujours invaincues après 4 journées et avant le gros rendez-vous de dimanche prochain (15 heures) : la réception du Stade Toulousain, co-leader avec les Bordelaises avant leur match contre Blagnac ce dimanche.
Un jour, sûrement…

Les Clermontoises n’avaient joué que 40 minutes qu’elles avaient déjà encaissé 4 essais dont deux en infériorité numérique après le jaune pour en avant près des lignes de Pignot (38e). La conquête bordelaise est une parfaite rampe de lancement pour un jeu dans lequel les avants n’ont cessé de faire reculer la défense locale. Les piliers internationales, Khalfaoui et Grosseau, la troisième ligne Peyras et ses copines de deuxième ligne Fall et Washington mettent les Girondines dans l’avancée. Lloyd (7e), Lavabre (13e), Amédée (38e) et Konde (40 + 2) se chargent de la finition et du feu bonus offensif. Opportunistes, les coéquipières de l’ancienne meilleure joueuse du monde 2018 et arrière, Jessy Trémoulière ont saisi l’occasion d’une passe à rebond trop audacieuse de Konde pour réduire le score (7-12, 35e). Si peu.

« On va se nourrir de ce qu’on a bien fait pour leur donner encore moins d’opportunité et tenir encore 40 minutes », confiait la capitaine et talonneuse Agathe Sochat, au micro de Canal+ Sport à la mi-temps. Suffit de le dire. Pendant que les Auvergnates gobent la lune sur un replacement, Sochat lance Bourgeois pour le 5e essai (7-33, 44e). L’arrière bordelaise transforme elle-même et marque là 13 des 33 points de son équipe. Elle en marque surtout devant la sélectionneuse du XV de France, Gaëlle Mignot, présente dans les tribunes et qui ne l’avait pas retenue pour le dernier Women XV.

La deuxième période est moins enlevée et Clermont tente de remonter la pente. Comme les Lionnes vont un peu s’endormir, Trémoulière, arrière et agricultrice dans la vraie vie, va en profiter (9-33, 71e). Elle donne des idées à sa coéquipière Pignot qui prive donc les visiteuses de leur bonus. Évidemment, les tribunes s’étaient un peu vidées après le match de Top 14 mais les filles d’Élite 1 ont largement répondu au rendez-vous de leur histoire avec la télé. « C’était un super match, jouer au Michelin et derrière les garçons, c’était génial, réagissait l’ouvreuse Carla Arbez. On a eu plein d’adaptation à des choses qu’on ne connaissait pas mais on a essayé de faire comme un match de tous les week-ends à Bordeaux. » Un jour, sûrement, il y aura aussi la télé tous les week-ends.
ASM Romagnat 21 - Stade Bordelais 33

Lieu Clermont-Ferrand (stade Marcel-Michelin) Arbitre Mme Bralley Mi-temps 7-26
ASM ROMAGNAT 3 essais de Perraudin (35e), Trémoulière (71e), Pignot (79e), 3 transformations de Trémoulière (35e, 71e, 79e). L’équipe Trémoulière – Perraudin, Pignot, Gincourt, Girando (Fiafialoto, 47e) – (o) Tuy, (m) Gaucher – Sgorbini, Gabriagues (Nourrisson, 58e), Franc (Raoux, 47e) – Roux (Shelford, 47e), Royer (Roux, 73e) – Guerrhit (Maris, 58e), Fournié (Soalhat, 41e), Husson (Grégoire, 48e). Carton jaune Pignot (38e)
STADE BORDELAIS 5 essais de Lloyd (7e), Lavabre (13e), Amédée (38e), Kondé (40+ 2), Bourgeois (44e) ; 4 transformations de Bourgeois (13e, 38e, 40+ 2, 44e). L’équipe Bourgeois – Lloyd (Ibañez, 56e), Konde (Rousset, 56e), Amédée, Lavabre – (o) Arbez, (m) Pelletier (Duces, 60e) – Peyras, Forteza, Annery (Cissokho, 60e) – Fall, Washington (Durand, 41e) – Khalfaoui (Borak, 60e), Sochat (Zdzioblo, 65e), Brosseau (Baleinadogo, 65e).