23ème Journée - UBB / Tarbes

Oui tu as raison Nico.
Reconnaissons tout de meme la belle victoire de Tarbes.

Sinon sur les autres stades... le Racing continue son raz de marée, le SUA se frise les moustaches, Béziers ne répond plus et Aurillac se refait la cerise... enfin presque...

Pau 25 - 14 Auch
Colomiers 19 - 27 Racing
Union 12 - 27 Tarbes
Grenoble 16 - 20 SU Agen
Béziers 17 - 56 Lyon OU
Narbonne 23 - 23 Aurillac

Entre une des meilleures défenses et une des meilleures attaques, il est indiscutable que c'est la première qui aura gagné ce soir.
Défense en effet très intelligente de Tarbes qui aura consacré le minimum de force au niveau des regroupements, mais suffisamment pour ralentir les sorties, pour être en nombre dans la ligne. Même à 15 contre 13, nous n'aurons jamais eu assez d'intelligence pour trouver le trou, c'est dire ! On ne peut pas reprocher grand chose aux joueurs si ce n'est d'avoir tous fait un mauvais choix à un moment ou à un autre. Tarbes était donc venu pour jouer la défense et le contre, et s'appuyer au maximum sur leur buteur. Le contre n'aura même pas été nécessaire sachant qu'en plus du buteur qui aura été présent (environ 6 réussites sur 9), sur 2 actions ils arrivent à mettre 2 essais. En plus de ne pas réussir à aller derrière la ligne, notre buteur n'aura pas été à la hauteur (4 réussites sur 11 me semble t'il). Le printemps bordelais est déjà fini, c'est triste. Superbe solidarité de Tarbes face à des unionistes désespérant d'inefficacité. Bravo à Tarbes.

PS. même les pronostiqueurs auront été mauvais. C'est "le désastre" qu'il fallait voter.
PPS. Merci aux 2 :iknew: :iknew: pour leurs commentaires live.
PPPS. Ca fait chier

Victoire du collectif tarbais sur les initiatives individuelles de nos joueurs, voila mon résumé du match.
On passe les 20 premières minutes de la seconde période dans leur camp; ils sont réduits à 14 puis 13 et on vendange 3 occasions franches d'éssai dont un 2 contre un d'école

Mais bravo au collectif pyrennéen et à leur maitre à jouer Apanui, on sent cette équipe vraiment soudée, il suffit de vori leur chant et danse sur la pelouse au coup de sifflet pour comprendre que ces gars là se connaissent et s'apprécient; un vrai groupe.

L'objectif de la 8éme place sera difficile à atteindre.

MAIS BORDEL QUI A LAISSER LES JOUEURS DE LA PREMIERE ALLER DONNER LEUR SANG AVANT LE MATCH ???

EN PLUS IL ONT PAS PONCTIONNER QUE LE SANG Y ON PRIS AUSSI LES NEURONNES

au fait c'est moi qui est vote "desastre" desole mais j'avais un muvais pressentiment
desole

a au fait vous pouvez dire aux joueurs qu'ils sont en vacance la saison est fini, remaque il vont pouvoir commencer a s'entrainer pour la saison prochaine

et une mention tres bien pour Surgens,parfait comme a son habitude

C'est pas sur ce genre de match que l'on va trouver des sponsors pour la saison prochaine!!

No comment !!! :supporter: Tout a été commenté ou presque... Jeu au pied déplorable, jeu à la main sans intelligence, tous les choix que nous avons fait étaient à l'envers.
Sourgens remplace le pilar pour (normalement) 25 minutes et prend ... temps de jeu 15 minutes (mais pas à fond) Il faut s'y faire maintenant, avec sa condition physique très limite :iknew: , il vaut mieux qu'il joue "à toucher" avec les Musardingues pendant 15 minutes et à la douche.
Bravo aux Tarbais pour leur abnégation et leur défense mais le néo-zélandais Apanui (bon joueur et très bon buteur) doit être pénible à supporter pour l'équipe d'en face : il parle tout le temps et avec tout le monde et a l'air de diriger le match à la place des arbitres (par 2 fois il a appelé ses soigneurs pour ses joueurs... pour rien... et fait un cinéma de footeux sur le placage haut mais pas appuyé . Ce qui ne l'a nullement géné pour réussir la pénalité suite à cette faute...
Un arrière sur, adroit et toujours bien placé. et surtout un bon groupe très soudé

Maintenant, la huitième place va être très difficile à atteindre

:yeah:

Mais ou sont les joueurs et le fond de jeu qui ont battu Agen et La Rochelle ???

Bravo à Tarbes,intelligence de jeu,grosse défense omniprésente,très bon jeu au pieds,bonnes ficelles dignement récompensées par deux jaunes et coaching venant à point pour casser le rythme.
Pour nous beaucoup de fébrilité et de maladresse ne permettant pas de capitaliser sur les moments forts,20mn dans leur 22 à 13 contre 15 sans marquer un seul point.
Pas bon comme dab sur les renvois,très juste sur les chandelles,des plaquages ratés conduisant à un essai petit coté de 50m,trop de balles redonnées rapidement,pas d'efficacité aux pieds,des mauvais choix de jeu.
Nous revoila les pieds sur terre et Tarbes équipe compléte et difficile à bouger peut espérer un autre destin.
Bon dimanche.

Malgré la déception de cette défaite il convient de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Nos jeunes manquent encore d'expérience à haut niveau ,ils sont perfectibles reste à les faire travailler pour fiabiliser notre performance.
Pour les anciens qui font un petit tour et puis s'en va,il va falloir savoir s'arreter.
Allez UBB

Héroïques, efficaces, dominateurs...

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DDM

Après Aurillac, voici Bordeaux et la seconde victoire à l'extérieur pour les Tarbais. Mais quelle victoire, quel match ! Sans doute le plus accompli dans l'ordre de l'engagement physique et de la solidarité depuis le début de la saison. Oyez bonnes gens et Tarbais de tous poils, il vous faudra certes attendre encore quelque temps avant de revoir vos chouchous au stade Maurice Trélut mais lorsqu'ils y reviendront, vous n'oublierez surtout pas de leur faire une ovation sans limites. Car il faut le savoir, au stade André Moga, les hommes de Richard Apanui, ont été tout simplement énormes ! L'affaire s'est réglée en un mouvement (l'essai survenu juste avant la pause après une relance partie à 60 mètres de la ligne) un temps (entre la 45e et la 55e, les Tarbais qui jouent à 13 contre 15 vont faire preuve d'un courage et d'une solidarité inouïe, quand ils défendront devant leur ligne, se jetant comme des fadorles sur l'attaquant girondin). Enfin, on se dit que les quatre échecs du jeune ouvreur, Lagarde, ont eu également une certaine influence sur le déroulement de la rencontre. Ah si, on allait oublier ! l'incapacité pathétique des Bordelais à finir les innombrables surnombres qui se sont offerts à eux, principalement lors de cette période, durant laquelle ils furent en supériorité numérique.

Mais cette première période. S'il n'y avait eu cette série d'échecs au pied de l'ouvreur grenat, les Bordelais auraient pu passer en tête à la pause. La majorité du temps, les hommes de Monzeglio avait eu le match en mains, enchaînant par instants quelques mouvements intéressants. Mais voilà, à ce jeu, l'inefficacité vous conduit lentement mais sûrement à vous fragiliser.

À l'inverse, Apanui, lui qui faisait son marché, assurait le minimum. Au point qu'il permit aux siens de prendre les devants grâce à un drop (36e). On le dit un peu contre le cours du jeu. Vinrent alors cet instant et ce mouvement qui constitua sans doute le premier tournant de la rencontre.

On jouait alors la dernière minute de la première période. Bourgeois qui avait superbement réceptionné une nouvelle chandelle, engageait une relance à soixante mètres du but. Le soutien se porta aussitôt au relais, Domolaïlaï brûla la politesse à un défenseur puis incurva sa course vers la ligne, adressa une passe en-avant à André qui servait à son tour Kopetzki. Le demi de mêlée fila alors derrière la ligne. Mini break à la pause.

Puis vint la reprise, ce double carton jaune, Andre-Bourgeois, dont on crut qu'il pourrait tout casser. Que n'a t-on pensé.

Les Tarbais vont alors livrer une prestation défensive héroïque, tuant tous les surnombres au large, concassant du Bordelais au près. Fin du match ? Pas tout à fait, c'est alors que mobylette Dabrin entra en scène. Quelques pétarades plus loin, Jambaque finissait dans l'en-but.

Le stade André Mogan n'en croyait pas ses yeux. Il n'était pas le seul !

Héroïques et efficaces, OK à 200%, dominateurs, faut peut être pas exagérer.

RUGBY PRO D2 23E JOURNÉE, BORDEAUX-BÈGLES - TARBES. La marche en avant des Girondins a subi un sérieux coup d'arrêt avec cette 4e défaite de la saison à domicile
L'Union tombe de haut

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Richard Apanui plaque ici Henri-Pierre Vermis (avec le ballon) et Julien Gaultier. (Photo Philippe Taris)

Il y avait eu un premier avertissement, sans frais. Lors de sa dernière sortie à domicile, l'Union s'était en effet tirée de justesse du piège narbonnais (26-22). Cette fois, Bordeaux-Bègles a mordu la poussière. Après ses victoires face à La Rochelle, Agen et le point de bonus défensif ramené d'Albi samedi dernier, les Girondins semblaient enfin en avoir fini de leurs problèmes d'inconstance du début de saison. Eh bien non.

Hier soir, l'Union est passée complètement à côté de son match. « On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes », reconnaissait sans mal Henri-Pierre Vermis. « Le rugby, ça commence par du combat et là on n'y était pas. On a parlé des demi-finales mais il ne faut pas rêver. On ne doit pas se prendre pour ce qu'on n'est pas. La Pro D2, ce n'est pas Agen tous les week-ends », concluait le centre bordelais dans un constat sans concession.

Kopetzky fait mal

Pourtant, ce n'est pas faute de ne pas avoir mis en garde leurs joueurs. Patrick Laporte et Frédéric Garcia se méfiaient terriblement de cette équipe tarbaise. « Si on ne retient pas les leçons de Narbonne, on ne passera pas », prédisait l'entraîneur des avants. Il avait raison. Car l'Union a pris le match à l'envers. « On a dormi pendant quarante minutes », analysait Henri-Pierre Vermis. Pourtant dominateurs en conquête et notamment en mêlée, les Girondins n'ont jamais su bonifier leurs ballons. « Ils nous ont beaucoup gênés dans le jeu au sol », reconnaissait le troisième ligne et capitaine Brice Monzeglio. Des sorties de balles trop lentes, des mauvais choix à répétition, un jeu au pied systématique et défaillant, l'Union a cafouillé son rugby en première mi-temps.

Tarbes, porté par son ouvreur néo-zélandais Richard Apanui parfait gestionnaire et impeccable sur ses coups de pied de pénalités, a patiemment attendu son heure. Et l'erreur de l'Union. Deux plaquages manqués et le deuxième ligne Isoa Domolailai se faisait la malle, servait son troisième ligne Christophe André qui transmettait à hauteur à Khrist Kopetzky. L'ancien joueur du Stade Bordelais plantait un coup de poignard sur la sirène. Un premier tournant dans ce match (9-19).

L'Union allait-elle se réveiller au retour des vestiaires ? Elle en donnait en tout cas l'impression en mettant la pression sur des Tarbais mis à la faute. Seulement Raphaël Lagarde, avec deux échecs (45e et 47e), n'en profitait pour permettre aux Girondins de recoller. Bordeaux-Bègles n'y arrivait pas. Et à 15 contre 13 ? Toujours pas. L'Union se voyait pourtant offrir une occasion en or de revenir dans le match après les deux cartons jaunes infligés aux Tarbais.

À 15 contre 13

Pendant dix minutes, c'est Fort Alamo. L'Union multiplie les temps de jeu, s'entête à passer en force et oublie les extérieurs. Quand le décalage est enfin trouvé, le capitaine Brice Monzeglio laisse échapper le ballon à deux mètres de la ligne (50e). Tarbes est au bord de la rupture mais sa défense va tenir. Le stade se lève comme un seul homme quand Seti Filo franchit enfin la ligne mais l'essai est refusé au troisième ligne tongien, coupable d'avoir rampé aux yeux du juge de touche (53e). Désespérant.

L'orage est passé. La chance de l'Union aussi d'autant qu'Olivier Sourgens est prié à son tour de rejoindre le banc pendant dix minutes (63e). Bordeaux-Bègles pense encore arracher le bonus défensif sur une pénalité de Lagarde (12-19, 66e) mais Apanui lui répond et Tarbes se permet le luxe d'enfoncer un peu plus les Girondins sur sa seule offensive de la deuxième mi-temps avec l'essai de Jambaqué (78e). Du rugby pourcentage mais une leçon de réalisme surtout. Pour l'Union, cette quatrième défaite de la saison à domicile réveille de vieux démons.
Auteur : anthony lalanne
a.lalanne@sudouest.com

Match simple en fait, on a tous vu le même.

La cabane est tombée sur le chien.
Qu'il est dur de voir une équipe visiteuse à ce point réaliste, soudée, efficace, inspirée… J'arrête là.
Toutes qualités qu'on croyait acquises à nos Bordeaux et blanc.
Je retiendrai de ce match deux images douloureuses :
La perte de confiance progressive de Lagarde au fil de ses échecs au pied et la vendange de deux ou trois ballons d'essai alors qu'on campe sur leur ligne pendant un quart d'heure à 15 contre 13.
Désespérant.

Bon, quand on voit le XV de France encaisser 5 essais aujourd'hui, on peut se dire qu'on est pas les seuls à merder. Piètre consolation.
Mais comme dit le sage Léopold, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Laissons nos joueurs digérer cette leçon de rugby et qu'ils se rachètent par une victoire à Pau !

Allez L'Union !

Sergio a écrit:La cabane est tombée sur le chien.
Qu'il est dur de voir une équipe visiteuse à ce point réaliste, soudée, efficace, inspirée… J'arrête là.
Toutes qualités qu'on croyait acquises à nos Bordeaux et blanc.
Je retiendrai de ce match deux images douloureuses :
La perte de confiance progressive de Lagarde au fil de ses échecs au pied et la vendange de deux ou trois ballons d'essai alors qu'on campe sur leur ligne pendant un quart d'heure à 15 contre 13.
Désespérant.

Bon, quand on voit le XV de France encaisser 5 essais aujourd'hui, on peut se dire qu'on est pas les seuls à merder. Piètre consolation.
Mais comme dit le sage Léopold, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Laissons nos joueurs digérer cette leçon de rugby et qu'ils se rachètent par une victoire à Pau !

Allez L'Union !

Il y a des coups de pieds au qui ne font pas de mal certaine fois !

Si nos 2 coachs on besoin d'aide, on pourrait demander à Apanui de les donner, il est pas maladroit le drôle

A la réflexion, je pense que des joueurs comme Chalmers et Fékitoa nous ont manqué sur ce match. Eux auraient peut-être réussi à créer des brèches et faire la décision. Enfin peut être ...

Lu dans le compte rendu officiel ( http://www.ubbrugby.com/actualites.php?cat=0&actu=248 ): L'équipe est jeune, en construction, fragile, elle a encore du travail à faire, mais l'objectif de la huitième place est plus que jamais réalisable, il va falloir se ressaisir, travailler et reprendre confiance. Si ça c'est pas du positivisme C'est clur, si on avait gagné, au revoir la 8ème place

Défaite à la maison, pas même de bonus défensif et pas le moindre essai 0+0+0 = triple zéro !!!!

Peut on brûler un jour ce que l'on a adoré la veille ? Et bien oui

La différence entre les Tarbais et nous c'est que eux osaient affirmer qu'ils venaient chez nous pour gagner , et ils l'ont fait !!!!!! Ca n'a jamais été notre cas comme à Albi par exemple....
Pourquoi donc ce manque d'ambition de confiance en soi???? on sent toujours comme une crainte à être meilleurs que ce qu'on espérait, à l'assumer . Je pense qu'il faudra un jour se poser la question d'un entraineur qui "entraine" veritablement dans le sens qui tire derrière lui l'équipe toujours plus haut .....l'époque des papas poule est révolu si nous voulons voir plus haut.

Je suis sûrsque beaucoup dans l'encadrement et parmi les joueurs se disaient de toute façon nous n'avons plus rien à perdre. C'est faux nous avions beaucoup à gagner mais aussi beaucoup à perdre . D'abord la défaite à la maison doit être inacceptable , elle peut arriver parfois par accident ou par infériorité flagrande....mais Musard s'habitue trop à ne pas être un bastion imprenable c'est une très mausvaise publicité pour les spectateurs volatiles et une très bonne pour les équipes en quête de points à l'extérieur.

De plus , nous avons perdu au profit de Tarbes ce rôle de trublion potentiel qui nous aurait maintenu dans la lumière médiatique jusqu'à la fin de saison.........nous allons resombrer dans l'anonymat, l'éclairage allant se polariser sur le haut et le bas du tableau (surtout sur la haut vu que pour le bas les carottes sont cuites).

Bref allons nous seulement atteindre cet objectif de 8ème place ? si non, alors nous n'aurons enregistré aucun progrès sur cette saison ...c'est bien dommage pour la suite. Quel gâchi !!!

A moins que les joueurs aient encore une once d'amour propre, de professionalisme et de respect de ceux qui croient encore à un Top 14 hypothétique pour se révolter et avoir le décence de ne pas finir en roue libre

ALORS ON SE BOUGE ET ON GAGNE TOUS LES MATCHS QU'IL RESTE

Et dire que même l'UBB aurait pu battre l'équipe de France ...........

http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/531120/mil/4281617.html

BORDEAUX-BÈGLES - TARBES. Rester mobilisés jusqu'au bout tout en préparant le futur. Tel est le challenge de l'Union alors que les joueurs commencent à évoquer leur avenir avec les dirigeants
L'Union pense déjà à demain

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Maxime Machenaud stoppé par Worthington, Henri-Pierre Vermis bloqué par Thomas Loftus ou toute l'impuissance des Girondins à franchir le rideau défensif tarbais samedi soir. (photo « so »)

La fin de saison risque d'être longue pour l'Union. En concédant sa quatrième défaite à domicile cette saison, l'équipe girondine a dit au revoir au tout petit espoir qu'il lui restait d'accrocher le wagon des demi-finalistes. « Ça enlève le piment de la fin de saison. Je ne dis pas qu'elle s'est terminée samedi mais là, on ne peut plus lutter avec le haut du tableau. Dès samedi à Pau, on va préparer la saison prochaine », affirmait hier matin Patrick Laporte.

Malgré le brutal coup d'arrêt de Tarbes, l'Union n'a pas le temps de cogiter avec un déplacement dans le Béarn dès samedi et un calendrier pour le moins compliqué avec la réception d'Auch, deux déplacements à Colomiers et Oyonnax avant la venue du Racing à Musard. « Il faut faire attention. Il va falloir rester mobilisés », prévient l'entraîneur des lignes arrières.

La tête ailleurs ?

À ce titre, Frédéric Garcia a lâché une petite phrase lourde de sens samedi soir dans le vestiaire, quelques minutes après le match : « Pour ceux qui auraient déjà la tête ailleurs, il y a une saison à finir à l'Union. » Une piqûre de rappel alors qu'une partie de l'effectif a été reçue mercredi dernier par le président Laurent Marti en vue de la saison prochaine.

« On entre dans une période pas facile à gérer sur le plan humain » affirme Patrick Laporte. Il y a des joueurs à qui on a annoncé qu'on ne comptait plus sur eux la saison prochaine, d'autres qui ne sont pas satisfaits de ce qu'on leur propose. Mais ceux qui ne resteront pas ont de toute façon intérêt à faire une bonne fin de saison pour rebondir ailleurs. Mais je ne crois pas que les joueurs vont terminer en roue libre », pense Patrick Laporte. « Et je ne vois pas de lien de cause à effet avec notre défaite face à Tarbes. »

Patrick Laporte ne masquait pas sa déception hier matin alors qu'il s'apprêtait à disséquer la prestation de ses joueurs à la vidéo. Une séance tout ce qu'il y a de plus traditionnelle mais d'autant plus indispensable pour comprendre comment l'Union a pu à ce point déjouer face à des Tarbais au froid réalisme.

Un jour sans

Samedi, Bordeaux-Bègles a connu un jour sans. Le soupçon de réussite qui lui avait permis de se sortir du piège narbonnais deux semaines plus tôt n'était pas au rendez-vous pour des Girondins brutalement revenus sur terre après les sorties remarquées face à La Rochelle et Agen. « Mais il n'y a pas que des matches de gala, c'est ce qu'on a rappelé aux joueurs avec Frédéric (Garcia). Il faut être à 100 % sur tous les matches. On ne peut pas se permettre le moindre relâchement », prévient Patrick Laporte.

Frédéric Garcia stigmatisait pour sa part le manque d'agressivité de l'Union en première mi-temps. Un peu moins de présence sur les zones de rucks, un temps de retard en défense, une somme de petits détails qui a fait la différence face à des Tarbais parfaitement organisés autour de leur demi de mêlée Khryst Kopetzky et leur maître à jouer, l'ouvreur néo-zélandais Richard Apanui.

Le physique ne suit pas

Samedi, la charnière de l'Union a souffert de la comparaison. Forcément exposés dans pareilles circonstances, Maxime Machenaud et Raphaël Lagarde sont apparus en retrait, multipliant les choix malheureux. « Cela fait partie de l'apprentissage. Ils sont jeunes et manquent encore de régularité dans leurs performances. Maintenant, il faut qu'ils en tirent les leçons. C'est dans la difficulté que l'on se construit. Mais ils ne sont pas les seuls à être passés à côté de leur match », précise Patrick Laporte.

Pour tenter d'expliquer cette baisse de régime générale, le co-entraîneur de l'Union avance le manque de fraîcheur physique après la série de gros matches de l'Union. « On a beaucoup demandé aux joueurs ces dernières semaines. La saison avance, les organismes commencent à fatiguer. On a parfois dû tirer sur la corde, notamment derrière. Aujourd'hui, on en paye le contrecoup », pense l'entraîneur des lignes arrières.

L'Union a donc pris un gros coup derrière la tête face à Tarbes. « On est tombé de haut. On pensait voir le bout du tunnel. Il va falloir se remettre au travail et vite », annonçait dès la fin du match le capitaine Brice Monzeglio. Il aura un premier élément de réponse sur les capacités de ses coéquipiers à rebondir à Pau. L'Union a récemment prouvé qu'elle savait se mobiliser face aux ténors de Pro D2.

rugby Pro D2 (23e journée)
Auteur : anthony lalanne
a.lalanne@sudouest.com

Cat article me laisse extrèmement perplexe

Ainsi donc trois jours avant un match qui nous aurait permis de confirmer une bonne dynamique et de consolider des bases solides pour la saison prochaine l'équipe a été scindée en deux entre ceux qui poursuivent et ceux qui partent J'avoue être très surpris !!!

Certes je comprends la notion d'humanité dans la gestion des joueurs ( bien que ceux si aient quand même des contrats avec des périodes d'engagement claires) mais il restait quand même 8 matchs à jouer soit un quart de la saison.

La victoire contre Tarbes aurait du nous permettre de retrouver cette 8ème place que nous n'avons occupée qu'une semainde depuis fin octobre 2008. J'espère juste que quel que soit leur destin futur tous les joueurs auront un minimum de conscience professionnelle pour respecter leurs engagements.

Je parle des joueurs mais il ne faut pas oublié les entraineurs que cet objectif concerne en priorité. Puisque le moment est donc apparemment venu il faudra bien se demander bientôt s'ils ont réllement les reins assez solides pour imposer les exigences que réclament une remontée dans l'élite.

J'espère quand même que contrairement aux autres années les départs seront limités car tous les exemples nous prouvent qu'on ne peut se projeter vers le haut qu'à partir d'un groupe stable ....sinon nous auront l'éternel discours jusqu'à la mi saison "d'une équipe en reconstruction".................et des reconstructions il y en a qui dure à l'infini comme celle d'un certain parti politique pour prendre un exemple non rugbystique

Sudiste très pragmatique à totalement raison,une victoire contre Tarbes même sans la manière amenait L'Union sur le haut de la vague médiatique et facilitait grandement le travail du président pour la prochaine saison.
Normalement chacun sait depuis mercredi dernier suite à la réunion des joueurs avec le président à quoi s'en tenir pour le devenir à l'Union.
Peut être qu'il aurait mieux valu différer d'une semaine ce RV,je crois que L.Marti est un homme foncièrement honnête et qu'il a souhaité éclairer les lanternes de chacun.
Avons nous affaires à une bande d'adultes capable de recevoir un tel message ou à des assistés.
Réponse à Pau,où les palois voudrons faire aussi bien que leur voisin Tarbais.
Avec les résultats qu'il engrange depuis plusieurs saison Apanaui peut se permettre de faire un peu de cinéma style diva.
Nos jeunes pour lesquels j'ai depuis toujours les yeux de chimene me déçoivent par les propos un peu suffisants figurant dans le dernier ITW et il me semble que la performance tir au but et drop de notre jeune buteur est moins constante que les exploits qu'il faisait l'an dernier en Espoir pourquoi s'être dispensé du boulot qui était fait précédemment avec Mamy?

« Mais il n'y a pas que des matches de gala, c'est ce qu'on a rappelé aux joueurs avec Frédéric (Garcia). Il faut être à 100 % sur tous les matches. On ne peut pas se permettre le moindre relâchement »

Cette phrase me fait sortir de mes gonds elle vient renforcer mon sentiment exprimé plus haut de ce manque de confiance en nos forces, des références sur lesquelles basées nos ambitions .

Agen un match de gala ? mais pourquoi donc ...à l'époque nous n'étions pas encore assurés du maintien, c'était donc simplement un match important certes dans un contexte particulier mais sans plus. Pourquoi en faire une sorte d'exception positive au lieu d'en faire une base, une référence sur laquelle faire prendre conscience aux joueurs de leur véritable potentiel, de leur donner confiance de leur retirer tout complexe.

Franchement j'aime bien Laporte et Garcia mais je trouve leur discours trop lisse, souvent en réaction, presque extérieur au groupe.........et je pense que l'ambition du projet ne peut se contenter d'une telle analyse. Il y a dans le haut niveau, en sport comme dans n'importe quelle autre profession, une forme d'exigence indispensable.

C'est aux entraineurs à la véhiculer, libre à chacun d'y adhérer ou non mais une fois que leur engagement est pris ils savent au moins à quoi s'en tenir. C'est malheureusement un peu le même reproche que j'adresserais à notre sélectionneur nationnal.

Supporter exigeant car inconditionnel

Ben Sudiste, je ne peux que t'approuver dans ces 2 dernieres interventions et tu résumes vraiment ce que je pense et que je n'avais pas encore exprimé.
Merci.
Et que ca continue pour TOUS les joueurs, la saison n'est pas terminée!!

Tout le monde se méfier de cette équipe de Tarbes qui compte dans ses rangs le meilleur réalisateur de PROD2 : Richard Apanuy qui sur la rencontre a beaucoup nuit à l’Union.
L’équipe qui souhaite jouer les places qualificatives doit en premier lieu remporter ses matchs à la maison et il faudra que l’Union s’en souvienne, car on voit les désillusions qui peuvent s’en suivre et c’est Tarbes aujourd’hui qui occupe la huitième place que convoite l’Union en fin de saison.

Le coup d’envoi est donné alors que le Carnaval se termine à Bègles et que le don du sang continue dans les loges installées côté Nord du stade. Les affaires se mettent rapidement en route avec une pénalité réussie dès la 3ème minute par Raphaël Lagarde, mais on sent que les Tarbais ne sont pas venus en victime expiatoire car sur un dégagement contré de l’Union, il faut un sauvetage pour éviter de prendre un essai.
Dès cette minute on s’aperçoit que l’équipe ne tourne pas bien rond et on se demande si la fatigue ne se fait pas sentir, voire la démotivation. Richard Apanui dès la 7ème minute remet les équipes à égalité. L’Union essaie de varier son jeu mais sans succès malgré une belle attaque sur le côté droit, celle-ci échoue sur un arret de volée de l’arrière Tarbais. Le jeu est émaillé de nombreuses fautes : Raphaël Lagarde redonne l’avantage à l’Union à la 15ème minute et Apanui lui répond 3 minutes après. On a l’impression de revivre la même première mi-temps que contre Narbonne. L’Union essaie de se mettre dans le sens du jeu en faisant donner ses avants, mais elle se heurte à une défense farouche et aux déboulés du très puissant seconde ligne Isoa Domolailai, dont les charges meurtrières ouvrent des brèches dans la défense girondine car il s’y mettent jusqu’à cinq pour l’arrêter. Suite à une faute sur un ruck, l’inévitable Richard Apanui remet les équipes à égalité. Après une pénalité manqué de Lagarde, pourtant dans ses cordes, sur une attaque Tarbaise Apanui, encore lui, passe un drop de 40 mètres et donne l’avantage à son équipe à la 37ème minute.

On sent que l’Union a pris un petit coup au moral, car elle avait toujours mené au score jusqu’à présent, d’autant qu’elle continue à balbutier son rugby. C’est encore sur une charge d’Isoa Domolailai à la dernière minute de la première mi-temps qui permet au demi de mélée Khrist Kopetsky d’aller déposer le ballon derrière la ligne et avec la transformation de Richard Apanui l’Union se retrouve menée 19 à 9.

Au retour des vestiaires les tribunes s’imaginent que l’Union va combler son retard et c’est pour cela que les supporters donnent de la voie, malheureusement Raphaël Lagarde n’est pas dans un bon jour et il manque 2 pénalités dans ses cordes. L’Union même si elle essaie de se battre n’arrive pas à perforer une défense qui est très présente et très vigilante, des joueurs qui plaquent systématiquement aux jambes.
On sent des Tarbais valeureux solides et solidaires dans la protection du score, d’autant que Tarbes va hériter de 2 cartons jaunes le premier sanctionnant le troisième ligne aile André sur faute technique, et le second l’ailier Bourgeois pour brutalité, malheureusement l’Union n’arrivera pas à concrétiser sa supériorité numérique et Seti Filo se verra refusé un essai pour rampé. Brice Monzeglio a beau se multiplier et Laurent Ferrères allumer des pétards, rien n’y fait et ce n’est seulement qu’à la 66ème minute que Raphaël Lagarde réussi une pénalité permettant à l’UBB de revenir à 12/19 alors que celle-ci joue à quatorze suite au carton de Sourgens, mais ce retour est rapidement effacé par la botte du néo-zélandais Apanui qui redonne 3 points supplémentaires à son équipe à la 71àme minute. Les joueurs de l’Union entreprennent mais les qualités défensives de Tarbes et la botte d’Apanui font le reste et sur la seule attaque de la deuxième mi-temps alors que le match se termine, Tarbes inscrit cinq nouveaux points à la 78ème minute. Après la bonne série de 4 victoires et le point du bonus défensif glané à Albi, les supporters s’attendaient à mieux. C’est un public déçu qui a quitté le stade, car l’Union avait fait naître des espoirs . L’UBB a pris une leçon de réalisme face aux tarbais ceux-ci ont présenté un pack puissant, difficile à contrer et à manœuvrer, une défense de fer des lignes arrières s’appuyant sur le jeu au pied d’un Richard Apanui qui dirige son équipe de main de maître.