Stade Chaban Delmas et ITW de PYR (SO du 04/06)

http://www.sudouest.com/accueil/sports/rugby/article/610415/mil/4614974.html

RUGBY TOP 14/PRO D2, BILAN. Le président de la LNR espère que les chiffres de fréquentation seront encore meilleurs l'an prochain grâce aux réformes. Le point sur les nouveautés
Revol en forme et en réformes

Pierre-Yves Revol s'en réjouit, cette saison le Top 14 a attiré 2,2 millions de spectateurs dans les stades, un record depuis dix ans.

En Top 14, avec une moyenne de 12 126 spectateurs par match, la fréquentation des stades a encore progressé de 11 % en un an. En Pro D2, même si la montée de Toulon a eu l'effet inverse, l'optimisme était de rigueur, hier à La Défense, où le président Revol présentait le bilan chiffré de la saison, avec notamment trois clubs du Sud-Ouest sur le podium, La Rochelle (7 008), Agen (6 403) et Pau (6 045). « Pourtant, nous aurions pu avoir un intérêt encore supérieur, juge le successeur de Serge Blanco. Sinon, nous n'aurions pas proposé l'instauration de matchs de barrage en Top 14 ». Auxquels il souhaite trouver un nom plus vendeur.

« Sud Ouest ».

Depuis 1993 et le titre de Castres, que vous présidiez à l'époque, Toulouse, le Stade Français et Biarritz ont trusté tous les Brennus. Cette finale inédite entre Clermont et Perpignan vous plaît-elle ?

Pierre-Yves Revol. C'est une année de ruptures. Beaucoup d'acteurs s'accordent à dire que c'est pas mal. Cela a un petit côté rafraîchissant. C'est bien pour le rugby. Ce que je retiens, c'est la logique sportive. Personne n'a remis en cause la qualification des deux finalistes.

Après avoir limité le nombre de joueurs étrangers, la Ligue vient d'autoriser les clubs à délocaliser quelques matchs par an hors des frontières.

N'est-ce pas contradictoire ?

Disons plutôt qu'on cherche à valoriser dans les années à venir les joueurs formés sur le territoire national. Il y a une nuance. En 2002, on comptabilisait 17 % d'étrangers. Cette saison, ils représentent 42 %. À ce train-là, on pouvait arriver à 70 % dans trois ou quatre ans. On se devait de prendre des mesures. Il en va de l'intérêt de notre rugby sur le plan culturel et de l'intérêt de l'équipe de France. Quant à la possibilité d'organiser des rencontres ailleurs que sur le sol français, nous l'avons fait à la demande de clubs qui n'ont pas de structures concurrentielles à celles dont peuvent disposer le Stade Français et Toulouse. Cela peut aider à réduire certaines inégalités. Nos amis basques pourront, pourquoi pas, évoluer à Saint-Sébastien.

Il est question de faire passer la mi-temps à 15 minutes.

Qu'en pensez-vous ?

Ce n'est pas notre volonté, c'est celle de l'IRB (International rugby board) pour les matchs internationaux. Qu'allons-nous faire de notre côté ? La décision sera prise avant la fin du mois de juin. Mais d'abord, nous avons souhaité nous concerter avec l'ERC (European rugby cup) afin d'arriver à une position commune. On peut difficilement imaginer une mi-temps à double détente avec une compétition nationale à 10 minutes et une compétition européenne à 15 minutes. Les médecins sont plutôt pour, les entraîneurs plutôt contre et les brasseurs plutôt pour (rires).

Êtes-vous inquiet pour Bourgoin, en proie à des difficultés financières ?

C'est à la DNACG qu'il faut poser cette question. Bourgoin, comme d'autres clubs, sera entendu dans les prochains jours. Ce que j'espère, c'est que tous les clubs qui sur le plan sportif ont acquis leur maintien dans les deux divisions sauront le préserver sur le terrain financier.

Chaban-Delmas mis à l'index ?

Le stade Chaban-Delmas a pris un sacré coup de vieux hier. « Je n'ai rien contre la ville de Bordeaux et contre son stade, mais celui-ci est terriblement obsolète », a lâché Pierre-Yves Revol au cours de sa conférence de presse de fin de saison. Son diagnostic semble sans appel : « Pour l'accueil, de façon générale, ce n'est pas génial. Les vestiaires non plus ».

En fait, l'enceinte des Girondins a surtout souffert le week-end dernier de la comparaison avec celle de l'Olympique Lyonnais, Gerland, où était organisée l'autre demi-finale, entre Perpignan et le Stade Français. « Incontestablement, un stade est aux normes et l'autre ne l'est plus tellement, en tout cas ne correspond plus aux besoins d'un grand événement qu'est une phase finale de Top 14 », considère le nouveau président de la LNR. À l'entendre, l'ex-Parc Lescure ne devrait plus accueillir de sitôt de demi-finale du championnat de France, comme il en avait pris l'habitude depuis trois ans.

« S'il n'y a pas trop de concurrence avec le football, la Ligue privilégiera à l'avenir les stades français les plus vastes et les plus modernes, même si on doit jouer plus loin des villes qualifiées, peut d'ores et déjà annoncer le successeur de Serge Blanco. C'est idiot de se priver d'une partie du public. Si le Stade Vélodrome de Marseille est libre, on n'hésitera pas. Éventuellement, pourquoi pas une demi-finale au Parc des Princes ? Cela ferait beaucoup d'événements parisiens, mais tous les provinciaux ont beaucoup d'affect avec le Parc des Princes ». Le Stade Français, qui a toujours l'impression de disputer ses demies à l'extérieur, ne serait certainement pas contre. C'est que Paris compte double maintenant, avec la montée en puissance du Racing-Metro.
Auteur : Emmanuel commissaire
Rédaction parisienne
e.commissaire@sudouest.com

En terme d'affluence, il est clair que Musard ne fait pas monter la moyenne
Pour ce qui est de Chaban, notre bon vieux stade se prend un nouveau coup sur la tête. L'intérêt de Musard est qu'au moins, lui n'a aucune architecture à préserver, côté travaux, on est donc totalement libre d'y aller à la pelleteuse. Par contre si on pouvait y préserver une inviolabilité, ça ne serait pas du luxe.

Que reproche-t-on exactement au stade Chaban Delmas ?
D'être trop petit? dans ce cas c'est la même chose pour le Stadium de Toulouse.
D'être trop "rustique" ? à l'heure où le rugby s'embourgeoise Bordeaux ne le serait plus assez ...un comble!

Pour résumer hors Lyon, Marseille et Paris, les autres villes et le sud ouest en particulier, peuvent dire au revoir au demi finales jusqu'à nouvel ordre. Raison de plus pour retrouver les joies du Top 14 AU PLUS VITE

Quant à Mr Revol qui envisage de privilégier les grands stades « même si on doit jouer plus loin des villes qualifiées » force est de constater qu’il pense avant tout au portefeuille de la Ligue avant celui des supporters, qui pour certains font de véritables sacrifices financiers pour se payer ces déplacements. Mais tant qu’il y a assez de people et de VIP pour prendre leurs places pas de soucis

Enfin pour le Stade Français qui aurait l'impression "de disputer ses demies à l'extérieur" c'est tout simplement que contrairement à Toulouse, Perpignan ou Clermont il est incapable de déplacer 10.000 supporters loin des ses grands shows parisiens "Guazziniens" . Pourquoi serait-il (avec le Racing maintenant) le seul club à pouvoir jouer une demie "à la maison"? A moins qu'une fois encore cela s'expliqe par la concentration de VIP et autres people dans la capitale. Attention toutefois ces gens là ne s'intéressent qu'au must c'est à dire aux finales.... vont tout de même pas se limiter à se pavaner devant les seuls abonnés de Canal. Faut pas déconner la "passion " du rugby a ses limites

Dans un stade moderne, la pelouse n'est que la partie immergée de l'iceberg. On doit maintenant y trouver, des espaces pour le marchandising, pour des restaurants (ouverts tous les jours), des salles de réceptions, de nombreuses loges pour les partenaires, des vestiaires et surfaces techniques vastes et à proximité immédiate, des conditions de retransmission parfaites (et sans le soleil en pleine poire), de tribunes abritées, des parking vatses etc. De ce point de vue là, avouons que malgré toute l'affection que nous lui portons, Lescure est un peu dépassé Ce ne sont pas les 34500 places qui sont en cause (la preuve, on parle parfois de 40000 pour le futur), c'est tout le reste. Que faire de Lescure après, là est bien la question. J'ai cru lire quelque part qu'il n'était pas si classé que ça ???

Je crois que vous avez tous les deux raison, et ce qui domine tout cela est le ponion que la LNR peut se faire, et se faire avec ceux qui peuvent payer, les sociétés qui invitent leurs bons clients à gros cigare et qui déduisent tout de leurs bénéfices. A quand une priorité pour avoir des places ou une réduction sur présentation d'une carte d'abonnement ? Il serait quelque part normal que le petit supporter fidèle qui durant tout l'hiver va se geler dans les travées d'un petit stade ait aussi le droit d'aller un soir de juin quand il fait doux se réchauffer à défaut de supporter les finalistes. C'est un peu comme si on interdisait à ceux qui ont construit l'A380 de voyager dedans !

Pour continuer dans le sens du ponion, l'allongement de la mi-temps à 15 minutes n'est pas pour moi pour favoriser la récupération des joueurs, mais pour mettre 5 minutes de plus de pub à la télé, à 100K euros les 30 secondes les soirs de finale..... bien que la pub étant interdite sur les chaines nationales la France n'en profitera que pour les matches de l'après midi.... à 25K euros les 30 secondes... on peut pas tout avoir.

On parie que les finales se feront le samedi après midi...... raison écologique bien sur, c'est par économie d'électricité...

Faut pas déconner qui se plaint réellement du manque d'espaces pour le marchandising, de restaurants ou de salles de réceptions si ce n'est les "Les marchands du temple".
Que l’on améliore le confort de joueurs OK par contre 90% des spectateurs avoir une place en tribune pour soutenir leur équipe leur suffit amplement pour le reste ils savent se demerder pour améliorer au mieux leur déplacement.
Mais on en revient toujours au même problème en misant de plus en plus sur les VIP, les clients invités et autres people au gros portefeuille au détriment du supporter lambda, il devient nécessaire de reconfigurer les enceintes sportives pour le confort de ces messieurs qui pour la plupart n’en ont rien à foutre du match qui se déroulent au milieu des "gueux" en furie.
Evidemment que tout le monde reve de stades ultra modernes spacieux et confortables mais pour quelle finalité ? les remplir 4/5 fois par ans ...et imaginons comme c'est déjà arrivé que les Girondins se retrouvent un jour en ligue 2 Et puis la qualité des équipements sportifs est une chose mais leur quantité sur Bordeaux est un autre soucis. A voir les salaires que certains clubs accordent aux joueurs j'imagine qu'ils ont assez de fric privé pour mener à bien ces projets si ça leur chantent.
Ne revons pas la France n'est pas l'Angleterre ni Barcelone et la plupart des stades de 50.000 places seront pour beaucoup surdimensionnés ...jusqu'au jour peut être ou les villes de 600.000 habitants en compteront le double....mais alors ce sont ces stades qui seront obsolètes.

Le foot encore et encore vampirise tout l'argent public disponible alors qu'il est un business apperemment rentable. Chaban est un stade de centre ville ce qui a ses avantages et ses inconvénients. Un nouveau stade excentré implique pour avoir du sens d'être désservi par le tram . Tous ces "a-cotés" on un coût qu'il faut prévoir dans un budget global

Je dis que Chaban a accueilli récemment une coupe du monde de foot et une de rugby et qu'avec quelques aménagements il peut encore faire l'affaire pour quelques temps. Ce n'est pas une priorité en matière d'urbanisme surtout qu'avant tout il y a des Arènes à reconstruire

Tu n'auras pas les arènes mais plutôt l'Arena. Merci Floirac et les cocus comptez vous.
Chaban a été utilisé en 98 mais uniquement l'après-midi car le coucher de soleil aurait empêché les journalistes de voir le match. Il ne sera plus utilisé pour les compétitions internationales de football (fait pas la jauge). D'après PYR, il ne devrait pas non plus beaucoup l'être pour les phases finales de rugby.
Pour ce qui est des marchands du temple, heureusement que quelques uns (et pas assez) sont là pour financer (difficilement) notre équipe, parce que si on comptait sur la billetterie et la bodéga ...

Ceux là sont les "gardiens" du temple pas les marchands ..parceque leur investissement est souvent à fonds perdus!!! qu'ils en soient remerciés et que les prières de Don Camillo leur attirent une béatification méritée

Quant aux menaces de PYR et des glands (euuhh grands) chabellands du ballon rond elles ne concernent pas que Chaban Delmas mais tous les stades de moins de 40.000 places soit la totalité en France sauf à ma connaissance les 3 cités précédemment.

+ Marseille, Lille (bientôt) et Lens

Sans être architecte il est clair qu'un ouvrage faisant appel au béton armé aussi ancien que le stade de Bordeaux coutera qu'il y ait spectacle ou non une fortune au contribuable.
Ce type de construction necessite un coût d'entretien exorbitant en regard aux stades modernes,et ne permet pas sauf à engager des travaux de romain en côut et délai d'apporter les modifications necessaires à leur adaptation au besoin actuel.
Aujourd'hui si on tient compte de l'état des voutes ( présence d'épaufrures consecutives à l'oxydation des feraillages) on peut même parler de probléme de sécurité pour les spectateurs occasioné par le décrochage de bloc de beton.
Faudra t'il poser des filets de protection ou exiger le port d'un casque de chantier pour assister aux matchs.
Les stades comme toute chose ont une durée de vie due à la dégradation de l'ouvrage,au coût d'exploitation,au fait qu'ils ne sont plus adapté à l'usage.
Chez nous nous avons du mal à remettre en cause le passé,les anglos saxons ou les asiatiques sont beaucoup plus rationnels,quoi de plus noble pour une vielle ferraille (ex passerelle dite Eiffel à Bordeaux) d'être fondu pour revivre dans un ouvrage au besoin actuel.
Le foot à besoin d'un stade moderne,le rugby n'a pas besoin qu'on lui refile Chaban,chaban peut laisser la place
à un projet d'interet commun correspondant aux besoins des Bordelais.

http://www.20minutes.fr/article/332733/Bordeaux-Alain-Juppe-en-est-au-stade-de-l-annonce.php

« Sans nouveau stade, je ne présenterai pas la candidature de Bordeaux à l'Euro. »
Alain Juppé a durci le jeu, hier, à l'issue de son entretien avec Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP), et Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football (FFF). « On ne peut pas améliorer le stade Chaban-Delmas », confirme ce dernier. Rien ne va : l'orientation, les vestiaires, le parking, le secteur trop résidentiel... Son sort est donc scellé. Et son successeur doit vite sortir des cartons pour faire partie des neuf villes candidates.

Les villes doivent être présentées en février 2010 par la FFF, et l'UEFA choisira le pays qui accueillera l'Euro en mai prochain. « A la fin de l'été, on doit savoir où on en est, et en 2014, le stade doit être prêt », conclut Jean-Pierre Escalettes. Trois mois pour monter un projet public-privé de près de 250 millions d'euros. Juppé s'est dit prêt à relever le défi. A condition d'être suivi. M6, l'actionnaire des Girondins, s'est d'ores-et-déjà engagé. L'Etat devrait participer et des entreprises privées se sont aussi manifestées. Reste à convaincre les collectivités locales. Elles se sont montrées plutôt favorables, mais à la CUB, on s'inquiète tout de même du coût des « à-côtés » (aménagement urbain, transport...) et du délai imposé. Pour les Verts, il s'agit d'une « extravagance financière du foot-business ». Si l'approche de l'Euro 2016 justifie la concrétisation du projet - il semblerait curieux, que le champion de L1 ne soit pas sur les rangs -, le fonctionnement du stade en période normale soulève des questions. Selon la LFP, sur les six dernières années, l'affluence moyenne à Chaban a rarement dépassé les 25 000 spectateurs, hormis cette saison, perspective du titre oblige. Alors une enceinte de plus de 40 000 places serait-elle rentable ? « Tout dépend de son attractivité », commente Juppé qui imagine un stade digne des structures allemandes avec boutiques et restaurants. Reste à savoir si les Français s'approprieront le concept.

Orianne Dupont

http://www.sudouest.com/accueil/sports/football/article/620665/mil/4663745.html

OOTBALL, EURO 2016. Pour faire partie de la candidature française, Bordeaux doit décider de la construction d'un nouveau stade avant septembre
Bordeaux sous pression

Les présidents de la Fédération et de la Ligue, Jean-Pierre Escalettes et Frédéric Thiriez, étaient à Bordeaux hier pour évoquer la candidature de la France à l'Euro 2016. (photo laurent theillet)

Après Lille, Toulouse, Lyon, Saint-Étienne et Nice, la tournée des villes candidates à l'organisation de l'Euro 2016 (1) faisait étape à Bordeaux, hier matin, où le maire Alain Juppé recevait Jean-Pierre Escalettes et Frédéric Thiriez, respectivement présidents de la Fédération française (FFF) et de la Ligue de football professionnel (LFP).

L'essentiel de la réunion a porté sur le projet de construction d'un nouveau stade, condition sine qua non à l'intégration de Bordeaux parmi les 9 villes hôtes. Le temps presse déjà : le dossier français sera présenté le 15 février devant l'UEFA avant la désignation, par le comité exécutif de la fédération européenne de football, du pays organisateur de l'Euro 2016 le 27 mai 2010 (2).

1Pourquoi un nouveau stade à Bordeaux ?

Le projet n'est pas nouveau. Déjà dans les cartons des Girondins et de leur propriétaire M6 depuis plusieurs années, il fut l'un des sujets de la campagne électorale des municipales 2007. Il a été subitement relancé par le maire Alain Juppé en ouverture du Conseil municipal du 27 avril dernier alors que le dossier n'était pas à l'ordre du jour. Pour l'ancien Premier ministre, l'idée est de profiter de l'engouement provoqué par le titre de champion de France et de la candidature à l'Euro 2016 qui passe par une rénovation en profondeur du « parc » des stades français.

À Bordeaux, il s'agirait d'un stade de 40 000 places édifié à Bordeaux-Lac, où il bénéficierait des 9 000 places de parking du Parc des expositions proche et du prolongement de la ligne C du tramway déjà programmée.

Bref, une belle occasion à saisir selon Alain Juppé, très volontariste sur ce projet, et qui a remis un coup de pression hier : « Si nous ne trouvons pas de solution, nous ne serons pas candidat et nous continuerons à jouer petits bras ».

2 Pourquoi Chaban-Delmas est-il hors-jeu ?

Hier, tous l'ont dit et répété : « Nous ne serons pas retenus parmi les neuf villes si nous présentons le stade Chaban-Delmas » (Juppé), construit pour la Coupe du monde 1938 et classé aux Monuments historiques. « Même si, pour y avoir usé mes fonds de culotte étant jeune, je le regrette, il n'est pas imaginable de modifier ou de rénover Chaban-Delmas », a confirmé Jean-Pierre Escalettes.

Plusieurs raisons : la capacité limitée à 30 000 places, l'emplacement en zone urbaine et... l'orientation géographique, plein Ouest pour les caméras de télévision aveuglées par le soleil couchant en fin d'après-midi.

Du point de vue des Girondins de Bordeaux, partie intégrante du projet (3), Chaban-Delmas est devenu « un frein pour le club », selon le président Jean-Louis Triaud pour qui « un nouveau stade est un outil indispensable de développement ».

3 Quels sont les principaux obstacles ?

Le calendrier de l'UEFA qui impose aux villes françaises de se déclarer au plus tard en septembre et de livrer les stades au printemps 2014. Pour Bordeaux en particulier, le délai est extrêmement serré pour trouver un consensus politique entre une mairie UMP, une Communauté urbaine et des Conseils général et régional socialistes. « Je n'ai pas reçu de fin de non-recevoir mais c'est vrai que le Département est plus que réservé sur le sujet », a reconnu Alain Juppé qui veut « pousser les feux ».

Car le principal obstacle, « la seule partie délicate de ce dossier » rappelait encore récemment Jean-Louis Triaud, c'est bien évidemment le financement d'un projet estimé de 200 à 230 millions d'euros, lourd à porter en période de crise, même s'il sera créateur d'emplois.

Qui va payer ? Il s'agirait d'un partenariat « public privé » qui permettrait à des investisseurs privés de participer au tour de table. « Des candidats se sont déjà déclarés », a indiqué Alain Juppé, hier. Les Girondins en feraient partie et, par le biais d'un bail emphytéotique administratif (lire notre édition du 21 mai), pourraient payer un loyer à l'investisseur/constructeur.

En résumé, un long chemin à parcourir en très peu de temps.

(1) Marseille demain, Strasbourg vendredi, puis Nantes, Nancy, Metz, Rennes, Montpellier, Lens, Saint-Denis et Paris suivront. (2) La Turquie, l'Italie et la Norvège-Suède sont les autres candidats à l'organisation. (3) Présent hier, Vincent Piofret a été nommé directeur du projet grand stade pour les Girondins de Bordeaux et M6.
Auteur : frédéric Laharie
f.laharie@sudouest.com

Tout ces types là ne mettront pas la main à la pôche sur ce projet,il semble que Bordeaux à deja donné avec le vélodrome une des pistes les plus rapide du mode disait on, aujourd'hui n'est plus adapté.ne sert à rien et coûte.
Messieurs Escalette et Thiriez on aura un grand stade quand on aura une grande équipe de foot à y mettre dedans,pour les charlots actuels le stade de Pissos devrait suffire.
Ensuite gaffe à l'exposition au soleil rasant pour les caméras,dommage que la base sous marine à Bacalan soit si petite on aurait pu mettre le stade dedans et jouer même dans le cas d'une attaque atomique.
Pauvre "con" de contribuable dont je fais partie d'ailleurs.

Des charlots tout de même champions