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1969 - 8e titre de CDF de l'Union
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant"
1969 - 8e titre de CDF de l'Union
C'est à Lyon le 19 mai 1969 que sont opposés le CA Bèglais et le Stade Toulousain. Les toulousains ont déjà participé à 9 finales et ont déjà remporté 7 titres. Les Bèglais ont joué une seule finale qu'ils ont perdu 2 ans auparavant. Les Toulousains sont archi-favoris mais ce sont pourtant les Bèglais qui l'emporteront par 11 à 9. Le CA Bègles peut ainsi brandir le bouclier pour la 1ère fois de son histoire.
Pour Bordeaux: 1 essai de Trillo (38 ); 1 transformation, 1 pénalité (11) et 1 drop (44) de Crampagne.
Pour le Stade Toulousain: 1 essai de Puig (49); 2 pénalités de Villepreux (3, 61)
Merci à almeyn pour la photo officielle.
Description sur le site du CABBG
Dernière édition par patrick le Jeu 16 Mai 2019 - 17:45, édité 5 fois
Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
Bordeaux-Toulouse 1969 : Histoires autour d'un maillot à damiers
Il y a cinquante ans, Bègles réussissait le casse du siècle en s’emparant du Brennus avec un pack d’une rare légèreté. Le goût du sacrifice fit passer cette équipe d’étudiants à la postérité.
Dimanche, l'UBB affrontera Toulouse au Stade Chaban Delmas et le club portera un maillot à damiers pour pour célébrer, cinquante ans jour pour jour après, le titre de 1969. A la surprise, générale, le CA Béglais avait conquis le Brennus. Souvenirs. Ce dossier est une extension de l'article publié dans Midi Olympique du 29 avril.
Ce titre ne fut pas le fruit d’une domination sans partage. C’est le moins qu’on puisse dire. En mai 1969, le CA Béglais s’est retrouvé couronné contre toute attente : "Bègles, champion de l’insolite" avait titré Midi Olympique visiblement décontenancé, au point de convoquer une citation de Walter Scott : "Il vaut mieux parfois grappiller dans les vignes des autres que de vendanger dans les siennes."
Le CAB avait gagné ses trois derniers matchs contre le cours du jeu, face à des ténors bien mieux armés. Le Narbonne des frères Spanghero, Dax et Toulouse en finale s’étaient cassé les dents face à cette curieuse équipe, munie d’un pack de grillons et d‘un maillot à damiers.
Une deuxième ligne si frêle
Trois fois, on avait évoqué la chance. Trois fois on avait souligné leur bérézina en touche et leurs souffrances en mêlées. Ces Béglais passaient pour des universitaires décontractés qui faisaient ce qu’ils pouvaient, au petit bonheur la chance. Ils s’étaient qualifiés in extremis parmi les meilleurs cinquièmes en relançant tout à Carmaux et certains avaient eu l’idée saugrenue de ne plus se raser avant de quitter la phase finale. Ils finiraient avec des visages de poètes bohèmes. Le point d’orgue de cette aventure fut l’interception, meurtrière évidemment, de Jean Trillo en finale, le talent le plus éclatant de cette escouade (13 capes à ce moment-là)
Jean Trillo au moment où il intercepte le ballon fatal
"Le Stade sort ses atouts trop tard devant Bègles qui brouille les cartes" titra aussi Midi Olympique. C’est vrai, ces Bordelais se nourrissaient souvent des fautes adverses, faute de mieux. "Notre pack était léger, alors on plaquait, on s‘accrochait" reconnaît le flanker Michel Boucherie, qui avait fait une première année de médecine : "Mais attention, derrière nous étions très forts!" On ne le conteste pas. Mais face aux grosses écuries, cette cavalerie était souvent privée de ballons. Elle se contentait de rapines. À la fin des années 60, on appelait ça une "équipe de contre". Jean Trillo confirme : "Derrière, on faisait ce qu’on pouvait. On subissait souvent avec ce pack si léger qui n’était pas supposé nous amener au bout. Je me souviens de ce parcours comme l’expression d’une vraie solidarité d’un groupe qui avait la volonté de se créer des valeurs et qui s’est retrouvé champion, un peu par hasard." De ce pack de martyrs sortiraient quand même deux autres internationaux, furtifs, le talonneur Christian Swieczinski, dit "Tarzan" (deux capes) et le troisième ligne et capitaine Daniel Dubois, vrai athlète sauteur (une cape).
Les témoins de cette épopée surréaliste parlent tous de la même vision qui sentait le canular : cette deuxième ligne Traissac-Chagnaud. L’un étudiait la médecine, l’autre la géologie. Ils semblaient si frêles qu’on avait peur pour eux quand on les voyait sortir du tunnel pour se frotter aux mastodontes qui les attendaient. Certains se souviennent encore de ce numéro 8 moustachu, flottant déchiré, le front ceint d’un énorme bandeau, Georges Lafourcade, 1m82, 87 kg.
Se remémorer sa façon de s’agiter comme un bourdon emmailloté sur tous les points chauds, c’est se rendre compte avec recul combien le rugby a changé. Avec un sens aigu de la besogne et du sacrifice, on pouvait tirer son épingle du jeu jusqu’à poser ses pattes sur le bouclier de Brennus. Ce Lafourcade n’avait rien d’un casse-brique à la Picamoles ou d’un maestro à la Parisse. Mais dans ce rugby brouillon, il était comme un poisson dans l’eau, à force de courage. Les règles, l’arbitrage, l’environnement le permettaient. Les images rendent justice à un autre impeccable soldat l’arrière Jacky Crampagne (une cape), imperturbable sous les chandelles, roi des arrêts de volée, auteur d’un drop de 48 mètres. Il avait tout pigé au scénario de ce match haché, l’heure n’était pas aux relances de folie pour les Béglais.
Des teignes et des sangsues
Jean Trillo avait fait basculer la finale sur sa classe naturelle. Les Toulousains en étaient restés médusés. Ils étaient les plus forts, ils avaient confisqué le ballon. Mais Villepreux bombardé ouvreur avait inexplicablement sombré dans la facilité du jeu au pied et M. Austruy avait refusé un essai sur un en-avant litigieux. Michel Boucherie reconnaît beau joueur : "Pour moi l’entraîneur toulousain avait fait une bêtise en bouleversant son équipe. Pourquoi faire passer Larnaudie de la mêlée à l’arrière ? Et pourquoi mettre l’ouvreur Bérot en neuf ?" Les Béglais n’avaient pas demandé leur reste, ce bouclier dont personne ne voulait, ils allaient s’en saisir comme on décroche un vieux tableau dans une farce de carabin. "Chagnaud et Tressac n’étaient pas lourds, mais ils courraient vite et longtemps. Devant, nous étions des teignes et moi, j’étais une vraie sangsue, reprend Boucherie. Notre pilier gauche, Jean-Pierre Pédemay, n’avait pas une tenue de mêlée exceptionnelle, mais il avait fait front, tout à la vaillance. Je poussais derrière lui, je le calais, je le redressais."
L'équipe du CA Bègles, l'un des champions les plus surprenants de l'Histoire
À les entendre, on imagine une conquête comme un chemin de croix avec à chaque station le sentiment d’éviter l’enfer par miracle. Et pourtant ; les Béglais sans forcément s’en rendre compte, avaient démontré qu’on pouvait gagner un match en se focalisant sur la défense. Un sacrifice pour des attaquants très doués. Ce n’était sans doute pas le fruit d’une réflexion poussée car la préparation d’alors n’allait pas chercher bien loin : "on s’entraînait deux fois par semaine, le mardi soir et le jeudi midi" souvent sous le regard du bienfaiteur Bambi Moga en personne accompagné de ses deux bergers allemands : Musard et Pyrrhus. "Les séances se résumaient essentiellement à une heure de rugby à toucher, mais on finissait par quelques combinaisons " poursuit Boucherie.
"C’est sûr qu’on ne se prenait pas trop au sérieux. Il y avait une forme de légèreté autour de cette équipe, le côté étudiant, avec un environnement qui ne nous mettait pas de pression. Ceci dit, j’étais étudiant au Creps et je m’entraînais tous les jours. Je travaillais seul mon endurance" explique Trillo. La veille de la finale, Jacky Crampagne et Louis-Michel Traissac s’étaient levés à 5 heures pour aller chasser la tourterelle… au Verdon (deux heures de route de Bordeaux). Seule sanction : une petite réflexion du président André Moga. Le matin même de la finale, Traissac avait déambulé dans les rues de Lyon pour visiter un hôpital, par curiosité professionnelle. L’après-midi sous le ciel bleu, les potaches Béglais avaient passé leur examen avec succès. Par la force des choses, ils avaient forgé leur style, le contre et le don de soi. "On n’était pas gaillards, mais on était si vaillants. J’y pense encore quand je regarde à la maison le bouclier de Brennus" confie le coach légendaire Jacky Jameau, toujours actif au CABBG à 89 ans. Ce petit lutin qui tiendrait longtemps le café du stade de Musard figure sur les photos, porté en triomphe par ses avants, debout sur le bouclier, comme Clovis sur un pavois. Les deux autres mentors, les frères Moga, André et Bambi, trop lourds, auraient cassé le trophée. Mais tout le monde sait à Bègles quel rôle ils avaient joué. Les futurs médecins, dentistes, profs de gym, pompiers, employés des "Chantiers modernes de l’Atlantique" n’auraient pas affaire à des ingrats. Ce n’est même pas la peine d’en parler. À Bègles ça fait partie de la légende…
Jérôme Prévot
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
https://www.midi-olympique.fr/2019/05/16/les-moga-toute-une-histoire,8203294.php
Les Moga toute une histoire
Les frères Moga étaient les bienfaiteurs du CA Béglais. Ils sont liés à ce titre 1969.
La réussite de Bègles est forcément liée à la famille Moga, et ses trois frères qui portaient le club, Alban, André et Alphonse. Trois commerçants bordelais du quartier des Capucins. De ce titre de 1969, émerge la personnalité d'Alban, dit Bambi ancien deuxième ligne international, la générosité faite homme selon Michel Boucherie : « Il pistonnait les joueurs pour leur service militaire, à Souges ou à Hourtin . Il les faisait entrer aux Chantiers Modernes de l'Atlantique. Il nous invitait à manger dans des restaurants mythiques, chez Marraine, aux Capucins, un minuscule truc où la patronne nous montrait la place de Chaban-Delmas, tous frais arrivé à Bordeaux. Il y avait un autre « Chez Marraine » à Bègles, tenue par la belle mère de Georges Lafourcade, notre numéro 8. Bambi Moga invitait tout le monde. Il pouvait payer pour cent personnes. »
Mais André Moga, élu à la FFR, proche d'Albert Ferrasse était aussi un seigneur. « André Moga, lui connaissait tout le monde. Il était proche des milieux gaullistes, quand la gauche est passée en 1981. On a dit qu'il perdrait son pouvoir, c'est le contraire qui s'est passé. Il avait une influence énorme. » Le titre de 1969, c'est aussi le souvenir d'un repas mythique à la Foire exposition de Bordeaux-Lac qui vivait sa première édition. Les rugbymen s'étaient retrouvés avec les footballeurs qui avaient joué la finale de la Coupe de France le même jour, mais eux avaient perdu.
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
Jacky Crampagne : « Ils m'ont fait briller »
Il est l'un des quatre internationaux de l'équipe. L'arrière Béglais se souvient.
Jacky Crampagne était un arrière de classe, qui fut une fois sélectionné chez les Bleus, en 1967 en Afrique du Sud. Il fut l'un des artisans de ce titre historique et sans doute l'un des meilleurs Béglais de la finale dans un rôle de sentinelle. « J 'étais originaire de Foix. Je m'étais retrouvé au CREPS de Bordeaux et j'étais alors en dernière année d'études. J'avais vécu la finale de 1967 perdue contre Montpellier. Cette finale, on aurait dû la gagner, celle de 1969, on aurait sans doute dû la perdre, et puis on est sortis vainqueurs. La différence, c'est qu'en 1969, j'ai réussi presque tous mes coups de pieds, j'ai même réussi un drop, alors qu'en 67 ça avait été le contraire. Ce qui me reste de cette période évidemment, c'est la légèreté de notre pack avec notre deuxième ligne, Michel Chagnaud qui était taillé comme une arbalète... Combien pesait-il ? Largement moins de cent kilos, je pense. (NDLR, 88 kilos si l'on se réfère à certains documents). Si on le compare aux deuxième ligne d'aujourd'hui... Mais attention, notre pack était léger, mais très mobile et très défenseur. C'est ça qui a fait la différence.
Sur la finale en soi, ce qui le reste, c'est l'obsession des Toulousains à jouer au pied. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça. Ils ont tapé des chandelles, mais il n'y avait personne dessous et ils m'ont fait briller. Ils était bien plsu forts que nous, notamment devant, c'est vrai. Ils n'ont pas insisté là-dessus. Je ne sais pas d'avantage pourquoi, nos trois derniers adversaires, Narbonne, Dax et Toulouse se sont trompés face à nous.
Nous avons été champions avec un entraînement totalement amateur. Quand j'amène mes petits-enfants à l'école de rugby actuellement, j'observe les professionnels avec leur staff de spécialistes et c'est un autre monde. Nous, nous entraînions avec quelques pompes, des sauts en extension et l'essentiel, c'était des séances de « toucher ». Evidemment, je me souviens des frères Moga, André s'occupait de la gestion du club proprement dite. Bambi, c'était plus les troisième mi-temps, et l'aide aux joueurs pour trouver des boulots. »
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
François Morlaès, le teigneux de service
Le demi de mêlée de Bègles était un compétiteur hors-pair. Il menait sa carrière en faisant en parallèle des études de médecine.
François Morlaès était étudiant en médecine. C'était le demi de mêlée de cette équipe du CA Béglais. Son coéquipier Michel Boucherie ne tarit pas d'éloge sur lui : « Il avait un mental terrible. C'était une grosse personnalité. Je pense que s'il avait été plus docile, il aurait joué en équipe de France. C'est lui qui nous a fait gagner le quart de finale face au Narbonne des Spanghéro. Il n'avait peur de rien, à Béziers, un an ou deux après, il avait châtié Buonomo et avait revendiqué son geste devant tous les autres avants qui demandaient qui avait fait ça. »
Le principal intéressé narre ce Brennus d'anthologie : « Je faisais 75 kilos, mais, c'est vrai, j'avais du caractère. Et j'avais missiond e défendre comme un quatrième troisième ligne . C'est sûr qu'on était pas favoris pour ce titre. On parle toujours de notre pack léger, mais j'ai revu la finale récemment et je me suis rendu compte qu'aucune mêlée ne s'est effondré, pas une. C'est étonnant si l'on compare à ce qu'on voit maintenant et nous n'avions pas vraiment reculé. Après, c'est vrai que nous n'avions pas de puissance, alors on faisait tout à la vaillance et au courage. Notre deuxième ligne en particulier. Rendez-vous compte, on ne les faisait pas sauter. Traissac, par exemple, n'avait en plus que trois ans de rugby derrière lui. Il venait de Grignols, un petit club de Gironde. Mais il était solide quand même, et lui et Chagnaud pouvaient rattraper des ailier. Je reconnais que sur la finale, on a eu de la chance avec cette interception de Jean Trillo. Je me souviens qu'on avait quand-même étudié, le jeu des Toulousains. Devant, ils « roulaient » en se passant le ballon au contact, mais sans vraiment avancer. Je devais me mettre au milieu pour les perturber et faire tomber le ballon. Après ce titre, il y a eu une grosse fête, mais j'avais des examens à passer. Je me suis arrêté rapidement, certains ont continué pendant une semaine au moins . L'anecdote de Béziers est vraie, j'ai mis un coup de pied à Buonomo qui m'avait pis des manchettes. Quelqu'un a demandé : « Qui a fait ça ? ». J'ai répondu : c'est moi. Les avants de Béziers ne m'ont plsu embété de l'après-midi. » A noter que François Morlaès a eu le bonheur de voir son fils, Nicolas, champion de France à son tour en 2002 avec Biarritz.
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tttttttttttttttt
Jean-Pierre Pédemay : « Il fallait de la personnalité »
C'était le pilier gauche du CA Bègles de 1969. En mêlée, il a fait le boulot malgré l'adversité. Souvenirs.
Il travaillait à l'époque à la Cellulose du Pin, une usine de pâte à papier de Facture. « Je faisais les 3 – 8. Il m'arrivait de travailler de 4 hures à 14 heures et d'aller jouer dans la foulée. Ce n'était pas le star system de maintenant. Oui, on s'entraînait deux fois par semaine, mais j'allais courir dans les dunes à l'océan. » Il était un pilier de tempérament. « Oui, je n'avais pas peur de m'agacer. Il fallait avoir de la personnalité dans le rugby de l'époque. »
De l'aventure du CA Béglais, il garde un souvenir tranché : « Si on a été champion, on le dit d'abord à François Morlaès. Il avait une sacrée personnalité. Tout le monde le craignait, il avait par exemple pris totalement le dessus sur le demi de mêlée de Dax, Jean-Claude Lasserre en demi-finale. Contre Narbonne aussi, il avait été très fort contre une équipe fantastique que tout le monde voyait championne. Nous étions un pack léger, c'est vrai, mais nos deux deuxième lignes étaient des chiens fous. Il faut comprendre que les deuxième ligne massifs de l'époque ne se déplaçaient pas... Ensuite, nous étions opportunistes. Nous saisissions nos occasions. Je rappelle qu'en huitième et en seizième contre Beaumont et contre Cahors nous avions brillamment gagné. Mais en mêlée, même face au gros, nous avions résisté. Notre mêlée était plutôt bonne. »
Jérôme Prévot
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
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marchal- Centre de presse
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
Je partageais ma piaule à Albi avec un deuxième latte de l'USM,je rentrais à pieds sur les boulevards,leur car s'est arrêté et mon pote m'a fait embrasser le bouclier en me disant, profite tu ne le reverra pas de sitôt et pourtant deux an après!!!
Que de souvenirs
Des mecs comme Malterre et Gesta Lavie étaient des très bons joueurs de ligne,seul Ruaud qui n'était pas un ailier véloce détonnait, mais servi par cette ligne, je crois bien qu'il fut recordman des essais marqués à cette époque.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
marchal- Centre de presse
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
marchal a écrit:merci patrick, vraiment trés sympa ce doc
Bien qu'avec de plus en plus d'interventions nationales, j'avais remarqué que cette apprentie journaliste avait des attaches locales (plusieurs créations autour des clubs de la région). Je découvre ici ses attaches familiales avec le club et le rugby. Une fois la crise covid passée, peut-être que l'UBB pourrait la solliciter pour développer sa com
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Re: 1969 - 8e titre de CDF de l'Union
patrick a écrit:Très jolie petite production de Jenn Banks (@jennydemay)https://t.co/2J0c4Q8nhW
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Ça c'est oui.
N'en déplaise au meilleur club de l'univers.
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