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ITW de Bernard Magrez - SO du 05/10
3 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
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ITW de Bernard Magrez - SO du 05/10
Même s'il avait été pris à parti à l'époque de l'affaire Khalifa et du saltimbanque Depardieu, Bernard Magrez réaffirme son engagement pour Bordeaux, pour le rugby et pour l'Union en particulier http://www.sudouest.com/gironde/actualite/bordeaux/article/727011/mil/5193656.html
MA VILLE. Bernard Magrez, producteur de vin, possède 35 vignobles dans le monde
Bernard Magrez : la sueur et le risque
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bernard Magrez devant l'école Saint-Seurin où il fut un mauvais élève : « Ce sont les hommes qui font la force d'une ville ». (photo PHilippe Taris)
«Au plus profond de mes souvenirs je vois une ville inquiète, avec des hommes chapotés dans les tractions avant, des uniformes vert-de-gris dans la rue, d'autres noirs. J'entends les sirènes la nuit. J'avais 9 ans. Cette atmosphère m'a marqué à Saint-Seurin, mon quartier, où je continue d'habiter la maison de mes parents. J'étais un mauvais élève, chroniquement pas bon. J'avais un temps de retard et à l'école j'en ramassais les fruits verts. Mon frère et ma soeur étaient brillants. Pas moi. Mon père ne me pardonnait rien. J'allais à l'école, dirigée par le redoutable M. Dutreuilh, avec un papier accroché au dos « Je suis un fainéant ». J'ai beaucoup longé les murs. Nous chantions « Maréchal nous voilà » en mangeant des biscuits vitaminés. Je n'avais aucune idée de l'avenir, pas un soupçon de vocation. J'étais sous la chape qui asphyxie les mauvais.
Le code Bordeaux
À 14 ans, parce que je n'avançais pas, j'ai été envoyé à Luchon, un centre d'apprentissage où j'ai fait la connaissance de François Pinault. Comme lui, j'y ai passé un CAP d'affûteur de scie. Nous sommes les deux seuls patrons français à savoir couper un arbre. Meilleur que les plus médiocres, j'ai retrouvé confiance en moi.
Mon premier boulot, je le dois à la maison Jean Cordier qui m'a accueilli quai de Paludate. Il s'agissait de diminuer les frais généraux de l'entreprise. Je me suis donné à fond. Cette mission m'a attiré l'hostilité générale des différents responsables. J'ai dû partir. Un directeur de banque du CCF m'a alors indiqué une petite affaire à saisir. Le négoce Greloud, que j'ai rebaptisé William Pitters. Toutes mes envies sont nées là, au 165 rue du Jardin-Public. Et cela n'a jamais cessé. J'existe réellement depuis que j'ai lancé la marque Malesan, le premier Bordeaux générique en 1979, lancé en grande distribution. C'est le moment où Bordeaux m'a pris en grippe. Ce n'était pas le cas quand j'étais petit dans les spiritueux. À l'époque, seul le service économique de « Sud Ouest » s'intéressait à l'évolution de mon entreprise. Et la presse nationale reprenait les informations.
Ici, personne ne croyait au projet Malesan. Il est vrai que je ne suis pas un héritier du vin et que je venais des spiritueux. Je n'étais pas dans le code Bordeaux. Les banques, par bonheur, ont cru en moi. À 32 ans, et je ne sais franchement pas pourquoi, « Le Nouvel Économiste », le premier des hebdomadaires, m'a élu homme de l'année. Dès 1960, en fait, j'ai adhéré à la grande distribution naissante, pour y surfer jusqu'en 2004. Je n'ai jamais été tenté par la politique. Quand on n'est pas diplomate, pas conciliant, ce qui est mon cas, il vaut mieux se tenir à distance.
J'ai vu ici trop de chefs d'entreprise tirer le rideau après s'être engagés. Mon seul engagement est pour le rugby, parce que j'aime les sports de combat. J'ai offert à l'Union Bordeaux-Bègles une salle de musculation qui va bientôt être inaugurée. On aurait pu construire la même à Paris ou à Toulouse. J'en suis heureux, même si j'ai décidé, depuis que je me suis fait insulter à Bègles, de ne plus jamais remettre les pieds dans un stade. J'ai passé l'âge de me laisser traîner dans la boue. Restera au moins une salle de musculation. C'est l'essentiel.
Le grand nettoyage
On parle de la beauté nouvelle de Bordeaux. Elle l'a toujours été, même si c'est en cachant une partie de ses richesses. Ne nous emballons pas. Nous venons simplement de vivre son nettoyage par le ravalement. Nous avons en effet besoin d'une ville remarquable. À cet égard ce n'est pas un monument ou un équipement particulier qui nous fait défaut, mais un état d'esprit, une posture, la sueur, la prise de risque, un redoublement du caractère offensif. De toute évidence Bordeaux ne peut pas vivre sur les seuls pôles du bois et du vin. Et nous voyons bien, malheureusement, ce qui est arrivé à Ford. Ce sont des hommes qui font la force d'une ville, le caractère d'une région. Le Nord en est la meilleure illustration.
Il nous faudrait dix Clément Fayat et dix Pierre Castel, des entrepreneurs qui ont la farouche volonté d'aller plus loin. Nous manquons de visionnaires qui amènent à l'intérieur des murs quinze entreprises super-top. Ce n'est pas inné de voir où les autres ne voient pas. Il faut forcer son analyse. J'ai conscience d'appartenir à une entité, qu'on le veuille ou non, qui demeure exemplaire pour la culture du vin dans le monde. Voyager permet de comprendre à quel point cette image, pour considérable qu'elle soit, a besoin d'être consolidée. Les vins de qualité se sont installés partout. Comment faire autrement que donner sa sueur et tripler la volonté de réussir ?
Le vin de Bordeaux se suffisait dans l'immuabilité, quand la concurrence n'existait pas. Il a suffi de huit années pour bouleverser la planète. Si j'aime dire que je suis autodidacte et que je m'en suis sorti, c'est parce que j'ai été habitué à prendre des risques et à toujours chercher des solutions pour gagner. Produire des vins rares, qui obtiennent un jour la préférence des amateurs, voilà ce qui me fait vivre ».
23 Mars 1936 : Naissance à Bordeaux.
Années 1950 : Centre d'apprentissage de Luchon. CAP d'affûteur de scie.
1961 : Création de William Pitters.
2000 : Château Fombrauge ,Saint-Émilion grand cru, noté 100/100 par Parker.
Auteur : Christian Seguin
c.seguin@sudouest.com
Monsieur Magrez montre que lui au moins est toujours présent alors que beaucoup de ceux qui l'avaient insulté ne sont peut être plus là en ne s'étant jamais attachés à l'Union. C'est de 10 Bernard Magrez dont l'Union aurait besoin. Si leurs 20 copains Fayat et Castel veulent venir avec autant de dévotion, pas de problème, ils seront les bienvenus
MA VILLE. Bernard Magrez, producteur de vin, possède 35 vignobles dans le monde
Bernard Magrez : la sueur et le risque
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Bernard Magrez devant l'école Saint-Seurin où il fut un mauvais élève : « Ce sont les hommes qui font la force d'une ville ». (photo PHilippe Taris)
«Au plus profond de mes souvenirs je vois une ville inquiète, avec des hommes chapotés dans les tractions avant, des uniformes vert-de-gris dans la rue, d'autres noirs. J'entends les sirènes la nuit. J'avais 9 ans. Cette atmosphère m'a marqué à Saint-Seurin, mon quartier, où je continue d'habiter la maison de mes parents. J'étais un mauvais élève, chroniquement pas bon. J'avais un temps de retard et à l'école j'en ramassais les fruits verts. Mon frère et ma soeur étaient brillants. Pas moi. Mon père ne me pardonnait rien. J'allais à l'école, dirigée par le redoutable M. Dutreuilh, avec un papier accroché au dos « Je suis un fainéant ». J'ai beaucoup longé les murs. Nous chantions « Maréchal nous voilà » en mangeant des biscuits vitaminés. Je n'avais aucune idée de l'avenir, pas un soupçon de vocation. J'étais sous la chape qui asphyxie les mauvais.
Le code Bordeaux
À 14 ans, parce que je n'avançais pas, j'ai été envoyé à Luchon, un centre d'apprentissage où j'ai fait la connaissance de François Pinault. Comme lui, j'y ai passé un CAP d'affûteur de scie. Nous sommes les deux seuls patrons français à savoir couper un arbre. Meilleur que les plus médiocres, j'ai retrouvé confiance en moi.
Mon premier boulot, je le dois à la maison Jean Cordier qui m'a accueilli quai de Paludate. Il s'agissait de diminuer les frais généraux de l'entreprise. Je me suis donné à fond. Cette mission m'a attiré l'hostilité générale des différents responsables. J'ai dû partir. Un directeur de banque du CCF m'a alors indiqué une petite affaire à saisir. Le négoce Greloud, que j'ai rebaptisé William Pitters. Toutes mes envies sont nées là, au 165 rue du Jardin-Public. Et cela n'a jamais cessé. J'existe réellement depuis que j'ai lancé la marque Malesan, le premier Bordeaux générique en 1979, lancé en grande distribution. C'est le moment où Bordeaux m'a pris en grippe. Ce n'était pas le cas quand j'étais petit dans les spiritueux. À l'époque, seul le service économique de « Sud Ouest » s'intéressait à l'évolution de mon entreprise. Et la presse nationale reprenait les informations.
Ici, personne ne croyait au projet Malesan. Il est vrai que je ne suis pas un héritier du vin et que je venais des spiritueux. Je n'étais pas dans le code Bordeaux. Les banques, par bonheur, ont cru en moi. À 32 ans, et je ne sais franchement pas pourquoi, « Le Nouvel Économiste », le premier des hebdomadaires, m'a élu homme de l'année. Dès 1960, en fait, j'ai adhéré à la grande distribution naissante, pour y surfer jusqu'en 2004. Je n'ai jamais été tenté par la politique. Quand on n'est pas diplomate, pas conciliant, ce qui est mon cas, il vaut mieux se tenir à distance.
J'ai vu ici trop de chefs d'entreprise tirer le rideau après s'être engagés. Mon seul engagement est pour le rugby, parce que j'aime les sports de combat. J'ai offert à l'Union Bordeaux-Bègles une salle de musculation qui va bientôt être inaugurée. On aurait pu construire la même à Paris ou à Toulouse. J'en suis heureux, même si j'ai décidé, depuis que je me suis fait insulter à Bègles, de ne plus jamais remettre les pieds dans un stade. J'ai passé l'âge de me laisser traîner dans la boue. Restera au moins une salle de musculation. C'est l'essentiel.
Le grand nettoyage
On parle de la beauté nouvelle de Bordeaux. Elle l'a toujours été, même si c'est en cachant une partie de ses richesses. Ne nous emballons pas. Nous venons simplement de vivre son nettoyage par le ravalement. Nous avons en effet besoin d'une ville remarquable. À cet égard ce n'est pas un monument ou un équipement particulier qui nous fait défaut, mais un état d'esprit, une posture, la sueur, la prise de risque, un redoublement du caractère offensif. De toute évidence Bordeaux ne peut pas vivre sur les seuls pôles du bois et du vin. Et nous voyons bien, malheureusement, ce qui est arrivé à Ford. Ce sont des hommes qui font la force d'une ville, le caractère d'une région. Le Nord en est la meilleure illustration.
Il nous faudrait dix Clément Fayat et dix Pierre Castel, des entrepreneurs qui ont la farouche volonté d'aller plus loin. Nous manquons de visionnaires qui amènent à l'intérieur des murs quinze entreprises super-top. Ce n'est pas inné de voir où les autres ne voient pas. Il faut forcer son analyse. J'ai conscience d'appartenir à une entité, qu'on le veuille ou non, qui demeure exemplaire pour la culture du vin dans le monde. Voyager permet de comprendre à quel point cette image, pour considérable qu'elle soit, a besoin d'être consolidée. Les vins de qualité se sont installés partout. Comment faire autrement que donner sa sueur et tripler la volonté de réussir ?
Le vin de Bordeaux se suffisait dans l'immuabilité, quand la concurrence n'existait pas. Il a suffi de huit années pour bouleverser la planète. Si j'aime dire que je suis autodidacte et que je m'en suis sorti, c'est parce que j'ai été habitué à prendre des risques et à toujours chercher des solutions pour gagner. Produire des vins rares, qui obtiennent un jour la préférence des amateurs, voilà ce qui me fait vivre ».
23 Mars 1936 : Naissance à Bordeaux.
Années 1950 : Centre d'apprentissage de Luchon. CAP d'affûteur de scie.
1961 : Création de William Pitters.
2000 : Château Fombrauge ,Saint-Émilion grand cru, noté 100/100 par Parker.
Auteur : Christian Seguin
c.seguin@sudouest.com
Monsieur Magrez montre que lui au moins est toujours présent alors que beaucoup de ceux qui l'avaient insulté ne sont peut être plus là en ne s'étant jamais attachés à l'Union. C'est de 10 Bernard Magrez dont l'Union aurait besoin. Si leurs 20 copains Fayat et Castel veulent venir avec autant de dévotion, pas de problème, ils seront les bienvenus
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
La version Midol maintenant (20/10)
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Allez UBB
Re: ITW de Bernard Magrez - SO du 05/10
Et Depardieu il est prêt à mettre combien dans l'avenir du club ?
Magrez ne manque pas d'argent mais peut être simplement d'une réelle passion...sinon comme nous tous il trouverait insupportable cette situation de fait !!
Magrez ne manque pas d'argent mais peut être simplement d'une réelle passion...sinon comme nous tous il trouverait insupportable cette situation de fait !!
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15929
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: ITW de Bernard Magrez - SO du 05/10
B. Magrez a très surement beaucoup travaillé dans sa vie. Il n'a probablement pas eu le temps d'avoir d'autre passions que ses affaires. Oui, peut être pourrait il s'engager encore davantage dans notre aventure humaine. Pour cela, comme d'autres, lui aussi a peut être d'abord besoin de ressentir le petit vent de folie que nous attendons tous désespérément ...
Enfin, si ceux qui ne faisaient rien en faisaient autant que lui, on serait les rois du pétrole
Enfin, si ceux qui ne faisaient rien en faisaient autant que lui, on serait les rois du pétrole
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Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: ITW de Bernard Magrez - SO du 05/10
je n'avait jamais voulu intervenir sur la presence de Mr MAGREZ dans les alentours du club, mais la je veut juste rappeler une chose:
on l'a deja vu s'investir aupres du SBUC avec plein de belles promesses a l'epoque
bilan : zero point zero,rien,nada,beaucoup de parole
sans commentaires supplementaires
on l'a deja vu s'investir aupres du SBUC avec plein de belles promesses a l'epoque
bilan : zero point zero,rien,nada,beaucoup de parole
sans commentaires supplementaires
bordelais- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1551
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 24/03/2008
Humeur : "no scrum, no win"
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