LE RUGBY à BLAYE

RUGBY CHALLENGE DES TROIS TOURS, STADE BLAYAIS/ DURAS.
Les Blayais n'ont fait qu'une bouchée des Lot- et-Garonnais, sur le score de 12 à 0

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Un premier bouclier, millésime 2008-2009, trône depuis dimanche soir dans la vitrine du club house du Stade Blayais Rugby Haute Gironde.

En effet, en finale du Challenge des Trois Tours, les Blayais se sont imposé 12 à 0 face à Duras sur le pré du stade du Chiquet à Pessac. Signe avant-coureur d'une belle fin de saison, ce trophée confirme surtout une dynamique de la victoire qui devrait connaître son point d'orgue le week-end prochain lors de la réception de Castillon en championnat Honneur à Blaye.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Emmenés par son ouvreur Renaud, Blaye a poussé Duras à la faute. (PHOTO ARCHIVES « Sud ouest »)

La supériorité était blayaise

Les Lots-et-Garonnais ont vainement tenté de contester l'emprise sur le jeu du quinze bleu en première période, avant de lâcher sur la seconde mi-temps. Face à eux, les coéquipiers de Stéphane Ducasse se sont montrés supérieurs tant techniquement que tactiquement, à l'évidence Duras n'avait pas les moyens de lutter sur le terrain.

Vincent Hardelin en passant quatre pénalités (18e, 40e, 48e et 60e) entre les poteaux a permis aux Blayais de signer une belle victoire nette et sans bavure.

Le président Éric Broquaire avait annoncé que ses hommes, puisqu'ils avaient l'opportunité de disputer une finale avant l'heure, joueraient ce match à fond : « Aujourd'hui, nous sommes heureux, ce trophée, évidemment nous met dans de bonnes prédispositions pour enfoncer le clou de la Fédérale 3 dimanche prochain, à Blaye. »

L'équipe : Poitier, Simon, Baraban, Rousselle, Dessis, Lapouge, Lamarque, Renaud (m), G. Carrère (o), Husson, Péraldi, Hardelin, Labattut, Mouchague, Raynaud. Entrés en cours de jeu : Poizat, Achard, Bortot, Ducasse, C. Carrère C, Duloué.

Auteur : S. F.

Les Blayais joueront à domicile face à Castillon, un scénario idéal pour valider leur retour en Fédérale 3
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Blaye peut conclure en beauté dans ses pénates. (photo S. F.)

Le bouquet final

Blaye veut acter son retour direct en Fédérale 3 et le plus tôt sera le mieux. Ça, on le savait déjà depuis le dernier rendez-vous avec les Landais de Parentis, début avril. Mais voilà, un match nul entre les deux parties est venu ajourner le projet blayais. Qu'à cela ne tienne, si le Stade Blayais Rugby Haute Gironde s'impose sur ses terres dimanche face à Castillon, la fête n'en sera que plus belle.

S'il est un match à ne pas manquer, ce sera bien celui que le XV bleu jouera dimanche sur ses terres à Bernard-Delord. Devant leur public, les joueurs du président Broquaire n'auront pas deux fois à rebattre les cartes pour sortir le grand jeu face à des Castillonnais, bons derniers du championnat Honneur Territorial de Côte d'Argent. Un visiteur qui n'aura rien à gagner certes, mais rien à perdre non plus. Nul besoin alors de s'étendre sur leurs points forts rugbystiques, ils en ont quelques-uns : les visiteurs n'auront qu'un schéma de jeu à faire valoir sur le terrain, celui de l'audace pour défier, chez elle, une équipe de haut de tableau.

Dans les rangs

Coté blayais, on devra s'arranger de lignes arrières un peu dépourvues et donc remodelées, privées des services de l'ouvreur Rémi Lamarque, forfait pour blessure toute cette fin de saison. Sur la ligne des trois-quarts, Vincent Hardelin a repris le flambeau du jeu au pied, en plaçant quatre pénalités le week-end dernier lors de la finale du Challenge des Trois Tours. Encourageant.

Dans le grenier à provisions de « chez Napo », tout ce que les coéquipiers de Stéphane Ducasse ont réussi à engranger cet hiver, constituera pour ainsi dire la mise finale sur le pré dimanche. Aux bleus alors de plier le match dans les premiers temps de jeu pour pouvoir remporter le pot, tout en s'épargnant les frayeurs de seconde mi-temps, fâcheuse habitude blayaise.

Et si d'aventure cela ne fonctionnait pas dimanche, il restera toujours le dernier combat face à Pessac. Alors Blayais ! Lièvre ou tortue, il faut choisir. Pour les supporters, ce sera, quoiqu'il arrive, tous au stade dimanche pour encourager le pack bleu et ce, dès 14 heures, pour le match des équipes réserves.

Auteur : Sylvie Florès

Tout est prêt pour célébrer la grande messe du rugby régional qui débute aujourd'hui à Bruges. Les finales d'Honneur, 1re et 2e séries sont autant d'invitations au détour

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Le Stade foyen désire fêter son centenaire avec le titre tandis que Blaye, battu deux fois par Sainte-Foy-la-Grande cette saison, veut prendre sa revanche. (Photo archives Sylvie Flores)

Avis de fête sur la cité des maraîchers. Sous les arbres du somptueux parc Treulon, la folie douce est annoncée.

Un rendez-vous de gala en point d'orgue du championnat territorial, saison 2008/2009, qui sera clôt le dimanche 17 mai jour des finales de 3e (Cénac-Latresne - Saint-Aubin-de-Médoc) et 4e séries (Coutras-Saint-Médard-de-Guizières - Izon 2).

Depuis l'avènement de Gujan-Mestras au printemps 1985, c'est le même esprit qui souffle autour de ce rassemblement des clubs lando-girondins, enthousiaste et exigeant à la fois. Le vent de volonté, qu'a l'automne 2008, a fait lever les Victor Lourties, Marie-Claude Abriat, Guy Labat et autres Thierry Cléton, se rit des barrières et des compartiments. « Deux jours de fête, d'animations variées, bandas et de rencontres sportives qui ont nécessité la mobilisation de plus d'une centaine de bénévoles. Mais le courage et le coeur n'ont jamais faibli », retrace Thierry Cleton, président de Bruges-Blanquefort.

Une fête d'abord

On sait que le « mundillo » du rugby a deux visages : celui du sport et celui de la convivialité. « Il y aura une vingtaine de « casetas » montées par les clubs du comité. De quoi assurer une belle ambiance et satisfaire les papilles des trois mille « festayres » attendus », indique Victor Lourties, responsable de la commission d'animation.

Pas obligé cependant, après avoir dégusté quelques succulentes huîtres et taillé le magret à l'ombre de l'une des multiples paillotes, de finir vautré à la buvette. Tout est dans l'esprit avec lequel on aborde les festivités ; et c'est bien ce que l'on entend à Bruges : le rugby dans toute sa fraîcheur et toute son authentique vigueur.

Une finale à suspense

Qui de Blaye ou de Sainte-Foy-la-Grande, les deux rouleaux compresseurs girondins, sera le triomphateur de la plus haute épreuve de la compétition régionale ? Même si, au cours du championnat domestique, les Foyens ont battu les Blayais à l'aller et au retour, sur un match, tout est possible. « Nous avons une revanche à prendre et elle sera cimentée autour du bouclier », annonce Philippe Lavie, le coach de la citadelle. « C'est l'année de notre centenaire et nous voulons le festoyer en compagnie du trophée majeur du comité », rétorque l'entraîneur foyen Laurent Gonthier. Le duel est bel et bien lancé. De quoi nous offrir une finale pleine de suspense.

Des effectifs haut de gamme

Les deux formations peuvent aspirer au titre avec la même conviction, parce qu'elles disposent toutes les deux d'un effectif haut de gamme. Et se situent parmi les plus belles mécaniques d'attaque du championnat.

C'est d'ailleurs un bien joli coup de chapeau rendu à leurs superbes dispositions offensives, que l'opposition entre les deux ensembles ferme la dernière page du livre d'honneur.

Auteur : Eric de Sousa

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Blaye met la gomme sur le sportif, le club entend établir un projet de jeu commun à l'école, aux cadets et aux seniors

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Le Stade Blayais Rugby Haute Gironde s'est attelé, depuis plusieurs années déjà, à former ses propres joueurs. Une première génération de jeunes issus de son école de rugby a d'ailleurs prouvé, en 2006, le bien fondé d'une formation intra muros, avec un premier titre de champion de France des équipes réserves de Fédérale 3. Conscient qu'il existe partout un vivier de joueurs potentiels dès lors que l'on se donne les moyens humains et logistiques de les accueillir, le club blayais a décidé cette année de recentrer toutes ses activités sur le sportif.

Un objectif prioritaire pour cela : installer un responsable sur chacun de ses pôles seniors, cadets et juniors, école de rugby. Ce dernier étant coiffé par un coordinateur technique, Jean-Louis De Nardo, (Brevet d'état).

Favoriser le jeu de rugby

En démultipliant ses missions éducatives et sportives, le Stade Blayais a opté pour plus de cohérence. Ainsi , les cadets ont rejoint cette saison le pôle juniors, dernier palier tactico-technique avant d'intégrer le pôle seniors. L'école de rugby constituant le 3e pôle, ceux-ci sont placés sous la bienveillance de Gérard Estréboou, Patrick Jolit s'occupant de nouveau du team Cep's âgé (pôle vétérans). Michel Sarton, président délégué du sportif prend désormais en charge l'administration de l'école de rugby. Une décharge de travail importante , selon lui, à l'intention de Jean-Louis De Nardo : « Il nous a paru essentiel de placer Jean- Louis en dehors de la mêlée, cela lui permet de prendre du recul, de redéfinir son rôle de formation auprès des éducateurs, avec, pour finalité, de faire évoluer la progression pédagogique des enfants de l'école de rugby », explique Michel Sarton.

Dans ses principales missions, le nouveau coordinateur technique aura en charge de promouvoir le développement du rugby autour de plusieurs opérations type Balle ovale en Haute Gironde et intégrer le milieu scolaire notamment, le point d'orgue étant le tournoi Jean-Saret en fin de saison.

Dans ses prérogatives, le club blayais n'impose pas d'obligation de résultat, préférant miser sur le quantitatif : « avec 30 enfants par catégorie, c'est plus facile de les mettre en situation de jeu », poursuit Michel Sarton sans omettre au passage de préciser « notre école de rugby a été élue lors du lancement de la quinzaine de l'essai, meilleure école de rugby des clubs régionaux ».

Auteur : Sylvie Florès

Chaud derby, dimanche, au stade Bernard-Delord

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Blaye, la bataille

Allez au pied de la citadelle n'est jamais vraiment une partie de plaisirs pour les rugbymen en général et pour les Foyens en particulier. Les gars du Stade Blayais gardent une solide réputation de combattant, et ils ne sont jamais faciles à jouer, surtout chez eux. Même si leur début de saison avec trois défaites ne plaide pas en leur faveur, deux à Lalinde et à Mussidan, et une en pays Gabaye face à Isle, ils seront à n'en pas douter très remontés pour recevoir les rouge et noir.


Avec un esprit de revanche, puisque l'an passé en Régionale, les Foyens les ont battus par trois fois. Et puis c'est un peu un match couperet, car une nouvelle défaite à domicile les mettrait dans une phase plutôt délicate pour la suite du championnat.

Vincent Ferraz, le coentraîneur stadiste avec Franck Tauzin, a bien mesuré ces données et va essayer de faire passer le message dans ses troupes.

Défense et attaque

Des troupes qui sont d'ailleurs très au complet, et c'est un des éléments rassurants pour ce déplacement périlleux. « Ça va être compliqué, explique Vincent Ferraz. Pour Blaye, vu leur classement c'est un match couperet. Mais on y va pour faire un résultat bien entendu. Il nous faut engranger un maximum de points avant des rendez-vous qui seront aussi difficiles. Mais on y va sans pression particulière. » Les Foyens s'attendent aux vingt premières minutes délicates où il leur faudra répondre présent, en faisant front à un engagement blayais attendu conséquent. Après tout est possible. On l'a vu à Nontron.

Passé l'orage, les rouge et noir ont pu mettre en place leur jeu et profiter du moindre contre pour finalement l'emporter. Le soir à Mézières, l'entraînement est essentiellement consacré sur l'organisation défensive.

D'ailleurs, les Foyens n'ont encaissé qu'un essai en trois rencontres. Ne pas prendre de points reste la ligne directrice des coaches, tout en essayant de produire du jeu et se montrer efficace. Dans l'instant, l'histoire leur donne diablement raison.

Auteur : Jean-Claude Faure

Le petit Lamarque autant qu'il me semble était pas mal chez les Damiers et ensuite en Espoir de l'Union.
Parait qu'il a été très brillant avec la sélection de Cote d'Argent le WE dernier.
Allez Union

Merci pour les nouvelles Léo, si tu en as d'autres, ravis de te lire, comme d'habitude

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Virée salutaire
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Nouveau week-end boueux mais fructueux pour les bleus. (photo archives s. f.)

De ce déplacement en Dordogne, les Blayais sont rentrés avec la victoire en poche, acquise sur le score de 12 à 6, face à Saint-Yrieix. 4 points précieux qui sort le quinze bleu de la zone rouge au classement.

Il fallait rebondir après le passage de Nontron sur les berges estuariennes. Les Blayais ont retenu la leçon du précédent dimanche en abordant cette sortie dominicale par le bon bout, à savoir une entame de match plus incisive.

Auparavant, l'entraînement de vendredi, suivi avec sérieux par un pack au complet, et une petite remise en question de tous les acteurs du Stade Blayais ont permis de conditionner l'équipe avant cette 7e journée. Toujours meneurs au score, les Blayais ont tout de même accusé un léger passage à vide en fin de première mi-temps selon Stéphane Ducasse, le capitaine bleu : « À ce moment-là, en défendant haut, nous nous sommes mis à la faute. Ensuite à la reprise, on leur a mis le couteau sous la gorge. À court d'arguments, Saint-Yrieix agacé est devenu plus agressif dans le mauvais sens du terme. »

Bonus offensif manqué

Pour l'entraîneur blayais Christian Cheiffaud, ce résultat va apporter la sérénité nécessaire pour bien travailler cette semaine à l'entraînement : « Les joueurs ont respecté les consignes et ont fait preuve de vaillance sous le mauvais temps. Un petit bémol : dommage que nous n'ayons pu prendre le point de bonus offensif qui nous aurait fait du bien pour revenir au plus près de Mussidan. »

Auteur : S. F.

RUGBY FÉDÉRALE 3, STADE BLAYAIS / US USSEL.
Belle victoire avec la manière sur le score de 43 à 18, pour des bleus enfin libérés et décomplexés

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Jérémy Lalanne voyage en terre promise à la 74e minute de jeu. (photo Sylvie Flores)

Le Stade Blayais a enregistré une superbe victoire dimanche au stade Bernard Delord, face à Ussel sur le score sans appel de 43 à 18. Certes, les Blayais ont gagné une bataille mais pas la guerre, face à un adversaire corrézien un peu dépassé tout de même par tant de hardiesse déployée par les coéquipiers de Rémi Lamarque. Un joli coup de poker à 5 points avec le bonus offensif, bien sûr il en faudra d'autres pour sauver la saison de fédérale 3, mais retenons de cette rencontre la prestation de qualité offerte par un quinze bleu à l'unisson et au diapason de son entraîneur et de son capitaine. Un stade méconnaissable qui en se libérant de son carcan de doutes a été performant et constant dans sa production de jeu.

Insaisissables Blayais

Cette fois, Blaye a bel et bien brisé ses entraves. Une entame de match de dératé avec dans les huit premières minutes de la rencontre, un essai signé Julien Noui, une transformation, une pénalité et un drop à l'initiative de Rémi Lamarque. Banco à 13 points, le ton était donné, Blaye venait tout juste de se mettre en jambes. En face les Corréziens se sont souvent agacés mais ont répondu présent sur le terrain en se jetant dans la bataille avec vaillance. Réduits à 13 sur la pelouse après un carton blanc sur Bortot et Renaud, les Blayais resteront concentrés, s'attachant à respecter les consignes et thésauriseront encore deux pénalités. Pas ridicule, l'adversaire réduira la facture avant la pause en passant deux pénalités et un essai.

Blaye continuera à travailler en seconde période, pilonnant sans relâche le camp ussellois. Il y aura tout d'abord ce 3e essai collectif suite à une remise en touche bleue et puis, excellent chapardeur, Antoine Broquaire se fera la belle pour aplatir le cuir à son tour. Jérémy Lalanne voyagera lui aussi en terre promise avant une échappée des 40 m de Julien Noui, parfait dans son rôle. Un petit exploit à renouveler sans aucune modération.

Auteur : Sylvie Florès