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Femmes, on vous aime !
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté bodéga
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Femmes, on vous aime !
SO du 10/10/09 http://www.sudouest.com/gironde/actualite/bordeaux/article/733090/mil/5215991.html
BORDEAUX. La Ville a offert 1 500 places aux filles pour le match de rugby entre Bordeaux-Bègles et Agen. Elles se sont arrachées
Rugby : Les femmes dans la mêlée... des places gratuites
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La Coupe du monde 2007, organisée en France, a contribué à populariser le rugby auprès du public féminin. (PHOTO LAURENT THEILLET)
Beaucoup d'étudiantes. Des groupes, des jeunes mères avec enfants. Le stade Chaban-Delmas de Bordeaux, qui recevra demain après-midi le match de rugby entre l'Union Bordeaux-Bègles et le SU Agen, fera le plein de filles (1).
Une fréquentation féminine un peu artificielle puisqu'elle a été suscitée par la ville et son adjointe aux sports, Arielle Piazza. Une opération de promotion du sport spectacle tout spécialement tournée vers les femmes. 1 500 places ont en effet été offertes aux Bordelaises. « Nous sommes obligés de constater que les femmes ne fréquentent pas beaucoup les stades, regrette Arielle Piazza. Elles pratiquent beaucoup moins que les hommes au sein des clubs et des associations : un tiers de femmes pour deux tiers d'hommes. À Bordeaux, on a demandé aux présidents de clubs et d'associations sportives de se mobiliser dans ce sens, en s'adaptant à ce public particulier. Avec des horaires plus souples notamment. À la mairie, en les invitant au match, on va provoquer un désir. »
Si les filles préfèrent le foot et tout ce qui gravite autour, elles vont peu voir les matches en direct, sans doute par crainte de débordements. À Bordeaux, le hockey sur glace connaît pourtant un vrai engouement chez les mères de familles, qui vont à la patinoire avec les enfants. « Mais le rugby, niet », constate Arielle Piazza.
Esprit festif, beauté du geste
N'empêche, les places offertes par la ville se sont envolées. Arrachées. Des infirmières, des étudiantes, des caissières, des comédiennes, des esthéticiennes, des institutrices. Tout est parti en quelques jours.
Arielle a dû rajouter quelques paquets de places pour satisfaire tout le monde. Interloquée par ce succès, elle avance : « C'est le rugby qui a bougé, avec ce calendrier sexy, les maillots rose des joueurs. Tout ça... » Rose ? Comme le petit lexique que trimballe Aurélie dans son sac : « Le rugby expliqué aux filles ». « C'est mon copain qui me l'a offert, parce que j'y connais rien. Il joue au rugby, il supporte Agen. Mon père jouait au rugby, il supporte Bègles. C'est le derby de la famille. Dimanche, je vais voir le match entre les deux. » Aurélie a 22 ans, elle ne regarde pas les matches à la télé et n'aime que les stades. « Il y a un esprit festif, poilant, et c'est beau. »
Et puis voilà Hélène, 21 ans, étudiante et éducatrice sportive en rugby. « J'aime le contact physique. Le rugby m'était étranger, j'en ai fait au lycée et ma prof m'a conseillé d'aller dans un club. J'aime l'esprit de solidarité. Le stade, c'est un bon moment, il y a au rugby une vraie mentalité encore intacte, rien à voir avec le foot. J'arrive une heure avant, une bière, un sandwich, on s'installe. On s'amuse beaucoup. »
Mathilde, elle, va découvrir grâce à l'invitation de la Ville son premier match de rugby. « Mon frère en fait, et je crois que je vais bien aimer le stade et l'ambiance. En fait c'est plutôt ça qui m'attire, être dans le stade avec les autres. Rigoler, parler fort, hurler. Les gens sont cools. C'est un moment à part non ? »
Du jeu, elles parlent peu. Des muscles vigoureux des joueurs non plus. Toutes parlent du stade, des tribunes, de l'ambiance et de la connivence.
Joanie a 20 ans. Jusque-là, elle ne voyait les matches de rugby qu'à la télé. Elle a découvert ce sport lors de la Coupe du monde et a été séduite. Évidemment, la crinière charismatique de Chabal n'y est pas pour rien, mais Joanie ne veut pas s'arrêter là. « C'est vraiment un sport très différent, j'aime voir les joueurs entre eux. Assez fascinant. Et là, découvrir ce jeu que je commence à apprécier en direct me fait énormément plaisir. »
Dimanche après-midi, elles feront le plein d'émotions. Arielle Piazza sera dans les tribunes, et comptera les ouailles féminines dans les gradins. « Plus on leur montre le chemin, plus vite elles le reprendront toutes seules. Soit pour aller dans les stades, soit pour pratiquer. »
Les Lionnes ont les crocs
Stéphane Verbreugh préside le Stade Bordelais. Il est aussi à l'origine de la création de l'équipe de rugby féminin, qui depuis quatre ans, collectionne les victoires. La saison dernière, les Lionnes de Bordeaux évoluaient en première division féminine et sont passées très près de la montée dans l'élite.
Cette année, le club a encore recruté. L'équipe compte désormais 45 lionnes, pour la plupart des étudiantes. « La Coupe du monde de rugby en France, en 2007, a donné le goût à beaucoup de filles de pratiquer le rugby. La Fédération de rugby a fait des efforts pour les attirer aussi », commente le président.
« Dans mon club, je traite les filles de la même façon que les gars. Parité. Elles subissent les mêmes règles que le rugby masculin, avec des poussées en mêlées, du plaquage. C'est un sport de contact et d'évitement. La différence ? Les filles jouent plus à la main, il y a moins de jeu au pied, car en général, elles n'ont pas un gros coup de pied. »
De véritables athlètes Il défend ses Lionnes comme une mère sa couvée. « Je suis très heureux de voir comment se comporte le groupe. Les filles se gèrent très bien, mieux que les garçons. Elles sont volontaires, écoutent les conseils et progressent beaucoup. Elles arrivent à l'heure aux entraînements : trois à quatre fois par semaine, sans compter la musculation. Ce sont de véritables athlètes, en même temps que des très jolies filles. Un match de rugby féminin, ce n'est pas une bataille de chars d'assaut. Il y a plus de mouvements et plus d'échanges. Seul le gabarie change, c'est plutôt joli à voir. »
« Elles aussi font un calendrier sexy, et bien avant que les équipes du Stade Français ne s'y mettent. Le rugby féminin entre dans les moeurs et la semaine dernière, lors du match qui se jouait au Stade Bordelais, il y avait 300 personnes dans le public, dont beaucoup d'hommes qui sont venus pour le plaisir du jeu. » Leur slogan ? « Si t'es bonne, t'es une lionne ! »
Auteur : Isabelle Castéra
i.castera@sudouest.com
BORDEAUX. La Ville a offert 1 500 places aux filles pour le match de rugby entre Bordeaux-Bègles et Agen. Elles se sont arrachées
Rugby : Les femmes dans la mêlée... des places gratuites
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La Coupe du monde 2007, organisée en France, a contribué à populariser le rugby auprès du public féminin. (PHOTO LAURENT THEILLET)
Beaucoup d'étudiantes. Des groupes, des jeunes mères avec enfants. Le stade Chaban-Delmas de Bordeaux, qui recevra demain après-midi le match de rugby entre l'Union Bordeaux-Bègles et le SU Agen, fera le plein de filles (1).
Une fréquentation féminine un peu artificielle puisqu'elle a été suscitée par la ville et son adjointe aux sports, Arielle Piazza. Une opération de promotion du sport spectacle tout spécialement tournée vers les femmes. 1 500 places ont en effet été offertes aux Bordelaises. « Nous sommes obligés de constater que les femmes ne fréquentent pas beaucoup les stades, regrette Arielle Piazza. Elles pratiquent beaucoup moins que les hommes au sein des clubs et des associations : un tiers de femmes pour deux tiers d'hommes. À Bordeaux, on a demandé aux présidents de clubs et d'associations sportives de se mobiliser dans ce sens, en s'adaptant à ce public particulier. Avec des horaires plus souples notamment. À la mairie, en les invitant au match, on va provoquer un désir. »
Si les filles préfèrent le foot et tout ce qui gravite autour, elles vont peu voir les matches en direct, sans doute par crainte de débordements. À Bordeaux, le hockey sur glace connaît pourtant un vrai engouement chez les mères de familles, qui vont à la patinoire avec les enfants. « Mais le rugby, niet », constate Arielle Piazza.
Esprit festif, beauté du geste
N'empêche, les places offertes par la ville se sont envolées. Arrachées. Des infirmières, des étudiantes, des caissières, des comédiennes, des esthéticiennes, des institutrices. Tout est parti en quelques jours.
Arielle a dû rajouter quelques paquets de places pour satisfaire tout le monde. Interloquée par ce succès, elle avance : « C'est le rugby qui a bougé, avec ce calendrier sexy, les maillots rose des joueurs. Tout ça... » Rose ? Comme le petit lexique que trimballe Aurélie dans son sac : « Le rugby expliqué aux filles ». « C'est mon copain qui me l'a offert, parce que j'y connais rien. Il joue au rugby, il supporte Agen. Mon père jouait au rugby, il supporte Bègles. C'est le derby de la famille. Dimanche, je vais voir le match entre les deux. » Aurélie a 22 ans, elle ne regarde pas les matches à la télé et n'aime que les stades. « Il y a un esprit festif, poilant, et c'est beau. »
Et puis voilà Hélène, 21 ans, étudiante et éducatrice sportive en rugby. « J'aime le contact physique. Le rugby m'était étranger, j'en ai fait au lycée et ma prof m'a conseillé d'aller dans un club. J'aime l'esprit de solidarité. Le stade, c'est un bon moment, il y a au rugby une vraie mentalité encore intacte, rien à voir avec le foot. J'arrive une heure avant, une bière, un sandwich, on s'installe. On s'amuse beaucoup. »
Mathilde, elle, va découvrir grâce à l'invitation de la Ville son premier match de rugby. « Mon frère en fait, et je crois que je vais bien aimer le stade et l'ambiance. En fait c'est plutôt ça qui m'attire, être dans le stade avec les autres. Rigoler, parler fort, hurler. Les gens sont cools. C'est un moment à part non ? »
Du jeu, elles parlent peu. Des muscles vigoureux des joueurs non plus. Toutes parlent du stade, des tribunes, de l'ambiance et de la connivence.
Joanie a 20 ans. Jusque-là, elle ne voyait les matches de rugby qu'à la télé. Elle a découvert ce sport lors de la Coupe du monde et a été séduite. Évidemment, la crinière charismatique de Chabal n'y est pas pour rien, mais Joanie ne veut pas s'arrêter là. « C'est vraiment un sport très différent, j'aime voir les joueurs entre eux. Assez fascinant. Et là, découvrir ce jeu que je commence à apprécier en direct me fait énormément plaisir. »
Dimanche après-midi, elles feront le plein d'émotions. Arielle Piazza sera dans les tribunes, et comptera les ouailles féminines dans les gradins. « Plus on leur montre le chemin, plus vite elles le reprendront toutes seules. Soit pour aller dans les stades, soit pour pratiquer. »
Les Lionnes ont les crocs
Stéphane Verbreugh préside le Stade Bordelais. Il est aussi à l'origine de la création de l'équipe de rugby féminin, qui depuis quatre ans, collectionne les victoires. La saison dernière, les Lionnes de Bordeaux évoluaient en première division féminine et sont passées très près de la montée dans l'élite.
Cette année, le club a encore recruté. L'équipe compte désormais 45 lionnes, pour la plupart des étudiantes. « La Coupe du monde de rugby en France, en 2007, a donné le goût à beaucoup de filles de pratiquer le rugby. La Fédération de rugby a fait des efforts pour les attirer aussi », commente le président.
« Dans mon club, je traite les filles de la même façon que les gars. Parité. Elles subissent les mêmes règles que le rugby masculin, avec des poussées en mêlées, du plaquage. C'est un sport de contact et d'évitement. La différence ? Les filles jouent plus à la main, il y a moins de jeu au pied, car en général, elles n'ont pas un gros coup de pied. »
De véritables athlètes Il défend ses Lionnes comme une mère sa couvée. « Je suis très heureux de voir comment se comporte le groupe. Les filles se gèrent très bien, mieux que les garçons. Elles sont volontaires, écoutent les conseils et progressent beaucoup. Elles arrivent à l'heure aux entraînements : trois à quatre fois par semaine, sans compter la musculation. Ce sont de véritables athlètes, en même temps que des très jolies filles. Un match de rugby féminin, ce n'est pas une bataille de chars d'assaut. Il y a plus de mouvements et plus d'échanges. Seul le gabarie change, c'est plutôt joli à voir. »
« Elles aussi font un calendrier sexy, et bien avant que les équipes du Stade Français ne s'y mettent. Le rugby féminin entre dans les moeurs et la semaine dernière, lors du match qui se jouait au Stade Bordelais, il y avait 300 personnes dans le public, dont beaucoup d'hommes qui sont venus pour le plaisir du jeu. » Leur slogan ? « Si t'es bonne, t'es une lionne ! »
Auteur : Isabelle Castéra
i.castera@sudouest.com
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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