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Les défis XXL du pack bleu
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Page 1 sur 1
Les défis XXL du pack bleu
http://www.sudouest.com/accueil/sports/rugby/article/765697/mil/5345705.htmlEnvisager de battre les Sud Africains, c'est d'abord devoir rivaliser dans le combat d'avants. Décryptage d'un affrontement qui s'annonce royal vendredi
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Hier matin à Marcoussis, sous le regard de Dimitri Szarzewzski, Nicolas Mas, William Servat et Sylvain Marconnet, se sont préparés à relever le défi physique des Springboks. (photo afp)
Pour décrire la nature fondamentalement belliqueuse du rugby sud africain, Laurent Cabannes, l'ancien troisième ligne des Bleus qui avait passé une saison avec la Western Province au Cap, avait employé cette expression imagée : « Même quand tu leur ouvres la porte, ils préfèrent toujours arracher le chambranle et les gonds. »
C'est peu de dire que les Springboks aiment le défi physique. Le goût de la confrontation est inscrit dans leur ADN, et le Quinze de John Smit prolonge une longue tradition d'équipes constituées de packs XXL et méchants. Mais l'agressivité n'est pas leur seul argument et c'est un combat sur tous les fronts qui attend vendredi soir les avants français.
1 La violence maîtrisée
On peut affirmer que les Bleus sont avertis du tempérament ombrageux du monstre. Lionel Nallet n'a qu'à interroger ses côtes pour se souvenir du danger. En novembre 2005 (victoire des Bleus 26-20), Bakkies Botha lui avait fendu le sternum. « J'étais hors jeu. Il m'a mis un coup de genou, raconte le néo-Parisien. Ça fait partie du rugby mais il m'arrive de le sentir encore. » L'incorrigible « Monsieur BB » est toujours là avec ses 2,02 m et ses 120 kg pour faire le ménage sur tous les points de rencontre. « Mais attention, c'est un joueur technique dans tout ce qu'il entreprend, même dans sa façon de nettoyer les rucks. »
Et si Schalk Burger, grand spécialiste du plaquage à la glotte, s'est distingué cet été en « massant » les yeux de l'Irlandais Luke Fitzgerald, la violence sud africaine est aujourd'hui mieux canalisée. « Leur objectif est toujours de diminuer l'adversaire physiquement mais ils restent dans les règles », estime Marc Lièvremont.
Impossible donc d'échapper à l'affrontement. « Mais ce qui est essentiel, c'est d'y répondre sans disjoncter, en concédant un minimum de pénalités », prévient Imanol Harinordoquy. À Toulouse, les regroupements, où les Sud Africains excellent, promettent d'être brûlants.
2 Le cauchemar Matfield
L'Australien Eddie Jones, qui était l'assistant de Jake White pendant la Coupe du monde 2007, raconte volontiers comment Victor Matfield lui avait demandé lors d'un entraînement en touche : « Eddie, et si nous utilisions cette combinaison à huit que vous faisiez en 2000 avec les Brumbies ? Victor, poursuit Jones, se souvenait de tous les mouvements des blocs et avait réfléchi aux variantes à apporter. » Considéré comme le meilleur contreur de la planète, Matfield qui passe des heures à disséquer les alignements adverses, est le cauchemar de tous les talonneurs. « Il est grand, réactif, porté par des « lifteurs « qui sont aussi très grands, et s'amuse à donner des fausses pistes sur l'endroit où il va se placer », analyse Harinordoquy. Il faudra peut-être qu'on raccourcisse nos alignements. »
« Il va nous imposer du travail supplémentaire pour varier les lancers », reconnaît William Servat, mais en deux séances seulement, ce n'est pas évident. »
3 Mais que vaut cette mêlée ?
« Sans espérer les mettre sur le toit, il y a peut-être quelque chose à faire en mêlée et dans les groupés-pénétrants », a affirmé lundi Lièvremont. Pour ceux qui, comme le Biarrot Fabien Barcella, sont restés sur les images du calvaire du pilier anglais Phil Vickery lors du premier test des Lions britanniques cet été, « il y a peu de chances de cabosser cette première ligne monstrueuse ».
Sylvain Marconnet, lui, se montre plus circonspect. John Smit a certes réalisé une reconversion étonnante du talonnage au poste de pilier droit - « un sacré challenge même s'il avait un physique hors norme pour un talonneur (1,88 m - 120 kg) » mais « Tendai Mtawarira n'a pas réédité sa performance », note le pilier parisien. « C'est une bonne mêlée mais elle n'est pas dominante », juge Gerald Davies, le manager des Lions.
À Leicester, vendredi, la réserve des Boks a souffert dans un autre exercice qu'utilisent peu les Sud Africains : les ballons portés. « Seulement en sélection, on dispose de très peu de temps pour travailler la façon de les structurer correctement », regrette Servat. « Mais tout cela, précise-t-il peut être compensé par l'engagement que l'on y mettra. »
Or, c'est une constante de ces dix dernières années, l'Afrique du Sud est la nation majeure qui réussit le mieux aux Bleus. Ils présentent face aux Boks un bilan positif de cinq victoires contre deux défaites et un nul.
Ce qui est en dit long aussi sur l'identité du rugby français et son goût pour l'affrontement.
Une équipe des Boks sans surprise
C'est une équipe des Boks constituée par l'ossature du Quinze qui s'était imposé en Nouvelle-Zélande lors du dernier match du Tri Nations que Peter de Villiers, l'entraîneur sud africain, a dévoilé hier.
La seule nouveauté majeure est la titularisation de l'arrière des Bulls Zane Kirchner, qui n'a disputé qu'un match en sélection. Il remplace le joueur du Racing-Métro Francois Steyn. Le trois-quarts aile JP Pietersen revient de blessure et reprend sa place à Odwa Ndungane, le troisième-ligne Ryan Kankowski supplée Pierre Spies, touché à un doigt, et le centre Adi Jacobs est promu à la place de Jean de Villiers, parti pour le Munster.
Peter de Villiers a demandé à son presque homonyme Pieter de Villiers, l'ancien pilier des Bleus et du Stade Français qui vit désormais prêt du Cap, de venir prodiguer ses conseils à la mêlée sud africaine.
France
Traille - Clerc, David, Mermoz, Heymans - (o) Trinh-Duc, (m) Dupuy - Harinordoquy, Picamoles, Dusautoir (cap.) - Millo-Chluski, Nallet - Mas, Servat, Barcella.
Remplaçants : Szarzewzski, Marconnet, Chabal, Bonnaire, Parra, Marty, Médard, Domingo.
Afrique du sud
Kirchner - Pietersen, Fourie, Jacobs, Bryan Habana - (o) M. Steyn, (m) F. du Preez - Burger, Kankowski, Brüssow - Matfield, Botha - Smit (cap.), du Plessis - Mtawarira.
Remplaçants : Strauss, W. du Preez, van der Linde, Bekker, Rossouw, Pienaar, Olivier.
Une seule séance mais intense
Les joueurs du XV de France ont eu droit à une séance d'entraînement intense hier matin pendant une heure et demie. Après l'échauffement, les avants se sont adonnés à un travail spécifique en mêlée tandis que les trois-quarts réglaient la précision de leur jeu de ligne. Le groupe s'est ensuite réuni pour clore la séance par une opposition entre les quinze titulaires et les remplaçants, renforcés par les joueurs non retenus, dont c'était le dernier entraînement.
Parmi eux, le deuxième ligne Pascal Papé, qui se ressentait d'une douleur à une épaule, ne s'est pas entraîné. Il a quitté le Centre national de Marcoussis en fin de matinée, suivi en début d'après-midi par ses cinq compagnons d'infortune (Lapandry, Diarra, Michalak, Jauzion et Fall). Guirado, le talonneur perpignanais, avait quitté dès lundi le CNR, mal remis d'un traumatisme cervical.
Les 23 joueurs retenus pour affronter les Springboks ont ensuite observé une après-midi de repos. Ils se retrouveront aujourd'hui pour un dernier entraînement avant leur départ pour Toulouse, demain matin.
Auteur : arnaud david
envoyé spécial
Dernière édition par Alain le Sam 14 Nov 2009 - 16:54, édité 1 fois
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Un vrai coup de maître
http://www.sudouest.com/accueil/sports/rugby/article/769562/mil/5357617.html
«Il faudra un exploit », avait affirmé Marc Lièvremont. Les voeux de l'entraîneur des Bleus ont été exaucés. Après avoir fait chuter la Nouvelle-Zélande cet été, le Quinze de France a confirmé hier soir qu'il avait l'étoffe pour revenir s'installer au sein du gotha de la planète rugby, en dominant les champions du monde.
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Symbole de la domination du pack français : le travail des Marconnet, Chabal, Millo-Chluski, Picamoles et Dusautoir permet aux Bleus d'obtenir la pénalité de la délivrance. (photo laurent theillet)
À mi-chemin de la Coupe du monde 2011, tous les espoirs sont permis à cette équipe qui a réalisé à Toulouse son match le plus accompli depuis deux ans. « Ça commence à ressembler à quelque chose », a souri Lièvremont. Car au-delà du score, il y a eu une maîtrise physique, stratégique, une bonne alternance dans le jeu. » Il faudra bien sûr au Quinze de France prouver samedi prochain face aux Samoa et puis surtout dans deux semaines face aux All Blacks qu'il est capable de rééditer sa performance, qu'il n'est pas seulement une équipe de coups d'éclat occasionnels.
Énorme défi physique
Mais ce que l'on avait vu naître dans l'adversité à Dunedin et à Wellington, cette solidarité et cette agressivité qu'incarnent individuellement un Thierry Dusautoir, et collectivement des secteurs comme la défense ou la mêlée, ont été hier soir la base du succès français. Les Bleus ont bâti leur coup de maître sur l'abnégation d'un pack qui a pris peu à peu l'ascendant sur son rival et a fini par lui faire rendre gorge. Rares sont les équipes qui depuis 2007, ont donné une telle leçon aux Springboks.
« Les Sud Africains laissent peu de place à l'approximation et à la médiocrité », avait insisté Lièvremont. « Il faudra rendre une copie parfaite. » Mais il y avait aussi un préalable à la somme d'exigences fixées par l'entraîneur des bleus, une sorte d'impératif catégorique : savoir répondre à l'énorme défi physique que proposent immanquablement les Sud Africains.
Clerc répond
Et dès le premier accrochage venimeux entre Botha et Nallet, dès la première percussion de David venu tester ses épaules de jeune Goliath et la robustesse de son vis-à-vis, on eut la certitude que les Bleus seraient bien présents dans le combat et dans l'engagement. Chahutés, menés au score dès la 6e minute (but de Dupuy), les Boks mirent un bon quart d'heure à s'acclimater à la fournaise ambiante. Mais il suffit d'un ballon perdu à l'impact par David et transformé en menace d'essai par Burger, Kankowski et Habana pour comprendre que les champions du monde pouvaient répondre au feu par le feu.
Matfield commença à piquer des ballons à l'alignement français (3 en première mi-temps), Brussow à faire main basse sur tout ce qui traînait au sol. Un but et un drop de Steyn concrétisèrent logiquement la domination sud africaine. Et comme si le poids de cette main de fer sur les nuques bleues ne suffisait pas, Servat sur une touche mal négociée à cinq mètres de la ligne française, offrit à Smit un essai cadeau dont beaucoup ne se seraient pas remis (3-13, à la 30e).
Mais comme un boxeur qui se rue sur son adversaire après avoir été compté, les Bleus eurent l'aplomb de répliquer aussitôt, avec un sprint de Barcella pour initier un enchaînement superbe conclu en coin par Clerc. Et après un but renvoyé par le poteau, Dupuy qui, avec sa vivacité avait semé le trouble dans la défense sud africaine, sanctionna une faute de Steyn (carton jaune) sur Clerc, et ramena les Bleus à deux longueurs des Boks à la pause (11-13).
Vent dans le dos et le mental gonflé par cette fin de premier acte, le coup semblait jouable. Les avants français avaient encore les crocs aiguisés et leur poussée en mêlée allait permettre à Dupuy de redonner enfin l'avantage aux siens (14-13 à la 49e). Une vraie montée d'adrénaline. Tandis que le Stadium entonnait une Marseillaise, les Bleus offrirent une ébouriffante séquence de rugby à la Toulousaine qui laissa les Sud Africains indemnes mais pantelants. Mais c'est encore la mêlée bleue qui, en tordant sa rivale, autorisa son demi de mêlée à creuser l'écart (17-13).
Quatre points d'avance et vingt minutes à jouer : les Bleus auraient pu songer à organiser la résistance, à se recroqueviller. Épatants d'audace, ils continuèrent au contraire à harceler les Sud Africains. Parra, entré à la place de Dupuy, manqua une pénalité immanquable face aux poteaux mais dans le sillage de Dusautoir et de l'épatant Barcella, les Bleus ne lâchaient pas leur proie. Clerc deux fois fut stoppé à cinq mètres du bonheur mais il était écrit qu'il reviendrait aux avants français de mettre un point final à ce beau chapitre de bravoure. La première ligne française fit un dernier effort en mêlée et alla chercher la pénalité de la délivrance transformée par Parra.
Auteur : arnaud david
envoyé spécial
«Il faudra un exploit », avait affirmé Marc Lièvremont. Les voeux de l'entraîneur des Bleus ont été exaucés. Après avoir fait chuter la Nouvelle-Zélande cet été, le Quinze de France a confirmé hier soir qu'il avait l'étoffe pour revenir s'installer au sein du gotha de la planète rugby, en dominant les champions du monde.
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Symbole de la domination du pack français : le travail des Marconnet, Chabal, Millo-Chluski, Picamoles et Dusautoir permet aux Bleus d'obtenir la pénalité de la délivrance. (photo laurent theillet)
À mi-chemin de la Coupe du monde 2011, tous les espoirs sont permis à cette équipe qui a réalisé à Toulouse son match le plus accompli depuis deux ans. « Ça commence à ressembler à quelque chose », a souri Lièvremont. Car au-delà du score, il y a eu une maîtrise physique, stratégique, une bonne alternance dans le jeu. » Il faudra bien sûr au Quinze de France prouver samedi prochain face aux Samoa et puis surtout dans deux semaines face aux All Blacks qu'il est capable de rééditer sa performance, qu'il n'est pas seulement une équipe de coups d'éclat occasionnels.
Énorme défi physique
Mais ce que l'on avait vu naître dans l'adversité à Dunedin et à Wellington, cette solidarité et cette agressivité qu'incarnent individuellement un Thierry Dusautoir, et collectivement des secteurs comme la défense ou la mêlée, ont été hier soir la base du succès français. Les Bleus ont bâti leur coup de maître sur l'abnégation d'un pack qui a pris peu à peu l'ascendant sur son rival et a fini par lui faire rendre gorge. Rares sont les équipes qui depuis 2007, ont donné une telle leçon aux Springboks.
« Les Sud Africains laissent peu de place à l'approximation et à la médiocrité », avait insisté Lièvremont. « Il faudra rendre une copie parfaite. » Mais il y avait aussi un préalable à la somme d'exigences fixées par l'entraîneur des bleus, une sorte d'impératif catégorique : savoir répondre à l'énorme défi physique que proposent immanquablement les Sud Africains.
Clerc répond
Et dès le premier accrochage venimeux entre Botha et Nallet, dès la première percussion de David venu tester ses épaules de jeune Goliath et la robustesse de son vis-à-vis, on eut la certitude que les Bleus seraient bien présents dans le combat et dans l'engagement. Chahutés, menés au score dès la 6e minute (but de Dupuy), les Boks mirent un bon quart d'heure à s'acclimater à la fournaise ambiante. Mais il suffit d'un ballon perdu à l'impact par David et transformé en menace d'essai par Burger, Kankowski et Habana pour comprendre que les champions du monde pouvaient répondre au feu par le feu.
Matfield commença à piquer des ballons à l'alignement français (3 en première mi-temps), Brussow à faire main basse sur tout ce qui traînait au sol. Un but et un drop de Steyn concrétisèrent logiquement la domination sud africaine. Et comme si le poids de cette main de fer sur les nuques bleues ne suffisait pas, Servat sur une touche mal négociée à cinq mètres de la ligne française, offrit à Smit un essai cadeau dont beaucoup ne se seraient pas remis (3-13, à la 30e).
Mais comme un boxeur qui se rue sur son adversaire après avoir été compté, les Bleus eurent l'aplomb de répliquer aussitôt, avec un sprint de Barcella pour initier un enchaînement superbe conclu en coin par Clerc. Et après un but renvoyé par le poteau, Dupuy qui, avec sa vivacité avait semé le trouble dans la défense sud africaine, sanctionna une faute de Steyn (carton jaune) sur Clerc, et ramena les Bleus à deux longueurs des Boks à la pause (11-13).
Vent dans le dos et le mental gonflé par cette fin de premier acte, le coup semblait jouable. Les avants français avaient encore les crocs aiguisés et leur poussée en mêlée allait permettre à Dupuy de redonner enfin l'avantage aux siens (14-13 à la 49e). Une vraie montée d'adrénaline. Tandis que le Stadium entonnait une Marseillaise, les Bleus offrirent une ébouriffante séquence de rugby à la Toulousaine qui laissa les Sud Africains indemnes mais pantelants. Mais c'est encore la mêlée bleue qui, en tordant sa rivale, autorisa son demi de mêlée à creuser l'écart (17-13).
Quatre points d'avance et vingt minutes à jouer : les Bleus auraient pu songer à organiser la résistance, à se recroqueviller. Épatants d'audace, ils continuèrent au contraire à harceler les Sud Africains. Parra, entré à la place de Dupuy, manqua une pénalité immanquable face aux poteaux mais dans le sillage de Dusautoir et de l'épatant Barcella, les Bleus ne lâchaient pas leur proie. Clerc deux fois fut stoppé à cinq mètres du bonheur mais il était écrit qu'il reviendrait aux avants français de mettre un point final à ce beau chapitre de bravoure. La première ligne française fit un dernier effort en mêlée et alla chercher la pénalité de la délivrance transformée par Parra.
Auteur : arnaud david
envoyé spécial
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Les défis XXL du pack bleu
un match enorme, un vrai defi releve par nos bleu; les gros bien sur mais les 3/4 aussi
par contre la ou je suis mort de rire c'est la presse qui toute la semaine annoncée un victoire des sud AF avec un passage en regles des bleues dans une machine a laver avec essorage et roulot compresseur et qui ce matin a bien retournée sa veste
une chose est sur tout de meme il ne faut pas s'enflammer; seras ton capable de bouffer du sudAF dans une demi finale ou carrement en finale de coupe du monde
mais bon on vas juste savourer le moment present
seul gachis dans cette faite les "toulousains,toulousains" je trouve ca tellement .............. "toulousains"
par contre la ou je suis mort de rire c'est la presse qui toute la semaine annoncée un victoire des sud AF avec un passage en regles des bleues dans une machine a laver avec essorage et roulot compresseur et qui ce matin a bien retournée sa veste
une chose est sur tout de meme il ne faut pas s'enflammer; seras ton capable de bouffer du sudAF dans une demi finale ou carrement en finale de coupe du monde
mais bon on vas juste savourer le moment present
seul gachis dans cette faite les "toulousains,toulousains" je trouve ca tellement .............. "toulousains"
bordelais- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 24/03/2008
Humeur : "no scrum, no win"
Re: Les défis XXL du pack bleu
De ce match je retiendrais la grosse partie des avants français qui ont su faire front avec intelligence et énergie ,dommage que le reste de l'équipe ne se soit pas haussé à la hauteur de cette performance.
Les charniéres bouffent quantité de ballons idem pour un jeu au pied trop approximatif, que dire de pénalités prenables et même immanquables, à ce niveau c'est une faute de ne pas disposer d'un ou deux buteurs de haut vol.
Merci aux Sud Af pour leur indicipline et à l'arbitre pour une fois à la hauteur même si certain gestes , plaquages à retardement, coup de pied à terre, strangulation, accrochage en l'air sur les touches, passages à vide auraient mérité plus de sévérité.
Ces gens là m'ont déçu, je pensais voir une intelligence de jeu à la hauteur du champion mondial et non pas une rude entreprise de démolition.
Je souscrit à la colére des Sud Af en ce qui concerne leur hymne national, une mascarade digne d'un carnaval de banlieu, c'est pas trés sérieux.
J'ai été frappé par le contenu de la tribune officielle autour du Staff et de l'empereur Lapasset que des viellards
on se moquait de l'époque Ferrasse et des gros pardessus, on a les mêmes bien rivés sur leur fauteuil à quand une limite d'age et un néttoyage de printemps, pour s'occuper de jeunes il faut des jeunes que diable.
Les charniéres bouffent quantité de ballons idem pour un jeu au pied trop approximatif, que dire de pénalités prenables et même immanquables, à ce niveau c'est une faute de ne pas disposer d'un ou deux buteurs de haut vol.
Merci aux Sud Af pour leur indicipline et à l'arbitre pour une fois à la hauteur même si certain gestes , plaquages à retardement, coup de pied à terre, strangulation, accrochage en l'air sur les touches, passages à vide auraient mérité plus de sévérité.
Ces gens là m'ont déçu, je pensais voir une intelligence de jeu à la hauteur du champion mondial et non pas une rude entreprise de démolition.
Je souscrit à la colére des Sud Af en ce qui concerne leur hymne national, une mascarade digne d'un carnaval de banlieu, c'est pas trés sérieux.
J'ai été frappé par le contenu de la tribune officielle autour du Staff et de l'empereur Lapasset que des viellards
on se moquait de l'époque Ferrasse et des gros pardessus, on a les mêmes bien rivés sur leur fauteuil à quand une limite d'age et un néttoyage de printemps, pour s'occuper de jeunes il faut des jeunes que diable.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Les défis XXL du pack bleu
Ces gens là m'ont déçu, je pensais voir une intelligence de jeu à la hauteur du champion mondial et non pas une rude entreprise de démolition.
C'est pas à toi que nous allons l'apprendre, les Sud Af ont été champion du monde contre les anglais avec un jeu de misère, stéréotypé, basé sur une grosse occupation au pied et de la rudesse, sans grand éclat, mais ils sont champions et comme l'a dit Bordelais, le test c'est bien et bravo à eux, mais le jour j, ils devront aussi se la secouer.
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Les Boks mauvais perdants?
http://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2009/les-boks-mauvais-perdants_sto2122461/flashnews.shtml
Le sélectionneur de l'Afrique du Sud, Peter de Villiers, a estimé que les Français n'ont "pas respecté" l'hymne national de l'Afrique du Sud, chanté par "quelqu'un qui ne chantait pas bien".
"Avant de répondre, je voudrais juste signaler le fait que l'hymne sud-africain n'a pas été respecté et a été chanté par quelqu'un qui ne chantait pas bien, a déclaré De Villiers. "Je ne veux pas revenir dessus mais c'est vrai qu'on attend juste un peu plus de respect pour notre hymne national comme partout dans le monde.
Interrogé à son tour , le 2e ligne Victor Matfield a souligné que "quand on met le maillot des Springboks, qu'on rentre sur le terrain et qu'on entend l'hymne, ça donne une motivation supplémentaire car on représente son pays. La manière dont il a été joué ce soir a été risible et d'ailleurs, les Français se sont mis à rire avant la fin. Ca a peut-être eu une influence sur la rencontre".
C'est vrai que cette hymne a été chanté de façon catastrophique, de la à ce cacher derrière ça pour gagner ou perdre un match, on ce moque de qui
Le sélectionneur de l'Afrique du Sud, Peter de Villiers, a estimé que les Français n'ont "pas respecté" l'hymne national de l'Afrique du Sud, chanté par "quelqu'un qui ne chantait pas bien".
"Avant de répondre, je voudrais juste signaler le fait que l'hymne sud-africain n'a pas été respecté et a été chanté par quelqu'un qui ne chantait pas bien, a déclaré De Villiers. "Je ne veux pas revenir dessus mais c'est vrai qu'on attend juste un peu plus de respect pour notre hymne national comme partout dans le monde.
Interrogé à son tour , le 2e ligne Victor Matfield a souligné que "quand on met le maillot des Springboks, qu'on rentre sur le terrain et qu'on entend l'hymne, ça donne une motivation supplémentaire car on représente son pays. La manière dont il a été joué ce soir a été risible et d'ailleurs, les Français se sont mis à rire avant la fin. Ca a peut-être eu une influence sur la rencontre".
C'est vrai que cette hymne a été chanté de façon catastrophique, de la à ce cacher derrière ça pour gagner ou perdre un match, on ce moque de qui
Dernière édition par Alain le Sam 14 Nov 2009 - 22:06, édité 1 fois
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Les défis XXL du pack bleu
Faux prétextes les Sud Af perdent parce qu'ils sont trop occupés à démolir l'adversaire plutot qu'à faire vivre le ballon.
Pour le reste le responsable du protocole Français devrait être vidé, il s'est tompé d'évenement ce n'était le jour de la Gay Prade, je comprend pas il ont du faire un semblant de répétition.
Contre les NZ ce sera pas le même tabac derriere il va faloir être bien meilleur et surtout plus efficace.
Pour le reste le responsable du protocole Français devrait être vidé, il s'est tompé d'évenement ce n'était le jour de la Gay Prade, je comprend pas il ont du faire un semblant de répétition.
Contre les NZ ce sera pas le même tabac derriere il va faloir être bien meilleur et surtout plus efficace.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Lièvremont fait tourner
http://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2009/lievremont-fait-tourner_sto2123056/story.shtml
Après la victoire sur les Boks (20-13), le sélectionneur Marc Lièvremont a décidé d'effectuer cinq changements au sein de son groupe pour affronter les Samoa samedi prochain. Guirado, Papé, Lapandry, Jauzion et Fall arrivent. Servat, Nallet, Harinordoquy, Mermoz et Heymans sortent du groupe.
Malgré la superbe victoire face à l'Afrique du Sud, Marc Lièvremont a décidé de ne pas reconduire son groupe dans l'intégralité. Le sélectionneur tricolore a dû composer avec quelques pépins physiques mais il a aussi voulu gérer un effectif qui doit affronter les Samoa samedi prochain au Stade de France avant de retrouver la Nouvelle-Zélande à Marseille en clôture de cette tournée d'automne. Après la débauche d'énergie de la première rencontre face aux Boks, le choix du staff tricolore apparaît comme raisonnable, voire logique si on se souvient que trente joueurs avaient été convoqués pour ce mois de novembre.
Harinordoquy et Mermoz touchés
Deux changements ont été néanmoins dictés par les blessures. Imanol Harinordoquy (genou) et Maxime Mermoz (quadriceps droit) ne présentaient pas les garanties nécessaires pour livrer un match international mais le sélectionneur "espère leurs retours la semaine prochaine". Ils sont remplacés par Alexandre Lapandry et Yannick Jauzion. En revanche, Cédric Heymans, Lionel Nallet, et William Servat vont quitter Marcoussis au nom de la concurrence et au profit de Benjamin Fall, Pascal Papé et Guilhem Guirado. Pourquoi ces changements ? "C'est l'envie de régénérer le groupe", a expliqué Marc Lièvremont, "de donner du temps de jeu à des jeunes et des moins jeunes sans pour autant perturber l'équilibre de cette équipe qui nous a donné satisfaction."
Repos au programme
Les vingt-trois joueurs victorieux de l'Afrique du Sud vont tous passer la nuit de samedi à dimanche au CNR de Marcoussis. Les "recalés" et les blessés ne quitteront la région parisienne que dimanche en fin de journée. Les cinq "nouveaux" prendront leurs quartiers plus tôt dans la journée puisqu'ils sont attendus pour le déjeuner. Cette journée de "chassé-croisé" sera consacrée à la récupération et à l'analyse vidéo de la rencontre face aux Boks. Les Bleus devraient retrouver le terrain dès lundi en attendant le quinze de départ qui sera dévoilé mardi à 11 heures.
Avants: Barcella, Mas, Marconnet, Domingo, Szarzewski, Guirado, Millo-Chlusky, Papé, Chabal, Dusautoir, Picamoles, Bonnaire, Lapandry.
Arrières: Dupuy, Parra, Trinh-Duc, David, Marty, Jauzion, Clerc, Médard, Fall, Traille.
Rugbyrama - Nicolas Augot (avec Léo Huisman)
Après la victoire sur les Boks (20-13), le sélectionneur Marc Lièvremont a décidé d'effectuer cinq changements au sein de son groupe pour affronter les Samoa samedi prochain. Guirado, Papé, Lapandry, Jauzion et Fall arrivent. Servat, Nallet, Harinordoquy, Mermoz et Heymans sortent du groupe.
Malgré la superbe victoire face à l'Afrique du Sud, Marc Lièvremont a décidé de ne pas reconduire son groupe dans l'intégralité. Le sélectionneur tricolore a dû composer avec quelques pépins physiques mais il a aussi voulu gérer un effectif qui doit affronter les Samoa samedi prochain au Stade de France avant de retrouver la Nouvelle-Zélande à Marseille en clôture de cette tournée d'automne. Après la débauche d'énergie de la première rencontre face aux Boks, le choix du staff tricolore apparaît comme raisonnable, voire logique si on se souvient que trente joueurs avaient été convoqués pour ce mois de novembre.
Harinordoquy et Mermoz touchés
Deux changements ont été néanmoins dictés par les blessures. Imanol Harinordoquy (genou) et Maxime Mermoz (quadriceps droit) ne présentaient pas les garanties nécessaires pour livrer un match international mais le sélectionneur "espère leurs retours la semaine prochaine". Ils sont remplacés par Alexandre Lapandry et Yannick Jauzion. En revanche, Cédric Heymans, Lionel Nallet, et William Servat vont quitter Marcoussis au nom de la concurrence et au profit de Benjamin Fall, Pascal Papé et Guilhem Guirado. Pourquoi ces changements ? "C'est l'envie de régénérer le groupe", a expliqué Marc Lièvremont, "de donner du temps de jeu à des jeunes et des moins jeunes sans pour autant perturber l'équilibre de cette équipe qui nous a donné satisfaction."
Repos au programme
Les vingt-trois joueurs victorieux de l'Afrique du Sud vont tous passer la nuit de samedi à dimanche au CNR de Marcoussis. Les "recalés" et les blessés ne quitteront la région parisienne que dimanche en fin de journée. Les cinq "nouveaux" prendront leurs quartiers plus tôt dans la journée puisqu'ils sont attendus pour le déjeuner. Cette journée de "chassé-croisé" sera consacrée à la récupération et à l'analyse vidéo de la rencontre face aux Boks. Les Bleus devraient retrouver le terrain dès lundi en attendant le quinze de départ qui sera dévoilé mardi à 11 heures.
Avants: Barcella, Mas, Marconnet, Domingo, Szarzewski, Guirado, Millo-Chlusky, Papé, Chabal, Dusautoir, Picamoles, Bonnaire, Lapandry.
Arrières: Dupuy, Parra, Trinh-Duc, David, Marty, Jauzion, Clerc, Médard, Fall, Traille.
Rugbyrama - Nicolas Augot (avec Léo Huisman)
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Fabien Barcella, tout feu tout flamme
http://www.sudouest.com/accueil/sports/rugby/article/769828/mil/5363473.html
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Fabien Barcella a chargé, relayé, tenu tête à Bakkies Botha... jusqu'à la mêlée de la victoire. (photos laurent theillet et thierry david)
Depuis le début de l'ère Lièvremont, la France avec Barcella, c'est 70 % de victoires, et la France sans Barcella, c'est 66 % de défaites ! Le pilier gauche du Biarritz Olympique (26 ans, 10 sélections) a confirmé vendredi soir au Stadium face à l'Afrique du Sud ce que l'on savait déjà de lui : il a le potentiel pour être l'un des meilleurs joueurs du monde à son poste. Si ce n'est déjà le cas... En tout cas, à Toulouse, il a effacé « La Bête » Tendai Mtawarira, gaucher zimbabwéen des Springboks, et surclassé son vis à vis John Smit, capitaine et pilier droit des champions du monde.
« Pfiou, ça piquait ! », soufflait Fabien Barcella après la rencontre. « Là, j'ai plutôt envie d'aller au lit et de dormir longtemps. C'était très difficile, il y avait beaucoup d'intensité, un gros combat, il fallait à tout prix s'engager à 100 %... » C'est précisément ce que le Tarn-et-Garonnais a fait, de la première à la dernière minute d'un test-match, dont il mesure la portée. « On a conscience de l'exploit qu'on a réalisé. On avait déjà commencé à construire quelque chose en battant les All Blacks chez eux en juin (22-27 à Dunedin), il fallait continuer dans cette voie », raconte Barcella qui, le premier, a levé les bras après la mêlée victorieuse de la 76e minute.
Le texto de Broncan
« Je ne fais jamais ça d'habitude, mais, alors que le match n'était pas encore gagné, à cinq minutes de la fin, je lui ai envoyé un message : ''t'es trop fort'' », raconte Henry Broncan. C'est lui qui, alors entraîneur du FC Auch, vit débarquer en 2006 un pilier en provenance de Valence d'Agen et de la Fédérale 1. « Il avait eu beaucoup de difficultés, au début, à faire son nid au FCA. Je dois reconnaître que je ne m'attendais pas à une telle réussite et que j'en suis très fier et très heureux. Il est exemplaire, il s'est imposé un gros travail pour en arriver là », reprend l'actuel directeur rugby du SU Agen.
Il analyse : « Barcella, si le pilier droit adverse ne l'oblige pas à se dépenser physiquement en mêlée, alors il est inégalable, parce qu'il est tonique, qu'il va très vite. Or Smit était le genre d'adversaire qui lui convenait, un ancien talonneur qui n'a pas tous les vices du pilier droit. Du coup, il a été énorme, avec ses coéquipiers de première ligne Servat et Mas. »
L'entraîneur des avants du XV de France, Didier Retière, lui aussi, a apprécié la prestation toulousaine de son gaucher : « Et encore, il est loin d'avoir atteint son maximum ! Fabien, c'est un phénomène au sens propre et au sens figuré. Il est plein de vie, c'est un pilier moderne avec la bonhomie d'un pilier à l'ancienne. »
La bonhomie, ou bien l'humilité. Pendant le Tournoi des Six-Nations, en mars dernier, Barcella nous confiait : « Il y a deux ans et demi, je jouais en Fédérale. Et dans deux ans, je serai peut-être de nouveau en Fédérale... » C'est ce même sens des réalités qui l'empêchait encore, avant-hier soir, de se flatter devant la presse de sa réussite personnelle face à Smit. « Non, non, c'est la victoire d'un groupe ! ». Certes, mais c'est aussi la sienne.
Auteur : Nicolas ESPITALIER
ENVOYé spécial
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Fabien Barcella a chargé, relayé, tenu tête à Bakkies Botha... jusqu'à la mêlée de la victoire. (photos laurent theillet et thierry david)
Depuis le début de l'ère Lièvremont, la France avec Barcella, c'est 70 % de victoires, et la France sans Barcella, c'est 66 % de défaites ! Le pilier gauche du Biarritz Olympique (26 ans, 10 sélections) a confirmé vendredi soir au Stadium face à l'Afrique du Sud ce que l'on savait déjà de lui : il a le potentiel pour être l'un des meilleurs joueurs du monde à son poste. Si ce n'est déjà le cas... En tout cas, à Toulouse, il a effacé « La Bête » Tendai Mtawarira, gaucher zimbabwéen des Springboks, et surclassé son vis à vis John Smit, capitaine et pilier droit des champions du monde.
« Pfiou, ça piquait ! », soufflait Fabien Barcella après la rencontre. « Là, j'ai plutôt envie d'aller au lit et de dormir longtemps. C'était très difficile, il y avait beaucoup d'intensité, un gros combat, il fallait à tout prix s'engager à 100 %... » C'est précisément ce que le Tarn-et-Garonnais a fait, de la première à la dernière minute d'un test-match, dont il mesure la portée. « On a conscience de l'exploit qu'on a réalisé. On avait déjà commencé à construire quelque chose en battant les All Blacks chez eux en juin (22-27 à Dunedin), il fallait continuer dans cette voie », raconte Barcella qui, le premier, a levé les bras après la mêlée victorieuse de la 76e minute.
Le texto de Broncan
« Je ne fais jamais ça d'habitude, mais, alors que le match n'était pas encore gagné, à cinq minutes de la fin, je lui ai envoyé un message : ''t'es trop fort'' », raconte Henry Broncan. C'est lui qui, alors entraîneur du FC Auch, vit débarquer en 2006 un pilier en provenance de Valence d'Agen et de la Fédérale 1. « Il avait eu beaucoup de difficultés, au début, à faire son nid au FCA. Je dois reconnaître que je ne m'attendais pas à une telle réussite et que j'en suis très fier et très heureux. Il est exemplaire, il s'est imposé un gros travail pour en arriver là », reprend l'actuel directeur rugby du SU Agen.
Il analyse : « Barcella, si le pilier droit adverse ne l'oblige pas à se dépenser physiquement en mêlée, alors il est inégalable, parce qu'il est tonique, qu'il va très vite. Or Smit était le genre d'adversaire qui lui convenait, un ancien talonneur qui n'a pas tous les vices du pilier droit. Du coup, il a été énorme, avec ses coéquipiers de première ligne Servat et Mas. »
L'entraîneur des avants du XV de France, Didier Retière, lui aussi, a apprécié la prestation toulousaine de son gaucher : « Et encore, il est loin d'avoir atteint son maximum ! Fabien, c'est un phénomène au sens propre et au sens figuré. Il est plein de vie, c'est un pilier moderne avec la bonhomie d'un pilier à l'ancienne. »
La bonhomie, ou bien l'humilité. Pendant le Tournoi des Six-Nations, en mars dernier, Barcella nous confiait : « Il y a deux ans et demi, je jouais en Fédérale. Et dans deux ans, je serai peut-être de nouveau en Fédérale... » C'est ce même sens des réalités qui l'empêchait encore, avant-hier soir, de se flatter devant la presse de sa réussite personnelle face à Smit. « Non, non, c'est la victoire d'un groupe ! ». Certes, mais c'est aussi la sienne.
Auteur : Nicolas ESPITALIER
ENVOYé spécial
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Le tableau d'honneur du match France Afrique du Sud
http://www.sudouest.com/accueil/sports/rugby/article/769814/mil/5363472.html
On a aimé
L'oeil noir et la détermination de Thierry Dusautoir lorsqu'il a réuni ses équipiers autour de lui à la fin de l'échauffement.
Le capitaine du Quinze de France est un homme de peu de mots mais on a senti, à la manière dont il invectivait ses partenaires, que ceux-ci seraient ponctuel au rendez-vous brûlant du premier regroupement. Ce qui n'a pas manqué avec, à la retombée du coup d'envoi, une explication musclée entre Bakkies Botha et Lionel Nallet.
Les Marseillaises du Stadium.
Non seulement le public toulousain a parfaitement accompagné la fanfare lors de l'exécution des hymnes mais en plus, deux fois lors de la deuxième mi-temps, il a porté les Bleus en entonnant une « Marseillaise » sans fausse note.
On n'a pas aimé
La manière dont Sébastien Chabal et Lionel Nallet ont esquivé le rendez-vous avec la presse à l'issue de la rencontre.
Ce n'est pas une première pour le barbu du Racing Métro qui, dans ces cas là, passe devant les journalistes le portable collé à l'oreille et file vers le bus en se montrant très affairé. Dommage qu'il ait contaminé son vieux camarade Nallet qui, jusqu'à présent, ne s'était jamais défilé.
Le refrain « Toulousains, Toulousains ! » scandé par des supporters « rouge et noir » à l'issue de la rencontre a sonné comme une manière pas très élégante de s'approprier un succès qui était celui de toute l'équipe de France et pas celui d'un seul club.
Auteur : A.D.
On a aimé
L'oeil noir et la détermination de Thierry Dusautoir lorsqu'il a réuni ses équipiers autour de lui à la fin de l'échauffement.
Le capitaine du Quinze de France est un homme de peu de mots mais on a senti, à la manière dont il invectivait ses partenaires, que ceux-ci seraient ponctuel au rendez-vous brûlant du premier regroupement. Ce qui n'a pas manqué avec, à la retombée du coup d'envoi, une explication musclée entre Bakkies Botha et Lionel Nallet.
Les Marseillaises du Stadium.
Non seulement le public toulousain a parfaitement accompagné la fanfare lors de l'exécution des hymnes mais en plus, deux fois lors de la deuxième mi-temps, il a porté les Bleus en entonnant une « Marseillaise » sans fausse note.
On n'a pas aimé
La manière dont Sébastien Chabal et Lionel Nallet ont esquivé le rendez-vous avec la presse à l'issue de la rencontre.
Ce n'est pas une première pour le barbu du Racing Métro qui, dans ces cas là, passe devant les journalistes le portable collé à l'oreille et file vers le bus en se montrant très affairé. Dommage qu'il ait contaminé son vieux camarade Nallet qui, jusqu'à présent, ne s'était jamais défilé.
Le refrain « Toulousains, Toulousains ! » scandé par des supporters « rouge et noir » à l'issue de la rencontre a sonné comme une manière pas très élégante de s'approprier un succès qui était celui de toute l'équipe de France et pas celui d'un seul club.
Auteur : A.D.
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Fall entre deux mondes
L'ailier bayonnais attend avec impatience de passer demain le cap de sa première sélection
http://www.sudouest.com/accueil/sports/rugby.html
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Le Bayonnais Benjamin Fall va faire son entrée dans la cour des grands demain face aux Samoans. (photo archives jean-daniel chopin)
Lorsqu'il parle de ses coéquipiers du Quinze de France, Benjamin Fall les appelle encore les « grands ». Ceux qu'il regardait avec respect, avec envie, il y a quelques mois encore quand il était pensionnaire du pôle espoirs de Marcoussis. Au Centre national du rugby, l'ailier bayonnais a retrouvé « avec plaisir, les cuistots, les femmes de ménage, les agents de sécurité » qui appartenaient à son quotidien d'apprenti joueur de haut niveau. « J'y ai vécu une année formidable, avec une bande copains, à dévorer du rugby. »
Cet automne, il a changé de bâtiment mais n'a pas encore complètement franchi une autre frontière, celle qui va faire de lui demain, un Bleu à part entière, avec un autre statut, de nouvelles ambitions. Il y a dans son discours la prudence, la réserve de quelqu'un qui souhaiterait parfois ralentir le temps. Comme s'il était étonné par sa trajectoire fulgurante.
Depuis dimanche, il a partagé ce ressenti avec le Clermontois Alexandre Lapandry, son capitaine chez les moins de 20 ans. « À tous les deux, ça nous fait bizarre d'être là, d'être revenus si vite à Marcoussis. » Il a encore en tête le souvenir des entraînements où il servait d'opposition durant le tournoi des Six-Nations. « Une séance surtout qui avait été particulièrement engagée où Florian Fritz s'était blessé (hiver 2008). » Pouvoir se mesurer aux Bleus était alors un privilège et dessinait « un chemin à parcourir ». « Tout me paraissait millimétré. Les passes me semblaient parfaites. J'avais l'impression qu'il n'y avait pas d'espace dans la défense. »
Avec ses modèles
S'il avait toujours rêvé de s'épanouir dans le sport, Benjamin Fall n'avait alors que trois ans de rugby derrière lui. Cédric Heymans et Vincent Clerc étaient ses modèles. Ils le sont restés. « Ce qui plaît dans le jeu de Cédric, explique-t-il, ce sont ses appuis, ses crochets. Et chez Vincent, sa finition, ses raffuts, sa capacité à ressortir quand il est au contact. »
Le premier lui a cédé sa place dans le groupe pour le deuxième test de la tournée. Le second a gentiment accepté de passer de l'aile droite à l'aile gauche pour faciliter son adaptation. « Vincent est venu me voir en me demandant quelle était ma préférence. C'est sympa. Il voulait me mettre dans les meilleures dispositions. » Et d'autant plus louable que Fall avec ses qualités athlétiques (1,86 m - 90 kg) pourrait s'affirmer rapidement comme un concurrent sérieux pour les duettistes toulousains.
Mais cette projection relève aujourd'hui de l'inavouable pour Fall. « Il y a encore tellement de secteurs dans lesquels je dois progresser : le jeu au pied, le jeu sans ballon. Partout en fait. »
Pour dédramatiser l'importance de cette première sélection, il a essayé cette semaine de ne pas changer ses habitudes, sans se préoccuper de la petite douleur à l'épaule qui l'a privé d'entraînement mercredi.
« Je ne suis pas d'un naturel à me prendre la tête », assure-t-il. « Le fait d'être passé par la filière espoirs facilite les choses aussi. Ce sont les mêmes repères de jeu, avec l'accent mis sur la prise d'initiative. » Quant au défi que proposeront les Samoans, il sait aussi à quoi s'attendre. « J'ai eu la chance de les affronter lors du championnat du monde des moins de 20 ans au Japon. Leur agressivité est parfois à la limite du raisonnable. »
Ne reste donc que cette dernière barrière à enjamber, passer le cap de ce premier match avec « les grands ». « Ensuite seulement, je me fixerai de nouveaux objectifs. »
Auteur : arnaud david
envoyé spécial
http://www.sudouest.com/accueil/sports/rugby.html
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Le Bayonnais Benjamin Fall va faire son entrée dans la cour des grands demain face aux Samoans. (photo archives jean-daniel chopin)
Lorsqu'il parle de ses coéquipiers du Quinze de France, Benjamin Fall les appelle encore les « grands ». Ceux qu'il regardait avec respect, avec envie, il y a quelques mois encore quand il était pensionnaire du pôle espoirs de Marcoussis. Au Centre national du rugby, l'ailier bayonnais a retrouvé « avec plaisir, les cuistots, les femmes de ménage, les agents de sécurité » qui appartenaient à son quotidien d'apprenti joueur de haut niveau. « J'y ai vécu une année formidable, avec une bande copains, à dévorer du rugby. »
Cet automne, il a changé de bâtiment mais n'a pas encore complètement franchi une autre frontière, celle qui va faire de lui demain, un Bleu à part entière, avec un autre statut, de nouvelles ambitions. Il y a dans son discours la prudence, la réserve de quelqu'un qui souhaiterait parfois ralentir le temps. Comme s'il était étonné par sa trajectoire fulgurante.
Depuis dimanche, il a partagé ce ressenti avec le Clermontois Alexandre Lapandry, son capitaine chez les moins de 20 ans. « À tous les deux, ça nous fait bizarre d'être là, d'être revenus si vite à Marcoussis. » Il a encore en tête le souvenir des entraînements où il servait d'opposition durant le tournoi des Six-Nations. « Une séance surtout qui avait été particulièrement engagée où Florian Fritz s'était blessé (hiver 2008). » Pouvoir se mesurer aux Bleus était alors un privilège et dessinait « un chemin à parcourir ». « Tout me paraissait millimétré. Les passes me semblaient parfaites. J'avais l'impression qu'il n'y avait pas d'espace dans la défense. »
Avec ses modèles
S'il avait toujours rêvé de s'épanouir dans le sport, Benjamin Fall n'avait alors que trois ans de rugby derrière lui. Cédric Heymans et Vincent Clerc étaient ses modèles. Ils le sont restés. « Ce qui plaît dans le jeu de Cédric, explique-t-il, ce sont ses appuis, ses crochets. Et chez Vincent, sa finition, ses raffuts, sa capacité à ressortir quand il est au contact. »
Le premier lui a cédé sa place dans le groupe pour le deuxième test de la tournée. Le second a gentiment accepté de passer de l'aile droite à l'aile gauche pour faciliter son adaptation. « Vincent est venu me voir en me demandant quelle était ma préférence. C'est sympa. Il voulait me mettre dans les meilleures dispositions. » Et d'autant plus louable que Fall avec ses qualités athlétiques (1,86 m - 90 kg) pourrait s'affirmer rapidement comme un concurrent sérieux pour les duettistes toulousains.
Mais cette projection relève aujourd'hui de l'inavouable pour Fall. « Il y a encore tellement de secteurs dans lesquels je dois progresser : le jeu au pied, le jeu sans ballon. Partout en fait. »
Pour dédramatiser l'importance de cette première sélection, il a essayé cette semaine de ne pas changer ses habitudes, sans se préoccuper de la petite douleur à l'épaule qui l'a privé d'entraînement mercredi.
« Je ne suis pas d'un naturel à me prendre la tête », assure-t-il. « Le fait d'être passé par la filière espoirs facilite les choses aussi. Ce sont les mêmes repères de jeu, avec l'accent mis sur la prise d'initiative. » Quant au défi que proposeront les Samoans, il sait aussi à quoi s'attendre. « J'ai eu la chance de les affronter lors du championnat du monde des moins de 20 ans au Japon. Leur agressivité est parfois à la limite du raisonnable. »
Ne reste donc que cette dernière barrière à enjamber, passer le cap de ce premier match avec « les grands ». « Ensuite seulement, je me fixerai de nouveaux objectifs. »
Auteur : arnaud david
envoyé spécial
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
France - Nouvelle-Zélande : ce sera sans Benjamin Fall
http://www.sudouest.com/accueil/sports/rugby/article/780794/mil.html
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(Photo AFP)
Info de dernière minute, le Bayonnais Benjamin Fall, diminué par une déchirure, doit quitter le groupe France et ne jouera pas face à la Nouvelle-Zélande samedi prochain.
L'ailier du XV de France Benjamin Fall est forfait pour le test-match de la tournée automnale contre la Nouvelle-Zélande samedi à Marseille et est remplacé dans le groupe de 23 joueurs par le centre de Toulouse Yann David, a annoncé dimanche l'encadrement du XV de France.
Fall, 21 ans, souffre d'une élongation du psoas gauche, contractée lors de son premier match chez les Bleus, contre les Samoa (43-5) samedi.
Pour sa première sélection, l'ailier de Bayonne avait disputé l'intégralité de la rencontre au Stade de France et inscrit un essai. "Convaincus" par sa bonne prestation, les entraîneurs du XV de France l'avait reconduit pour affronter les All Blacks.
Il s'agit du troisième forfait français pour le dernier test-match de la tournée d'automne contre la Nouvelle-Zélande après ceux des 3e ligne Imanol Harinordoquy et Louis Picamoles, tous deux blessés à un genou.
Yann David, 21 ans, avait enregistré sa deuxième sélection lors de la victoire contre l'Afrique du Sud, le 13 novembre à Toulouse (20-13). Les entraîneurs ont donc préféré faire appel à un quatrième centre plutôt que de rappeler l'ailier toulousain Cédric Heymans, "libéré" après la victoire contre les Springboks.
Le demi de mêlée Morgan Parra (21 ans, 11 sélections) a également passé des examens pour des douleurs aux adducteurs qui se sont révélés négatifs, a ajouté l'encadrement dans le même communiqué.
La liste des 23 Français:
Avants (13): Fabien Barcella (Biarritz), Sylvain Marconnet (Stade Français), Nicolas Mas (Perpignan), Thomas Domingo (Clermont), Dimitri Szarzewski (Stade Français), William Servat (Stade Toulousain), Romain Millo-Chluski (Stade Toulousain), Sébastien Chabal (Racing-Métro), Lionel Nallet (Racing-Métro), Thierry Dusautoir (Stade Toulousain, cap), Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Julien Bonnaire (Clermont), Julien Puricelli (Bayonne)
Arrières (10): Julien Dupuy (Stade Français), Morgan Parra (Clermont), François Trinh-Duc (Montpellier), Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Maxime Mermoz (Perpignan), David Marty (Perpignan), Vincent Clerc (Stade Toulousain), Yann David (Stade Toulousain), Damien Traille (Biarritz), Maxime Médard (Stade Toulousain)
Auteur : AFP
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(Photo AFP)
Info de dernière minute, le Bayonnais Benjamin Fall, diminué par une déchirure, doit quitter le groupe France et ne jouera pas face à la Nouvelle-Zélande samedi prochain.
L'ailier du XV de France Benjamin Fall est forfait pour le test-match de la tournée automnale contre la Nouvelle-Zélande samedi à Marseille et est remplacé dans le groupe de 23 joueurs par le centre de Toulouse Yann David, a annoncé dimanche l'encadrement du XV de France.
Fall, 21 ans, souffre d'une élongation du psoas gauche, contractée lors de son premier match chez les Bleus, contre les Samoa (43-5) samedi.
Pour sa première sélection, l'ailier de Bayonne avait disputé l'intégralité de la rencontre au Stade de France et inscrit un essai. "Convaincus" par sa bonne prestation, les entraîneurs du XV de France l'avait reconduit pour affronter les All Blacks.
Il s'agit du troisième forfait français pour le dernier test-match de la tournée d'automne contre la Nouvelle-Zélande après ceux des 3e ligne Imanol Harinordoquy et Louis Picamoles, tous deux blessés à un genou.
Yann David, 21 ans, avait enregistré sa deuxième sélection lors de la victoire contre l'Afrique du Sud, le 13 novembre à Toulouse (20-13). Les entraîneurs ont donc préféré faire appel à un quatrième centre plutôt que de rappeler l'ailier toulousain Cédric Heymans, "libéré" après la victoire contre les Springboks.
Le demi de mêlée Morgan Parra (21 ans, 11 sélections) a également passé des examens pour des douleurs aux adducteurs qui se sont révélés négatifs, a ajouté l'encadrement dans le même communiqué.
La liste des 23 Français:
Avants (13): Fabien Barcella (Biarritz), Sylvain Marconnet (Stade Français), Nicolas Mas (Perpignan), Thomas Domingo (Clermont), Dimitri Szarzewski (Stade Français), William Servat (Stade Toulousain), Romain Millo-Chluski (Stade Toulousain), Sébastien Chabal (Racing-Métro), Lionel Nallet (Racing-Métro), Thierry Dusautoir (Stade Toulousain, cap), Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Julien Bonnaire (Clermont), Julien Puricelli (Bayonne)
Arrières (10): Julien Dupuy (Stade Français), Morgan Parra (Clermont), François Trinh-Duc (Montpellier), Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Maxime Mermoz (Perpignan), David Marty (Perpignan), Vincent Clerc (Stade Toulousain), Yann David (Stade Toulousain), Damien Traille (Biarritz), Maxime Médard (Stade Toulousain)
Auteur : AFP
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Les défis XXL du pack bleu
Le XV de départ
1. Barcella 2. Servat 3. Marconnet
4. Chabal 5. Millo-Chlusky
6. Dusautoir (Cap.) 8. Bonnaire 7. Ouedraogo
9. Dupuy 10. Trinh-Duc
11. Clerc 12. Jauzion 13. Marty 14. Médard
15. Traille
Les remplaçants
16. Szarzewski 17. Mas 18. Nallet 19. Puricelli
20. Parra 21. David 22. Heymans
23. Domingo
1. Barcella 2. Servat 3. Marconnet
4. Chabal 5. Millo-Chlusky
6. Dusautoir (Cap.) 8. Bonnaire 7. Ouedraogo
9. Dupuy 10. Trinh-Duc
11. Clerc 12. Jauzion 13. Marty 14. Médard
15. Traille
Les remplaçants
16. Szarzewski 17. Mas 18. Nallet 19. Puricelli
20. Parra 21. David 22. Heymans
23. Domingo
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Les défis XXL du pack bleu
La mauvaise humeur de l'entraineur des footeux semble déteindre sur l'entraineur de EDF Rugby, il faudrait pas prendre l'habitude de cracher dans la soupe, il est clair que tous ces gens là vivent du sport et de ses retombées autrement mieux que les français moyens que nous sommes.
Un peu de respect ne nuit pas il me semble.
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 29/01/2008
Le 27 février 1954, la France remporte son premier succès face aux Blacks et René Bréjassou se souvient...
Le vieux combattant tarbais est fatigué. A 80 ans, hospitalisé après une prise en charge défectueuse dans une maison de retraite, René Bréjassou était pilier de ce 27 février 1954 qui vit l'équipe de France battre la Nouvelle-Zélande pour la première fois depuis 1906.
25/11/2009
par Nicolas LAVALLEE pour LNR
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Presse Sports
En 1954 à Colombes, les Bleus battent les Blacks pour la première fois.
- Le 27 février 1954 vous battez les Blacks à Colombes, 3-0 avec un essai de Jean Prat. C'était un grand moment de battre les Blacks?
Ils étaient gaillards déjà à l'époque. Et leur haka faisait bien peur. Nous on se mettaient en ligne face à eux et on les fixait droit dans les yeux, c'était vraiment quelque chose! Du match, je me souviens que c'était à Colombes car l'autre club parisien disponible était Jean-Bouin réservé au PUC mais en 1954 on avait une belle équipe. Il y avait les frères Boniface, Prat, Mias, Chevalier, Haget, Dufau et tous les autres. On a remporté le Tournoi en 1954 et 1955, ce qui était une première pour le rugby français. Oh, oui ce sont de beaux souvenirs...
- Monter de Tarbes devait être une sacrée expédition en 1954...
Et oui! Il fallait prendre le train et ça durait 8 heures! Ensuite il y avait le match puis le banquet. Un sacré beau banquet (rires). Et le soir? On faisait un petit tour à Pigalle! Eh, fallait bien! Pour des provinciaux c'était la belle vie Paris mais on ne faisait pas de folies car à cette époque vous n'aviez pas de primes pour jouer en équipe de France. On était tout juste remboursé du train et du taxi...
- Que retenez-vous de cette rencontre?
Une lettre reçue quelques semaines après du pilier néo-zélandais White qui était mon vis-à-vis. Il me félicitait pour le match et m'invitait en Nouvelle-Zélande...malheureusement je n'ai jamais pu y aller.
- Quel était votre métier à Tarbes?
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Je tranportais du charbon. J'habitais en face du stade, autant vous dire qu'avec ce métier, pas besoin d'entraînement! Remuer les sacs de charbon ça suffisait bien! Pour mon dernier match on jouait Dax à Marcillac, en 1960. Nous n'avions pas assez de sous pour payer un car alors on est allé à Marcillac avec mon camion de transport de charbon! J'avais mis une bâche...on ne le verrai plus ça aujourd'hui, hein! (Rires)
- Restez-vous attentif à l'équipe de France de rugby?
Bien sûr! J'ai regardé les matchs contre l'Afrique du Sud et les Samoas. Ce sera moins la rigolade contre les Blacks que contre Samoa ou c'était un peu ridicule. Les joueurs que j'aime bien c'est le deuxième ligne de Toulouse, Millo-Schluski et le barbu...comment il s'appele déjà?
- Chabal...
Oui, lui je l'aime bien aussi! Ce sont des gaillards...il vaut mieux les avoir avec soi que contre soi.
- Quels souvenirs avez-vous gardé de l'époque?
Le maillot des Blacks...c'était notre seul souvenir quasiment avec de belles médailles en or. J'avais de bonnes épaules (1m80 et 102 kilos à l'époque, NDLR) mais le maillot était trop large pour moi! Au Stadoceste Tarbais je touchais 300 francs de l'époque pour la saison. Je suis retourné deux fois au Stado. j'ai vu le nouveau stade, il est superbe. Je resterai toujours supporter du Stado et de l'équipe de France.
25/11/2009
par Nicolas LAVALLEE pour LNR
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En 1954 à Colombes, les Bleus battent les Blacks pour la première fois.
- Le 27 février 1954 vous battez les Blacks à Colombes, 3-0 avec un essai de Jean Prat. C'était un grand moment de battre les Blacks?
Ils étaient gaillards déjà à l'époque. Et leur haka faisait bien peur. Nous on se mettaient en ligne face à eux et on les fixait droit dans les yeux, c'était vraiment quelque chose! Du match, je me souviens que c'était à Colombes car l'autre club parisien disponible était Jean-Bouin réservé au PUC mais en 1954 on avait une belle équipe. Il y avait les frères Boniface, Prat, Mias, Chevalier, Haget, Dufau et tous les autres. On a remporté le Tournoi en 1954 et 1955, ce qui était une première pour le rugby français. Oh, oui ce sont de beaux souvenirs...
- Monter de Tarbes devait être une sacrée expédition en 1954...
Et oui! Il fallait prendre le train et ça durait 8 heures! Ensuite il y avait le match puis le banquet. Un sacré beau banquet (rires). Et le soir? On faisait un petit tour à Pigalle! Eh, fallait bien! Pour des provinciaux c'était la belle vie Paris mais on ne faisait pas de folies car à cette époque vous n'aviez pas de primes pour jouer en équipe de France. On était tout juste remboursé du train et du taxi...
- Que retenez-vous de cette rencontre?
Une lettre reçue quelques semaines après du pilier néo-zélandais White qui était mon vis-à-vis. Il me félicitait pour le match et m'invitait en Nouvelle-Zélande...malheureusement je n'ai jamais pu y aller.
- Quel était votre métier à Tarbes?
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Je tranportais du charbon. J'habitais en face du stade, autant vous dire qu'avec ce métier, pas besoin d'entraînement! Remuer les sacs de charbon ça suffisait bien! Pour mon dernier match on jouait Dax à Marcillac, en 1960. Nous n'avions pas assez de sous pour payer un car alors on est allé à Marcillac avec mon camion de transport de charbon! J'avais mis une bâche...on ne le verrai plus ça aujourd'hui, hein! (Rires)
- Restez-vous attentif à l'équipe de France de rugby?
Bien sûr! J'ai regardé les matchs contre l'Afrique du Sud et les Samoas. Ce sera moins la rigolade contre les Blacks que contre Samoa ou c'était un peu ridicule. Les joueurs que j'aime bien c'est le deuxième ligne de Toulouse, Millo-Schluski et le barbu...comment il s'appele déjà?
- Chabal...
Oui, lui je l'aime bien aussi! Ce sont des gaillards...il vaut mieux les avoir avec soi que contre soi.
- Quels souvenirs avez-vous gardé de l'époque?
Le maillot des Blacks...c'était notre seul souvenir quasiment avec de belles médailles en or. J'avais de bonnes épaules (1m80 et 102 kilos à l'époque, NDLR) mais le maillot était trop large pour moi! Au Stadoceste Tarbais je touchais 300 francs de l'époque pour la saison. Je suis retourné deux fois au Stado. j'ai vu le nouveau stade, il est superbe. Je resterai toujours supporter du Stado et de l'équipe de France.
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Les défis XXL du pack bleu
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Les défis XXL du pack bleu
Bon bien là les gars je penses que l'on vient de prendre notre race, chère, trés chère , maman j'ai mal..... y'a du boulot
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Les défis XXL du pack bleu
Alain a écrit:Bon bien là les gars je penses que l'on vient de prendre notre race, chère, trés chère , maman j'ai mal..... y'a du boulot
Comme tu voulais surement le dire, c'est en effet une belle "raclée". Plus vites, plus hauts, plus forts. Sacrés Blacks
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Les défis XXL du pack bleu
On est redescendu à notre place les pieds sur terre.
Heureusement que comme le disaient tous les gouroux ce quinze NZ est un des plus faible connu!!!
Battu en physique, en explosivité, en défense, dans les rucks et derriere dans tous les compartiments du jeu.
Pauvre Marconnet et Barcella ils ont pris le dessus deux mêlées, pas de quoi lever les bras.
Heureusement que comme le disaient tous les gouroux ce quinze NZ est un des plus faible connu!!!
Battu en physique, en explosivité, en défense, dans les rucks et derriere dans tous les compartiments du jeu.
Pauvre Marconnet et Barcella ils ont pris le dessus deux mêlées, pas de quoi lever les bras.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Les défis XXL du pack bleu
Trinh-Duc, Marti et Ouédraogo trop légers pour jouer contre les blacks. Beaucoup de joueurs qui rendent 10 kg à leur adversaire direct. Quelques absents importants (notamment Picamoles) et peut être aussi un petit coup de fatigue. Beaucoup de mauvais choix derrière et de ballons rendus (surement par dépit et sentiment d'infériorité). Des centres régulièrement dépassés. Il en fallait pas plus pour prendre une tôle
Bravo les blacks. Un rugby de référence
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Allez UBB
Re: Les défis XXL du pack bleu
ça m'a plutôt semblé une défaite tactique.
avec des blacks qui ont défendu en profondeur (sauf quelques rares montées) en début de match, (pas du tout le schéma prédit par Kelleher dans Midol) et des bleus (contrairement à ce que l'on peut lire partout) qui ont été aspirés par de faux vides.
ils se sont mis eux mêmes dans le rouge (avants et arrières compris) et ont été incapables de suivre le rytme de clients autrement forts individuellement.
la seule issue française était un block solide où l'on aurait usé les blacks (whites). rappellez vous en 1999 nous n'avions gagné que sur qq contre attaques.
on a couru, on est passé rapidement dans le rouge, les autres ont mieux joué individuellement (carter & co) mais surtout collectivement et tactiquement.
et qu'on ne clame pas que finalement les boks ont perdu tous leurs matchs
bises,
avec des blacks qui ont défendu en profondeur (sauf quelques rares montées) en début de match, (pas du tout le schéma prédit par Kelleher dans Midol) et des bleus (contrairement à ce que l'on peut lire partout) qui ont été aspirés par de faux vides.
ils se sont mis eux mêmes dans le rouge (avants et arrières compris) et ont été incapables de suivre le rytme de clients autrement forts individuellement.
la seule issue française était un block solide où l'on aurait usé les blacks (whites). rappellez vous en 1999 nous n'avions gagné que sur qq contre attaques.
on a couru, on est passé rapidement dans le rouge, les autres ont mieux joué individuellement (carter & co) mais surtout collectivement et tactiquement.
et qu'on ne clame pas que finalement les boks ont perdu tous leurs matchs
bises,
vieux béglais- J'aime l'Union beaucoup
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Date d'inscription : 18/10/2008
Re: Les défis XXL du pack bleu
Quand les blacks étaient en attaque, nous étions tellement concentrés au niveau du regroupement où le danger était fort qu'on avait l'impression que le terrain faisait 100m de large avec des intervalles immennnnnnses. Hier c'est aussi beaucoup sur des attaques placés qu'ils nous ont pris. Il aurait fallu qu'on défende à 20 ... et encore. Oui la solution aurait été de les priver de ballons. Malheureusement, je ne pense pas que nous en avions les moyens hier. En fin de match, nos joueurs étaient même transformés en sacs de placage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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