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Franck Labbé
5 participants
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Franck Labbé
http://www.sudouest.fr/2010/10/09/on-n-a-peur-de-personne-207364-8.php
Cadre girondin, le pilier Franck Labbé ne cache pas que les progrès de son équipe ne seront validés qu'avec plus de réalisme et une série de succès.
« Par expérience, c'est en novembre-décembre que se fait le basculement de la saison ». photo D.J.
Avec près de 200 matches à gauche des mêlées de Pro D2 avec La Rochelle (2003-2007) puis l'Union (depuis 2007), Franck Labbé, formé à Tarbes avant de goûter à l'élite à Castres, est devenu un personnage incontournable du club girondin. Sans se mettre en avant, mais grâce à sa régularité, un caractère déterminé et un fort attachement au projet.
« Sud Ouest » Après le revers contre Colomiers (15-20) lors de la 1re journée, vous aviez dit : « C'est maintenant qu'on va voir si l'on est une grande équipe ». Un mois après, êtes-vous satisfait de la réaction ?
Franck Labbé. J'ai un sentiment mitigé. Il y a une très forte amélioration dans le jeu mais malheureusement, cela ne s'est pas traduit au niveau des résultats. On a su remporter (22-15) la rencontre contre Aurillac alors qu'on avait une forte pression, mais il est dommage qu'on n'ait ramené que deux points d'Oyonnax (9-26) et Grenoble (16-16) alors que sur le déroulement des matches, on pouvait espérer mieux. Contre Lyon (18-12), on a fait une grosse prestation mais sans marquer d'essai. Alors oui, on a redressé la barre, montré que l'on a du potentiel et fait le minimum au classement. Mais on a besoin de plus de points.
Vous étiez réellement préoccupé après l'ouverture ratée ?
Inquiet, non, car on connaissait la qualité de l'équipe, je voyais qu'il y avait beaucoup d'envie, que l'organisation se mettait en place. Mais il est toujours très difficile de rentrer dans ce championnat et on l'a débuté avec un boulet que l'on traînera, j'espère, le moins longtemps possible. Après, s'il faut qu'on perde un match pour gagner le suivant, cela veut dire que nous ne sommes pas des compétiteurs. Or, si on veut s'installer en haut de tableau, il faut une dynamique de victoires.
Qu'est ce qui a changé avec le renouvellement du groupe ?
L'équipe a un peu plus de maturité, on a gagné en puissance et en tonicité dans les impacts. Ensuite, avec le temps, notre organisation, restée la même que la saison passée, est de mieux en mieux. Je crois que les bases sont en place et la marge de progression se situe désormais dans la gestion des temps forts et des temps faibles. Albi, qui est leader, est un exemple de pragmatisme : ils scorent à chaque fois qu'ils vont dans le camp adverse. Cela ne suffit pas de faire des actions de 80 mètres, si c'est pour mourir à 5 mètres de la ligne. Il faut finir en marquant au minimum 3 points à chaque fois. C'est le cap que nous devons franchir.
Jusqu'où cette équipe est capable d'aller cette saison ?
Honnêtement, on n'a peur de personne. Après, la saison est très longue et je n'aime pas fixer des objectifs à 30 matches. Ça ne sert à rien d'espérer bien jouer en mai si c'est pour avoir des passages à vide en novembre-décembre. Par expérience, je sais que c'est au cours de ces mois-là, durs à gérer, que se fait le basculement d'une saison. Il faudra y engranger le maximum de points partout : il faut faire tomber la barrière extérieur-domicile. Là, on va à Saint-Étienne sur un terrain hostile, mais on y va pour la victoire. C'est aussi ce qui doit changer dans nos mentalités : on doit jouer partout pour gagner et non pas seulement faire des bons matches. La différence entre les équipes de tête et celles du ventre mou se situe là.
Marc Delpoux dit que vous êtes le « patron de la mêlée ». En quoi cela consiste-t-il ?
Je ne sais pas… J'essaie de montrer l'exemple en étant le plus irréprochable possible sur le terrain, sans forcément trop parler. Si c'est cela, je l'accepte volontiers (sourire). Après, avec Sylviu (Florea), qui a encore plus d'expérience que moi, on essaie de conseiller Ole (Avei, le talonneur), Mathieu (Badel, autre pilier gauche) sur nos adversaires car, à force, on connaît à peu près toutes les première ligne que l'on croise. Et on essaie de rassembler tout le monde lors des mêlées.
Comment jugez-vous ce secteur depuis le début de saison ?
En dents de scie. On s'est fait beaucoup sanctionner face à Colomiers mais ils ont prouvé depuis que ce serait l'un des gros packs de la division. Pour trouver la cohésion, il faut énormément répéter, on y travaille beaucoup et on progresse à chaque match. Après, de là à dire que l'on est l'une des meilleures mêlées de Pro D2, ce serait idéaliste. Mais on va faire en sorte de rivaliser, de devenir de plus en plus fort et d'embêter le plus de monde.
À 30 ans, on suppose que l'envie de goûter au Top 14 est forte…
À vrai dire, j'ai resigné trois ans avec l'objectif caché de le connaître à Bordeaux. Pour la ville, pour un joueur de rugby, ce serait fabuleux. A priori, il y a beaucoup d'écart entre le Top 14 et la Pro D2. Mais on voit avec La Rochelle et même Agen, qui produisent beaucoup de jeu avec des effectifs proches de ceux que l'on a affronté l'an passé, qu'on n'est pas si loin d'eux. En fait, j'ai surtout le rêve de re-remplir le stade André-Moga, le stade Chaban-Delmas. Et j'y crois : si on dispute l'accession, encore plus si on monte, les gens reviendront.
Cadre girondin, le pilier Franck Labbé ne cache pas que les progrès de son équipe ne seront validés qu'avec plus de réalisme et une série de succès.
« Par expérience, c'est en novembre-décembre que se fait le basculement de la saison ». photo D.J.
Avec près de 200 matches à gauche des mêlées de Pro D2 avec La Rochelle (2003-2007) puis l'Union (depuis 2007), Franck Labbé, formé à Tarbes avant de goûter à l'élite à Castres, est devenu un personnage incontournable du club girondin. Sans se mettre en avant, mais grâce à sa régularité, un caractère déterminé et un fort attachement au projet.
« Sud Ouest » Après le revers contre Colomiers (15-20) lors de la 1re journée, vous aviez dit : « C'est maintenant qu'on va voir si l'on est une grande équipe ». Un mois après, êtes-vous satisfait de la réaction ?
Franck Labbé. J'ai un sentiment mitigé. Il y a une très forte amélioration dans le jeu mais malheureusement, cela ne s'est pas traduit au niveau des résultats. On a su remporter (22-15) la rencontre contre Aurillac alors qu'on avait une forte pression, mais il est dommage qu'on n'ait ramené que deux points d'Oyonnax (9-26) et Grenoble (16-16) alors que sur le déroulement des matches, on pouvait espérer mieux. Contre Lyon (18-12), on a fait une grosse prestation mais sans marquer d'essai. Alors oui, on a redressé la barre, montré que l'on a du potentiel et fait le minimum au classement. Mais on a besoin de plus de points.
Vous étiez réellement préoccupé après l'ouverture ratée ?
Inquiet, non, car on connaissait la qualité de l'équipe, je voyais qu'il y avait beaucoup d'envie, que l'organisation se mettait en place. Mais il est toujours très difficile de rentrer dans ce championnat et on l'a débuté avec un boulet que l'on traînera, j'espère, le moins longtemps possible. Après, s'il faut qu'on perde un match pour gagner le suivant, cela veut dire que nous ne sommes pas des compétiteurs. Or, si on veut s'installer en haut de tableau, il faut une dynamique de victoires.
Qu'est ce qui a changé avec le renouvellement du groupe ?
L'équipe a un peu plus de maturité, on a gagné en puissance et en tonicité dans les impacts. Ensuite, avec le temps, notre organisation, restée la même que la saison passée, est de mieux en mieux. Je crois que les bases sont en place et la marge de progression se situe désormais dans la gestion des temps forts et des temps faibles. Albi, qui est leader, est un exemple de pragmatisme : ils scorent à chaque fois qu'ils vont dans le camp adverse. Cela ne suffit pas de faire des actions de 80 mètres, si c'est pour mourir à 5 mètres de la ligne. Il faut finir en marquant au minimum 3 points à chaque fois. C'est le cap que nous devons franchir.
Jusqu'où cette équipe est capable d'aller cette saison ?
Honnêtement, on n'a peur de personne. Après, la saison est très longue et je n'aime pas fixer des objectifs à 30 matches. Ça ne sert à rien d'espérer bien jouer en mai si c'est pour avoir des passages à vide en novembre-décembre. Par expérience, je sais que c'est au cours de ces mois-là, durs à gérer, que se fait le basculement d'une saison. Il faudra y engranger le maximum de points partout : il faut faire tomber la barrière extérieur-domicile. Là, on va à Saint-Étienne sur un terrain hostile, mais on y va pour la victoire. C'est aussi ce qui doit changer dans nos mentalités : on doit jouer partout pour gagner et non pas seulement faire des bons matches. La différence entre les équipes de tête et celles du ventre mou se situe là.
Marc Delpoux dit que vous êtes le « patron de la mêlée ». En quoi cela consiste-t-il ?
Je ne sais pas… J'essaie de montrer l'exemple en étant le plus irréprochable possible sur le terrain, sans forcément trop parler. Si c'est cela, je l'accepte volontiers (sourire). Après, avec Sylviu (Florea), qui a encore plus d'expérience que moi, on essaie de conseiller Ole (Avei, le talonneur), Mathieu (Badel, autre pilier gauche) sur nos adversaires car, à force, on connaît à peu près toutes les première ligne que l'on croise. Et on essaie de rassembler tout le monde lors des mêlées.
Comment jugez-vous ce secteur depuis le début de saison ?
En dents de scie. On s'est fait beaucoup sanctionner face à Colomiers mais ils ont prouvé depuis que ce serait l'un des gros packs de la division. Pour trouver la cohésion, il faut énormément répéter, on y travaille beaucoup et on progresse à chaque match. Après, de là à dire que l'on est l'une des meilleures mêlées de Pro D2, ce serait idéaliste. Mais on va faire en sorte de rivaliser, de devenir de plus en plus fort et d'embêter le plus de monde.
À 30 ans, on suppose que l'envie de goûter au Top 14 est forte…
À vrai dire, j'ai resigné trois ans avec l'objectif caché de le connaître à Bordeaux. Pour la ville, pour un joueur de rugby, ce serait fabuleux. A priori, il y a beaucoup d'écart entre le Top 14 et la Pro D2. Mais on voit avec La Rochelle et même Agen, qui produisent beaucoup de jeu avec des effectifs proches de ceux que l'on a affronté l'an passé, qu'on n'est pas si loin d'eux. En fait, j'ai surtout le rêve de re-remplir le stade André-Moga, le stade Chaban-Delmas. Et j'y crois : si on dispute l'accession, encore plus si on monte, les gens reviendront.
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Franck Labbé dans le Midol
Encore au moins 2 matchs avec une première ligne plus que réduite
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
BONNE ANNEE ET SANTE 2011
Très bonne année 2011. Bonne santé à tous et toutes.
REUSSITE SPORTIVE POUR L'UBB.
REUSSITE SPORTIVE POUR L'UBB.
lolo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 846
Localisation : BEGLES et CASSY LANTON
Date d'inscription : 24/03/2008
Age : 44
Re: Franck Labbé
Meilleurs voeux de bonne et heureuse année à toutes et tous et trés bonne saison à l' UBB
talon- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1111
Localisation : loin de la terre Girondine
Date d'inscription : 31/10/2008
un bel esprit ...
ça ne m'étonne pas de ce joueur mais il fait preuve d'un bel esprit de groupe .. il inclut même les membres du staff (préparateur physique, kinés) dans les efforts du club pour faire une équipe compétitive ... c'est sympa de voir ça de la part d'un joueur... c'est pas toujours le cas de voir un joueur joué le jeu de la concurrence avec autant de franchise. Chapeau bas ! et bon rétablissement ! on aura bien besoin de lui pour affronter les gros packs d'Oyo et Grenoble.
fabswe- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 527
Localisation : Bassens
Date d'inscription : 02/04/2010
F. Labbé dans SO
http://www.sudouest.fr/2011/07/05/le-mal-en-patience-444039-773.php
5 juillet 2011 06h00 | Par nicolas le gardien
Le mal en patience
Opéré de l'épaule, le pilier, qui a joué quatre mois avec la douleur, reprendra la compétition en octobre.
« On a gagné notre place, on doit montrer qu'on mérite de la garder », affirme Franck Labbé. photo dominique jullian
Le 8 octobre. Samedi de quart de finale de Coupe du monde, sans Top 14, une semaine avant la 7e journée et le deuxième match espéré de l'Union Bordeaux-Bègles à Chaban-Delmas. Une date qui désormais est inscrite dans la tête de Franck Labbé. Peu ou prou, c'est ce jour-là qu'il devrait à nouveau postuler à la compétition. « Au départ, je me disais que c'était un mal pour un bien, que cela permettrait à mon corps de se reposer. Maintenant que je vois les autres recourir, il y a un peu de frustration mais quand on voit ce qu'a vécu Julien (Turini), avec sa saison blanche, je ne vais pas me plaindre ».
Si le landerneau de l'UBB le présente comme l'un de ceux qui a le plus dignement célébré la montée - « ce sont des moments inoubliables, forts, pour lesquels on travaille pendant des années et dont il faut profiter » -, les lendemains de fête sont difficiles pour le pilier girondin, vice-capitaine et patron de la mêlée. Le 8 juin, le Tarbais a été opéré de l'épaule gauche, luxée contre Dax fin novembre 2010. « Le bourrelet, cartilage qui stabilise la tête de l'humérus, était endommagé et il a fallu poser une petite plaque avec deux vis. Mais quand le chirurgien a ouvert, il s'est rendu compte que c'était plus grave que prévu, avec notamment le ligament arraché. La semaine suivante a été très difficile, j'étais sous morphine pour lutter contre la douleur, je suis resté chez moi sans bouger, téléphone coupé ».
La course en août
Le bonhomme, sans attelle depuis la semaine dernière mais à la mobilité du bras encore quasi-nulle, est pourtant plutôt dur au mal : le problème a été découvert dès fin janvier, après son retour et rechute contre Grenoble. Sans l'empêcher de débuter 9 des 11 derniers matches de la saison. « En mêlée je n'étais pas gêné. C'était surtout lors des placages en extension que je ressentais la douleur. On n'a pas communiqué dessus car on ne voulait pas que les adversaires sachent que j'avais une épaule fragile. Il y avait deux possibilités : soit je me faisais opérer aussitôt et je manquais la fin de saison, soit j'attendais et je ratais le début de la suivante. Je ne regrette pas ».
En rééducation chez le kiné désormais chaque matin, Labbé doit reprendre la course début août, la musculation trois-quatre semaines plus tard. Et il retrouvera alors l'élite du rugby français qu'il a fréquentée il y a… neuf ans avec Castres. « Une dizaine de matches, en play-down surtout, où les jeunes avaient été lancés. Mais c'était différent : j'étais une pièce rapportée, là, c'est vraiment une aventure humaine collective. Il y a quatre ans, lorsque j'ai signé au même moment que Laurent (Ferrères) et Charly (Ternisien), Laurent Marti nous avait dit : "le Top 14 dans trois ans…" Je me disais : "J'espère que je serai toujours là". Il a mis quatre ans… Le déclic ? Je crois que rapidement la saison dernière, c'est devenu un objectif commun. On était déterminé à y arriver et comme on se sentait de mieux en mieux dans notre système de jeu… »
« Pas un aboutissement »
Organisateur vendredi soir d'une sortie commune du groupe aux Épicuriales à Bordeaux, l'ancien Rochelais prend son mal en patience en venant quotidiennement à Moga car « c'est aussi maintenant qu'un groupe se forme. Et on a vu lors des phases finales pourquoi il était aussi important de souffrir ensemble en juin ». Le Top 14 ? « J'ai réalisé dès l'après-match quand j'ai vu tout cet engouement… Maintenant, ce qu'il faut que l'on réalise, c'est le niveau que l'on doit atteindre. On a gagné notre place, on doit montrer qu'on mérite de la garder. C'est une montagne, mais pas infranchissable : c'est le même sport, individuellement, on a des joueurs qui connaissent l'élite, on voit que beaucoup arrivent de Pro D2 y trouvent leur place. La grosse différence, c'est la vitesse d'exécution. On est bien dans notre système, il va falloir que l'on soit beaucoup plus exigeant sur la précision des courses, des soutiens. Après, la difficulté des équipes de Pro D2 qui montent, c'est souvent la profondeur d'effectif, en cas de blessures aux postes clés ».
Et de conclure : « Mon voisin, qui avait quatre cartes d'abonnés aux Girondins, en a pris quatre pour Moga ; j'ai des amis qui ont des PME qui m'ont demandé les numéros des dirigeants… On sent vraiment quelque chose. J'espère que le président trouvera les deux-trois gros sponsors qu'il cherche. Car la montée n'est pas un aboutissement. Ce que je veux, c'est voir jouer l'équipe en haut du tableau dans quatre ou cinq ans et me dire : j'ai participé à cela. La ville en a le potentiel et les gens le méritent ».
Top14 · rugby · Union Bordeaux-Bègles · Pro D2
L'absence de Franck lors des premiers matchs ne nous aidera pas. Faut toutefois espérer qu'elle ne se doublera pas de celle de notre recrue NZ qui va disputer la ITM cup.
5 juillet 2011 06h00 | Par nicolas le gardien
Le mal en patience
Opéré de l'épaule, le pilier, qui a joué quatre mois avec la douleur, reprendra la compétition en octobre.
« On a gagné notre place, on doit montrer qu'on mérite de la garder », affirme Franck Labbé. photo dominique jullian
Le 8 octobre. Samedi de quart de finale de Coupe du monde, sans Top 14, une semaine avant la 7e journée et le deuxième match espéré de l'Union Bordeaux-Bègles à Chaban-Delmas. Une date qui désormais est inscrite dans la tête de Franck Labbé. Peu ou prou, c'est ce jour-là qu'il devrait à nouveau postuler à la compétition. « Au départ, je me disais que c'était un mal pour un bien, que cela permettrait à mon corps de se reposer. Maintenant que je vois les autres recourir, il y a un peu de frustration mais quand on voit ce qu'a vécu Julien (Turini), avec sa saison blanche, je ne vais pas me plaindre ».
Si le landerneau de l'UBB le présente comme l'un de ceux qui a le plus dignement célébré la montée - « ce sont des moments inoubliables, forts, pour lesquels on travaille pendant des années et dont il faut profiter » -, les lendemains de fête sont difficiles pour le pilier girondin, vice-capitaine et patron de la mêlée. Le 8 juin, le Tarbais a été opéré de l'épaule gauche, luxée contre Dax fin novembre 2010. « Le bourrelet, cartilage qui stabilise la tête de l'humérus, était endommagé et il a fallu poser une petite plaque avec deux vis. Mais quand le chirurgien a ouvert, il s'est rendu compte que c'était plus grave que prévu, avec notamment le ligament arraché. La semaine suivante a été très difficile, j'étais sous morphine pour lutter contre la douleur, je suis resté chez moi sans bouger, téléphone coupé ».
La course en août
Le bonhomme, sans attelle depuis la semaine dernière mais à la mobilité du bras encore quasi-nulle, est pourtant plutôt dur au mal : le problème a été découvert dès fin janvier, après son retour et rechute contre Grenoble. Sans l'empêcher de débuter 9 des 11 derniers matches de la saison. « En mêlée je n'étais pas gêné. C'était surtout lors des placages en extension que je ressentais la douleur. On n'a pas communiqué dessus car on ne voulait pas que les adversaires sachent que j'avais une épaule fragile. Il y avait deux possibilités : soit je me faisais opérer aussitôt et je manquais la fin de saison, soit j'attendais et je ratais le début de la suivante. Je ne regrette pas ».
En rééducation chez le kiné désormais chaque matin, Labbé doit reprendre la course début août, la musculation trois-quatre semaines plus tard. Et il retrouvera alors l'élite du rugby français qu'il a fréquentée il y a… neuf ans avec Castres. « Une dizaine de matches, en play-down surtout, où les jeunes avaient été lancés. Mais c'était différent : j'étais une pièce rapportée, là, c'est vraiment une aventure humaine collective. Il y a quatre ans, lorsque j'ai signé au même moment que Laurent (Ferrères) et Charly (Ternisien), Laurent Marti nous avait dit : "le Top 14 dans trois ans…" Je me disais : "J'espère que je serai toujours là". Il a mis quatre ans… Le déclic ? Je crois que rapidement la saison dernière, c'est devenu un objectif commun. On était déterminé à y arriver et comme on se sentait de mieux en mieux dans notre système de jeu… »
« Pas un aboutissement »
Organisateur vendredi soir d'une sortie commune du groupe aux Épicuriales à Bordeaux, l'ancien Rochelais prend son mal en patience en venant quotidiennement à Moga car « c'est aussi maintenant qu'un groupe se forme. Et on a vu lors des phases finales pourquoi il était aussi important de souffrir ensemble en juin ». Le Top 14 ? « J'ai réalisé dès l'après-match quand j'ai vu tout cet engouement… Maintenant, ce qu'il faut que l'on réalise, c'est le niveau que l'on doit atteindre. On a gagné notre place, on doit montrer qu'on mérite de la garder. C'est une montagne, mais pas infranchissable : c'est le même sport, individuellement, on a des joueurs qui connaissent l'élite, on voit que beaucoup arrivent de Pro D2 y trouvent leur place. La grosse différence, c'est la vitesse d'exécution. On est bien dans notre système, il va falloir que l'on soit beaucoup plus exigeant sur la précision des courses, des soutiens. Après, la difficulté des équipes de Pro D2 qui montent, c'est souvent la profondeur d'effectif, en cas de blessures aux postes clés ».
Et de conclure : « Mon voisin, qui avait quatre cartes d'abonnés aux Girondins, en a pris quatre pour Moga ; j'ai des amis qui ont des PME qui m'ont demandé les numéros des dirigeants… On sent vraiment quelque chose. J'espère que le président trouvera les deux-trois gros sponsors qu'il cherche. Car la montée n'est pas un aboutissement. Ce que je veux, c'est voir jouer l'équipe en haut du tableau dans quatre ou cinq ans et me dire : j'ai participé à cela. La ville en a le potentiel et les gens le méritent ».
Top14 · rugby · Union Bordeaux-Bègles · Pro D2
L'absence de Franck lors des premiers matchs ne nous aidera pas. Faut toutefois espérer qu'elle ne se doublera pas de celle de notre recrue NZ qui va disputer la ITM cup.
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Allez UBB
Re: Franck Labbé
http://www.sudouest.fr/2011/12/10/depasser-mon-niveau-577032-5103.php
Par Nicolas Le Gardien
« Dépasser mon niveau »
Le pilier Franck Labbé, absent depuis la finale de Pro D2, fait son retour. Serein et déterminé.
Six mois presque jour pour jour après son opération, Franck Labbé, ici à l'entraînement, va pouvoir se tester. photo s. lartigue
Cette fois, il touche au but. Presque six mois après son opération de l'épaule (le 8 juin), quatre après avoir recommencé à cravacher sous la houlete du préparateur physique Ludovic Loustau, deux après la date de retour initiale espérée et deux semaines après son retour avec les Espoirs, Franck Labbé, 31 ans, s'assiéra sur le banc cet après-midi à Rovigo, avant probablement de débuter le match retour, jeudi (19 heures) au stade André-Moga. Un moment attendu pour le pilier gauche, l'un des hommes clés de la montée, malgré un cartilage et ligament de l'épaule très abîmés depuis janvier.
« Sud Ouest ». Vous avez souvent pensé à ce moment ?
Franck Labbé. J'avais surtout hâte de rejouer au rugby. Il y a d'abord eu une période où j'ai été content de couper après la super saison que l'on a vécue, puis il a fallu s'y remettre physiquement. Quand on voit l'engagement et l'intensité sur tous les matchs depuis le début de saison, l'envie ne suffisait pas. Rejouer pour rejouer n'était pas la priorité, elle était retrouver au minimum mon niveau de l'an passé. Aujourd'hui, j'en suis proche et j'espère le dépasser. On a essayé de travailler physiquement très tôt avec Ludo (Loustau), et j'ai rapidement retrouver mes moyens. La deuxième partie, la plus complexe, a été de retrouver les sensations, notamment dans le combat, au niveau de l'épaule.
Vous n'avez plus du tout de douleur ?
Dire cela serait un bien grand mot. Elle est toujours un peu là, elle le sera encore dans quelques années. Mais je n'ai plus de douleur qui m'empêche de jouer au rugby. De toute façon, quand on est joueur, on est là pour se faire mal et que ce soit dans la tête, dans les jambes, il y a toujours une douleur. Je n'ai jamais eu d'appréhension, je ne vais pas commencer maintenant.
Vos matchs en Espoir, en deuxième puis troisième ligne (Grenoble 3-20 et Métro 13-19), vous ont-ils rassuré ?
Oui. À l'entraînement, on ne peut faire que 10 ou 15 minutes de vraies oppositions par semaine et ce n'est pas suffisant pour juger où on en est. J'ai pu me tester à un niveau qui est relativement bon. Et ça m'a permis de découvrir un groupe très serein, joyeux, heureux de jouer ensemble. C'est une catégorie pas aidée par les instances nationales, mais intéressante, et j'y ai retrouvé le plaisir du jeu.
Il y a des interrogations par rapport à votre capacité à vous mettre au niveau Top 14 ?
Non. Le stress est quelque chose que, avec le temps, j'ai réussi à éliminer. Et c'est beaucoup plus facile de revenir dans une équipe qui tourne bien. Les autres vous tirent vers le haut. Je vais garder la même routine, me concentrer sur ce que je sais faire. Comme d'autres sont en train de le faire, je veux prouver qu'un joueur de Pro D2 (1) est capable d'exister en Top 14.
Vous étiez numéro un à votre poste, mais les deux recrues (Laurent Delboulbes et Hikairo Forbes) réussissent un très bon début de saison. Ça vous inquiète ?
Non ! Je suis surtout content pour le club, pour le groupe. Jouer tous les matchs ou 80 minutes à ce niveau-là, ce n'est pas possible. C'est surtout pour les coaches que ça va être difficile de faire des choix.
Vous vous attendiez à ce que l'équipe s'adapte aussi vite ?
Gagner rapidement (contre Bayonne, 2e journée, NDLR) a été important. Si on était parti sur une spirale négative, la donne aurait été différente. Après, nous n'avons pas modifié notre système de jeu et cela a permis aux anciens de garder des repères et aux nouveaux de plus vite s'intégrer. Stratégiquement, on fait du travail de Top 14. Et le physique était un de nos points forts en Pro D2, même si on a encore monté le curseur.
Plus inattendu, la mêlée est en train de devenir une arme…
Peut-être que ce qu'on entend depuis des années, c'est-à-dire que les mêlées de Pro D2 sont aussi disputées que celles de Top 14, n'est pas faux (sourire). Après, on a fait un très gros travail avec Laurent (Armand) sur la cohésion et l'impact. On n'a pas la mêlée la plus lourde ou la plus puissante, mais on est tonique à l'impact et ça gêne les adversaires.
En revanche, on pointe sur les deux derniers matchs un manque d'efficacité offensive…
Il faut arrêter de chercher des problèmes où il n'y en a pas ! On a montré que l'on mettait en place un jeu intéressant et efficace. C'est juste qu'on est tombé sur deux grosses défenses, Agen et Brive, dans des conditions particulières, à 20 h 45, avec de l'humidité. Cela nous a posé des problèmes précis que l'on n'a pas su résoudre sur le moment.
Rovigo, c'est un entraînement ?
Non ! Déjà, on sait d'où on vient et disputer une rencontre européenne, c'est une chance. Ensuite, on rentre sur le terrain avec l'envie de gagner. Cela va nous permettre de travailler nos lancements avant le match compliqué à Perpignan (23 décembre, NDLR) mais sur l'engagement, cela n'aura rien d'amical.
(1) Franck Labbé a joué 137 matchs de Pro D2 (52 avec La Rochelle, 82 avec l'Union), un seul en Top 16 avec Castres en 2002-2003.
rugby · Union Bordeaux-Bègles · Sport
Par Nicolas Le Gardien
« Dépasser mon niveau »
Le pilier Franck Labbé, absent depuis la finale de Pro D2, fait son retour. Serein et déterminé.
Six mois presque jour pour jour après son opération, Franck Labbé, ici à l'entraînement, va pouvoir se tester. photo s. lartigue
Cette fois, il touche au but. Presque six mois après son opération de l'épaule (le 8 juin), quatre après avoir recommencé à cravacher sous la houlete du préparateur physique Ludovic Loustau, deux après la date de retour initiale espérée et deux semaines après son retour avec les Espoirs, Franck Labbé, 31 ans, s'assiéra sur le banc cet après-midi à Rovigo, avant probablement de débuter le match retour, jeudi (19 heures) au stade André-Moga. Un moment attendu pour le pilier gauche, l'un des hommes clés de la montée, malgré un cartilage et ligament de l'épaule très abîmés depuis janvier.
« Sud Ouest ». Vous avez souvent pensé à ce moment ?
Franck Labbé. J'avais surtout hâte de rejouer au rugby. Il y a d'abord eu une période où j'ai été content de couper après la super saison que l'on a vécue, puis il a fallu s'y remettre physiquement. Quand on voit l'engagement et l'intensité sur tous les matchs depuis le début de saison, l'envie ne suffisait pas. Rejouer pour rejouer n'était pas la priorité, elle était retrouver au minimum mon niveau de l'an passé. Aujourd'hui, j'en suis proche et j'espère le dépasser. On a essayé de travailler physiquement très tôt avec Ludo (Loustau), et j'ai rapidement retrouver mes moyens. La deuxième partie, la plus complexe, a été de retrouver les sensations, notamment dans le combat, au niveau de l'épaule.
Vous n'avez plus du tout de douleur ?
Dire cela serait un bien grand mot. Elle est toujours un peu là, elle le sera encore dans quelques années. Mais je n'ai plus de douleur qui m'empêche de jouer au rugby. De toute façon, quand on est joueur, on est là pour se faire mal et que ce soit dans la tête, dans les jambes, il y a toujours une douleur. Je n'ai jamais eu d'appréhension, je ne vais pas commencer maintenant.
Vos matchs en Espoir, en deuxième puis troisième ligne (Grenoble 3-20 et Métro 13-19), vous ont-ils rassuré ?
Oui. À l'entraînement, on ne peut faire que 10 ou 15 minutes de vraies oppositions par semaine et ce n'est pas suffisant pour juger où on en est. J'ai pu me tester à un niveau qui est relativement bon. Et ça m'a permis de découvrir un groupe très serein, joyeux, heureux de jouer ensemble. C'est une catégorie pas aidée par les instances nationales, mais intéressante, et j'y ai retrouvé le plaisir du jeu.
Il y a des interrogations par rapport à votre capacité à vous mettre au niveau Top 14 ?
Non. Le stress est quelque chose que, avec le temps, j'ai réussi à éliminer. Et c'est beaucoup plus facile de revenir dans une équipe qui tourne bien. Les autres vous tirent vers le haut. Je vais garder la même routine, me concentrer sur ce que je sais faire. Comme d'autres sont en train de le faire, je veux prouver qu'un joueur de Pro D2 (1) est capable d'exister en Top 14.
Vous étiez numéro un à votre poste, mais les deux recrues (Laurent Delboulbes et Hikairo Forbes) réussissent un très bon début de saison. Ça vous inquiète ?
Non ! Je suis surtout content pour le club, pour le groupe. Jouer tous les matchs ou 80 minutes à ce niveau-là, ce n'est pas possible. C'est surtout pour les coaches que ça va être difficile de faire des choix.
Vous vous attendiez à ce que l'équipe s'adapte aussi vite ?
Gagner rapidement (contre Bayonne, 2e journée, NDLR) a été important. Si on était parti sur une spirale négative, la donne aurait été différente. Après, nous n'avons pas modifié notre système de jeu et cela a permis aux anciens de garder des repères et aux nouveaux de plus vite s'intégrer. Stratégiquement, on fait du travail de Top 14. Et le physique était un de nos points forts en Pro D2, même si on a encore monté le curseur.
Plus inattendu, la mêlée est en train de devenir une arme…
Peut-être que ce qu'on entend depuis des années, c'est-à-dire que les mêlées de Pro D2 sont aussi disputées que celles de Top 14, n'est pas faux (sourire). Après, on a fait un très gros travail avec Laurent (Armand) sur la cohésion et l'impact. On n'a pas la mêlée la plus lourde ou la plus puissante, mais on est tonique à l'impact et ça gêne les adversaires.
En revanche, on pointe sur les deux derniers matchs un manque d'efficacité offensive…
Il faut arrêter de chercher des problèmes où il n'y en a pas ! On a montré que l'on mettait en place un jeu intéressant et efficace. C'est juste qu'on est tombé sur deux grosses défenses, Agen et Brive, dans des conditions particulières, à 20 h 45, avec de l'humidité. Cela nous a posé des problèmes précis que l'on n'a pas su résoudre sur le moment.
Rovigo, c'est un entraînement ?
Non ! Déjà, on sait d'où on vient et disputer une rencontre européenne, c'est une chance. Ensuite, on rentre sur le terrain avec l'envie de gagner. Cela va nous permettre de travailler nos lancements avant le match compliqué à Perpignan (23 décembre, NDLR) mais sur l'engagement, cela n'aura rien d'amical.
(1) Franck Labbé a joué 137 matchs de Pro D2 (52 avec La Rochelle, 82 avec l'Union), un seul en Top 16 avec Castres en 2002-2003.
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