Ole Avei

http://www.sudouest.fr/2010/10/16/ole-avei-deboule-213655-8.php

Révélation de ce début de saison avec l'Union, le talonneur aux trois nationalités apprend très vite.


Mobile, présent dans le combat, Ole Avei impressionne. PHOTO L. T.

Nom : Avei. Prénom : Ole. Signes particuliers : casquette à l'envers, bermudas très « Pacifique », visiblement heureux de vivre. Et encore ? Un torse de taureau, une démarche de crabe. Un style indescriptible et souvent illisible pour les défenses de Pro D2 qui commencent à afficher son portrait dans les séances vidéo. Les Stéphanois et Laurent Ferrères, victime d'un cadrage-débordement jeudi à l'entraînement, peuvent témoigner. Bref, un don du ciel, enfin d'un agent, qui n'a pas mis longtemps à faire l'unanimité dans sa capacité à apporter beaucoup à l'Union 2010-2011. « Chut ! On ne voudrait pas trop que ça se sache », sourit Laurent Armand, l'entraîneur des avants girondins.

Tant pis, on le dit quand même : le nouveau talonneur est un joli calibre. Que, sur un forum Internet créé pour évaluer les sportifs de l'Hémisphère Sud, un supporteur transi expédiait en août 2009 chez les All-Blacks tandis que, un an plus tôt, trois autres s'interrogeaient sur la raison de sa non-sélection avec les Wallabies. Car le bonhomme a trois nationalités mais aucune cape internationale senior (il a été retenu avec l'Australie moins de 19 et moins de 21 ans). « À partir du moment où vous êtes dans un squad du Super 14, vous ne pouvez pas jouer pour un autre pays que celui dans lequel vous êtes », explique-t-il, espérant qu'avec son exil, la porte du Mondial 2011 s'ouvrira via le pays de ses parents : les îles Samoa.

Formé en troisième ligne
Émigrés à Wellington, son père, ouvrier, et sa mère, serrurière, ont finalement posé leurs bagages à Melbourne. Le petit Ole n'avait que 3 ans mais a gardé le goût du voyage : il se souvient de ses trois étés en Super 14 avec les Queensland Reds, « un super-esprit de groupe et surtout la possibilité de découvrir beaucoup d'endroits ». C'est surtout sa soif de nouvelle aventure qui a failli l'envoyer au… Japon au printemps dernier avant que l'Union ne remporte l'affaire, notamment grâce à l'arrivée de Daniel Leo, « un ami d'enfance » lors de sa formation à Brisbane. « On savait que c'était un bon, pointe Laurent Armand, lui-même ex-talonneur. Et il a fait plus que confirmer : il est très présent dans le jeu, met des tampons en défense, gratte des ballons, a un lancer merveilleux… Et en plus, humainement, c'est une crème ».

Monstre d'activité, « Chicken Run » comme le surnomment quelques coéquipiers anglophones taquins, a un secret : admirateur de Christian Cullen, l'ancien arrière néo-zélandais, il a été formé en… troisième ligne. « J'ai même joué un bout de match flanker avec les Reds. Ça a aussi été le dernier », rigole-t-il. « Jouer derrière lui, c'est super car on sait qu'il est dangereux tout le temps pour l'adversaire, pointe Matthew Clarkin. Mais ce qui plaît aussi est que, malgré ces qualités, il est très présent sur les bases. Il n'en fait pas trop, est toujours là ».

L'apprentissage de la mêlée
Associé à Waikato au talonneur-pilier des Blacks Aled de Malmanche les deux dernières saisons, fréquentant au quotidien durant cette période quelques cadres de la meilleure sélection du monde (Muliaina, Kahui, Donald, Sivivatu, Lauaki…), Ole Avei a pourtant un défaut : la mêlée, du moins dans sa version française. Mais se soigne. « Aujourd'hui, il n'est qu'à 50 % de son potentiel dans le secteur, pointe Laurent Armand. Mais il est très curieux, pose beaucoup de questions et progresse vite : preuve, au début, il montait tout le temps. Désormais, il ne le fait plus ». L'intéressé, qui a pour devise « rien ne se passe sans raison », en convient. « Dans l'hémisphère Sud, il y a à peine de poussée et, boum, ça part. Ici, la conquête est prépondérante. J'ai été un peu surpris au début et je sentais que je reculais beaucoup plus que les autres ».

La marge de progression n'en est en tout cas que plus prometteuse et pourrait attirer les convoitises. « Ce que j'attends de la France ? Faire en sorte que le club atteigne ses objectifs et rester le plus longtemps possible à Bordeaux ! », sourit le jeune homme, venu avec sa compagne. Le président Laurent Marti, qui l'a fait signer deux ans, et le staff, ne devraient pas être contre.

Tout ceux qui l'ont vu sur le terrain puis sortir des vestiaires à l'issue d'un match seront unanimes : "On l'aime notre petite vieille"

Merci Ole !

Midol du jour

Ce joueur est monstrueux , il abat un boulot incroyable à la fois à la pointe du combat et au soutien (y'a cas regarder les photos des matchs où il n'est jamais très loin du porteur de balle ou du marqueur d'essai)....une pépite qui va aiguiser les appétits de l'étage au dessus....va vraiment falloir lui faire les yeux doux et la promesse d'un retour en Top 14 au plus tard l'an prochain

Voilà les 2 facettes de notre Ole, la hargne d'El torito sur le terrain et la jovialité (et le style) d'une Super Mamie dès la sortie des vestiaires.
Vite une statue pour la personne qui l'a fait venir chez nous

Nous pourrions déjà rebaptisé notre stade : André Mog' Avei , Olé !!!!

OLE : super joueur, grand bonhomme, sympa: que du bon.

Content pour lui qu'il soit élu dans midol.

Yep, huge tribute to Ole!

Pour avoir revu avec plaisir ce dimanche soir les essais marqués par l'union depuis le début de la saison.
Pour me remémorer ses charges, son engagement, sa solidarité à tout
épreuve, je voudrais, à l'instar de toute l'équipe, saluer tout chaleureusement
ce talonneur d'une classe exceptionnelle.

Tout en encourageant l'équipe (j'étais là, je suis là, je serai là quoi qu'il arrive),
bravo Mr. Avei !

Sans aucun doute Salvador, j'adhère!!! Dans un tout autre registre le matou Ferreres mérite aussi un chapeau bas.

3 matchs d'affilée à 3 étoiles et 6 essais au compteur ce joueur parait indestructible ....il court, pousse, lance, est toujours disponible, bien placé au soutien, ne se jette pas inutilement dans les rucks et ne semble jamais baissé de rythme. Il va sous peu mériter l'Oscar Midol et mérite amplement le Top 14 alors OFFRONS LE LUI !!!
Les joueurs au dessus du lot sont vite repérés et se voient offrir des opportunités difficilement refusables : cf Matanavou

Toute l'équipe est à féliciter pour son homogénéité mais Ole s'est imposé comme le symbole de notre ambition portée par cette volonté de jouer qui fait de l'Union l'équipe la plus spectaculaire de Pro D2

Grand bonhomme effectivement : droit, généreux, sympa

http://www.sudouest.fr/2011/02/26/decryptage-d-un-phenomene-327531-773.php

26 février 2011 06h00 | Par Nicolas Le Gardien
Décryptage d'un phénomène



Adversaires, coéquipiers, observateurs n'en finissent plus de s'écarquiller les yeux devant Ole Avei, talonneur à l'activité de troisième ligne et désormais 5e marqueur de Pro D2.

On n'a pas eu besoin de lui poser la question, Henry Broncan, entraîneur d'Albi (qui reçoit l'Union demain), a lancé tout seul le sujet Ole Avei. « Bordeaux compte beaucoup de bons joueurs mais, lui, c'est un phénomène. Il a largement le niveau Top 14. Un gars comme ça dynamise toute une équipe. » Révélation du début de saison, le talonneur aux quatre nationalités (1), 27 ans, n'a pas faibli. Au contraire, ses statistiques, proches de celles d'un troisième ligne (lire ci-contre), n'en finissent plus de gonfler. Son match contre Saint-Étienne ? 14 contacts, 12 soutiens, 7 passes, 2 franchissements et 2 essais au sein de son pack. Décryptage.
Les jambes : d'abord explosif. On s'attendait à récolter des données aérobiques venues d'ailleurs. Même pas. « Quand il est arrivé, il était en déficit au niveau de la "caisse", pointe Ludovic Loustau, le préparateur physique de l'Union. Il a beaucoup progressé, on surveille son poids mais il sait aussi optimiser ses efforts par le placement et ne rechigne jamais. »

Son atout naturel : l'explosivité. S'il ne dispose d'aucun temps de référence (les avants ne sont pas chronométrés en vitesse), il détonne au vu de son gabarit (1,81 m, 114 kg) « sur les cinq premiers mètres, pointe Marc Delpoux. Cela lui permet de gagner quasiment tous ses duels. »

S'il est désormais attendu par les défenses, cela ne l'empêche pas (avec un temps de jeu supérieur) de se retrouver au milieu des trois-quarts quant au nombre de percées depuis le début de saison. Et il s'est payé de luxe de prendre de vitesse le centre du LOU Lee Thomas lors de son essai à Lyon.

Ayant participé à tous les matches depuis le début de saison, n'a-t-il en revanche pas besoin de souffler ? « Adam Jaulhac s'est blessé une semaine après avoir été mis au repos : il n'y a pas de vérité, répond Marc Delpoux. Et, dès mardi, deux jours après Saint-Étienne, il prenait le ballon et traversait le terrain… »
La tête : une vraie capacité d'adaptation. « Son explosivité, on s'y attendait en le recrutant, pointe Marc Delpoux. En revanche, on craignait qu'il soit inconstant, qu'il ait du mal à s'adapter au jeu « français », à retenir les combinaisons en touche : il a levé les doutes dans tous ces secteurs. »

Un exemple ? Ce qui reste son point faible : la mêlée. « Lorsqu'il est arrivé, on sentait qu'il n'en avait pas vraiment l'habitude, il avait les épaules basses, des lacunes, pointe le pilier Nicolas Decamps. Mais si, comme pour tout le monde ce n'est pas encore parfait, il a vite progressé et s'est mis au niveau. »

Ne laissant pas sa part dans le combat et parfois « testé » par ses adversaires, l'ancienne doublure du All-Black Aled de Malmanche à Waikato sait aussi maîtriser ses nerfs : il a été pénalisé 11 fois sur 18 matches (2). Albi sera révélateur en la matière.
Les bras : un gros plaqueur. Avec Avei, l'apport offensif saute aux yeux. Mais il reste avant tout un gros défenseur : certains de ces tampons ont fait date, sans non plus plonger dans l'irrégularité qui caractérise parfois les Sudistes arrivant en France.

Contre Mont-de-Marsan puis à Narbonne, matches où l'Union a été malmenée mais a gagné, le talonneur a plaqué 17 fois et 19 fois pour… 0 échec.

Possédant de bonnes références en musculation, sa puissance, dans les contacts, parle aussi pour lui : il est rare qu'il n'avance pas.
Les mains : de l'habileté technique. « Ce qui nous différencie ? J'ai été formé à côté de Perpignan et lui en Australie (NDLR : à Brisbane) », s'amuse Boris Bethery, l'un des deux autres talonneurs du groupe avec Frédéric Montagnat. Autrement dit, d'un côté, une école plus portée vers la force, la mêlée ; de l'autre, vers le jeu. « Avei est le prototype du joueur moderne, dit Fabrice Landreau, manager de Grenoble et ancien talon. Il est physiquement costaud, solide, propre sur les lancers mais, après cela, il se propose beaucoup dans le jeu et est habile techniquement. »

Son taux de réussite dans les passes (92 %) le confirme, Ludovic Loustau aussi. « C'est un garçon naturellement doué : on a fait des parties de handball, il s'est montré tout de suite à l'aise. » Lors du stage à Salies-de-Bearn, son agilité avait bluffé lors d'une démonstration de… hip-hop. « À partir de là, on a compris », sourit le préparateur physique. « Il pourrait presque jouer premier centre », glisse Marc Delpoux.
Le sourire : insousciant, pas faineant. Ole Avei promène au quotidien sa bonne humeur. Insousciant et imperméable à la pression. Mais surtout pas fainéant ou non concerné. « Mardi, à l'entraînement, il m'a dit en rigolant qu'on était fou en France : il avait l'habitude de pousser au maximum trois mêlées en opposition et là, on fait des entraînements entier. Mais il s'y file ! », raconte Laurent Armand, entraîneur des avants. « Il a trouvé ici un cocon familial où il s'épanouit, pointe Marc Delpoux. Si je devais émettre un doute, c'est sur sa capacité à être aussi performant dans un contexte plus froid. » Pour l'instant, l'intéressé avoue volontiers ne pas avoir envie de changer d'air.

(1) Tongien et Samoan par ses parents, il est né en Nouvelle-Zélande et a émigré à 3 ans en Australie. Voir « Sud Ouest » du 16 octobre. (2) Manquent dans l'analyse les matches retour à Colomiers, Aurillac et Lyon.

Pro D2 · rugby · Bordeaux · Top14 · Gironde

Alleeeez Ole
Allez Ole Ole
Allez Ole Ole
Ole Ole Ole Ole
Alegria

Parmi les 4 joueurs qui pourraient faire la différence en phases finales, du côté de l'Union qui trouve t'on ? Qu'on l'appelle Wayne, Supermamie ou Chicken run, pas de doute c'est Ole !

C'était écrit et oh combien mérité . Bethery et Rofes auront ce qui se fait de mieux sous la main pour élever encore leur niveau de jeu

Pourvu qu'ils ne nous l'abiment pas à la CDM !!!

C'est lui qui va abîmer des gars. Il va casser des crânes ! :P

ça c'est sur

Je ne sais pas ce que Piffeteau veut dire par "il s'est épanoui socialement à Bordeaux " a t-il rencontré une bordelaise ? Si c'est le cas il faut offrir un beau cadeau à la demoiselle

Je pense que ce ne serait pas bète de recruter des célibataires et de leur faire rencontrer l'ame soeur à Bordeaux ; rien de mieux pour la prolongation des contrats.

Sinon en lisant les stats d'Ole on s'aperçoit qu'au delà de l'impression visuel il a vraiment réalisé une saison monstrueuse !!!!!!!

Réussite sociale au sens de bien s'intégrer au sein d'un groupe ou de la société.
Olé je le crois bien a une charmante épouse et des gamins,pour la Bordelaise?
Il est bon, bien dans sa peau,et très sympa, tout cela vaut bien quelques étoiles supplémentaires.

Vince33 a écrit:Je ne sais pas ce que Piffeteau veut dire par "il s'est épanoui socialement à Bordeaux " a t-il rencontré une bordelaise ? Si c'est le cas il faut offrir un beau cadeau à la demoiselle

Je pense que ce ne serait pas bète de recruter des célibataires et de leur faire rencontrer l'ame soeur à Bordeaux ; rien de mieux pour la prolongation des contrats.

Sinon en lisant les stats d'Ole on s'aperçoit qu'au delà de l'impression visuel il a vraiment réalisé une saison monstrueuse !!!!!!!

Pour certains c'est fait et quelques naissances l'ont prouvé. Reste néanmoins quelques célibataires à caser. Fonfon serait sur quelques dossiers délicats

http://www.sudouest.fr/2012/01/28/avei-symbole-d-union-617935-8.php

Par Nicolas le Gardien

Union Bordeaux-Bègles: Avei, le symbole

Impressionnant sur le terrain, multi-facettes en dehors, le talonneur a défrayé la chronique en repoussant l'offre toulousaine pour prolonger cinq ans.


« S'il était Français, Ole serait chez les Bleus », affirme son président Laurent Marti.(photo Guillaume Bonnaud)

Ole Avei est un phénomène. Sur le terrain, ça commence à se savoir : depuis son arrivée en France à l'été 2010, son explosivité, ses appuis, son habileté ont déjà fait le tour de l'Hexagone, en Pro D2 comme en Top 14. « Il a largement le niveau de l'élite. Un joueur comme ça, ça dynamise toute une équipe » disait en février 2011 l'entraîneur albigeois Henry Broncan. « Pour moi, c'est le meilleur à son poste en Top 14 pour le jeu que l'on prône : capable de se déplacer, d'avancer, de réussir des passes de 15 mètres, de tourner à 15 plaquages par rencontre, mais aussi assurer toutes les bases. Il avait un manque en mêlée, mais il a beaucoup travaillé avec Laurent (Armand, entraîneur des avants) pour le combler » décrit le manager girondin Marc Delpoux. Son président, Laurent Marti : « S'il était Français, Ole serait chez les Bleus ».

Mais Wayne - son prénom à l'état civil - Avei est aussi un phénomène hors du terrain. Pas seulement pour sa collection de casquettes ou ses talents de danseur. Le Maori, 28 ans, a repoussé une offre du Stade Toulousain, qui a monté la proposition jusqu'à quatre ans, pour prolonger il y a deux semaines son bail girondin sur cinq saisons. Défrayant la chronique et devenant un symbole du projet bordelais. « La décision était difficile. Pendant un mois, je n'en dormais pas. Avec ma fiancée, on a beaucoup discuté. On est bien ici. Toulouse est le meilleur club en Europe. Mais il y a déjà beaucoup d'internationaux. Ici, nous sommes en train de débuter quelque chose. On veut d'abord rester en Top 14 et ensuite grimper les échelons. Ça me plaît. »

« D'abord du plaisir »

Et l'info, finalement, n'est pas seulement que ce fils d'une serrurière et d'un ouvrier, né à Wellington et émigré en Australie à 3 ans avec sa famille, ait choisi de rester dans un lieu où il s'est intégré à vitesse grand V. Mais aussi qu'Ole Avei, chez qui la bonne humeur semble greffée et le doute un mot peu connu, peut donc être soucieux. « Même s'il y a un problème, il reste toujours cool », sourit le pilier Albert-Patrick Toetu, arrivé de Tarbes cet été et qui le connaissait « pour l'avoir affronté en finale du championnat de Brisbane (Australie) : il avait marqué trois essais. » « La pression, je la ressens, répond l'ancienne doublure d'Aled de Malmanche aux Waikato Chiefs. Mais la vie est faite pour être heureux. Le rugby, c'est d'abord du plaisir. »

L'Union ou le Japon

Le deuxième ligne girondin Daniel Leo a lui croisé son coéquipier pour la première fois il y a onze ans. « Je travaillais pour la sécurité dans un night-club à Brisbane. Je ne pouvais pas le laisser entrer, car il n'avait que 17 ans. On a discuté, on est devenus bons amis. Il est réservé au premier abord mais, quand il est en confiance, c'est plutôt quelqu'un d'extraverti. »

L'appel de l'ancien joueur des Wasps, à l'intersaison 2010, a fait pencher la balance alors que le troisième ligne de formation hésitait entre l'Union et le Japon. Le secret d'Avei ? « Le chocolat et le Coca-Cola ! s'amuse Leo. Plus jeune, il ne se nourrissait que de cela. Bon, il aime toujours, mais il se contrôle » « Ce qu'on fait en dehors ? On mange et on parle », répond Albert-Patrick Toetu, membre des « inséparables », compagnons de Playstation ou de balades, dont la présence a aussi pesé dans la réflexion. Avec Hikairo Forbes, Leroy Houston, et leurs familles respectives, tous sont par exemple partis à la neige il y a quinze jours.

« J'essaie de voyager : on a fait l'Italie, Barcelone… » avance cet admirateur de Christian Cullen (ancien arrière all-black), installé dans une maison à Bègles avec sa compagne. Elle est créatrice de mode spécialisée en robes de mariées (elle possède son site de vente sur Internet), lui est aussi artiste : design, tatouages, ukulele et donc hip-hop. Ses démonstrations lors du Stage à Salies-de-Béarn en août 2010 et lors du dernier réveillon à Moga ont fait date. « Je l'ai appris à l'école, avec Digby » raconte-t-il.

Neveu de Digny Ioane

Digby Ioane : l'ailier star des Wallabies. L'Australien est son… oncle. Tous deux ont grandi ensemble et ont franchi côte à côte les étapes jusqu'au Super 14. « Ole est un garçon naturellement doué, dit le préparateur physique de l'UBB Ludovic Loustau. Quand il est arrivé, il était en déficit au niveau de la « caisse ». Il a beaucoup progressé, il ne rechigne jamais. » « La force d'Ole c'est aussi d'être curieux, de vite intégrer » ajoutait au printemps Laurent Armand.

Barré chez les All Blacks et les Wallabies, son départ et ses prestations en France lui ont ouvert les portes de la sélection samoane - par ses origines - et d'une Coupe du monde où il est resté numéro 3 au talon. « Il était à la fois heureux d'y être et frustré de peu jouer, dit Dan Leo. En signant cinq ans ici, il va s'y installer. »

Sa devise ? « Il ne se passe rien sans raison. » « J'espère aider le club à atteindre ses objectifs et rester le plus longtemps possible à Bordeaux » disait-il en arrivant. Jusqu'ici, il tient parole.

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Vraiment attachant ce garçon.

Mesdemoiselles, si vous aussi vous avez programmer de vous attacher et recherchez l'habit de circonstance http://www.angelinaavei.com/index.html

Ravissant modèle et belle collection
Célibataire actuellement, je prendrais bien le rang