13ème Journée : Narbonne - Union

Nouveau voyage dans l'Aude chez les oranges cette fois.

Pour eux, ça part mal avec la blessure assez sérieuse de Madaule leur capitaine.
http://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2010-2011/narbonne-madaule-touche_sto2562795/flashnews.shtml

http://www.sudouest.fr/2010/11/29/union-bordeaux-begles-chalmers-absent-jusqu-en-janvier-252947-4564.php

Chalmers absent jusqu'en janvier, sa main ayant enflé durant la nuit, le troisième ligne Hugh Chalmers, l'un de ses hommes en forme, a passé hier des examens. Il souffre d'une fracture de la main, avec laquelle il a terminé le match contre Mont-de-Marsan, et sera opéré demain matin. Devant porter une attèle durant 15 jours, il devrait être disponible à nouveau pour le match à Colomiers, le 8 janvier.

ohhh putain ça c'est la tuile !!!! Et le jour de son anniversaire ....faut dire qu'il s'est pas ménagé le bougre s'offrant même un beau contact frontal avec Martin.....

Bon ben ça fera un repos bien mérité et maintenant à Léo de remettre le bleu de chauffe

Quel beau match il nous fait encore le Hugh !

C'est lui qui nous sauve le match en reprenant Matanavou sur la dernière action. Soignes toi bien, pouponnes bien et reviens en forme pour rendre la monnaie de leur pièce aux columérins. :)

Heureusement que Leo revient, il n'a trop joué avec les samoans et devrait avoir envie.Sinon on a Gibouin .

Il est temps que tout le monde rentre au bercail.

J'imagine que Marc va porter un soin particulier à la préparation du match de Narbonne.

Je comprend mieux pourquoi Hugh n'arrêtait pas de se tenir la main en deuxième mi-temps,bien sur il y a encore du monde mais j'ai trouvé Clarkin très fatigué.
Tout cela confirme qu'il est nécessaire de disposer d'un gros effectif de qualité pour tenir les premiers rôles on voit bien pour les premières lignes où l'effectif paraissait surabondant à certains en début de saison.
Il est certain que MdM dimanche en changeant toute sa 1er ligne en seconde mi-temps redonne de l'air à son paquet d'avant et surtout de la confiance et pourtant je trouve que Mathieu et Judicaël se sont bien démerdés.
Allez Chalmers, reviens nous vite.

http://www.sudouest.fr/2010/11/30/pas-envie-de-lacher-253670-773.php

Avec les absences, certains joueurs ont beaucoup donné ces derniers temps. Au point de risquer un coup de mou ? Staff et intéressés ne sont pas inquiets.

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Julien Rey, qui a joué 382 minutes sur 400 possibles depuis le 23 octobre, devrait pouvoir souffler. PHOTO claude petit

Ce n'est pas un scoop : la Pro D2, ça use énormément. Dimanche face aux Montois (20-13), l'Union Bordeaux-Bègles a disputé son douzième match en treize semaines, dans un championnat très dense n'autorisant pas de week-ends de dilettante. La bonne nouvelle ? Les Girondins ont montré que la tête et les jambes répondaient toujours. La mauvaise ? Des tribunes, les joueurs ont paru un peu en deça de leur forme étincelante d'octobre. Et on peut s'interroger sur le risque, à force de multiplier de telles débauches d'énergie, d'une possible rupture physique, voire mentale, lors d'une des trois rencontres à disputer d'ici la trêve de Noël (15 jours sans entraînement) (1).

Un peu inquiet à chaud, Marc Delpoux, le manageur, était beaucoup plus rassuré après avoir revisionné les images et fait le tour de ses troupes hier. « En première mi-temps, hormis la touche où on a un peu bafouillé, nous sommes dominateurs. En seconde, on a subi, surtout à cause d'un jeu au pied catastrophique. C'est la première fois de la saison qu'on est autant bousculé, et je mets ça plutôt sur le compte de la qualité de l'adversaire que de notre physique. Je n'ai pas constaté de gros soucis à ce niveau. Après, quand vous passez une demi-heure à défendre, il est logique de terminer éprouvé. Avec l'absence des internationaux et les blessés, certains ont donné plus que d'autres mais les rentrées vont permettre de relancer un coaching qui nous avait maintenu la fraîcheur en début de saison. »

La récupération privilégiée

« Si on risque d'avoir un trou ? Seul l'avenir le dira, répond Ludovic Loustau, préparateur physique de l'Union. Mais je ne suis pas inquiet : seuls 2-3 gars ont fini vraiment très fatigués. On a été un peu moins bien dimanche, mais on sortait d'une grosse débauche d'énergie à Carcasonne, Mont-de-Marsan a mis beaucoup de rythme, les terrains sont boueux et on sait très bien que ce troisième bloc est souvent le plus compliqué. On privilégie la récupération avec, pour les 6 ou 7 qui en ont le plus besoin, kiné et piscine le lendemain des matches. Et on limite les venues au stade. Après, on ne peut jamais tout maîtriser : on n'est pas dans la tête de chaque joueur. »

Derrière, la situation est peu problématique : les Tongiens Lilo et Mailei sont revenus dimanche un peu fourbus d'avoir défendu sur Kelleher, Picamoles, Bastareaud and co durant 80 minutes mais n'ont joué que deux matches dans le mois. Carballo reprend aujourd'hui après trois semaines d'arrêt ; Ferrères a été économisé ; la bombe en puissance Connor, dont on guette l'explosion, a réussi une entrée remarquée face aux Montois; et Gaultier, titularisé pour la première fois depuis mai, en a profité pour reprendre le rythme de Pro D2 dont il avait logiquement besoin : de quoi offrir sans trop de soucis un peu de répit au trio Jagr - Vermis - Rey tandis qu'à la mêlée, Adams et Seron se partagent le temps de jeu.

En deuxième et troisième ligne, certains incontournables _ Clarkin, Purll, Jaulhac, Chalmers _ ont enchaîné les matches à un haut niveau et le quatrième est forfait jusqu'en janvier (lire ci-contre). Heureusement, le retour de Léo, au temps de jeu réduit avec les Samoa (un match contre Connacht le 8 novembre et une entrée en jeu en Ecosse samedi), la présence de Chollon, Ternisien, O'Connor qui ont subi le turnover ces dernières semaines tout en jouant régulièrement offrent des garanties.

Performance à maintenir

Les postes plus préoccupants ? Le talon, mais rien ne semble pouvoir ébranler Avei et Montagnat est en réserve. À l'ouverture, Fraser, 32 ans, est peu ménagé mais ne s'en plaint pas tandis que Camille Lopez, également utilisé à l'arrière, découvre la succession de matches à ce niveau. À droite de la première ligne, en l'absence de Florea, cela est plus gênant : la béquille de Decamps n'est pas très grave mais l'ancien Dacquois a disputé 454 minutes sur 560 possibles depuis le 9 octobre. Énorme, à ce poste, ce qui accroît forcément les risques de pépin.

Restent les cas Baquet, relais de ce dernier, Bernard, en deuxième ligne et sauteur, ou Chouquet, à l'ouverture : peu (ou pas du tout pour le dernier) utilisés ces derniers temps par le staff, ils restent mobilisés pour postuler.

« On est très content de leur travail, ils s'accrochent, pointe Marc Delpoux. On considère juste qu'à l'heure actuelle il y a meilleur qu'eux à leur poste, notamment pour la tenue en mêlée (des deux premiers). Cela est valable aussi pour quelqu'un comme Shane (O'Connor). On avait dit à certains qu'ils risquaient d'avoir moins de temps de jeu cette saison, ils ont accepté de relever le challenge, ils le font et je les en félicite. Prenez Judicaël (Baquet) : ses rentrées nous satisfont mais Nico (Decamps) est à un sacré niveau en ce moment. Sauf grosse usure, il est difficile de s'en passer. Mais la saison est longue. » « Honnêtement, connaissant la volonté du groupe, je ne m'en fais pas: on tiendra jusqu'à Noël » assure dimanche soir Hugh Chalmers. Lui, malheureusement, y assistera depuis la touche.

(1) À Narbonne samedi, à Tarbes le 11 décembre, contre Auch le 18 décembre.

Encore un bel article. Si maintenant (comme hier) on fait en plus la une (avec un beau titre) alors là c'est vraiment qu'on commence à être vendeurs Poulvous ksa doule !

Exact, article de fond dans le ventre mou de la semaine, c'est inhabituel....et en plus avec une photo sur laquelle on devine le gratin des supporters

Pas malin la photo, beaucoup de siège vide.
Pas chaud c'est AM, rècup au programme et tactique, pas celle du gendarme, l'autre celle qui nous permettrait d'envisager un résultat.
Allez Union.

HUGH : soigne toi bien ; tu as été, une fois de plus, ENORME.

NARBONNE

léopold a écrit:Pas malin la photo, beaucoup de siège vide.

Le vide met en valeur le plein ....et là y'a du beau monde !!!

Apparemment les oranges seraient un zest affaiblis par des blessures alors croyons-y et surtout PAS DE QUARTIERS !!!!

Espérons que cette partie ne soit pas émaillée de trop vilains ZESTES.

OK -> [ ]

"Battus par Albi, les Bordelos-Béglais n’en finissent pas moins de progresser au classement....et blabla, blabla" ...site LNR ....vraiment un pro ce LAVALLEE

http://www.lnr.fr/pro-d2-le-point-pro-d2-une-journee-13-importante-02-12-2010-3-21-11748,11748.html

Extraordinaire ce sudiste, l'homme le plus lu du monde du rugby, il fait une remarque et "pouffff" tel le génie de la lampe d'Alladin l'erreur est rectifiée.

Fort, très fort.

Alors il y a aussi celle là sur Colomiers "Invaincus depuis deux journées après un match nul 12-12 le week-end dernier contre Albi le leader"....soit on s'intéresse au rugby soit on fait autre chose !!! Autant d'erreurs grossières sur le site officiel de la Ligue c'est quand même limite. Que Mr LAVALLEE m'envoie ses papiers avant publication en ligne pour que je corrige

Les pouvoirs de Sudiste sont énormes, il n'a qu'à écrire et c'est fait..... Albi vient de se transformer en Oyonnax.

Dis moi Monsieur Sudiste s'il te plaît écris "l'Union revient avec cinq points de Narbonne. Après un super match......."

Cher JP de ce coté je ne peux que souscrire à l'insolent optimisme de mr LAVALLEE quand il écrit "Une victoire à Narbonne couplée d’une double défaite d’Aurillac –qui reçoit Grenoble- et de Lyon –en déplacement à Oyonnax- ferait des champions de France 1991 les dauphins d’Albi"....Aurillac de nouveau défait à la maison et Lyon battu sans bonus défensif par une équipe plutôt inconstante en ce moment (ou alors il nous faudrait 5 points)...même moi je 'aurais pas osé. Mais qui sait, ce Monsieur qui a tant de mal à relater le passé, a sans doute des dons pour lire l'avenir !!! ...Nicolas nous croyons en toi !!!!

NB : merci à Patrick de transférer sur le sujet Narbonne

vu les revenants hier au soir, qui paraissent impatient d'en découdre.
Après c'est un match comme un autre, avec bien sur de l'affectif qui rejaillit sur les joueurs,mais le problème est simple, il reste 3 matchs et il faut gagner au moins 2 fois pour garder le contact avec la tête de course, sinon on n'est pas loin du ventre mou où toute une meute n'attend qu'une occasion de nous remplacer.
Donc pourquoi pas Narbonne qui "semble" handicapée, mais là aussi qu'elle est la part de l'intox?
Donc demain matin direction Narbonne où il sera bien temps de tirer des plans sur la comète.
Allez Union.

http://www.sudouest.fr/2010/12/03/narbonne-l-attend-256892-773.php

3 décembre 2010 06h00 | Par Nicolas Le Gardien

Narbonne l'attend
Pour la première fois en match officiel, Marc Delpoux l'entraîneur se déplace chez lui. Impressions depuis le pays audois.

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Marc Delpoux (au centre) sous les couleurs de Narbonne en finale du Challenge Yves-du-Manoir face à Agen en 1992. photo Jean-. Jacques SAUBI

Cela ressemble à une personnalisation à outrance, mais pourtant, il est difficile de dissocier le contexte Marc Delpoux du Narbonne - Bordeaux-Bègles qui se disputera demain. À 18 h 30, le manageur de l'Union s'assoira pour la première fois en match officiel sur le banc adverse du club avec lequel il a été bercé, où il a débuté, joué et entraîné. Dans une ville, surtout, respirant le rugby, où il réside encore deux ou trois jours par semaine avec son épouse (ses deux enfants sont éloignés pour leurs études), où il a tenu sa brasserie, où il manque rarement les tournois de cartes du lundi soir au « Rive Gauche » et où il a forcément très envie de gagner (lire ci-contre). Impressions, depuis la ville audoise.

Gilles Belzons
39 ans, ancien 3e ligne, patron de « Chez Bébelle », restaurant des halles de Narbonne.

« Je pense que cette rencontre sera surtout particulière pour lui. Ici, on l'a déjà vu revenir avec Perpignan en tant que joueur, cela faisait plus "bizarre" qu'en tant qu'entraîneur. Mais bien sûr, ce match fait plaisir à tout le monde et on en parle.

Il n'y a aucune rancœur du fait qu'il soit parti exercer ailleurs : au contraire, les Narbonnais sont plutôt contents de le voir réussir. Il a eu un plan de carrière intelligent, il est devenu champion d'Italie et il est revenu en France dans une grosse cylindrée et dans une grande ville qui a le potentiel de draîner les moyens nécessaires pour s'installer au plus haut niveau, ce qui est désormais plus difficile à Narbonne.

Ici (NDLR : aux halles), c'est un peu le poumon de la ville, le rugby est au cœur des conversations. Marc y vient régulièrement et son épouse travaille dans mon restaurant : on n'a jamais autant suivi les résultats de Bordeaux ! Mais on ne s'est pas trop asticoté sur ce match : pour nous, Narbonnais, il s'agit surtout d'une rencontre très importante. Nous restons sur un très bon mois (13 points en 4 matches) et si on veut recoller avec les équipes de tête, il nous faut l'emporter. C'est un tournant, et malheureusement, il faut que cela tombe contre quelqu'un qui nous connaît par cœur. On sait que ça sera très dur… »

Jacques Lapatey
81 ans, ancien ailier narbonnais, vainqueur du tournoi des V Nations en 1955.

« Son père a une maison à la mer juste derrière la mienne et on voit régulièrement Marc tous les ans depuis qu'il est petit. Ça a été un très bon joueur, qui mettait la tête là où les autres ne mettaient pas les mains, et cela ne m'étonne pas qu'il réussisse comme entraîneur : il a du poids et, aujourd'hui, si vous n'avez pas cela, vous ne tenez pas les joueurs. Par son vécu et son caractère, j'imagine que quand il faut parler à ses avants, il sait le faire…

Comme Christian Labit, il fait partie de ces Narbonnais que certains de nos dirigeants n'ont pas su retenir pour aller chercher parfois je ne sais qui : ici, ça a fait parler mais personne ne lui en a voulu à lui. Maintenant, nous avons toutefois Patrick Arlettaz, qui fait du très bon travail avec les trois-quarts. Si on tombe moins de ballons, on a un jeu qui peut être très bon. Mais connaissant Marc, il ne va venir en tendant la joue… Aujourd'hui, je supporte Narbonne, Carcassonne et Bordeaux. Mais surtout Narbonne, quand même ».

Jean-Jacques Molinier
Président de l'Amicale des supporteurs narbonnais.

« On aurait bien fait une petite fête à Marc, mais malheureusement, nous n'avons pas de local à nous au club. S'il veut passer nous voir avant ou après le match, en tout cas, il sera le bienvenu… Je ne suis pas dans la tête de tous les Narbonnais mais je pense qu'il sera autant applaudi que les nôtres : c'est un enfant du pays, certains d'entre nous l'ont vu grandir, tout le monde l'a apprécié comme joueur et comme entraîneur. On est heureux qu'il ait de bons résultats, même chez un rival. Mais samedi, on souhaite quand même qu'il nous laisse gagner : Marc, on en a besoin ! »

Henri Ferrero
49 ans, ancien ailier narbonnais, aujourd'hui manageur du Racing.

« Je ne vais pas parler de derby mais ce n'est pas un match complètement comme un autre : avec Marc, on se connaît depuis très longtemps, il est très apprécié ici et tout le monde sera heureux de le revoir. On se croise bien sûr très souvent quand il est là, dans la rue ou autour du club : Narbonne n'est pas une grande ville ! Alors on parle de rugby (rires). Nous avons le même staff depuis plusieurs saisons. Marc venait régulièrement nous voir jouer quand il a quitté l'Italie et il est évidemment sans doute celui qui nous connaît le plus chez nos adversaires. Mais on lui réserve quelques surprises ! Non, qu'il ne s'inquiète pas : je plaisante. Nous, on le suit aussi : comme nous, Bordeaux-Bègles essaie de mettre du volume à son jeu, de relancer. Et à Narbonne, tout le monde est convaincu qu'il terminera dans les trois premiers ».

Pro D2 · rugby · Union Bordeaux-Bègles

Il n'y a pas que la technique qui fait déplacer des packs et marquer des essais. L'affect et l'envie y sont pour beaucoup.
Ayant un peu approché le personnage et connaissant le calibre des joueurs, je gage que l'équipe ne va pas se laisser conter fleurette sur le pré …

Et si victoire il y a, ça va être une sacrée fiesta pour nos gars à Narbonne !
Donc, que les joueurs donnent le meilleur d'eux-mêmes et qu'ils suivent les instructions du coach !

http://www.sudouest.fr/2010/12/04/l-avenir-s-ecrit-en-voyage-257798-773.php

Les Girondins vont se déplacer 4 fois en 5 matches : l'occasion de prendre une belle option sur la qualification… ou de se faire reprendre par la meute.

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Blair Connor, auteur d'une entrée remarquée face aux Montois, sera titulaire. photo claude petit

Marc Delpoux, le manageur de l'Union Bordeaux-Bègles, a fait ses comptes. Dans le pire des cas, ou presque (une seule victoire à domicile contre Auch le 18 décembre pour 4 défaites à Narbonne, Tarbes, Colomiers et Aurillac), son équipe pourrait se retrouver le 15 janvier prochain entre la 10e et la 12e position de Pro D2. Sa pire place cette saison, et si cela n'était pas mathématiquement rédhibitoire pour se qualifier, ce ne serairt « pas le meilleur moyen de travailler sereinement » et même l'assurance d'une sacrée pression sur les matches suivants. Alors l'hypothèse inverse est forcément plus séduisante pour lui et ses ouailles : ajouter à un succès face au Gersois au moins deux victoires à l'extérieur et attaquer les treize dernières rencontres (dont 8 à Bègles) dans le top 5. En position de force et d'asséner ses ambitions.

Gagner 4 fois à l'extérieur
Dès ce soir, les Girondins se déplacent donc dans l'Aude avec un seul mot d'ordre : engranger hors de leurs bases. C'était l'un des principaux axes sur lesquels le staff avait travaillé dans la refonte de son effectif. Et son bilan, pour l'instant, est en balance.

Le côté pile : l'Union pointe ce matin au troisième rang des formations à l'extérieur avec 12 points en six voyages, à 5 longueurs d'Albi (17 points) et une de Lyon (13), et a démontré qu'elle n'avait à craindre personne. Le côté face : elle n'a gagné « que » deux fois, dont l'une chez le dernier, est revenue bredouille à autant de reprises et voit la défaite de Colomiers alourdir son bilan. « Chaque semaine, on se rend compte qu'il y a parmi les candidats aux demi-finales un « cocu » chez lui, analyse Marc Delpoux. Il est fort possible que notre tour (re) passe et pour être dans les cinq, je pense qu'il faudra encore 4 victoires en déplacement ».

Pas simple dans un championnat où la différence locaux-visiteurs reste nette dans les statistiques : 12 % seulement de succès hors de ses bases (23 en 180 matches). Et avec une fenêtre réduite, si l'on considère qu'il reste encore aux Bordelais à se rendre chez les trois actuels premiers. « Pour moi, Narbonne aujourd'hui, Albi, Lyon, Aurillac plus tard ou Dax et Auch en fin de saison, c'est pareil : on peut faire des coups partout et on est à l'abri nulle part de prendre une claque si on n'y est pas », assure Marc Delpoux.

Le problème est qu'après un début plutôt brillant en voyage (défaite à Oyonnax suivie d'un nul à Grenoble et de succès à Saint-Étienne et Aix), son groupe est en perte de vitesse en voyage : un échec à 0 point (15-25) à Pau et un bonus défensif au goût d'inachevé à Carcassonne. Inquiétant ? « Non, répond le technicien, car à chaque fois on n'était pas loin non plus. Maintenant, il nous faut peut-être encore un peu plus de pragmatisme ».

Savoir s'adapter
Avec ses coéquipiers, le capitaine Matthew Clarkin avait fixé comme objectif du dernier bloc de 2010 d'être plus performant en terrain adverse. Il étaye : « On doit gagner en efficacité mais cela est plus facile à dire qu'à faire. À Carcassonne, on a produit le jeu nécessaire pour l'emporter, on a eu les occasions mais nous avons été trop souvent pénalisés lorsqu'on approchait de leur en-but. Ce qu'il faut, surtout, est qu'on soit capable s'adapter aux événements. Lorsqu'on voit que cela ne passe pas à la main, en mettant du rythme comme on le fait, savoir utiliser plus le jeu au pied. Mais ce n'est pas évident car ce n'est pas notre style et même en tentant tous les drops et les pénalités que l'on veut, il est quand même rare de faire du 100 % ». Pas très en verve pour inverser la pression la semaine dernière contre Mont-de-Marsan, Fraser et Lopez devront également ajuster la mire. en la matière.

Une chose est pourtant sûre : le groupe n'a jamais été pris jusqu'ici en déficit d'engagement. La base pour s'exporter. « La première chose, pointe ainsi Marc Delpoux, est que si on descend du bus en étant en dedans mentalement, Narbonne fait partie des équipes qui peuvent nous punir. Et on n'est pas à l'abri de connaître ce qu'a vécu Lyon là-bas (32-3 après 44 minutes) ».

tourisme · rugby · Union Bordeaux-Bègles · Pro D2 Sacré touriste, Ah oui j'avais oubliez, ns nous déplaçons

Voila la compo pour le match de Narbonne.

1 . DAVIES Ricky
2 . AVEI Ole
3 . DECAMPS Nicolas
4 . PURLL Justin
5 . JAULHAC Adam
6 . CHOLLON Arthur
7 . LEO Dan
8 . CLARKIN Matthew
9 . SERON Julien
10 . FRASER Gérard
11 . LILO Vungakoto
12 . CARBALLO Rafaël
13 . MAILEI Andrew
14 . CONNOR Blair
15 . LOPEZ Camille

16 . MONTAGNAT Frédéric
17 . BADEL Mathieu
18 . O'CONNOR Shane
19 . TERNISIEN Charly
20 . ADAMS Heinie
21 . GAULTIER Julien
22 . FERRERES Laurent
23 . BAQUET Judicaël


Beaucoup de sang frais derrière avec les retours des internationaux.

Julien Rey, Martin Jagr et HP Vermis soufflent; Adams débute sur le banc confiance maintenue à Camille à l'arrière; le cinq de devant ne bouge pas.
Belle équipe !!

Narbonne a des blessés dont leur excellent ouvreur Ruiz et leur capitaine Madaule, c'est peut être l'occasion de faire un coup.

Ouais, on y croit

4 points sinon rien. Bon OK pour 5 mais vraiment dans le pire des cas