23ème Journée : UBB - Aix en Provence

L'enchainement des succès et un jeu alerte nous auront sans doute fait oublié que le rugby commence devant et que si on n'y châtie pas l'adversaire, il est vain d'essayer de concrétiser derrière. Notre mêlée flotte, notre touche chancèle, nos regroupements sont chahutés et malgré ça on essaye de lancer des attaques au grand large. Bien évidemment, les défenses nous attendent et nous mettent à la faute. Ce soir nous sommes même très rarement rentré dans les 22 adverses. Comme en plus de ça notre jeu au pied est des plus moyens (mais ça c'est pas nouveau), on ne peut pas s'étonner de cette deuxième défaite à la maison.
Petit coin de ciel bleu ce soir, Connor qui nous a donné sur un éclair une idée de ce qu'il pourrait faire face à une défense inorganisée. Espérons qu'il retrouva rapidement ces situations.
Evidemment, les blessures qui ont longtemps fragilisé notre première ligne ont pu user le restes du groupe. Maintenant que les lignes se regarnissent, il faut vite se reprendre avant de tout perdre et ça commence dimanche par la réception du client palois
Jaulhac pour sa puissance et Cholon pour sa présence dans les mauls pourraient nous faire du bien. Espérons qu'ils n'arrivent pas trop tard.
Ceci étant dit, il faut réapprendre à jouer en équipe ce qui ne semble plus trop le cas aujourd'hui. Pourvu que l'an prochain ne soit pas trop déjà dans les têtes

léopold a écrit:......
Réponse dans la semaine et à Moga devant les Béarnais qui viennent d'en planter 48 au Saint en en prenant 25 bien sur.
Allez Union.

Si on excepte l'essai de la 81e, tous les points sont dus à une réussite exceptionnelle de Péclier

nico a écrit:Bon, et bien si cela peut permettre de remettre les idées en place. Un mal pour un bien.

....sauf si le mal nous prive de demi finale

Je serais un peu du même avis que Nico. Un tel résultat peut être le meilleur moyen de nettoyer nos têtes des scories qui s'y sournoisement cachées. Si nous n'y arrivions pas, ce ne serait même pas la peine de penser figurer honorablement en demi-finale. Si on y arrivait et qu'on retrouve notre jeu, alors là tout serait ouvert. A dimanche pour un début de réponse.

Une défaite à Moga nous pendait un peu au nez. Si on m'avait dit contre Aix en Provence je n'y aurais pas cru. Un match moyen contre Saint Etienne; Albi on y perd sans l'envie de jouer et ce soir on y est pas du tout... Ne cherchons pas ce qui à été bon et mauvais lors de ce match, il faut passer à autre chose. L'UBB est dans une spirale négative en ce moment. Pau va venir dimanche et ça ne va pas être du gâteau.
Continuons à encourager notre équipe !!!
Allez l'UBB

Nous sommes 4ème et il nous reste à rencontrer les 5ème, 6ème, 7ème, 8ème, 9ème, 12ème et 15ème.... comme sudiste, j'ai peur.

J'ai peur aussi,attention au mal au ventre de nos joueurs.
Une défaite à domicile contre un relégable n'est jamais bon pour le moral.



ON SE REVEILLE

Grosse désillusion. Après un match poussif face a saint etienne. Une défaite qui aurait pu passer pour logique chez un sca pas au mieux de sa forme. La défaite de ce soir fait du mal.
Le niveau d implication des joueurs, si il n'est pas excusé par une grippe carabinée est extrêmement inquiétant. Que c'est il passé ce soir ?
J attend avec impatience les réaction des joueurs et du staff.
Bravo a aix qui a su exploiter ce gros passage a vide ( dommage pour Dax )
Rien a redire sur l'arbitrage, l'ennemi était intérieur ce soir.
Quoi qu'il en soit, allez l'union.

Après une nuit de sommeil un peu agitée, toujours mal au crane, cette défaite va marquer les esprits, j'ai peur que si nous ne retrouvons pas vite notre Rugby nous soyons envisagé comme une proie facile par nos visiteurs et bien sur nos hôtes, car, "qui a peur du grand méchant mou".
La conquête est à la base de tout, elle procure les ballons qui doivent sortir propres, là on peut pas dire que ce fut le cas, et puis le soutient immédiat pour déblayer et gratter est indispensable, la spontanéité doit être la règle, des attaques prévisibles, lisibles sont le miel des défenses, le jeu aux pieds se doit d'être précis et judicieux, l'ambition pure conduit à revenir en arrière, et puis un capitaine de route nécessaire dans toute entreprise, celui qui rassure, qui aboie, qui commande sur le terrain et fait passer les consignes.
Très simple mais dur à atteindre, on pensait avoir fait une grande partie du chemin et bien il faut travailler d'avantage et soigner les têtes elles vont en avoir besoin.
Déja il va falloir se bouger le cul contre Pau, une contre perf ruinerait tout le bon travail réalisé cette saison.

http://www.sudouest.fr/2011/03/06/c-est-l-alerte-rouge-334337-8.php

6 mars 2011 06h00

C'est l'alerte rouge
Méconnaissables, les Girondins se sont logiquement inclinés. Et mettent en danger toute leur saison.

Hier, Bordeaux-Bègles a donc semblé faire un grand pas de six mois en arrière. Un maigre public amorphe, pour un adversaire peu coté. Une équipe bousculée sur chaque ruck, ne parvenant que très rarement à enchaîner deux temps de jeu, sans pied et sans tête. Une chute collective ponctuée par une multitude d'erreurs individuelles. C'était le 28 août, contre Colomiers (15-19). C'était hier face à Aix-en-Provence (18-23), où les Girondins ont sauvé à la dernière minute le bonus défensif avant de commettre -comme un symbole- un en-avant sur la balle de match. Entre ces deux défaites à domicile face aux 14e et 13e, ils s'étaient offert le droit de rêver à une belle fête pour un club qui en a besoin : une demi-finale à domicile. Ils l'ont, sauf miracle, gâché et vont devoir désormais sacrément se retrousser les manches pour rester dans le Top 5.
Trois défaites en 4 matches

Mais ce matin, c'est la question si courante un peu partout en Pro D2 qui va les assaillir : comment une équipe a-t-elle pu passer d'une prestation pleine contre Oyonnax (35-7) et d'un succès sur Grenoble (25-23) en janvier à une telle copie un soir de mars ? Et comment sortir de la passe actuelle (trois défaites en quatre matches) avant la venue, dimanche, de Palois qui joueront leur va-tout à Moga ? En quelques mots cinglants le président Laurent Marti donnait sa vision : « aujourd'hui, on est dans la logique des choses. Ce sont les équipes qui respectent les bases de ce jeu qui gagnent. Il n'y a qu'un point à travailler : le combat. » « Notre jeu dynamique demande de l'agression offensive comme défensive, énormément d'engagement physique, commentait de son côté le manageur Marc Delpoux. Il n'y a eu rien de ça. On ne mérite pas de gagner en ayant une seule occasion dans le match. »

Difficultés dans le jeu

C'était à la 52e minute et suite à une relance de Connor, Clarkin, au relais, oubliait (ou n'était pas informé de leur présence) ses soutiens pour un essai tout fait. Qu'importe : sur le regroupement, Beun était exclu dix minutes. L'Union tapait une pénaltouche et perdait (comme deux autres fois en pénaltouche) le ballon sur le lancer. Qu'importe, encore : elle menait alors 15-6 et n'avait qu'à tout verrouiller pour assurer l'essentiel dans une soirée où elle n'y était pas… Fidèle à l'excès à ses principes, elle n'en aura pas la lucidité ou n'a pas senti venir le danger.

Dès la première période, pourtant, il était clair que les maux entrevus à Albi n'étaient pas soignés. Mêmes difficultés dans le jeu au sol, même manque de timing, mêmes ballons perdus lors des impacts, même jeu au pied non maîtrisé, mêmes premiers plaquages douteux, même touche peu sereine, même manque de fraîcheur. Quelques mauvais choix, en plus. Et si Fraser, à 5 sur 7, avait fait fructifier la domination en mêlée et les actes d'antijeu aixois sur les quelques enchaînements bordelais (15-6, 48e), ce sont bien les Provençaux qui ont été de bout en bout les plus sereins. Agressifs, cassant le rythme, et attendant les fautes.

L'erreur qui a changé la fin de saison de l'Union est arrivée lorsque Seron envoyait une passe dans les chaussettes de Fraser sur la ligne médiane. Opportuniste, Lancelle tapait une chandelle par-dessus et Ferrères en couverture oubliait complètement la présence de Labarthe à sa droite (15-14, 59e). Le scénario espéré par le staff adverse, qui faisait sortir du banc les avants habituellement titulaires (Ollivier, Rokobaro, Ripoll) : Aix enfonçait le couteau devant, face à des locaux désœuvrés.

Dans le dernier quart d'heure, Lescalmel, excellent dans son jeu d'occupation, tentera cinq pénalités et en passera trois… « Aujourd'hui, il n'est pas question pour moi de taper sur les joueurs : le premier responsable, c'est moi, c'est le staff, glissait Marc Delpoux. Il va falloir trouver les solutions. » Car c'est maintenant que l'on va voir si l'Union 2010-2011 mérite, ou non, sa demie.

Pro D2 · Sports · rugby · Union Bordeaux-Bègles

100% d'accord avec cette analyse. Ouaip, le 1/2 d'hier a du mal à passer

Ah au fait, qu'avez vous pensez de la (trop) petite rentrée de Gibouin ? Ne pourrait on pas s'appuyer un peu plus sur ce type de fraicheur ?
Par ailleurs, je suis effaré par notre manque d'implication et de décision sur les renvois et les ballons hauts

J'ai mal au bide depuis hiers soir , souhaitons que les gars vont reprendre le Taureau par les cornes ..
Ces coquins de Palois sont un pitain de challenge ..
Ce midi un bol de Garbure et un Jack Daniel's juste avant , c'est le docteur qui l'a dit !![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]...

Bien à vous , à samedi .....

NDLR "à Dimanche"

Je me demande si la défaite d'hier n'est pas le résultat d'un énorme malentendu. Alors que les JO de Londres approchent, n'aurait on pas voulu travailler le rugby à 7 qui doit y apparaitre. Pas sympa les gars d'Aix de ne pas avoir voulu jouer le jeu, ils défendaient à 15 les salauds

oui un manque certain de fraicheur, j'aurai aimé voir Manu Saubusse aussi, depuis le temps qu'il cire le banc il serait "correct" de lui donner sa chance, d'autre l'ont , en use, en abuse.
Le problème est toutefois collectif, comment pratiquer un rugby aussi peu achevé, approximatif, faussement ambitieux.
L'entame de match donnait déjà une idée de la suite, autant de bévues en aussi peu de temps.
L'espoir fait vivre, vivons donc!!!

Je crois que tout a été dit sur notre pitoyable prestation. Le mot clef c'est spirale. On est vraiment dedans mais cela ne doit pas nous faire oublier nos plaisirs et même jubilations d'hier. Où est notre jeu? N'y a t'il pas un pb physique avec des joueurs qui sont au taquet depuis un moment et dont l'organisme doit faire une pause. Ce qui m'a frappé hier c'est que tant individuellement que collectivement on a été en dessous des aixois. Sans leur manquer de respect, cela montre aussi un défaut physique. Je ne suis pas spécialiste de ce domaine, mais je pense que c'est là que se situe une partie du problème. Le bon point c'est que cela arrive à la plupart des équipes qui n'ont pas une profondeur de banc énorme et que donc tout le monde se trouve à un moment ou un autre confronté à cela. Pour moi, je garde toute ma confiance dans le staff pour gérer la sortie de spirale en travaillant physiquement et collectivement, sans stigmatiser tel ou tel. A nous aussi d'aider les gars en espérant aussi qu'ils se conduisent comme notre Lolo à la fin du match (oui, bravo à Laurent Ferreres de venir saluer les supporters aussi dans la défaite).

Sur que dans le bilan les plaisirs procurés par ce groupe l'emporte sur la déception, mais on voit au classement que ça revient derrière sec, MdM, Tarbes, Pau vont y croire et le déplacement à Auch et même à Dax ne seront pas des promenades de santé.
Il reste peu de temps pour se retrouver et conclure en beauté une saison qui ne peut nous laisser indifférent.
Pau vient pour un test rude mais de qualité.
Allez Union.

Parler du 3° demi de mêlée , ce n'est pas pointer le manque d'initiative des 2 en place qui se relayent au poste?
Pas vu un départ au raz depuis un moment, une prise d'intervalle, un truc qui secoue le cocotier. :idea:
Le jeu, à la Machenaud, nous manque.



Bon, on se reprend :

Beaucoup de commentaires désabusés mais la question qui me taraude encore et encore est : QUE SE PASSE-T-IL DONC ?
Comment expliquer un tel manque de motivation alors que tous les éléments étaient réuni pour une montée en pression dans la dernière ligne droite :
- une place au chaud dans le top 5 depuis des mois
- une possibilité encore vivante de jouer une demi à la maison tout en s'assurant de mettre nos poursuivants à distance
- une équipe venant à Musard sans grandes illusions et la certitude de ne pas les recevoir en dilettante après notre non apathie à Albi
- l'équipe de nouveau quasiment au complet
- un climat idéal pour exprimer notre jeu offensif ....et pourtant...

RIEN, le trou noir ....depuis 3 matchs quelques chose s'est cassé et c'est incompréhensible alors que tous les voyants étaient au vert pour s'assurer de l'objectif annoncé de la saison. Si la défaite contre Colomiers était excusable celle-ci est indigne et incompréhensible ce que me fait penser qu'il y a "pibale sous gravier" !!!

3 matchs sans réelle réaction c'est beaucoup il y a donc une explication : problème physique ? serions nous au bout du rouleau à l'heure alors que tous nos concurrents déclarés n'ont jamais été aussi forts (MdM, Tarbes, Pau et même Auch). Problème psychologique ? je ne vois pas pourquoi il y aurait décompression à l'heure d'atteindre l'objectif. Nous ne sommes pas là par hasard et depuis assez longtemps pour ne plus gamberger. Tout cela ne tient pas debout qu'y a-t-il donc d'autre ? quel malaise caché ?
Ce manque d'explications objectives me fait peur c'est comme si nous avions lâché d'un coup sans explication avec la possibilité de se retrouver au final à la place du con 6ème ou 7ème.
Journalistes, joueurs, supporters, pour tous la place en demie était acquise et tout concourrait à y croire sans prétention mal placée. Mais maintenant c'est la peur qui m'étreint celle que le Père Noël nous retire des mains le cadeau promis et tant désiré au moment même où nous retirions à peine le paquet d'emballage. Car ne nous voilons pas la face nous sommes en chute libre contrairement à la meute des prétendants qui, y croyant, encore vont venir jouer leur va tout à Musard bastion de nouveau prenable et même par les équipes qui ne venaient rien y jouer. Pour moi la donne est simple sans même un matelas de plus d'une victoire non bonifiée sur le 7ème et prochain visiteur à Musard une défaite contre PAU le week end prochain et la qualif s'envole car je ne vois pour nous plus d'autre enjeu que la 5ème place.

La pression sera énorme sur nos épaules avec encore quelques crampes d'estomac à gérer pour nous tous. Quel gâchis se serait de se vautrer après de si belles promesses. FRANCHEMENT JE NE VEUX PAS Y CROIRE alors on se sort le doigt et on fout la tête

ALLEZ l'UNIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

"Tout cela ne tient pas debout qu'y a-t-il donc d'autre ? quel malaise caché ?" = Manque d'humilité? La charrue avant les boeufs? Oublier qu'avant de jouer une demi ( à la maison de surcroit) il faut mater son sujet? Qu'il n'y a pas de petite équipe dans ce championnat et que rien n'est acquis?
Une tape sur la fesse (Sainté ), une remise à l'heure (Albi ), un grosse déconvenue (Aix, bravo à eux au passage ) doivent nous faire redescendre sur terre et revenir à nos objectifs du début de saison : une place dans les cinq premiers. Le reste, bon à prendre, n'est que du bonus.
Qu'en est-il des transferts? Que se passe-t-il dans la tête de certains joueurs qui n'ont pas manqués d'être contactés?
Bon ça suffit! Assez de questions! Supportons notre club et nos joueurs.

Y a des lundi où la revue de presse est douloureuse

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http://www.sudouest.fr/2011/03/07/l-union-en-etat-d-urgence-335235-773.php

7 mars 2011 08h46 | Par Nicolas Le GardIen
L'Union en état d'urgence

La défaite (18-23), samedi, a confirmé que les Girondins traversaient une mauvaise passe. Ils ont six jours pour en sortir et maintenir leurs ambitions.


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Pour Laurent Ferrères et l'Union, il n'y a plus qu'un horizon : Pau, dimanche. photo fabien cottereau

L'impression moyenne laissée face à Saint-Étienne (27-3) et la claque à Albi (8-27) n'étaient donc pas des accidents. Samedi, Aix-en-Provence, le 13e, est venu (23-18) remettre l'Union Bordeaux-Bègles à son niveau du mois écoulé : « À peine huitième » pour paraphraser le président Laurent Marti. Crise de croissance d'une équipe au vécu commun faible, coup de fatigue que toutes les équipes de Pro D2 ont traversé ? C'est probable. Sauf que si les Girondins ne redressent pas la barre d'ici dimanche (14 heures), Pau risque de remettre en cause les ambitions de demi-finale. Et ce sera sans Justin Purll (lire ci-dessus)… Cette fois, il y a urgence.

1 Faut-il tout remettre en cause ?

Bien sûr, non. C'est en pratiquant un jeu de déplacement que l'Union est quatrième. Il est difficile d'imaginer que c'est en faisant diamétralement marche arrière qu'elle touchera son but. Le combat seul permet de gagner des rencontres, mais pas d'espérer jouer les premiers rôles dans la durée. Mais l'emporter en étant dominé dans le combat et les duels n'est pas non plus possible : depuis 15 jours, les Bordelais en font l'expérience.

Le jeu mis en place à l'Union demande comme préalable d'avancer aux impacts, de casser la ligne adverse, d'être percutant au centre, de fixer et de sortir les ballons rapidement. Samedi comme à Albi, l'Union a souvent joué vers les extérieurs sans être performant dans cette préparation. Elle mise aussi sur la redistribution et la volonté de « griller » le moins de joueurs possibles sur les rucks. Face à des équipes comme Aix ou Albi qui y arrivent au contraire nombreux et dans l'état actuel physique (lire ci-dessous), elle souffre. « On n'a pas réussi à se dépêtrer, glissait hier Marc Delpoux. Eux n'ont pris aucun risque : même en étant mauvais, on devait le gagner, mais on n'a pas non plus été efficace. »

Durant la trêve de Noël, le staff avait souhaité mettre en place un plan restrictif à utiliser si besoin à l'extérieur. À Colomiers, elle avait su l'utiliser. À 15-9 ou 15-14 samedi, il aurait servi.

2 Faut-il changer des joueurs ?

Entre maladresses techniques, de communication, de choix, les erreurs personnelles n'ont pas manqué. Les leaders aux poste-clés ne sont pas parvenus à trouver les solutions. Mais qui, au final, a surnagé dans la chute collective ? Les ailes (Jagr, Connor), peut-être, encore que le second, auteur de l'éclair du match, n'a pas brillé défensivement.

Forcément dans ces cas-là, l'ombre des absents plane : la force de percussion de Rey ; la présence physique de Jaulhac ; la rudesse de Leo ou les grattages de Chollon. Les trois derniers pourraient revenir dimanche (1), d'autres (O'Connor ? Lopez ?) apporter du sang frais. Mais rien n'assure que leur présence aurait changé la donne.

Et il serait très malvenu de tirer à vue : ce sont les mêmes qui ont brillé cette saison et sont passés à travers samedi. Ce sont eux qui devront remettre la marche avant.

3 Y a-t-il des carences récurrentes ?

Il y a les manques qu'on peut espérer périodique. En 15 jours, l'Union est par exemple passée de meilleur, ou presque, alignement de Pro D2 à un rendement offensif faible.

Mais, lorsqu'elle est moins bien, ressortent aussi ses défauts plus courants. On pense à la difficulté de tenir en mêlée en fin de match. On pense à la puissance de jeu au pied où l'effectif souffre dans la difficulté de ne pas réussir à inverser la pression.

Reste aussi le sentiment que, lorsqu'ils sont en échec sur leurs plans de jeu, les Bordelais ont du mal à s'adapter. Samedi, les Provençaux ont régulièrement défendu avec un deuxième et troisième rideau réduit à la portion congrue. Une seule fois (mais mal), l'Union a essayé de passer par-dessus. Plus globalement, à la différence du match contre Grenoble, il a semblé manquer, dans la tempête, un patron pour remettre de l'ordre.

4 La planification était-elle trop osée ?

Le staff se pose lui-même la question, l'avenir y répondra. Mais il est évident qu'aujourd'hui, l'ensemble manque de fraîcheur, certains étant bien moins tranchants qu'il y a quelques semaines.

Après du travail physique lourd début janvier, une nouvelle séquence importante a été effectuée sur entre le match à Lyon et celui face à Albi, en considérant qu'une défaite dans le Tarn n'était pas catastrophique, que ça pouvait passer malgré tout contre Saint-Étienne et Aix.

« Il y a de la fatigue, oui, pointe Marc Delpoux. Sur le premier bloc de l'année, la préparation a payé. Là, l'objectif est d'arriver en forme au printemps… en espérant maintenant qu'on sera toujours en course. »

5 Y a-t-il eu un relâchement ?

Entre confiance et excès de confiance, la limite est ténue. Au quotidien, le groupe n'a pas changé de comportement avec les succès. Mais fort d'un bloc précédent abouti, d'un calendrier favorable, de la sensation confortée (provoquée ?) par les observateurs que le niveau moyen atteint les mettait à l'abri, mais aussi devant la difficulté de rester à 100 % mentalement pendant huit mois, certains ont peut-être baissé leur vigilance avant de recevoir le 13e.

« Apparemment, les avertissements précédents n'ont pas porté », regrettait Laurent Marti. « Toute la semaine, on les a prévenus et on a répété que ça serait dur », répondait lui Marc Delpoux qui réfute la thèse.

« Trop laxistes ? Je ne sais pas…, enchaînait Matthew Clarkin. Je pense au contraire que notre confiance était fragile : jouer la peur au ventre, ça sert parfois, mais ça peut aussi paralyser. Quand on s'est retrouvé en difficulté, on s'est remis à douter. »

6 Quelles solutions avant Pau ?

Là, il s'agit de très court terme. Il faudra soigner les fondamentaux, c'est une évidence. Pratiquer du « zéro passe » pour se rassurer et faire le hérisson aixois face à une équipe paloise au jeu ambitieux ? Ce serait contre-nature et pas sûr que l'Union ait les joueurs pour.

Parier que l'orgueil permette à l'équipe de retrouver ses jambes et son jeu ? Inévitable pour un groupe qui a déjà prouvé sa capacité de réaction. Mettre plus d'alternance ? Sans doute. Privilégier la récupération physique et mentale ou une cure d'entraînements pour corriger les maux ? Dès hier, le staff planchait sur les solutions qu'il apportera à partir de demain. Il ne faudra pas se tromper.

(1) Outre Purll, manquera en revanche aussi Gibouin, retenu en sélection.

Union Bordeaux-Bègles · Intempéries · rugby · Pro D2 · Sports Faut vraiment espérer que ce soit un logiciel automatique qui décide des tags

Un constat mais toujours pas d'explications....comment perdre chez soi contre une équipe quasi relégable alignant 5 espoirs et ayant jouer 20 minutes en infériorité numérique
Il y a "une couille dans le potage" ...reste 4 jours pour la retirer

Et en effet l'âme des guerriers s'est envolé puisque même Avei n'a pas droit à la moindre étoile

Histoire de se motiver avec une (belle) photo qui fait mal

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Photo à imprimer en A2 et à afficher à la sortie des vestiaires

Le reste est à voir là :
http://mickaelbonnami.blogs.sudouest.fr/archive/2011/03/08/union-bordeaux-begles-pays-d-aix-rugby.html
http://mickaelbonnami.free.fr/UBB-Pays%20Aix/