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20 ans déjà
3 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant"
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20 ans déjà
Midol
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: 20 ans déjà
Ptin à cette date je fêtais mes 22 ans quel plus beau cadeaux qu'une victoire à la réception de Tarbes, je n'ose pas penser pour l'instant à la suite...
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: 20 ans déjà
D'après SO, voici le programme : Déjeuner privé pour les anciens (au sens large), présentation en avant-match, communion populaire à la Bodéga après le match.
Moscato et Laporte ne seraient pas présents. Dommage tout de même.
Moscato et Laporte ne seraient pas présents. Dommage tout de même.
Dernière édition par patrick le Mer 27 Avr 2011 - 17:36, édité 1 fois
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: 20 ans déjà
Ces gens là savent prendre, mais pas donner....
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: 20 ans déjà
Qui a dit: il vaut mieux être seul que mal accompagné? Il n'empêche que des moments d'échange sont toujours des occasions de faire taire les mauvaises langues...ou leur donner une certaine assise
Cool- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 28/01/2008
Humeur : Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent...
Age : 62
Re: 20 ans déjà
http://www.sudouest.fr/2011/04/28/porter-cette-histoire-383287-773.php
28 avril 2011 10h01 | Par Propos Nicolas Le Gardien
« Porter cette histoire »
Avant le match décisif et la soirée anniversaire du titre samedi, « Sud Ouest » a réuni André Berthozat et Matthew Clarkin, capitaines de 1991 et 2011. Entretien
Matthew Clarkin (à gauche) et André Berthozat, vingt ans les séparent. photo laurent theillet
Mardi 19 avril, fin de matinée: Matthew Clarkin termine une séance de musculation ; André Berthozat, lui, ne va pas tarder à embaucher. Pendant une heure, le troisième ligne de l'Union Bordeaux-Bègles, revenu en Gironde lors de la dernière intersaison pour aider le club à remonter, et l'ancien deuxième ligne du CABBG, salarié chez ERDF, président des « Radis Noirs » (équipe d'anciens), ont échangé en prélude à la soirée de samedi. Le premier et les siens devront battre Tarbes (18 h 30) pour se qualifier pour les demi-finales de Pro D2 tandis que le second et les champions de France de 1991 fêteront les 20 ans de leur Bouclier de Brennus.
« Sud Ouest ». Vous vous connaissiez auparavant ?
André Berthozat. Oui, on s'est croisé plusieurs fois au stade.
Matthew Clarkin. On se voit de temps en temps en troisième mi-temps ! Je savais qu'André était un ancien joueur, mais pas en revanche qu'il faisait partie de l'équipe de 1991. Une sacrée équipe ! Lorsque je suis arrivé ici la première fois (en 2003), on m'a invité à l'apéritif, et on m'a passé la cassette de Toulon - Bègles de 1991. Je suis resté scotché devant la télé en me disant : "C'est cela qui m'attend ?" En Nouvelle-Zélande, à l'époque, c'était rude, mais je n'avais jamais vu cela (sourire).
A. B. Sur Internet aujourd'hui, c'est la vidéo de rugby la plus regardée. 80 minutes de bagarre… Et pourtant, on s'était promis de ne pas se battre ! La semaine avant, Bernard (Laporte) avait déclaré qu'on allait à Toulon pour gagner. Mais c'était le dernier match de Daniel Herrerro à Mayol et il n'était pas question qu'il le perde. Après, tous nos matches n'étaient pas comme cela (sourire).
Dès qu'on arrive, on sent que l'histoire est très présente ici ?
M. C. Oui, énormément. Je ne comprenais pas grand-chose en 2003 mais j'ai vite su que 1991, c'était la belle époque. J'ai vu aussi les photos dans les bureaux, même s'il est peut-être dommage qu'il n'y en ait pas une avec tous les joueurs, par exemple devant la grande tribune.
A. B. En fait, je ne crois pas qu'il en existe ! Après la finale du championnat et celle du Challenge Yves-du-Manoir, tout le monde est parti fêter cela… Selon moi, le garant de cette histoire, c'est d'abord ce public. J'ai joué ici entre 1983 et 1999, je viens voir les matches depuis, et je retrouve toujours certaines mêmes personnes. C'est important.
C'est lourd parfois aussi de devoir porter l'exigence qui en découle ?
M. C. Non, plutôt une fierté de devoir porter et perpétuer cette histoire. Nous sommes beaucoup aujourd'hui originaires de l'extérieur et il est important de savoir pourquoi et pour qui nous jouons. En 2003, c'était une période difficile, on sentait parfois de la nostalgie. Mais on sait que si on réalise un exploit, dans 20 ans, ça ne sera pas oublié. Ce n'est pas rien.
A. B. Si l'équipe remonte en Top 14, pour ma génération, c'est sûr que ce sera extraordinaire. Et on se rappellera. Aujourd'hui, des gens me reconnaissent, me parlent encore du titre. Ce sont des choses fortes.
Matthew, vous parlez de tout cela aux nouveaux arrivés ?
M. C. S'ils posent des questions, oui. Après, je ne suis pas le mieux placé pour l'évoquer.
A. B. Vincent (Etcheto, entraîneur des arrières, ex-ouvreur) peut le faire : il est arrivé juste après. C'était une génération un peu étudiante, bonne vivante et on peut dire qu'il y a eu un super amalgame entre jeunes et anciens (sourire).
Vous retrouvez un peu de ces années aujourd'hui ?
M. C. Oui, les liens existent toujours. Ici, à 21 ans, je me souviens avoir été accueilli, en avoir bien profité. Maintenant, je suis père de famille, j'ai changé de rôle (rire).
A. B. L'esprit est le même, on restait peut-être juste plus au stade avec les gens. J'entendais beaucoup de conneries, de professeurs ès rugby, mais je ne le regrette pas. En revanche, je n'aime plus trop critiquer. Ou seulement les adversaires et les arbitres (sourire).
M. C. Le club essaie de recréer cela avec la Bodega. Après Narbonne, ils ont dû fermer à minuit : il se passe quelque chose, on espère que ça va se répéter contre Tarbes. La relation supporteurs - joueurs est importante. Et on connaît peu ceux qui prennent le car pour nous suivre en déplacement.
A.B. C'est ce qu'ils font bien en Nouvelle-Zélande. Je me souviens avoir joué près d'Aucland: il y avait le club-house au-dessus de la tribune, le pub juste en face...
M.C. Là-bas, le samedi, tu ne vas pas en discothèque. Tu vas au stade !
Être capitaine d'une équipe de fortes personnalités en 1991 et celle d'un groupe pro international aujourd'hui, c'est différent ?
A. B. Je ne crois pas. Déjà, si certains travaillaient et d'autres non, nous nous entraînions déjà tous les jours. Pour moi, être capitaine, c'était d'abord une fierté et le devoir être un joueur indiscutable. Je ne parlais pas énormément, j'étais plus un capitaine d'action.
M. C. Oui, il faut d'abord être irréprochable. Après, j'essaie de prendre la parole à bon escient. Le danger est de se mettre beaucoup de pression et de passer à côté de son match en s'occupant trop des autres. Cette année, on vient d'horizons très différents, mais l'osmose s'est faite dès le début. Après, la difficulté à Bordeaux est la taille de la ville : on habite parfois assez loin les uns des autres et il est plus difficile de se retrouver en dehors qu'à Montauban.
La pression est-elle plus forte en 2011 qu'en 1991 ?
M. C. Je ne sais pas, je ne jouais pas il y a 20 ans ! Mais elle existe, oui. Parce qu'individuellement, on sait qu'on joue parfois notre carrière. Et qu'une montée ou une descente peut avoir de grosses conséquences pour le club. C'est pour cela que souvent, lorsqu'une équipe perd, la semaine suivante, on la voit taper uniquement des chandelles : il y a de la peur.
A. B. La pression existait aussi à notre époque. Je me souviens ainsi d'un 8e de finale perdu ici en 1989, 47-3, contre Toulouse. Les jours suivants n'ont pas été faciles… Après, aujourd'hui, il y a en plus celle des médias, et, comme le disait Matthew, celle du fait que c'est leur boulot. Tu as toujours le couperet de ne pas te faire renouveler ton contrat.
En 1991, Bègles s'appuyait sur son jeu d'avants. Aujourd'hui, surtout sur le mouvement…
M. C. Cette saison, notre objectif est en effet de pratiquer un rugby le plus complet possible. On y prend beaucoup de plaisir et je crois aussi que, pour espérer exister un jour en Top 14, il n'y a pas le choix. Il faut savoir tout faire : mettre le ballon au chaud, mais aussi le déplacer.
A. B. Si on en était arrivé à faire autant de groupés pénétrants, c'est surtout que c'était adapté à notre équipe. Yves Appriou (NDLR : l'entraîneur en 1991) ne nous a jamais dit de ne faire que cela. Seulement, on sentait que l'on arrivait à chavirer tout le monde et petit à petit, on s'y est cantonné. Quand il y avait une touche à 10 mètres de la ligne, on savait que ça allait faire essai.
Quelles sont les clés pour aller au bout d'une phase finale ?
A. B. Ce sont les moments les plus forts et les plus difficiles du rugby. Il faut tout mettre en œuvre pour être dans les meilleures conditions le jour-J et après, ça se joue dans la tête. En 1991, en demi-finale contre Béziers, nous étions menés 12-9. Mais nous leur avons pris 7 ballons en mêlée sur leur introduction. Ils étaient fous et on a gagné là-dessus (13-12).
M. C. J'en ai assez peu d'expérience, j'ai joué surtout des matches qui y ressemblaient, décisifs, pour la H-Cup notamment. C'est un tout : il faut être hyper précis car ça tourne sur un geste, une conquête et aussi avoir un peu de chance.
Vous croyez au Top 14 cette saison ?
A. B. C'est la finalité. J'entends parfois : "l'année prochaine…". Mais l'année prochaine, ce ne sera pas simple non plus, alors si l'opportunité se présente, il faut y aller à fond. Après, les derniers matches ont été en dents de scie. Contre Tarbes puis en cas de phases finales, il faudra réussir une prestation accomplie de la 1re à l à 80e minute, type Albi en octobre.
M. C. C'est à l'image de notre saison : on a des moments forts puis des creux. Mais on a bien conscience qu'on n'est pas un produit fini, qu'on n'est pas là où on veut. Ce qui est important en revanche est qu'on a créé un bon groupe, qui progresse. Alors si ce n'est pas pour cette année, ce sera la prochaine ou la suivante.
Union - Tarbes, samedi 18 h 30 au stade Moga à Bègles.
Pro D2 · rugby · Union Bordeaux-Bègles · Top14
Très bonne idée d'avoir rapproché ces 2 là
28 avril 2011 10h01 | Par Propos Nicolas Le Gardien
« Porter cette histoire »
Avant le match décisif et la soirée anniversaire du titre samedi, « Sud Ouest » a réuni André Berthozat et Matthew Clarkin, capitaines de 1991 et 2011. Entretien
Matthew Clarkin (à gauche) et André Berthozat, vingt ans les séparent. photo laurent theillet
Mardi 19 avril, fin de matinée: Matthew Clarkin termine une séance de musculation ; André Berthozat, lui, ne va pas tarder à embaucher. Pendant une heure, le troisième ligne de l'Union Bordeaux-Bègles, revenu en Gironde lors de la dernière intersaison pour aider le club à remonter, et l'ancien deuxième ligne du CABBG, salarié chez ERDF, président des « Radis Noirs » (équipe d'anciens), ont échangé en prélude à la soirée de samedi. Le premier et les siens devront battre Tarbes (18 h 30) pour se qualifier pour les demi-finales de Pro D2 tandis que le second et les champions de France de 1991 fêteront les 20 ans de leur Bouclier de Brennus.
« Sud Ouest ». Vous vous connaissiez auparavant ?
André Berthozat. Oui, on s'est croisé plusieurs fois au stade.
Matthew Clarkin. On se voit de temps en temps en troisième mi-temps ! Je savais qu'André était un ancien joueur, mais pas en revanche qu'il faisait partie de l'équipe de 1991. Une sacrée équipe ! Lorsque je suis arrivé ici la première fois (en 2003), on m'a invité à l'apéritif, et on m'a passé la cassette de Toulon - Bègles de 1991. Je suis resté scotché devant la télé en me disant : "C'est cela qui m'attend ?" En Nouvelle-Zélande, à l'époque, c'était rude, mais je n'avais jamais vu cela (sourire).
A. B. Sur Internet aujourd'hui, c'est la vidéo de rugby la plus regardée. 80 minutes de bagarre… Et pourtant, on s'était promis de ne pas se battre ! La semaine avant, Bernard (Laporte) avait déclaré qu'on allait à Toulon pour gagner. Mais c'était le dernier match de Daniel Herrerro à Mayol et il n'était pas question qu'il le perde. Après, tous nos matches n'étaient pas comme cela (sourire).
Dès qu'on arrive, on sent que l'histoire est très présente ici ?
M. C. Oui, énormément. Je ne comprenais pas grand-chose en 2003 mais j'ai vite su que 1991, c'était la belle époque. J'ai vu aussi les photos dans les bureaux, même s'il est peut-être dommage qu'il n'y en ait pas une avec tous les joueurs, par exemple devant la grande tribune.
A. B. En fait, je ne crois pas qu'il en existe ! Après la finale du championnat et celle du Challenge Yves-du-Manoir, tout le monde est parti fêter cela… Selon moi, le garant de cette histoire, c'est d'abord ce public. J'ai joué ici entre 1983 et 1999, je viens voir les matches depuis, et je retrouve toujours certaines mêmes personnes. C'est important.
C'est lourd parfois aussi de devoir porter l'exigence qui en découle ?
M. C. Non, plutôt une fierté de devoir porter et perpétuer cette histoire. Nous sommes beaucoup aujourd'hui originaires de l'extérieur et il est important de savoir pourquoi et pour qui nous jouons. En 2003, c'était une période difficile, on sentait parfois de la nostalgie. Mais on sait que si on réalise un exploit, dans 20 ans, ça ne sera pas oublié. Ce n'est pas rien.
A. B. Si l'équipe remonte en Top 14, pour ma génération, c'est sûr que ce sera extraordinaire. Et on se rappellera. Aujourd'hui, des gens me reconnaissent, me parlent encore du titre. Ce sont des choses fortes.
Matthew, vous parlez de tout cela aux nouveaux arrivés ?
M. C. S'ils posent des questions, oui. Après, je ne suis pas le mieux placé pour l'évoquer.
A. B. Vincent (Etcheto, entraîneur des arrières, ex-ouvreur) peut le faire : il est arrivé juste après. C'était une génération un peu étudiante, bonne vivante et on peut dire qu'il y a eu un super amalgame entre jeunes et anciens (sourire).
Vous retrouvez un peu de ces années aujourd'hui ?
M. C. Oui, les liens existent toujours. Ici, à 21 ans, je me souviens avoir été accueilli, en avoir bien profité. Maintenant, je suis père de famille, j'ai changé de rôle (rire).
A. B. L'esprit est le même, on restait peut-être juste plus au stade avec les gens. J'entendais beaucoup de conneries, de professeurs ès rugby, mais je ne le regrette pas. En revanche, je n'aime plus trop critiquer. Ou seulement les adversaires et les arbitres (sourire).
M. C. Le club essaie de recréer cela avec la Bodega. Après Narbonne, ils ont dû fermer à minuit : il se passe quelque chose, on espère que ça va se répéter contre Tarbes. La relation supporteurs - joueurs est importante. Et on connaît peu ceux qui prennent le car pour nous suivre en déplacement.
A.B. C'est ce qu'ils font bien en Nouvelle-Zélande. Je me souviens avoir joué près d'Aucland: il y avait le club-house au-dessus de la tribune, le pub juste en face...
M.C. Là-bas, le samedi, tu ne vas pas en discothèque. Tu vas au stade !
Être capitaine d'une équipe de fortes personnalités en 1991 et celle d'un groupe pro international aujourd'hui, c'est différent ?
A. B. Je ne crois pas. Déjà, si certains travaillaient et d'autres non, nous nous entraînions déjà tous les jours. Pour moi, être capitaine, c'était d'abord une fierté et le devoir être un joueur indiscutable. Je ne parlais pas énormément, j'étais plus un capitaine d'action.
M. C. Oui, il faut d'abord être irréprochable. Après, j'essaie de prendre la parole à bon escient. Le danger est de se mettre beaucoup de pression et de passer à côté de son match en s'occupant trop des autres. Cette année, on vient d'horizons très différents, mais l'osmose s'est faite dès le début. Après, la difficulté à Bordeaux est la taille de la ville : on habite parfois assez loin les uns des autres et il est plus difficile de se retrouver en dehors qu'à Montauban.
La pression est-elle plus forte en 2011 qu'en 1991 ?
M. C. Je ne sais pas, je ne jouais pas il y a 20 ans ! Mais elle existe, oui. Parce qu'individuellement, on sait qu'on joue parfois notre carrière. Et qu'une montée ou une descente peut avoir de grosses conséquences pour le club. C'est pour cela que souvent, lorsqu'une équipe perd, la semaine suivante, on la voit taper uniquement des chandelles : il y a de la peur.
A. B. La pression existait aussi à notre époque. Je me souviens ainsi d'un 8e de finale perdu ici en 1989, 47-3, contre Toulouse. Les jours suivants n'ont pas été faciles… Après, aujourd'hui, il y a en plus celle des médias, et, comme le disait Matthew, celle du fait que c'est leur boulot. Tu as toujours le couperet de ne pas te faire renouveler ton contrat.
En 1991, Bègles s'appuyait sur son jeu d'avants. Aujourd'hui, surtout sur le mouvement…
M. C. Cette saison, notre objectif est en effet de pratiquer un rugby le plus complet possible. On y prend beaucoup de plaisir et je crois aussi que, pour espérer exister un jour en Top 14, il n'y a pas le choix. Il faut savoir tout faire : mettre le ballon au chaud, mais aussi le déplacer.
A. B. Si on en était arrivé à faire autant de groupés pénétrants, c'est surtout que c'était adapté à notre équipe. Yves Appriou (NDLR : l'entraîneur en 1991) ne nous a jamais dit de ne faire que cela. Seulement, on sentait que l'on arrivait à chavirer tout le monde et petit à petit, on s'y est cantonné. Quand il y avait une touche à 10 mètres de la ligne, on savait que ça allait faire essai.
Quelles sont les clés pour aller au bout d'une phase finale ?
A. B. Ce sont les moments les plus forts et les plus difficiles du rugby. Il faut tout mettre en œuvre pour être dans les meilleures conditions le jour-J et après, ça se joue dans la tête. En 1991, en demi-finale contre Béziers, nous étions menés 12-9. Mais nous leur avons pris 7 ballons en mêlée sur leur introduction. Ils étaient fous et on a gagné là-dessus (13-12).
M. C. J'en ai assez peu d'expérience, j'ai joué surtout des matches qui y ressemblaient, décisifs, pour la H-Cup notamment. C'est un tout : il faut être hyper précis car ça tourne sur un geste, une conquête et aussi avoir un peu de chance.
Vous croyez au Top 14 cette saison ?
A. B. C'est la finalité. J'entends parfois : "l'année prochaine…". Mais l'année prochaine, ce ne sera pas simple non plus, alors si l'opportunité se présente, il faut y aller à fond. Après, les derniers matches ont été en dents de scie. Contre Tarbes puis en cas de phases finales, il faudra réussir une prestation accomplie de la 1re à l à 80e minute, type Albi en octobre.
M. C. C'est à l'image de notre saison : on a des moments forts puis des creux. Mais on a bien conscience qu'on n'est pas un produit fini, qu'on n'est pas là où on veut. Ce qui est important en revanche est qu'on a créé un bon groupe, qui progresse. Alors si ce n'est pas pour cette année, ce sera la prochaine ou la suivante.
Union - Tarbes, samedi 18 h 30 au stade Moga à Bègles.
Pro D2 · rugby · Union Bordeaux-Bègles · Top14
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Allez UBB
Re: 20 ans déjà
Heureusement pour nous la légende de la photo précise que Matthew est à gauche. Voila ce que c'est que de rester jeune !
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Humeur : Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent...
Age : 62
Re: 20 ans déjà
http://www.sudouest.fr/2011/04/27/joueurs-staff-dirigeants-382120-2760.php
27 avril 2011 06h00
Joueurs, staff, dirigeants…
« Ce sont André Berthozat et William Téchoueyre (deuxième ligne et ailier de l'équipe de 1991) qui ont lancé il y a deux mois et demi l'idée de fêter les 20 ans du titre, pointe Alban Moga. On en a discuté, ils se demandaient s'ils le faisaient à caractère privé, mais on a trouvé que ce serait bien d'organiser quelque chose. La mairie de Bègles a tout de suite donné son accord, Laurent Marti aussi ».
C'est donc quelques 70 invitations qui ont été lancées : les héros du succès face à Toulouse en finale (19-10) bien sûr, mais aussi l'ensemble de l'effectif, l'entraîneur (Yves Appriou) et son staff, les dirigeants, les partenaires et même quelques journalistes.
« L'idée est d'abord que tout le monde se retrouve », pointe Alban Moga. Et s'il manquera probablement deux des acteurs « médiatiques » (Vincent Moscato sur scène pour son spectacle, Bernard Laporte excusé), la grande majorité a acté de sa présence pour la journée… et probablement une partie de la nuit.
Samedi 12 h 30 : apéritif ouvert à tous à la mairie de Bègles. 14 heures : repas privé à la Bodega de l'Union au stade Moga. 18 h 30 : coup d'envoi d'Union - Tarbes, match en marge duquel les champions de 1991 seront célébrés sur la pelouse. 20 heures : fête ouverte à tous à la Bodega de l'Union.
Gironde · Bègles · Laurent Marti
27 avril 2011 06h00
Joueurs, staff, dirigeants…
« Ce sont André Berthozat et William Téchoueyre (deuxième ligne et ailier de l'équipe de 1991) qui ont lancé il y a deux mois et demi l'idée de fêter les 20 ans du titre, pointe Alban Moga. On en a discuté, ils se demandaient s'ils le faisaient à caractère privé, mais on a trouvé que ce serait bien d'organiser quelque chose. La mairie de Bègles a tout de suite donné son accord, Laurent Marti aussi ».
C'est donc quelques 70 invitations qui ont été lancées : les héros du succès face à Toulouse en finale (19-10) bien sûr, mais aussi l'ensemble de l'effectif, l'entraîneur (Yves Appriou) et son staff, les dirigeants, les partenaires et même quelques journalistes.
« L'idée est d'abord que tout le monde se retrouve », pointe Alban Moga. Et s'il manquera probablement deux des acteurs « médiatiques » (Vincent Moscato sur scène pour son spectacle, Bernard Laporte excusé), la grande majorité a acté de sa présence pour la journée… et probablement une partie de la nuit.
Samedi 12 h 30 : apéritif ouvert à tous à la mairie de Bègles. 14 heures : repas privé à la Bodega de l'Union au stade Moga. 18 h 30 : coup d'envoi d'Union - Tarbes, match en marge duquel les champions de 1991 seront célébrés sur la pelouse. 20 heures : fête ouverte à tous à la Bodega de l'Union.
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Re: 20 ans déjà
http://www.sudouest.fr/2011/04/29/begles-retrouve-le-gout-du-sacre-383946-654.php
29 avril 2011 08h01 | Par Gilles Guitton
Bègles retrouve le goût du sacre
Le 1er juin 1991, le CABBG remportait son deuxième titre. La ville fête ce vingtième anniversaire.
Bègles a reconquis la gare Saint-Jean. Noël Mamère honore la Tortue. Le bouclier parcourt les bars et le parc de la mairie. L'équipe savoure son triomphe au parc des Princes. Photos archives « Sud ouest » || Desthomas Rene || Lacroix Michel
Ça va être dur d'être à la hauteur. Car, à la jauge du pastis, la nuit du 2 au 3 juin 1991 avait battu tous les records. Au stade, aux comptoirs du Radis, du Bougnat de la rue Curie où l'on inversait volontiers le dosage du « petit jaune ». Le club venait de remporter son deuxième bouclier de Brennus, et le CABBG (Club Athlétic Bordeaux-Bègles Gironde), champion de France de rugby, n'en revenait pas.
Demain (1), les anciens du CAB, comme Modeste Ayphassoro, l'un des initiateurs de la fête, ou Jacky Jameau, capitaine des champions de 1961 et tenancier de la buvette du stade de 1991, revivront les deux épopées. Pendant que les tribunes de Moga vibreront pour les couleurs de l'union Bordeaux-Bègles, en quête d'un retour dans l'élite d'Ovalie, face à Tarbes. Avec un demi-damier rouge sur l'écusson.
Les décapotables
Mais il y a vingt ans, le damier ciel et blanc est partout. Il a reconquis le sud de Bordeaux, ancienne possession béglaise. À la gare, Noël Mamère est dans le train des joueurs. Le Libournais a ravi la mairie de Bègles deux ans plus tôt. Il saute dans les décapotables du triomphe. Il le reconnaît : « Ce jour-là, je suis devenu Béglais ! »
Franck Joandet, son délégué aux sports de l'époque, qui venait de raccrocher les crampons, raconte : « Ça a commencé pour la demi-finale. Les joueurs sont rentrés en passant devant le Penalty et la Blanche, il y avait une fête terrible ! Toute la ville était pavoisée. On avait organisé la projection de la finale sur grand écran à Duhourquet, il y avait une ambiance aussi terrible ». Un bijoutier a sculpté un radis d'or pour le meilleur joueur du match. Les commerçants ont financé un drapeau de 10 mètres sur 30.
Depuis la gare Saint-Jean, les décapotables ouvrent la marche par la rue Amédée-Saint-Germain et la barrière de Bègles. Après un vin d'honneur à la mairie, la suite est au stade Moga. Jacky Jameau : « Il y avait toute la ville, et beaucoup de gens d'ailleurs. Tout le monde achetait les t-shirts avec les photos des joueurs, les poupons au maillot à damier. Ces soirs-là, tout le monde est champion. Même ceux qu'on a jamais vus ! »
Les légendes
Les légendes naissent là. D'un bouclier de Brennus tellement passé de main qu'il aurait été fendu. D'un maire qui aurait dansé le rock toute la nuit. De Moscato, Simon, Gimbert, les terreurs du pack et le capitaine, « gentils comme des nounours avec les enfants ». L'arrière Marc Sallefranque, dans l'ivresse (du titre, bien sûr) se blesse en glissant dans la sciure.
La suite est de la même eau. Les bonheurs béglais et les honneurs du Palais Rohan. Le baptême à Musard du « boulevard de la Tortue », du nom de l'arme secrète des avants bleus et blancs. Sans parler des intronisations et autres matchs de bienfaisance…
« C'était formidable pour Bègles, dit Franck Joandet. Ça a été une des rampes de lancement de la ville dans les médias. L'équipe portait le côté rebelle de Bègles. Et le titre, sa capacité à être moderne, à aller au parc des Princes et à gagner. » Ça s'arrose.
(1) À 12 h 30, apéritif ouvert à tous à la mairie de Bègles. 18 h 30, match Union-Tarbes. 20 heures : fête ouverte à tous à la bodega de l'Union, au stade Moga.
Bègles · Union Bordeaux-Bègles · Noël Mamère · rugby · Sports · Bordeaux
29 avril 2011 08h01 | Par Gilles Guitton
Bègles retrouve le goût du sacre
Le 1er juin 1991, le CABBG remportait son deuxième titre. La ville fête ce vingtième anniversaire.
Bègles a reconquis la gare Saint-Jean. Noël Mamère honore la Tortue. Le bouclier parcourt les bars et le parc de la mairie. L'équipe savoure son triomphe au parc des Princes. Photos archives « Sud ouest » || Desthomas Rene || Lacroix Michel
Ça va être dur d'être à la hauteur. Car, à la jauge du pastis, la nuit du 2 au 3 juin 1991 avait battu tous les records. Au stade, aux comptoirs du Radis, du Bougnat de la rue Curie où l'on inversait volontiers le dosage du « petit jaune ». Le club venait de remporter son deuxième bouclier de Brennus, et le CABBG (Club Athlétic Bordeaux-Bègles Gironde), champion de France de rugby, n'en revenait pas.
Demain (1), les anciens du CAB, comme Modeste Ayphassoro, l'un des initiateurs de la fête, ou Jacky Jameau, capitaine des champions de 1961 et tenancier de la buvette du stade de 1991, revivront les deux épopées. Pendant que les tribunes de Moga vibreront pour les couleurs de l'union Bordeaux-Bègles, en quête d'un retour dans l'élite d'Ovalie, face à Tarbes. Avec un demi-damier rouge sur l'écusson.
Les décapotables
Mais il y a vingt ans, le damier ciel et blanc est partout. Il a reconquis le sud de Bordeaux, ancienne possession béglaise. À la gare, Noël Mamère est dans le train des joueurs. Le Libournais a ravi la mairie de Bègles deux ans plus tôt. Il saute dans les décapotables du triomphe. Il le reconnaît : « Ce jour-là, je suis devenu Béglais ! »
Franck Joandet, son délégué aux sports de l'époque, qui venait de raccrocher les crampons, raconte : « Ça a commencé pour la demi-finale. Les joueurs sont rentrés en passant devant le Penalty et la Blanche, il y avait une fête terrible ! Toute la ville était pavoisée. On avait organisé la projection de la finale sur grand écran à Duhourquet, il y avait une ambiance aussi terrible ». Un bijoutier a sculpté un radis d'or pour le meilleur joueur du match. Les commerçants ont financé un drapeau de 10 mètres sur 30.
Depuis la gare Saint-Jean, les décapotables ouvrent la marche par la rue Amédée-Saint-Germain et la barrière de Bègles. Après un vin d'honneur à la mairie, la suite est au stade Moga. Jacky Jameau : « Il y avait toute la ville, et beaucoup de gens d'ailleurs. Tout le monde achetait les t-shirts avec les photos des joueurs, les poupons au maillot à damier. Ces soirs-là, tout le monde est champion. Même ceux qu'on a jamais vus ! »
Les légendes
Les légendes naissent là. D'un bouclier de Brennus tellement passé de main qu'il aurait été fendu. D'un maire qui aurait dansé le rock toute la nuit. De Moscato, Simon, Gimbert, les terreurs du pack et le capitaine, « gentils comme des nounours avec les enfants ». L'arrière Marc Sallefranque, dans l'ivresse (du titre, bien sûr) se blesse en glissant dans la sciure.
La suite est de la même eau. Les bonheurs béglais et les honneurs du Palais Rohan. Le baptême à Musard du « boulevard de la Tortue », du nom de l'arme secrète des avants bleus et blancs. Sans parler des intronisations et autres matchs de bienfaisance…
« C'était formidable pour Bègles, dit Franck Joandet. Ça a été une des rampes de lancement de la ville dans les médias. L'équipe portait le côté rebelle de Bègles. Et le titre, sa capacité à être moderne, à aller au parc des Princes et à gagner. » Ça s'arrose.
(1) À 12 h 30, apéritif ouvert à tous à la mairie de Bègles. 18 h 30, match Union-Tarbes. 20 heures : fête ouverte à tous à la bodega de l'Union, au stade Moga.
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Re: 20 ans déjà
http://www.sudouest.fr/2011/04/30/les-champions-beglais-vingt-ans-apres-385721-4564.php
30 avril 2011 22h21 | Par Caroline Campagne
Les champions béglais, vingt ans après
[PORTFOLIO] L'ancienne équipe de rugby du CA Bègles-Bordeaux Gironde, championne de France, en 1991, s'est retrouvée ce samedi à Bègles afin de fêter les 20 ans du titre
La photo d'une famille qui n'a pas vraiment changé, du moins dans l'état d'esprit ! (Photo Philippe Taris)
Près de 200 personnes ont applaudi les champions de France 1991 devant la mairie de Bègles (Photo Philippe Taris)
Le président de l'Union Bordeaux-Bègles Laurent Marti avec Vincent Moscato et William Techoueyres (Photo Philippe Taris)
Vincent Moscato fait le pitre, avec son copain William Techoueyres (Photo Philippe Taris)
André Berthozat, champion de France 1991, a retrouvé l'un de ses plus fidèles supporters (Photo Philippe Taris)
Yves Appriou, entraîneur des champions de 1991, avec Sébastien Conchy et Philippe Gimbert (Photo Philippe Taris)
Les juniors Reichel ont joué en lever de rideau du match de Pro D2 : Union - Tarbes (Photo Philippe Taris)
Moscato a continué le show après la victoire de l'Union (Photo Philippe Taris)
La journée anniversaire a démarré vers midi, dans le parc de la mairie de Bègles, en présence de 150 personnes, par un hommage du député-maire Noël Mamère aux anciens rugbymen. L'équipe championne de 1991 était presque au complet à l'exception de deux absents. Bernard Laporte, tout d'abord, l'ancien capitaine de l'équipe retenu à Paris dans une "opération de rachat autour du stade Français", selon l'élu. Et puis il manquait Serge Simon, l'un des "Rapetous" avec ses deux acolytes au crâne rasé, Philippe Gimbert et Vincent Moscato.
Ce dernier, qui était annoncé forfait à cette journée, est finalement arrivé avec un sourire enjoué, peu après treize heures, au bras de son ami William Téchoueyres, ancien trois-quarts aile. Les retrouvailles ont eu lieu autour d'un apéritif dans une ambiance chaleureuse et dans la bonne humeur. L'occasion pour les joueurs de glisser quelques petites anecdotes. "C'est vraiment sympa de se retrouver après 20 ans même si certains d'entre nous ont beaucoup changé!", s'amuse Sébastien Conchy, ex troisième ligne.
Ensuite, les joueurs sont allés rejoindre le club house où ils ont déjeuné en attendant le début du match opposant l'Union Bordeaux Bègles à Tarbes, prévu à 18 h 30. Peu avant le coup d'envoi, l'ambiance était à la fête. A la mi-temps, les champions de France de 1991 ont fait une intrusion surprise sur le terrain. Et après le festival d'essais de l'Union (score final : 50-23), la soirée promettait d'être animée...
Union Bordeaux-Bègles · Bordeaux · Bègles · rugby · Pro D2
La dernière photo montre bien la tribune Garonne bien pleine.
Félicitation à tous ceux de 91 qui ont pu être présents et notamment à V. Moscato qui a montré qu'il avait encore le rugby Bordelo-Béglais dans un petit coin de son coeur.
30 avril 2011 22h21 | Par Caroline Campagne
Les champions béglais, vingt ans après
[PORTFOLIO] L'ancienne équipe de rugby du CA Bègles-Bordeaux Gironde, championne de France, en 1991, s'est retrouvée ce samedi à Bègles afin de fêter les 20 ans du titre
La photo d'une famille qui n'a pas vraiment changé, du moins dans l'état d'esprit ! (Photo Philippe Taris)
Près de 200 personnes ont applaudi les champions de France 1991 devant la mairie de Bègles (Photo Philippe Taris)
Le président de l'Union Bordeaux-Bègles Laurent Marti avec Vincent Moscato et William Techoueyres (Photo Philippe Taris)
Vincent Moscato fait le pitre, avec son copain William Techoueyres (Photo Philippe Taris)
André Berthozat, champion de France 1991, a retrouvé l'un de ses plus fidèles supporters (Photo Philippe Taris)
Yves Appriou, entraîneur des champions de 1991, avec Sébastien Conchy et Philippe Gimbert (Photo Philippe Taris)
Les juniors Reichel ont joué en lever de rideau du match de Pro D2 : Union - Tarbes (Photo Philippe Taris)
Moscato a continué le show après la victoire de l'Union (Photo Philippe Taris)
La journée anniversaire a démarré vers midi, dans le parc de la mairie de Bègles, en présence de 150 personnes, par un hommage du député-maire Noël Mamère aux anciens rugbymen. L'équipe championne de 1991 était presque au complet à l'exception de deux absents. Bernard Laporte, tout d'abord, l'ancien capitaine de l'équipe retenu à Paris dans une "opération de rachat autour du stade Français", selon l'élu. Et puis il manquait Serge Simon, l'un des "Rapetous" avec ses deux acolytes au crâne rasé, Philippe Gimbert et Vincent Moscato.
Ce dernier, qui était annoncé forfait à cette journée, est finalement arrivé avec un sourire enjoué, peu après treize heures, au bras de son ami William Téchoueyres, ancien trois-quarts aile. Les retrouvailles ont eu lieu autour d'un apéritif dans une ambiance chaleureuse et dans la bonne humeur. L'occasion pour les joueurs de glisser quelques petites anecdotes. "C'est vraiment sympa de se retrouver après 20 ans même si certains d'entre nous ont beaucoup changé!", s'amuse Sébastien Conchy, ex troisième ligne.
Ensuite, les joueurs sont allés rejoindre le club house où ils ont déjeuné en attendant le début du match opposant l'Union Bordeaux Bègles à Tarbes, prévu à 18 h 30. Peu avant le coup d'envoi, l'ambiance était à la fête. A la mi-temps, les champions de France de 1991 ont fait une intrusion surprise sur le terrain. Et après le festival d'essais de l'Union (score final : 50-23), la soirée promettait d'être animée...
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La dernière photo montre bien la tribune Garonne bien pleine.
Félicitation à tous ceux de 91 qui ont pu être présents et notamment à V. Moscato qui a montré qu'il avait encore le rugby Bordelo-Béglais dans un petit coin de son coeur.
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