André Patrick Toetu

Touché vendredi dernier à Clermont, le pilier André-Patrick Toetu pourrait être absent de longues semaines. En cas d'absence supérieure à trois mois, le président girondin Laurent Marti a déclaré à Sud-Ouest qu'ils chercheraient un joker médical au poste de pilier droit.

http://www.rugby-transferts.com/top-14/bordeaux-begles/0014034-un-joker-medical-bordeaux-begles.html

"Le Patrick est toujours très Toetu"

Elle m'avait échappé celle là. Monsieur Olivier, "têtu" c'est uniquement quand on a tord

En tout cas bonne chance à Patrick pour qu'il nous revienne vite sur le champ de bataille.

Très bel hommage sur SO de ce jour à Patrick Téotu,démarche amplement justifiée par la part de plus en plus grande prise par ce joueur dans la performance du groupe, dont il est aujourd'hui un atout indispensable.
A son arrivé à Musard, venant de Tarbes, il n'a receuilli que les remarques acerbes des plus septiques.
Je me bât la coulpe faisant partie de ceux ci, que venait faire se pilier "Ventrèche" au milieu d'une armada de jeunes gens athlétiques.
Il fallait puiser dans la mémoire des anciens, pour trouver trace avec Brouillet, le redoutable Carlos d'un homme de 1er ligne de ce format. Et encore tous reconnaissait à l'ancien une circonstance atténuante, patron et chef de talent de "l'Etche Ona" une des meilleure table Bèglaise, situation qui l'obligeait à goûter les plats avant la sortie des fourneaux pour le plus grand profit de son tour de taille.
Dès son arrivèe, il imposa sa gentillesse, son sourire permanent made in "Colgate" à tout ses détracteurs,qui furent témoin du suplice que lui infligea Ludovic, maître es tortures, les kms au petit matin le ventre vide, les escalades des marches de la Garonne, les tours de terrain, la muscu, le régime pour escargot à base de laitue et autres douceurs.Tout prêtait à rire, mais à voir fondre les kilos, Musard se surpris à y croire,prodiguant à l'intéressé ses encouragements.
Bien sur il fallut un VTT renforcé, pour remplacer le précédent dont le cadre avait rendu l'âme lors d'un raid de montagne du coté des de la Bigore.
Le garçon la saison dernière gagna sa place et du temps de jeu, il prit à leur propre jeu quelques beau piliers de l'Hexagone, surpris par sa position basse, quelques essais enflammèrent Moga, doué d'une puissance certaine et d'une accélération hors du commun pour une telle masse, il se montra inarrêtable aux apprôches de l'en but en plusieurs occasions.Habile de son corps, ne rechignant pas à coller des beaux tampons, "arrêt buffet", cher aux anciens cheminots de la commune.
Bref un type qui d'une simple utilité de figurant, devient la pierre angulaire d'un pack aujourd'hui respecté, sa ténacité actuelle lui permettant de faire souffrir l'adversaire pendant tout un match.
Situation qui conduit à lui soumettre force pilars un peut comme on présente les femelles à l'étalon.
Pour toutes ces qualités, Patrick est bien dans la lignée de Carlos, il est en train de se constituer une légende dont les futurs anciens pourront parler, ils auront vu l'homme qui venait du pays de l'Ours et qui comme lui a su démontrer sa sagesse et sa vaillance.

Allez André.

Albert.... Patrick, s'il te plait...!

Sinon bel hommage Léo

léopold a écrit:Très bel hommage sur SO de ce jour à Patrick Téotu,démarche amplement justifiée par la part de plus en plus grande prise par ce joueur dans la performance du groupe, dont il est aujourd'hui un atout indispensable.
A son arrivé à Musard, venant de Tarbes, il n'a receuilli que les remarques acerbes des plus septiques.
Je me bât la coulpe faisant partie de ceux ci, que venait faire se pilier "Ventrèche" au milieu d'une armada de jeunes gens athlétiques.
Il fallait puiser dans la mémoire des anciens, pour trouver trace avec Brouillet, le redoutable Carlos d'un homme de 1er ligne de ce format. Et encore tous reconnaissait à l'ancien une circonstance atténuante, patron et chef de talent de "l'Etche Ona" une des meilleure table Bèglaise, situation qui l'obligeait à goûter les plats avant la sortie des fourneaux pour le plus grand profit de son tour de taille.
Dès son arrivèe, il imposa sa gentillesse, son sourire permanent made in "Colgate" à tout ses détracteurs,qui furent témoin du suplice que lui infligea Ludovic, maître es tortures, les kms au petit matin le ventre vide, les escalades des marches de la Garonne, les tours de terrain, la muscu, le régime pour escargot à base de laitue et autres douceurs.Tout prêtait à rire, mais à voir fondre les kilos, Musard se surpris à y croire,prodiguant à l'intéressé ses encouragements.
Bien sur il fallut un VTT renforcé, pour remplacer le précédent dont le cadre avait rendu l'âme lors d'un raid de montagne du coté des de la Bigore.
Le garçon la saison dernière gagna sa place et du temps de jeu, il prit à leur propre jeu quelques beau piliers de l'Hexagone, surpris par sa position basse, quelques essais enflammèrent Moga, doué d'une puissance certaine et d'une accélération hors du commun pour une telle masse, il se montra inarrêtable aux apprôches de l'en but en plusieurs occasions.Habile de son corps, ne rechignant pas à coller des beaux tampons, "arrêt buffet", cher aux anciens cheminots de la commune.
Bref un type qui d'une simple utilité de figurant, devient la pierre angulaire d'un pack aujourd'hui respecté, sa ténacité actuelle lui permettant de faire souffrir l'adversaire pendant tout un match.
Situation qui conduit à lui soumettre force pilars un peut comme on présente les femelles à l'étalon.
Pour toutes ces qualités, Patrick est bien dans la lignée de Carlos, il est en train de se constituer une légende dont les futurs anciens pourront parler, ils auront vu l'homme qui venait du pays de l'Ours et qui comme lui a su démontrer sa sagesse et sa vaillance.

Allez André.

très bel hommage Léo, on a vu le même joueur, et quel sourire ! Bon match à lui samedi contre un autre monstre du poste ...

http://www.sudouest.fr/2012/10/05/le-grand-jour-de-toetu-840520-773.php

Par Nicolas Le Gardien

Le grand jour de Toetu

Il y a un an, pas grand monde ne croyait en sa capacité à jouer en Top 14. Demain face à Toulouse, l'atypique pilier, qui réussit un bon début de saison, défiera la référence Springbok Güthro Steenkamp.


« Il avance, fait peu de fautes de mains et a l'accélération sur 10 mètres ». (photo laurent theillet)

Et soudain, une clameur a envahi Mayol. Et ce n'était pas pour Frédéric Michalak. Non, Albert-Patrick Toetu venait d'entrer en jeu et le public varois n'a pu se retenir de réagir en découvrant le gabarit atypique du Néo-Zélandais. Sur le terrain en revanche, le pilier droit de l'Union Bordeaux-Bègles ne fait plus sourire personne. Son match face au Stade Français avait agacé le s Parisiens. Samedi, à Agen, le manager du SUA Philippe Sella lui a rendu hommage : « Toetu nous a énormément mis en difficulté ».

L'intéressé venait de disputer 70 minutes, une semaine après avoir passé 78 minutes sur la pelouse contre Montpellier. « En ce moment, il soutient le paquet d'avant à lui seul ou presque, commente son coéquipier - pilier droit également - Nicolas Decamps (1). On lui demande faire beaucoup d'efforts et il les fait, il est performant, fait peu d'erreurs. Il montre qu'il y a de la place pour des piliers à l'ancienne en Top 14. C'est super car pas grand monde n'aurait parié sur lui. »

« Il s'en donne les moyens »

Un euphémisme. En débutant demain face au Stade Toulousain, « Patrick », 28 ans, va vivre un nouveau volet de sa carrière pas comme les autres. Repéré sur le tard en Australie et envoyé en Europe (à Tarbes) à 23 ans par l'ex-star des Wallabies Garrick Morgan (2) ; recruté par l'UBB pour la Pro D2 et propulsé dans l'élite par la montée inattendue des Girondins. Et surtout, avec un corps qui n'entre pas dans les clichés du sport de haut niveau. « Surpris de le voir en Top 14 ? Oui et non, répond le talonneur Franck Anglade, qui l'a côtoyé durant deux saisons au TPR. Car il a toujours eu le Top 14 dans un coin de la tête et quand il veut quelque chose, il s'en donne les moyens. Je l'ai vu perdre 10 ou 15 kilos en 2-3 semaines parce qu'il l'avait voulu. » « Il en est là parce que c'est un bosseur, pointe Razvan Mavrodin, son entraîneur pendant trois ans dans les Pyrénées. Comme tous les étrangers qui arrivent, il a connu des difficultés au départ mais il est intelligent et apprend vite. Il sait qu'il doit faire très attention à son poids. Mais c'est aussi sa constitution et ça, on ne peut rien y faire. Il s'en sert même comme une force. »

À Moga, l'histoire est connue : la vingtaine de kilos (de plus de 140 à 125 environ) perdue sous la houlette de Ludovic Loustau, les séances de vélo à jeûn le matin, la lutte contre le « yoyo » sur la balance. Sa première préparation lui a permis d'être le pilier droit girondin le plus utilisé la saison dernière, surtout en fin de match. Sa seconde l'a fait passer devant Silviu Florea dans la hiérarchie, avant que la blessure de ce dernier ne le transforme en seul spécialiste valide.

« La saison dernière, Patrick a permis à Bordeaux de caler sa mêlée quand elle en a eu besoin, dit Razvan Mavrodin, aujourd'hui au Stade Nantais et qui regarde toutes les sorties de son ex-joueur. Sur ce secteur, il était déjà au niveau : il était un peu naïf quand il est arrivé en Europe mais s'est adapté techniquement. » « Il n'est pas dans la puissance pure, explique Nicolas Decamps. Comme il n'est pas grand, il est bas sur ses appuis et se sert de sa masse pour amener l'adversaire. Il n'est pas le plus impressionnant en musculation mais sait bien gérer son corps, est bien gainé. »

Une première depuis 2009

Mais Albert-Patrick Toetu, crème et bon vivant en dehors du terrain, très agressif dessus, n'est pas seulement pousseur. « Là où il a le plus progressé, c'est sur les déplacements, pointe Razvan Mavrodin. Il a beaucoup travaillé et comme en Pro D2 où il s'était mis au niveau en enchaînant les matchs, il a pris le rythme du Top 14: 30-35 minutes la saison dernière, plus aujourd'hui. »

« Ce n'est pas un pilier complet car il lui manque l'endurance, dit Nicolas Decamps. Mais il est intelligent pour se placer comme il faut, faire un nombre de placages corrects et en rate très peu. Il avance, fait peu de fautes de mains et il a l'accélération sur 10 mètres. » Franck Anglade confirme : « il est très habile avec le ballon et aime beaucoup venir se proposer. Je pense que jouer en Top 14 lui a apporté aussi plus de confiance en lui.»

Le staff de l'UBB aménage de son côté au mieux son emploi du temps pour le préserver, conscient que l'intéressé pousse ses limites chaque week-end : demain, il en sera à quatre titularisations en trois semaines. Cela ne lui est pas arrivé depuis mai 2009, à Tarbes.

(1) Opéré du ménisque en août, Nicolas Decamps a repris la course soutenue. (2) « Sud Ouest » du 30 mars 2012.

Patrick a écopé de 30 jours de suspension, pour "brutalité".

http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2012-2013/bordeaux-begles-toetu-ecope-de-trente-jours_sto3621755/story.shtml

Il loupera les deux déplacements à Paris et à Montpellier mais sera là pour la réception d'Agen.

C'est pas très glorieux (ça veut dire : "c'est dégueulasse" mais c'est moins "segmentant" comme ils disent...) mais c'est un moindre mal.
Bon, ben on va peut-être un peu revoir Decamps aux affaires d'ici-là (si c'est pas trop demander, hein, je voudrais surtout pas avoir l'air d'imposer des trucs).

Ouf,on pouvait s'attendre à pire.
Va pouvoir mettre les "bouchées" doubles, à l'entraînement bien sur.

Oh p j'ai cru que t'allais mettre PAT au régime ... ouais parce que "double" c'est un peu léger pour l'animal

J'avais misé sur 20 jours alors que des habitués de Musard, rencontrés sur le chemin de Chaban, annonçaient une fin de saison terminée.

On s'en sort bien!

http://www.sudouest.fr/2013/02/14/albert-patrick-toetu-requalifie-le-24-fevrier-966423-773.php?reagir=true

Tout a été fait pour sauver le soldat Toetu ... qui s'est rendu à la convocation, lui !

mon jambon star a écrit:
Bon, ben on va peut-être un peu revoir Decamps aux affaires d'ici-là (si c'est pas trop demander, hein, je voudrais surtout pas avoir l'air d'imposer des trucs).

Ah ben non.
Mais je voudrais surtout avoir l'air d'insister...

Un article sur APT, c'est pas si fréquent   

SO :

Albert Patrick-Toetu : « Dès que je vois les autres, l'adrénaline monte »

Nicolas Le Gardien
Devenu incontournable et girondin jusqu’en 2016, le pilier droit, titulaire ce soir à Moga, raconte sa progression, son approche du rugby. Et ses ambitions.


En l’absence de Benjamin Sa, Albert-Patrick Toetu et Silviu Florea devraient se partager le poste durant ce mois de février. Photo
photo thierry david

Nicolas Le Gardien
n.legardien@sudouest.fr

Le public du stade André-Moga est réputé pour être connaisseur. L'ovation qui a suivi sa dernière sortie du terrain, contre Mogliano, ne trompe pas : Albert-Patrick Toetu, qui vit avec sa famille à deux rues de l'enceinte, n'est plus seulement ce gabarit atypique passé de 140 à 125 kg et hissé à coup d'efforts et de volonté au niveau Top 14 par le préparateur physique Ludovic Loustau, mais un vrai atout d'une mêlée girondine conquérante depuis plusieurs mois.

Le pilier droit samoan, repéré sur le tard par l'ex-Wallaby Garrick Morgan chez les amateurs australiens, façonné en Pro D2 à Tarbes par Razvan Mavrodin et le plus utilisé à son poste à l'UBB depuis la montée (53 matchs, 29 titularisations), va avoir une nouvelle occasion de le montrer : Benjamin Sa absent, le presque trentenaire (dans un mois) devra avec Silviu Florea tenir le poste sur un bloc de quatre matchs décisifs.

« Sud Ouest. » Est-ce qu'un pilier du Pacifique apprécie les conditions hivernales comme un Européen ?

Albert-Patrick Toetu. Oui ! Ce sont des matchs pour moi. Quand ça joue très vite au large, c'est plus difficile. Les matchs fermés, c'est quelque chose que j'ai connu en France. Aujourd'hui, je préfère.

C'est une préparation différente ?

Sur le fond, c'est la même chose. La difficulté actuellement est que c'est une période très hachée : on joue un match, il y a une ou deux semaines de coupure, on rejoue un match.

On a hâte de pouvoir enchaîner et pour nous, la dernière ligne droite commence vraiment avec cette rencontre contre Grenoble. Et à titre personnel, je me sens mieux aussi lorsque je joue toutes les semaines. Pour compenser, je fais du physique le matin avec Ludo (Loustau). Il connaît ce dont j'ai besoin. Je suis comme un enfant pour lui (sourire).

Cela reste votre principale préoccupation ?

Oui, d'autant qu'avec l'absence de Benjamin (Sa), on ne sera plus que deux et on va beaucoup jouer. Mais j'ai déjà connu la situation il y a deux saisons et ça s'était bien passé. Le groupe est bon et nous met dans les meilleures conditions.

On ne vous attendait pas à ce niveau-là. Vous vous surprenez-vous mêmes ?

Oui. Quand je suis arrivé en France, je ne connaissais que le rugby loisir, je découvrais le niveau professionnel. Et quand j'ai signé ici, je ne connaissais pas le jeu de Bordeaux. Ca a été difficile pour m'y intégrer mais maintenant je comprends mieux ce qu'attend le staff. J'ai aussi beaucoup progressé sur les lignes de défense grâce avec Joe (Worsley), le placement qui convient le mieux à mon physique.

Désormais, il faut que je sois plus présent, que je fasse plus de plaquages. Par nature, j'aime aussi porter le ballon. Mais Ole (Avei), Jandre (Marais) ou Tai (Tuifua) le font bien alors je le leur laisse et je fais quand je peux (sourire).

Et concernant la mêlée ?

J'ai pris de l'expérience grâce à Silviu (Florea) et Jean-Baptiste (Poux). Les nouvelles règles n'avantageant pas mon gabarit, j'ai dû m'adapter et eux m'aident techniquement. Avant, je ne faisais que pousser ; là, la position est encore plus importante. On parle également beaucoup, même en cours de match, quand il y a des problèmes. Ca a été le cas notamment à Montpellier.

Vous observez vos homologues ?

Oui. Tous les débuts de semaine, avec les première ligne et régis (Sonnes), on fait le débrief du match précédent à la vidéo et ensuite, on regarde celle de l'adversaire suivant pour réfléchir à ce qui nous attend. Je le faisais un petit peu la saison dernière mais c'est devenu systématique désormais. Avec les nouvelles règles, chaque match est vraiment un problème différent. Il est impossible de gagner toutes les mêlées et, quand on l'a perdue, il faut comprendre à chaque fois pourquoi.

Dans le quotidien, vous êtes toujours de bonne humeur, zen. Comment faites-vous monter la pression avant un match ?

Je reste tranquille jusqu'à deux minutes avant le coup d'envoi. La motivation monte juste avant la sortie des vestiaires quand je vois tous les autres joueurs. Les Français, à l'image d'Adam (Jaulhac), Laurent (Delboulbes), mettent beaucoup de passion dans ces instants. Ils m'ont transmis cela.

Il faut avoir un côté méchant pour être un bon pilier droit ?

Non. Je ne suis pas quelqu'un de dur. Je joue juste au rugby ! Il faut de l'agressivité et quand je suis sur le terrain, je donne tout. En Nouvelle-Zélande, quand on joue entre Samoans, il y a toujours beaucoup d'agressivité dans le jeu. En France, ce qui m'a surpris, c'est qu'au-delà, on est prêt à tout pour gagner. Vraiment à tout !

Que vous a dit le président lorsque vous avez resigné jusqu'en 2016 ?

De continuer à faire ce que je fais. Cela a été une grosse joie car ici, je suis comme chez moi.

J'ai fait quatre saisons à Tarbes, mais je me sens mieux ici : ma famille, mon fils se plaisent, il y a un bon groupe… Et je suis convaincu qu'avec cette équipe, je peux écrire une histoire cette saison ou dans la prochaine. J'aimerais terminer ici !

La venue de Grenoble, ce doit être tremplin de votre fin de saison ?

C'est l'équipe que j'ai affrontée le plus souvent depuis que je suis arrivé en France : ils font tout bien, avec une grosse conquête. Et ils sont en confiance à l'extérieur après leur victoire à Toulon.

Il faudra être agressif, répondre sur les mêlées et les ballons portés qui sont leurs points forts. J'ai confiance dans ce qu'on peut faire. On va affronter deux adversaires très durs, Grenoble puis à Oyonnax. Si on s'impose, nous pourrons postuler au Top 6.

Au vu des derniers matchs, on en est capable.

Une véritable star notre Patrick Albert :)



http://www.20minutes.fr/bordeaux/1302526-20140218-top-14-patrick-toetu-quand-gens-pensent-juste-gros-cest-motivation

APT à l'honneur dans le Midol du jour :

http://www.20minutes.fr/bordeaux/1497787-20141209-bordeaux-pilier-ubb-patrick-toetu-vient-perdre-14-kilos

Article de SO Edition Abonnés

Lyon - UBB : "J'ai le feu" dit Patrick Toetu

Publié le 12/12/2014 à 06h00 , modifié le 12/12/2014 à 08h10 par
nicolas le gardien
Deux mois et demi, un régime drastique et une sélection plus tard, le pilier droit, 10 kilos en moins, est titulaire à nouveau ce soir. L’UBB l’attend.
Lyon - UBB : "J'ai le feu" dit Patrick Toetu Patrick Toetu, ici le 25 novembre à l’entraînement, a perdu jusqu’à 15 kilos fin octobre avant de « refaire du muscle » : « j’ai le feu. Maintenant, on va voir en match. » © Photo
photo
S

ur sa feuille de statistiques, les matchs continuaient à défiler. Patrick Toetu avait participé aux sept premières journées de Top 14 après avoir disputé 26 matchs sur 30 possibles la saison dernière. Le décompte s'est bloqué le 27 septembre à Brive. « C'est long. L'équipe me manquait » sourit-il.

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Deux mois et demi et une seule entrée en jeu plus tard - contre Edimbourg -, le pilier droit de l'Union Bordeaux-Bègles va à nouveau débuter un match, ce soir en Challenge Européen à Lyon. « J'en ai discuté avec lui ce matin (hier), expliquait Raphaël Ibanez. Il a disparu des radars pour diverses raisons. J'espère qu'on va retrouver le Patrick avec son envie, sa passion et ses qualités. On a besoin de lui, sa puissance dans le jeu, de le revoir performant et discipliné en conquête. »

Il ne sera pas identique en tout cas, « plus mobile » : le Samoan a rarement été aussi léger. « 126 kg » annonçait-il mardi. Retour en Corrèze. Après une mi-temps manquée, Patrick Toetu, 136 kg à l'époque, reste aux vestiaires à la mi-temps. Il ne se cache pas. « J'ai fait des erreurs, je n'ai pas été bon. » La fatigue point, pas seulement due à l'enchaînement des matchs en l'absence de Benjamin Sa. « J'étais à la deuxième semaine de mon règime » raconte-t-il. Une décision personnelle. « Depuis que je suis ici, le staff me pousse à perdre du poids avec du travail physique en plus. Mais je m'arrêtais et je reprenais. Je faisais le yo-yo. J'ai changé mon alimentation. C'est mieux pour moi, ma famille, mon travail. »

Substituts et muscu

Pendant 30 jours, l'ancien Tarbais a suivi un programme drastique conseillé par « sa belle-sœur en Australie » à base de substituts de repas. « Il a eu une baisse de force, cela pouvait être dangereux de le faire jouer et on a décidé de le protéger » souligne Régis Sonnes. Les prestations de Jean-Baptiste Poux et Francisco Gomez Kodela contre Clermont à Castres ont aidé. « Je suis descendu jusqu'à 121 kg, reprend le papa de trois enfants. Derrière, j'ai repris, mais en refaisant du muscle. »

Le retour est prévu contre Toulouse, le 9 novembre, après un match convaincant en espoirs la semaine précédente. Un coup de fil va changer la donne : les Samoa ont perdu deux piliers droits (blessure et suspension), Census Johnston reste à Toulouse, Ole Avei a conforté son nom auprès des entraîneurs.

« J'ai cru à une plaisanterie. J'ai demandé qui était au bout du fil. Petit, je rêvais de jouer pour la sélection. À 30 ans, je pensais que c'était fini. Je suis fier et heureux d'avoir porté ce maillot. »

L'objectif Coupe du Monde

Des trois semaines, resteront une première sélection de 5 minutes en Italie, un style de jeu « qui ressemble à celui de l'UBB », le plaisir de « regoûter à la culture, la langue qu'on oublie un peu avec huit saisons en France », « Twickenham ». Une « belle expérience » dans un contexte brûlant entre les joueurs et les dirigeants fédéraux (1).

« Je suis resté en retrait de cela. Les garçons ont su faire la part des choses. Lors de la préparation, des entraînements, on n'en parlait pas, on restait fermés aux problèmes pour se concentrer sur les matchs. »

Le citoyen du Pacifique - né en Nouvelle-Zélande, grandi en Australie - en a retiré un nouvel « objectif » : la Coupe du Monde.

Il a manqué la reprise de l'entraînement, une première. « C'est de ma faute. J'étais très fatigué, je me suis réveillé trop tard. J'ai accepté la sanction (financière), normale » dit-il. Il est revenu sans avoir bougé sa ligne pondérale pendant que la mêlée girondine perdait en assurance avec l'hiver. « Je me sens bien, j'ai le feu, lance-t-il. Avant, je jouais, j'étais obligé d'être au repos. J'enchaîne mieux les efforts, j'encaisse mieux la musculation. »

Sa prestation lyonnaise révélera si le changement peut influer sa tenue en mêlée. « Il y a un équilibre rapport poids-taille-puissance, répond Régis Sonnes. Il fallait trouver un juste milieu, on va voir où il en est. » « J'y travaille » acquiesce-t-il.

Sa bonne humeur et son optimisme n'ont pas fondu, la faim est là. « J'ai eu une occasion de reprendre la place. J'ai envie de voir, j'ai besoin de jouer pour la confiance. Mon job, c'est de rendre les gens heureux. On a perdu trois matchs de Top 14, on doit se serrer les coudes et penser à faire bien. » Le compteur repart.

(1) Les joueurs ont dénoncé l'intrusion de dirigeants fédéraux dans le choix des joueurs, le détournement abusif de l'argent par les mêmes responsables au détriment du sportif.

Je trouvais que même à 135kg il avait un coffre incroyable en tenant 80 minutes sur plusieurs match d'affilé. Alors là s'il arrive à faire mieux !

De l'extérieur et ce qu'on peut voir ou lire, ça a vraiment l'air d'être un des mecs les plus drôle du groupe.

Allez Patriiiiiiiick !

au moins , on sait pourquoi il ne jouait pas , et peu n'etre que plus fort , c'est bon pour l'UBB , car a droite , en ce moment : B. SA completement hors sujet , GOMEZ KODELA est plus que moyen , et POUX as des moments de difficultés , donc BON RETOUR AU BERCAIL , PATRICK !

http://www.ubbrugby.com/uploads/Entrainements/Entrainement%20du%2014.04.2015/DSC_9327.jpg
enfin le sourire de TOETU , peut etre qu'il vas se remettre au travail , car on as besoin énormément de lui pour cette fin d'année