Justin Purll

Voilà un joueur dont on ne parle pas beaucoup, si ce n'est généralement après les matchs pour se féliciter de ses prestations. Oubli corrigé avec cet articles de SO

http://www.sudouest.fr/2011/09/29/purll-sans-sourciller-512308-773.php

Par nicolas le gardien

Purll, sans sourciller
Replacé en troisième ligne, découvrant le Top 14, l'Australien, malgré un poignet douloureux, traverse le début de saison fidèle à ses qualités.


Leader de la touche, Justin Purll est aussi le meilleur plaqueur bordelais depuis le début de saison. photo guillaume bonnaud

Si, si, on l'a donc vu tomber le masque. Bon, d'accord, raisonnablement: danser sur les tables et arroser les autres de champagne, ce n'est pas vraiment pour lui. Le 23 mai au soir, pourtant, tout à la joie de la montée, le massif Australien a laissé filtrer ses sentiments. Justin Purll ? Discret, simple et souriant hors du terrain. Un leader de peu de mots à la présence et au charisme rassurants dessus (1). Et, surtout, une capacité hors pair à maîtriser ses émotions. Une deuxième journée ou une demi-finale ? Un chaudron oyonnaxien ou le Stade Chaban-Delmas ? Le même. « Le stress ? Je n'en ai plus à mon âge, s'amuse l'ancien jeune basketteur à Sydney, bientôt 32 ans et plus de 300 matches disputés en Europe. Ou seulement à la maison avec mes enfants ! À 21 ans, avant des phases finales, j'en avais beaucoup. Là, cela fait 11 ans que je suis au plus hau niveau, et je veux surtout prendre du plaisir.»

Alors l'ancien joueur de Calvisano a découvert le Top 14 fidèle à lui-même. Sans sourciller. « Je ne savais pas trop me situer, si j'avais le niveau. J'essaie juste de faire ce que je sais faire.» Après quatre matches en cinq journées (80 minutes à chaque fois), cela donne ça: 40 % des ballons bordelais pris en touche - évidemment numéro un de l'équipe en la manière -, 5 ballons volés sur lancers adverses - numéro deux derrière son ami de longue date Cameron Treloar -, et qualité plus méconnue, 12 placages en moyenne par titularisation ce qui en fait le plus actif jusqu'ici dans ce domaine. « Est-ce que Justin a été bon ? Quatre fois oui, même si on sait qu'il faudra aussi le reposer à un moment » répond le manageur bordelais Marc Delpoux.
Comme en H-Cup

La scoriequi ternit le bilan ? Cette réception manquée du coup d'envoi contre Toulon, qui a coûté trois points et sans doute un peu de moral à ses coéquipiers. « La première ratée depuis que je le connais, poursuit le technicien, qui l'avait aussi coaché à Calvisano. Mais il n'avait pas pu s'échauffer, car il avait dû se faire infiltrer le poignet.» Depuis la première journée au Stade Français, Purll joue en effet avec une légère entorse. « Lors des matches, sous infiltration, ça ne me gêne pas du tout, explique l'Australien. Il y a juste une petite douleur à l'entraînement et.. lors que je porte mon fils. »

Léon, Bordelais de quatre mois - et déjà tout en haut des courbes de croissance - né à quelques jours de la demi-finale à Grenoble, deuxième enfant du foyer d'un bonhomme « très famille » hors de Moga mais qui a rapidement sympathisé aussi avec ses voisins.

« Le Top 14, en signant, je n'y pensais pas: je voulais d'abord vivre une expérience en France. Mais maintenant que j'y suis, j'en suis très heureux. Avec Calvisano, on avait joué de très grosses équipes en H-Cup. C'était difficile car on était tout petit à côté du Leinster ou Leicester. Mais là, quand les internationaux seront revenus, ce sera du même niveau.

C'est très différent de la Pro D2: le combat au sol est moins féroce, mais ça va plus vite et les impacts plus physiques sont plus durs. »
Sa dernière saison ?

Lui en profite aussi pour... découvrir un nouveau poste. Numéro huit en Italie, surtout seconde ligne la saison passée, le voilà troisième ligne aile côté fermé, rôle occupé lors des phases finales de Pro D2. « Je crois qu'il apprécie: il n'arrête pas d'envoyer des mails à Dan Leo pour le féliciter de ses performances avec les Samoa en deuxième ligne » sourit Marc Delpoux. « C'est vrai que j'aime jouer là. Ca me permet de plus laisser exploser mon énergie.»

Quelque chose chagrine toutefois Purll en ce début de saison: la difficulté sur les lancements en touche, point fort de l'équipe la saison dernière et dont il est l'un des « patrons ». « Contre Montpellier, on s'en est sorti en faisant des choses assez simples. Ils défendaient en deux blocs. Biarritz, lui, va faire du vis-à-vis et il faudra être plus précis» glisse-t-il, alors qu'il croisera notamment jérôme Thion, l'un des meilleurs sauteurs français.

La course au maintien ? « Il faut laisser le moins de points possibles en route, à commencer par vendredi » répond-il. La suite, pour lui, en fin de contrat en juin ? « J'ai une année optionnelle, je me plais vraiment ici. Mais c'est mon corps qui décidera. Je ne sais pas aujourd'hui si je continuerai ou pas le rugby.»

Lire aussi page 47.

(1) Lire le portrait paru le 22 janvier 2011 sur www.sudouest.fr.

rugby · Union Bordeaux-Bègles · Top14 · Coupe d'Europe de rugby

Allez Justin, encore 5 ans à l'Union et après on en discute

Je me sens inspiré pour le sous-titre

Je confirme, on ne parle pas beaucoup de Justin ... sauf quand il s'agit d'indiquer ceux qui ont permis de gagner les matchs. "Heureusement" qu'il s'en va pour qu'il ait droit à un nouvel article.

http://www.sudouest.fr/2013/04/19/l-empreinte-justin-purll-1028937-773.php

Publié le 19/04/2013 à 06h00
Par Nicolas Le Gardien

L’empreinte Justin Purll
Sur le point d’être encore sacré roi de la touche du Top 14, homme de base de l’ascension, l’Australien jouera son dernier match à domicile avec l’UBB demain.


Laurent Marti: « c’est le Clint Eastwood du rugby. Il ne reculera jamais devant rien.» (photo claude petit)

Le raisonnement n’est pas scientifique, le sport ne l’est pas. N’empêche. Pour la deuxième saison consécutive, le troisième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles Justin Purll, 33 ans, s’apprête à être sacré meilleur preneur et contreur en touche de Top 14 (5,2 prises par match ; 19 contres au total). Plusieurs longueurs devant ses dauphins, avec des chiffres encore plus élevés qu’il y a un an (4,4 ; 17). Le Top 14, lui, est décrit comme l’un des meilleurs championnats du monde. Alors, top mondial de la spécialité, l’Australien ? « Parmi les 5 ou 10 meilleurs, c’est sûr » avance le président Laurent Marti. « Si l’on exclut la question de la densité physique, il a le niveau international, ajoute le manager Raphaël Ibanez. Par ses qualités de sauteur, sa science en la matière. Cet hiver, on a même dû le freiner, en lui expliquant que l’on devait revenir à plus de simplicité pour ne pas perdre le collectif. » Régis Sonnes, l’entraîneur des avants : « C’est un artiste de la touche. Et comme tous les artistes, il a souvent une longueur d’avance. »

On ne saura donc jamais ce qu’il serait advenu si une blessure au genou et le doute des médecins sursa carrière ne l’avaient pas poussé à traverser la planète à 22 ans pour atterrir en Italie (1) et plus d’une décennie en Europe. « En Australie, les joueurs sont vite catalogués. Alors que je suis sûr qu’il a le talent d’un Wallaby » glisse le deuxième ligne Cameron Treloar, coéquipier et ami proche depuis leur formation.

On peut en revanche écrire aujourd’hui ce que l’ancien jeune basketteur de Sydney, qui disputera demain (18 h 30) son dernier match à domicile avec l’UBB, aura apporté au rugby bordelais : 87 matchs (84 titularisations) en trois saisons, parmi les meilleurs plaqueurs de l’effectif à chaque fois, une étonnante régularité malgré les douleurs et un corps marqué, une montée, deux maintiens (1). Et un hommage appuyé de son président.
« Jamais je ne pensais ça »

« C’est un grand joueur et sans doute celui qui m’a le plus marqué, pointe Laurent Marti. C’est le Clint Eastwood du rugby. Derrière son côté impassible, vous savez que vous pouvez aller à la guerre avec lui, il ne vous arrivera rien, il ne reculera jamais. J’aime cette apparente froideur alors qu’à l’intérieur, c’est bouillant; son activité, son impact. Il aurait eu 5 ans de moins, je l’aurais signé pour cinq ans. »

L’intéressé le lui rend. « De ces trois années, je garderais le souvenir d’un groupe de copains, la finale de la Pro D2, les matchs à Chaban. Rien que des moments agréables, en fait, sourit-il. En Italie, je jouais parfois devant 200, 300 personnes. Jamais je ne pensais avoir l’opportunité de le faire devant 30 000 spectateurs. Je suis fier de ce qu’on a fait tous ensemble depuis la Pro D2, d’avoir participé à l’aventure construite ici par Laurent Marti. Maintenant, ce sera aux autres de poursuivre. Mais je continuerai toujours de regarder ce qu’il se passe. »

La bifurcation des chemins a été actée début octobre, « très vite » et en confiance (lire ci-contre). Il retrouvera à Perpignan Marc Delpoux qui, après l’avoir connu à Calvisano, en avait fait sa priorité de recrutement lorsqu’il a pris les rênes de l’UBB. Surtout « ça fera bizarre de l’avoir en face en touche, s’amuse Cameron Treloar. Il connaît nos mouvements, nous les siens. Ça sera intéressant ». « Je fais confiance à Régis (Sonnes) pour trouver des trucs inédits » sourit l’Australien.
« Pas besoin de parler »

Son coach et ancien troisième ligne a en tout cas apprécié : « il n’est pas massif mais avec son physique longiligne, il est explosif, ce qui lui donne son jump. Après, il a l’intelligence. Il se connaît parfaitement et c’est un leader par l’acte. On l’a mis plusieurs fois capitaine cette saison et il n’a pas besoin de grands discours. Il se rase la tête et ça suffit (sourire). » « L’équipe nationale aurait été un rêve mais aujourd’hui je suis heureux du choix que j’ai fait. J’ai vu beaucoup de l’Europe, vécu des choses qui marquent, rencontré des amis » dit ce père de trois enfants - le dernier né à Bordeaux.

Dur sur le terrain, simple en dehors. La force tranquille. « Il a cette capacité à ne pas se faire polluer par les choses inutiles, à aller droit au but, pointe Cameron Treloar. Et il se lâche deux fois par année. La première cette saison, c’est quand on est allé à Arcachon en préparation. » La seconde demain soir ? « Je pense d’abord à aider l’équipe. J’espère finir sur une victoire. Après, on verra. » C’est l’empreinte Justin Purll.

Lire aussi page 33

(1) « Sud Ouest» du 22 janvier 2011 et du 21 septembre 2012.


http://www.sudouest.fr/2013/04/19/une-nouvelle-aventure-1028717-773.php

Publié le 19/04/2013 à 06h00

« Une nouvelle aventure »

C’est fin novembre que Justin Purll a reçu une proposition pour un an à l’USAP, alors qu’il était en réflexion sur un retour en Australie. « Il a été super correct, dit Laurent Marti. Il devait leur donner sa réponse sous 48 heures, m’a appelé pour savoir notre position. Par rapport à nos places de non-JIFF, aux profils qu’on avait ciblés au poste, il était difficile de risquer de mettre en péril l’équilibre en si peu de temps. » « Ça s’est passé très vite et je n’ai pas eu beaucoup de temps pour y penser, confirme l’intéressé. C’est une nouvelle aventure, une nouvelle expérience de vie dans une autre région avant de rentrer. » Premier supporter pour une qualification de l’USAP en H-Cup. « Je l’ai connue en Italie mais ça serait différent de la jouer avec une équipe capable de gagner les gros matchs. » Pour sa dernière année ? « Je ne sais pas. Je veux prendre année par année. »

Mister Purll, all my best for you and your family

"je ne voulais pas partir" .....2 fois

Nous avons la confirmation en filigrane que le staff n'envisageait pas de le conserver (par ordre de priorité).

Étrange en effet de ne pas conserver le meilleur sauteur ET plaqueur de l'équipe alors que celui-ci voulait rester

Je vous rappelle qu'après de nombreuses blessures récurrentes (dos, doigts, etc.), il était déjà question depuis longtemps que Justin arrête. Si Justin fait une superbe année à Perpignan, nous aurons eu tord, si c'est l'année de trop (ce que je ne lui souhaite pas), nous aurons été visionnaire. Faudrait voir également la question salaire qui comme pour Camille a du être négociée avant que les problèmes financiers de l'USAP soient mis au jour.

http://www.rugby365.fr/infos-clubs/bordeaux-begles/ubb-purll-suspendu-dix-jours-1020301.shtml

10 jours pour Justin, mais quel voyou

patrick a écrit:http://www.rugby365.fr/infos-clubs/bordeaux-begles/ubb-purll-suspendu-dix-jours-1020301.shtml

10 jours pour Justin, mais quel voyou

10 jours pour indiscipline....
C'est quoi au fait.... son indiscipline ?

Ah ! Ah ! Ah !
Petit canailloux !


(c'était qui les arbitres, de champ et de ligne déjà ?)

Tous les départs bien sur m'attristent car ils concernent des garçons qui sur le plan humain n'ont rien à se reprocher et qui ont tout donnés sur le plan sportif qu'ils soient titulaires ou équipiers pour faire en sorte que l'équipe sorte de l'ornière de cet hiver et retrouve au printemps ce jeu chatoyant que nous aimons et que tout le Rugby de l'Hexagone lui reconnait, qui est sa marque de fabrique et qui avec les qualités et le charisme de son président Laurent Martin,les nombreux supporteurs de Chaban, font que tout les spécialistes s'accordent enfin à croire au retour au haut niveau du Rugby de notre région.
Ne soyons pas maso,mais il est vrai que c'est dans la difficulté que se révèlent les hommes et les groupes, qui réussissent parfois dans leur entreprise et puisent la dedans une grande cohésion qui transparaît au dehors.
Tout cela est le fruit du travail, de l'humilité de chacun en regard du groupe et d'une forte volonté de réussir en commun.
Il faut dans un groupe de fortes personnalités, des leaders naturels, sur le terrain et aussi en dehors pour tout ce qui fait la vie du groupe.
Justin est un de cela, son rôle ne se limitant pas à gérer la touche spécialité où il est reconnu être un des meilleurs de notre Rugby,c'est un joueur infatigable,capable en toute fin de match de relayer en bout de ligne un 3/4,toujours placé où il convient pour défendre, défenseur tenace de haut vol et relanceur profitant du moindre ballon pour faire le bon choix et avec adresse faire que le jeu rebondisse et provoque chez l'adversaire le désarroi. Certains prétendent qu'avec quelques Kg en plus, sa grande connaissance du Rugby aurait du lui valoir de s'afficher au plus haut niveau en jouant pour sa sélection nationale.
Parlons un peu de l'Homme.
Pour avoir à maintes reprises côtoyé et observé Justin au stade, échangé avec lui, qui s'exprime très bien dans notre langue,cet un Homme Simple,fait de disponibilité, de gentillesse, de respect pour tous et dont le rayonnement sur le groupe élargi aux familles des joueurs à été un des facteurs forts de la réussite du groupe.
Un Seigneur.
Justin, tu vas beaucoup nous manquer sur le pré et au delà bien sur,bonne chance à toi et à ta petite famille, sache que tu fait parti des joueurs qui sont toujours chez eux à Moga et même si tu y reviendra paré des couleurs sang et or,nous aurons plaisir à t'y retrouver.
MERCI,Justin.

Des nouvelles de 2 "vénérables" anciens


Midol

C'est marrant le sourire oblique de Justin.
Si t'es du mauvais côté du profil, t'as limite l'impression qu'il fait la gueule...

Bon, pour aujourd'hui j'arrête de vous emmerder avec mes analyses rugbystico-technico-tactiques, on pourrait finir par croire que j'ai des actions chez Doliprane.

C'est je pense un réplique à l'original, mais ils se sont plantés dans le moulage du rictus.
Bon par contre, c'est qui ces gens ?

mon jambon star a écrit:C'est marrant le sourire oblique de Justin.
Si t'es du mauvais côté du profil, t'as limite l'impression qu'il fait la gueule...

Bon, pour aujourd'hui j'arrête de vous emmerder avec mes analyses rugbystico-technico-tactiques, on pourrait finir par croire que j'ai des actions chez Doliprane.

C'est le sponsor (just do it) qui le lui a demandé...!
Je trouve qu'il se démerde plutôt bien... c'est assez ressemblant !

le radis a écrit:
Bon par contre, c'est qui ces gens ?

Demande à tes fanes...

ps : sinon tu te moques ou tu joues les boulets...?

Je me moque en jouant les boulets (une de mes fanes m'avait gentiment répondu à ce sujet )

le radis a écrit:Je me moque en jouant les boulets (une de mes fanes  m'avait gentiment répondu à ce sujet )

Il t'en reste donc au moins une qui ne semble pas frappée d'aliénation... c'est mieux que rien...