2012-2013 se prépare déjà

Discours à la fois humble et ambitieux, attitude méthodique, avec toujours cette volonté d'aller de l'avant, pas à pas, sereinement et pas à coup d'annonces fracassantes.

Avec la victoire de l'AB sur Brive, notre maintien n'est hélas pas assuré, et si on n'avait pas réalisé l'exploit de vendredi soir, on ne serait franchement pas bien au classement puisqu'on aurait le premier relégable à moins d'une victoire derrière nous.

Là, on a un break d'avance, mais ne nous voyons surtout pas de manière définitive en Top14 la saison prochaine

http://www.sudouest.fr/2012/03/26/decryptage-pourquoi-c-est-un-tournant-669627-773.php

Décryptage : pourquoi c'est un tournant

« J'ai le sentiment que c'est la fin d'une histoire et le début d'une nouvelle. » Dès l'après-match vendredi, à nouveau samedi (notre édition d'hier), le président de l'Union Laurent Marti a présenté le succès face à Toulouse comme un tournant de l'histoire du club. L'aboutissement d'un pari, le lancement d'un autre.

En reprenant la jeune Union - dont il est président et actionnaire majoritaire - en 2007, le Bergeracois avait justifié sa décision de s'engager par la conviction que l'agglomération bordelaise portait en elle les germes pour un grand club de rugby. Et répété que l'engouement endormi pour l'Ovalie se réveillerait avec une montée en Top 14. On en a eu définitivement la preuve vendredi : 33 400 personnes dans un stade à guichets fermés depuis un mois, une ambiance festive et supportrice de bout en bout, des politiques des deux bords se levant comme un soir d'élection, une célébration qui a continué dans les rues de Bordeaux après. Plus vraiment de doutes sur le potentiel en Gironde d'un spectacle rugbystique en haut de la pyramide française, un exploit sportif qui ne vient pas de nulle part.

La nécessité d'avancer

Il faudra bien sûr, plus que jamais, commencer par assurer le maintien. Mais l'Union est désormais devant un nouveau défi : capitaliser sur le message fort envoyé, et construire une nouvelle dimension sur la base qu'elle a créée. Laurent Marti, qui a tiré son club vers le haut à coup de détermination et d'ambition, le sait mieux que personne : la nature a horreur du vide et le sportif encore plus. L'entrepreneur n'a donc pas attendu et a placé la barre au plus haut : le Bouclier de Brennus comme rêve ultime, et surtout aiguillon pour continuer à avancer pour ne pas très vite retomber.

Les données sont connues : la nécessité d'attirer de nouveaux investisseurs, de développer ses infrastructures, sa structure et de bonifier encore le sportif qui va tourner lui aussi une page. Sans Marc Delpoux qui lui aura apporté avec réussite sa patte ; avec Raphaël Ibañez. « Je crois que les joueurs ont pris conscience qu'ils pouvaient créer quelque chose de grand ici » disait Vincent Etcheto vendredi.

Il restera toujours la sensation créée par un groupe façonné depuis la Pro D2 (20 joueurs sur 23 vendredi). Il faudra maintenant réussir à lui créer un lendemain.


Il y a le avant et le après pour l'Union et Laurent, on a bien senti dans l'émotion a pris Marc après la victoire que pour lui aussi, il y avait le avant et le après ... avec en plus le gros pincement au coeur pour l'autre Laurent Des gens-bien

«Ramener le Bouclier»

Tombeur du Stade Toulousain à Chaban-Delmas devant 34.000 spectateurs, Bordeaux-Bègles a pratiquement assuré son maintien en Top 14. Laurent Marti, le président de l'UBB, rêve désormais de ramener le Bouclier de Brennus.

Laurent Marti, la victoire sur le Stade Toulousain (18-17) vous assure pratiquement du maintien (7 points d'avance sur Bayonne). Vous en avez pleinement conscience ? Il faut se rappeler que j'ai crié haut et fort pendant toute l'intersaison que l'on se maintiendrait. Et ce n'était certainement pas un manque d'humilité parce que le rugby ne le pardonne jamais. Je sentais qu'on avait des joueurs de grande qualité qui pouvaient se révéler en Top 14. Je voyais qu'on était animé de ce supplément d'âme qui fait si souvent la différence au plus haut niveau. Par pur bonheur, les faits sont en train de nous donner raison. Il ne nous manque plus qu'une victoire. Même s'il faudra rester vigilants jusqu'au bout, on a 70% de chances de se qualifier. On est satisfaits, très heureux.

Finalement, vous n'avez pas vraiment été en grand danger tout au long de la saison...C'est vrai que nous n'avons jamais été au bord du gouffre. Le seul moment compliqué à gérer a été le départ annoncé de notre manager (Marc Delpoux pour Perpignan). Dans la foulée, on a perdu un entraîneur (Laurent Armand, victime d'un AVC) qui comptait beaucoup dans le travail de l'équipe. Mais pour finir, tous les joueurs cadres ont fait le choix de rester malgré les propositions d'autres clubs. Ça a été une énorme satisfaction. C'est pour ça que je ne me suis jamais inquiété. C'est le grand tournant de notre saison. C'est ça qui m'a fait penser que les joueurs étaient avant tout attacher à ce club, à son projet, et non aux hommes qui partaient. Comme président, ce fut le moment le plus fort.

Samedi (22e journée), vous retrouvez Lyon qui semblait mieux armé que vous pour se maintenir. La situation du LOU vous surprend-elle ? Je ne comprends pas ce qui arrive à Lyon. Ma seule explication : le sport reste tellement aléatoire, Lyon en est la preuve. Quand j'ai vu les moyens dont ils disposent, leur structure, leur effectif et pouvoir finir devant eux... D'autant qu'ils étaient déjà costauds depuis quelques années en Pro D2. Ça me fait peur, ça fait trembler. Pour nous, les conséquences d'une descente seraient dramatiques. On aurait beaucoup plus de mal à se reconstruire en Pro D2 alors qu'on a le sentiment que Lyon va rester très costaud.

Quels sont les rêves du président de l'UBB pour les années à venir ? La victoire sur Toulouse, c'est l'apothéose, l'aboutissement de notre histoire où l'on avait rêvé de ce scénario. Mais tout de suite dans ma tête, j'ai basculé vers le futur. Et le futur, c'est d'arriver à ramener le Bouclier de Brennus (Le dernier titre de Bordeaux-Bègles remonte à 1991. Victoire sur le Stade Toulousain au Parc des Princes (19-10), ndlr). Dès samedi, on était dans le premier jour de notre nouvelle histoire, celle de revenir au plus haut. Il ne faut plus que ce soit un miracle de battre Toulouse à Chaban-Delmas devant 34000 personnes.»

source: sudouest.fr

http://www.sudouest.fr/2012/03/27/c-est-un-vrai-phenomene-670631-8.php

Par Arnaud David

Union Bordeaux-Bègles : le rugby devient un vrai phénomène

Comme en témoigne son match à guichets fermés contre Toulouse (18-17), l'Union bénéficie cette saison d'une vraie cote d'amour. Sur laquelle le club doit construire.

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Vendredi, 33 382 spectateurs ont assisté à la victoire de l'Union Bordeaux-Bègles, qui affiche la quatrième affluence du Top 14 (14 900) en moyenne. (photo laurent theillet)

C'est un phénomène qui n'aura cessé de grandir au fil des matches et qui était loin d'être une évidence au vu des années passées. Appelons cela, la rencontre d'une équipe avec un public. Il y avait officiellement 33 382 spectateurs vendredi soir au stade Chaban-Delmas pour assister à la victoire de l'Union Bordeaux-Bègles sur Toulouse. Même les Girondins n'ont pas fait mieux cette saison. « Nous aurions pu vendre 40 000 billets », assure le président Laurent Marti. Et cet engouement populaire n'est pas la moindre des réussites pour un club promu en juin dernier.

Avec une moyenne de 14 900 spectateurs par match, l'Union Bordeaux-Bègles figure aujourd'hui à la quatrième place des affluences du Top 14, derrière les deux intouchables : le Stade Français (22 800), et le Stade Toulousain (20 170), juste sur les talons de Clermont (16 800) mais devant Toulon (13 800).

Et même si les deux dernières rencontres à domicile contre Agen et Perpignan, disputées au Stade Musard, ne lui permettront peut-être pas de se maintenir dans le Top 5, l'Union aura démontré sa capacité à réveiller un terroir riche mais en jachère depuis très longtemps. C'est d'autant plus spectaculaire que les mêmes joueurs ou presque, n'attiraient que 3 200 spectateurs par match en ProD2 la saison passée, 4 100 la précédente.

L'atout Chaban-Delmas

« On savait qu'il y avait un public pour le rugby et ce public existe depuis longtemps, assure Olivier Brouzet, directeur du développement. Mais il attendait une étincelle, une raison de s'enflammer. » En fait, les causes de cet emballement, qui dépasse les frontières du département, sont multiples.

« On est au départ sur un schéma assez classique, avec une agglomération de près d'un million d'habitants qui est historiquement une terre de rugby, tempère le président Laurent Marti. Ensuite, tout est lié. Le contexte culturel, le parcours de cette équipe, le jeu qu'elle pratique, le cœur qu'elle y met qui suscite l'adhésion. Quand nous étions en ProD2, j'avais dit qu'il ne servait à rien de faire de grosses campagnes publicitaires. Je pense toujours que notre attractivité passera d'abord par nos résultats. »… C'est effectivement une loi du genre à Bordeaux, les Girondins peuvent en témoigner.

Il reste maintenant à capitaliser sur ce qui paraît être un peu plus qu'une tocade passagère, à construire sur cette ferveur qui, vendredi soir, a même épaté ceux qui ont vécu les grandes heures européennes des Girondins de Bordeaux.

« J'aimerais que nous allions de six à huit fois au stade Chaban-Delmas la saison prochaine, explique Laurent Marti. D'abord parce que nous en avons besoin du point de vue de budgétaire. Sur ces huit fois, j'aimerais que quatre fois, nous parvenions à faire le plein, et que quatre fois, nous dépassions les 25 000 spectateurs. Nous allons pré-vendre ces rencontres au maximum. J'espère que la pénurie de billets pour le match contre Toulouse va nous aider. »

Avec quel sponsor ?

L'objectif est ambitieux mais l'Union Bordeaux-Bègles ne peut pas se permettre de stagner. Car derrière cet engouement, il ne faut pas se bercer d'illusions sur la solidité de ce club qui n'en est qu'à la consolidation de ses fondations. Son budget est le plus petit du Top 14 (8,9 millions). Il restera en queue de peloton avec 11 millions la saison prochaine.

Malgré son image très positive, l'UBB n'a toujours pas trouvé un sponsor d'envergure nationale pour figurer sur son maillot. Quant à son lieu de résidence pour les années à venir, il reste à déterminer. Le Stade Musard, dans sa configuration actuelle, limite bien sûr sa capacité de croissance. « Si on n'avait pas Chaban, ce serait un énorme problème », convient Laurent Marti. « Mais j'ai l'espoir que les politiques vont se mettre d'accord et que dans trois ans, on aura notre stade. »

Je ne sais pas ou poster cette petite info, trouvée sur mon forum de foot préféré.

Bernard Magrez a déclaré lors d'une émission sur FR3 Aquitaine qu'il ne souhaitais pas s'engager auprès des girondins, mais qu'en revanche il envisageait de le faire au côté de Laurent Marti pour l'année prochaine car il l'appréciait beaucoup le personnage.
Il parlait d'une aide pas de rentrer dans la capital. Donc probablement du sponsoring ou du mécénat.

Merci à Patrick de le replacer au bon endroit ci celui-ci n'est pas approprié.

(Patrick : c'est fait )

Attendons de voir si c'est vrai, mais ce pourrait être une excellente nouvelle.

Sait-on si ce serait côté viticole ou côté mobilier ?

Je ne sais pas si Bernard Magrez a encore des activités non alcoolisées (Waïti à une époque). Si oui, il pourrait être partenaire. Sinon ce serait du mécénat (loi Evin oblige) ... comme il l'a d'ailleurs déjà fait en finançant la salle de muscu de Moga. Peut-être finira t'il par revenir sur sa décision de ne plus venir au stade, décision prise après le regrettable épisode Depardieu/Khalifa dans lequel il avait été embrigadé et qui avait fini en haut de boudin. Bienvenue Bernard

Pour les plus jeunes https://www.dailymotion.com/video/xf8iil_polemique-gerard-depardieu-noel-mam_news

PS. Si ça se trouve, il est déjà revenu au stade sans que nous le sachions.
PPS. Je me demande si cette foutue loi Evin n'a pas été faite pour emmerder spécifiquement les clubs de la région bordelaise

Il s'agit de l'émission "la voix est libre" sur FR3 Aquitaine. Il est surement possible de retrouver le podcast de l'émission. Je pense qu'il s'agit de l'émission d'aujourd'hui.

zizou46 a écrit:Il s'agit de l'émission "la voix est libre" sur FR3 Aquitaine. Il est surement possible de retrouver le podcast de l'émission. Je pense qu'il s'agit de l'émission d'aujourd'hui.

Ça seraitbien, mais ce qui serrai mieux c'est que son frère nous sponsorise, via but fly ou roche bobois! Car lui il y a bcp d'argent...

C'est vrai que le fréro se porte bien, lui dans le domaine des meubles http://www.sudouest.fr/2011/02/12/de-nouvelles-enseignes-316500-3001.php

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Voici le lien vers l'émission http://aquitaine.france3.fr/la-voix-est-libre/index.php?page=article&numsite=4778&id_article=17895&id_rubrique=5255 ou http://www.pluzz.fr/la-voix-est-libre---aquitaine-2012-04-07-11h30.html (pour l'instant aucune vidéo ne fonctionne chez moi).

Midol du jour

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Peut-être nous aimeraient ils un peu moins si nous les avions battus (comme nous l'aurions dû) à Chaban

patrick a écrit:Midol du jour

Peut-être nous aimeraient ils un peu moins si nous les avions battus (comme nous l'aurions dû) à Chaban

Pas si sûr. On a tous été battu un jour, donc on sait qu'il y a battu et battu.
Un vainqueur peut mériter le respect avec une victoire proprement acquise.

Avec Clermont, c'est un peu ça.
Lors du dernier match contre eux à Chaban, on a produit du jeu, et ils ont été capables de gérer nos temps forts pour gagner par le mérite de leur actions.
On n'est pas passé loin, et ils le savent, ils l'ont bien vu lors de la rencontre.
Même leurs supporters ont apprécié notre jeu, et se sont montrés très honnêtes.

Normal donc qu'il y ait une entente entre les 2 clubs.
Ensuite, pour la demi-finale de H-Cup, Lyon - Marseilles - et Paris leurs ont refusé leurs stade.
Bordeaux les aide, alors ils ont peut-être envie de dire merci Bordeaux (au mois d'août) pour tout ça.

Pour rejoindre le dernier commentaire, Clermont nous a battu proprement. Avec une équipe si ce n'est B au moins A'.
Ils ne sont pas venus pour jouer petit bras, et ont produit leur jeu.

Et en plus, Skrela nous a gentiment gratifié d'un drop en fin de match alors qu'il y avait un surnombre flagrant au large dans nos 22 metres ce qui nous a permis de garder le bonus défensif.

Clermont est une équipe propre, qui produit du jeu, qui promouvoir ces jeunes, qui n'emploie que rarement des mercenaires.

Elle mérite le respect et c'est un exemple à suivre, car Clermont y'a encore 10-15 ans ce n'était vraiment pas une grande équipe. (je me souviens à Musard d'un match lors de la saison 94-95 où Clermont avait pris presque 50 points).
Une équipe qui s'est construit avec des joueurs cadres, avec une dynamique locale et une philosophie propre dans toutes les sens du terme.

Un exemple à suivre.

http://www.sudouest.fr/2012/04/26/top-14-changements-d-horaire-la-saison-prochaine-699483-4570.php

Par Arnaud David

Top 14 : changements d'horaires la saison prochaine

Le comité directeur de la Ligue a entériné ce jeudi la modification des horaires des matches de Top 14 la saison prochaine.

Les quatre rencontres qui ne sont pas concernées par une diffusion sur Canal ou Canal Sport qui étaient programmées à 14h15 cette saison, seront disputées le samedi à 18h30.
Pour les trois autres rencontres, la programmation est la suivante : vendredi à 20H45, match sur Canal Sport. Samedi à 15H00 : match sur Canal. Samedi à 20H45 : match sur Canal Sport A.D

Donc matchs à Moga (souvent) à 18h30, matchs à Chaban (souvent) à 15h ou 20h45. En tout cas, avec 3 matchs diffusés par journée sur Canal, on devrait y voir notre équipe près d'une journée sur 2 ... en espérant bien sûr que ça nous concerne

http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2011-2012/usap-reprise-le-15-juin_sto3248357/story.shtml

Rugby - Top 14
Perpignan: reprise de l'entraînement le 15 juin

Les Catalans actuellement, neuvième, de Top 14 reprendront le chemin des terrains le vendredi 15 juin afin de préparer la saison 2012/2013. Les joueurs, non-qualifiés pour les phases finales du championnat, disposeront, donc ,de quatre semaines de repos.

Marc a donc fixé la fin de ses vacances

Le nouveau logo a été choisi hier soir, ce sera celui de gauche

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http://www.sudouest.fr/2012/05/08/l-union-en-quete-de-croissance-709135-713.php

Par Nicolas Le Gardien
L'Union Bordeaux-Bègles en quête de croissance

Le maintien acquis depuis sa victoire à Brive samedi, l'UBB se lance dans la poursuite de son développement.

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Laurent Marti (à droite) avec le demi de mêlée Heini Adams et Francis Merle, l'un des médecins du club, après le match à Brive. (photo guillaume bonnaud)

Lundi prochain, devant ses partenaires, Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, présentera une « feuille de route » pour l'avenir du club. Samedi dernier, l'UBB a entériné son maintien en Top 14, l'élite du rugby rejointe il y a un an, à Brive, sous les yeux de Noël Mamère, maire de Bègles, et Arielle Piazza, adjointe aux sports à la Ville de Bordeaux, qui avaient fait le déplacement. « J'avais dit que je le ferai plus tôt, mais je pensais que la question du stade (lire ci-dessous) avancerait avant, répondait hier l'intéressé. Et je me suis rendu compte de la difficulté de préparer, sportivement et budgétairement, une saison tant que le maintien n'est pas assuré. À chaque résultat favorable, on avançait ; à chaque défaite, on reculait ou on stagnait. » Depuis le début 2012, le club n'a travaillé pourtant que sur une option : le maintien.

1 Le partenariat : des discussions

Le budget 2011-2012, qui sera corrigé au final autour de 9 M€, passera pour 2012-2013 autour de 11 M€, selon le prévisionnel établi par l'UBB. Les recettes supplémentaires viendront des deux délocalisations supplémentaires (8 au total) au stade Chaban-Delmas (la Ville de Bordeaux, le prêtant gratuitement, et les Girondins ayant donné leur accord) et une augmentation du partenariat privé. Le club est ainsi en discussions avec « une marque internationale » intéressée pour devenir sponsor maillot (1). Celles-ci se poursuivent mais le maintien était une condition sine qua non pour un sponsor qui deviendrait, si accord, le plus important (mais restant en dessous du million d'euros) du club.

Nouveauté par rapport à l'exercice en cours, l'UBB va (notamment) proposer à ses quelque 300 partenaires actuels et aux prospects des offres séparées (qui seront dévoilées lundi) pour les rencontres au Stade Moga et celles au stade Chaban-Delmas.

Laurent Marti a également rencontré, pour évoquer l'avenir du club et une éventuelle aide, Bernard Magrez, propriétaire des châteaux Pape Clément, la Tour Carnet, Fombrauge, toujours resté attentif à l'actualité rugbystique malgré la fin houleuse de sa présence dans l'actionnariat du CABBG en 2002-2003. « Il avait été l'un des premiers à nous soutenir, lors de ma première saison à l'Union, en finançant la construction de la salle de musculation (à hauteur de 150 000 euros) », souligne le président girondin.

2 Le public : davantage d'abonnements

Avec une tribune modulaire d'en-but au stade André-Moga de 1 665 places assises - dont elle devra assurer une partie du coût voire la totalité (lire ci-dessous) -, l'UBB va augmenter d'autant son offre d'abonnements saison au grand public, qu'elle avait dû limiter à 1 600 assis cette saison, faute de places au stade André-Moga. Elle reconduira également le pack Chaban-Delmas (abonnement uniquement pour les matchs au Stade Chaban-Delmas).

Les tarifs ? « Ils resteront les mêmes », répond Laurent Marti. Et d'ajouter : « ce que l'on souhaite en revanche, c'est pouvoir mettre en prévente le plus tôt possible les rencontres au stade Chaban-Delmas. » La campagne de réabonnement (qui durera trois semaines et précédera celle d'abonnement) sera lancée la semaine prochaine.

3 Le merchandising et la communication

Avec le maintien, l'équipe administrative salariée travaillant sur le marketing autour du directeur du développement Olivier Brouzet, le directeur du développement, va s'étoffer en passant de trois à quatre personnes (la deuxième embauche dans le secteur depuis la montée).

L'un des axes de développement concernera les produits dérivés. Si une boutique en ligne a vu le jour durant l'automne en plus de celle du stade Moga, « on souhaite développer et étoffer notre gamme », pointe Olivier Brouzet. Pour ce faire, le club discute avec des sociétés spécialisées en la matière travaillant déjà avec d'autres clubs et réfléchit pour développer la distribution.

En terme de communication, outre l'apparition d'affiches 4x3 m sur l'agglomération, l'Union s'est développée cette saison sur Internet, avec une refonte du site du club et une arrivée sur les réseaux sociaux : la page Facebook du club a dépassé les 8 000 fans (9e du Top 14), est apparue régulièrement en haut du classement mensuel d'interactivité des clubs de Top 14 établis par la société d'études Sportlab. Elle vient aussi d'ouvrir un compte Twitter et travaille sur une application pour mobiles.

(1)N'ayant pas trouvé preneur, l'espace était occupé cette saison par Kariban, société de Laurent Marti, et sponsor majeur du club.


Tribune, sponsor majeur (à concrétiser), abonnement, merchandising et la communication, ça avance

Midol

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Espérons que de grandes nouvelles seront annoncées et qu'une joyeuse euphorie génère de généreuses aides

http://www.sudouest.fr/2012/05/14/une-autre-histoire-714224-773.php

Par Nicolas Le Gardien

Une autre histoire pour l'Union Bordeaux-Bègles

Au lendemain d'une saison accomplie, un nouveau défi s'ouvre pour l'UBB : prendre son élan.

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François Tisseau et l'Union seront attendus l'an prochain. (ph. G. B.)

Pour connaître plus précisément les contours de l'Union Bordeaux-Bègles 2012-2013, il faudra attendre mercredi, et la « présentation » de Raphaël Ibañez, qui débutera du même coup son ère à la tête du secteur sportif girondin. Pour être complet, il faudra patienter pour savoir, durant l'été, si les règles du jeu seront les mêmes ou modifiées pour un passage à un Top 16 en 2013-2014. Mais le rideau juste tombé samedi sur 2011-2012, c'est la saison prochaine qui s'ouvre. Et le contour du défi bordelais est déjà brossé : confirmer la 8e place et une saison remarquable. Ce qui ne sera pas simple. « On le sait : ceux qui font des louanges sur notre jeu, ça doit les agacer qu'on parle de plaisir, de troisième mi-temps, qu'on termine devant eux avec le plus petit budget. La bataille va être rude », prévient l'entraîneur des arrières, Vincent Etcheto. L'objectif lui, ne changera pas : « Le maintien. Après, on le dira aux joueurs : s'ils arrivent à l'acquérir le plus vite possible, ils pourront regarder autre chose. »

Il est coutume de dire que la deuxième année d'un promu est la plus dure. Histoire d'enthousiasme émoussé et d'effet de surprise évanoui. Une option, pour éviter le piège et la routine, est de renouveler la colonne vertébrale de l'effectif. Pour l'UBB, le nouveau souffle viendra du staff : l'ancien capitaine de l'équipe de France - et Régis Sonnes, qui s'occupera des avants avec Laurent Armand - amènera un discours et un management forcément différents, un planning de travail modifié.


Héritage et progression

Ils ne partiront évidemment pas de rien. Il y a un groupe d'abord, où les hommes forts de la saison ont prolongé - « notre meilleur recrutement » répète Vincent Etcheto -, un « état d'esprit » alliant exigence et joie de vivre, « dont Laurent (Marti) et moi nous portons garants », dit le Bayonnais, qui vient de prolonger son contrat de deux ans.

Et il y a l'« héritage » de Marc Delpoux et des deux dernières années : un système de jeu ambitieux qui a porté ses fruits et de mieux en mieux maîtrisé, le meilleur contre en touche du Top 14. La base physique imprimée par Ludovic Loustau, une mêlée qui a beaucoup progressé aussi. « Ce groupe n'est pas encore arrivé à son maximum, car il va se servir de l'expérience emmagasinée pour la gestion, les choix. Et le recrutement ciblé va lui donner plus de profondeur », dit le désormais Perpignanais. Qui ajoute aussi : « les fondations paraissent solides mais rien est acquis en sport. Il faut toujours se remettre en cause, avancer. »

Ce sera la mission de Raphaël Ibañez, qui va pouvoir mettre en application les idées accumulées tout au long de sa grande carrière de joueur. Depuis quatre mois, l'ancien talonneur a ainsi disséqué le jeu de l'équipe.

« On en a discuté, même si j'ai eu du mal à basculer sur la suite tant que le maintien n'était pas acquis », dit Vincent Etcheto, qui, avec Laurent Armand, sera la liaison sur le fond comme dans la connaissance des individus. Les secteurs de progression ? Sur le système, en améliorant des détails sur des choses simples. En travaillant encore la technique individuelle, aussi. » Si le chiffre est à relativiser (car meilleur à domicile), l'UBB a terminé plus mauvaise défense de l'élite. Et il y a évidemment la question de la régularité. « Nous avons opté, et cela a été payant, sur une stratégie cette saison, dit Vincent Etcheto. Aujourd'hui, on réfléchit sur autre chose, changer deux-trois joueurs à chaque fois et non 10 d'un coup. »

Des renforts de l'intérieur ?

Pour cela, l'UBB cherche à « doubler chaque poste » avec « du qualitatif plus que du quantitatif ». Elle croit à ses paris (Rohan Kitshoff, Avenisi Vasinubu et peut-être son frère) qui doivent apporter des profils différents, à la polyvalence du Néo-Zélandais Lachie Munro.

Pour le reste, Laurent Marti reconnaît « une frustration ». Le frein n'est pas tant économique que concernant la règle du Jiff (1). Pour attirer des joueurs français de très haut niveau, ça se joue en décembre et il faut être sûr d'être maintenus à ce moment-là. »

Un numéro 8 puissant est attendu, le club est à l'affût sur le marché hexagonal (le troisième ligne Gautier Gibouin pourrait revenir après sa saison réussie en Pro D2 à Périgueux) mais l'effectif 2012-2013 ne devrait plus beaucoup changé.

Et le coup de collier devra aussi venir de l'intérieur, blessés longue durée (Nicolas Sanchez, Nicolas Decamps) et joueurs moins utilisés cette saison dont certains en vue face à Perpignan (François Tisseau, Louis-Benoît Madaule, Thierry Brana…).

C'est pourtant bien une page qui s'est tournée samedi. Et la « deuxième histoire » évoquée par Laurent Marti au soir du succès contre Toulouse qui commence. Son décollage sera déterminant.

(1) Une seule place de non-Jiff est disponible, pour le numéro 8.

http://www.sudouest.fr/2012/05/15/l-union-bordeaux-begles-voit-plus-loin-715293-713.php

L'Union Bordeaux-Bègles voit plus loin

Le président Laurent Marti a dévoilé ses plans hier.

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Le président de l'UBB Laurent Marti et Olivier Brouzet (Stéphane Lartigue)

Deux jours après la fin de sa première saison en Top 14 bouclée à la 8e place, le président Laurent Marti et l'Union Bordeaux-Bègles ont réuni hier soir partenaires du club et prospects, invités à la CCI de Bordeaux. Pour présenter le détail des offres sponsoring/réceptif 2012-2013, et pour préciser une feuille de route. L'objectif final, sans donner de date ? « Le Bouclier de Brennus. Je ne sais pas si on va le faire, mais on va essayer. »

Le soutien de Bernard Magrez

D'un budget de 11 millions d'euros en 2012-2013, Laurent Marti espère grimper à 13 millions en 2013-2014 - avec sportivement une qualification en quart de finale - et à 15 millions en 2014-2015, « le niveau à partir duquel on peut regarder plus haut ». S'il est toujours en attente de la réponse d'un sponsor majeur, il a confirmé que Bernard Magrez allait à nouveau soutenir le club « pour aider à recruter des jeunes talents ».

Laurent Marti a aussi répété, outre la mise en place d'une nouvelle tribune, que le club avait lancé les démarches pour aller « dans le détail » et chiffrer un projet d'aménagement du stade Moga à 18 000 places. « On étudiera alors avec nos partenaires quelles sont les solutions et ce sera aux décideurs politiques de prendre la décision. » Et a enfin dévoilé que le club travaillait à l'ouverture d'une boutique en centre-ville de Bordeaux.


Soit le buffet était vraiment très bon et le journaliste s'y est un peu attardé, soit Laurent réserve les infos pour plus tard, parce que là il n'y a vraiment pas grand chose

Pas grand chose de concret, mais les lignes sont tracées. On passe de 8,7 M à 11 M, soit un peu plus de 26% d'augmentation. Joli coup. Et puis le stade, Moga a la côte. Cependant, toujours la même rengaine en ce qui concerne les financements.

C'est peu, La Rochelle dit pouvoir tabler sur 12M€ et Pau pareillement, ne parlons pas de Grenoble.
Nous aurons encore le plus petit budget de la division et de loin, situation nous obligeant à faire des miracles permanent en faisant preuve d'intelligence et de dynamisme.
Bien sur nous venons de démontrer qu'il était possible de réaliser beaucoup avec peu, performance de haut niveau, qu'il sera difficile de rééditer en permanence.
Pour aller plus loin, il faut absolument aboutir dans:
-Un ou des sponsors qui pourraient apporter ce dont nous manquons le plus, la finance.
-Un projet réel de stade, outil indispensable à notre développement, poste de dépense bien sur, mais outil de travail dont l'absence aujourd'hui ne nous permet pas d'accélérer le développement du club en osmose avec le résultat sportif qui outre le maintient qui était l'objectif majeur,nous a donné un style de jeu, une image positive, qui nous procure du bonheur et l'estime et peut être l'envie de beaucoup.
Dans ce domaine les choses ont l'air de décanter, mais l'enchevêtrement des différents projets, les décisions de faire, les financements, les échéanciers sont autant de point d'incertitude avec lesquelles ils sera dur de vivre et perturberons l'intêret d'éventuels gros partenaires.
Nous sommes là dans le domaine de la "politique",pour lequel je n'ai aucune idée préconçue, sinon de constater que tous les grands projets du grand Bordeaux ont toujours eu le plus grand mal à accoucher,l'intêrét particulier l'emportant sur le besoin général, ce qui est un comble dans une démocratie.

Ca y est, le journaliste s'est réveillé

http://www.sudouest.fr/2012/05/15/l-union-bordeaux-begles-donne-sa-feuille-de-route-715993-4564.php

10h49 Par Nicolas Le Gardien

L'Union Bordeaux-Bègles donne sa feuille de route

Le président Laurent Marti et l'Union Bordeaux-Bègles ont embrayé sur la saison suivante en réunissant lundi soir partenaires du club et prospects

Deux jours après la fin de sa première saison en Top 14 bouclée à la 8e place, le président Laurent Marti et l'Union Bordeaux-Bègles ont embrayé sur la suivante en réunissant lundi soir partenaires du club et prospects, invités à la CCI de Bordeaux (elle-même partenaire). Pour présenter le détail des offres sponsoring/réceptif 2012-2013, et pour préciser une feuille de route sur le développement espéré par les dirigeants.

L'objectif final, sans donner de date ? « Ramener le Bouclier de Brennus à Bordeaux, a répété le patron bordelais, en présence d'une bonne partie de ses équipes administrative et sportive. J'ai mes oreilles qui ont sifflé pour l'avoir évoqué après la victoire contre Toulouse (23 mars) alors qu'on n'était pas assuré de se maintenir. Mais je le redis. Car c'est cela qui fait briller tous nos yeux. Je ne sais pas si on le gagnera, mais on va tout faire pour essayer d'y arriver. »

Le soutien de Bernard Magrez

D'un budget de 11 millions d'euros en 2012-2013 (et le maintien en objectif sportif), Laurent Marti espère grimper à 13 millions en 2013-2014 - avec une qualification en quart de finale - et à 15 millions en 2014-2015, « le niveau à partir duquel on peut regarder plus haut ». Il y a quatre ans (21 mai 2008), l'entrepreneur toulousain avait organisé pareil rassemblement - et lancé sa volonté de rejoindre le Top 14 - au Château Pape Clément, à l'invitation de Bernard Magrez. Hier, il a été à nouveau question du viticulteur, homme d'affaires et mécène, qui « ne pouvait pas être présent ».

S'il est toujours en attente de la réponse d'un sponsor maillot majeur « qui s'intéressait à plusieurs clubs de Top 14 mais a choisi l'Union », Laurent Marti a confirmé que le propriétaire des châteaux Pape Clément, la Tour Carnet et Fombrauge allait à nouveau soutenir le club « pour aider à recruter des jeunes talents ». « Il nous avait donné un premier coup de pouce (finançant la salle de musculation, NDLR) puis nous a laissé faire pour voir. Et a accepté de revenir nous soutenir. » L'UBB souhaite ainsi renforcer sa formation, avec l'arrivée de potentiels en devenir susceptibles d'intégrer l'équipe première mais qui tireraient aussi vers le haut l'équipe Espoirs et les jeunes du club.

Une boutique en centre-ville

L'autre question était celle du stade. Outre le lancement de la construction de la « tribune (provisoire) des Peupliers » de 1660 places espérée pour la reprise du championnat, le président a redit que « manquant de visibilité », le club avait décidé d' « aller dans le détail » des projets déjà étudiés (notamment via Euratlantique) de réaménagement et rénovation du Stade André-Moga à « 18 000 places minimum » et en « le chiffrant précisément. » « Quand tout sera étudié, la décision finale reviendra aux politiques. » Une manière, aussi sans doute, de faire accélérer le débat alors que la mairie de Bordeaux vient de lancer un appel aux architectes pour le devenir du Stade Chaban-Delmas. Autre annonce, enfin : la volonté du club - sur laquelle il travaille déjà - d'ouvrir une boutique en centre-ville de Bordeaux.

Concernant le sportif, le nouveau manager Raphaël Ibanez présentera son projet et son organisation demain, lors de sa première conférence de presse. L'ancien capitaine de l'équipe de France doit arriver aujourd'hui à Bordeaux aujourd'hui. Il finalisera le programme de la reprise (fixée au 19 juin) avec son staff, et rencontrera le capitaine de l'équipe Matthew Clarkin demain.

Côté recrutement, toujours en recherche d'un numéro 8, le club réfléchit à nouveau à la candidature d'une piste interne : celle de Leroy Houston, qui a connu une saison hachée par les blessures et irrégulière mais auteur d'un gros dernier match face à Perpignan samedi, dont la deuxième année optionnelle de contrat n'avait pas été levée mais qui souhaite lui rester au club.


La suite donc demain avec Raphaël. Pour Houston, comme on en discutait avec Carballo (l'autre Rafa) ce serait couillon qu'après une année difficile mais classique d’acclimatation, il aille faire le bonheur d'un club concurrent. Un peu de sophrologie serait peut-être suffisante pour arranger les choses.

Tu es sûrement dans le vrai en ce qui concerne la sophrologie. Je me rappelle de Betsen qui avait du mal à s'imposer, principalement pour fautes répétées. Après quelques séances, celui-ci s'est métarmophosé pour le rendu que nous connaissons. En tout cas, Leroy, a été fameux contre Perpignan et comme toi, ça me ferais qu'il aille faire les beaux jours d'un club concurrent.

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Absolument, résolument, éperdument d'accord avec 2 des meilleurs analystes de ce forum..... voir plus

Humhumhum... ça sent bon la cire par ici

Alain a écrit:Humhumhum... ça sent bon la cire par ici

Jaloux.....[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]