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Le rugby à l'assaut de la mairie de Bx
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
Page 1 sur 1
Le rugby à l'assaut de la mairie de Bx
Dans l'attente de celui de Serge Simon, voici l'ITW de Guy Accoceberry recueilli par Eric Becquet pour Metrofrance.com à Bordeaux
Publié le 30-01-2008
assaut
"Un engagement derrière l’homme Alain Juppé"
Guy Accoceberry, ancien rugbyman, pourrait devenir adjoint aux sports en cas de victoire de l'UMP à Bordeaux...
Guy Accoceberry, 40 ans, ancien international de rugby devenu pharmacien, est un personnage appréciée à Bordeaux. Le demi de mêlée, sélectionné dans une liste déclarée « d’ouverture » pourrait devenir en cas de victoire de l’UMP l’adjoint aux sports de la ville.
Quelles sont les raisons de votre engagement politique sur la liste d’Alain Juppé ?
C’est surtout un engagement derrière l’homme Alain Juppé. Comme je lui ai dit en tête à tête, cela aurait été n’importe quel autre homme politique, je ne me serais pas engagé. C’est l’homme qui m’intéresse, ce qui l’est, ce qu’il a fait. Tout simplement, j’ai envie qu’il continue à être maire de Bordeaux pour continuer à faire évoluer la ville
Ce n’est pas un choix de parti ?
Non du tout, vraiment un choix d’homme. Je ne suis pas la politique de très près. Je vois ce qui se passe et ce qui me plait c’est le concret. Franchement, il est à Bordeaux depuis 1995, moi depuis 1985. Et depuis 95, on ne vit plus dans la même ville.
Ca fait longtemps que vous y pensez ?
C’est récent. Cela s’est décidé lors d’un entretien en tête à tête au mois de novembre. Je n’ai pas hésité longtemps.
C’est lui qui est venu vous chercher ?
Oui, il avait dans l’idée d’ouvrir sa liste, donc il recherchait des personnes de la société civile bordelaise pouvant amener des choses à sa liste et à sa politique de la ville. Alors je me suis plutôt positionné sur le sport.
Vous êtes la personnalité sportive la plus marquante de la liste. Vous pensez au poste d’adjoint aux sports ?
Il y a aussi Jean-Louis Triaud et Marc Lafosse ! Franchement, on n’a pas abordé le sujet. J’ai une activité qui prend du temps, je suis pharmacien, j’ai une famille (marié, 3 enfants). Adjoint, j’aurais un temps de réflexion. Je ne dirais ni oui ni non de suite. La politique je ne connais pas, c’est un milieu que je découvre. Je veux en savoir un peu plus sur l’investissement. Mais c’est un poste intéressant, surtout à Bordeaux, où dans ce secteur il reste des choses à faire.
Comme ?
Nous avons mis un petit groupe de travail en place. Avec des gens du sport, au delà des étiquettes politiques. On a beaucoup échangé. Des points en sont ressortis que je vais faire remonter à Alain Juppé.
Faut il un grand stade à Bordeaux ?
Non, ce n’est pas une priorité. Il faut surtout s’occuper du Palais des Sports. C’était le cri du cœur du groupe de travail. Remettre là bas une, voir des équipes. J’imaginerais bien, comme cela se passe en Espagne, toute une journée de compétition avec en alternance, des équipes de bons niveaux en volley, basket, hand… Le palais des sports en plein centre, desservi par le tram, avec parking, pour un rendez-vous convivial et sportif. Il faut aussi voir du côté de l’occupation du vélodrome…De la patinoire, dont l’utilisation pourrait changer pour les hockeyeurs avec la création d’un Zenith. Il y a vraiment de nombreuses choses intéressantes à traiter.
Quelle sera votre présence durant la campagne ?
Je vais faire quelques réunions. Je serai là quand Alain Juppé me demandera. Je serai présent lors du débat vendredi soir sur France 3 , puis plus tard sur TV7, où il y aura aussi Serge (ndlr, Simon, qui va s’engager aux côtés d’Alain Rousset). Nous allons aussi lancer une réunion publique autour du sport, qui pourrait être le 19 février.
Pas un mot, même indirect, sur l'Union. Etonnant non ? Tout comme Serge Simon lors de ses apparitions fréquentes en semaine ou le week-end sur RMC. Faut dire qu'on ne peut pas faire la cuisine et s'occuper de rugby J'attends le débat entre les 2 hommes avec envie
Publié le 30-01-2008
assaut
"Un engagement derrière l’homme Alain Juppé"
Guy Accoceberry, ancien rugbyman, pourrait devenir adjoint aux sports en cas de victoire de l'UMP à Bordeaux...
Guy Accoceberry, 40 ans, ancien international de rugby devenu pharmacien, est un personnage appréciée à Bordeaux. Le demi de mêlée, sélectionné dans une liste déclarée « d’ouverture » pourrait devenir en cas de victoire de l’UMP l’adjoint aux sports de la ville.
Quelles sont les raisons de votre engagement politique sur la liste d’Alain Juppé ?
C’est surtout un engagement derrière l’homme Alain Juppé. Comme je lui ai dit en tête à tête, cela aurait été n’importe quel autre homme politique, je ne me serais pas engagé. C’est l’homme qui m’intéresse, ce qui l’est, ce qu’il a fait. Tout simplement, j’ai envie qu’il continue à être maire de Bordeaux pour continuer à faire évoluer la ville
Ce n’est pas un choix de parti ?
Non du tout, vraiment un choix d’homme. Je ne suis pas la politique de très près. Je vois ce qui se passe et ce qui me plait c’est le concret. Franchement, il est à Bordeaux depuis 1995, moi depuis 1985. Et depuis 95, on ne vit plus dans la même ville.
Ca fait longtemps que vous y pensez ?
C’est récent. Cela s’est décidé lors d’un entretien en tête à tête au mois de novembre. Je n’ai pas hésité longtemps.
C’est lui qui est venu vous chercher ?
Oui, il avait dans l’idée d’ouvrir sa liste, donc il recherchait des personnes de la société civile bordelaise pouvant amener des choses à sa liste et à sa politique de la ville. Alors je me suis plutôt positionné sur le sport.
Vous êtes la personnalité sportive la plus marquante de la liste. Vous pensez au poste d’adjoint aux sports ?
Il y a aussi Jean-Louis Triaud et Marc Lafosse ! Franchement, on n’a pas abordé le sujet. J’ai une activité qui prend du temps, je suis pharmacien, j’ai une famille (marié, 3 enfants). Adjoint, j’aurais un temps de réflexion. Je ne dirais ni oui ni non de suite. La politique je ne connais pas, c’est un milieu que je découvre. Je veux en savoir un peu plus sur l’investissement. Mais c’est un poste intéressant, surtout à Bordeaux, où dans ce secteur il reste des choses à faire.
Comme ?
Nous avons mis un petit groupe de travail en place. Avec des gens du sport, au delà des étiquettes politiques. On a beaucoup échangé. Des points en sont ressortis que je vais faire remonter à Alain Juppé.
Faut il un grand stade à Bordeaux ?
Non, ce n’est pas une priorité. Il faut surtout s’occuper du Palais des Sports. C’était le cri du cœur du groupe de travail. Remettre là bas une, voir des équipes. J’imaginerais bien, comme cela se passe en Espagne, toute une journée de compétition avec en alternance, des équipes de bons niveaux en volley, basket, hand… Le palais des sports en plein centre, desservi par le tram, avec parking, pour un rendez-vous convivial et sportif. Il faut aussi voir du côté de l’occupation du vélodrome…De la patinoire, dont l’utilisation pourrait changer pour les hockeyeurs avec la création d’un Zenith. Il y a vraiment de nombreuses choses intéressantes à traiter.
Quelle sera votre présence durant la campagne ?
Je vais faire quelques réunions. Je serai là quand Alain Juppé me demandera. Je serai présent lors du débat vendredi soir sur France 3 , puis plus tard sur TV7, où il y aura aussi Serge (ndlr, Simon, qui va s’engager aux côtés d’Alain Rousset). Nous allons aussi lancer une réunion publique autour du sport, qui pourrait être le 19 février.
Pas un mot, même indirect, sur l'Union. Etonnant non ? Tout comme Serge Simon lors de ses apparitions fréquentes en semaine ou le week-end sur RMC. Faut dire qu'on ne peut pas faire la cuisine et s'occuper de rugby J'attends le débat entre les 2 hommes avec envie
Le match commence :)
SO du 04/02
"Après le maillot, l'écharpe" par Jacky Sanudo
MUNICIPALES. --Les sportifs sont de plus en plus convoités pour apparaître sur les listes auprès des candidats aux mairies. Exemple à Bordeaux
Vendredi soir, ils étaient sur le plateau du débat organisé par France 3 pour soutenir leur candidat. L'un pousse pour Alain Rousset, l'autre ouvre pour Alain Juppé. Serge Simon et Guy Accoceberry ne pensaient pas se retrouver face à face sur ce terrain-là, celui de la politique. L'ancien pilier et le demi de mêlée sont devenus champions du monde universitaires de rugby en 1992. Tous deux portent dans leur coeur le club de Bègles, pour lequel ils n'ont malheureusement pas joué ensemble. Ils se sont retirés de la compétition la même année, en 1999.
Les deux hommes, sans se fréquenter au jour le jour, s'apprécient. Et quoi qu'il arrive lors de ces élections, ne comptez pas sur eux pour se brouiller. « Serge, il valait toujours mieux l'avoir à côté de soi qu'en face. Je l'ai toujours respecté », avoue le pharmacien de Mérignac. « C'est vrai, Guitou ne fait pas le poids. J'en suis à 110 kilos. Mais c'est un mec bien et intelligent », rétorque le médecin.
Les voilà lancés comme colistiers de deux poids lourds de la politique dans la campagne des municipales à Bordeaux. Leurs chemins, dans ce domaine, n'ont rien en commun. Serge Simon est issu d'une famille italienne syndicaliste qui a fui l'Italie fasciste de Mussolini. « J'ai toujours eu une sensibilité de gauche. Chez moi, c'est génétique. C'est plus fort que moi, il a toujours fallu que je m'engage. Depuis huit ans, je n'ai pas arrêté. » C'est ainsi que le pilier de la « tortue béglaise » est devenu conseiller pour le sport de Ségolène Royal au moment de la campagne présidentielle. Qu'il a créé de toutes pièces le syndicat du rugby, Provale. Qu'il a tenté de lancer une équipe de Bordeaux à quinze de haut niveau. « Mon truc, c'est d'avoir les mains dans le cambouis », résume-t-il pour expliquer pourquoi il se présente auprès de l'« homme de dossiers » Alain Rousset.
« À l'instinct ». Pour le Tyrossais Guy Accoceberry, la trajectoire est différente. C'est la première fois qu'il se lance, même s'il a soutenu Serge Simon dans la tentative de création de club de rugby bordelais. « C'est vraiment le hasard. Il y a six mois, je ne pensais pas être sur la liste. Mais je fonctionne à l'instinct, et quand j'ai rencontré Alain Juppé, qui venait de me contacter, il m'a convaincu. Pendant vingt minutes, nous avons parlé de nos Landes communes, de tout et de rien, et ça a marché. Moi, je demande toujours du concret, et le concret, c'est la ville magnifique qu'est devenue Bordeaux depuis 1995 », affirme l'ancien demi de mêlée international.
Pour lui, cette demande de ralliement lui rappelle quand il a quitté Tyrosse pour Bègles. Beaucoup de clubs le demandaient à l'époque, mais il n'a dit oui qu'au CAB qui venait d'être sacré champion de France. « Nous savons que les politiques viennent nous chercher parce que nous sommes médiatiques et que le rugby a une bonne image. Dans mon cas, je pense qu'Alain Juppé s'est adressé à moi pour contrer Alain Rousset, qui avait Serge dans ses rangs. C'est une bonne tactique », poursuit Accoceberry.
« C'est bien que Guy s'engage, qu'il prenne des risques, lui qui a toujours été un peu en retrait. Malheureusement, ce n'est pas la première fois que je vois un demi de mêlée faire le mauvais choix », s'amuse Serge Simon.
Davantage de haut niveau. Dans le débat à distance entre Acco et Sergio, le premier admet que le second « a plus d'expérience mais que lui restera nature ». S'ils sont élus, ils savent qu'ils devront prendre le sport en charge. Sur le sujet, Serge Simon s'enflamme : « Dans un classement récent, Bordeaux apparaît à la 29e place sur 37 en ce qui concerne les équipements et les infrastructures. Prendre le dossier, c'est facile, puisque nous partirions de zéro et que tout est à faire. »
Son adversaire de quelques jours ne partage pas cette opinion. Selon lui, il y a juste des améliorations à apporter. Tous deux se retrouvent en revanche sur la nécessité d'un plus grand nombre d'équipes de haut niveau à Bordeaux, avec des possibilités dans le handball, le volley-ball, le hockey sur glace et, bien sûr, le rugby.
Au fait, comment ont-ils trouvé les deux candidats à la mairie lors du débat de vendredi ? Le tirage au sort donne la parole à Serge Simon. « J'ai trouvé Juppé extrêmement Juppé : agressif et hautain. Cela prouve qu'il est fébrile. Il a la trouille de perdre son dernier mandat, ce qui accentue ses travers. Alain Rousset a, lui, démontré sa capacité d'écoute et de dialogue. Dans cette élection, nous sommes les challengers, mais l'histoire est en marche et, que ce soit cette fois ou plus tard, ce bastion de la droite depuis soixante ans finira par tomber. »
La parole est à Guy Accoceberry, troisième sur la liste. « D'abord, une précision. Si je suis si haut sur la liste, c'est qu'elle tient compte de l'ordre alphabétique. Si je m'étais appelé Zaccoceberry, je serais bien plus loin. Personnellement, j'ai trouvé le débat intéressant. Alain Juppé a été brillant. Il a maitrisé et a réponse à tout avec des arguments. Quant à M. Rousset, je ne me permettrai pas de le juger, car je ne le connais pas. » Il n'y a pas à dire, ces deux-là apprennent vite.
A noté après l'analyse de Ecosse-France (hier soir sur RMC), Serge Simon qui a signalé la victoire de l'Union contre Aurillac (Moscato en étant lui resté à Bègles ) Bravo Serge, à reproduire
"Après le maillot, l'écharpe" par Jacky Sanudo
MUNICIPALES. --Les sportifs sont de plus en plus convoités pour apparaître sur les listes auprès des candidats aux mairies. Exemple à Bordeaux
Vendredi soir, ils étaient sur le plateau du débat organisé par France 3 pour soutenir leur candidat. L'un pousse pour Alain Rousset, l'autre ouvre pour Alain Juppé. Serge Simon et Guy Accoceberry ne pensaient pas se retrouver face à face sur ce terrain-là, celui de la politique. L'ancien pilier et le demi de mêlée sont devenus champions du monde universitaires de rugby en 1992. Tous deux portent dans leur coeur le club de Bègles, pour lequel ils n'ont malheureusement pas joué ensemble. Ils se sont retirés de la compétition la même année, en 1999.
Les deux hommes, sans se fréquenter au jour le jour, s'apprécient. Et quoi qu'il arrive lors de ces élections, ne comptez pas sur eux pour se brouiller. « Serge, il valait toujours mieux l'avoir à côté de soi qu'en face. Je l'ai toujours respecté », avoue le pharmacien de Mérignac. « C'est vrai, Guitou ne fait pas le poids. J'en suis à 110 kilos. Mais c'est un mec bien et intelligent », rétorque le médecin.
Les voilà lancés comme colistiers de deux poids lourds de la politique dans la campagne des municipales à Bordeaux. Leurs chemins, dans ce domaine, n'ont rien en commun. Serge Simon est issu d'une famille italienne syndicaliste qui a fui l'Italie fasciste de Mussolini. « J'ai toujours eu une sensibilité de gauche. Chez moi, c'est génétique. C'est plus fort que moi, il a toujours fallu que je m'engage. Depuis huit ans, je n'ai pas arrêté. » C'est ainsi que le pilier de la « tortue béglaise » est devenu conseiller pour le sport de Ségolène Royal au moment de la campagne présidentielle. Qu'il a créé de toutes pièces le syndicat du rugby, Provale. Qu'il a tenté de lancer une équipe de Bordeaux à quinze de haut niveau. « Mon truc, c'est d'avoir les mains dans le cambouis », résume-t-il pour expliquer pourquoi il se présente auprès de l'« homme de dossiers » Alain Rousset.
« À l'instinct ». Pour le Tyrossais Guy Accoceberry, la trajectoire est différente. C'est la première fois qu'il se lance, même s'il a soutenu Serge Simon dans la tentative de création de club de rugby bordelais. « C'est vraiment le hasard. Il y a six mois, je ne pensais pas être sur la liste. Mais je fonctionne à l'instinct, et quand j'ai rencontré Alain Juppé, qui venait de me contacter, il m'a convaincu. Pendant vingt minutes, nous avons parlé de nos Landes communes, de tout et de rien, et ça a marché. Moi, je demande toujours du concret, et le concret, c'est la ville magnifique qu'est devenue Bordeaux depuis 1995 », affirme l'ancien demi de mêlée international.
Pour lui, cette demande de ralliement lui rappelle quand il a quitté Tyrosse pour Bègles. Beaucoup de clubs le demandaient à l'époque, mais il n'a dit oui qu'au CAB qui venait d'être sacré champion de France. « Nous savons que les politiques viennent nous chercher parce que nous sommes médiatiques et que le rugby a une bonne image. Dans mon cas, je pense qu'Alain Juppé s'est adressé à moi pour contrer Alain Rousset, qui avait Serge dans ses rangs. C'est une bonne tactique », poursuit Accoceberry.
« C'est bien que Guy s'engage, qu'il prenne des risques, lui qui a toujours été un peu en retrait. Malheureusement, ce n'est pas la première fois que je vois un demi de mêlée faire le mauvais choix », s'amuse Serge Simon.
Davantage de haut niveau. Dans le débat à distance entre Acco et Sergio, le premier admet que le second « a plus d'expérience mais que lui restera nature ». S'ils sont élus, ils savent qu'ils devront prendre le sport en charge. Sur le sujet, Serge Simon s'enflamme : « Dans un classement récent, Bordeaux apparaît à la 29e place sur 37 en ce qui concerne les équipements et les infrastructures. Prendre le dossier, c'est facile, puisque nous partirions de zéro et que tout est à faire. »
Son adversaire de quelques jours ne partage pas cette opinion. Selon lui, il y a juste des améliorations à apporter. Tous deux se retrouvent en revanche sur la nécessité d'un plus grand nombre d'équipes de haut niveau à Bordeaux, avec des possibilités dans le handball, le volley-ball, le hockey sur glace et, bien sûr, le rugby.
Au fait, comment ont-ils trouvé les deux candidats à la mairie lors du débat de vendredi ? Le tirage au sort donne la parole à Serge Simon. « J'ai trouvé Juppé extrêmement Juppé : agressif et hautain. Cela prouve qu'il est fébrile. Il a la trouille de perdre son dernier mandat, ce qui accentue ses travers. Alain Rousset a, lui, démontré sa capacité d'écoute et de dialogue. Dans cette élection, nous sommes les challengers, mais l'histoire est en marche et, que ce soit cette fois ou plus tard, ce bastion de la droite depuis soixante ans finira par tomber. »
La parole est à Guy Accoceberry, troisième sur la liste. « D'abord, une précision. Si je suis si haut sur la liste, c'est qu'elle tient compte de l'ordre alphabétique. Si je m'étais appelé Zaccoceberry, je serais bien plus loin. Personnellement, j'ai trouvé le débat intéressant. Alain Juppé a été brillant. Il a maitrisé et a réponse à tout avec des arguments. Quant à M. Rousset, je ne me permettrai pas de le juger, car je ne le connais pas. » Il n'y a pas à dire, ces deux-là apprennent vite.
A noté après l'analyse de Ecosse-France (hier soir sur RMC), Serge Simon qui a signalé la victoire de l'Union contre Aurillac (Moscato en étant lui resté à Bègles ) Bravo Serge, à reproduire
Victoire
Nos 2 rugbymen ont été élus pour siéger au conseil municipal de Bordeaux. Acco en position 3 sur la liste de Juppé (qui pourra ainsi continuer à être porté sur le bouclier :) ) et Simon en position 11 (dernier admis ) sur celle de Rousset. Gageons que l'Union en verra sa vie facilitée
Extrait du programme à venir (7 à Bordeaux du 13/03)
Il y eut d’abord le classement annuel de L’Equipe magazine qui reléguait Bordeaux au 29e rang sur 37 des villes les plus sportives à l’automne dernier. Puis les attaques de la gauche lors de la campagne pour les élections municipales, reprochant à Alain Juppé de ne pas avoir de politique bien défi nie en la matière. Avec un budget annuel de 25 millions d’euros pour le sport, le maire de Bordeaux projette de redessiner le paysage sportif bordelais d’ici à 2014.
Un stade Chaban-Delmas rénové, pas de nouvelle enceinte.
La construction de nouveaux stades à Lille, Lyon, Le Mans ou Nice fait régulièrement resurgir une idée similaire à Bordeaux mais les responsables politiques locaux, Alain Juppé en tête, n’en sont pas convaincus. Et ni par la possible organisation de l’Euro 2016 de football en France. Aucun investisseur ne serait pour l’heure prêt à se lancer dans un projet évalué à 120 millions d’euros et l’agglomération est saturée en espaces commerciaux nécessaires à son financement. Plus concrète avec la candidature de Bordeaux 2013, la perspective d’une grande salle de spectacles interfère également sur le dossier d’un nouveau stade. En revanche, Alain Juppé plaide pour une compétence sportive à la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) qui permettrait notamment de rénover le stade Chaban-Delmas.
Une politique à géométrie variable pour le haut niveau.
La mairie de Bordeaux n’augmentera pas son soutien annuel aux deux clubs professionnels de la ville avec 600 000 € aux Girondins de Bordeaux et 330 000 € à l’Union SB-CABBG. Pour les autres clubs amateurs de haut niveau, des contrats d’objectifs pluriannuels seront signés.
Adjoint aux sports : Acco à la baguette ?
En accordant une place de choix à Guy Accoceberry et Serge Simon, deux anciens rugbymen du CABBG des beaux jours, Alain Juppé et Alain Rousset cherchaient autant à profiter de l’image de ces «vedettes» qu’à redynamiser la politique sportive de la ville. Sur la liste du maire réélu figuraient également Arielle Piazza, professeur de tennis à la Villa Primrose, Marc Lafosse, ancien champion de France de natation, et Jean-Louis Triaud, président des Girondins de Bordeaux. Respectivement 58e et 61e de la liste, ces deux derniers n’ont pas été élus mais pourraient accepter des missions dans le domaine du sport au sein de la majorité municipale. Pour ce qui est du poste d’adjoint en charge des sports attribué demain, «Acco», qui a animé un groupe de travail sur ce thème pendant la campagne, fait figure de favori à la succession de Joël Quancart (MoDem).
A noter que comme beaucoup de membres (perdants) issus de la société civile, Simon devrait laisser sa place à un encarté.
Un stade Chaban-Delmas rénové, pas de nouvelle enceinte.
La construction de nouveaux stades à Lille, Lyon, Le Mans ou Nice fait régulièrement resurgir une idée similaire à Bordeaux mais les responsables politiques locaux, Alain Juppé en tête, n’en sont pas convaincus. Et ni par la possible organisation de l’Euro 2016 de football en France. Aucun investisseur ne serait pour l’heure prêt à se lancer dans un projet évalué à 120 millions d’euros et l’agglomération est saturée en espaces commerciaux nécessaires à son financement. Plus concrète avec la candidature de Bordeaux 2013, la perspective d’une grande salle de spectacles interfère également sur le dossier d’un nouveau stade. En revanche, Alain Juppé plaide pour une compétence sportive à la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) qui permettrait notamment de rénover le stade Chaban-Delmas.
Une politique à géométrie variable pour le haut niveau.
La mairie de Bordeaux n’augmentera pas son soutien annuel aux deux clubs professionnels de la ville avec 600 000 € aux Girondins de Bordeaux et 330 000 € à l’Union SB-CABBG. Pour les autres clubs amateurs de haut niveau, des contrats d’objectifs pluriannuels seront signés.
Adjoint aux sports : Acco à la baguette ?
En accordant une place de choix à Guy Accoceberry et Serge Simon, deux anciens rugbymen du CABBG des beaux jours, Alain Juppé et Alain Rousset cherchaient autant à profiter de l’image de ces «vedettes» qu’à redynamiser la politique sportive de la ville. Sur la liste du maire réélu figuraient également Arielle Piazza, professeur de tennis à la Villa Primrose, Marc Lafosse, ancien champion de France de natation, et Jean-Louis Triaud, président des Girondins de Bordeaux. Respectivement 58e et 61e de la liste, ces deux derniers n’ont pas été élus mais pourraient accepter des missions dans le domaine du sport au sein de la majorité municipale. Pour ce qui est du poste d’adjoint en charge des sports attribué demain, «Acco», qui a animé un groupe de travail sur ce thème pendant la campagne, fait figure de favori à la succession de Joël Quancart (MoDem).
A noter que comme beaucoup de membres (perdants) issus de la société civile, Simon devrait laisser sa place à un encarté.
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