Prolongations, Signatures, Départs pour 2016/2017 ???

Clarkin fera t'il une saison de plus en tant que joueur ? Serait il prêt pour un role d'entraineur ?
Puisque Sonnes s'en va, Ibanez rester t'il ?
Dalmaso ?
Goutta ?
Un sudiste ?

A moins que Laurent rappelle Delpoux

S'il n'est plus en contrat, et vu le travail qu'il fait avec l'Australie, un Mario Ledesma pourrait bien donner :)

Lesdesma, OK pour la mêlée et la 1ere ligne mais est il capable de gérer jusqu'au 8 ????

cyberquicky a écrit:http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-bordeaux-begles-regis-sonnes-va-quitter-le-club-a-la-fin-de-la-saison_sto4941987/story.shtml

Sur qui vous pariez pour le remplacer ?

Un Toulouzing

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http://www.sudouest.fr/2015/10/08/union-bordeaux-begles-regis-sonnes-quittera-le-club-en-juin-2148563-4564.php

Régis a des envies d'ailleurs mais reste totalement réglo vis-à-vis du club. On ne peut que lui souhaiter bonne chance pour la suite.
Par contre, tout semblerait indiquer un maintien de RyB

Moi je pense que Laurent Marti ne va pas prolonger talebula

Un Patricio Noriega par exemple .

Adrien a écrit:Moi je pense que Laurent Marti ne va pas prolonger talebula

http://rugby-scapulaire.com/breves/16900-marti-il-se-prend-pour-une-star-quil-nest-pas

C'est bien possible....ceci dit à l'UBB, Talebula est bien une star avec Blair ... son départ me chagrinerai fortement

sudiste a écrit:

Adrien a écrit:Moi je pense que Laurent Marti ne va pas prolonger talebula

http://rugby-scapulaire.com/breves/16900-marti-il-se-prend-pour-une-star-quil-nest-pas

C'est bien possible....ceci dit à l'UBB, Talebula est bien une star avec Blair ... son départ me chagrinerai fortement  

Ben si Met ne se reconcentre pas rapidement sur l'UBB, en comparaison de Blair qui ne cesse de mouiller le maillot, mon choix serait vite fait.

sudiste a écrit:

Adrien a écrit:Moi je pense que Laurent Marti ne va pas prolonger talebula

http://rugby-scapulaire.com/breves/16900-marti-il-se-prend-pour-une-star-quil-nest-pas

C'est bien possible....ceci dit à l'UBB, Talebula est bien une star avec Blair ... son départ me chagrinerai fortement  

Mouais... ce peut être une star quand il est à son niveau le plus élevé, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas !
Il file du mauvais coton... et ce ne sont pas ses prestations au mondial qui me feront dire le contraire !

Adrien a écrit:Moi je pense que Laurent Marti ne va pas prolonger talebula

En même temps je ne suis pas sur qu'il ait les qualités pour entrainer les avants.

Lol

moi, j'aimerais bien marc dal maso vu le travail qu'il a effectué avec mont de marsan et derniérement avec le japon
je met cependant une pièce sur matthew clarkin

Vince33 a écrit:

Adrien a écrit:Moi je pense que Laurent Marti ne va pas prolonger talebula

En même temps je ne suis pas sur qu'il ait les qualités pour entrainer les avants.

tétrokon

SO :

Avec le départ de Sonnes, un cycle va continuer de s'achever l'UBB
nicolas le gardien

L’entraîneur des avants, devenu central en quatre ans, a annoncé sa décision de tenter une nouvelle aventure en juin. Si les possibles successeurs sont légion, pour le club, c'est une mue progressive qui continuera en fin de saison

A chaud, la majorité est restée un peu abasourdie. Sans trop réaliser. Quelques minutes plus tard, personne n'était non plus complètement surpris. La décision ressemble à l'homme, capable de partir pour un tour du monde la saison suivant un Bouclier de Brennus ou de terminer sa carrière de joueur à 33 ans par un titre de deuxième série avec le club qu'il a monté. Un amateur de nouvelles expériences, titulaire des brevets de rugby mais aussi… de sports adaptés et d'activités nautiques, soucieux de ne pas tomber dans l'année de trop.

Hier midi, à la fin de la séance d'entraînement, l'entraîneur des avants de l'Union Bordeaux-Bègles Régis Sonnes a annoncé à ses joueurs qu'il quitterait le club en juin, terme de son contrat. Dans la foulée, le Landais l'officialisait, toujours à sa manière : sans flonflon, à la fin d'un point presse de trêve à… deux médias. Une « décision personnelle », pas un coup de tête : l'ex troisième ligne l'avait donnée au reste du staff lors du stage à Saint-Lary fin juillet, avant d'en référer au président Laurent Marti dans la foulée. Il s'était tu depuis.

« Quatre saisons, c'est un cycle assez long et pour moi, ça va, reprenait le technicien. C'est un choix pour vivre une autre aventure à l'étranger, apprendre encore, découvrir une autre culture », prévenant aussitôt « qu'il refuserait toutes les sollicitations en France ». « Je suis dans une famille. Je me suis battu et défoncé pendant quatre ans pour qu'elle soit compétitive et je ne me vois pas lutter contre elle. »

Pour le club, c'est toutefois un nouveau remous après ceux (différents) connus au printemps et un début de saison compliqué. Ce « n'était pas prévu » soulignait Laurent Marti, présent aux côtés de son entraîneur hier. Le patron girondin, comme le manager Raphaël Ibanez (lire ci-contre), a loué l'apport du futur partant au très gros volume de travail.

Fin de saison et succession

Régis Sonnes avait signé, en 2012, pour une saison, quittant la sélection espagnole où il avait rebondi après un limogeage à Narbonne. Deux prolongations plus tard, les chiffres parlent : malgré les heurts des quatre premières journées, l'UBB est, comme les saisons passées, sur le podium du Top 14 sur ses lancers et son contre en touche, et est l'équipe qui a perdu le moins de ballons sur introduction en mêlée. « Aujourd'hui, beaucoup travaillent plus leur image qu'à l'entraînement. Lui, c'est l'inverse. Il a été très précieux dans le recrutement, est très précis, a fait progresser l'équipe. Il est discret mais prend des initiatives. Il fait partie des rares encore vrais indépendants. Ce n'est pas un homme du système et c'est sans doute ce qui l'a poussé à prendre sa décision » souligne Marti.

À court terme, les conséquences semblent moindre. Le timing évite les interférences avec la compétition. L'intéressé n'est pas du genre à relâcher l'effort - au contraire - et « cela est un moyen supplémentaire de resserrer le groupe » dit le troisième ligne Louis-Benoît Madaule. « Il a mis des fondations hyper solides. Le dire maintenant, c'est son tempérament, de ne pas cacher les choses. Ce n'est pas plus mal.»

À moyen terme, le staff devra en revanche intégrer un nouveau changement après l'arrivée d'Émile Ntamack à la place de Vincent Etcheto pour les arrières. « On va être obligé d'aller vers de nouvelles études de candidatures, ce qui n'est jamais aisé » souriait Laurent Marti, alors que la fin de la Coupe du Monde va déverser encore un peu plus de CV (Marc Dal Maso, Mario Ledesma pour les "Français") sur le marché déjà large et que la piste interne est a priori exclue.

Le président l'assure : il « n'a eu aucun contact car on espérait qu'il change d'avis. » « Je vais sans doute recevoir et écouter beaucoup de monde », avec la volonté « que cela se fasse plus vite pour arrêter les supputations. » Et de glisser : « On décidera avec Raphaël. »

Marti « positif » pour Ibanez

Le détail n'est pas anecdotique : l'ancien capitaine des Bleus (comme l'entraîneur de la défense Joe Worsley) sera lui aussi en fin de contrat en juin, laissant le timing au président pour lancer les discussions (1). « Raphaël est affecté car c'est lui qui m'avait soufflé le nom de Régis. On n'a pas encore parlé avec lui. Il y a un moment pour entrer dans les détails. Il ne tardera pas. Dans mon esprit, tout va dans le bon sens le concernant » répond Laurent Marti.

Côté joueurs, « ça perturbe toujours un peu. Il a accompli un sacré boulot et on a été un peu surpris. Mais on sait que c'est quelqu'un qui aime les nouveaux défis, voyager. L'important est qu'il ne partira pas parce qu'il était malheureux avec nous ou qu'il nous trouvait trop pénible » dit le capitaine Matthew Clarkin, parmi les emblématiques (dont aussi Heini Adams, Hugh Chalmers ou Metuisela Talebula) en fin de contrat en 2016 (2).

Ne fermant pas la porte - « il ne faut jamais dire jamais et on verra selon les circonstances » - mais « attaquant la saison comme si c'était ma dernière ». L'UBB continue sa mue.

(1) Notre édition du 14 septembre.

(2) Le sont Sébastien Taofifenua, qui a reçu une offre de prolongation ; Francisco Gomez Kodela, Patrick Toetu, Jean-Baptiste Poux, Heini Adams, Yann Lesgourgues, Hugh Chalmers, Matthew Clarkin, Charles Brousse, Metuisela Talebula, Sofiane Guitoune qui n'ont pas encore été reçus.

Réactions : "je respecte sa décision" dit Raphaël Ibanez

Raphaël Ibanez (manager de l'UBB)

"C’est sa décision. Elle correspond à sa personnalité. Il a souhaité être honnête très tôt avec l’encadrement technique, avec les joueurs, leur expliquer clairement. La manière dont j’ai accueilli la décision reste entre nous. Mais je la respecte. Il faut respecter des gens qui œuvrent pour le club, donnent beaucoup et sont porteurs d’une certaine idée du jeu que je partage et de la liberté. Au quotidien, ça ne change rien de particulier. Il a toujours la même passion, le même engagement, la même complicité aussi avec moi. Je suis persuadé après trois années et demi en commun que c’est un entraîneur exceptionnel. Le club qui aura la possibilité de l’intégrer dans sa structure aura beaucoup de chance."

Louis-Benoît Madaule (troisième ligne et vice-capitaine de l'UBB)

"Régis (Sonnes) est quelqu’un qui aime vivre des expériences. Celle qu’il partage avec nous jusqu’à la fin de saison a été je pense hyper enrichissante mais il est tout le temps en recherche de nouveauté. Pour ces raisons, je ne suis pas forcément surpris. Ca perturbe un peu. Il a mis des fondations hyper solides. Il nous a inculqué les efforts quotidiens nécessaires pour être au niveau le week-end, sur la répétition en touche, en mêlée. Il a bien perçu le groupe, maîtrise tout cela et il faut en prendre note pour l’avenir. Après, la saison en cours n’est pas terminée."

cyberquicky a écrit:http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-bordeaux-begles-regis-sonnes-va-quitter-le-club-a-la-fin-de-la-saison_sto4941987/story.shtml

Sur qui vous pariez pour le remplacer ?

Personnellement, je suis convaincu que Laurent Marti, un président qui sait allier vista, audace et jolie coiffure sera suffisamment visionnaire pour trouver le bon candidat.
- il faut qu'il soit Landais (c'est un tropisme UBBien), si possible avec un béret.
- Suffisamment surprenant (par exemple ancien demi d'ouverture ou entraîneur des lignes arrières) pour que nos avants déploient un jeu qui déstabilisera vraiment l’adversaire. Je veux dire VRAIMENT.
Et puis c'est ça le rugby moderne, façon PSA : "t'es ailier, ben tu joueras pilier droit. Et ils vont tellement nous défoncer en mêlée qu'en face ça va les déconcentrer, du coup ça va créer des espaces pour que Nicolas Mas, notre arrière, aille à dame. D'ailleurs toi, là, t'es ailier et tu marques des essais ? Ben tu seras en tribune, fallait pas me crever un oeil avec ta frange en sortant du vestiaire. Et arrête de sourire, on est des guerriers sanguinaires, 'tain !"
- Un charisme de folie pour faire rêver les filles, exciter les joueurs et exploser nos recettes marketing.

Cet oiseau rare n'est pas facile à trouver, j'en conviens, surtout depuis que Pierre-Henri a préféré aller se goinfrer de cassoulet "la belle Chaurienne" dans la ville de Django Reinhardt (l'homme aux trois doigts) plutôt que de vivre de kebabs froids au fond de sa cave en regardant tous les matchs de fédérale 2 de 1994 à maintenant 21h par jour.
Alors Laurent, laisse-moi te rendre un peu de tout ce bonheur que tu m'as donné en te livrant le nom de cette perle rare :
Cet homme, c'est David Darricarrère.
Pile-poil dans le profil.
Et on a déjà un plan marketing de malade le concernant (T-shirts imprimés à 60 000 unités aux couleurs de l'Union, des demandes colossales en Inde, à Mexico et à Tartas-dans-les-Landes) :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(Hé, Kirsten, le marker "indélébile" que tu as passé sur les 60 000 t-shirts de Darricarrère cet été, il est pas vraiment indélébile pour de vrai, n'est-ce pas ? Ah... ben, improvise. C'est con t'étais à deux doigts de passer de stagiaire à CDD de trois mois, j'dis ça j'dis rien)

Ah mais de rien, Laurent. Contribuer à mon modeste niveau à la réussite et à la grandeur de l'UBB suffit à mon bonheur (et 97% des recettes du marketing de l'UBB pendant 1000 ans, mais ce n'est qu'un détail symbolique que nous aurons largement le temps d'aborder en temps utiles. Disons après-demain à 17h45 au Flunch de Bordeaux-Lac. C'est moi qui invite).

mon jambon star a écrit:

cyberquicky a écrit:http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-bordeaux-begles-regis-sonnes-va-quitter-le-club-a-la-fin-de-la-saison_sto4941987/story.shtml

Sur qui vous pariez pour le remplacer ?

Personnellement, je suis convaincu que Laurent Marti, un président qui sait allier vista, audace et jolie coiffure sera suffisamment visionnaire pour trouver le bon candidat.
- il faut qu'il soit Landais (c'est un tropisme UBBien), si possible avec un béret.
- Suffisamment surprenant (par exemple ancien demi d'ouverture ou entraîneur des lignes arrières) pour que nos avants déploient un jeu qui déstabilisera vraiment l’adversaire. Je veux dire VRAIMENT.
Et puis c'est ça le rugby moderne, façon PSA : "t'es ailier, ben tu joueras pilier droit. Et ils vont tellement nous défoncer en mêlée qu'en face ça va les déconcentrer, du coup ça va créer des espaces pour que Nicolas Mas, notre arrière, aille à dame. D'ailleurs toi, là, t'es ailier et tu marques des essais ? Ben tu seras en tribune, fallait pas me crever un oeil avec ta frange en sortant du vestiaire. Et arrête de sourire, on est des guerriers sanguinaires, 'tain !"
- Un charisme de folie pour faire rêver les filles, exciter les joueurs et exploser nos recettes marketing.

Cet oiseau rare n'est pas facile à trouver, j'en conviens, surtout depuis que Pierre-Henri a préféré aller se goinfrer de cassoulet "la belle Chaurienne" dans la ville de Django Reinhardt (l'homme aux trois doigts) plutôt que de vivre de kebabs froids au fond de sa cave en regardant tous les matchs de fédérale 2 de 1994 à maintenant 21h par jour.
Alors Laurent, laisse-moi te rendre un peu de tout ce bonheur que tu m'as donné en te livrant le nom de cette perle rare :
Cet homme, c'est David Darricarrère.
Pile-poil dans le profil.
Et on a déjà un plan marketing de malade le concernant (T-shirts imprimés à 60 000 unités aux couleurs de l'Union, des demandes colossales en Inde, à Mexico et à Tartas-dans-les-Landes) :

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(Hé, Kirsten, le marker "indélébile" que tu as passé sur les 60 000 t-shirts de Darricarrère cet été, il est pas vraiment indélébile pour de vrai, n'est-ce pas ? Ah... ben, improvise. C'est con t'étais à deux doigts de passer de stagiaire à CDD de trois mois, j'dis ça j'dis rien)

Ah mais de rien, Laurent. Contribuer à mon modeste niveau à la réussite et à la grandeur de l'UBB suffit à mon bonheur (et 97% des recettes du marketing de l'UBB pendant 1000 ans, mais ce n'est qu'un détail symbolique que nous aurons largement le temps d'aborder en temps utiles. Disons après-demain à 17h45 au Flunch de Bordeaux-Lac. C'est moi qui invite).

Ah & ha ha ha ha....!
ça me manquait !!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Euh... même en super promo, je ne te réserverai pas de tee-shirt tout gribouillé, je ferai avec mon collector...!
P'tain.... 97%... ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]) t'es certain.... !?
T'as le symbole gourmand... bon maintenant si tu déboules avec des genouillères en titane à la table des négociations... j'dis pas...!  

Ouah, t'invites au Flunch? Royal.... T'es sûr que tu peux???

Au fait, pendant que notre frangeux marqueur d'essais se gomine la perruque en tribune, les Blacks en jouant mal et en tombant les ballons passent 6 essais aux Tongiens. J'dis ça, j'dis rien... Au fait vous faites quoi dimanche aprèm? Belote, whist, bridge, échecs, dominos? Personne de partant pour un bon jeu de plateau??

SO :

Succession : les profils ne manquent pas

Quel profil pour succéder la saison prochaine à Régis Sonnes en charge des avants de l'UBB ? Alors que les consultations vont commencer, prospection (non exhaustive)

Attention, ce qui suit est à ce jour de la science-fiction. Ils ne seront peut-être jamais approchés, eux-mêmes ne sont peut-être pas intéressés. Les discussions concernant l'avenir de Raphaël Ibanez (notre édition d'hier) entreront aussi en compte. Mais puisque le président de l'UBB, habitué aux trouvailles, s'est dit ouvert à écouter nombre de candidats/cibles pour trouver un successeur à Régis Sonnes, voici une liste de profils potentiels. Non exhaustive.

Ils sont libres

Parmi les entraîneurs sans club dans l'Hexagone, Patricio Noriega fait partie des plus gros CV. Malgré la descente, il a laissé une image positive à Bayonne. Il connaît le Top 14 et a contribué à façonner les mêlées du Racing et du Stade Français. Autre spécialiste en la matière, Serge Milhas, qui a pris du recul, a eu l'habitude d'évoluer en numéro un. Expérimentés aussi, Thomas Lièvremont ou Philippe Benetton sont libres. Pas forcément le profil.
Sur le même sujet : Union Bordeaux-Bègles : « J’ai besoin d’un break » explique Régis Sonnes

Ils vont être libres

Le regard se tourne vers la Coupe du Monde. Marc Dal Maso défraie la chronique avec le Japon, et poursuivra par une pige lors de la pré-saison des Highlanders (Super Rugby). Après ? Le Landais, ex concurrent de Raphaël Ibanez au talon en équipe de France, était leader à Mont-de-Marsan. Mario Ledesma a aidé à structurer la mêlée australienne et des Waratahs de… Kepu et Ashley-Cooper. En Top 14, il reste sur une expérience mal terminée à Montpellier. En France, les fins de contrat sont plutôt à chercher en Pro D2 : Grégory Patat (Perpignan), Christian Labit (Aix). Restent d'éventuelles clauses de techniciens en poste (Bernard Goutta, Jérémy Davidson). L'expérience anglo-saxonne peut aussi être tentante.

En interne

Proche du staff actuel, auteur d'un travail salué avec les espoirs, David Ortiz a beaucoup plus d'expérience que lors de son coup de main sur la mêlée en 2011-2012. Mais il est attaché la formation. Un ancien ? Silviu Florea, plus mêlée que touche, se fait la main à Bucarest. Justin Purll, plus touche que mêlée, est rentré à la demande de sa famille en Australie après un an réussi à Grasse (montée en Fédérale 1). Il a le charisme. Ce serait un pari.


Union Bordeaux-Bègles : « J’ai besoin d’un break » explique Régis Sonnes
nicolas le gardien
Au lendemain de l’annonce aux joueurs et au public, l’entraîneur des avants de l’UBB a accepté de revenir dans le détail sur sa décision de quitter le club en juin, le nouveau projet auquel il aspire. En toute franchise.

« Sud Ouest. » Quelle a été la génèse de votre décision de partir en juin 2016, à la fin de votre contrat ?

Régis Sonnes. Elle a mûri petit à petit. Je m'étais déjà interrogé, lorsque j'avais resigné pour la deuxième fois (en octobre 2013, NDLR). La première saison avait été belle par sa fin mais éprouvante. J'étais marqué. Ma philosophie est d'offrir le maximum et je ne veux pas arriver à la limite et faire l'année de trop. C'est une question d'honnêteté vis-à-vis du club, de moi-même, de ce que je peux apporter. Quatre ans, c'est long et je pense que c'était le bon moment.

Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Sur le même sujet : Succession : les profils ne manquent pas

Mon énergie. Les épreuves traversées chaque saison, c'est épuisant. Attention, il y a aussi des côtés positifs, je m'éclate ici. Mais l'entraîneur doit être entraînant. Il insuffle l'état d'esprit, doit toujours être dans la recherche technique, d'évolution, de renouvellement pour ne pas lasser. À un moment, je me suis senti fatigué. Ça m'a interpellé. Je mets un engagement total et je ne veux pas que ça tombe. Je dois recharger mes batteries. C'est le même principe que lorsque j'ai arrêté un an ma carrière de joueur. Tout le monde me disait que c'était une erreur car j'étais à la porte de l'équipe de France. Je sais que cela n'aurait pas été le cas car je n'aurais été que l'ombre moi-même dans mon engagement.

Vous vous sentez à la rupture ?

C'est un mot fort. J'ai besoin d'un break : soit l'arrêt total une saison, soit repartir dans un tout autre contexte, pour m'insuffler autre chose. C'est ce qu'il s'est passé lorsque je suis parti en Espagne (2008-2012) et m'a permis d'arriver ici plein d'énergie.

L'agitation du printemps avec le projet équipe de France de Raphaël Ibanez (1), l'éviction de Vincent Etcheto a-t-il joué ?

Pas du tout. J'insiste. J'ai vécu trois ans avec Vincent, j'ai beaucoup appris de lui, on a progressé. On a traversé des moments durs sportivement, on s'en est sorti, on a pris du plaisir. Après, ça fait partie de l'évolution du club, des décisions pour que la dynamique continue. C'est peut-être un échec personnel, du staff car on n'a pas réussi à fédérer. Mais je pense qu'on a le meilleur président du Top 14 : il connaît le rugby, a une vraie stratégie de développement, sent bien les hommes. Je suis en osmose avec Raphaël (Ibanez), ça se passe bien avec Milou (Émile Ntamack) et Joe (Worsley). Aujourd'hui, je veux juste ne pas devenir un frein.

Mais n'avez-vous pas l'impression de laisser le projet en cours alors que l'effectif va se renforcer ?

C'est ce que le club me dit, que ma progression ici n'est pas finie. Peut-être. Ils sont revenus deux-trois fois vers moi, ça me met mal à l'aise. Il y a un côté égoïste, mais je le sens au fond de moi. J'aurais été moins performant.

Vous êtes-vous dit que cela pouvait influer sur la décision de Raphaël Ibanez de prolonger ou pas ?

J'ai réfléchi d'autant je suis beaucoup sur le partage. Je pense que non. Certains proches disent que mon départ sera un mal au niveau de l'équilibre. Je pense que ça peut être un bien, qu'un nouveau venu peut amener un autre souffle. L'UBB est jeune. Ici, il faut envoyer comme des fous pour rattraper le retard sur les autres. C'est un travail de fond hyper intéressant, qui ne supporte pas la demi-mesure.

Y a-t-il une lassitude du système du rugby français ?

C'est un tout. On se soucie de la santé des joueurs, de leur récupération à l'intersaison ; pas de celles des techniciens. Nous, on ne tourne pas. Et si ça ne fonctionne pas, nous sommes dégagés. On n'a pas de coupure. C'est le côté épuisant. Mais je n'aime pas cracher dans la soupe. La décision vient aussi de ma philosophie d'homme. J'ai besoin de découvrir, rencontrer tout le temps des gens différents, relever les challenges, faire profiter aussi de cela ma famille. De maîtriser ma liberté aussi. Ici, je voulais me montrer que j'avais les compétences. J'ai pris confiance, du recul dans l'analyse ; je me suis enrichi. C'est le moment de voir autre chose.

Quel serait le projet idéal ?

Britannique. Je connais la culture latine. Là, ça serait une autre approche de travail, une autre langue. Ca m'attire. Je pense aussi à l'Europe du Nord. Le niveau, ça m'est égal. Il faut juste qu'on ait de quoi vivre, que ça ne soit pas un échec familial et explorer une autre facette du rugby.

La piste des espoirs du Leinster (Irlande) a été avancée. Qu'en est-il ?

Ma seule démarche, après avoir prévenu le club, a été de contacter un copain en Amérique qui a des relations à World Rugby et un autre qui est en Irlande et a donné des CV. Ça s'arrête là, je n'ai pas eu de retour directement. A priori, le Leinster se serait renseigné. Je ne sais rien de plus.

Le staff d'une sélection asiatique ou du Pacifique vous intéresse-t-il ?

Ça ferait loin. Mais pourquoi pas.

L'atmosphère de transition entre deux cycles qui règne au club (notre édition d'hier) peut-elle perturber la saison en cours ?

Non. Au contraire. Partager la fin de quelque chose doit donner encore plus d'énergie. C'est ma vision. Je voulais annoncer tôt ma décision pour que le club puisse anticiper. C'est aussi un soulagement : je n'aime pas cacher, ça bloque certaines choses. Je vais pouvoir lâcher tout ce que j'ai en moi sans arrière-pensée.

Cette décision met plus de pression pour vivre une phase finale ?

On en est loin aujourd'hui. Ce qui m'intéresse est le contenu, ce qu'il se passe avec les mecs, sortir le meilleur d'eux, surmonter les difficultés. Je veux aider à maintenir la dynamique du club, renforcer ce qu'on a construit. Après, on verra où on est. Je compare l'UBB aux grands crus : on est pressé, mais il faut trois ou quatre ans de barrique pour que le vin arrive à maturité. Tu ne peux pas y échapper. Ce qu'on vit fait partie de cette évolution.

Vous ne pourrez pas en toucher les dividendes…

À titre personnel, je les ai déjà touchés. Et jouer la Champions Cup est déjà magnifique.

Vous vous voyez retravailler ensuite en France, pourquoi pas en numéro un ?

Oui, quand j'aurai repris de l'énergie, et pas à court terme : j'ai trop d'affection pour l'UBB pour m'investir dans un projet concurrent. Après numéro 1… Il ne faut jamais dire jamais, mais certains aspects me conviennent moins. Moi, je m'éclate dans la technicité, sur le terrain.

(1) Raphaël Ibanez l'avait intégré dans sa candidature pour l'équipe de France.

Des înfos sur l ubb dans le midol du jour ?? Merci

Adrien a écrit:Des înfos sur l ubb dans le midol du jour ?? Merci

Non rien ... sauf le le petit Paillaugue qui devrait rester au MHR.

mon jambon star a écrit:Cet oiseau rare n'est pas facile à trouver, j'en conviens, surtout depuis que Pierre-Henri a préféré aller se goinfrer de cassoulet "la belle Chaurienne" dans la ville de Django Reinhardt (l'homme aux trois doigts) plutôt que de vivre de kebabs froids au fond de sa cave en regardant .

C'est quoi le rapport entre la ville de Pierre Henri et Django Reinhardt ?
Vu que j'y connais quedalle (vi Pat, vi Pat )

le radis a écrit:

mon jambon star a écrit:Cet oiseau rare n'est pas facile à trouver, j'en conviens, surtout depuis que Pierre-Henri a préféré aller se goinfrer de cassoulet "la belle Chaurienne" dans la ville de Django Reinhardt (l'homme aux trois doigts) plutôt que de vivre de kebabs froids au fond de sa cave en regardant .

C'est quoi le rapport entre la ville de Pierre Henri et Django Reinhardt ?
Vu que j'y connais quedalle (vi Pat, vi Pat )

'tain, faut tout expliquer ici. Heureusement que Pat suit, lui.

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Ah vi c'est bien plus clair :)

le radis a écrit:Ah vi c'est bien plus clair :)

Voilà... tout t'expliquer avec des images... comme les gosses quoi !
Il est bien brave MJ...

Pour ceux qui auraient oublié, le futur de l'Union, c'est là

SO :

Sébastien Taofifenua « heureux de prolonger l’aventure » à l'UBB
Yoan Leshauriès

Alors que la blessure de Jefferson Poirot va le replonger sur le devant de la scène dès ce samedi contre Toulouse, le jeune pilier revient sur sa décision de resigner

Après avoir fait son retour en Top 14 à Agen (victoire31-16), après huit mois d'absence (ménisque et épaule), le pilier gauche Sébastien Taofifenua (23 ans, 1,78 m, 130 kg), en fin de contrat à la fin de la saison, a prolongé pour deux ans avec l'Union Bordeaux-Bègles.

« Sud Ouest ». Que ressentez-vous d'avoir prolongé à l'UBB ?

Sébastien Taofifenua. Je viens d'entamer ma deuxième saison ici, je suis dans les bonnes conditions pour bosser et progresser. J'étais venu ici pour ça. Il n'y avait pas de raison pour que je change de club. Je suis donc très heureux de prolonger l'aventure et m'inscrire dans le projet ambitieux de l'UBB.

Après huit mois d'absence, comment avez-vous vécu votre retour en Top 14 à Agen ?

J'attendais ça depuis un long moment, je suis super content de retrouver le terrain. J'appréhendais vraiment ce match à Agen. Je ne savais pas à quoi m'attendre au niveau du rythme. J'ai joué une demi-heure et ça s'est plutôt bien passé.

Après deux blessures coup sur coup, comment le moral a-t-il tenu ?

Quand tu es blessé de longue date, tu n'as pas vraiment l'impression de faire partie du groupe. Tu es là sans être là, c'est dur à vivre. Mais j'ai été très bien entouré, par les kinés, les préparateurs physiques et les joueurs, qui ont fait le maximum pour m'impliquer dans la vie du groupe. Tous ont fait des efforts. Quand j'étais au fond du seau, j'ai aussi eu une bonne discussion avec Raph (Ibanez) qui m'a remis d'aplomb pour attaquer. Au final, ça s'est très bien passé. La preuve, j'ai resigné.

C'est au tour de Jefferson Poirot de rejoindre l'infirmerie. Vous vous sentez déjà prêt à prendre le relais au poste de pilier gauche ?

On n'a vraiment pas de chance, il s'en va quand je reviens. Je vais essayer de continuer sur sa lancée du début de saison où il a été énorme. Ça va être difficile car il a mis la barre très haut. Je vais tout donner. Je me sens à 100 % de mes moyens physiques, je n'ai pas du tout d'appréhension par rapport à mon genou ou à mon épaule. J'ai hâte d'être à samedi (demain).

Qu'attendez-vous de cette saison sur le plan collectif et au niveau personnel ?

Sur le plan personnel, j'espère faire le maximum de feuilles de matchs et prendre du plaisir. Je veux progresser car la concurrence va être rude : nous sommes quatre sur un poste. Sur le plan collectif, tout le monde a envie de goûter aux phases finales. Cette année, il faut basculer du bon côté.

Propos recueillis par Yoan Leshauriès

La suite en novembre ?

Après les prolongations de Blair Connor, Marco Tauleigne et Sébastien Taofifenua, neuf autres joueurs restent en fin de contrat : Toetu, Gomez Kodela, Poux, Chalmers, Clarkin, Adams, Lesgourgues, Brousse, Guitoune, Talebula. Si les discussions existent avec certains agents - et d'autres clubs se renseignent sur les joueurs phare -, aucun n’a été encore reçu à ce jour et ne devrait l’être avant début novembre et la fin du bloc de quatre journées de Top 14.