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Top14 : autres matchs
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Re: Top14 : autres matchs
Ça se trouve on sera dans les 6 quand on aura supprimer ces phases finales....aussi inutiles que penibles à regarder. Il faudrait pour cela que la raison l’emporte sur le porte-monnaie...
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 : autres matchs
Sans parler d'argent, pourquoi supprimer les phases finales alors qu'elles font à la fois plaisir aux supporters concernés et aux joueurs des clubs qualifiés même si en fin de saison il sont souvent épuisés. Toulouse n'a pas été mauvais mais contré par les Rochelais tant qu'ils en ont eu l'énergie. Clermont a également montré un fort potentiel notamment à partir du moment ou les Lyonnais n'ont plus pu mettre autant d'engagement dans les rucks.
Moi aussi j'ai été souvent étonné par la gentillesse de l'arbitrage, notamment au regard de la sévérité dont nous avons pu faire l'objet cette année. Les déblayages à l'épaule du 8 lyonnais n'ont jamais été réellement sanctionnés. Oui, Poite et ses acolytes ont été malhonnêtes, probablement pour rééquilibrer les débats, car sinon, cette très moyenne équipe de Lyon (arrivée en phase finale grace à une gestion hyper optimale de son staff lors de l'ensemble de la saison) aurait pu prendre 50 points.
Sauf si l'enjeu tue le jeu, la finale pourrait être belle.
Moi aussi j'ai été souvent étonné par la gentillesse de l'arbitrage, notamment au regard de la sévérité dont nous avons pu faire l'objet cette année. Les déblayages à l'épaule du 8 lyonnais n'ont jamais été réellement sanctionnés. Oui, Poite et ses acolytes ont été malhonnêtes, probablement pour rééquilibrer les débats, car sinon, cette très moyenne équipe de Lyon (arrivée en phase finale grace à une gestion hyper optimale de son staff lors de l'ensemble de la saison) aurait pu prendre 50 points.
Sauf si l'enjeu tue le jeu, la finale pourrait être belle.
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Re: Top14 : autres matchs
grospaquet31 a écrit:Ça se trouve on sera dans les 6 quand on aura supprimer ces phases finales....aussi inutiles que penibles à regarder. Il faudrait pour cela que la raison l’emporte sur le porte-monnaie...
Supprimer les phases finales, c'est privilégier les clubs les plus riches, ce système permet à plus de club de pouvoir décrocher le bouclier. Je suis contre le championnat des budgets, c'est ce que le top 14 deviendra si on les supprime.
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Scalp- Team modo
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Re: Top14 : autres matchs
léopold a écrit:Bordeaux a retrouvé sa quiétude,du plaisir d'avoir croisé des bus de supporteurs dans un climat bon enfant,finalement le Rugby ne serait pas la guerre, bizarre,des "ici, ici" entendus au Matmut surtout après chaque moment de friction me donnaient à penser que certains confondaient le rugby avec le jeu de vilain et de coquin.
Bref ces deux demi-finale m'ont laissé sur ma faim,manque de rythme, de temps de jeu, d'adresse, d'imagination.J'aurai aimé plus de fraicheur, les uns semblaient avoir trop fourni d'effort pour en arriver là et les autres avec 15jours de repos avaient perdu le rythme.On aura dont droit a une finale de tradition sans surprise, faisant suite à la victoire surprise du CO, on revient bien dans la tradition, voila qui "rassurera" les puristes.
Nos joueurs qui nous avaient habitué à mieux, s'étiolent,peut être émoussé par une longue saison et puis avec les vidéos il y a moins de surprise.
Pour nous, on est loin du compte, il suffira pas d'être dans les 6, il faudra bien y figurer.
Je suis étonné ( ça m'arrive) comment le Lou peut être autant pénalisé sans que Poite sorte un carton et comment celui ci peut être bien dans sa peau en étant aussi laxiste avec Clermont,le "bédouin" de droite s'en est donné à coeur joie, tout comme Vahahina sans arrêt en position frauduleuse qu'on lui signale toujours sans le pénaliser, trop tard le mal est fait.Nos deux finalistes savent commettre les fautes"utilement" et s'en sortent généralement bien.Nous on est trop bête.
Allez mettez nous un arbitre Anglo-saxon , histoire que seul le jeu soit au centre du débat.
Sutout que nos amis britishs sont en prépa depuis 2 semaines , finale avancée, les irlandais itou, et les Gallois on juste joué le tournoi.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 : autres matchs
Je suis pour les phases finales. Un championnat dans lequel on connaît le champion (parfois) 2 mois à l'avance (ancienne pro d2) ou pire, dès le début,(PSG au foot) ça n'a que peu d'intérêt. Les anglais ont 5 journées de championnat en moins mais ont des phases finales où y'a du jeu. On peut changer la formule, passer à 12 comme eux. Mais faut surtout changer les mentalités. Lire à ce sujet l'interview de garbajosa qui regrette la frilosité de ses joueurs. Entre les lignes, on comprend que le reste du staff à prôné une stratégie restrictive...
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 : autres matchs
Roberto Miopalmo a écrit:Je suis pour les phases finales. Un championnat dans lequel on connaît le champion (parfois) 2 mois à l'avance (ancienne pro d2) ou pire, dès le début,(PSG au foot) ça n'a que peu d'intérêt. Les anglais ont 5 journées de championnat en moins mais ont des phases finales où y'a du jeu. On peut changer la formule, passer à 12 comme eux. Mais faut surtout changer les mentalités. Lire à ce sujet l'interview de garbajosa qui regrette la frilosité de ses joueurs. Entre les lignes, on comprend que le reste du staff à prôné une stratégie restrictive...
Ouaip, ce serait une bonne formule un top 12 avec des phases finales entre les quatre premiers, mais ça a peu de chances de voir le jour...
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Re: Top14 : autres matchs
Une Phase finale avec les 4 premiers d'une phase qualificative, ce qui obligerait tous les clubs à se bouger le cul jusqu'au dernier moment et permettrait d'équilibrer les chance, aujourd'hui 2 clubs sont relax et 2 se tapent un match de plus avec un fort enjeu.
Puis à partir des demi,imposer un arbitrage étranger de qualité,il y en à marre de ces arbitres français qui pèsent trop sur le jeu, ce qui est marrant c'est qu'ils sont bien meilleur lorsqu'ils arbitres à l'étranger.
Je ne peux pas croire qu'à ce niveau il y ait un tel déséquilibre dans les sanctions, les uns sont largement prévenus,les autres prennent une pénalité à chaque fois en expliquant qu'ils s'en tire bien, ils auraient pu prendre un carton.
Puis à partir des demi,imposer un arbitrage étranger de qualité,il y en à marre de ces arbitres français qui pèsent trop sur le jeu, ce qui est marrant c'est qu'ils sont bien meilleur lorsqu'ils arbitres à l'étranger.
Je ne peux pas croire qu'à ce niveau il y ait un tel déséquilibre dans les sanctions, les uns sont largement prévenus,les autres prennent une pénalité à chaque fois en expliquant qu'ils s'en tire bien, ils auraient pu prendre un carton.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 : autres matchs
avec ces phases finales entre les 6 premiers, y a trop de gestion, d'impasses qui faussent le championnat.
on est les premiers a balancer la coupe d'Europe, meme la grande. c'est une grossière erreur. Meme Radradra l'a dit dans son interview et ça me scandalise.
Par ailleurs, le plus important n'est pas l'UBB, Clermont ou ST ...c'est l'EDF. Il faut tout faire pour remettre l'EDF à la place qu'elle devrait être. On ne peut plus faire des saisons à 29 journées, c'est impensable. on tourne à 10 blessés de moyenne, bcp de club ont des blessés aussi, on ne peut plus continuer comme ça.
y a une révolution à faire tant sur le format que sur la forme. si on ne comprend pas ça, on sera toujours à la traine au niveau international (en club les étrangers comblent l'écart), les supporters ne voient déjà que par leur club.
je reste favorable à un championnat classique, plus d'intensité mais moins de match et plus de temps pour l'EDF.
on est les premiers a balancer la coupe d'Europe, meme la grande. c'est une grossière erreur. Meme Radradra l'a dit dans son interview et ça me scandalise.
Par ailleurs, le plus important n'est pas l'UBB, Clermont ou ST ...c'est l'EDF. Il faut tout faire pour remettre l'EDF à la place qu'elle devrait être. On ne peut plus faire des saisons à 29 journées, c'est impensable. on tourne à 10 blessés de moyenne, bcp de club ont des blessés aussi, on ne peut plus continuer comme ça.
y a une révolution à faire tant sur le format que sur la forme. si on ne comprend pas ça, on sera toujours à la traine au niveau international (en club les étrangers comblent l'écart), les supporters ne voient déjà que par leur club.
je reste favorable à un championnat classique, plus d'intensité mais moins de match et plus de temps pour l'EDF.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 : autres matchs
Un championnat à 12 équipes, avec seulement des demies-finales entre les 4 premiers, suivies d'une finale. On supprime ainsi 4 matchs de saison régulière + 1 match de barrage, soit 5 semaines libérées au total. Un sacré gain !
C'est la formule anglaise, si je ne me trompe pas. Et ca marche bien. Suffit de voir la finale entre Exeter et les Saracens : 37 à 34 avec 10 essais inscrits. Y a rien à ajouter.
J'étais à Bordeaux pour assister aux 2 matchs, et franchement je me suis fais chier. Certes on a vu des essais, mais surtout un jeu haché par les fautes, les en-avant, les pénalités, les pertes de balles. On a senti dans les 2 matchs que les joueurs étaient cramés à partir de la 50ème. La faute notamment à une saison interminable, où à moins d'avoir 2 voir 3 équipes complètes dans l'effectif (que peut-être seuls Toulouse et Clermont ont), on ne peut humainement pas tenir toute la saison jusqu'en finale, mise à part coup du sort ou miracle exceptionnel.
Heureusement que le public était là, et encore, je pense surtout aux auvergnats car j'ai vu très peu de lyonnais, et surtout très peu entendu les rochelais ou les toulousains. Mise à part leur insupportable "TOU-LOU-SAINS ! TOU-LOU-SAINS !", c'était nul ! Dans les travées, à part étaler leur chauvinisme en disant "normal Toulouse c'est le plus grand club de France" ou "nous à Toulouse on peut se le permettre", les supporters rogue et noir n'ont pas apporté grand chose. Merci aux clermontois d'avoir relevé le niveau.
Bref, des demies agréables depuis les tribunes puis depuis les bars du centre-ville, mais vraiment moyennasses sur le terrain. Sans quelques lueurs comme Kolbe ou Penaud, c'est resté très dans la destruction, le défi physique, le jeu pragmatique. Des mêlées à la pelle, des mauls, des pick and go...etc. J'ai cru halluciner de voir l'essai clermontois en première main, sur un mouvement vraiment sublime où tous les 3/4 ont touché la balle. Mais hélas l'un des seuls moments de plaisir rugbystique dans le WE...
Le rugby français est malade, et devient indigeste et répugnant pour tout le monde, ce qui s'est d'ailleurs matérialisé par les sifflets (très nombreux !) du public quand Brunel est apparu à l'écran. Dans le fond, ce n'est pas Brunel qui était visé, le pauvre est un pantin qui essaie de faire bonne figure. C'est la Ligue et la Fédé qui sont surtout de plus en plus critiquées et détestées de la france du rugby.
Quand est-ce que le problème du rugby français sera pris à bras le corps ?! Et par qui ? Faut-il vraiment qu'encore une fois on se fasse humilier à la CdM en était éliminés dès les poules sur une branlée pour que là-haut ca réagisse ?!
C'est la formule anglaise, si je ne me trompe pas. Et ca marche bien. Suffit de voir la finale entre Exeter et les Saracens : 37 à 34 avec 10 essais inscrits. Y a rien à ajouter.
J'étais à Bordeaux pour assister aux 2 matchs, et franchement je me suis fais chier. Certes on a vu des essais, mais surtout un jeu haché par les fautes, les en-avant, les pénalités, les pertes de balles. On a senti dans les 2 matchs que les joueurs étaient cramés à partir de la 50ème. La faute notamment à une saison interminable, où à moins d'avoir 2 voir 3 équipes complètes dans l'effectif (que peut-être seuls Toulouse et Clermont ont), on ne peut humainement pas tenir toute la saison jusqu'en finale, mise à part coup du sort ou miracle exceptionnel.
Heureusement que le public était là, et encore, je pense surtout aux auvergnats car j'ai vu très peu de lyonnais, et surtout très peu entendu les rochelais ou les toulousains. Mise à part leur insupportable "TOU-LOU-SAINS ! TOU-LOU-SAINS !", c'était nul ! Dans les travées, à part étaler leur chauvinisme en disant "normal Toulouse c'est le plus grand club de France" ou "nous à Toulouse on peut se le permettre", les supporters rogue et noir n'ont pas apporté grand chose. Merci aux clermontois d'avoir relevé le niveau.
Bref, des demies agréables depuis les tribunes puis depuis les bars du centre-ville, mais vraiment moyennasses sur le terrain. Sans quelques lueurs comme Kolbe ou Penaud, c'est resté très dans la destruction, le défi physique, le jeu pragmatique. Des mêlées à la pelle, des mauls, des pick and go...etc. J'ai cru halluciner de voir l'essai clermontois en première main, sur un mouvement vraiment sublime où tous les 3/4 ont touché la balle. Mais hélas l'un des seuls moments de plaisir rugbystique dans le WE...
Le rugby français est malade, et devient indigeste et répugnant pour tout le monde, ce qui s'est d'ailleurs matérialisé par les sifflets (très nombreux !) du public quand Brunel est apparu à l'écran. Dans le fond, ce n'est pas Brunel qui était visé, le pauvre est un pantin qui essaie de faire bonne figure. C'est la Ligue et la Fédé qui sont surtout de plus en plus critiquées et détestées de la france du rugby.
Quand est-ce que le problème du rugby français sera pris à bras le corps ?! Et par qui ? Faut-il vraiment qu'encore une fois on se fasse humilier à la CdM en était éliminés dès les poules sur une branlée pour que là-haut ca réagisse ?!
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Re: Top14 : autres matchs
On fait toujours le meme constat d'usure en fin de saison, de matchs fermés, quoique un chouia moins que l'an passé, j'ai trouvé. Un des soucis, c'est que le diffuseur principal , à l'entendre semble ravi de cette formule, " le sel des phases finales , le rendez vous des supporters, et blablabla" . Et comme c'est lui qui paye, çà ne changera pas. Résultat, 2 équipes arrivent plus ou moins sur les jantes , avec un match au couteau en plus , pendant que l'autre se prépare. c'est comme la coupe Davis des années round Robin, tu te coltines toutes les nations avant de te taper les US chez eux, très équitable.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 : autres matchs
La Rochelle et Lyon étaient vraiment en dessous de leur adversaires et la principale arme qu'ils ont mis en oeuvre est la destruction. A ce titre Lyon n'a pas eu un super esprit Evidemment ça n'a pas permis un jeu très débridé mais heureusement, leur physique amoindri et la qualité de leur adversaire ne leur ont pas permis de rivaliser jusqu'au bout. Montpellier et le Racing auraient surement donné plus de difficultés au ST et à l'ASM.
Résultat logique, les 2 plus belles équipes iront jusqu'au bout. Espérons que lors de la finale elles ne tomberont pas dans un jeu restrictif comme l'ASM a su souvent le faire en arrivant en finale après des saisons régulières magnifiques et comme Toulouse pourrait le faire par peur de ne pas gagner ce qu'ils pensent devoir leur revenir (le boulard rouge et noir).
Résultat logique, les 2 plus belles équipes iront jusqu'au bout. Espérons que lors de la finale elles ne tomberont pas dans un jeu restrictif comme l'ASM a su souvent le faire en arrivant en finale après des saisons régulières magnifiques et comme Toulouse pourrait le faire par peur de ne pas gagner ce qu'ils pensent devoir leur revenir (le boulard rouge et noir).
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Re: Top14 : autres matchs
Ni LR ni Lyon ne dispose d'un effectif aussi élargi que les deux autres,ils ont payé le tribut physique de pré demi finale où ils ont laissé du jus et aussi quelques joueurs de premier plan.La Rochelle a eu de la casse perdant assez rapidement de bons joueurs.
Pour l'état d'esprit des uns et des autres, je n'ai pas vu d'un coté les anges et de l'autre les démons, tous provoquent, cherchent et sont en permanence limite en regard des règles, le hors jeu, les plongeons au sol, on voit de tout.
Coté supporteurs,un public chauvin où on entend des "ici ici",l'exemple venant de haut, l'entraineur des avants jaune provoquant par le geste les joueurs adverses depuis le bord de touche devant les arbitres et autres délégués, ce type devrait aller en tribune.
Je n'aime aucun des deux finalistes, j'irai prendre l'air.
Pour l'état d'esprit des uns et des autres, je n'ai pas vu d'un coté les anges et de l'autre les démons, tous provoquent, cherchent et sont en permanence limite en regard des règles, le hors jeu, les plongeons au sol, on voit de tout.
Coté supporteurs,un public chauvin où on entend des "ici ici",l'exemple venant de haut, l'entraineur des avants jaune provoquant par le geste les joueurs adverses depuis le bord de touche devant les arbitres et autres délégués, ce type devrait aller en tribune.
Je n'aime aucun des deux finalistes, j'irai prendre l'air.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 : autres matchs
quand on voit en plus le matos que Clermont avait en tribune.
Grosso Parra Jedrasiak Lamerat Chouly Fisher Abendanon en tribune et Yato Cancoriet sur le banc ..... ça laisse rêveur.
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Grosso Parra Jedrasiak Lamerat Chouly Fisher Abendanon en tribune et Yato Cancoriet sur le banc ..... ça laisse rêveur.
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willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 : autres matchs
On aura droit à de sacrés duels, c'est sûr !
Tekori/Vahaamahina, Tolofua/Lee, Dupont/Laidlaw, Guitoune/Penaud, Kolbe/Raka (si Kolbe est à l'aile)...etc. Penaud et Kolbe étant, je crois, les deux meilleurs joueurs du championnat en nombre de défenseurs battus, j'ai hâte de voir ce qu'ils donneront l'un face à l'autre !
Ce sont peut-être les deux joueurs les plus excitants du Top14, cette saison, et parmi les rares qui représente le rugby qu'on aime, fait de vitesse, de crochets, d'accélérations, d'appuis...etc.
Pour le moment, je trouve que sur le papier cette finale semble assez équilibré. Peut-être un peu plus de vitesse et de dynamisme côté Toulouse, avec Dupont, Guitoune ou Kolbe. Mais aussi un peu plus de puissance côté clermont, avec Raka, Toeava, Moala derrière et un pack un poil au-dessus.
Espérons que l'enjeu ne tue pas le jeu. De toutes façon, je n'imagine pas trop Toulouse jouer petit bras en visant une victoire grâce au pied, vu les stats de leurs buteurs d'un côté, et celles des clermontois de l'autre
Tekori/Vahaamahina, Tolofua/Lee, Dupont/Laidlaw, Guitoune/Penaud, Kolbe/Raka (si Kolbe est à l'aile)...etc. Penaud et Kolbe étant, je crois, les deux meilleurs joueurs du championnat en nombre de défenseurs battus, j'ai hâte de voir ce qu'ils donneront l'un face à l'autre !
Ce sont peut-être les deux joueurs les plus excitants du Top14, cette saison, et parmi les rares qui représente le rugby qu'on aime, fait de vitesse, de crochets, d'accélérations, d'appuis...etc.
Pour le moment, je trouve que sur le papier cette finale semble assez équilibré. Peut-être un peu plus de vitesse et de dynamisme côté Toulouse, avec Dupont, Guitoune ou Kolbe. Mais aussi un peu plus de puissance côté clermont, avec Raka, Toeava, Moala derrière et un pack un poil au-dessus.
Espérons que l'enjeu ne tue pas le jeu. De toutes façon, je n'imagine pas trop Toulouse jouer petit bras en visant une victoire grâce au pied, vu les stats de leurs buteurs d'un côté, et celles des clermontois de l'autre
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Re: Top14 : autres matchs
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ugo-mola-sur-le-jeu-ordonne-clermont-a-une-longueur-d-avance-sur-toulouse/1028804
Ugo Mola : « Sur le jeu ordonné, Clermont a une longueur d'avance » sur Toulouse
L'entraîneur du Stade Toulousain, qui a tenu mardi après-midi une conférence de presse à Ernest-Wallon, estime que l'ASM est beaucoup plus pragmatique et précise que son équipe.
Laurent Campistron
« Comment jugez-vous le rapport de force entre les deux équipes avant la finale, samedi ?
Clermont a un petit temps d'avance sur nous car il a été champion il y a deux saisons (2017) et vient de gagner le Challenge européen. Nous, on découvre ce niveau avec pas mal de jeunes joueurs. Chez nous, le dernier à avoir été champion est Maxime Médard, qui avait vingt-cinq ans à l'époque, ça remonte un peu (2012). L'ASM a une palette tellement grande qu'elle peut paraître différente à chaque rencontre.
Quelles sont les principales forces clermontoises ?
Le sens tactique et stratégique du staff, notamment de Franck Azéma, n'est plus à démontrer. Lors de nos deux matches contre eux cette saison (20-20 en Auvergne à l'aller, 47-44 à Toulouse), je me souviens qu'on avait été pris sur des situations programmées qu'ils maîtrisent sur le bout des doigts. C'est une des équipes les plus compactes, avec une mêlée redoutable, un jeu au pied très performant, notamment de Laidlaw et Lopez, une charnière de très haut niveau international. Il faudra qu'on soit dans l'adaptation pour inquiéter cette équipe.
Cette finale peut-elle être aussi enlevée que la dernière opposition en Championnat ?
J'espère que ce sera aussi emballant qu'au mois d'avril, mais j'ai peur qu'en finale ça soit plus recroquevillé. En tout cas, on va se confronter à qui se fait de mieux, à une équipe très pragmatique dans les moments clés. Il me semble que Clermont maîtrise mieux son rugby que nous aujourd'hui. Elle joue aussi un rugby enthousiasmant avec des fulgurances et des premiers temps de jeu vraiment redoutables. Sur le jeu ordonné, il a une longueur d'avance, un peu comme le Leinster. Mais on sait que quand il y a un ballon qui traîne, qu'il y a un peu de désordre ou de bordel sur le terrain, on peut être dangereux. C'est quelque chose qui nous va bien. »
Ugo Mola : « Sur le jeu ordonné, Clermont a une longueur d'avance » sur Toulouse
L'entraîneur du Stade Toulousain, qui a tenu mardi après-midi une conférence de presse à Ernest-Wallon, estime que l'ASM est beaucoup plus pragmatique et précise que son équipe.
Laurent Campistron
« Comment jugez-vous le rapport de force entre les deux équipes avant la finale, samedi ?
Clermont a un petit temps d'avance sur nous car il a été champion il y a deux saisons (2017) et vient de gagner le Challenge européen. Nous, on découvre ce niveau avec pas mal de jeunes joueurs. Chez nous, le dernier à avoir été champion est Maxime Médard, qui avait vingt-cinq ans à l'époque, ça remonte un peu (2012). L'ASM a une palette tellement grande qu'elle peut paraître différente à chaque rencontre.
Quelles sont les principales forces clermontoises ?
Le sens tactique et stratégique du staff, notamment de Franck Azéma, n'est plus à démontrer. Lors de nos deux matches contre eux cette saison (20-20 en Auvergne à l'aller, 47-44 à Toulouse), je me souviens qu'on avait été pris sur des situations programmées qu'ils maîtrisent sur le bout des doigts. C'est une des équipes les plus compactes, avec une mêlée redoutable, un jeu au pied très performant, notamment de Laidlaw et Lopez, une charnière de très haut niveau international. Il faudra qu'on soit dans l'adaptation pour inquiéter cette équipe.
Cette finale peut-elle être aussi enlevée que la dernière opposition en Championnat ?
J'espère que ce sera aussi emballant qu'au mois d'avril, mais j'ai peur qu'en finale ça soit plus recroquevillé. En tout cas, on va se confronter à qui se fait de mieux, à une équipe très pragmatique dans les moments clés. Il me semble que Clermont maîtrise mieux son rugby que nous aujourd'hui. Elle joue aussi un rugby enthousiasmant avec des fulgurances et des premiers temps de jeu vraiment redoutables. Sur le jeu ordonné, il a une longueur d'avance, un peu comme le Leinster. Mais on sait que quand il y a un ballon qui traîne, qu'il y a un peu de désordre ou de bordel sur le terrain, on peut être dangereux. C'est quelque chose qui nous va bien. »
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Re: Top14 : autres matchs
https://www.midi-olympique.fr/2019/06/12/la-chronique-de-pierre-villepreux-demies-pleines-despoir,8252707.php
La chronique de Pierre Villepreux : « Demies pleines d'espoir »
La formule éliminatoire de nos compétitions finales interpelle, pas seulement par la façon arbitraire d’accéder au titre mais aussi par la qualité des productions quelquefois un brin ennuyantes qu’elles génèrent. En phases finales l’histoire ne manque pas de matchs peu captivants dont on attendait beaucoup. Est-ce la peur, le stress, un surplus d’émotions qui contribuent à rendre les joueurs méfiants pour s’engager dans un jeu résolument ambitieux porteur d’intentions qui répondent à l’évolution du rugby emmenée par les meilleures équipes, source de meilleur spectacle ? Est-ce les enjeux liés aux obligations de résultats qui paralysent ? Ne seraient-ce pas aussi les contraintes imposées par des plans de jeu et/ou par des stratégies trop radicales qui tendent à limiter les initiatives ? à propos de cette dernière question, je voudrais rendre hommage à Michel Serre qui adorait discourir sur le rugby. Il le percevait trop « organisé donc prévisible » et aspirait à voir les joueurs « désobéir », sinon « on tuait toute créativité. » Certes, Il ne s’agit pas de prouver et séduire à tout prix mais aspirer à être champion oblige à un minimum d’excellence, ce qui astreint les joueurs à dépasser leur zone de confort. Face à tous les enjeux qui dit-on « tuent le jeu » tous les facteurs interactifs qui touchent la performance, physiques, psychologiques, technico tactiques sont touchés. Dans ce contexte, éminemment émotionnel, la représentation tant individuelle que collective de l’excellence du jeu à atteindre et l’état d’esprit qui vont avec devraient être rehaussés, ce qui n’est pas toujours le cas.
Il ne faut pas avoir peur de partager le jeu et ses risques avec les adversaires.
Actuellement, dans un jeu quantifiable à l’excès, il serait tentant d’évaluer chez chaque joueur les différents facteurs de performance mentionnés ci-dessus et de proposer des entrainements à la carte dans les différents domaines, il deviendrait alors possible de prédire le futur champion. Les entraîneurs savent qu’il serait vain de s’engager sur cette voie. Le fonctionnement humain diffère de cette approche qui pourtant peut sembler logique. Le phénomène est beaucoup plus complexe car chaque match est singulier du fait des incertitudes et aléas qui assaillent le joueur sur et hors terrain. Il n’y a pas de clés magiques qui suppriment ou évitent les contraintes et enjeux qui dépassent le seul champ sportif. Il s’agit plutôt pour un staff dans ce contexte où l’émotion joue un rôle déterminant de donner aux joueurs « le sens » du défi à relever, en se concentrant sur ses propres forces et moins sur celles des autres sans pour autant les sous-estimer. Par ce chemin, chacun avec son potentiel, sera alors à même de donner plus et mieux pour, qu’avec le jeu souhaitable et la manière, la performance attendue soit au rendez vous. En sport collectif quand on calcule trop la performance, on rend le jeu compliqué pour ceux qui le jouent, ils y perdent forcément en sérénité.
Le rugby aujourd’hui ne peut plus s’inscrire derrière des images et conceptions dépassées , « le rugby sérieux contre le fantaisiste » , les fondamentaux d’abord… le reste après, celui « des tranchées contre le rugby champagne ». Les oppositions de conceptions ont vécu. Pour s’exprimer dans la modernité, il ne faut pas avoir peur de partager le jeu et ses risques avec les adversaires. Un rugby fait de créativité et d’initiatives ne remet pas en cause les valeurs qui mettent en exergue l’effort, l’implication dans l’affrontement, la détermination, le courage, références guerrières qui seraient réservées à certains et pas à d’autres porteurs d’un modèle antagonique.
Toulouse - La Rochelle; Clermont - Lyon, des demi-finales qui nous donnent cet espoir car ces clubs ont été tout au long de la saison dans cette dynamique produisant un rugby enthousiaste et inventif. Ils ont l’occasion d’illustrer qu’ils peuvent, en cette circonstance, faire preuve d’anti- fragilité. C’est le bon timing pour doper le jeu national encore frileux en lui donnant une mobilité d’ensemble grandissante et démontrer ainsi que cette perception du jeu n’est pas un rêve.
La chronique de Pierre Villepreux : « Demies pleines d'espoir »
La formule éliminatoire de nos compétitions finales interpelle, pas seulement par la façon arbitraire d’accéder au titre mais aussi par la qualité des productions quelquefois un brin ennuyantes qu’elles génèrent. En phases finales l’histoire ne manque pas de matchs peu captivants dont on attendait beaucoup. Est-ce la peur, le stress, un surplus d’émotions qui contribuent à rendre les joueurs méfiants pour s’engager dans un jeu résolument ambitieux porteur d’intentions qui répondent à l’évolution du rugby emmenée par les meilleures équipes, source de meilleur spectacle ? Est-ce les enjeux liés aux obligations de résultats qui paralysent ? Ne seraient-ce pas aussi les contraintes imposées par des plans de jeu et/ou par des stratégies trop radicales qui tendent à limiter les initiatives ? à propos de cette dernière question, je voudrais rendre hommage à Michel Serre qui adorait discourir sur le rugby. Il le percevait trop « organisé donc prévisible » et aspirait à voir les joueurs « désobéir », sinon « on tuait toute créativité. » Certes, Il ne s’agit pas de prouver et séduire à tout prix mais aspirer à être champion oblige à un minimum d’excellence, ce qui astreint les joueurs à dépasser leur zone de confort. Face à tous les enjeux qui dit-on « tuent le jeu » tous les facteurs interactifs qui touchent la performance, physiques, psychologiques, technico tactiques sont touchés. Dans ce contexte, éminemment émotionnel, la représentation tant individuelle que collective de l’excellence du jeu à atteindre et l’état d’esprit qui vont avec devraient être rehaussés, ce qui n’est pas toujours le cas.
Il ne faut pas avoir peur de partager le jeu et ses risques avec les adversaires.
Actuellement, dans un jeu quantifiable à l’excès, il serait tentant d’évaluer chez chaque joueur les différents facteurs de performance mentionnés ci-dessus et de proposer des entrainements à la carte dans les différents domaines, il deviendrait alors possible de prédire le futur champion. Les entraîneurs savent qu’il serait vain de s’engager sur cette voie. Le fonctionnement humain diffère de cette approche qui pourtant peut sembler logique. Le phénomène est beaucoup plus complexe car chaque match est singulier du fait des incertitudes et aléas qui assaillent le joueur sur et hors terrain. Il n’y a pas de clés magiques qui suppriment ou évitent les contraintes et enjeux qui dépassent le seul champ sportif. Il s’agit plutôt pour un staff dans ce contexte où l’émotion joue un rôle déterminant de donner aux joueurs « le sens » du défi à relever, en se concentrant sur ses propres forces et moins sur celles des autres sans pour autant les sous-estimer. Par ce chemin, chacun avec son potentiel, sera alors à même de donner plus et mieux pour, qu’avec le jeu souhaitable et la manière, la performance attendue soit au rendez vous. En sport collectif quand on calcule trop la performance, on rend le jeu compliqué pour ceux qui le jouent, ils y perdent forcément en sérénité.
Le rugby aujourd’hui ne peut plus s’inscrire derrière des images et conceptions dépassées , « le rugby sérieux contre le fantaisiste » , les fondamentaux d’abord… le reste après, celui « des tranchées contre le rugby champagne ». Les oppositions de conceptions ont vécu. Pour s’exprimer dans la modernité, il ne faut pas avoir peur de partager le jeu et ses risques avec les adversaires. Un rugby fait de créativité et d’initiatives ne remet pas en cause les valeurs qui mettent en exergue l’effort, l’implication dans l’affrontement, la détermination, le courage, références guerrières qui seraient réservées à certains et pas à d’autres porteurs d’un modèle antagonique.
Toulouse - La Rochelle; Clermont - Lyon, des demi-finales qui nous donnent cet espoir car ces clubs ont été tout au long de la saison dans cette dynamique produisant un rugby enthousiaste et inventif. Ils ont l’occasion d’illustrer qu’ils peuvent, en cette circonstance, faire preuve d’anti- fragilité. C’est le bon timing pour doper le jeu national encore frileux en lui donnant une mobilité d’ensemble grandissante et démontrer ainsi que cette perception du jeu n’est pas un rêve.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Top14 : autres matchs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Dans-la-tete-de-cheslin-kolbe-stade-toulousain-la-chanson-les-sardines-me-donne-beaucoup-d-energie/1029602
Dans la tête de Cheslin Kolbe (Stade Toulousain) : « La chanson "les Sardines" me donne beaucoup d'énergie »
Le Sud-Africain, ailier ou arrière du Stade Toulousain, est sans doute le meilleur joueur actuel du Top 14. Une pépite qui tire parfois son éclat de drôles d'inspirations.
À l'occasion de la finale de Top 14, samedi, entre Toulouse et Clermont, L'Équipe inaugure un nouveau format d'entretien, qui se veut plus intime. Vous retrouverez ce format lors de la prochaine Coupe du monde de rugby au Japon (20 septembre - 2 novembre).
Cheslin Kolbe est arrivé au rendez-vous juste après la séance d'entraînement du jour. À peine essoufflé par l'intense exercice de réceptions aériennes auquel venait de le soumettre son partenaire Maxime Médard, il s'est assis sur un siège du stade Ernest-Wallon avec ce sourire qui ne le quitte quasiment jamais. On lui a proposé un entretien un brin décalé, intime. À l'image de son rugby, si imprévisible. Il ne s'est pas défilé.
Quelle a été la personne la plus importante dans votre carrière ?
Il y en a deux. D'abord ma mère, qui a toujours été là pour moi. Ensuite, ma formidable épouse (Layla Cupido). Elle m'encourage depuis notre première rencontre. Elle est le socle de notre petite famille. Je suis vraiment très heureux et chanceux de l'avoir dans ma vie.
Quelle est la phrase ou le mot que vous dites le plus souvent à vos partenaires sur le terrain ?
(Il rit.) Je ne suis pas du genre à leur gueuler dessus pour qu'ils me donnent le ballon, si c'est ce que vous voulez savoir ! Bon, j'attends quand même toujours la passe avec beaucoup d'impatience... Vous savez, la meilleure chose qu'on peut faire sur un terrain est de jouer pour le gars qui est à côté de soi. Or, c'est quelque chose qui ne se commande pas par des mots mais qui s'apprend à l'entraînement, chaque semaine.
Quelle est la date qui a le plus compté dans votre carrière ?
Celle d'un tournoi en 2009, avec les moins de 16 ans. Quand j'ai eu pour la première fois l'opportunité de représenter ma région en Afrique du Sud, la Western Province, et de revêtir le maillot que tous les mômes du coin rêvent de porter un jour. C'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à prendre conscience que je pouvais peut-être faire carrière dans le rugby.
« Le premier joueur à qui j'ai voulu ressembler était mon père. Après, il y a eu Gio Aplon et Christian Cullen »
Gardez-vous un souvenir précis de cette épreuve ?
Je me rappelle que j'étais remplaçant lors du premier match face aux Sharks (Durban) mais que j'avais terminé la compétition titulaire. On avait joué la finale contre Free State (Bloemfontein), l'équipe à battre du moment, celle que les gamins de ma génération rêvaient d'affronter parce qu'elle abritait de très bons joueurs comme (Jan)Serfontein qui est aujourd'hui à Montpellier. J'étais tellement anxieux que je n'avais pas fermé l'oeil la nuit précédente. Il faut dire que je n'avais encore jamais joué à ce niveau. Plein de choses se bousculaient dans ma tête. Je me demandais surtout comment j'allais pouvoir exister avec ma petite taille face à tous les costauds d'en face (rires) ! Le capitaine de l'équipe était venu me trouver, vers 2 ou 3 heures du matin, pour me rassurer : "Reste relax, c'est juste un match, tu mérites de jouer cette finale." Je n'ai pas mieux dormi après son intervention, mais il faut croire que ça m'a fait du bien puisque tout s'est bien passé pour moi en finale. C'est peut-être aussi parce que j'avais prié toute la nuit...
Quel est le joueur qui vous impressionne le plus ?
Mon ancien coéquipier aux Stormers, Gio Aplon (ex-arrière ou ailier sud-africain passé par Grenoble), sans hésiter. Sûrement à cause de son petit gabarit (1,75 m ; 78 kg) assez similaire au mien. J'aimais ses attitudes sur le terrain, sa façon d'attaquer, de défendre. Il m'a inspiré tout au long de ma carrière, m'a toujours donné de bons conseils. Encore aujourd'hui, il m'envoie des messages.
Quel est le maillot que vous gardez le plus précieusement ?
Juste un ? C'est dur de choisir... Mais si je devais n'en garder qu'un, ce serait probablement celui de ma première sélection avec l'Afrique du Sud, contre l'Australie, lors du Rugby Championship (ex-Four Nations), en septembre 2018. C'est quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie, parce que ça a toujours été mon rêve de porter le maillot vert et or des Springboks, peu importe le numéro inscrit dans le dos. C'est probablement le maillot que je garderai tout le temps chez moi. D'ailleurs, il m'a suivi à Toulouse (sourire).
Quel est le geste que vous travaillez le plus à l'entraînement ?
Probablement ma défense, parce que je ne suis pas un mec très grand et costaud. Alors, j'essaie d'avoir une bonne technique de plaquage, de ne pas fermer trop tôt, de bien anticiper les coups de pied de l'adversaire, de bien communiquer avec mes partenaires.
Quel joueur aimeriez-vous être ?
Quand j'étais môme, le premier joueur à qui j'ai voulu ressembler était mon père. Ensuite, il y a eu Gio Aplon et Christian Cullen (ex-arrière all black), mais je ne pense pas qu'on puisse devenir l'exacte copie de quelqu'un qu'on admire ou qu'on a admiré. Alors, j'essaie juste d'être moi-même.
À qui demandez-vous conseil lorsque vous rencontrez des problèmes sportifs ?
Je parle toujours à ma femme d'abord, parce qu'elle est mon meilleur réconfort. À mon père, aussi, qui est toujours le premier à m'appeler après les matches. À chaque fois, j'ai droit à un débriefing du genre : "Tu devrais travailler ça, ça et ça". Il m'aide beaucoup.
« Courir avec le ballon est la chose la plus excitante »
Quel est votre rêve absolu dans le rugby ?
Le même que n'importe quel autre joueur, j'imagine : gagner la Coupe du monde. Et celui de ne pas souffrir de graves blessures, pour jouer le plus longtemps possible.
Quels mots aimez-vous entendre dans le vestiaire ?
Des choses du genre "Adopte une bonne attitude, entre avec beaucoup d'énergie, joue ton rugby, parce que c'est ce que tu fais toute la semaine à l'entraînement, et surtout prend du plaisir." C'est bon d'entendre des courts messages comme ceux-là avant d'entrer sur le terrain, parce qu'ils peuvent t'aider à chasser quelques doutes.
À quoi pensez-vous durant l'hymne sud-africain ?
Honnêtement ? À rien ! Je me contente de regarder droit devant et de chanter avec le plus de conviction possible.
Quel est le geste effectué sur un terrain dont vous avez le plus honte aujourd'hui ?
Oh ! Celui dont je suis le plus honteux ? Aïe, aïe, aïe... (Il réfléchit longuement). Sûrement un plaquage manqué. Je sais que ça peut arriver dans le rugby, mais c'est toujours très vexant de commettre une erreur de ce type. Sinon, je me souviens aussi d'une action cette saison contre Bath, en Coupe d'Europe. Sur la dernière action de la partie, Antoine (Dupont) me passe un ballon que je n'arrive pas à maîtriser. Je ne savais pas si je devais le ramasser ou taper au pied loin devant. J'ai juste laissé le ballon par terre et espéré que l'arbitre ne donne pas une mêlée pour Bath parce qu'on était dans nos 22 mètres. Heureusement, il a sifflé la fin de la partie.
Et le geste dont vous êtes le plus fier ?
Assurément mon premier essai contre les All Blacks, après une interception et une longue course sur une moitié de terrain, en septembre dernier. Marquer son premier essai face à la Nouvelle-Zélande, dans un match qu'on a fini par remporter (34-36), alors que ça faisait des années qu'on n'avait pas gagné là-bas, c'est quelque chose dont tout le monde rêve et qui, normalement, n'arrive jamais.
Quel souvenir gardez-vous de votre premier entraînement de rugby ?
C'est vraiment quand j'ai commencé à jouer avec les Stormers. J'étais le gamin, j'arrivais dans une équipe de mecs que je regardais avec des yeux plein d'admiration, comme Jean de Villiers, Schalk Burger ou Gio Aplon. Sur un exercice d'attaque-défense à l'entraînement, on m'avait demandé de venir protéger un ballon dans un ruck. Pourquoi moi ? Je n'en sais rien. Toujours est-il que j'y suis allé et c'est là que Tiaan Liebenberg, le talonneur de l'équipe, est arrivé comme un boulet pour m'envoyer valdinguer. Oh merde, c'était quoi ça ? Je me souviens que ma tête avait touché le sol sous la force de l'impact. Je m'étais dit instantanément que si ça se passait comme ça toutes les semaines, je risquais de passer pas mal de temps à l'infirmerie. C'est alors que Liebenberg s'est avancé vers moi avec un sourire : "Hey, petit, bienvenue au club !" J'ai compris que c'était le passage obligé pour être adoubé. J'avais dix-neuf ans, je m'entraînais avec des gars qui avaient plus de 50 sélections... C'était un bon apprentissage (rires) !
Quelle action préférez-vous dans le rugby ?
Courir avec le ballon. C'est la chose la plus excitante. Quand tu es arrière ou ailier, tu n'aspires qu'à ça.
Et l'action que vous aimez le moins ?
La bagarre (rires) ! Je laisse ça aux plus balèzes. Je préfère rester à l'écart et compter les coups...
Avec quel joueur aimeriez-vous échanger votre maillot ?
Si je pouvais, je choisirais Christian Cullen, parce que c'est un joueur que je "badais" réellement lorsque j'étais gosse. En Top 14, il faut que je réfléchisse... Sûrement Teddy Thomas (Racing 92), un grand attaquant. Je me souviens de la première fois où j'ai joué contre lui, en 2013, lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans.
« À la fin de ma carrière, j'aimerais qu'on dise de moi que j'étais quelqu'un qui avait toujours le sourire »
Quel est le premier rendez-vous que vous vous fixez lors d'un match ?
Le premier, c'est avec Dieu. Je prie tout le temps avant le coup d'envoi pour le remercier de l'opportunité qu'il m'offre de jouer au rugby et lui demander de veiller à ce que les joueurs ne se blessent pas. Après, une fois le jeu parti, je ne pense qu'à recevoir le ballon et à transpercer la défense. Mais ça peut être aussi mon premier plaquage positif. Souvent, ça me permet de savoir si je suis dans un bon ou un mauvais jour.
De qui écoutez-vous prioritairement le jugement après un match ?
De mes entraîneurs, notamment du coach Ugo (Mola). J'aime sa façon de voir le rugby. Il nous donne beaucoup de liberté. Il considère que plus on sera heureux sur le terrain, plus on prendra du plaisir, meilleur on sera. Je partage cette philosophie à 100 %.
Qu'aimeriez-vous que les gens disent de vous à la fin de votre carrière ?
Que j'étais quelqu'un qui avait toujours le sourire et qui savait communiquer sa joie de vivre et de jouer à ses partenaires.
Quelle est la chanson qui vous réconforte le plus après une défaite ?
Je n'en écoute pas beaucoup. Mais la chanson les Sardines (de Patrick Sébastien) me donne beaucoup d'énergie. Même si je ne saurais pas chanter le refrain en français (rires). »
Cheslin Kolbe en bref
Sud-Africain. 25 ans. 1,71m ; 74kg. Arrière ou ailier
9 : le nombre d'essais qu'il a inscrits avec Toulouse en 2017-2018, dès sa première saison en Europe.
2018 : l'année de sa première sélection. Il en compte aujourd'hui 7.
Dans la tête de Cheslin Kolbe (Stade Toulousain) : « La chanson "les Sardines" me donne beaucoup d'énergie »
Le Sud-Africain, ailier ou arrière du Stade Toulousain, est sans doute le meilleur joueur actuel du Top 14. Une pépite qui tire parfois son éclat de drôles d'inspirations.
À l'occasion de la finale de Top 14, samedi, entre Toulouse et Clermont, L'Équipe inaugure un nouveau format d'entretien, qui se veut plus intime. Vous retrouverez ce format lors de la prochaine Coupe du monde de rugby au Japon (20 septembre - 2 novembre).
Cheslin Kolbe est arrivé au rendez-vous juste après la séance d'entraînement du jour. À peine essoufflé par l'intense exercice de réceptions aériennes auquel venait de le soumettre son partenaire Maxime Médard, il s'est assis sur un siège du stade Ernest-Wallon avec ce sourire qui ne le quitte quasiment jamais. On lui a proposé un entretien un brin décalé, intime. À l'image de son rugby, si imprévisible. Il ne s'est pas défilé.
Quelle a été la personne la plus importante dans votre carrière ?
Il y en a deux. D'abord ma mère, qui a toujours été là pour moi. Ensuite, ma formidable épouse (Layla Cupido). Elle m'encourage depuis notre première rencontre. Elle est le socle de notre petite famille. Je suis vraiment très heureux et chanceux de l'avoir dans ma vie.
Quelle est la phrase ou le mot que vous dites le plus souvent à vos partenaires sur le terrain ?
(Il rit.) Je ne suis pas du genre à leur gueuler dessus pour qu'ils me donnent le ballon, si c'est ce que vous voulez savoir ! Bon, j'attends quand même toujours la passe avec beaucoup d'impatience... Vous savez, la meilleure chose qu'on peut faire sur un terrain est de jouer pour le gars qui est à côté de soi. Or, c'est quelque chose qui ne se commande pas par des mots mais qui s'apprend à l'entraînement, chaque semaine.
Quelle est la date qui a le plus compté dans votre carrière ?
Celle d'un tournoi en 2009, avec les moins de 16 ans. Quand j'ai eu pour la première fois l'opportunité de représenter ma région en Afrique du Sud, la Western Province, et de revêtir le maillot que tous les mômes du coin rêvent de porter un jour. C'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à prendre conscience que je pouvais peut-être faire carrière dans le rugby.
« Le premier joueur à qui j'ai voulu ressembler était mon père. Après, il y a eu Gio Aplon et Christian Cullen »
Gardez-vous un souvenir précis de cette épreuve ?
Je me rappelle que j'étais remplaçant lors du premier match face aux Sharks (Durban) mais que j'avais terminé la compétition titulaire. On avait joué la finale contre Free State (Bloemfontein), l'équipe à battre du moment, celle que les gamins de ma génération rêvaient d'affronter parce qu'elle abritait de très bons joueurs comme (Jan)Serfontein qui est aujourd'hui à Montpellier. J'étais tellement anxieux que je n'avais pas fermé l'oeil la nuit précédente. Il faut dire que je n'avais encore jamais joué à ce niveau. Plein de choses se bousculaient dans ma tête. Je me demandais surtout comment j'allais pouvoir exister avec ma petite taille face à tous les costauds d'en face (rires) ! Le capitaine de l'équipe était venu me trouver, vers 2 ou 3 heures du matin, pour me rassurer : "Reste relax, c'est juste un match, tu mérites de jouer cette finale." Je n'ai pas mieux dormi après son intervention, mais il faut croire que ça m'a fait du bien puisque tout s'est bien passé pour moi en finale. C'est peut-être aussi parce que j'avais prié toute la nuit...
Quel est le joueur qui vous impressionne le plus ?
Mon ancien coéquipier aux Stormers, Gio Aplon (ex-arrière ou ailier sud-africain passé par Grenoble), sans hésiter. Sûrement à cause de son petit gabarit (1,75 m ; 78 kg) assez similaire au mien. J'aimais ses attitudes sur le terrain, sa façon d'attaquer, de défendre. Il m'a inspiré tout au long de ma carrière, m'a toujours donné de bons conseils. Encore aujourd'hui, il m'envoie des messages.
Quel est le maillot que vous gardez le plus précieusement ?
Juste un ? C'est dur de choisir... Mais si je devais n'en garder qu'un, ce serait probablement celui de ma première sélection avec l'Afrique du Sud, contre l'Australie, lors du Rugby Championship (ex-Four Nations), en septembre 2018. C'est quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie, parce que ça a toujours été mon rêve de porter le maillot vert et or des Springboks, peu importe le numéro inscrit dans le dos. C'est probablement le maillot que je garderai tout le temps chez moi. D'ailleurs, il m'a suivi à Toulouse (sourire).
Quel est le geste que vous travaillez le plus à l'entraînement ?
Probablement ma défense, parce que je ne suis pas un mec très grand et costaud. Alors, j'essaie d'avoir une bonne technique de plaquage, de ne pas fermer trop tôt, de bien anticiper les coups de pied de l'adversaire, de bien communiquer avec mes partenaires.
Quel joueur aimeriez-vous être ?
Quand j'étais môme, le premier joueur à qui j'ai voulu ressembler était mon père. Ensuite, il y a eu Gio Aplon et Christian Cullen (ex-arrière all black), mais je ne pense pas qu'on puisse devenir l'exacte copie de quelqu'un qu'on admire ou qu'on a admiré. Alors, j'essaie juste d'être moi-même.
À qui demandez-vous conseil lorsque vous rencontrez des problèmes sportifs ?
Je parle toujours à ma femme d'abord, parce qu'elle est mon meilleur réconfort. À mon père, aussi, qui est toujours le premier à m'appeler après les matches. À chaque fois, j'ai droit à un débriefing du genre : "Tu devrais travailler ça, ça et ça". Il m'aide beaucoup.
« Courir avec le ballon est la chose la plus excitante »
Quel est votre rêve absolu dans le rugby ?
Le même que n'importe quel autre joueur, j'imagine : gagner la Coupe du monde. Et celui de ne pas souffrir de graves blessures, pour jouer le plus longtemps possible.
Quels mots aimez-vous entendre dans le vestiaire ?
Des choses du genre "Adopte une bonne attitude, entre avec beaucoup d'énergie, joue ton rugby, parce que c'est ce que tu fais toute la semaine à l'entraînement, et surtout prend du plaisir." C'est bon d'entendre des courts messages comme ceux-là avant d'entrer sur le terrain, parce qu'ils peuvent t'aider à chasser quelques doutes.
À quoi pensez-vous durant l'hymne sud-africain ?
Honnêtement ? À rien ! Je me contente de regarder droit devant et de chanter avec le plus de conviction possible.
Quel est le geste effectué sur un terrain dont vous avez le plus honte aujourd'hui ?
Oh ! Celui dont je suis le plus honteux ? Aïe, aïe, aïe... (Il réfléchit longuement). Sûrement un plaquage manqué. Je sais que ça peut arriver dans le rugby, mais c'est toujours très vexant de commettre une erreur de ce type. Sinon, je me souviens aussi d'une action cette saison contre Bath, en Coupe d'Europe. Sur la dernière action de la partie, Antoine (Dupont) me passe un ballon que je n'arrive pas à maîtriser. Je ne savais pas si je devais le ramasser ou taper au pied loin devant. J'ai juste laissé le ballon par terre et espéré que l'arbitre ne donne pas une mêlée pour Bath parce qu'on était dans nos 22 mètres. Heureusement, il a sifflé la fin de la partie.
Et le geste dont vous êtes le plus fier ?
Assurément mon premier essai contre les All Blacks, après une interception et une longue course sur une moitié de terrain, en septembre dernier. Marquer son premier essai face à la Nouvelle-Zélande, dans un match qu'on a fini par remporter (34-36), alors que ça faisait des années qu'on n'avait pas gagné là-bas, c'est quelque chose dont tout le monde rêve et qui, normalement, n'arrive jamais.
Quel souvenir gardez-vous de votre premier entraînement de rugby ?
C'est vraiment quand j'ai commencé à jouer avec les Stormers. J'étais le gamin, j'arrivais dans une équipe de mecs que je regardais avec des yeux plein d'admiration, comme Jean de Villiers, Schalk Burger ou Gio Aplon. Sur un exercice d'attaque-défense à l'entraînement, on m'avait demandé de venir protéger un ballon dans un ruck. Pourquoi moi ? Je n'en sais rien. Toujours est-il que j'y suis allé et c'est là que Tiaan Liebenberg, le talonneur de l'équipe, est arrivé comme un boulet pour m'envoyer valdinguer. Oh merde, c'était quoi ça ? Je me souviens que ma tête avait touché le sol sous la force de l'impact. Je m'étais dit instantanément que si ça se passait comme ça toutes les semaines, je risquais de passer pas mal de temps à l'infirmerie. C'est alors que Liebenberg s'est avancé vers moi avec un sourire : "Hey, petit, bienvenue au club !" J'ai compris que c'était le passage obligé pour être adoubé. J'avais dix-neuf ans, je m'entraînais avec des gars qui avaient plus de 50 sélections... C'était un bon apprentissage (rires) !
Quelle action préférez-vous dans le rugby ?
Courir avec le ballon. C'est la chose la plus excitante. Quand tu es arrière ou ailier, tu n'aspires qu'à ça.
Et l'action que vous aimez le moins ?
La bagarre (rires) ! Je laisse ça aux plus balèzes. Je préfère rester à l'écart et compter les coups...
Avec quel joueur aimeriez-vous échanger votre maillot ?
Si je pouvais, je choisirais Christian Cullen, parce que c'est un joueur que je "badais" réellement lorsque j'étais gosse. En Top 14, il faut que je réfléchisse... Sûrement Teddy Thomas (Racing 92), un grand attaquant. Je me souviens de la première fois où j'ai joué contre lui, en 2013, lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans.
« À la fin de ma carrière, j'aimerais qu'on dise de moi que j'étais quelqu'un qui avait toujours le sourire »
Quel est le premier rendez-vous que vous vous fixez lors d'un match ?
Le premier, c'est avec Dieu. Je prie tout le temps avant le coup d'envoi pour le remercier de l'opportunité qu'il m'offre de jouer au rugby et lui demander de veiller à ce que les joueurs ne se blessent pas. Après, une fois le jeu parti, je ne pense qu'à recevoir le ballon et à transpercer la défense. Mais ça peut être aussi mon premier plaquage positif. Souvent, ça me permet de savoir si je suis dans un bon ou un mauvais jour.
De qui écoutez-vous prioritairement le jugement après un match ?
De mes entraîneurs, notamment du coach Ugo (Mola). J'aime sa façon de voir le rugby. Il nous donne beaucoup de liberté. Il considère que plus on sera heureux sur le terrain, plus on prendra du plaisir, meilleur on sera. Je partage cette philosophie à 100 %.
Qu'aimeriez-vous que les gens disent de vous à la fin de votre carrière ?
Que j'étais quelqu'un qui avait toujours le sourire et qui savait communiquer sa joie de vivre et de jouer à ses partenaires.
Quelle est la chanson qui vous réconforte le plus après une défaite ?
Je n'en écoute pas beaucoup. Mais la chanson les Sardines (de Patrick Sébastien) me donne beaucoup d'énergie. Même si je ne saurais pas chanter le refrain en français (rires). »
Cheslin Kolbe en bref
Sud-Africain. 25 ans. 1,71m ; 74kg. Arrière ou ailier
9 : le nombre d'essais qu'il a inscrits avec Toulouse en 2017-2018, dès sa première saison en Europe.
2018 : l'année de sa première sélection. Il en compte aujourd'hui 7.
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Re: Top14 : autres matchs
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Pourquoi-la-finale-du-top-14-est-si-tardive-cette-saison/1030341
Pourquoi la finale du Top 14 est si tardive cette saison ?
La finale du Top 14 entre Toulouse et Clermont, ce samedi 15 juin, est la plus tardive depuis 2016. Ce qui n'est pas sans conséquence pour la période de repos des joueurs appelés à préparer la prochaine Coupe du monde avec l'équipe de France.
Une saison de 294 jours va s'achever ce samedi soir au Stade de France avec la finale entre Toulouse et Clermont. En cette année de Coupe du monde (20 septembre-2 novembre au Japon), le choix de la date du 15 juin pour la finale - la plus tardive depuis 2016 (24 juin), saison post-Mondial - avait surpris.
Car avec la règle des quatre semaines obligatoires de repos, cela devait réduire le temps de préparation au Mondial pour les joueurs qualifiés pour cette finale et sélectionnés pour le Japon. La décision avait été prise conjointement, l'an dernier, par la LNR et la FFR, dans le but notamment d'éviter un trop grand nombre de doublons Top 14-équipe de France au cours de la saison.
Les Anglais seront plus reposés
En réalité, les finalistes qui seront retenus dans la liste annoncée mardi par le sélectionneur Jacques Brunel - et ils seront sans doute nombreux puisque vingt-et-un d'entre eux figurent sur la liste des 65 présélectionnés - n'auront que trois semaines de congés entre la finale et leur convocation à Marcoussis, le 6 juillet. Une exception validée par les instances du rugby tricolore. Les autres joueurs, dont les clubs ont été éliminés plus tôt, entameront leur préparation le 25 juin, mais le groupe France sera alors amputé d'une bonne partie de son effectif.
Pendant ce temps, Italiens, Irlandais, Gallois, Écossais ou Anglais profitent déjà des vacances. Ces derniers, futurs adversaires des Bleus pour le dernier match de poule du Mondial (12 octobre), ont fini leur saison le 1er juin au plus tard (date de la finale Saracens-Exeter). Le sélectionneur du quinze de la Rose Eddie Jones a lui aussi décidé d'échelonner les convocations de ses joueurs en fonction de leur date de fin de saison. Un premier stage débutera le 23 juin, un deuxième le 30 et tous les joueurs, finalistes y compris, seront sur le pont le 7 juillet. Mais ils seront, eux, parfaitement reposés.
Pourquoi la finale du Top 14 est si tardive cette saison ?
La finale du Top 14 entre Toulouse et Clermont, ce samedi 15 juin, est la plus tardive depuis 2016. Ce qui n'est pas sans conséquence pour la période de repos des joueurs appelés à préparer la prochaine Coupe du monde avec l'équipe de France.
Une saison de 294 jours va s'achever ce samedi soir au Stade de France avec la finale entre Toulouse et Clermont. En cette année de Coupe du monde (20 septembre-2 novembre au Japon), le choix de la date du 15 juin pour la finale - la plus tardive depuis 2016 (24 juin), saison post-Mondial - avait surpris.
Car avec la règle des quatre semaines obligatoires de repos, cela devait réduire le temps de préparation au Mondial pour les joueurs qualifiés pour cette finale et sélectionnés pour le Japon. La décision avait été prise conjointement, l'an dernier, par la LNR et la FFR, dans le but notamment d'éviter un trop grand nombre de doublons Top 14-équipe de France au cours de la saison.
Les Anglais seront plus reposés
En réalité, les finalistes qui seront retenus dans la liste annoncée mardi par le sélectionneur Jacques Brunel - et ils seront sans doute nombreux puisque vingt-et-un d'entre eux figurent sur la liste des 65 présélectionnés - n'auront que trois semaines de congés entre la finale et leur convocation à Marcoussis, le 6 juillet. Une exception validée par les instances du rugby tricolore. Les autres joueurs, dont les clubs ont été éliminés plus tôt, entameront leur préparation le 25 juin, mais le groupe France sera alors amputé d'une bonne partie de son effectif.
Pendant ce temps, Italiens, Irlandais, Gallois, Écossais ou Anglais profitent déjà des vacances. Ces derniers, futurs adversaires des Bleus pour le dernier match de poule du Mondial (12 octobre), ont fini leur saison le 1er juin au plus tard (date de la finale Saracens-Exeter). Le sélectionneur du quinze de la Rose Eddie Jones a lui aussi décidé d'échelonner les convocations de ses joueurs en fonction de leur date de fin de saison. Un premier stage débutera le 23 juin, un deuxième le 30 et tous les joueurs, finalistes y compris, seront sur le pont le 7 juillet. Mais ils seront, eux, parfaitement reposés.
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Re: Top14 : autres matchs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Top-14-toulouse-s-impose-en-finale-sur-clermont-et-decroche-son-vingtieme-bouclier-de-brennus/1030410
Top 14 : Toulouse s'impose en finale sur Clermont et décroche son vingtième Bouclier de Brennus
Avec un doublé de son ailier Yoann Huget, le Stade Toulousain l'a emporté (24-18) face à l'ASM, samedi soir, au Stade de France en finale du Top 14. Les Toulousains comptent désormais vingt titres de champion de France.
Succès du Stade Toulousain (24-18) sur l'ASM Clermont Auvergne, samedi soir au Stade de France en finale du Top 14. L'ailier toulousain Yoann Huget a réussi un doublé et son club décroche son vingtième titre de champion de France.
Top 14 : Toulouse s'impose en finale sur Clermont et décroche son vingtième Bouclier de Brennus
Avec un doublé de son ailier Yoann Huget, le Stade Toulousain l'a emporté (24-18) face à l'ASM, samedi soir, au Stade de France en finale du Top 14. Les Toulousains comptent désormais vingt titres de champion de France.
Succès du Stade Toulousain (24-18) sur l'ASM Clermont Auvergne, samedi soir au Stade de France en finale du Top 14. L'ailier toulousain Yoann Huget a réussi un doublé et son club décroche son vingtième titre de champion de France.
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Re: Top14 : autres matchs
Victoire mérité pour Toulouse, ce soir et sur la saison, mais le match n'a pas tenu toutes ses promesses, comme on pouvait le craindre..., je trouve que la finale de l'année dernière était plus inintéressante, comme quoi, avoir les deux meilleures équipes de la saison en finale, n'est pas une garantie de voir un beau match.
Dernière édition par Scalp le Sam 15 Juin 2019 - 23:01, édité 1 fois
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Re: Top14 : autres matchs
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Toulouse s'impose en finale sur Clermont et décroche son vingtième Bouclier de Brennus
Avec un doublé de son ailier Yoann Huget, le Stade Toulousain l'a emporté (24-18) face à l'ASM, samedi soir, au Stade de France en finale du Top 14. Les Toulousains comptent désormais vingt titres de champion de France.
Le match : 24-18
On s'attendait à un feu d'artifice offensif entre les deux meilleures équipes du Top 14, au sommet du classement, et c'est une finale brouillonne, certes vivante, mais polluée par une quarantaine de fautes diverses, maladresses y compris, qui a accouché d'un vainqueur somme toute logique, puisque Toulouse a inscrit les seuls deux essais de ce duel quand Clermont n'est pas parvenu à trouver le moindre espace dans la défense adverse. Vingtième Bouclier de Brennus, donc, pour le Stade Toulousain depuis 1912.
La première période, globalement, fut à l'avantage des champions de France, initiant des contre-attaques, des relances, jouant vite au ras, tentant des coups. A ces initiatives, les Clermontois répliquèrent par deux percées majuscules (12e, 32e) qui auraient mérité mieux que deux buts de pénalité. Cherchant systématiquement à accélérer quand les Auvergnats préféraient un jeu plus structuré, les Toulousains furent récompensés par un essai en coin signé Yoann Huget (28e), magnifiquement décalé par Cheslin Kolbe et son accélération foudroyante.
Le film du match
A la pause, Toulouse menait petitement (11-9), ce qui reflétait cette première partie de finale : brouillonne et indécise. Réduits à quatorze après le carton jaune qui sanctionnait un plaquage sans ballon de Kolbe (33e), Les Toulousains parvinrent à faire front, d'autant mieux que l'ASM jouait mollement, presque sans conviction, en tout cas sans chercher particulièrement à profiter, pendant dix minutes, de cet avantage numérique.
Alors qu'on voyait l'ASM revenir au score (52e, 14-12) et pourquoi pas repasser en tête, une relance de l'ailier international Maxime Médard éclairait le match, puis le demi de mêlée Antoine Dupont s'échappait : son essai était refusé (53e) mais dans la foulée, derrière une mêlée, Yoann Huget plantait, et toujours en coin, son doublé (55e, 21-12). Cet écart se maintenait jusqu'à sept minutes de la fin, quand Clermont se mis en fin à jouer sans compter. L'ouvreur auvergnant Camille Lopez prit la suite de son Greig Laidlaw (73e, 24-18), Toulouse était à la merci d'un essai transformé, mais finalement, comme un résumé, Damian Penaud, plutôt transparent, était coffré au centre du terrain avec la balle de match.
22
Le nombre de tirs au but réussis consécutivement par le buteur international écossais de l'ASM, Greig Laidlaw. Dont cinq buts de pénalité lors de cette finale. Mais ça n'a pas suffi.
Le joueur : Yoann Huget, premier doublé dans un sacre
Jamais un joueur n'était parvenu à réaliser un doublé en finale du Top 14, c'est-à-dire depuis l'instauration de ce format en 2015. C'est l'exploit réalisé par l'ailier gauche international toulousain Yoann Huget à la 28e sur un service au cordeau de Cheslin Kolbe, et à la 55e, servi encore par ce même Kolbe après une magnifique attaque jusqu'au bout de ligne et des passes millimétrées de la ligne de trois-quarts.
Le fait : un trop gros bouquet de maladresses
Jusqu'à la cinquantième minute, on a compté pas moins de vingt-cinq fautes directes : fautes de mains, fautes techniques, antijeu, hors-jeu, ... La tension, sans doute, ou comment mélanger vitesse et précipitation. Des approximations pour le moins étonnantes à ce niveau de compétition, qui brisèrent les élans offensifs des deux équipes, pourtant bien intentionnées mais pas assez maîtres de leur gestes ni de leurs placements. C'est ensuite, après cette bouillie, que la finale s'est décantée.
Toulouse s'impose en finale sur Clermont et décroche son vingtième Bouclier de Brennus
Avec un doublé de son ailier Yoann Huget, le Stade Toulousain l'a emporté (24-18) face à l'ASM, samedi soir, au Stade de France en finale du Top 14. Les Toulousains comptent désormais vingt titres de champion de France.
Le match : 24-18
On s'attendait à un feu d'artifice offensif entre les deux meilleures équipes du Top 14, au sommet du classement, et c'est une finale brouillonne, certes vivante, mais polluée par une quarantaine de fautes diverses, maladresses y compris, qui a accouché d'un vainqueur somme toute logique, puisque Toulouse a inscrit les seuls deux essais de ce duel quand Clermont n'est pas parvenu à trouver le moindre espace dans la défense adverse. Vingtième Bouclier de Brennus, donc, pour le Stade Toulousain depuis 1912.
La première période, globalement, fut à l'avantage des champions de France, initiant des contre-attaques, des relances, jouant vite au ras, tentant des coups. A ces initiatives, les Clermontois répliquèrent par deux percées majuscules (12e, 32e) qui auraient mérité mieux que deux buts de pénalité. Cherchant systématiquement à accélérer quand les Auvergnats préféraient un jeu plus structuré, les Toulousains furent récompensés par un essai en coin signé Yoann Huget (28e), magnifiquement décalé par Cheslin Kolbe et son accélération foudroyante.
Le film du match
A la pause, Toulouse menait petitement (11-9), ce qui reflétait cette première partie de finale : brouillonne et indécise. Réduits à quatorze après le carton jaune qui sanctionnait un plaquage sans ballon de Kolbe (33e), Les Toulousains parvinrent à faire front, d'autant mieux que l'ASM jouait mollement, presque sans conviction, en tout cas sans chercher particulièrement à profiter, pendant dix minutes, de cet avantage numérique.
Alors qu'on voyait l'ASM revenir au score (52e, 14-12) et pourquoi pas repasser en tête, une relance de l'ailier international Maxime Médard éclairait le match, puis le demi de mêlée Antoine Dupont s'échappait : son essai était refusé (53e) mais dans la foulée, derrière une mêlée, Yoann Huget plantait, et toujours en coin, son doublé (55e, 21-12). Cet écart se maintenait jusqu'à sept minutes de la fin, quand Clermont se mis en fin à jouer sans compter. L'ouvreur auvergnant Camille Lopez prit la suite de son Greig Laidlaw (73e, 24-18), Toulouse était à la merci d'un essai transformé, mais finalement, comme un résumé, Damian Penaud, plutôt transparent, était coffré au centre du terrain avec la balle de match.
22
Le nombre de tirs au but réussis consécutivement par le buteur international écossais de l'ASM, Greig Laidlaw. Dont cinq buts de pénalité lors de cette finale. Mais ça n'a pas suffi.
Le joueur : Yoann Huget, premier doublé dans un sacre
Jamais un joueur n'était parvenu à réaliser un doublé en finale du Top 14, c'est-à-dire depuis l'instauration de ce format en 2015. C'est l'exploit réalisé par l'ailier gauche international toulousain Yoann Huget à la 28e sur un service au cordeau de Cheslin Kolbe, et à la 55e, servi encore par ce même Kolbe après une magnifique attaque jusqu'au bout de ligne et des passes millimétrées de la ligne de trois-quarts.
Le fait : un trop gros bouquet de maladresses
Jusqu'à la cinquantième minute, on a compté pas moins de vingt-cinq fautes directes : fautes de mains, fautes techniques, antijeu, hors-jeu, ... La tension, sans doute, ou comment mélanger vitesse et précipitation. Des approximations pour le moins étonnantes à ce niveau de compétition, qui brisèrent les élans offensifs des deux équipes, pourtant bien intentionnées mais pas assez maîtres de leur gestes ni de leurs placements. C'est ensuite, après cette bouillie, que la finale s'est décantée.
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Re: Top14 : autres matchs
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Toulouse tout en maîtrise
Le Stade toulousain est sacré champion de France à l’issue d’une finale qui fût à l’image de leur saison, parfaitement maîtrisée. Le Bouclier de Brennus va revenir dans la ville rose pour la première fois depuis 2012.
Au cours d’une finale âprement disputée mais finalement bien maîtrisée, le Stade toulousain a décroché son vingtième bouclier de Brennus face à Clermont. C’est la cinquième fois qu’en finale que les joueurs de la ville rose l’emportent sur ceux du Puy de Dôme.
Pourtant en première période, Clermont dominait en mêlée fermée, mais ne parvenait pas à convertir celle-ci au tableau d’affiche. A l’inverse les Toulousains se montraient pragmatiques et réalistes notamment sur l’essai juste avant la demi-heure d’Huget après un deux contre un parfaitement exécuté de Kolbe.
Après la pause, les Auvergnats continuaient de dominer en mêlée fermée mais le forfait de dernière minute d’Iturria et la sortie de Lapandry désorganisait complètement leur alignement. Quatre ballons perdus sur leurs lancers mais surtout, ils étaient privés de la meilleure des rampes de lancements pour leur offensive. Les Toulousains campaient dans le camp de l’ASM et se montraient patients et Ramos convertissait au pied leur domination. Et sur l’un des rares ballons bien négocié en mêlée, Medard et Ahkli jouaient le surnombre pour Huget qui marquait et permettait au Stade toulousain de faire le break au tableau d’affichage (21-12). Les hommes d’Ugo Mola géraient leur avance et contrôlaient le rythme de la dernière demi-heure en étant jamais inquiété.
Pierre-Laurent Gou
Toulouse tout en maîtrise
Le Stade toulousain est sacré champion de France à l’issue d’une finale qui fût à l’image de leur saison, parfaitement maîtrisée. Le Bouclier de Brennus va revenir dans la ville rose pour la première fois depuis 2012.
Au cours d’une finale âprement disputée mais finalement bien maîtrisée, le Stade toulousain a décroché son vingtième bouclier de Brennus face à Clermont. C’est la cinquième fois qu’en finale que les joueurs de la ville rose l’emportent sur ceux du Puy de Dôme.
Pourtant en première période, Clermont dominait en mêlée fermée, mais ne parvenait pas à convertir celle-ci au tableau d’affiche. A l’inverse les Toulousains se montraient pragmatiques et réalistes notamment sur l’essai juste avant la demi-heure d’Huget après un deux contre un parfaitement exécuté de Kolbe.
Après la pause, les Auvergnats continuaient de dominer en mêlée fermée mais le forfait de dernière minute d’Iturria et la sortie de Lapandry désorganisait complètement leur alignement. Quatre ballons perdus sur leurs lancers mais surtout, ils étaient privés de la meilleure des rampes de lancements pour leur offensive. Les Toulousains campaient dans le camp de l’ASM et se montraient patients et Ramos convertissait au pied leur domination. Et sur l’un des rares ballons bien négocié en mêlée, Medard et Ahkli jouaient le surnombre pour Huget qui marquait et permettait au Stade toulousain de faire le break au tableau d’affichage (21-12). Les hommes d’Ugo Mola géraient leur avance et contrôlaient le rythme de la dernière demi-heure en étant jamais inquiété.
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Re: Top14 : autres matchs
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Les étoiles du Midol : Kolbe-Huget, un duo en or
Trois étoiles
Premier homme à réaliser un doublé dans une finale depuis la création du Top 14, Yoann Huget a fait parler ses qualités de finisseur. Et plus globalement, l’ailier du XV de France a largement remporté son duel face à son concurrent, Alirereti Raka. Parce qu’il se fit oublier à deux reprises par son vis-à-vis sur ses essais, bien sûr, mais surtout parce qu’il le domina dans tous les duels aérien. Quant à son arrière Cheslin Kolbe, double passeur décisif, celui-ci s’est surtout signalé à contre-emploi. En contestant lui-même le ballon gagnant de la 80e, bien sûr, mais aussi en commettant cette « faute intelligente » sur Yato qui lui valut certes un carton jaune, mais fut peut-être le tournant du match...
Deux étoiles
Dans ce succès amplement défensif, les troisième ligne toulousains Jerome Kaino, François Cros et Rynhardt Elstadt ont simplement été gigantesques d’abattage. Derrière eux, Antoine Dupont s’est avéré monumental dans tous les registres, sonnant à plusieurs reprises la charge des siens au travers de rushs dont il a le secret. Côté clermontois, Rabah Slimani a abattu un énorme travail en mêlée fermée, pas toujours récompensé par M. Garcès. Chapeau également à Judicaël Cancoriet, auteur d’une fantastique prestation alors qu’il remplaçait au pied levé Arthur Iturria.
Une étoile
Impossible de ne pas mentionner l’immense prestation au centre de Pita Ahki, qui s’est avéré impérial en défense lorsqu’il s’agit de canaliser les interventions dans la ligne de Penaud et Raka. Et que dire de Thomas Ramos ? Précis face aux poteaux, l’ouvreur stadiste a parfaitement mené la barque des siens stratégiquement en deuxième période, avant de conclure la partie à l’arrière. Non sans avoir joué un rôle essentiel sur les deux essais de son équipe, en particulier sur le second, avec une merveille de passe claquée pour Médard…
Dans le camp des vaincus, il convient de saluer la prestation (toujours) solide du capitaine Fritz Lee et de son fidèle second Sébastien Vahaamahina, tandis que Peceli Yato a signé une entrée tonitruante. Mention également à Isaia Toeava, sonné d’entrée et pourtant danger numéro un de l’ASMCA pendant 80 minutes.
Nicolas Zanardi
Les étoiles du Midol : Kolbe-Huget, un duo en or
Trois étoiles
Premier homme à réaliser un doublé dans une finale depuis la création du Top 14, Yoann Huget a fait parler ses qualités de finisseur. Et plus globalement, l’ailier du XV de France a largement remporté son duel face à son concurrent, Alirereti Raka. Parce qu’il se fit oublier à deux reprises par son vis-à-vis sur ses essais, bien sûr, mais surtout parce qu’il le domina dans tous les duels aérien. Quant à son arrière Cheslin Kolbe, double passeur décisif, celui-ci s’est surtout signalé à contre-emploi. En contestant lui-même le ballon gagnant de la 80e, bien sûr, mais aussi en commettant cette « faute intelligente » sur Yato qui lui valut certes un carton jaune, mais fut peut-être le tournant du match...
Deux étoiles
Dans ce succès amplement défensif, les troisième ligne toulousains Jerome Kaino, François Cros et Rynhardt Elstadt ont simplement été gigantesques d’abattage. Derrière eux, Antoine Dupont s’est avéré monumental dans tous les registres, sonnant à plusieurs reprises la charge des siens au travers de rushs dont il a le secret. Côté clermontois, Rabah Slimani a abattu un énorme travail en mêlée fermée, pas toujours récompensé par M. Garcès. Chapeau également à Judicaël Cancoriet, auteur d’une fantastique prestation alors qu’il remplaçait au pied levé Arthur Iturria.
Une étoile
Impossible de ne pas mentionner l’immense prestation au centre de Pita Ahki, qui s’est avéré impérial en défense lorsqu’il s’agit de canaliser les interventions dans la ligne de Penaud et Raka. Et que dire de Thomas Ramos ? Précis face aux poteaux, l’ouvreur stadiste a parfaitement mené la barque des siens stratégiquement en deuxième période, avant de conclure la partie à l’arrière. Non sans avoir joué un rôle essentiel sur les deux essais de son équipe, en particulier sur le second, avec une merveille de passe claquée pour Médard…
Dans le camp des vaincus, il convient de saluer la prestation (toujours) solide du capitaine Fritz Lee et de son fidèle second Sébastien Vahaamahina, tandis que Peceli Yato a signé une entrée tonitruante. Mention également à Isaia Toeava, sonné d’entrée et pourtant danger numéro un de l’ASMCA pendant 80 minutes.
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Re: Top14 : autres matchs
https://www.sudouest.fr/2019/06/15/finale-du-top-14-suivez-toulouse-clermont-commente-en-direct-6215260-773.php
Top 14 : Toulouse bat Clermont 24–18 et s’offre son 20e titre de champion de France
Sept ans après son dernier sacre, le Stade Toulousain renoue avec le succès au détriment de Clermont, à l’issue d’une finale maîtrisée
Le drapeau rouge et noir flotte de nouveau au sommet du rugby français: sept ans après son dernier sacre, le Stade Toulousain a conquis son 20e Bouclier de Brennus, samedi en battant au Stade de France Clermont (24–18) lors d’une finale du Top 14 âpre mais sans grandes envolées.
Voilà l’ère Guy Novès définitivement tournée, avec ce premier titre depuis le départ de l’emblématique manager, en 2015.
Deux ans plus tard, le club le plus titre de l’Hexagone touchait le fond, absent de la phase finale pour la première fois depuis… 1976.
Il renaît de ses cendres au Stade de France, point d’orgue d’une saison parfaite, où il a survolé la saison régulière, terminée 15 points devant Clermont, après avoir établi un record d’invincibilité (14 matches entre octobre et avril), de points de classement (98) et d’essais (102).
Et comme lors de l’époque Novès (1994, 1999, 2001 et 2008), présent en tribunes samedi, il a battu en finale l’ASM, qui devra repasser pour garnir son armoire à trophée d’un troisième Bouclier de Brennus, après 2010 et 2017. Et d’un deuxième titre cette saison après le Challenge européen conquis le 10 mai contre La Rochelle (36–16).
Au passage, c’est la première fois depuis 2014 et Toulon que le leader de la saison régulière est sacré champion. Un beau champion, qui a reconquis son trône en misant sur la stabilité, puisque l’entraîneur en chef Ugo Mola est resté en poste après le fiasco de 2017.
Mola, triple champion de France comme joueur avec le Stade Toulousain (1944, 1995 et 1996), a, aidé par ses adjoints et l’ensemble du club, dont le président Didier Lacroix (arrivé en 2017), redressé le bateau en prenant le virage d’un jeu de mouvement, assis sur la formation et un paquet d’avants de nouveau féroce. Comme aux plus belles heures de Novès (1993–2015).
Deux essais à zéro
L’essai qui a permis aux Rouge et Noir de faire le trou samedi est d’ailleurs un condensé de ce Toulouse aux facettes multiples : charge d’Antoine Dupont, plein de gaz pendant toute la rencontre, relayé par ses avants, avant que le ballon ne soit écarté pour aboutir, en bout de ligne et après des passes dans le bon tempo, à Yoann Huget (55e, 21–12).
L’action est partie d’une touche perdue par Clermont devant sa ligne, Judicaël Cancoriet ne contrôlant pas le ballon.
Illustration des errances en touche des Auvergnats samedi, qui ont dû jouer quasiment tout le match sans leurs deux meilleurs sauteur s: Arthur Iturria s’est blessé à la cuisse gauche à l’échauffement, remplacé par… Cancoriet, alors qu’Alexandre Lapandry a été victime à la demi-heure de jeu d’une commotion cérébrale.
Clermont devrait également pester contre une décision de l’arbitre, Jérôme Garcès, qui a simplement sanctionné d’un carton jaune l’arrière toulousain Cheslin Kolbe pour un plaquage sans ballon sur Peceli Yato. A une dizaine de mètres de son en-but et alors que le Fidjien, sans ce geste, semblait bien parti pour aplatir (33e).
Clermont maladroit et étouffé
Avec un essai de pénalité, l’ASM aurait pris les commandes. Au lieu de ça, elle a viré en retard à la pause (11–9).
Mais elle pourra aussi regretter ses maladresses et son imprécision, qui ne lui ont pas permis de marquer autrement que par six pénalités.
Clermont a été étouffé par la défense toulousaine au cours d’une finale plutôt décevante en terme de jeu entre les deux meilleures équipes et attaques de la saison. Loin, enjeu oblige, de l’orgie d’essais produite en avril au Stadium entre les deux formations (47–44 pour Toulouse).
A la mi-temps, le Stade Toulousain avait ainsi franchi à trois reprises, contre une seule pour l’ASM. Mais avait trouvé la faille par un essai de Huget, déjà (28e, 11–6), après une charge de Dupont, déjà également.
Huget l’ancien, Dupont la jeune pépite, deux symboles de ce Stade Toulousain de retour au firmament après sept ans de galère.
Top 14 : Toulouse bat Clermont 24–18 et s’offre son 20e titre de champion de France
Sept ans après son dernier sacre, le Stade Toulousain renoue avec le succès au détriment de Clermont, à l’issue d’une finale maîtrisée
Le drapeau rouge et noir flotte de nouveau au sommet du rugby français: sept ans après son dernier sacre, le Stade Toulousain a conquis son 20e Bouclier de Brennus, samedi en battant au Stade de France Clermont (24–18) lors d’une finale du Top 14 âpre mais sans grandes envolées.
Voilà l’ère Guy Novès définitivement tournée, avec ce premier titre depuis le départ de l’emblématique manager, en 2015.
Deux ans plus tard, le club le plus titre de l’Hexagone touchait le fond, absent de la phase finale pour la première fois depuis… 1976.
Il renaît de ses cendres au Stade de France, point d’orgue d’une saison parfaite, où il a survolé la saison régulière, terminée 15 points devant Clermont, après avoir établi un record d’invincibilité (14 matches entre octobre et avril), de points de classement (98) et d’essais (102).
Et comme lors de l’époque Novès (1994, 1999, 2001 et 2008), présent en tribunes samedi, il a battu en finale l’ASM, qui devra repasser pour garnir son armoire à trophée d’un troisième Bouclier de Brennus, après 2010 et 2017. Et d’un deuxième titre cette saison après le Challenge européen conquis le 10 mai contre La Rochelle (36–16).
Au passage, c’est la première fois depuis 2014 et Toulon que le leader de la saison régulière est sacré champion. Un beau champion, qui a reconquis son trône en misant sur la stabilité, puisque l’entraîneur en chef Ugo Mola est resté en poste après le fiasco de 2017.
Mola, triple champion de France comme joueur avec le Stade Toulousain (1944, 1995 et 1996), a, aidé par ses adjoints et l’ensemble du club, dont le président Didier Lacroix (arrivé en 2017), redressé le bateau en prenant le virage d’un jeu de mouvement, assis sur la formation et un paquet d’avants de nouveau féroce. Comme aux plus belles heures de Novès (1993–2015).
Deux essais à zéro
L’essai qui a permis aux Rouge et Noir de faire le trou samedi est d’ailleurs un condensé de ce Toulouse aux facettes multiples : charge d’Antoine Dupont, plein de gaz pendant toute la rencontre, relayé par ses avants, avant que le ballon ne soit écarté pour aboutir, en bout de ligne et après des passes dans le bon tempo, à Yoann Huget (55e, 21–12).
L’action est partie d’une touche perdue par Clermont devant sa ligne, Judicaël Cancoriet ne contrôlant pas le ballon.
Illustration des errances en touche des Auvergnats samedi, qui ont dû jouer quasiment tout le match sans leurs deux meilleurs sauteur s: Arthur Iturria s’est blessé à la cuisse gauche à l’échauffement, remplacé par… Cancoriet, alors qu’Alexandre Lapandry a été victime à la demi-heure de jeu d’une commotion cérébrale.
Clermont devrait également pester contre une décision de l’arbitre, Jérôme Garcès, qui a simplement sanctionné d’un carton jaune l’arrière toulousain Cheslin Kolbe pour un plaquage sans ballon sur Peceli Yato. A une dizaine de mètres de son en-but et alors que le Fidjien, sans ce geste, semblait bien parti pour aplatir (33e).
Clermont maladroit et étouffé
Avec un essai de pénalité, l’ASM aurait pris les commandes. Au lieu de ça, elle a viré en retard à la pause (11–9).
Mais elle pourra aussi regretter ses maladresses et son imprécision, qui ne lui ont pas permis de marquer autrement que par six pénalités.
Clermont a été étouffé par la défense toulousaine au cours d’une finale plutôt décevante en terme de jeu entre les deux meilleures équipes et attaques de la saison. Loin, enjeu oblige, de l’orgie d’essais produite en avril au Stadium entre les deux formations (47–44 pour Toulouse).
A la mi-temps, le Stade Toulousain avait ainsi franchi à trois reprises, contre une seule pour l’ASM. Mais avait trouvé la faille par un essai de Huget, déjà (28e, 11–6), après une charge de Dupont, déjà également.
Huget l’ancien, Dupont la jeune pépite, deux symboles de ce Stade Toulousain de retour au firmament après sept ans de galère.
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Scalp- Team modo
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Re: Top14 : autres matchs
Dans la cours de l'école, au moment de la composition des équipes, Huget je le choisi vraiment en dernier
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Re: Top14 : autres matchs
Oui mais il est chiant au possible, toujours bien placé et finit bien les actions,domaine où nos ailiers habituels sont vraiment trop nuls.
Victoire méritée du stade, sur le match, sur la saison où ils sont pratiquement les seuls à avoir affiché des intentions de jeu avec constance.
A qui en revient le mérite,tout d'abord aux joueurs,un groupe d'un bon niveau technique, physiquement apte à jouer un rugby de déplacement sans pour autant que se soit au détriment de la puissance.Kolbe est un sacré numéro,élément très souvent décisif que se soit en attaque où il apporte très souvent l'accélération décisive et aussi en défense où il intervient au bon moment pour sauver des situations difficiles.
Bien sur il lui arrive de plaquer deux fois successivement son adversaire sans ballon,mais pour la bonne cause, à chaque fois ça pouvait aller à dame.
La plaie de notre Rugby, c'est la mêlée.Que de temps et de force perdues inutilement.
Je n'ai jamais vu autant de déchet lors des matchs qui opposent les équipes du Sud.
L'autre plaie, se sont les commentateurs qui remettent en cause sans arrêt l'arbitrage,fondé ou pas,leur intervention ne sert pas la cause du Rugby.
Galthier se plein qu'on siffle les en avant,il ni a pas de petit en avant, il y a en avant point barre.
Victoire méritée du stade, sur le match, sur la saison où ils sont pratiquement les seuls à avoir affiché des intentions de jeu avec constance.
A qui en revient le mérite,tout d'abord aux joueurs,un groupe d'un bon niveau technique, physiquement apte à jouer un rugby de déplacement sans pour autant que se soit au détriment de la puissance.Kolbe est un sacré numéro,élément très souvent décisif que se soit en attaque où il apporte très souvent l'accélération décisive et aussi en défense où il intervient au bon moment pour sauver des situations difficiles.
Bien sur il lui arrive de plaquer deux fois successivement son adversaire sans ballon,mais pour la bonne cause, à chaque fois ça pouvait aller à dame.
La plaie de notre Rugby, c'est la mêlée.Que de temps et de force perdues inutilement.
Je n'ai jamais vu autant de déchet lors des matchs qui opposent les équipes du Sud.
L'autre plaie, se sont les commentateurs qui remettent en cause sans arrêt l'arbitrage,fondé ou pas,leur intervention ne sert pas la cause du Rugby.
Galthier se plein qu'on siffle les en avant,il ni a pas de petit en avant, il y a en avant point barre.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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