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Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
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Des millions à trouver
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/793595/mil/5436432.html
Il avait demandé 50, tablait sur 30 mais se contente de 20. Au sortir de l'Élysée, Alain Juppé saluait pourtant « l'effort significatif de l'État » pour le projet de grand stade à Bordeaux. Nicolas Sarkozy a dévoilé aux douze maires des villes en lice pour l'Euro 2016 la répartition de l'enveloppe de 150 millions d'euros du plan grand stade. Bonne nouvelle, celle-ci n'est pas conditionnée à l'accueil de la compétition.
15 millions manquent
Hier, le maire de Bordeaux jouait de prudence : « Nous devons maintenant boucler le tour de table. 90 % des financements sont sur la table, mais ce sont les 10 % restants qui sont parfois les plus compliqués à trouver. » Il chiffre la facture totale - aménagements extérieurs compris - à 190 millions d'euros.
Dans ce dossier, les Girondins se sont engagés à verser 100 millions d'euros sous forme de loyer. Les collectivités locales (CUB, Région et Ville de Bordeaux) abonderont l'opération à hauteur de 15 millions d'euros chacune. Toujours selon le plan échafaudé au Palais-Rohan, s'ajouteront les 20 millions annoncés hier, plus 10 millions d'euros pourvus par le « naming » (1). Résultat de l'opération 175 millions d'euros sont sur la table. 15 millions manqueraient donc à l'appel.
« On peut les trouver »
« On peut les trouver », explique Alain Juppé. Mais où ? « Nous allons clairement annoncer la couleur. Des économies sont à réaliser sur le coût de la construction. Nous allons faire jouer la concurrence... J'ai rencontré le président de la Juventus de Turin qui m'a expliqué que leur nouveau stade allait coûter 105 millions d'euros... » Une manière pour le maire de Bordeaux de remettre un coup de pression sur les candidats à la construction du grand stade qui animent la coulisse (lire ci-contre). Il entend par ailleurs réunir rapidement tous les partenaires pour, dit-il, « faire entrer notre budget dans le cadre des moyens disponibles »...
Alain Juppé en a profité pour jeter un pavé dans la mare, expliquant avoir reçu une lettre « encourageante » de Philippe Madrelle. Le président du Conseil général, qui jusqu'ici n'a eu de cesse de décliner toute participation au grand stade, s'exprimera demain sur la question. Juppé aurait-il réussi à le convertir ? « Intox », réplique le premier cercle de Philippe Madrelle.
« Juppé, cavalier seul »
Si Alain Juppé émettait hier quelques réserves, il ne cachait pas un certain optimisme. Assez peu partagé du côté de la Communauté urbaine de Bordeaux où l'agacement affleure : « Le plan de financement est à revoir. À Lille le naming rapporte 3 millions d'euros, pourquoi 10 à Bordeaux, interroge Ludovic Freygefond, vice-président de la CUB chargé des finances. Pour nous, il manque entre 30 et 50 millions d'euros sur le projet. Sur cette opération, Juppé a fait cavalier seul depuis le début. Des chiffres sont lancés en pâture. Il va maintenant falloir se pencher sérieusement et profondément sur ce dossier. Rien n'est impossible mais il manque de l'argent. »
Débats homériques et intrigues florentines sont au menu des jours qui viennent autour de ce grand stade de 42 000 places. Malgré cela, Bordeaux n'a jamais été aussi prêt d'obtenir son grand stade.
(1) Une entreprise privée donne son nom au stade en échange d'une contrepartie financière importante. L'accord entre les partenaires est généralement établi pour une période longue. Lire également en page 40.
Alain Juppé,
maire UMP de Bordeaux
« Je souhaite que l'ensemble des collectivités puisse se réunir rapidement avec le club pour confirmer sur ces bases leur engagement budgétaire. Ceci devant permettre de réaffirmer notre candidature pour le 15 décembre. »
Ludovic Freygefond, vice-président PS de la CUB
« L'enveloppe de l'État est une déception. Pour nous le plan de financement du grand stade est à revoir. Des chiffres sont livrés sans étude sérieuse. Ce n'est pas impossible, mais le compte n'y est pas. Les Girondins feraient un geste important en mettant un peu plus. Je pense aussi que la ville qui abritera ce stade peut également donner l'exemple. »
Michèle Delaunay, députée PS de la Gironde
« L'importance de la somme qui reste à combler, en particulier par les collectivités, constitue un encouragement à renoncer à ce projet pharaonique, qui n'aidera en aucun cas au développement économique de notre ville. »
Les majors préparent le match
Les grandes entreprises de construction restent discrètes sur leurs intentions. Mais elles se préparent sérieusement à répondre à l'appel d'offres que lancera la ville de Bordeaux : pour le moment du moins, c'est toujours vers un contrat de partenariat public-privé que l'on se dirige.
La ville de Bordeaux cherchera donc dans les prochains mois un groupement d'entreprises capable d'investir, de construire et d'assurer la maintenance du futur grand stade de l'avenue de la Jallère au Lac. Autrement dit, un candidat capable de lever 150 à 200 millions d'euros, remboursés par des loyers du club, voire des collectivités sur trente ans. L'équipe d'architectes sera l'un des critères prépondérants du choix du maître d'ouvrage dans la ville d'Arc en rêve centre d'architecture et d'Agora, la biennale de l'architecture. Elle « signera » un équipement sportif visible à chaque retransmission télévisée.
Cinq équipes probables
« Sud Ouest » est en mesure de dévoiler trois des probables cinq associations candidates potentielles à la construction du grand stade. Le groupe Vinci fait équipe avec Herzog et De Meuron, les architectes du nid d'oiseau, le stade olympique de Pékin. Les deux concepteurs suisses ont fait une visite remarquée à Bordeaux la semaine dernière. Ils étaient les invités d'Arc en rêve centre d'architecture où ils ont eu le loisir de multiplier les contacts utiles... Notamment avec Alain Juppé au cours d'un déjeuner.
Le groupe Vinci, dont la présence est croissante sur l'agglomération, montre en tout cas qu'il ne se contentera pas de réaliser le pont Bacalan-Bastide où il avait - mais le concours est déjà loin - devancé le groupe Bouygues notamment. Ce dernier, bien qu'actionnaire de TF1, est lui aussi très intéressé par la construction du stade du club filial de M6 dans le quartier du Lac. Il est encore réticent à dire avec quel architecte il entend mener le match, mais la rumeur persistante place le Lot-et-Garonnais Jean Nouvel en haut des prétendants à l'association avec Bouygues Construction.
Fayat en embuscade
Eiffage, qui est le candidat le plus actif, travaille à l'équipe de ses rêves constituée du cabinet Arsène-Henry-Triaud, l'une des plus grosses agences bordelaises, et de Pierre Ferret, l'architecte bordelais spécialiste des stades (il construit celui de Lille, de Dax et de Clermont-Ferrand).
L'architecte Michel Pétuaud-Létang et Pascal Bertrand, l'actionnaire majoritaire du groupe Safran, l'un des principaux promoteurs immobiliers de la place, partiront ensemble sur ce projet, avec, déjà, le soutien (info ou intox ?) de certaines banques. Reste Fayat, toujours très discret sur ses intentions tant qu'il n'est pas vainqueur. Clément Fayat n'aime pas ces contrats où la rentabilité s'établit sur trente ans, mais la jeune garde pousse pour une candidature au sein de son groupe. Un rapprochement avait été envisagé avec Eiffage qui n'en veut pas. Il est vrai que le groupe girondin n'a guère d'expérience en matière de stades, même si le Niçois Cari qu'il vient de racheter est impliqué dans le dossier du stade de Nice. Mais l'équation bancaire du groupe Fayat est sans doute la plus rassurante pour un maître d'ouvrage. Il avait d'ailleurs raflé la mise à l'issue de la compétition sur le futur immeuble de la Communauté urbaine de Bordeaux rue Jean-Fleuret, au nez et à la barbe de tous, majors compris. Il lui reste toutefois à choisir un architecte. Clément Fayat a confié, il y a peu, ne pas l'avoir encore trouvé. Selon nos informations l'affaire est pourtant bien engagée.
Auteur : Xavier Sota
x.sota@sudouest.com
Il avait demandé 50, tablait sur 30 mais se contente de 20. Au sortir de l'Élysée, Alain Juppé saluait pourtant « l'effort significatif de l'État » pour le projet de grand stade à Bordeaux. Nicolas Sarkozy a dévoilé aux douze maires des villes en lice pour l'Euro 2016 la répartition de l'enveloppe de 150 millions d'euros du plan grand stade. Bonne nouvelle, celle-ci n'est pas conditionnée à l'accueil de la compétition.
15 millions manquent
Hier, le maire de Bordeaux jouait de prudence : « Nous devons maintenant boucler le tour de table. 90 % des financements sont sur la table, mais ce sont les 10 % restants qui sont parfois les plus compliqués à trouver. » Il chiffre la facture totale - aménagements extérieurs compris - à 190 millions d'euros.
Dans ce dossier, les Girondins se sont engagés à verser 100 millions d'euros sous forme de loyer. Les collectivités locales (CUB, Région et Ville de Bordeaux) abonderont l'opération à hauteur de 15 millions d'euros chacune. Toujours selon le plan échafaudé au Palais-Rohan, s'ajouteront les 20 millions annoncés hier, plus 10 millions d'euros pourvus par le « naming » (1). Résultat de l'opération 175 millions d'euros sont sur la table. 15 millions manqueraient donc à l'appel.
« On peut les trouver »
« On peut les trouver », explique Alain Juppé. Mais où ? « Nous allons clairement annoncer la couleur. Des économies sont à réaliser sur le coût de la construction. Nous allons faire jouer la concurrence... J'ai rencontré le président de la Juventus de Turin qui m'a expliqué que leur nouveau stade allait coûter 105 millions d'euros... » Une manière pour le maire de Bordeaux de remettre un coup de pression sur les candidats à la construction du grand stade qui animent la coulisse (lire ci-contre). Il entend par ailleurs réunir rapidement tous les partenaires pour, dit-il, « faire entrer notre budget dans le cadre des moyens disponibles »...
Alain Juppé en a profité pour jeter un pavé dans la mare, expliquant avoir reçu une lettre « encourageante » de Philippe Madrelle. Le président du Conseil général, qui jusqu'ici n'a eu de cesse de décliner toute participation au grand stade, s'exprimera demain sur la question. Juppé aurait-il réussi à le convertir ? « Intox », réplique le premier cercle de Philippe Madrelle.
« Juppé, cavalier seul »
Si Alain Juppé émettait hier quelques réserves, il ne cachait pas un certain optimisme. Assez peu partagé du côté de la Communauté urbaine de Bordeaux où l'agacement affleure : « Le plan de financement est à revoir. À Lille le naming rapporte 3 millions d'euros, pourquoi 10 à Bordeaux, interroge Ludovic Freygefond, vice-président de la CUB chargé des finances. Pour nous, il manque entre 30 et 50 millions d'euros sur le projet. Sur cette opération, Juppé a fait cavalier seul depuis le début. Des chiffres sont lancés en pâture. Il va maintenant falloir se pencher sérieusement et profondément sur ce dossier. Rien n'est impossible mais il manque de l'argent. »
Débats homériques et intrigues florentines sont au menu des jours qui viennent autour de ce grand stade de 42 000 places. Malgré cela, Bordeaux n'a jamais été aussi prêt d'obtenir son grand stade.
(1) Une entreprise privée donne son nom au stade en échange d'une contrepartie financière importante. L'accord entre les partenaires est généralement établi pour une période longue. Lire également en page 40.
Alain Juppé,
maire UMP de Bordeaux
« Je souhaite que l'ensemble des collectivités puisse se réunir rapidement avec le club pour confirmer sur ces bases leur engagement budgétaire. Ceci devant permettre de réaffirmer notre candidature pour le 15 décembre. »
Ludovic Freygefond, vice-président PS de la CUB
« L'enveloppe de l'État est une déception. Pour nous le plan de financement du grand stade est à revoir. Des chiffres sont livrés sans étude sérieuse. Ce n'est pas impossible, mais le compte n'y est pas. Les Girondins feraient un geste important en mettant un peu plus. Je pense aussi que la ville qui abritera ce stade peut également donner l'exemple. »
Michèle Delaunay, députée PS de la Gironde
« L'importance de la somme qui reste à combler, en particulier par les collectivités, constitue un encouragement à renoncer à ce projet pharaonique, qui n'aidera en aucun cas au développement économique de notre ville. »
Les majors préparent le match
Les grandes entreprises de construction restent discrètes sur leurs intentions. Mais elles se préparent sérieusement à répondre à l'appel d'offres que lancera la ville de Bordeaux : pour le moment du moins, c'est toujours vers un contrat de partenariat public-privé que l'on se dirige.
La ville de Bordeaux cherchera donc dans les prochains mois un groupement d'entreprises capable d'investir, de construire et d'assurer la maintenance du futur grand stade de l'avenue de la Jallère au Lac. Autrement dit, un candidat capable de lever 150 à 200 millions d'euros, remboursés par des loyers du club, voire des collectivités sur trente ans. L'équipe d'architectes sera l'un des critères prépondérants du choix du maître d'ouvrage dans la ville d'Arc en rêve centre d'architecture et d'Agora, la biennale de l'architecture. Elle « signera » un équipement sportif visible à chaque retransmission télévisée.
Cinq équipes probables
« Sud Ouest » est en mesure de dévoiler trois des probables cinq associations candidates potentielles à la construction du grand stade. Le groupe Vinci fait équipe avec Herzog et De Meuron, les architectes du nid d'oiseau, le stade olympique de Pékin. Les deux concepteurs suisses ont fait une visite remarquée à Bordeaux la semaine dernière. Ils étaient les invités d'Arc en rêve centre d'architecture où ils ont eu le loisir de multiplier les contacts utiles... Notamment avec Alain Juppé au cours d'un déjeuner.
Le groupe Vinci, dont la présence est croissante sur l'agglomération, montre en tout cas qu'il ne se contentera pas de réaliser le pont Bacalan-Bastide où il avait - mais le concours est déjà loin - devancé le groupe Bouygues notamment. Ce dernier, bien qu'actionnaire de TF1, est lui aussi très intéressé par la construction du stade du club filial de M6 dans le quartier du Lac. Il est encore réticent à dire avec quel architecte il entend mener le match, mais la rumeur persistante place le Lot-et-Garonnais Jean Nouvel en haut des prétendants à l'association avec Bouygues Construction.
Fayat en embuscade
Eiffage, qui est le candidat le plus actif, travaille à l'équipe de ses rêves constituée du cabinet Arsène-Henry-Triaud, l'une des plus grosses agences bordelaises, et de Pierre Ferret, l'architecte bordelais spécialiste des stades (il construit celui de Lille, de Dax et de Clermont-Ferrand).
L'architecte Michel Pétuaud-Létang et Pascal Bertrand, l'actionnaire majoritaire du groupe Safran, l'un des principaux promoteurs immobiliers de la place, partiront ensemble sur ce projet, avec, déjà, le soutien (info ou intox ?) de certaines banques. Reste Fayat, toujours très discret sur ses intentions tant qu'il n'est pas vainqueur. Clément Fayat n'aime pas ces contrats où la rentabilité s'établit sur trente ans, mais la jeune garde pousse pour une candidature au sein de son groupe. Un rapprochement avait été envisagé avec Eiffage qui n'en veut pas. Il est vrai que le groupe girondin n'a guère d'expérience en matière de stades, même si le Niçois Cari qu'il vient de racheter est impliqué dans le dossier du stade de Nice. Mais l'équation bancaire du groupe Fayat est sans doute la plus rassurante pour un maître d'ouvrage. Il avait d'ailleurs raflé la mise à l'issue de la compétition sur le futur immeuble de la Communauté urbaine de Bordeaux rue Jean-Fleuret, au nez et à la barbe de tous, majors compris. Il lui reste toutefois à choisir un architecte. Clément Fayat a confié, il y a peu, ne pas l'avoir encore trouvé. Selon nos informations l'affaire est pourtant bien engagée.
Auteur : Xavier Sota
x.sota@sudouest.com
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
"Dans ce dossier, les Girondins se sont engagés à verser 100 millions d'euros sous forme de loyer"
Si je comprends bien les Girondins ne participent pas directement au financement de la construction mais paient par avance leur droit d'occupation de cette structure. En seront-ils les uniques gestionaires décidant seuls de son utilisation? Est-ce donc la grand stade de Bordeaux ou celui des "Girondins de Bordeaux"?
Je souhaiterais comprendre car si la structure est bénéficiaire qui en recoltera les fruits ? et si elle est déficitaire qui en assumera la charge.
J'aimerai être sûr que l'on ne nous refait pas le coup de la privatisation des profits et de la mutualisation des pertes!
En tout cas je constate que les clubs de foot qui ont fait pleurer la veuve et l'orphelin sur la loi DIC sont capables de débourser de telles sommes d'un simple claquement de doigts
Si je comprends bien les Girondins ne participent pas directement au financement de la construction mais paient par avance leur droit d'occupation de cette structure. En seront-ils les uniques gestionaires décidant seuls de son utilisation? Est-ce donc la grand stade de Bordeaux ou celui des "Girondins de Bordeaux"?
Je souhaiterais comprendre car si la structure est bénéficiaire qui en recoltera les fruits ? et si elle est déficitaire qui en assumera la charge.
J'aimerai être sûr que l'on ne nous refait pas le coup de la privatisation des profits et de la mutualisation des pertes!
En tout cas je constate que les clubs de foot qui ont fait pleurer la veuve et l'orphelin sur la loi DIC sont capables de débourser de telles sommes d'un simple claquement de doigts
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15929
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Le PPP (Partenariat Public Privé) est à la base de la plupart des grands projets en france : construction d'autoroute, ligne TGV, Université, etc. Pour l'utilisateur (et le futur propriétaire au delà d'un certain délai), son principe est sensiblement équivalent à un emprunt ... si ce n'est que la gestion de l'objet et de sa maintenance reste sous la responsabilité du groupement qui en a assuré la construction. Ca a un donc un certain côté rassurant pour l'utilisateur souvent peu spécialiste de ces domaines. Un PPP pour le stade de Bordeaux n'est donc pas totalement stupide.
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
En tout cas vu comme c'est parti ce stade va se faire ....
Revol a maintenant interêt à revoir son jugement sur Bordeaux et son stade et se préparer à nous envoyer un maximum de match de niveau internationnal.
Ceux par exemple jusque là réservés au Vélodrome, antre "fétiche" du XV de France qui ne l'est plus depuis que nous y avons été "black-boulés" sans ménagement
Revol a maintenant interêt à revoir son jugement sur Bordeaux et son stade et se préparer à nous envoyer un maximum de match de niveau internationnal.
Ceux par exemple jusque là réservés au Vélodrome, antre "fétiche" du XV de France qui ne l'est plus depuis que nous y avons été "black-boulés" sans ménagement
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15929
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
http://www.rmc.fr/edito/sport/98212/le-conseil-general-ne-mettra-pas-d-argent-dans-le-grand-stade/
Le Conseil général ne mettra pas d’argent dans le grand stade
La rédaction - RMC.fr, le 22/12/2009
Le projet bordelais pour la construction d’une nouvelle enceinte devra se passer des 15 millions d’euros de financement du département girondin.
Le président du Conseil Général de Gironde, Philippe Madrelle a écrit au Maire de Bordeaux, Alain Juppé, pour lui signifier que le département ne participera pas au financement du Grand stade, appelé de ses vœux notamment par Laurent Blanc. « Eu égard aux difficultés budgétaires considérables que traversent tous les Conseils généraux de France, […] Il n’est pas envisageable que le Conseil général de la Gironde s’engage aujourd’hui à un financement de 15 millions d’euros en subvention pour un tel équipement ». Philippe Madrelle considère également « que le contribuable départemental n’a pas à financer à la fois un stade Chaban-Delmas vieillissant et de plus en plus coûteux en maintenance et un nouveau grand stade. »
C'est pas faux. Avec un peu plus de courage, Madrelle aurait pu carrément demander à ce qu'on reconvertisse Chaban/Lescure en parc public ... et dans la foulée qu'on vende cette de de passerelle à des ferrailleurs pour en tirer quelques millions ... par exemple pour moderniser Musard (puisqu'ils sont tous les 2 dans l'aire euratlantique)
Le Conseil général ne mettra pas d’argent dans le grand stade
La rédaction - RMC.fr, le 22/12/2009
Le projet bordelais pour la construction d’une nouvelle enceinte devra se passer des 15 millions d’euros de financement du département girondin.
Le président du Conseil Général de Gironde, Philippe Madrelle a écrit au Maire de Bordeaux, Alain Juppé, pour lui signifier que le département ne participera pas au financement du Grand stade, appelé de ses vœux notamment par Laurent Blanc. « Eu égard aux difficultés budgétaires considérables que traversent tous les Conseils généraux de France, […] Il n’est pas envisageable que le Conseil général de la Gironde s’engage aujourd’hui à un financement de 15 millions d’euros en subvention pour un tel équipement ». Philippe Madrelle considère également « que le contribuable départemental n’a pas à financer à la fois un stade Chaban-Delmas vieillissant et de plus en plus coûteux en maintenance et un nouveau grand stade. »
C'est pas faux. Avec un peu plus de courage, Madrelle aurait pu carrément demander à ce qu'on reconvertisse Chaban/Lescure en parc public ... et dans la foulée qu'on vende cette de de passerelle à des ferrailleurs pour en tirer quelques millions ... par exemple pour moderniser Musard (puisqu'ils sont tous les 2 dans l'aire euratlantique)
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Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/815446/mil/5521076.html
GIRONDINS. Le propriétaire des Girondins prévient que le club ne pourra pas aller plus loin dans le financement du nouveau stade
Nicolas de Tavernost : « Nous avons fait notre travail »
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« Ne pas faire le nouveau stade serait renoncer d'une certaine façon à avoir une équipe de haut niveau à Bordeaux (Photo Thierry David)
Sur tous les terrains : alors qu'ils défendront ce soir à Toulouse leur titre de champion d'automne de Ligue 1, les Girondins de Bordeaux jouent une carte importante de leur proche avenir avec la décision de construire, ou non, un nouveau stade de 43 000 places. Après son entraîneur Laurent Blanc (lire notre édition d'hier), le président de M6, actionnaire à 99 % du club, Nicolas de Tavernost met tout son poids dans la balance au moment où le financement public du projet est incertain.
« Sud Ouest ». La décision de construire un nouveau stade à Bordeaux est imminente. Où en est-on exactement ?
Nicolas de Tavernost. Le club et son actionnaire M6 ont proposé de financer 100 millions d'euros pour ce stade - je rappelle que nous parlions de 85 au départ. Avec les 20 millions de l'État, on a donc de manière certaine 60 % du financement (lire par ailleurs). Maintenant, c'est aux quatre collectivités locales - Région, Département, CUB, Ville - de se décider à combler 40 % de ce budget.
Nous serions donc le premier financier de cet investissement, le plus gros en France d'un club pour un équipement public. Cet effort est très important, il représente plus d'une année du chiffre d'affaires des Girondins quand ils sont en Ligue des champions.
Ce stade amènera beaucoup à Bordeaux, à la CUB et au département et pas seulement au club. La zone du Lac est difficile en termes de fréquentation hôtelière. Il y a beaucoup de terrains disponibles appartenant à la CUB qui seront ainsi valorisés par le stade, des équipements publics sont soit construits, soit en voie de l'être - par exemple le parking de la foire, le tramway. Si on les améliore, cela ne profitera pas seulement au club et à ses supporteurs. Avec ce stade, les collectivités locales feraient, entre parenthèses, une très bonne affaire.
Il manquerait une dizaine de millions d'euros pour boucler le tour de table financier. Le club est-il prêt à allonger sa mise, comme le demandait lundi le maire de Bordeaux Alain Juppé en Conseil municipal ?
Nous n'irons pas plus loin, parce que cela supposerait que ce que nous investirions en plus dans le stade ne pourrait pas l'être dans l'équipe professionnelle. Ce serait une politique de gribouille de mettre tout notre argent dans du béton, alors qu'on nous attend d'abord sur un engagement sportif. D'autre part, j'ai constaté qu'on a su trouver les ressources pour que les exploitants de l'Arena (1) puissent bénéficier de concours publics importants grâce à des surfaces devenues commerciales. Le plus grand spectacle à Bordeaux, ce sont quand même les Girondins, qui rassemblent entre 25 000 et 30 000 personnes tous les 15 jours. Avec des retombées sur l'activité économique et sur l'image de l'agglomération et de la Région considérables.
Alain Juppé a également dit que le club demandait une sorte de garantie en cas de moins bons résultats et que cela l'inquiétait un peu. Qu'en est-il exactement ?
Nous sommes prêts à apporter ces 100 millions sous la forme d'un loyer garanti, mais nous ne pouvons pas être seuls à assumer les risques si, une saison ou l'autre, il y avait des difficultés comme il y a cinq ans quand nous avons failli être relégués.
Cela vous agace que le Conseil général de Gironde ne s'engage pas ?
J'entends dire que le Département ne voudrait pas participer au financement : je ne peux imaginer qu'il prenne le risque de faire capoter le projet en refusant un concours minoritaire pour son financement. Je vais demander à rencontrer son président (NDLR : Philippe Madrelle) afin que les choses soient claires ; le nom du club n'est pas seulement Bordeaux mais également Girondins !
Si le nouveau stade ne se construit pas, cela peut-il amener M6 à revoir son engagement aux Girondins ?
M6 aurait alors à masquer une grande désillusion... Depuis dix ans, nous avons fait notre travail, qui consistait à amener le club au niveau des grands d'Europe - même si cela reste à confirmer sur la durée -, financer des investissements importants, que ce soit au Haillan, où nous avons dépensé plus de 15 millions d'euros avec l'aide de la mairie pour en faire l'un des plus beaux centres d'entraînement d'Europe, ou dans l'équipe professionnelle. Il n'y a pas 1 euro de bénéfice qui remonte jusqu'à l'actionnaire. Tout cela sans aucun souci pour les collectivités locales.
Laurent Blanc a demandé plus de moyens pour le club. La construction du nouveau stade peut-elle être une condition pour qu'il reste à Bordeaux à moyen terme ?
Je ne le crois pas. Il dit des choses simples et sensées. Le club a bénéficié du soutien de son actionnaire pour être la meilleure équipe de France actuelle. Pour la maintenir voire la renforcer, il faut des recettes. Les droits de télévision ? On est bien placés à M6 pour dire qu'ils ne devraient pas croître au cours des prochaines années. Améliorer les performances sportives ? On a fini premiers la saison dernière, difficile de faire mieux. Les partenariats ? Nous avons ouvert quatre magasins, une agence de voyages, développé les activités médias, etc. Il reste le stade ! C'est pour cela qu'il est urgent, maintenant, de s'en doter d'un nouveau. Ne pas le faire serait renoncer d'une certaine façon à avoir une équipe de haut niveau à Bordeaux.
(1) D'un coût de 200 millions d'euros, financée à 100 % par la SAS Monte Cristo, qui réunit MAB Development (filiale de Rabobank) et Nouvelles Fonctions urbaines, la mise en service de cette salle d'événements sportifs et culturels de 15 000 places adossée à 30 000 mètres carrés de commerces est prévue en septembre 2012, sur les bords de la Garonne à Floirac.
Du football, du rugby et des concerts
Si le nouveau stade sort de terre à l'horizon 2013, il sera évidemment dédié au football et aux Girondins de Bordeaux, avant d'accueillir les matchs de l'Euro 2016.
Sur une saison, le grand stade sera le théâtre, au minimum, d'un match tous les 15 jours (19 rencontres de championnat de France) auxquels il faut ajouter deux coupes nationales et la Coupe d'Europe si Bordeaux y participe. Un stade flambant neuf pourrait également inciter la Fédération française de football à faire jouer plus souvent l'équipe nationale, en amical. Le dernier match à Chaban date de... 1994, ce mois d'août où Zinedine Zidane a fêté sa première sélection avec deux buts contre la République tchèque.
Chaban « obsolète »
Le nouvel antre des Girondins serait aussi l'occasion de renouer avec les grands matchs de rugby. Car, en mai dernier, après la demi-finale de Top 14 Toulouse-Clermont, la Ligue nationale de rugby avait clairement signifié que le stade Chaban-Delmas, trop vétuste, ne verrait plus de rugby. « Il est obsolète et n'est plus adapté à de grandes rencontres professionnelles », avait estimé le président de la LNR, Pierre-Yves Revol. En 2010, les demi-finales se joueront à Montpellier et à... Saint-Étienne où tout le monde sait que le rugby est loin d'être le sport régional.
En plus du Top 14, le nouveau stade serait prêt pour recevoir des test-matchs du Quinze de France qui, lui, n'a plus foulé une pelouse bordelaise depuis dix ans. C'était contre la Namibie, lors de la Coupe du monde organisée en France.
Springsteen ou U2
Mais il n'y a pas que le sport dans la vie. Le nouveau stade peut légitimement ambitionner d'accueillir des concerts prestigieux.
Sans devenir un lieu culturel, il pourra, à l'image du Stade de France, s'organiser pour recevoir des poids lourds de la scène internationale qui désirent poser une date en province. Les mélomanes de la région auraient récemment raté Bruce Springsteen ou U2 à cause de l'état de Chaban-Delmas.
Plus près de chez nous, des chanteurs de la renommée de Johnny Hallyday ou de Yannick Noah pourraient relever le défi. À part Dire Straits en 1992, Johnny est le seul à l'avoir choisi et rempli à deux reprises (2003 et 2009).
Un financement incomplet
L'intervention de Nicolas de Tavernost n'est pas due au hasard. Le dossier du grand stade fait actuellement du surplace. Selon les estimations les plus optimistes, il manque encore 15 millions d'euros pour un projet que le maire de Bordeaux chiffre à environ 190 M?. Or, 175 M? seulement sont assurés à ce jour. Les Girondins de Bordeaux se sont engagés à verser 100 M? sous forme de loyer. Pas un de plus. De leur côté, les collectivités locales devraient abonder le budget de 45 M?. La Ville de Bordeaux, le Conseil régional et la Communauté urbaine verseront respectivement 15 M?. Dans le cadre de son plan Grand Stade lié à la candidature de la France pour organiser l'Euro 2016, l'État, lui, versera 20 M?. Le budget prévisionnel estime aussi que 10 M? proviendront du « naming », qui consiste à donner au stade le nom d'un sponsor privé, moyennant finances. Pour les 15 M? qui manquent, inutile de compter sur le Conseil général de la Gironde : il refuse catégoriquement de prendre part au projet, arguant que les transferts de charge de l'État et les incertitudes liées à la réforme des collectivités locales ne lui permettent pas de casser sa tirelire. Une quinzaine de millions restent donc à trouver. Et, si l'on prend en compte les travaux de voirie et le rallongement de la ligne de tramway, on arrive vite à 30 ou 35 M? à trouver... Il y a une dizaine de jours, Alain Juppé le reconnaissait pour la première fois : si le tour de table n'est pas bouclé, le grand stade ne sortira pas de terre.
Un risque à bien calculer
Fort des épatants succès remportés par les Girondins, que la société qu'il préside possède depuis dix ans, Nicolas de Tavernost fond sur le but à atteindre au moment où les collectivités parent leurs tibias pour affronter la crise économique et les réformes institutionnelles, qui rendent leurs recettes incertaines. C'est dans cette atmosphère d'attaque-défense que se noue le débat sur la faisabilité d'un nouveau stade à Bordeaux.
La tension est d'autant plus palpable entre les responsables des quatre grandes collectivités décisionnaires que le dossier n'a fait l'objet d'aucun consensus préalable, comme il sied en bons usages girondins.
Sortant seul du bois au printemps dernier en espérant rafler l'aubaine d'une subvention d'état dans le cadre de la candidature à l'Euro 2016, Alain Juppé constate aujourd'hui que le compte n'y est pas. Philippe Madrelle, en guerre contre la réforme du Département, n'a déjà pas mis un sou dans le tramway et ne lâchera rien. Alain Rousset, qui avait fait figurer ce dossier dans ses promesses de campagne municipale, n'ira pas, au moment où s'engage la campagne des régionales, au-delà des 15 millions d'euros promis. Et Vincent Feltesse, dont la CUB est déjà très engagée, n'a pas apprécié d'être mis devant le fait accompli. Quant à la Ville de Bordeaux, c'est la moins fortunée de toutes.
Autant dire que le débat aurait vite été plié si M6 n'avait mis la moitié de la somme sur la table. Investisseur fidèle et gestionnaire avisé, la holding multimédia a fourni, via les Girondins, le supplément de notoriété qui sied à une métropole compétitive. Le courant d'affaires porté par le développement du club n'est pas à démontrer, à condition d'en calculer le risque.
Quel est-il, si l'on songe que la quote-part publique annuelle n'excédera pas la valeur de deux ou trois beaux ronds-points ?
On comprend la prudence des collectivités au moment d'investir dans la glorieuse incertitude du sport. Et la martingale reste à trouver. Mais si, d'aventure, l'Uefa s'avisait de ne plus homologuer le vieux stade Chaban déjà abandonné par le rugby, qui ne regretterait pas l'occasion manquée ?
Auteur : frédéric laharie
f.laharie@sudouest.com
GIRONDINS. Le propriétaire des Girondins prévient que le club ne pourra pas aller plus loin dans le financement du nouveau stade
Nicolas de Tavernost : « Nous avons fait notre travail »
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« Ne pas faire le nouveau stade serait renoncer d'une certaine façon à avoir une équipe de haut niveau à Bordeaux (Photo Thierry David)
Sur tous les terrains : alors qu'ils défendront ce soir à Toulouse leur titre de champion d'automne de Ligue 1, les Girondins de Bordeaux jouent une carte importante de leur proche avenir avec la décision de construire, ou non, un nouveau stade de 43 000 places. Après son entraîneur Laurent Blanc (lire notre édition d'hier), le président de M6, actionnaire à 99 % du club, Nicolas de Tavernost met tout son poids dans la balance au moment où le financement public du projet est incertain.
« Sud Ouest ». La décision de construire un nouveau stade à Bordeaux est imminente. Où en est-on exactement ?
Nicolas de Tavernost. Le club et son actionnaire M6 ont proposé de financer 100 millions d'euros pour ce stade - je rappelle que nous parlions de 85 au départ. Avec les 20 millions de l'État, on a donc de manière certaine 60 % du financement (lire par ailleurs). Maintenant, c'est aux quatre collectivités locales - Région, Département, CUB, Ville - de se décider à combler 40 % de ce budget.
Nous serions donc le premier financier de cet investissement, le plus gros en France d'un club pour un équipement public. Cet effort est très important, il représente plus d'une année du chiffre d'affaires des Girondins quand ils sont en Ligue des champions.
Ce stade amènera beaucoup à Bordeaux, à la CUB et au département et pas seulement au club. La zone du Lac est difficile en termes de fréquentation hôtelière. Il y a beaucoup de terrains disponibles appartenant à la CUB qui seront ainsi valorisés par le stade, des équipements publics sont soit construits, soit en voie de l'être - par exemple le parking de la foire, le tramway. Si on les améliore, cela ne profitera pas seulement au club et à ses supporteurs. Avec ce stade, les collectivités locales feraient, entre parenthèses, une très bonne affaire.
Il manquerait une dizaine de millions d'euros pour boucler le tour de table financier. Le club est-il prêt à allonger sa mise, comme le demandait lundi le maire de Bordeaux Alain Juppé en Conseil municipal ?
Nous n'irons pas plus loin, parce que cela supposerait que ce que nous investirions en plus dans le stade ne pourrait pas l'être dans l'équipe professionnelle. Ce serait une politique de gribouille de mettre tout notre argent dans du béton, alors qu'on nous attend d'abord sur un engagement sportif. D'autre part, j'ai constaté qu'on a su trouver les ressources pour que les exploitants de l'Arena (1) puissent bénéficier de concours publics importants grâce à des surfaces devenues commerciales. Le plus grand spectacle à Bordeaux, ce sont quand même les Girondins, qui rassemblent entre 25 000 et 30 000 personnes tous les 15 jours. Avec des retombées sur l'activité économique et sur l'image de l'agglomération et de la Région considérables.
Alain Juppé a également dit que le club demandait une sorte de garantie en cas de moins bons résultats et que cela l'inquiétait un peu. Qu'en est-il exactement ?
Nous sommes prêts à apporter ces 100 millions sous la forme d'un loyer garanti, mais nous ne pouvons pas être seuls à assumer les risques si, une saison ou l'autre, il y avait des difficultés comme il y a cinq ans quand nous avons failli être relégués.
Cela vous agace que le Conseil général de Gironde ne s'engage pas ?
J'entends dire que le Département ne voudrait pas participer au financement : je ne peux imaginer qu'il prenne le risque de faire capoter le projet en refusant un concours minoritaire pour son financement. Je vais demander à rencontrer son président (NDLR : Philippe Madrelle) afin que les choses soient claires ; le nom du club n'est pas seulement Bordeaux mais également Girondins !
Si le nouveau stade ne se construit pas, cela peut-il amener M6 à revoir son engagement aux Girondins ?
M6 aurait alors à masquer une grande désillusion... Depuis dix ans, nous avons fait notre travail, qui consistait à amener le club au niveau des grands d'Europe - même si cela reste à confirmer sur la durée -, financer des investissements importants, que ce soit au Haillan, où nous avons dépensé plus de 15 millions d'euros avec l'aide de la mairie pour en faire l'un des plus beaux centres d'entraînement d'Europe, ou dans l'équipe professionnelle. Il n'y a pas 1 euro de bénéfice qui remonte jusqu'à l'actionnaire. Tout cela sans aucun souci pour les collectivités locales.
Laurent Blanc a demandé plus de moyens pour le club. La construction du nouveau stade peut-elle être une condition pour qu'il reste à Bordeaux à moyen terme ?
Je ne le crois pas. Il dit des choses simples et sensées. Le club a bénéficié du soutien de son actionnaire pour être la meilleure équipe de France actuelle. Pour la maintenir voire la renforcer, il faut des recettes. Les droits de télévision ? On est bien placés à M6 pour dire qu'ils ne devraient pas croître au cours des prochaines années. Améliorer les performances sportives ? On a fini premiers la saison dernière, difficile de faire mieux. Les partenariats ? Nous avons ouvert quatre magasins, une agence de voyages, développé les activités médias, etc. Il reste le stade ! C'est pour cela qu'il est urgent, maintenant, de s'en doter d'un nouveau. Ne pas le faire serait renoncer d'une certaine façon à avoir une équipe de haut niveau à Bordeaux.
(1) D'un coût de 200 millions d'euros, financée à 100 % par la SAS Monte Cristo, qui réunit MAB Development (filiale de Rabobank) et Nouvelles Fonctions urbaines, la mise en service de cette salle d'événements sportifs et culturels de 15 000 places adossée à 30 000 mètres carrés de commerces est prévue en septembre 2012, sur les bords de la Garonne à Floirac.
Du football, du rugby et des concerts
Si le nouveau stade sort de terre à l'horizon 2013, il sera évidemment dédié au football et aux Girondins de Bordeaux, avant d'accueillir les matchs de l'Euro 2016.
Sur une saison, le grand stade sera le théâtre, au minimum, d'un match tous les 15 jours (19 rencontres de championnat de France) auxquels il faut ajouter deux coupes nationales et la Coupe d'Europe si Bordeaux y participe. Un stade flambant neuf pourrait également inciter la Fédération française de football à faire jouer plus souvent l'équipe nationale, en amical. Le dernier match à Chaban date de... 1994, ce mois d'août où Zinedine Zidane a fêté sa première sélection avec deux buts contre la République tchèque.
Chaban « obsolète »
Le nouvel antre des Girondins serait aussi l'occasion de renouer avec les grands matchs de rugby. Car, en mai dernier, après la demi-finale de Top 14 Toulouse-Clermont, la Ligue nationale de rugby avait clairement signifié que le stade Chaban-Delmas, trop vétuste, ne verrait plus de rugby. « Il est obsolète et n'est plus adapté à de grandes rencontres professionnelles », avait estimé le président de la LNR, Pierre-Yves Revol. En 2010, les demi-finales se joueront à Montpellier et à... Saint-Étienne où tout le monde sait que le rugby est loin d'être le sport régional.
En plus du Top 14, le nouveau stade serait prêt pour recevoir des test-matchs du Quinze de France qui, lui, n'a plus foulé une pelouse bordelaise depuis dix ans. C'était contre la Namibie, lors de la Coupe du monde organisée en France.
Springsteen ou U2
Mais il n'y a pas que le sport dans la vie. Le nouveau stade peut légitimement ambitionner d'accueillir des concerts prestigieux.
Sans devenir un lieu culturel, il pourra, à l'image du Stade de France, s'organiser pour recevoir des poids lourds de la scène internationale qui désirent poser une date en province. Les mélomanes de la région auraient récemment raté Bruce Springsteen ou U2 à cause de l'état de Chaban-Delmas.
Plus près de chez nous, des chanteurs de la renommée de Johnny Hallyday ou de Yannick Noah pourraient relever le défi. À part Dire Straits en 1992, Johnny est le seul à l'avoir choisi et rempli à deux reprises (2003 et 2009).
Un financement incomplet
L'intervention de Nicolas de Tavernost n'est pas due au hasard. Le dossier du grand stade fait actuellement du surplace. Selon les estimations les plus optimistes, il manque encore 15 millions d'euros pour un projet que le maire de Bordeaux chiffre à environ 190 M?. Or, 175 M? seulement sont assurés à ce jour. Les Girondins de Bordeaux se sont engagés à verser 100 M? sous forme de loyer. Pas un de plus. De leur côté, les collectivités locales devraient abonder le budget de 45 M?. La Ville de Bordeaux, le Conseil régional et la Communauté urbaine verseront respectivement 15 M?. Dans le cadre de son plan Grand Stade lié à la candidature de la France pour organiser l'Euro 2016, l'État, lui, versera 20 M?. Le budget prévisionnel estime aussi que 10 M? proviendront du « naming », qui consiste à donner au stade le nom d'un sponsor privé, moyennant finances. Pour les 15 M? qui manquent, inutile de compter sur le Conseil général de la Gironde : il refuse catégoriquement de prendre part au projet, arguant que les transferts de charge de l'État et les incertitudes liées à la réforme des collectivités locales ne lui permettent pas de casser sa tirelire. Une quinzaine de millions restent donc à trouver. Et, si l'on prend en compte les travaux de voirie et le rallongement de la ligne de tramway, on arrive vite à 30 ou 35 M? à trouver... Il y a une dizaine de jours, Alain Juppé le reconnaissait pour la première fois : si le tour de table n'est pas bouclé, le grand stade ne sortira pas de terre.
Un risque à bien calculer
Fort des épatants succès remportés par les Girondins, que la société qu'il préside possède depuis dix ans, Nicolas de Tavernost fond sur le but à atteindre au moment où les collectivités parent leurs tibias pour affronter la crise économique et les réformes institutionnelles, qui rendent leurs recettes incertaines. C'est dans cette atmosphère d'attaque-défense que se noue le débat sur la faisabilité d'un nouveau stade à Bordeaux.
La tension est d'autant plus palpable entre les responsables des quatre grandes collectivités décisionnaires que le dossier n'a fait l'objet d'aucun consensus préalable, comme il sied en bons usages girondins.
Sortant seul du bois au printemps dernier en espérant rafler l'aubaine d'une subvention d'état dans le cadre de la candidature à l'Euro 2016, Alain Juppé constate aujourd'hui que le compte n'y est pas. Philippe Madrelle, en guerre contre la réforme du Département, n'a déjà pas mis un sou dans le tramway et ne lâchera rien. Alain Rousset, qui avait fait figurer ce dossier dans ses promesses de campagne municipale, n'ira pas, au moment où s'engage la campagne des régionales, au-delà des 15 millions d'euros promis. Et Vincent Feltesse, dont la CUB est déjà très engagée, n'a pas apprécié d'être mis devant le fait accompli. Quant à la Ville de Bordeaux, c'est la moins fortunée de toutes.
Autant dire que le débat aurait vite été plié si M6 n'avait mis la moitié de la somme sur la table. Investisseur fidèle et gestionnaire avisé, la holding multimédia a fourni, via les Girondins, le supplément de notoriété qui sied à une métropole compétitive. Le courant d'affaires porté par le développement du club n'est pas à démontrer, à condition d'en calculer le risque.
Quel est-il, si l'on songe que la quote-part publique annuelle n'excédera pas la valeur de deux ou trois beaux ronds-points ?
On comprend la prudence des collectivités au moment d'investir dans la glorieuse incertitude du sport. Et la martingale reste à trouver. Mais si, d'aventure, l'Uefa s'avisait de ne plus homologuer le vieux stade Chaban déjà abandonné par le rugby, qui ne regretterait pas l'occasion manquée ?
Auteur : frédéric laharie
f.laharie@sudouest.com
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
On a compris ce stade se fera ...pas besoin de faire pleurer dans les chaumières !!!!
Par contre la question que ne pose pas Sud-Ouest si motivé par ce projet c'est : quid de Chaban?
On nous explique qu'il est déjà trop lourd à entretenir alors je vois mal que ce coût se cumule avec celui d'un nouveau stade.
Je pense que tout les pros nouveau stade éludent gentiement la question balancant quelques idées irréalistes ça et là en attendant que le projet soit définitivement confirmé et pour venir ensuite nous annoncer que Chaban ben euuuuhhh nous ne voyons pas d'autre solution que de le raser.
D'ailleurs je me demande si la perte du label UNESCO ne faciliterait pas les choses en la matière
Et bien là je serai le premier à venir me coucher devant les buldozzers
Par contre la question que ne pose pas Sud-Ouest si motivé par ce projet c'est : quid de Chaban?
On nous explique qu'il est déjà trop lourd à entretenir alors je vois mal que ce coût se cumule avec celui d'un nouveau stade.
Je pense que tout les pros nouveau stade éludent gentiement la question balancant quelques idées irréalistes ça et là en attendant que le projet soit définitivement confirmé et pour venir ensuite nous annoncer que Chaban ben euuuuhhh nous ne voyons pas d'autre solution que de le raser.
D'ailleurs je me demande si la perte du label UNESCO ne faciliterait pas les choses en la matière
Et bien là je serai le premier à venir me coucher devant les buldozzers
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
sudiste a écrit:On a compris ce stade se fera ...pas besoin de faire pleurer dans les chaumières !!!!
Par contre la question que ne pose pas Sud-Ouest si motivé par ce projet c'est : quid de Chaban?
On nous explique qu'il est déjà trop lourd à entretenir alors je vois mal que ce coût se cumule avec celui d'un nouveau stade.
Je pense que tout les pros nouveau stade éludent gentiement la question balancant quelques idées irréalistes ça et là en attendant que le projet soit définitivement confirmé et pour venir ensuite nous annoncer que Chaban ben euuuuhhh nous ne voyons pas d'autre solution que de le raser.
D'ailleurs je me demande si la perte du label UNESCO ne faciliterait pas les choses en la matière
Et bien là je serai le premier à venir me coucher devant les buldozzers
au prix du metre carre depaeche toi de te lever devant les buldozzers
ca fera de tres belles residences "lescure"
ce sera la meme chose a St Germaine un jour a mon avis
a tout ces de politiques
bordelais- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 24/03/2008
Humeur : "no scrum, no win"
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
et en plus ils ont ( les Girondins ) un vrai proges sportif avec des moyens ENORME
http://www.sudouest.com/accueil/sports/football/article/815447/mil/5520957.html
Mercredi 23 Décembre 2009
--------------------------------------------------------------------------------
GIRONDINS. En marge de l'interview qu'il nous a accordée sur le projet de construction d'un grand stade à Bordeaux, le président de M6 et propriétaire des Girondins Nicolas de Tavernost est revenu sur les dossiers d'actualité de son club
Nicolas de Tavernost : « Poursuivre avec Blanc »
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Nicolas de Tavernost (Photo Thierry David)
En marge de l'interview qu'il nous a accordée sur le projet de construction d'un grand stade à Bordeaux (lire en pages 2 et 3), le président de M6 et propriétaire des Girondins Nicolas de Tavernost est revenu sur les dossiers d'actualité de son club.
Laurent Blanc.
Pressenti pour succéder à Raymond Domenech au poste de sélectionneur français après la Coupe du Monde ou annoncé à l'étranger, l'entraîneur bordelais a dit la semaine dernière qu'il attendait des Girondins qu'ils se donnent « les moyens d'aller voir un peu plus haut ». « Cela me semble être dans l'ordre des choses qu'un entraîneur qui a des résultats souhaite conserver une équipe de très haut niveau, répond Nicolas de Tavernost. Il sait très bien que nous souhaitons poursuivre l'aventure avec lui. Nous avons les mêmes ambitions pour ce club : quand on est prêt à mettre 100 millions sur la table pour un nouveau stade, ça montre bien qu'on veut être parmi les plus grands européens ».
Marouane Chamakh.
En fin de contrat à Bordeaux en juin prochain, il est libre de s'engager pour son futur club dès le 1er janvier : « Rien n'est jamais perdu, nous soutiendrons tout ce qui pourra être fait pour le conserver. Je pense que Marouane Chamakh aura à coeur de préserver l'intérêt de son club qui l'a toujours soutenu, sans léser les siens ».
Mercato 2010.
Blanc, Chamakh, Gourcuff, voire Trémoulinas... Les bons résultats actuels attisent les convoitises du côté de Bordeaux : « C'est préférable de faire envie que le contraire. L'été dernier, certains annonçaient qu'avec le départ de Diawara, ce serait la catastrophe, la fin de l'équipe. L'intelligence du recrutement a montré le contraire. Le club fera face à ce qui arrivera. Cela ne m'inquiète pas : si nous sommes à nouveau qualifiés en Champions League, Bordeaux pourra conserver et développer une équipe de très haut niveau la saison prochaine ».
Auteur : F.L.
http://www.sudouest.com/accueil/sports/football/article/815447/mil/5520957.html
Mercredi 23 Décembre 2009
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GIRONDINS. En marge de l'interview qu'il nous a accordée sur le projet de construction d'un grand stade à Bordeaux, le président de M6 et propriétaire des Girondins Nicolas de Tavernost est revenu sur les dossiers d'actualité de son club
Nicolas de Tavernost : « Poursuivre avec Blanc »
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Nicolas de Tavernost (Photo Thierry David)
En marge de l'interview qu'il nous a accordée sur le projet de construction d'un grand stade à Bordeaux (lire en pages 2 et 3), le président de M6 et propriétaire des Girondins Nicolas de Tavernost est revenu sur les dossiers d'actualité de son club.
Laurent Blanc.
Pressenti pour succéder à Raymond Domenech au poste de sélectionneur français après la Coupe du Monde ou annoncé à l'étranger, l'entraîneur bordelais a dit la semaine dernière qu'il attendait des Girondins qu'ils se donnent « les moyens d'aller voir un peu plus haut ». « Cela me semble être dans l'ordre des choses qu'un entraîneur qui a des résultats souhaite conserver une équipe de très haut niveau, répond Nicolas de Tavernost. Il sait très bien que nous souhaitons poursuivre l'aventure avec lui. Nous avons les mêmes ambitions pour ce club : quand on est prêt à mettre 100 millions sur la table pour un nouveau stade, ça montre bien qu'on veut être parmi les plus grands européens ».
Marouane Chamakh.
En fin de contrat à Bordeaux en juin prochain, il est libre de s'engager pour son futur club dès le 1er janvier : « Rien n'est jamais perdu, nous soutiendrons tout ce qui pourra être fait pour le conserver. Je pense que Marouane Chamakh aura à coeur de préserver l'intérêt de son club qui l'a toujours soutenu, sans léser les siens ».
Mercato 2010.
Blanc, Chamakh, Gourcuff, voire Trémoulinas... Les bons résultats actuels attisent les convoitises du côté de Bordeaux : « C'est préférable de faire envie que le contraire. L'été dernier, certains annonçaient qu'avec le départ de Diawara, ce serait la catastrophe, la fin de l'équipe. L'intelligence du recrutement a montré le contraire. Le club fera face à ce qui arrivera. Cela ne m'inquiète pas : si nous sommes à nouveau qualifiés en Champions League, Bordeaux pourra conserver et développer une équipe de très haut niveau la saison prochaine ».
Auteur : F.L.
bordelais- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 24/03/2008
Humeur : "no scrum, no win"
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
et sa continue, a rivalite politico politique quand tu nous tiend
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/816265/mil/5524976.html
INFRASTRUCTURES. Nicolas de Tavernost veut rencontrer Philippe Madrelle pour discuter de sa contribution. Dans un courrier à Alain Juppé, le président du Conseil général explique pourquoi il ne participera pas au financement
Grand Stade à Bordeaux : Madrelle dit non à Juppé
Madrelle donne une piste à Juppé pour la reconversion de Chaban mais pas un centime pour le grand stade. (Photo « Sud Ouest »)
Hier dans nos colonnes, Nicolas de Tavernost - président de M6, l'actionnaire majoritaire des Girondins de Bordeaux - mettait un coup de pression sur les différents acteurs du grand stade. Le dossier est actuellement dans l'impasse. Le compte n'y est pas (lire ci-contre). « Il manque la part du Conseil général », pointe la mairie de Bordeaux. Nicolas de Tavernost entend rencontrer Philippe Madrelle expliquant : « Je ne peux imaginer qu'il prenne le risque de faire capoter le projet en refusant un concours minoritaire pour son financement. » Or la veille de cet entretien, le président du Conseil général signait un courrier à Alain Juppé argumentant son « non » ferme et définitif à la participation de sa collectivité au projet.
La lettre est datée du 21 décembre. Nicolas de Tavernost devra faire montre d'une extraordinaire force de persuasion, s'il veut convaincre Philippe Madrelle. Celui-ci explique en substance : « Eu égard aux difficultés budgétaires considérables que traversent tous les conseils généraux de France (...) il n'est pas envisageable que le Conseil général de la Gironde s'engage aujourd'hui à un financement de 15 millions d'euros. »
Une piste pour Chaban
Le patron du département se montre prolifique sur le sujet estimant « le contribuable départemental n'a pas à financer à la fois un stade Chaban-Delmas vieillissant et de plus en plus coûteux en maintenance et un nouveau grand stade ». Et Philippe Madrelle y va de son conseil sur la reconversion du stade Chaban : « La décision vous appartient de réaliser le site de Chaban au profit des programmes de logements ou d'une technopole centrée sur les sciences du vivant, et d'en affecter le produit en participation publique à la réalisation d'un futur grand stade. » Avant d'évoquer un « suréquipement sportif et inutile ».
Un emprunt obligataire
Dans la fin de ce courrier, il évoque une nouvelle fois l'émission d'un emprunt obligataire garanti par les collectivités comme l'a fait la région des Pays de Loire. Puis de conclure : « Je considère qu'il serait un peu court et en tout cas fallacieux de conclure que c'est "le contribuable sinon rien" et que l'impossibilité du Conseil général de s'engager sur 15 millions d'euros dans les circonstances présentes, pourrait être la cause unique et définitive d'un renoncement à ce projet. » Fermez le ban.
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/816265/mil/5524976.html
INFRASTRUCTURES. Nicolas de Tavernost veut rencontrer Philippe Madrelle pour discuter de sa contribution. Dans un courrier à Alain Juppé, le président du Conseil général explique pourquoi il ne participera pas au financement
Grand Stade à Bordeaux : Madrelle dit non à Juppé
Madrelle donne une piste à Juppé pour la reconversion de Chaban mais pas un centime pour le grand stade. (Photo « Sud Ouest »)
Hier dans nos colonnes, Nicolas de Tavernost - président de M6, l'actionnaire majoritaire des Girondins de Bordeaux - mettait un coup de pression sur les différents acteurs du grand stade. Le dossier est actuellement dans l'impasse. Le compte n'y est pas (lire ci-contre). « Il manque la part du Conseil général », pointe la mairie de Bordeaux. Nicolas de Tavernost entend rencontrer Philippe Madrelle expliquant : « Je ne peux imaginer qu'il prenne le risque de faire capoter le projet en refusant un concours minoritaire pour son financement. » Or la veille de cet entretien, le président du Conseil général signait un courrier à Alain Juppé argumentant son « non » ferme et définitif à la participation de sa collectivité au projet.
La lettre est datée du 21 décembre. Nicolas de Tavernost devra faire montre d'une extraordinaire force de persuasion, s'il veut convaincre Philippe Madrelle. Celui-ci explique en substance : « Eu égard aux difficultés budgétaires considérables que traversent tous les conseils généraux de France (...) il n'est pas envisageable que le Conseil général de la Gironde s'engage aujourd'hui à un financement de 15 millions d'euros. »
Une piste pour Chaban
Le patron du département se montre prolifique sur le sujet estimant « le contribuable départemental n'a pas à financer à la fois un stade Chaban-Delmas vieillissant et de plus en plus coûteux en maintenance et un nouveau grand stade ». Et Philippe Madrelle y va de son conseil sur la reconversion du stade Chaban : « La décision vous appartient de réaliser le site de Chaban au profit des programmes de logements ou d'une technopole centrée sur les sciences du vivant, et d'en affecter le produit en participation publique à la réalisation d'un futur grand stade. » Avant d'évoquer un « suréquipement sportif et inutile ».
Un emprunt obligataire
Dans la fin de ce courrier, il évoque une nouvelle fois l'émission d'un emprunt obligataire garanti par les collectivités comme l'a fait la région des Pays de Loire. Puis de conclure : « Je considère qu'il serait un peu court et en tout cas fallacieux de conclure que c'est "le contribuable sinon rien" et que l'impossibilité du Conseil général de s'engager sur 15 millions d'euros dans les circonstances présentes, pourrait être la cause unique et définitive d'un renoncement à ce projet. » Fermez le ban.
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Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/821565/mil/5543700.html
SONDAGE EXCLUSIF « SUD OUEST ». Les Girondins sont favorables à un nouveau stade : pas à n'importe quel prix et pas sans un avenir pour le vieux stade Chaban-Delmas
Un grand stade d'accord, mais pas trop cher
Téléchargez le compte-rendu détaillé du sondage sur la grand stade publié par Sud Ouest (document PDF).
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Faut-il ou non construire un nouveau stade de football à Bordeaux ? Les résultats enthousiasmants de l'équipe des Girondins depuis la saison dernière et l'éventualité d'accueillir en France l'Euro 2016 ont remis cette question au coeur des débats.
Lors de la dernière campagne municipale, Alain Juppé n'avait pas placé cet investissement au rang de ses priorités. Il a radicalement changé de cap après le sacre des Girondins comme champions de France. Au nom du réalisme, selon lui.
1 Le match Juppé-Madrelle
L'actionnaire du club (M6) se disant prêt à investir 100 M euros dans le nouveau stade (chiffré à 200 M euros), le maire de Bordeaux a cru pouvoir rallier facilement les collectivités territoriales (Région, Département, Communauté urbaine de Bordeaux) à son maillot de maire marine et blanc. D'autant que l'État s'est engagé à hauteur de 20 millions.
Las, le président du Conseil général, le socialiste Philippe Madrelle, a opposé un « niet » très ferme, non pas au principe d'un nouveau stade, mais à ce dossier, mal ficelé selon lui. Et ce, dans un moment où il estime la pérennité des finances des collectivités locales trop aléatoire pour s'engager. Même à hauteur de 15 millions, ce qui semblait jouable à l'aune des 1 408 millions d'euros du budget départemental en 2009.
Si 63 % des Girondins sont favorables à la construction d'un nouveau stade, 73 % estiment néanmoins justifiées les réserves sur son financement.
La dimension politique de ce dossier « clivant » se manifeste par le fait que 78 % des sondés favorables à l'investissement public-privé se déclarent proches de l'UMP (contre 62 % du PS, 52 % des Verts). Des proportions qui s'inversent dès lors qu'il s'agit d'appuyer la « réserve » de Philippe Madrelle : 86 % des partisans de la réserve sont proches des Verts, 78 % de l'extrême gauche, 76 % du PS et 61 % de l'UMP.
Pour forcer le trait, les Girondins sont favorables à un nouveau stade mais ne sont pas tous et toutes convaincus d'avoir à le payer. Il est à noter que les Bordelais ne sont pas les plus demandeurs de cet investissement (61 % parmi les plus favorables), qui enthousiasme davantage les habitants des arrondissements d'Arcachon (76 %), de Blaye (73 %) et de Langon (67 %).
2 Une attractivité relative
Autre question clef de ce sondage : « Ce nouveau stade vous inciterait-il à aller davantage aux matches ? » Là encore, le résultat peut paraître en contradiction avec les 63 % d'opinions favorables à sa construction. Ils sont en effet 31 % à dire qu'ils feraient plus facilement le déplacement vers de nouvelles tribunes.
Cela peut sembler faible. Mais en réalité, 31 % d'1,4 million d'habitants, cela peut finalement faire du monde. Entre la saison dernière et celle-ci, où elle étrenne son titre de championne de France, l'équipe a gagné en moyenne 3 000 spectateurs supplémentaires lors de chaque match à Chaban-Delmas (26 953 contre 29 745). Les jeunes (48 %), les employés (44 %) et, bien sûr, les fidèles du vieux stade qui assistent aux matches sous la pluie (90 %) sont les plus partants pour davantage de foot avec davantage de confort.
Tout en étant champions de France, les joueurs bordelais sont seulement cinquièmes au classement de la fréquentation de leur stade. Derrière Marseille, Paris, Lyon et même Lens. Une nouvelle enceinte ne pourrait que les faire progresser...
3 Le piège du tempo sportif
« Le stade Chaban-Delmas doit-il être reconverti ou détruit ? » Alors qu'aucune option n'est envisagée avec fermeté sur l'avenir du stade Chaban-Delmas, seulement 6 % des sondés le voient détruit et 6 % jugent qu'il devrait être conservé tel quel. Mais 86 % affirment qu'il doit être « reconverti » (lire ci-contre).
L'attachement au vieux stade de centre-ville est donc aussi fort que son avenir incertain. On voit mal comment pourra être longtemps éludée cette question avant de lancer le nouveau stade sur des rails solides. D'autant que l'entretien de Chaban-Delmas coûte cher. De toute évidence, en laissant le tempo sportif imposer son rythme à ce dossier qui demandait calme et concertation, Alain Juppé a pris un risque. Le grand stade n'a rien à voir avec une candidature de Bordeaux au titre de capitale européenne de la culture. Un dossier lancé à la hussarde par Juppé avant les municipales derrière lequel tout le monde avait suivi...
Quand la Communauté urbaine a mis dix ans pour s'accorder sur la construction d'un pont, six mois pour lancer un stade tient de la gageure.
4 Le poids du foot en Gironde
42 % des Girondins interrogés se disent intéressés par le football et 58 %, pas. Le premier groupe est majoritairement masculin et très équilibré sur l'échelle des générations. Aucun groupe socioprofessionnel ne se détache, ce qui conforte l'image de mixité sociale du football en Gironde.
Le brassage est le même du point de vue de la provenance géographique des fidèles de Chaban-Delmas. Les supporters sont autant de gauche que de droite, seule l'extrême gauche, et dans une moindre mesure les Verts, marquant leur moindre intérêt pour le ballon rond.
5 Un équipement non prioritaire
Quel que soit l'engouement des Girondins pour leur équipe, les sondés savent raison garder. 75 % jugent en effet la construction d'un nouveau stade moins prioritaire que le pont Bacalan-Bastide ou la ligne LGV.
Ce qui laisse tout de même 8 % de fans pour lesquels le futur grand stade devrait passer avant tout autre projet. Les plus inconditionnels ne sont pas les jeunes, mais plutôt les retraités.
Le projet du grand stade à 43 000 places emporte bel et bien l'adhésion. Mais avec une modération et tempérance toutes girondines.
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Le stade Chaban-Delmas reconverti, mais en quoi ?
Quelle réalité recouvre la reconversion du « vieux stade » prônée par 86 % des sondés ? Le terme est large et flou mais il souligne la nécessité du changement reconnue même par 79 % de ceux qui ne veulent pas d'un nouveau stade. Pour eux, cela rimerait donc avec agrandissement, modernisation. Mais pour les autres ? 88 % de ceux qui plaident pour un grand stade à Bordeaux-Lac pensent aussi à une reconversion. Là, il suffit d'écouter les décideurs pour mesurer les divergences.
Arielle Piazza rêve de conserver la vocation sportive du site « en redimensionnant les tribunes » mais concède que « le parking et les annexes pourraient faire l'objet d'une opération immobilière ». Elle est sûre d'une chose : le stade est « de plus en plus obsolète et ne répond plus aux contraintes exigées par la Ligue ou l'UEFA. » Le laisser au club de rugby voisin de l'Union Bordeaux-Bègles ? Le président Laurent Marti ne l'exclut pas. « Chaban, c'est un beau stade, c'est convivial, il y a une âme. Mais la question pour nous, aujourd'hui, n'est pas de savoir dans quel stade on va jouer, mais de savoir si on peut maintenir une équipe de rugby professionnelle à Bordeaux. » À ceux qui rêvent malgré tout d'une montée future en Top 14, il tempère : « Chaban, ça reste grand. Même pour une équipe de Top 14, ça peut être démesuré. »
Enfin, au Conseil général, reconversion signifie « réalisation ». Traduisez, comme l'explique le vice-président Gilles Savary : « La vente pour faire autre chose et dégager ainsi l'argent frais nécessaire à la construction du futur stade. » Lui voit Chaban transformé en « technopôle du vivant, un centre de recherches scientifiques et médicales qui bénéficierait de la proximité du CHU ». On est loin du sport mais au coeur d'un débat dont on ne pourra longtemps faire l'économie...
Auteur : Dominique de laage
d.delaage@sudouest.com
Le président Laurent Marti ne l'exclut pas. « Chaban, c'est un beau stade, c'est convivial, il y a une âme.
Laurent n'aurait il pas déjà commencé à fêter la nouvelle année ou cherche t'il à faire plaisir au politiques
SONDAGE EXCLUSIF « SUD OUEST ». Les Girondins sont favorables à un nouveau stade : pas à n'importe quel prix et pas sans un avenir pour le vieux stade Chaban-Delmas
Un grand stade d'accord, mais pas trop cher
Téléchargez le compte-rendu détaillé du sondage sur la grand stade publié par Sud Ouest (document PDF).
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Faut-il ou non construire un nouveau stade de football à Bordeaux ? Les résultats enthousiasmants de l'équipe des Girondins depuis la saison dernière et l'éventualité d'accueillir en France l'Euro 2016 ont remis cette question au coeur des débats.
Lors de la dernière campagne municipale, Alain Juppé n'avait pas placé cet investissement au rang de ses priorités. Il a radicalement changé de cap après le sacre des Girondins comme champions de France. Au nom du réalisme, selon lui.
1 Le match Juppé-Madrelle
L'actionnaire du club (M6) se disant prêt à investir 100 M euros dans le nouveau stade (chiffré à 200 M euros), le maire de Bordeaux a cru pouvoir rallier facilement les collectivités territoriales (Région, Département, Communauté urbaine de Bordeaux) à son maillot de maire marine et blanc. D'autant que l'État s'est engagé à hauteur de 20 millions.
Las, le président du Conseil général, le socialiste Philippe Madrelle, a opposé un « niet » très ferme, non pas au principe d'un nouveau stade, mais à ce dossier, mal ficelé selon lui. Et ce, dans un moment où il estime la pérennité des finances des collectivités locales trop aléatoire pour s'engager. Même à hauteur de 15 millions, ce qui semblait jouable à l'aune des 1 408 millions d'euros du budget départemental en 2009.
Si 63 % des Girondins sont favorables à la construction d'un nouveau stade, 73 % estiment néanmoins justifiées les réserves sur son financement.
La dimension politique de ce dossier « clivant » se manifeste par le fait que 78 % des sondés favorables à l'investissement public-privé se déclarent proches de l'UMP (contre 62 % du PS, 52 % des Verts). Des proportions qui s'inversent dès lors qu'il s'agit d'appuyer la « réserve » de Philippe Madrelle : 86 % des partisans de la réserve sont proches des Verts, 78 % de l'extrême gauche, 76 % du PS et 61 % de l'UMP.
Pour forcer le trait, les Girondins sont favorables à un nouveau stade mais ne sont pas tous et toutes convaincus d'avoir à le payer. Il est à noter que les Bordelais ne sont pas les plus demandeurs de cet investissement (61 % parmi les plus favorables), qui enthousiasme davantage les habitants des arrondissements d'Arcachon (76 %), de Blaye (73 %) et de Langon (67 %).
2 Une attractivité relative
Autre question clef de ce sondage : « Ce nouveau stade vous inciterait-il à aller davantage aux matches ? » Là encore, le résultat peut paraître en contradiction avec les 63 % d'opinions favorables à sa construction. Ils sont en effet 31 % à dire qu'ils feraient plus facilement le déplacement vers de nouvelles tribunes.
Cela peut sembler faible. Mais en réalité, 31 % d'1,4 million d'habitants, cela peut finalement faire du monde. Entre la saison dernière et celle-ci, où elle étrenne son titre de championne de France, l'équipe a gagné en moyenne 3 000 spectateurs supplémentaires lors de chaque match à Chaban-Delmas (26 953 contre 29 745). Les jeunes (48 %), les employés (44 %) et, bien sûr, les fidèles du vieux stade qui assistent aux matches sous la pluie (90 %) sont les plus partants pour davantage de foot avec davantage de confort.
Tout en étant champions de France, les joueurs bordelais sont seulement cinquièmes au classement de la fréquentation de leur stade. Derrière Marseille, Paris, Lyon et même Lens. Une nouvelle enceinte ne pourrait que les faire progresser...
3 Le piège du tempo sportif
« Le stade Chaban-Delmas doit-il être reconverti ou détruit ? » Alors qu'aucune option n'est envisagée avec fermeté sur l'avenir du stade Chaban-Delmas, seulement 6 % des sondés le voient détruit et 6 % jugent qu'il devrait être conservé tel quel. Mais 86 % affirment qu'il doit être « reconverti » (lire ci-contre).
L'attachement au vieux stade de centre-ville est donc aussi fort que son avenir incertain. On voit mal comment pourra être longtemps éludée cette question avant de lancer le nouveau stade sur des rails solides. D'autant que l'entretien de Chaban-Delmas coûte cher. De toute évidence, en laissant le tempo sportif imposer son rythme à ce dossier qui demandait calme et concertation, Alain Juppé a pris un risque. Le grand stade n'a rien à voir avec une candidature de Bordeaux au titre de capitale européenne de la culture. Un dossier lancé à la hussarde par Juppé avant les municipales derrière lequel tout le monde avait suivi...
Quand la Communauté urbaine a mis dix ans pour s'accorder sur la construction d'un pont, six mois pour lancer un stade tient de la gageure.
4 Le poids du foot en Gironde
42 % des Girondins interrogés se disent intéressés par le football et 58 %, pas. Le premier groupe est majoritairement masculin et très équilibré sur l'échelle des générations. Aucun groupe socioprofessionnel ne se détache, ce qui conforte l'image de mixité sociale du football en Gironde.
Le brassage est le même du point de vue de la provenance géographique des fidèles de Chaban-Delmas. Les supporters sont autant de gauche que de droite, seule l'extrême gauche, et dans une moindre mesure les Verts, marquant leur moindre intérêt pour le ballon rond.
5 Un équipement non prioritaire
Quel que soit l'engouement des Girondins pour leur équipe, les sondés savent raison garder. 75 % jugent en effet la construction d'un nouveau stade moins prioritaire que le pont Bacalan-Bastide ou la ligne LGV.
Ce qui laisse tout de même 8 % de fans pour lesquels le futur grand stade devrait passer avant tout autre projet. Les plus inconditionnels ne sont pas les jeunes, mais plutôt les retraités.
Le projet du grand stade à 43 000 places emporte bel et bien l'adhésion. Mais avec une modération et tempérance toutes girondines.
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Le stade Chaban-Delmas reconverti, mais en quoi ?
Quelle réalité recouvre la reconversion du « vieux stade » prônée par 86 % des sondés ? Le terme est large et flou mais il souligne la nécessité du changement reconnue même par 79 % de ceux qui ne veulent pas d'un nouveau stade. Pour eux, cela rimerait donc avec agrandissement, modernisation. Mais pour les autres ? 88 % de ceux qui plaident pour un grand stade à Bordeaux-Lac pensent aussi à une reconversion. Là, il suffit d'écouter les décideurs pour mesurer les divergences.
Arielle Piazza rêve de conserver la vocation sportive du site « en redimensionnant les tribunes » mais concède que « le parking et les annexes pourraient faire l'objet d'une opération immobilière ». Elle est sûre d'une chose : le stade est « de plus en plus obsolète et ne répond plus aux contraintes exigées par la Ligue ou l'UEFA. » Le laisser au club de rugby voisin de l'Union Bordeaux-Bègles ? Le président Laurent Marti ne l'exclut pas. « Chaban, c'est un beau stade, c'est convivial, il y a une âme. Mais la question pour nous, aujourd'hui, n'est pas de savoir dans quel stade on va jouer, mais de savoir si on peut maintenir une équipe de rugby professionnelle à Bordeaux. » À ceux qui rêvent malgré tout d'une montée future en Top 14, il tempère : « Chaban, ça reste grand. Même pour une équipe de Top 14, ça peut être démesuré. »
Enfin, au Conseil général, reconversion signifie « réalisation ». Traduisez, comme l'explique le vice-président Gilles Savary : « La vente pour faire autre chose et dégager ainsi l'argent frais nécessaire à la construction du futur stade. » Lui voit Chaban transformé en « technopôle du vivant, un centre de recherches scientifiques et médicales qui bénéficierait de la proximité du CHU ». On est loin du sport mais au coeur d'un débat dont on ne pourra longtemps faire l'économie...
Auteur : Dominique de laage
d.delaage@sudouest.com
Le président Laurent Marti ne l'exclut pas. « Chaban, c'est un beau stade, c'est convivial, il y a une âme.
Laurent n'aurait il pas déjà commencé à fêter la nouvelle année ou cherche t'il à faire plaisir au politiques
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
SO du 07/01/10
BORDEAUX. Hier, la rencontre entre le président du Conseil général et Jean-Louis Triaud, patron des Girondins de Bordeaux, n'a pas débloqué le dossier
Grand stade : Madrelle reste de glace face à Triaud
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Gilles Savary, Jean-Louis Triaud, Philippe Madrelle et Vincent Piofret, hier matin au Conseil général. (Photo Thierry David)
Bloqué à Biarritz pour cause de neige sur l'aéroport de Bordeaux, Nicolas de Tavernost, patron de M6, actionnaire majoritaire des Girondins, n'a pas pu honorer le rendez-vous qu'il avait pris, hier matin, avec Philippe Madrelle, le président PS du Conseil général de la Gironde. La rencontre au sommet sur le projet de grand stade a néanmoins eu lieu, puisque Jean-Louis Triaud - président des Girondins - s'est rendu sans encombre à l'hôtel du Département. Il a passé un très long moment dans le bureau du président Madrelle, en compagnie de Vincent Piofret, un expert en financement des projets de BTP recruté par les Girondins pour suivre le dossier du grand stade. Résultat : match nul. Comme prévu, Jean-Louis Triaud a tenté de convaincre Philippe Madrelle de participer au financement du stade, et ce dernier a réitéré son opposition formelle.
« On a parlé viticulture »
Interrogé juste après, le président du Conseil général a manié l'ironie : « Jean-Louis Triaud est un homme très courtois et charmant, nous nous connaissons bien. Nous avons profité du rendez-vous pour évoquer la situation de la viticulture, qu'il connaît bien et qui est préoccupante. On a beaucoup parlé de ça, et un peu du stade aussi bien sûr ! Mais la viticulture, ça, c'est un vrai souci dans le département. » Le grand stade, en revanche, n'en pose aucun à Philippe Madrelle. Flanqué de son vice-président Gilles Savary, il a martelé : « Le Conseil général est dans l'impossibilité de participer au financement du projet de grand stade, sauf à augmenter massivement les impôts. C'est indépendant de notre volonté, nous préférerions faire partie du projet. Le budget devient très difficile à boucler et il y a d'autres priorités. Songez que nous avons 50 000 demandes de logement social non satisfaites ! »
Philippe Madrelle estime qu'un grand stade est « nécessaire et légitime pour une agglomération comme Bordeaux, qui a une telle équipe de foot », mais le construire « suppose des décisions courageuses. On ne peut pas vouloir un nouveau stade et garder l'ancien qui tombe en ruine. Quand on veut se payer une Rolls, on commence par vendre la Jaguar. »
Comme il l'avait déjà exprimé, Philippe Madrelle conseille à Alain Juppé de détruire l'actuel stade Chaban-Delmas et de vendre les terrains pour boucler le budget du futur stade. « S'il garde le stade Chaban et fait construire un nouveau stade, cela veut dire que M. Juppé a décidé de rançonner le contribuable bordelais », ajoute Gilles Savary. D'autant que, selon lui, il manque 45 millions d'euros et non 15 pour boucler le budget du stade (évalué à 200 millions d'euros) : « L'État devait donner 50 millions d'euros, il n'en donnera que 20, il en manque donc 30. Si on ajoute les 15 millions d'euros que l'on nous réclame, on voit qu'il manque au minimum 45 millions d'euros, et je ne parle pas du coût des aménagements extérieurs au stade. » Dernière flèche décochée par Philippe Madrelle en direction de la mairie de Bordeaux : « J'ai trouvé Jean-Louis Triaud assez fataliste, mais son fatalisme ne s'adressait pas à nous. Il a parfaitement compris notre position. Il sait que si les porteurs du projet ne prennent pas les décisions courageuses qui s'imposent, le grand stade ne verra pas le jour. Et il ne fera pas du Conseil général le bouc émissaire de ce dossier. »
Habitué aux négociations ardues avec les joueurs, Jean-Louis Triaud essayait hier après-midi de relativiser le veto madrellien : « J'ai essayé de le convaincre que le Département ne peut pas être absent d'un projet comme celui-là. On est conscient des difficultés financières du Conseil général, mais ce projet porte sur les trente ou quarante ans à venir. Il ne tombe peut-être pas au bon moment, mais il y a maintenant une opportunité à saisir : le club s'engage à la limite du raisonnable et l'État aide au financement. Ce nouveau stade nous coûtera 30 fois plus que l'actuel, soit 7 à 8 millions d'euros par an, et au bout de trente ans, on ne sera propriétaires de rien. Donc, c'est un gros sacrifice pour les Girondins. Maintenant, si cela ne se fait pas, on s'adaptera. Je rappelle que nous ne sommes ni à l'initiative, ni demandeurs de ce projet. Philippe Madrelle n'a pas fermé la porte, il m'a dit qu'il réfléchissait. Il faut laisser mûrir. »
Fallait-il faire à la fois le stade et l'Arena ?
Pendant que la Communauté urbaine de Lille (Lille métropole) confie à l'architecte bordelais Pierre Ferret la construction d'un stade de 50 000 places pouvant se transformer en salle de spectacle de 7 000 à 60 000 places, celle de Bordeaux vote la construction par un groupe privé d'une salle de spectacle à Floirac (l'Arena, 15 000 places) et se prépare à injecter en même temps 15 millions d'euros dans le futur grand stade de Bordeaux-Lac. La CUB n'aurait-elle pas mieux fait de s'inspirer de l'exemple lillois, en misant sur un équipement unique capable d'accueillir à la fois le sport et les grands concerts ? « Bien sûr que si, répond Alain Juppé, c'est ce que j'ai pensé dès le début. Mais le coup Arena est parti plus tôt que le projet de stade. » Le maire de Bordeaux paie ici sa conversion tardive au projet de stade.
Le revirement de Juppé
À la CUB, un proche du président Vincent Feltesse rappelle que l'Arena a été voté en juillet 2008, époque où il n'était pas question de construire un nouveau stade. Avec un brin de perfidie, il précise que, durant la campagne des élections municipales de 2008, le candidat PS « Alain Rousset avait parlé d'un grand stade, et Alain Juppé, qui avait le président Triaud sur sa liste, avait répondu : le stade des Girondins, c'est Chaban-Delmas. La question n'est revenue qu'au printemps 2009, au soir de la victoire des Girondins en finale de la Coupe de la Ligue. Là, Alain Juppé a à son tour lancé l'idée d'un grand stade, en s'appuyant sur la perspective de la candidature de la France à l'Euro 2016. » D'ailleurs, en janvier 2009, interrogé sur la possibilité que Bordeaux puisse passer à côté de l'Euro 2016 en raison de la vétusté du stade Chaban-Delmas, Alain Juppé avait répondu que, moyennant quelques travaux, l'antique Chaban ferait l'affaire.
Feltesse promet 15 millions
De son côté, la CUB n'a jamais évoqué la possibilité de réétudier le projet Arena pour tenir compte des besoins d'un nouveau stade. Le projet Arena faisait partie de l'accord de cogestion qui régit les relations politiques entre les communes (système d'échange de soutiens croisés entre les maires), alors que le projet de grand stade ne figure sur aucun document de la Communauté urbaine. Le président Feltesse a apporté son soutien au projet et promis 15 millions d'euros, mais aucun vote n'a eu lieu à ce jour. Arena file donc seul devant, porté par son permis de construire obtenu le 28 décembre dernier.
Si le projet de grand stade aboutit, Bordeaux disposera donc d'un nouvel équipement sportif de grande jauge et d'une salle de spectacle de haut niveau. Les deux étant financés pour tout (Arena) ou partie (stade) via des fonds privés. Ce ne serait pas un cas de dispersion des moyens liés à la cogestion, sauf que la CUB devra payer deux campagnes d'aménagements connexes (voirie, transports). Pierre Ferret, l'architecte du futur stade de Lille insiste sur les différences entre les deux agglomérations : « À Lille, le club du LOSC n'a pas de stade, il joue à Villeneuve-d'Asq ! Il en fallait donc un. Il y a aussi un Zénith, ce qui n'empêche pas de faire un stade qui accueillera des spectacles. Tout cela est complémentaire. La structure unique qui serait parfaitement polyvalente, cela n'existe pas. »
Tavernost se dit « inquiet »
« Nous sommes inquiets, soucieux sur ce grand stade », a déclaré M. de Tavernost, interrogé par France 3 Aquitaine après la rencontre entre le président du club, Jean-Louis Triaud, et Philippe Madrelle. « Nous ne sentons pas une mobilisation extrêmement forte », a-t-il ajouté. Selon Nicolas de Tavernost, la situation est « très paradoxale » car « l'État et le club font des efforts sans aucune commune mesure à ce qui s'est produit dans villes. [...] Il y a plus de 60 % du financement supposé du Grand stade qui est assuré par le club et par l'État », a souligné le président du directoire de M6 qui a rappelé qu'il avait d'abord été demandé entre 80 et 85 millions d'euros. « Nous sommes montés à 100 millions d'euros », a-t-il insisté. Pour lui, « que ce soit dans deux ans, cinq ans ou dix ans, il faudra un équipement tôt ou tard à Bordeaux », en remarquant que le stade Chaban-Delmas (32 000 places), qui accueille les matches des Girondins, « n'est pas adapté à faire du rugby, du football, de grands événements sportifs parce qu'il est obsolète pour des tas de raisons. Il n'est plus aux normes, d'ailleurs la Fifa et l'UEFA l'ont fait remarquer », a dit M. de Tavernost.
Auteur : Denis Lherm
d.lherm@sudouest.com
Vendre Chaban pour financer le nouveau stade, n'est il pas en effet raisonnable. Osons, que diable, Osons !
... et en cadeau, on offre la passerelle eiffel et la caserne des pompiers de la bastide
Grand stade : Madrelle reste de glace face à Triaud
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Gilles Savary, Jean-Louis Triaud, Philippe Madrelle et Vincent Piofret, hier matin au Conseil général. (Photo Thierry David)
Bloqué à Biarritz pour cause de neige sur l'aéroport de Bordeaux, Nicolas de Tavernost, patron de M6, actionnaire majoritaire des Girondins, n'a pas pu honorer le rendez-vous qu'il avait pris, hier matin, avec Philippe Madrelle, le président PS du Conseil général de la Gironde. La rencontre au sommet sur le projet de grand stade a néanmoins eu lieu, puisque Jean-Louis Triaud - président des Girondins - s'est rendu sans encombre à l'hôtel du Département. Il a passé un très long moment dans le bureau du président Madrelle, en compagnie de Vincent Piofret, un expert en financement des projets de BTP recruté par les Girondins pour suivre le dossier du grand stade. Résultat : match nul. Comme prévu, Jean-Louis Triaud a tenté de convaincre Philippe Madrelle de participer au financement du stade, et ce dernier a réitéré son opposition formelle.
« On a parlé viticulture »
Interrogé juste après, le président du Conseil général a manié l'ironie : « Jean-Louis Triaud est un homme très courtois et charmant, nous nous connaissons bien. Nous avons profité du rendez-vous pour évoquer la situation de la viticulture, qu'il connaît bien et qui est préoccupante. On a beaucoup parlé de ça, et un peu du stade aussi bien sûr ! Mais la viticulture, ça, c'est un vrai souci dans le département. » Le grand stade, en revanche, n'en pose aucun à Philippe Madrelle. Flanqué de son vice-président Gilles Savary, il a martelé : « Le Conseil général est dans l'impossibilité de participer au financement du projet de grand stade, sauf à augmenter massivement les impôts. C'est indépendant de notre volonté, nous préférerions faire partie du projet. Le budget devient très difficile à boucler et il y a d'autres priorités. Songez que nous avons 50 000 demandes de logement social non satisfaites ! »
Philippe Madrelle estime qu'un grand stade est « nécessaire et légitime pour une agglomération comme Bordeaux, qui a une telle équipe de foot », mais le construire « suppose des décisions courageuses. On ne peut pas vouloir un nouveau stade et garder l'ancien qui tombe en ruine. Quand on veut se payer une Rolls, on commence par vendre la Jaguar. »
Comme il l'avait déjà exprimé, Philippe Madrelle conseille à Alain Juppé de détruire l'actuel stade Chaban-Delmas et de vendre les terrains pour boucler le budget du futur stade. « S'il garde le stade Chaban et fait construire un nouveau stade, cela veut dire que M. Juppé a décidé de rançonner le contribuable bordelais », ajoute Gilles Savary. D'autant que, selon lui, il manque 45 millions d'euros et non 15 pour boucler le budget du stade (évalué à 200 millions d'euros) : « L'État devait donner 50 millions d'euros, il n'en donnera que 20, il en manque donc 30. Si on ajoute les 15 millions d'euros que l'on nous réclame, on voit qu'il manque au minimum 45 millions d'euros, et je ne parle pas du coût des aménagements extérieurs au stade. » Dernière flèche décochée par Philippe Madrelle en direction de la mairie de Bordeaux : « J'ai trouvé Jean-Louis Triaud assez fataliste, mais son fatalisme ne s'adressait pas à nous. Il a parfaitement compris notre position. Il sait que si les porteurs du projet ne prennent pas les décisions courageuses qui s'imposent, le grand stade ne verra pas le jour. Et il ne fera pas du Conseil général le bouc émissaire de ce dossier. »
Habitué aux négociations ardues avec les joueurs, Jean-Louis Triaud essayait hier après-midi de relativiser le veto madrellien : « J'ai essayé de le convaincre que le Département ne peut pas être absent d'un projet comme celui-là. On est conscient des difficultés financières du Conseil général, mais ce projet porte sur les trente ou quarante ans à venir. Il ne tombe peut-être pas au bon moment, mais il y a maintenant une opportunité à saisir : le club s'engage à la limite du raisonnable et l'État aide au financement. Ce nouveau stade nous coûtera 30 fois plus que l'actuel, soit 7 à 8 millions d'euros par an, et au bout de trente ans, on ne sera propriétaires de rien. Donc, c'est un gros sacrifice pour les Girondins. Maintenant, si cela ne se fait pas, on s'adaptera. Je rappelle que nous ne sommes ni à l'initiative, ni demandeurs de ce projet. Philippe Madrelle n'a pas fermé la porte, il m'a dit qu'il réfléchissait. Il faut laisser mûrir. »
Fallait-il faire à la fois le stade et l'Arena ?
Pendant que la Communauté urbaine de Lille (Lille métropole) confie à l'architecte bordelais Pierre Ferret la construction d'un stade de 50 000 places pouvant se transformer en salle de spectacle de 7 000 à 60 000 places, celle de Bordeaux vote la construction par un groupe privé d'une salle de spectacle à Floirac (l'Arena, 15 000 places) et se prépare à injecter en même temps 15 millions d'euros dans le futur grand stade de Bordeaux-Lac. La CUB n'aurait-elle pas mieux fait de s'inspirer de l'exemple lillois, en misant sur un équipement unique capable d'accueillir à la fois le sport et les grands concerts ? « Bien sûr que si, répond Alain Juppé, c'est ce que j'ai pensé dès le début. Mais le coup Arena est parti plus tôt que le projet de stade. » Le maire de Bordeaux paie ici sa conversion tardive au projet de stade.
Le revirement de Juppé
À la CUB, un proche du président Vincent Feltesse rappelle que l'Arena a été voté en juillet 2008, époque où il n'était pas question de construire un nouveau stade. Avec un brin de perfidie, il précise que, durant la campagne des élections municipales de 2008, le candidat PS « Alain Rousset avait parlé d'un grand stade, et Alain Juppé, qui avait le président Triaud sur sa liste, avait répondu : le stade des Girondins, c'est Chaban-Delmas. La question n'est revenue qu'au printemps 2009, au soir de la victoire des Girondins en finale de la Coupe de la Ligue. Là, Alain Juppé a à son tour lancé l'idée d'un grand stade, en s'appuyant sur la perspective de la candidature de la France à l'Euro 2016. » D'ailleurs, en janvier 2009, interrogé sur la possibilité que Bordeaux puisse passer à côté de l'Euro 2016 en raison de la vétusté du stade Chaban-Delmas, Alain Juppé avait répondu que, moyennant quelques travaux, l'antique Chaban ferait l'affaire.
Feltesse promet 15 millions
De son côté, la CUB n'a jamais évoqué la possibilité de réétudier le projet Arena pour tenir compte des besoins d'un nouveau stade. Le projet Arena faisait partie de l'accord de cogestion qui régit les relations politiques entre les communes (système d'échange de soutiens croisés entre les maires), alors que le projet de grand stade ne figure sur aucun document de la Communauté urbaine. Le président Feltesse a apporté son soutien au projet et promis 15 millions d'euros, mais aucun vote n'a eu lieu à ce jour. Arena file donc seul devant, porté par son permis de construire obtenu le 28 décembre dernier.
Si le projet de grand stade aboutit, Bordeaux disposera donc d'un nouvel équipement sportif de grande jauge et d'une salle de spectacle de haut niveau. Les deux étant financés pour tout (Arena) ou partie (stade) via des fonds privés. Ce ne serait pas un cas de dispersion des moyens liés à la cogestion, sauf que la CUB devra payer deux campagnes d'aménagements connexes (voirie, transports). Pierre Ferret, l'architecte du futur stade de Lille insiste sur les différences entre les deux agglomérations : « À Lille, le club du LOSC n'a pas de stade, il joue à Villeneuve-d'Asq ! Il en fallait donc un. Il y a aussi un Zénith, ce qui n'empêche pas de faire un stade qui accueillera des spectacles. Tout cela est complémentaire. La structure unique qui serait parfaitement polyvalente, cela n'existe pas. »
Tavernost se dit « inquiet »
« Nous sommes inquiets, soucieux sur ce grand stade », a déclaré M. de Tavernost, interrogé par France 3 Aquitaine après la rencontre entre le président du club, Jean-Louis Triaud, et Philippe Madrelle. « Nous ne sentons pas une mobilisation extrêmement forte », a-t-il ajouté. Selon Nicolas de Tavernost, la situation est « très paradoxale » car « l'État et le club font des efforts sans aucune commune mesure à ce qui s'est produit dans villes. [...] Il y a plus de 60 % du financement supposé du Grand stade qui est assuré par le club et par l'État », a souligné le président du directoire de M6 qui a rappelé qu'il avait d'abord été demandé entre 80 et 85 millions d'euros. « Nous sommes montés à 100 millions d'euros », a-t-il insisté. Pour lui, « que ce soit dans deux ans, cinq ans ou dix ans, il faudra un équipement tôt ou tard à Bordeaux », en remarquant que le stade Chaban-Delmas (32 000 places), qui accueille les matches des Girondins, « n'est pas adapté à faire du rugby, du football, de grands événements sportifs parce qu'il est obsolète pour des tas de raisons. Il n'est plus aux normes, d'ailleurs la Fifa et l'UEFA l'ont fait remarquer », a dit M. de Tavernost.
Auteur : Denis Lherm
d.lherm@sudouest.com
Vendre Chaban pour financer le nouveau stade, n'est il pas en effet raisonnable. Osons, que diable, Osons !
... et en cadeau, on offre la passerelle eiffel et la caserne des pompiers de la bastide
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Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
C'est de toute une époque architecturale dont tu veux faire table rase Patrick !!! Aux ordures donc ces grands bâtisseurs qu'ont été Ferret et d'Welles entre autres.
Parfois on agit à chaud pris par l'époque, pensant être meilleurs que nos prédécesseurs puis il arrive qu'on le regrette ( cf toutes les halles rasées et remplacées par cette époque que tu souhaites aujourd'hui décapiter tel un "Pol Pot déconstructiviste" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] )
Mais quels que soient les goûts et les couleurs l'histoire d'une ville est faite de strates architecturales successives dont il est bon et parfois éducatif de conserver trace…et justement je trouve que dans l’architecture de cette époque le stade est plutôt une belle réussite ….c’était une architecture extrêmement novatrice sans piliers….je trouve un certain charme à ce stade urbain qui a une vraie identité loin de tous ces complexes consuméro-sportifs qui se ressemblent tous à quelques exceptions et que l’on va d’ailleurs cacher dans de mornes banlieues...
Et puis il est ....OVALE
J'y suis d'ailleurs allé de ma petite litanie sur le site de SO
sudiste- Unioniste de la première heure
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Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Oui, je trouve le mécano dit "passerelle Eiffel" affreuse et sans aucune âme. Oui je trouve la caserne des pompiers affreuse et pale copie des oeuvres de Le Corbusier. Oui le stade est beau ... d'autant plus depuis son réaménagement des années 90, mais il n'est malheureusement plus très fonctionnel et difficilement modifiable ... sauf à délocaliser les Girondins 2 années à Toulouse
Ceci étant dit, je ne suis ni Architecte ni politique, seulement un citoyen de base qui aimerait bien qu'on rationalise un peu.
PS. Même fait par un artiste, un étron est un étron (et je suis poli)
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
SO du 07/01/10
http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/828115/mil.html
BORDEAUX. Lors de ses vœux à la presse, Alain Juppé est revenu sur le dossier Grand Stade affirmant : « continuer à y croire ». Une déclaration qui intervient au lendemain de la rencontre entre le département et les Girondins de Bordeaux
Grand Stade : Juppé continue à y croire
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Y'aura-til un nouveau stade à Bordeaux ? (Photo SO Jean-Jacques Saubi)
Lors de ses vœux à la presse, Alain Juppé le maire de Bordeaux est revenu sur le dossier Grand Stade affirmant : « continuer à y croire ». (ici la vidéo)
Une déclaration qui intervient au lendemain de la rencontre entre le département et les Girondins de Bordeaux. Philippe Madrelle , président du conseil général a réaffirmé au club, que sa collectivité ne participerait pas au financement de l’opération.
"La position du Conseil Général ne va pas nous faciliter la tache"
Alain Juppé a expliqué : « la postion du conseil général ne va pas nous faciliter la tache ». Il a balayé d’un revers de main les propositions avancées par ce dernier –vente et reconversion de chaban Delamas et levée d’un emprunt obligataire : « C’est une plaisanterie ».
« Nous essayons d’aller de l’avant », a-t-il expliqué sachant qu’à ce jour 175 millions d’euros sont sur la table pour un projet estimé autour de 200 millions d’euros. Le maire Bordeaux a par ailleurs annoncé le lancement de la procédure du partenariat public privé.
Concrètement cela signifie que d’ici le mois de mars, les constructeurs candidats à la réalisation de l’ouvrage rendront leur copie sur le cout réel du projet.
Jusqu’à aujourd’hui, les chiffres en circulation entre 180 et 200 millions d’euros, ne sont que des estimations « à la louche ». Le lancement de cette procédure, dans les semaines qui viennent, permettra de jauger le coût réel du Grand Stade en prenant en compte les travaux de raccordement routiers et de tranports en commun.
Auteur : Xavier Sota
C'est je pense dire que "vente et reconversion de Chaban Delmas et levée d’un emprunt obligataire : « C’est une plaisanterie »" qui est une véritable plaisanterie. C'est prendre les électeurs pour des gogos (qu'ils ne sont plus) en leur faisant croire qu'on serait capable de faire vivre les 2 lieux alors qu'on sait pertinemment que l'un remplacera l'autre, ce dernier devant être très très fortement restructuré ... et de la très très forte restructuration au démantèlement, il n'y aura surement pas un gouffre Sur ce coup, tu me déçois Alain
BORDEAUX. Lors de ses vœux à la presse, Alain Juppé est revenu sur le dossier Grand Stade affirmant : « continuer à y croire ». Une déclaration qui intervient au lendemain de la rencontre entre le département et les Girondins de Bordeaux
Grand Stade : Juppé continue à y croire
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Y'aura-til un nouveau stade à Bordeaux ? (Photo SO Jean-Jacques Saubi)
Lors de ses vœux à la presse, Alain Juppé le maire de Bordeaux est revenu sur le dossier Grand Stade affirmant : « continuer à y croire ». (ici la vidéo)
Une déclaration qui intervient au lendemain de la rencontre entre le département et les Girondins de Bordeaux. Philippe Madrelle , président du conseil général a réaffirmé au club, que sa collectivité ne participerait pas au financement de l’opération.
"La position du Conseil Général ne va pas nous faciliter la tache"
Alain Juppé a expliqué : « la postion du conseil général ne va pas nous faciliter la tache ». Il a balayé d’un revers de main les propositions avancées par ce dernier –vente et reconversion de chaban Delamas et levée d’un emprunt obligataire : « C’est une plaisanterie ».
« Nous essayons d’aller de l’avant », a-t-il expliqué sachant qu’à ce jour 175 millions d’euros sont sur la table pour un projet estimé autour de 200 millions d’euros. Le maire Bordeaux a par ailleurs annoncé le lancement de la procédure du partenariat public privé.
Concrètement cela signifie que d’ici le mois de mars, les constructeurs candidats à la réalisation de l’ouvrage rendront leur copie sur le cout réel du projet.
Jusqu’à aujourd’hui, les chiffres en circulation entre 180 et 200 millions d’euros, ne sont que des estimations « à la louche ». Le lancement de cette procédure, dans les semaines qui viennent, permettra de jauger le coût réel du Grand Stade en prenant en compte les travaux de raccordement routiers et de tranports en commun.
Auteur : Xavier Sota
C'est je pense dire que "vente et reconversion de Chaban Delmas et levée d’un emprunt obligataire : « C’est une plaisanterie »" qui est une véritable plaisanterie. C'est prendre les électeurs pour des gogos (qu'ils ne sont plus) en leur faisant croire qu'on serait capable de faire vivre les 2 lieux alors qu'on sait pertinemment que l'un remplacera l'autre, ce dernier devant être très très fortement restructuré ... et de la très très forte restructuration au démantèlement, il n'y aura surement pas un gouffre Sur ce coup, tu me déçois Alain
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Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
patrick a écrit:http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/828115/mil.html
BORDEAUX. Lors de ses vœux à la presse, Alain Juppé est revenu sur le dossier Grand Stade affirmant : « continuer à y croire ». Une déclaration qui intervient au lendemain de la rencontre entre le département et les Girondins de Bordeaux
Grand Stade : Juppé continue à y croire
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Y'aura-til un nouveau stade à Bordeaux ? (Photo SO Jean-Jacques Saubi)
Lors de ses vœux à la presse, Alain Juppé le maire de Bordeaux est revenu sur le dossier Grand Stade affirmant : « continuer à y croire ». (ici la vidéo)
Une déclaration qui intervient au lendemain de la rencontre entre le département et les Girondins de Bordeaux. Philippe Madrelle , président du conseil général a réaffirmé au club, que sa collectivité ne participerait pas au financement de l’opération.
"La position du Conseil Général ne va pas nous faciliter la tache"
Alain Juppé a expliqué : « la postion du conseil général ne va pas nous faciliter la tache ». Il a balayé d’un revers de main les propositions avancées par ce dernier –vente et reconversion de chaban Delamas et levée d’un emprunt obligataire : « C’est une plaisanterie ».
« Nous essayons d’aller de l’avant », a-t-il expliqué sachant qu’à ce jour 175 millions d’euros sont sur la table pour un projet estimé autour de 200 millions d’euros. Le maire Bordeaux a par ailleurs annoncé le lancement de la procédure du partenariat public privé.
Concrètement cela signifie que d’ici le mois de mars, les constructeurs candidats à la réalisation de l’ouvrage rendront leur copie sur le cout réel du projet.
Jusqu’à aujourd’hui, les chiffres en circulation entre 180 et 200 millions d’euros, ne sont que des estimations « à la louche ». Le lancement de cette procédure, dans les semaines qui viennent, permettra de jauger le coût réel du Grand Stade en prenant en compte les travaux de raccordement routiers et de tranports en commun.
Auteur : Xavier Sota
C'est je pense dire que "vente et reconversion de Chaban Delmas et levée d’un emprunt obligataire : « C’est une plaisanterie »" qui est une véritable plaisanterie. C'est prendre les électeurs pour des gogos (qu'ils ne sont plus) en leur faisant croire qu'on serait capable de faire vivre les 2 lieux alors qu'on sait pertinemment que l'un remplacera l'autre, ce dernier devant être très très fortement restructuré ... et de la très très forte restructuration au démantèlement, il n'y aura surement pas un gouffre Sur ce coup, tu me déçois Alain
ce n'est pas Juppe qui a dit ca il ne fait que reprendre les mots d'un autre intervenant et declare que ce n'est qu'une plaisanterie, Juppe est sans doute le plus gros defenseur de ce nouveau stadene confond pas avec les gens du conseil regional
en plus tu aurais du retrouvrer le ton "tres british" de Juppe quand il casse les papatte arriere des ces ennemis politique
et c'est bien la le probleme c'est la politique
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SO du 8 janvier 2010
BORDEAUX. Une procédure de partenariat public-privé sera lancée fin janvier pour identifier un constructeur
Grand stade : Juppé y croit toujours
Alain Juppé : « Raser le stade Chaban-Delmas, vendre les terrains et lancer un emprunt obligataire, comme le conseille M. Madrelle, c'est une plaisanterie ou une provocation ».
PPP. Ce sont les trois lettres à connaître si l'on s'intéresse au projet de grand stade à Bordeaux. PPP, cela veut dire « partenariat public privé ». C'est sur cette procédure récente que compte Alain Juppé pour décoincer son projet de grand stade. Hier, lors de ses voeux à la presse, le maire de Bordeaux a pris acte du refus du Conseil général d'apporter son concours financier au projet : « La position du Conseil général ne facilitera pas la tâche. Quant à raser le stade Chaban-Delmas, vendre les terrains et lancer un emprunt obligataire, comme le conseille Philippe Madrelle, cela relève de l'aimable plaisanterie, ou de la provocation. La piste la plus sérieuse, c'est le PPP. »
Objectif mars
La mairie travaille d'arrache-pied a la mise au point de son PPP, qui doit être voté lors du conseil municipal du 25 janvier. Objectif : permettre à la France de joindre cet engagement politique au dossier de candidature pour l'Euro 2016, qui doit être envoyé à l'UEFA. Bordeaux n'a pas le stade qui convient, mais la procédure tiendra lieu de projet. Pour résumer, le PPP permet à la mairie de faire construire son stade par un opérateur privé qui l'exploitera pendant 20 ou 30 ans, durée pendant laquelle ce dernier percevra un loyer de la Ville (qui sera en fait partiellement payé par le club des Girondins de Bordeaux). Au terme du PPP, l'équipement reviendra à la Ville. Le privé doit assurer la construction et la maintenance, afin de rendre l'objet « en bon état d'usage ». Première étape, outre le vote du 25 janvier : la constitution du rapport préalable, qui doit démontrer l'opportunité du PPP. Deuxième étape : lancement d'un appel à candidature, assorti d'une enveloppe (environ 170 millions d'euros), probablement en mars. Dernière étape : choix de l'opérateur. Le PPP ne peut être porté que par une collectivité seule. Il le sera donc par la mairie de Bordeaux, qui collectera les aides annoncées de la CUB, de la Région et de l'État.
Auteur : Denis Lherm
d.lherm@suouest.com
S'il ne l'a pas dit, il semble que ça ait tout de même été entendu
Grand stade : Juppé y croit toujours
Alain Juppé : « Raser le stade Chaban-Delmas, vendre les terrains et lancer un emprunt obligataire, comme le conseille M. Madrelle, c'est une plaisanterie ou une provocation ».
PPP. Ce sont les trois lettres à connaître si l'on s'intéresse au projet de grand stade à Bordeaux. PPP, cela veut dire « partenariat public privé ». C'est sur cette procédure récente que compte Alain Juppé pour décoincer son projet de grand stade. Hier, lors de ses voeux à la presse, le maire de Bordeaux a pris acte du refus du Conseil général d'apporter son concours financier au projet : « La position du Conseil général ne facilitera pas la tâche. Quant à raser le stade Chaban-Delmas, vendre les terrains et lancer un emprunt obligataire, comme le conseille Philippe Madrelle, cela relève de l'aimable plaisanterie, ou de la provocation. La piste la plus sérieuse, c'est le PPP. »
Objectif mars
La mairie travaille d'arrache-pied a la mise au point de son PPP, qui doit être voté lors du conseil municipal du 25 janvier. Objectif : permettre à la France de joindre cet engagement politique au dossier de candidature pour l'Euro 2016, qui doit être envoyé à l'UEFA. Bordeaux n'a pas le stade qui convient, mais la procédure tiendra lieu de projet. Pour résumer, le PPP permet à la mairie de faire construire son stade par un opérateur privé qui l'exploitera pendant 20 ou 30 ans, durée pendant laquelle ce dernier percevra un loyer de la Ville (qui sera en fait partiellement payé par le club des Girondins de Bordeaux). Au terme du PPP, l'équipement reviendra à la Ville. Le privé doit assurer la construction et la maintenance, afin de rendre l'objet « en bon état d'usage ». Première étape, outre le vote du 25 janvier : la constitution du rapport préalable, qui doit démontrer l'opportunité du PPP. Deuxième étape : lancement d'un appel à candidature, assorti d'une enveloppe (environ 170 millions d'euros), probablement en mars. Dernière étape : choix de l'opérateur. Le PPP ne peut être porté que par une collectivité seule. Il le sera donc par la mairie de Bordeaux, qui collectera les aides annoncées de la CUB, de la Région et de l'État.
Auteur : Denis Lherm
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S'il ne l'a pas dit, il semble que ça ait tout de même été entendu
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Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Alain Juppé : « Raser le stade Chaban-Delmas, vendre les terrains et lancer un emprunt obligataire, comme le conseille M. Madrelle, c'est une plaisanterie ou une provocation ».
c'est exacteùent ce que je te dit c'est madrelle qui a parle de vendre lescure a des fin immo pour completer le budget du nouveau stade et ca Juppe il est contre
c'est exacteùent ce que je te dit c'est madrelle qui a parle de vendre lescure a des fin immo pour completer le budget du nouveau stade et ca Juppe il est contre
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Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Ca j'avais bien compris et je pense que répondre "c'est une plaisanterie ou une provocation" et un vaste enfumage dont je ne pensais plus Juppé capable. C'est quelqu'un qui était monté dans mon estime, pour l'instant on dira qu'il est sur un palier :)
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Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
il a pas changer il a toujours ete un peu "pedant" envers beaucoup de monde
mais il lachera pas l'affaire de lescure je peut te le promettre
et puis en plus madrelle y nous emmerde sous pretexte des elections regionales qui arrivent avec ces economies a la con
le nouveau stade vas creer combien d'emploi d'une et je prefere que la region investisse a bordeaux capitale regionale plutot que de filer des tunes dans des projet tartuf type le veld'hiv qui sert 1 foie pas an
ou encore cette nouvelle salle de concert cool mais pas forcement perspicasse
mais il lachera pas l'affaire de lescure je peut te le promettre
et puis en plus madrelle y nous emmerde sous pretexte des elections regionales qui arrivent avec ces economies a la con
le nouveau stade vas creer combien d'emploi d'une et je prefere que la region investisse a bordeaux capitale regionale plutot que de filer des tunes dans des projet tartuf type le veld'hiv qui sert 1 foie pas an
ou encore cette nouvelle salle de concert cool mais pas forcement perspicasse
bordelais- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : "no scrum, no win"
C'est les soldes :)
http://www.sudouest.com/accueil/actualite/article/844374/mil/5626409.html
GRAND STADE. Entre 43 000 et 45 000 places pour 165 millions d'euros, avec un financement public-privé. Les élus bordelais lancent l'appel d'offres lundi en Conseil municipal
La jauge de Juppé à 165 M ?
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La maintenance du grand stade coûtera deux fois plus que celle du stade Chaban-Delmas : 1,2 million d'euros par an contre 600 000 euros.( photo archives Claude Petit)
Le projet de construction d'un nouveau stade à Bordeaux, dans la perspective de la candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016, franchira lundi une nouvelle étape. Le Conseil municipal de Bordeaux devra en effet se prononcer sur le montage financier choisi par la Ville, qui table sur une enveloppe assurée de 165 millions d'euros. Selon ce montage, défini dans le cadre d'une procédure de partenariat public-privé (dite PPP), le club des Girondins de Bordeaux apporterait 100 millions d'euros sous forme de loyer durant trente ans. Le reste du financement serait partagé entre l'État (subvention de 20 millions d'euros), la Ville de Bordeaux, la Communauté urbaine et la Région Aquitaine (15 millions d'euros chacune).
Le vote du PPP en Conseil municipal ne fait aucun doute, en dépit de l'opposition des élus Verts (lire ci-contre), compte tenu de l'écrasante majorité dont dispose Alain Juppé. Il permettra à ce dernier de lancer un appel à PPP, pour faire émerger des candidats constructeurs, sans doute fin mars. Il permettra aussi à la France, dont la plupart des stades sont à rénover, de présenter à l'UEFA, l'organisateur de l'Euro 2016, le projet de Bordeaux de construire une enceinte neuve et aux normes.
Modularité réduite
Le dossier de PPP remis aux élus cette semaine décrit un nouveau stade « conçu pour permettre la tenue d'événements sportifs, foot- ball et rugby, de premier plan, ainsi que l'organisation de spectacles. En revanche, il ne sera le siège d'aucune activité de service public. Cette nouvelle infrastructure au- ra une capacité se situant en- tre 43 000 et 45 000 places, dont 400 places de loges avec leurs différentes gammes de réceptif. La totalité des places seront assises et couvertes, et répondront aux normes de confort des spectateurs fixés par l'UEFA. »
Le dossier précise également que la modularité du stade « sera réduite à des fonctionnalités générales qui permettront une exploitation optimale sans faire peser des coûts d'investissement et d'exploitation trop importants. Ainsi, il n'y aura pas de couverture totale ou de pelouse amovible ». C'est dit, il s'agira d'un stade neuf mais basique, seul moyen de tenir dans l'enveloppe minimale de 165 millions d'euros.
Renfort de poids
Actuellement, la maintenance du vieux stade Chaban-Delmas coûte 600 000 euros par an à la mairie. Celle du nouveau stade serait comprise entre 1 million et 1,2 million d'euros par an. Reste à savoir si la mairie acceptera de partager le risque sportif, comme l'espèrent les Girondins, en cas de mauvais résultats sur le terrain. Si le club ne parvient pas à payer son loyer, la collectivité le fera-t-elle ? Au-delà de ce point, selon un membre de l'entourage d'Alain Juppé, compte tenu des éléments fixés dans le dossier de PPP, la probabilité de parvenir à mener ce projet à terme est aujourd'hui considérée comme « forte ». D'ailleurs, plusieurs constructeurs auraient déjà fait savoir, très discrètement, qu'avec un budget de 165 millions d'euros, ils estiment l'affaire réalisable. Bref, il devrait y avoir des candidats. Enfin, la mairie vient de recruter un « Monsieur grand stade » : Thierry Guichard, directeur des services de la CUB, bientôt à la retraite. Pas vraiment un homme à s'engager sur du vent.
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Le non des verts
« C'est une opposition franche, résolue et raisonnée », a déclaré hier Pierre Hurmic, leader des élus Verts à Bordeaux, qui voteront contre le projet de grand stade lundi. Ils dénoncent le coût « farfelu » du projet, passé de 230 à 165 millions d'euros, « d'un coup de baguette magique ». Ils attaquent surtout sur le fait que les solutions alternatives, comme la rénovation profonde du stade Chaban-Delmas, n'ont pas été étudiées. Le futur stade s'écarterait également des préoccupations de développement durable que le code des collectivités territoriales impose dans l'évaluation préalable du projet. « Les seuls arguments de la Ville, c'est de dire que les parkings existent déjà : bref, le seul atout, c'est qu'on peut y aller en voiture... », ironise Hurmic. Enfin, l'utilité socio-économique du projet n'aurait pas été démontrée.
Le débat sur le grand stade a réveillé les ardeurs de certains, dans les travées politiques, mais aussi dans les gradins associatifs. Sur Floirac, les adhérents de Relai. C examinent depuis 2002, tous les projets d'aménagement locaux avec pour objectif le respect de la qualité de vie dans la commune. Même si le permis de construire du Grand Arena et ses 29 500 m² de commerces est obtenu, les réflexions sur une deuxième arène, avec des gens en shorts et crampons cette fois, font remonter au créneau ces opposants à la salle de spectacle de 15 000 places. Inadapté architecturalement au site, pourvoyeur d'un trafic inquiétant, impact écologique préoccupant : les arguments de Relai. C amène l'association à suggérer aussi une fusion des projets Arena et grand stade... plutôt au Lac, tant qu'à faire. Et de citer en exemple, le Millennium de Cardiff, enceinte accueillant de grands matches de rugby et de football, mais aussi des concerts.
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"Moins cher c'est possible"
Un stade plus petit que celui prévu et bien moins équipé ? C'est ce que peut laisser penser la décision de la Ville de Bordeaux.
Ce n'est pas l'avis de Pierre Ferret, architecte bordelais, concepteur du futur grand stade de Lille. « Le stade de Lille va coûter 230 millions, avec un toit et une pelouse qui s'ou- vrent pour laisser place à un plateau et lieu de spectacle. Il y aura aussi 3 000 places de parking dont 500 en souterrain. Vous enlevez tout cela pour ne faire qu'un stade, on ne doit pas être très loin des 165 millions. »
Autant dire : « Moins cher, c'est possible. » Autre exemple qu'il livre à notre réflexion : le stade du Havre. 25 000 places pour 75 millions d'euros. 50 000 places ? 150 millions ! « À ce prix, je peux vous assurer qu'on peut faire un beau stade », affirme l'architecte. Ce qui peut engendrer un surcoût, ce sont les aménagements extérieurs comme les voies de raccordement. À Lille, cela va plus que doubler la facture.
Pierre Ferret regrette malgré tout la position du Conseil général. C'est la même chose à Lille, mais Pierre Ferret pense que Philippe Madrelle fait ici une « erreur politique grave ». Une double erreur même. « En refusant le consensus, tout d'abord. Il aurait été pertinent et intelligent que le Conseil général participe. En proposant ensuite de raser le stade Chaban, un élément du patrimoine local. »
Auteur : denis lherm
Y. D.
J.-P. V.
d.lherm@sudouest.com
GRAND STADE. Entre 43 000 et 45 000 places pour 165 millions d'euros, avec un financement public-privé. Les élus bordelais lancent l'appel d'offres lundi en Conseil municipal
La jauge de Juppé à 165 M ?
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La maintenance du grand stade coûtera deux fois plus que celle du stade Chaban-Delmas : 1,2 million d'euros par an contre 600 000 euros.( photo archives Claude Petit)
Le projet de construction d'un nouveau stade à Bordeaux, dans la perspective de la candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016, franchira lundi une nouvelle étape. Le Conseil municipal de Bordeaux devra en effet se prononcer sur le montage financier choisi par la Ville, qui table sur une enveloppe assurée de 165 millions d'euros. Selon ce montage, défini dans le cadre d'une procédure de partenariat public-privé (dite PPP), le club des Girondins de Bordeaux apporterait 100 millions d'euros sous forme de loyer durant trente ans. Le reste du financement serait partagé entre l'État (subvention de 20 millions d'euros), la Ville de Bordeaux, la Communauté urbaine et la Région Aquitaine (15 millions d'euros chacune).
Le vote du PPP en Conseil municipal ne fait aucun doute, en dépit de l'opposition des élus Verts (lire ci-contre), compte tenu de l'écrasante majorité dont dispose Alain Juppé. Il permettra à ce dernier de lancer un appel à PPP, pour faire émerger des candidats constructeurs, sans doute fin mars. Il permettra aussi à la France, dont la plupart des stades sont à rénover, de présenter à l'UEFA, l'organisateur de l'Euro 2016, le projet de Bordeaux de construire une enceinte neuve et aux normes.
Modularité réduite
Le dossier de PPP remis aux élus cette semaine décrit un nouveau stade « conçu pour permettre la tenue d'événements sportifs, foot- ball et rugby, de premier plan, ainsi que l'organisation de spectacles. En revanche, il ne sera le siège d'aucune activité de service public. Cette nouvelle infrastructure au- ra une capacité se situant en- tre 43 000 et 45 000 places, dont 400 places de loges avec leurs différentes gammes de réceptif. La totalité des places seront assises et couvertes, et répondront aux normes de confort des spectateurs fixés par l'UEFA. »
Le dossier précise également que la modularité du stade « sera réduite à des fonctionnalités générales qui permettront une exploitation optimale sans faire peser des coûts d'investissement et d'exploitation trop importants. Ainsi, il n'y aura pas de couverture totale ou de pelouse amovible ». C'est dit, il s'agira d'un stade neuf mais basique, seul moyen de tenir dans l'enveloppe minimale de 165 millions d'euros.
Renfort de poids
Actuellement, la maintenance du vieux stade Chaban-Delmas coûte 600 000 euros par an à la mairie. Celle du nouveau stade serait comprise entre 1 million et 1,2 million d'euros par an. Reste à savoir si la mairie acceptera de partager le risque sportif, comme l'espèrent les Girondins, en cas de mauvais résultats sur le terrain. Si le club ne parvient pas à payer son loyer, la collectivité le fera-t-elle ? Au-delà de ce point, selon un membre de l'entourage d'Alain Juppé, compte tenu des éléments fixés dans le dossier de PPP, la probabilité de parvenir à mener ce projet à terme est aujourd'hui considérée comme « forte ». D'ailleurs, plusieurs constructeurs auraient déjà fait savoir, très discrètement, qu'avec un budget de 165 millions d'euros, ils estiment l'affaire réalisable. Bref, il devrait y avoir des candidats. Enfin, la mairie vient de recruter un « Monsieur grand stade » : Thierry Guichard, directeur des services de la CUB, bientôt à la retraite. Pas vraiment un homme à s'engager sur du vent.
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Le non des verts
« C'est une opposition franche, résolue et raisonnée », a déclaré hier Pierre Hurmic, leader des élus Verts à Bordeaux, qui voteront contre le projet de grand stade lundi. Ils dénoncent le coût « farfelu » du projet, passé de 230 à 165 millions d'euros, « d'un coup de baguette magique ». Ils attaquent surtout sur le fait que les solutions alternatives, comme la rénovation profonde du stade Chaban-Delmas, n'ont pas été étudiées. Le futur stade s'écarterait également des préoccupations de développement durable que le code des collectivités territoriales impose dans l'évaluation préalable du projet. « Les seuls arguments de la Ville, c'est de dire que les parkings existent déjà : bref, le seul atout, c'est qu'on peut y aller en voiture... », ironise Hurmic. Enfin, l'utilité socio-économique du projet n'aurait pas été démontrée.
Le débat sur le grand stade a réveillé les ardeurs de certains, dans les travées politiques, mais aussi dans les gradins associatifs. Sur Floirac, les adhérents de Relai. C examinent depuis 2002, tous les projets d'aménagement locaux avec pour objectif le respect de la qualité de vie dans la commune. Même si le permis de construire du Grand Arena et ses 29 500 m² de commerces est obtenu, les réflexions sur une deuxième arène, avec des gens en shorts et crampons cette fois, font remonter au créneau ces opposants à la salle de spectacle de 15 000 places. Inadapté architecturalement au site, pourvoyeur d'un trafic inquiétant, impact écologique préoccupant : les arguments de Relai. C amène l'association à suggérer aussi une fusion des projets Arena et grand stade... plutôt au Lac, tant qu'à faire. Et de citer en exemple, le Millennium de Cardiff, enceinte accueillant de grands matches de rugby et de football, mais aussi des concerts.
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"Moins cher c'est possible"
Un stade plus petit que celui prévu et bien moins équipé ? C'est ce que peut laisser penser la décision de la Ville de Bordeaux.
Ce n'est pas l'avis de Pierre Ferret, architecte bordelais, concepteur du futur grand stade de Lille. « Le stade de Lille va coûter 230 millions, avec un toit et une pelouse qui s'ou- vrent pour laisser place à un plateau et lieu de spectacle. Il y aura aussi 3 000 places de parking dont 500 en souterrain. Vous enlevez tout cela pour ne faire qu'un stade, on ne doit pas être très loin des 165 millions. »
Autant dire : « Moins cher, c'est possible. » Autre exemple qu'il livre à notre réflexion : le stade du Havre. 25 000 places pour 75 millions d'euros. 50 000 places ? 150 millions ! « À ce prix, je peux vous assurer qu'on peut faire un beau stade », affirme l'architecte. Ce qui peut engendrer un surcoût, ce sont les aménagements extérieurs comme les voies de raccordement. À Lille, cela va plus que doubler la facture.
Pierre Ferret regrette malgré tout la position du Conseil général. C'est la même chose à Lille, mais Pierre Ferret pense que Philippe Madrelle fait ici une « erreur politique grave ». Une double erreur même. « En refusant le consensus, tout d'abord. Il aurait été pertinent et intelligent que le Conseil général participe. En proposant ensuite de raser le stade Chaban, un élément du patrimoine local. »
Auteur : denis lherm
Y. D.
J.-P. V.
d.lherm@sudouest.com
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
"Reste à savoir si la mairie acceptera de partager le risque sportif, comme l'espèrent les Girondins, en cas de mauvais résultats sur le terrain"
Voilà tout est dit le fameux : "pile je gagne, face tu perds" = privatisation des profits et mutualisation des pertes.
Pour moi c'est INACCEPTABLE
Voilà tout est dit le fameux : "pile je gagne, face tu perds" = privatisation des profits et mutualisation des pertes.
Pour moi c'est INACCEPTABLE
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15929
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Grand stade : La facture s'envole
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/856596/mil/5672360.html
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Depuis qu'Alain Juppé a repris l'idée de créer un grand stade à Bordeaux-Lac, c'est un véritable ballet de chiffres. 220 millions, puis 200. Finalement, dans le cadre du partenariat public-privé lancé en janvier par la ville de Bordeaux, les candidats à la construction devront s'aligner sur une facture de 165 millions d'euros (1). Aujourd'hui, le bureau de la Communauté urbaine de Bordeaux va examiner une première étude réalisée par ses services, chiffrant le montant des travaux et dépenses annexes hors stade proprement dit.
25 millions de supplément
Et la facture s'envole. Il faudra compter 25 millions d'euros supplémentaires pour le doublement du tramway, aménager les accès à la rocade, adapter les voiries et les espaces publics et valoriser le foncier. Le document précise que ces estimations ne prennent pas en compte les éventuels renforcement de réseaux qui pourraient se révéler nécessaires (eau, électricité, assainissement), ni les prescriptions des services de sécurité.
Il était dans l'air que ces types d'aménagements - qui relèvent de la compétence exclusive de la CUB - coûtaient cher. Mais pour la première fois, des chiffres sont posés sur le papier. Certaines sources à la CUB font valoir que les chiffres avancés sont encore en deçà de la réalité. L'étude a été effectuée sous la houlette de Thierry Guichard. Il a quitté ses fonctions de directeur général de la CUB en fin de semaine dernière (notre édition de lundi) pour devenir le chargé de mission Grand Stade de la ville de Bordeaux.
C'est donc un véritable cas d'école qui se pose au président socialiste de la Communauté urbaine. Vincent Feltesse a précisé à plusieurs reprises que la collectivité n'irait pas au-delà d'une subvention de 15 millions d'euros. Ludovic Freygefond, son vice-président aux finances, se montre plus que prudent : « Ce premier jet mérite d'être approfondi. Mais cela risque de poser problème. » La communauté urbaine, à majorité socialiste, ne semble pas disposée à devenir le second contributeur du Grand Stade, derrière les Girondins de Bordeaux, pour un projet porté par... Alain Juppé.
Dindon de la farce
D'autant, analyse Ludovic Freygefond, « qu'il n'y aura pas de majorité de gauche pour aller au-delà de 15 millions ». Autre vice-président de la CUB, le Vert Gérard Chausset. Il est vent debout : « À jouer au poker menteur, la CUB se retrouve dindon de la farce. Je demande à la collectivité de se retirer de ce dossier et j'appelle les élus de gauche à se rebeller contre le projet de Grand Stade. Depuis le début, ce dossier est mal engagé. Nous sommes dans l'étude des coûts, mais suivra inévitablement la phase des surcoûts. Encore une fois, je tire la sonnette d'alarme pour un projet qui n'a aucune utilité sociale. »
Si le vote d'une délibération sur le sujet n'est toujours pas à l'ordre du jour, l'avancée des études a pour l'heure tendance à corser l'ardoise. D'ores et déjà, celle de 165 millions, hypothèse de travail retenue par la mairie de Bordeaux, apparaît insuffisante. « Mais nous ne sommes qu'au début des études », tempère-t-on au groupe Communauté d'avenir affilié à Alain Juppé. Dans cette affaire, la CUB va bientôt endosser le costume d'arbitre.
(1) 100 millions des Girondins de Bordeaux, 20 millions de l'État, 15 millions de Bordeaux, 15 millions de la CUB, 15 millions de la Région.
Auteur : xavier Sota
x.sota@sudouest.com
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Depuis qu'Alain Juppé a repris l'idée de créer un grand stade à Bordeaux-Lac, c'est un véritable ballet de chiffres. 220 millions, puis 200. Finalement, dans le cadre du partenariat public-privé lancé en janvier par la ville de Bordeaux, les candidats à la construction devront s'aligner sur une facture de 165 millions d'euros (1). Aujourd'hui, le bureau de la Communauté urbaine de Bordeaux va examiner une première étude réalisée par ses services, chiffrant le montant des travaux et dépenses annexes hors stade proprement dit.
25 millions de supplément
Et la facture s'envole. Il faudra compter 25 millions d'euros supplémentaires pour le doublement du tramway, aménager les accès à la rocade, adapter les voiries et les espaces publics et valoriser le foncier. Le document précise que ces estimations ne prennent pas en compte les éventuels renforcement de réseaux qui pourraient se révéler nécessaires (eau, électricité, assainissement), ni les prescriptions des services de sécurité.
Il était dans l'air que ces types d'aménagements - qui relèvent de la compétence exclusive de la CUB - coûtaient cher. Mais pour la première fois, des chiffres sont posés sur le papier. Certaines sources à la CUB font valoir que les chiffres avancés sont encore en deçà de la réalité. L'étude a été effectuée sous la houlette de Thierry Guichard. Il a quitté ses fonctions de directeur général de la CUB en fin de semaine dernière (notre édition de lundi) pour devenir le chargé de mission Grand Stade de la ville de Bordeaux.
C'est donc un véritable cas d'école qui se pose au président socialiste de la Communauté urbaine. Vincent Feltesse a précisé à plusieurs reprises que la collectivité n'irait pas au-delà d'une subvention de 15 millions d'euros. Ludovic Freygefond, son vice-président aux finances, se montre plus que prudent : « Ce premier jet mérite d'être approfondi. Mais cela risque de poser problème. » La communauté urbaine, à majorité socialiste, ne semble pas disposée à devenir le second contributeur du Grand Stade, derrière les Girondins de Bordeaux, pour un projet porté par... Alain Juppé.
Dindon de la farce
D'autant, analyse Ludovic Freygefond, « qu'il n'y aura pas de majorité de gauche pour aller au-delà de 15 millions ». Autre vice-président de la CUB, le Vert Gérard Chausset. Il est vent debout : « À jouer au poker menteur, la CUB se retrouve dindon de la farce. Je demande à la collectivité de se retirer de ce dossier et j'appelle les élus de gauche à se rebeller contre le projet de Grand Stade. Depuis le début, ce dossier est mal engagé. Nous sommes dans l'étude des coûts, mais suivra inévitablement la phase des surcoûts. Encore une fois, je tire la sonnette d'alarme pour un projet qui n'a aucune utilité sociale. »
Si le vote d'une délibération sur le sujet n'est toujours pas à l'ordre du jour, l'avancée des études a pour l'heure tendance à corser l'ardoise. D'ores et déjà, celle de 165 millions, hypothèse de travail retenue par la mairie de Bordeaux, apparaît insuffisante. « Mais nous ne sommes qu'au début des études », tempère-t-on au groupe Communauté d'avenir affilié à Alain Juppé. Dans cette affaire, la CUB va bientôt endosser le costume d'arbitre.
(1) 100 millions des Girondins de Bordeaux, 20 millions de l'État, 15 millions de Bordeaux, 15 millions de la CUB, 15 millions de la Région.
Auteur : xavier Sota
x.sota@sudouest.com
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Grand stade de Bordeaux: la question à 100 millions d'euros
http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/889622/mil/5799277.html
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Débat organisé ce soir autour de la question du grand stade. Europe Écologie estime qu'il n'est pas nécessaire. (Photo Thierry David)
Engluée dans les questions de LGV et de TGV, la liste Europe Écologie entend reprendre la main sur le débat de cette dernière semaine de campagne des régionales en convoquant le dossier du grand stade. Un débat est organisé ce soir, à Bordeaux (1). La ligne est claire : les écologistes ne veulent pas d'un nouveau stade à Bordeaux-Lac. Gérard Chausset, vice président de la CUB et placé en queue de liste, livre la sentence : « Le contribuable ne doit pas financer le sport spectacle », comprendre, les Girondins de Bordeaux.
Illégal ?
Il y a d'abord les interrogations autour du montage financier. Patrick du Fau de Lamothe, numéro quatre de la liste Gironde, expert comptable de formation, a sorti sa calculatrice, pour déterminer si un grand stade peut entrer dans une enveloppe de 165 millions d'euros. La réponse est sans surprise : c'est non. « Le projet est clairement sous-évalué. » Il entre dans le détail du financement, 45 millions d'euros des collectivités (CUB, mairie, Région), 20 de l'État et 100 pour les Girondins qui seront versés sous forme de loyer pendant trente ans (2). « Il faudra trouver ces 100 millions d'euros pour lancer le projet », explique-t-il. Dans le cadre du partenariat public-privé souscrit par la ville de Bordeaux. Le constructeur potentiel devra donc prévoir le coût de construction, le coût d'exploitation et la marge qu'il souhaite obtenir. Et selon le taux de rémunération des capitaux investis par le dit constructeur, la facture devrait selon lui s'embraser. Au minimum, le stade devrait ainsi flirter avec les 240 millions d'euros avec un taux au plus bas.
Autre argument avancé : la légalité du dossier : « Le stade sera à l'usage exclusif des Girondins or le loyer doit être proportionné aux avantages. » Selon lui, la contribution des Girondins qui s'élève à 3,3 millions d'euros par an pendant trente ans. Elle ne serait pas suffisante compte tenu de l'usage. Patrick du Fau de Lamothe s'appuie sur une décision du tribunal administratif de Lyon qui avait condamné la mairie à revoir le loyer du stade Gerland à la hausse, du fait que le club de foot était l'utilisateur quasi exclusif du stade lyonnais.
Quid de Chaban
Autres arguments anti-stade avancés par Europe Écologie : le devenir du stade Chaban-Delmas, la localisation au Lac « un acte de dépérissement de la ville intra muros » ; le cahier des charges de l'UEFA : est-ce au contribuable de payer quand on connaît le montant des droits télé ? » ; ou encore l'absence de débats à la Région et à la CUB sur le sujet...
Pierre Hurmic, élu Bordelais qui n'est pas en lice aux régionales, en profite pour tacler le Parti socialiste avec qui Europe Écologie devrait fusionner à l'entre deux tours : « Les cartes doivent être rebattues, les 15 millions d'euros pour lesquels la Région s'est engagée doivent être rediscutés. »
(1)Débat organisé ce soir à 18 heures à la Brasserie du Rond-point à côté du stade Chaban : « Le Grand stade répond-il aux besoins des Aquitains ? » (2) La ville de Bordeaux négocie avec le club la possibilité qu'une partie des 100 millions d'eurps se transforment en contribution au capital.
Voir aussi http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/876927/mil.html
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Débat organisé ce soir autour de la question du grand stade. Europe Écologie estime qu'il n'est pas nécessaire. (Photo Thierry David)
Engluée dans les questions de LGV et de TGV, la liste Europe Écologie entend reprendre la main sur le débat de cette dernière semaine de campagne des régionales en convoquant le dossier du grand stade. Un débat est organisé ce soir, à Bordeaux (1). La ligne est claire : les écologistes ne veulent pas d'un nouveau stade à Bordeaux-Lac. Gérard Chausset, vice président de la CUB et placé en queue de liste, livre la sentence : « Le contribuable ne doit pas financer le sport spectacle », comprendre, les Girondins de Bordeaux.
Illégal ?
Il y a d'abord les interrogations autour du montage financier. Patrick du Fau de Lamothe, numéro quatre de la liste Gironde, expert comptable de formation, a sorti sa calculatrice, pour déterminer si un grand stade peut entrer dans une enveloppe de 165 millions d'euros. La réponse est sans surprise : c'est non. « Le projet est clairement sous-évalué. » Il entre dans le détail du financement, 45 millions d'euros des collectivités (CUB, mairie, Région), 20 de l'État et 100 pour les Girondins qui seront versés sous forme de loyer pendant trente ans (2). « Il faudra trouver ces 100 millions d'euros pour lancer le projet », explique-t-il. Dans le cadre du partenariat public-privé souscrit par la ville de Bordeaux. Le constructeur potentiel devra donc prévoir le coût de construction, le coût d'exploitation et la marge qu'il souhaite obtenir. Et selon le taux de rémunération des capitaux investis par le dit constructeur, la facture devrait selon lui s'embraser. Au minimum, le stade devrait ainsi flirter avec les 240 millions d'euros avec un taux au plus bas.
Autre argument avancé : la légalité du dossier : « Le stade sera à l'usage exclusif des Girondins or le loyer doit être proportionné aux avantages. » Selon lui, la contribution des Girondins qui s'élève à 3,3 millions d'euros par an pendant trente ans. Elle ne serait pas suffisante compte tenu de l'usage. Patrick du Fau de Lamothe s'appuie sur une décision du tribunal administratif de Lyon qui avait condamné la mairie à revoir le loyer du stade Gerland à la hausse, du fait que le club de foot était l'utilisateur quasi exclusif du stade lyonnais.
Quid de Chaban
Autres arguments anti-stade avancés par Europe Écologie : le devenir du stade Chaban-Delmas, la localisation au Lac « un acte de dépérissement de la ville intra muros » ; le cahier des charges de l'UEFA : est-ce au contribuable de payer quand on connaît le montant des droits télé ? » ; ou encore l'absence de débats à la Région et à la CUB sur le sujet...
Pierre Hurmic, élu Bordelais qui n'est pas en lice aux régionales, en profite pour tacler le Parti socialiste avec qui Europe Écologie devrait fusionner à l'entre deux tours : « Les cartes doivent être rebattues, les 15 millions d'euros pour lesquels la Région s'est engagée doivent être rediscutés. »
(1)Débat organisé ce soir à 18 heures à la Brasserie du Rond-point à côté du stade Chaban : « Le Grand stade répond-il aux besoins des Aquitains ? » (2) La ville de Bordeaux négocie avec le club la possibilité qu'une partie des 100 millions d'eurps se transforment en contribution au capital.
Voir aussi http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/876927/mil.html
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Ces gens là ne sont pas des doux rêveurs mais des gens dangereux qui nous coutent cher. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Peu importe le projet du stade mais quand on lit aujourd'hui dans SO que le maire de Bordeaux et le Président de la communauté urbaine seraient prêts à reconstruire le pont à l'ancienne du bassin à flot pour satisfaire l'Unesco qui a été excitée par ces braves citoyens, qui va payer une telle incurie ?
Depuis quand l'intérêt général doit céder la place aux voeux d'une minorité, va falloir leur rentrer dans le crane la régle des 80/20 qui satisfait généralement à l'efficacité.
Sur que pour notre club,ce nouveau stade qui rend libre Chaban n'est pas un bonne affaire.
Seul un aménagement raisonnable de Moga (mise aux normes) serait raisonnable en présence d'un public aussi peu nombreux.
Peu importe le projet du stade mais quand on lit aujourd'hui dans SO que le maire de Bordeaux et le Président de la communauté urbaine seraient prêts à reconstruire le pont à l'ancienne du bassin à flot pour satisfaire l'Unesco qui a été excitée par ces braves citoyens, qui va payer une telle incurie ?
Depuis quand l'intérêt général doit céder la place aux voeux d'une minorité, va falloir leur rentrer dans le crane la régle des 80/20 qui satisfait généralement à l'efficacité.
Sur que pour notre club,ce nouveau stade qui rend libre Chaban n'est pas un bonne affaire.
Seul un aménagement raisonnable de Moga (mise aux normes) serait raisonnable en présence d'un public aussi peu nombreux.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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