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Coupe du Monde 2019 au Japon
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Pour moi, contre les argentins je mettrais:
Poirot Mauvaka Setiano
Iturria Le Roux
Cros Alldritt Ollivon
Dupont Ramos
Raka Fofana Guitoune Penaud
Medard
Remp: Baille Chat Bamba Vahaamahina Camara Machenaud N’tamack Vakatawa
On démarre la CM et on a toujours pas de 10 fiable
Poirot Mauvaka Setiano
Iturria Le Roux
Cros Alldritt Ollivon
Dupont Ramos
Raka Fofana Guitoune Penaud
Medard
Remp: Baille Chat Bamba Vahaamahina Camara Machenaud N’tamack Vakatawa
On démarre la CM et on a toujours pas de 10 fiable
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
grospaquet31 a écrit:
On démarre la CM et on a toujours pas de 10 fiable
Ben oui, vu que les deux meilleurs seront à Chaban samedi soir....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
krahknardz a écrit:grospaquet31 a écrit:
On démarre la CM et on a toujours pas de 10 fiable
Ben oui, vu que les deux meilleurs seront à Chaban samedi soir....
Je sais...à moins que le destin s’en mêle...
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Comme prévu, grosse équipe sud africaine avec notre ancien pilier Kitshoff.
Ils vont faire mal à mon avis.
Avec les anglais, AB et d’autres, l’edf Ne semble pas être invitée.
Ils vont faire mal à mon avis.
Avec les anglais, AB et d’autres, l’edf Ne semble pas être invitée.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.sudouest.fr/2019/08/27/xv-de-france-la-suspension-de-paul-gabrillagues-ramenee-de-6-a-3-semaines-6489369-4950.php
XV de France : la suspension de Paul Gabrillagues ramenée de 6 à 3 semaines
ar SudOuest.fr avec AFP.
Le deuxième ligne français pourra donc être retenu pour disputer la Coupe du monde au Japon (20 sept. – 2 nov.)
Le deuxième ligne du XV de France Paul Gabrillagues, initialement suspendu six semaines pour un déblayage illicite, a vu cette sanction réduite à 3 semaines, a indiqué mardi World Rugby, ce qui devrait lui permettre d’être retenu pour la Coupe du monde.
Parti à Londres pour plaider sa cause devant la commission d’appel, le Parisien (26 ans, 13 sélections) manquera uniquement le premier match contre l’Argentine, le 21 septembre, s’il est retenu lundi dans la liste finale de 31 joueurs pour le Japon.
World Rugby, qui l’avait suspendu six semaines en première instance pour un déblayage illicite sur John Barclay lors du premier match de préparation des Bleus remporté 32–3 face à l’Ecosse à Nice, a estimé que l’acte de jeu déloyal méritait un point d’entrée médian de six semaines, contre dix initialement, et que des "facteurs atténuants", comme le plaider coupable du joueur, légitimaient trois semaines de moins.
Si l’allègement de la sanction est une délivrance pour Gabrillagues, qui pourra a minima participer aux trois derniers matches de la phase de poules, il complique les affaires de Romain Taofifenua, réserviste en deuxième ligne et qui pouvait se rapprocher d’une place dans le groupe en cas de peine maintenue ou alourdie.
Le sauvetage de Gabrillagues change aussi la donne en troisième ligne, où deux réservistes, Charles Ollivon et François Cros, ont fait bonne impression et menacent trois titulaires présumés, Yacouba Camara, Wenceslas Lauret et Louis Picamoles. Absents ou remplaçants sur les deux premiers matches face à l’Ecosse en raison notamment de pépins physiques, ces trois-là, titulaires vendredi face à l’Italie, jouent gros dans la dernière ligne droite.
Arthur Iturria, revenu récemment de blessure, et Bernard Le Roux, suspendu pour toute la préparation, sont les deux autres postulants mais leur polyvalence deuxième-troisième ligne leur garantit a priori une participation au Mondial.
XV de France : la suspension de Paul Gabrillagues ramenée de 6 à 3 semaines
ar SudOuest.fr avec AFP.
Le deuxième ligne français pourra donc être retenu pour disputer la Coupe du monde au Japon (20 sept. – 2 nov.)
Le deuxième ligne du XV de France Paul Gabrillagues, initialement suspendu six semaines pour un déblayage illicite, a vu cette sanction réduite à 3 semaines, a indiqué mardi World Rugby, ce qui devrait lui permettre d’être retenu pour la Coupe du monde.
Parti à Londres pour plaider sa cause devant la commission d’appel, le Parisien (26 ans, 13 sélections) manquera uniquement le premier match contre l’Argentine, le 21 septembre, s’il est retenu lundi dans la liste finale de 31 joueurs pour le Japon.
World Rugby, qui l’avait suspendu six semaines en première instance pour un déblayage illicite sur John Barclay lors du premier match de préparation des Bleus remporté 32–3 face à l’Ecosse à Nice, a estimé que l’acte de jeu déloyal méritait un point d’entrée médian de six semaines, contre dix initialement, et que des "facteurs atténuants", comme le plaider coupable du joueur, légitimaient trois semaines de moins.
Si l’allègement de la sanction est une délivrance pour Gabrillagues, qui pourra a minima participer aux trois derniers matches de la phase de poules, il complique les affaires de Romain Taofifenua, réserviste en deuxième ligne et qui pouvait se rapprocher d’une place dans le groupe en cas de peine maintenue ou alourdie.
Le sauvetage de Gabrillagues change aussi la donne en troisième ligne, où deux réservistes, Charles Ollivon et François Cros, ont fait bonne impression et menacent trois titulaires présumés, Yacouba Camara, Wenceslas Lauret et Louis Picamoles. Absents ou remplaçants sur les deux premiers matches face à l’Ecosse en raison notamment de pépins physiques, ces trois-là, titulaires vendredi face à l’Italie, jouent gros dans la dernière ligne droite.
Arthur Iturria, revenu récemment de blessure, et Bernard Le Roux, suspendu pour toute la préparation, sont les deux autres postulants mais leur polyvalence deuxième-troisième ligne leur garantit a priori une participation au Mondial.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.midi-olympique.fr/2019/08/27/neuf-changements-pour-les-bleus-contre-litalie-iturria-en-deuxieme-ligne,8379003.php
Neuf changements pour les Bleus contre l’Italie, Iturria en deuxième ligne
Comme la semaine dernière, Jacques Brunel a décidé de dévoiler la composition d’équipe du XV de France dès le mardi, pour lever tout soupçon et délester ses joueurs d’une forme de pression.
Comme on pouvait s’y attendre, le sélectionneur procède a neuf changements dans son XV de départ pour le dernier test des Bleus contre l’Italie, par rapport à la défaite en Écosse.
Neuf changements pour les Bleus contre l’Italie, Iturria en deuxième ligne
Comme la semaine dernière, Jacques Brunel a décidé de dévoiler la composition d’équipe du XV de France dès le mardi, pour lever tout soupçon et délester ses joueurs d’une forme de pression.
Comme on pouvait s’y attendre, le sélectionneur procède a neuf changements dans son XV de départ pour le dernier test des Bleus contre l’Italie, par rapport à la défaite en Écosse.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Xv-de-france-vers-un-flop-d-affluence-majeur-pour-la-reception-de-l-italie/1053473
XV de France : vers un flop d'affluence majeur pour la réception de l'Italie
25000 spectateurs seulement sont attendus au Stade de France ce vendredi pour assister à la rencontre entre la France et l'Italie. Dont 10000 invités.
L'équipe de France battra un nouveau record ce vendredi. Celui de l'affluence la plus sordide depuis qu'elle a investi le Stade France comme résidence principale en 1998. Selon nos informations, autour de 25.000 supporters sont attendus à Saint-Denis pour la dernière sortie publique des Tricolores avant le décollage pour le Mondial au Japon. Sur ce quota de billets édités, environ 10.000 sont des invitations, ce qui laisse présager d'une recette inférieure à 600.000 euros.
Un échec populaire, donc, mais aussi commercial qui aura encore des conséquences sur le budget puisque la seule location de l'arène avoisine les 1,1 million d'euros hors coûts, entre autres, des frais de sécurité et de réceptif. À titre de comparaison, en 2003, au Vélodrome, déjà pour un match de préparation au Mondial, les Bleus avaient rassemblé 58.000 spectateurs dont 51.000 payants pour une recette de 1,7 million d'euros. C'était aussi au mois d'août, mais il s'agissait de l'Angleterre dans une région où les vacanciers ont l'habitude de s'éterniser.
Moins que face aux Fidji en fin d'année dernièrea
Prenons alors des affiches relativement comparables. En 2015, les hommes de Philippe Saint-André recevaient l'Ecosse au SDF un 5 septembre et attiraient 48.000 supporters pour seulement 7.500 entrées gratuites et un bénéfice de 1,4 million d'euros.
Face aux Italiens, une équipe de catégorie 1 selon la classification fédérale, la FFR va donc encore toucher un peu plus le fond en termes d'affluence. Elle va réaliser son plus bas historique face à une équipe des nations majeures, déjà atteint l'hiver dernier contre Galles le 1er février 2019 avec seulement 58.000 spectateurs ou encore les 50.000 supporters seulement pour l'Afrique du Sud le 10 novembre 2018. Elle va même descendre sous la barre atteinte contre les Fidji, une nation de catégorie 2, le 24 novembre 2018 avec 40.000 billets édités dont 20.000 invitations voire les Samoa (environ 37.000, en novembre 2012).
Des partenaires majeurs de la FFR ont retourné leurs billets
Le contexte de retour en vacances est bien entendu défavorable à la fréquentation de ce match, toutefois rien ne semble enrayer le désintérêt des suiveurs des Tricolores. Même à Nice, le taux de remplissage de l'Allianz Riviera fut décevant. Si la Fédération a communiqué sur 25.000 personnes dans l'enceinte, le contrôle d'accès aux tribunes a enregistré moins de 20.000 entrées.
Par ailleurs, toujours à propos de ce dernier match amical face aux Italiens, des partenaires majeurs et historiques de la FFR ont retourné leur quota de places vers... la LNR, ne parvenant pas à trouver preneur auprès de leur clients et collaborateurs.
XV de France : vers un flop d'affluence majeur pour la réception de l'Italie
25000 spectateurs seulement sont attendus au Stade de France ce vendredi pour assister à la rencontre entre la France et l'Italie. Dont 10000 invités.
L'équipe de France battra un nouveau record ce vendredi. Celui de l'affluence la plus sordide depuis qu'elle a investi le Stade France comme résidence principale en 1998. Selon nos informations, autour de 25.000 supporters sont attendus à Saint-Denis pour la dernière sortie publique des Tricolores avant le décollage pour le Mondial au Japon. Sur ce quota de billets édités, environ 10.000 sont des invitations, ce qui laisse présager d'une recette inférieure à 600.000 euros.
Un échec populaire, donc, mais aussi commercial qui aura encore des conséquences sur le budget puisque la seule location de l'arène avoisine les 1,1 million d'euros hors coûts, entre autres, des frais de sécurité et de réceptif. À titre de comparaison, en 2003, au Vélodrome, déjà pour un match de préparation au Mondial, les Bleus avaient rassemblé 58.000 spectateurs dont 51.000 payants pour une recette de 1,7 million d'euros. C'était aussi au mois d'août, mais il s'agissait de l'Angleterre dans une région où les vacanciers ont l'habitude de s'éterniser.
Moins que face aux Fidji en fin d'année dernièrea
Prenons alors des affiches relativement comparables. En 2015, les hommes de Philippe Saint-André recevaient l'Ecosse au SDF un 5 septembre et attiraient 48.000 supporters pour seulement 7.500 entrées gratuites et un bénéfice de 1,4 million d'euros.
Face aux Italiens, une équipe de catégorie 1 selon la classification fédérale, la FFR va donc encore toucher un peu plus le fond en termes d'affluence. Elle va réaliser son plus bas historique face à une équipe des nations majeures, déjà atteint l'hiver dernier contre Galles le 1er février 2019 avec seulement 58.000 spectateurs ou encore les 50.000 supporters seulement pour l'Afrique du Sud le 10 novembre 2018. Elle va même descendre sous la barre atteinte contre les Fidji, une nation de catégorie 2, le 24 novembre 2018 avec 40.000 billets édités dont 20.000 invitations voire les Samoa (environ 37.000, en novembre 2012).
Des partenaires majeurs de la FFR ont retourné leurs billets
Le contexte de retour en vacances est bien entendu défavorable à la fréquentation de ce match, toutefois rien ne semble enrayer le désintérêt des suiveurs des Tricolores. Même à Nice, le taux de remplissage de l'Allianz Riviera fut décevant. Si la Fédération a communiqué sur 25.000 personnes dans l'enceinte, le contrôle d'accès aux tribunes a enregistré moins de 20.000 entrées.
Par ailleurs, toujours à propos de ce dernier match amical face aux Italiens, des partenaires majeurs et historiques de la FFR ont retourné leur quota de places vers... la LNR, ne parvenant pas à trouver preneur auprès de leur clients et collaborateurs.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Un beau jeu de merde, des ballons rendus au pied dès qu'il reste moins de 20' à tenir, putain ça se voit sévère que notre groupe s'entraine depuis 2 mois. Si les autres nations sont fairplay, je ne doute pas qu'elles envoient leurs équipes U18 sinon ça va être la boucherie. Brunel le stratège et Galthié le génie forment vraiment un beau duo de vainqueur. Espérons qu'ils avaient volontairement mis tous les bras cassés sur le terrain afin de leur démontrer qu'ils ne pouvaient vraiment pas aller au Japon. Le problèmes c'est que les gars sont tellement aveugles qu'ils ne l'ont même pas compris. Et puis Yachvili, dans quelle galère s'est il mis avec le nabot CJP.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Anthony-belleau-non-selectionne-pour-le-mondial-au-japon-de-la-colere/1055389
Anthony Belleau, non sélectionné pour le Mondial au Japon : «De la colère»
Anthony Belleau n'a pas joué une minute, malgré la promesse de Jacques Brunel. Il a fait part au sélectionneur de son mécontentement.
Anthony Belleau (12 sélections) ne figure pas, comme attendu, parmi les 31 Bleus qui verront le Japon. Mais l'ouvreur toulonnais (23 ans) ne s'était pas vu signifier la chose par Jacques Brunel la semaine passée, quand le ciel lui est tombé sur la tête : contrairement à la promesse, répétée souvent en interne et en externe, tous les joueurs valides ou non suspendus n'ont pas joué durant la préparation. Belleau - comme Rattez - est dans ce cas.
«Dans quel état d'esprit étiez-vous mardi dernier lorsque Jacques Brunel vous a annoncé, contrairement à sa promesse, que vous ne joueriez pas contre l'Italie ?
Forcément, j'étais déçu parce que cela venait après deux mois de travail très durs où on s'est tous envoyés. On avait envie de montrer, nous aussi, ce qu'on avait en stock.
Plusieurs sources nous disent que vous n'étiez pas content du tout et que vous l'avez fait savoir...
Ben ouais... Ce n'était pas ce qu'on nous avait annoncé ni ce qui était prévu. C'était déjà de la frustration, là, c'était de la colère.
Avez-vous eu la tentation de quitter Marcoussis ?
Pas du tout. Je n'entrerai pas dans les détails, mais j'ai dit ce que j'avais à dire à Jacques (Brunel). Mais on ne sait jamais ce qui peut se passer, je peux être rappelé. Mais je lui ai fait part de mon mécontentement.
Et vous restez à disposition des Bleus pendant la Coupe du monde...
Mais je suis à disposition ! Je suis là, malgré tout, pour défendre ma place. On est une équipe, on se doit de travailler ensemble. Depuis le début, vu que j'étais réserviste, j'avais tout à gagner, rien à perdre. J'avais déjà perdu avant, à partir du moment où la liste des 31 était sortie (le 18 juin).
En tant que joueur jeune, même si le sélectionneur ne sera plus le même après le Mondial, avec son adjoint (Fabien Galthié) qui va lui succéder, vous n'êtes pas dans une position où vous pouvez envoyer bouler tout le monde...
Non, ce n'est pas le fait d'envoyer bouler mais j'essaie d'être honnête et, quand je ne suis pas content, je le fais savoir.
Du coup, êtes-vous remis à disposition de votre club ?
Je reprends l'entraînement ce mardi avec le RCT. Je n'ai pas envie de ruminer, de partir en vacances. J'ai besoin de jouer. J'ai repris le 11 juin, je n'ai plus joué depuis le 25 mai. On a travaillé dur avec l'équipe de France et j'ai envie de mettre cela à profit. Je me disais que, peu importe, si je ne partais pas au Japon, je serais frais pour la suite. Je me sens bien.
Les autres joueurs du groupe vous ont-ils consolé, avec Rattez, lorsque vous avez su que vous ne jouerez pas ?
Oui, on a reçu beaucoup de soutien. Même eux ont été surpris, ils se sont mis à notre place. Ils ont vécu la même préparation que nous, où on a beaucoup bougé, à courir tous les jours par 35 degrés. Ils ont eu beaucoup de compassion pour nous.
Quand on fait une promesse, cela ne vous semble-t-il pas incompréhensible de ne pas la tenir ?
Je vous répète : je suis allé voir Jacques et je lui ai dit ce que j'en pensais, en toute franchise. S'il me rappelle, j'irai, mais ce ne sera pas par rapport à lui et aux décisionnaires, mais aux mecs avec qui j'ai travaillé. Je n'ai pas envie de les laisser tomber.»
Anthony Belleau, non sélectionné pour le Mondial au Japon : «De la colère»
Anthony Belleau n'a pas joué une minute, malgré la promesse de Jacques Brunel. Il a fait part au sélectionneur de son mécontentement.
Anthony Belleau (12 sélections) ne figure pas, comme attendu, parmi les 31 Bleus qui verront le Japon. Mais l'ouvreur toulonnais (23 ans) ne s'était pas vu signifier la chose par Jacques Brunel la semaine passée, quand le ciel lui est tombé sur la tête : contrairement à la promesse, répétée souvent en interne et en externe, tous les joueurs valides ou non suspendus n'ont pas joué durant la préparation. Belleau - comme Rattez - est dans ce cas.
«Dans quel état d'esprit étiez-vous mardi dernier lorsque Jacques Brunel vous a annoncé, contrairement à sa promesse, que vous ne joueriez pas contre l'Italie ?
Forcément, j'étais déçu parce que cela venait après deux mois de travail très durs où on s'est tous envoyés. On avait envie de montrer, nous aussi, ce qu'on avait en stock.
Plusieurs sources nous disent que vous n'étiez pas content du tout et que vous l'avez fait savoir...
Ben ouais... Ce n'était pas ce qu'on nous avait annoncé ni ce qui était prévu. C'était déjà de la frustration, là, c'était de la colère.
Avez-vous eu la tentation de quitter Marcoussis ?
Pas du tout. Je n'entrerai pas dans les détails, mais j'ai dit ce que j'avais à dire à Jacques (Brunel). Mais on ne sait jamais ce qui peut se passer, je peux être rappelé. Mais je lui ai fait part de mon mécontentement.
Et vous restez à disposition des Bleus pendant la Coupe du monde...
Mais je suis à disposition ! Je suis là, malgré tout, pour défendre ma place. On est une équipe, on se doit de travailler ensemble. Depuis le début, vu que j'étais réserviste, j'avais tout à gagner, rien à perdre. J'avais déjà perdu avant, à partir du moment où la liste des 31 était sortie (le 18 juin).
En tant que joueur jeune, même si le sélectionneur ne sera plus le même après le Mondial, avec son adjoint (Fabien Galthié) qui va lui succéder, vous n'êtes pas dans une position où vous pouvez envoyer bouler tout le monde...
Non, ce n'est pas le fait d'envoyer bouler mais j'essaie d'être honnête et, quand je ne suis pas content, je le fais savoir.
Du coup, êtes-vous remis à disposition de votre club ?
Je reprends l'entraînement ce mardi avec le RCT. Je n'ai pas envie de ruminer, de partir en vacances. J'ai besoin de jouer. J'ai repris le 11 juin, je n'ai plus joué depuis le 25 mai. On a travaillé dur avec l'équipe de France et j'ai envie de mettre cela à profit. Je me disais que, peu importe, si je ne partais pas au Japon, je serais frais pour la suite. Je me sens bien.
Les autres joueurs du groupe vous ont-ils consolé, avec Rattez, lorsque vous avez su que vous ne jouerez pas ?
Oui, on a reçu beaucoup de soutien. Même eux ont été surpris, ils se sont mis à notre place. Ils ont vécu la même préparation que nous, où on a beaucoup bougé, à courir tous les jours par 35 degrés. Ils ont eu beaucoup de compassion pour nous.
Quand on fait une promesse, cela ne vous semble-t-il pas incompréhensible de ne pas la tenir ?
Je vous répète : je suis allé voir Jacques et je lui ai dit ce que j'en pensais, en toute franchise. S'il me rappelle, j'irai, mais ce ne sera pas par rapport à lui et aux décisionnaires, mais aux mecs avec qui j'ai travaillé. Je n'ai pas envie de les laisser tomber.»
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Ca ressemble fort aux effets de la grandeur d’âme de Galthié et à la mollesse de Brunel.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Il y a 50 articles sur le sujet, mais pour résumer : https://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde/2019/coupe-du-monde-2019-le-groupe-des-bleus-avec-ollivon-et-baille-mais-sans-priso-et-taofifenua_sto7438780/story.shtml
La liste des Bleus est enfin dévoilée et la surprise arrive au poste de deuxième ligne. Félix Lambey, qui était pourtant une pièce maîtresse du groupe de Brunel depuis son arrivée à la tête du XV de France, ne verra pas le Japon.
À l'inverse du deuxième ligne lyonnais, Louis Picamoles, pourtant décrié, sera du voyage au Japon. Comme annoncé par le Midi Olympique, Cyril Baille, prend la place de Dany Priso. Charles Ollivon passe quant à lui de réserviste à mondialiste.
Les avants : Poirot (Bordeaux-Bègles), Baille (Toulouse), Guirado (Toulon/capitaine), Chat (Racing 92), Mauvaka (Toulouse), Setiano (Toulon), Slimani (Clermont), Bamba (Lyon), Vahaamahina (Clermont), Le Roux (Racing 92), Gabrillagues (Stade Français), Iturria (Clermont), Camara (Montpellier), Lauret (Racing 92), Alldritt (La Rochelle), Picamoles (Montpellier), Ollivon (Toulon)
Les trois-quarts : Dupont (Toulouse), Serin (Bordeaux-Bègles), Machenaud (Racing 92), Ntamack (Toulouse), Lopez (Clermont), Fofana (Clermont), Fickou (Stade Français), Guitoune (Toulouse), Vakatawa (Racing 92), Huget (Toulouse), Penaud (Clermont), Raka (Clermont), Ramos (Toulouse), Médard (Toulouse).
Les 6 recalés au Mondial au Japon, qui ont tous été prévenus par Jacques Brunel sont : Anthony Belleau, Vincent Rattez, Dany Priso, Romain Taofifenua, François Cros et Félix Lambey.
Franchement je ne comprends pas la logique de ce "staff". Laisser Lambey à la maison alors qu'il s'intégrait parfaitement dans le système de jeu voulu par le XV de France, à savoir de la mobilité et de la vitesse, pour prendre un trentenaire usé au jeu primitif et de moins en moins efficace. Le tout seulement justifié par une question d'expérience, quand dans le même temps du prends des Mauvaka, des Setiano, des Ramos ou des Raka à moins de 5 sélections. Franchement, la crédibilité... Dans la même veine, on prend Ollivon dont le seul mérite est d'avoir fait un bon match face à l'équipe B de l'Ecosse, et on se passe de Cros régulier avec Toulouse au plus haut niveau. Allez comprendre !
Quand je vois Rattez hors du groupe alors qu'on garde Huget qui aurait dû être dégagé du XV de France il y a belle lurette, que Belleau est dégagé sans avoir joué 1 minute, ou que Priso n'est pas conservé malgré ses qualités évidentes de puissance et de vitesse soit-disant prônées par le staff.
https://video.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-jacques-brunel-certains-ont-des-doutes-j-espere-qu-on-va-les-rassurer_vid1236930/video.shtml
On envoie ensuite le gentil pantin pépé faire du politiquement correct dans un speech 100% langue de bois, sûrement dicté par Laporte. Quand je vois cà, c'est sûr qu'on va la prendre, la porte. Et dès les poules ! C'est vraiment pathétique. Mais jusqu'à quand et jusqu'où le rugby français va t-il s'enfoncer ?!
"Certains ont des doutes" ? Non, Moustache, TOUT le monde a des doutes. A commencer par les joueurs, je suis sûr. Ou alors plutôt oui, certains ont encore des doutes qu'on se prenne une tôle historique et une énorme baffe dans la tronche.
Après le dernier France-Italie, les matchs face à l'Ecosse, la gestion Laporte, nos derniers VI Nations, notre défaite historique face aux Fidji, notre nul historique aussi face au Japon, le Top14 et son jeu de merde...j'ai honte de ce rugby tricolore.
La liste des Bleus est enfin dévoilée et la surprise arrive au poste de deuxième ligne. Félix Lambey, qui était pourtant une pièce maîtresse du groupe de Brunel depuis son arrivée à la tête du XV de France, ne verra pas le Japon.
À l'inverse du deuxième ligne lyonnais, Louis Picamoles, pourtant décrié, sera du voyage au Japon. Comme annoncé par le Midi Olympique, Cyril Baille, prend la place de Dany Priso. Charles Ollivon passe quant à lui de réserviste à mondialiste.
Les avants : Poirot (Bordeaux-Bègles), Baille (Toulouse), Guirado (Toulon/capitaine), Chat (Racing 92), Mauvaka (Toulouse), Setiano (Toulon), Slimani (Clermont), Bamba (Lyon), Vahaamahina (Clermont), Le Roux (Racing 92), Gabrillagues (Stade Français), Iturria (Clermont), Camara (Montpellier), Lauret (Racing 92), Alldritt (La Rochelle), Picamoles (Montpellier), Ollivon (Toulon)
Les trois-quarts : Dupont (Toulouse), Serin (Bordeaux-Bègles), Machenaud (Racing 92), Ntamack (Toulouse), Lopez (Clermont), Fofana (Clermont), Fickou (Stade Français), Guitoune (Toulouse), Vakatawa (Racing 92), Huget (Toulouse), Penaud (Clermont), Raka (Clermont), Ramos (Toulouse), Médard (Toulouse).
Les 6 recalés au Mondial au Japon, qui ont tous été prévenus par Jacques Brunel sont : Anthony Belleau, Vincent Rattez, Dany Priso, Romain Taofifenua, François Cros et Félix Lambey.
Franchement je ne comprends pas la logique de ce "staff". Laisser Lambey à la maison alors qu'il s'intégrait parfaitement dans le système de jeu voulu par le XV de France, à savoir de la mobilité et de la vitesse, pour prendre un trentenaire usé au jeu primitif et de moins en moins efficace. Le tout seulement justifié par une question d'expérience, quand dans le même temps du prends des Mauvaka, des Setiano, des Ramos ou des Raka à moins de 5 sélections. Franchement, la crédibilité... Dans la même veine, on prend Ollivon dont le seul mérite est d'avoir fait un bon match face à l'équipe B de l'Ecosse, et on se passe de Cros régulier avec Toulouse au plus haut niveau. Allez comprendre !
Quand je vois Rattez hors du groupe alors qu'on garde Huget qui aurait dû être dégagé du XV de France il y a belle lurette, que Belleau est dégagé sans avoir joué 1 minute, ou que Priso n'est pas conservé malgré ses qualités évidentes de puissance et de vitesse soit-disant prônées par le staff.
https://video.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-jacques-brunel-certains-ont-des-doutes-j-espere-qu-on-va-les-rassurer_vid1236930/video.shtml
On envoie ensuite le gentil pantin pépé faire du politiquement correct dans un speech 100% langue de bois, sûrement dicté par Laporte. Quand je vois cà, c'est sûr qu'on va la prendre, la porte. Et dès les poules ! C'est vraiment pathétique. Mais jusqu'à quand et jusqu'où le rugby français va t-il s'enfoncer ?!
"Certains ont des doutes" ? Non, Moustache, TOUT le monde a des doutes. A commencer par les joueurs, je suis sûr. Ou alors plutôt oui, certains ont encore des doutes qu'on se prenne une tôle historique et une énorme baffe dans la tronche.
Après le dernier France-Italie, les matchs face à l'Ecosse, la gestion Laporte, nos derniers VI Nations, notre défaite historique face aux Fidji, notre nul historique aussi face au Japon, le Top14 et son jeu de merde...j'ai honte de ce rugby tricolore.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Coupe-du-monde-les-pumas-entre-emotion-et-travail-a-fukushima/1060028
Coupe du monde : les Pumas, entre émotion et travail à Fukushima
Les Argentins ont passé huit jours à Fukushima dans un centre qui avait servi de base arrière après l'accident nucléaire de 2011. Entre entraînements et séances vidéo, ils ont vu une région revenir à la vie.
Aujourd'hui encore, huit ans après le tsunami qui a ravagé la côte Pacifique du Japon, le 11 mars 2011, endommageant le système de refroidissement de la centrale nucléaire de Daichi, ainsi que trois réacteurs sur quatre, rien que le fait d'évoquer la ville meurtrie de Fukushima suffit à décourager les plus téméraires.
C'est pourtant là que les hommes de Mario Ledesma, le sélectionneur argentin, se sont préparés pendant huit jours, avant le choc contre la France, samedi. Un lieu choisi par son prédécesseur à la tête des Pumas, Daniel Hourcade, garanti sans danger par les autorités du pays qui ont voulu en faire un symbole de reconstruction et ont totalement rénové le J-Village camp, centre d'entraînement de l'équipe japonaise de football depuis 1997.
Plusieurs équipes y prépareront les JO de 2020, l'été prochain, dans une structure ultra-moderne, comprenant onze terrains dont un couvert, plusieurs gymnases, une piscine et un hôtel quatre étoiles ; mais les rugbymen argentins sont les premiers sportifs étrangers à y retourner depuis 2011 puisque le centre n'a rouvert ses portes qu'en avril, pour accueillir les équipes des collèges et lycées d'une région frappée par la catastrophe.
Beaucoup d'émotion chez les Japonais
Il y a huit ans, la population avait été évacuée sur un rayon de vingt kilomètres autour de la centrale. Situé à Naraha, au bord de la zone sinistrée, le J-Village avait été réquisitionné pour loger toutes les personnes intervenants sur la zone, pour la débarrasser des monceaux de gravats, la nettoyer, la reconstruire, peu à peu.
Hitoshi Ono, ex-international japonais (99 sélections) qui joue encore pour l'équipe de Toshiba Brave Lupus, à quarante-deux ans, raconte : « La maison de mes parents a été balayée. Les terrains de rugby où j'ai débuté, quand j'étais au lycée, ont dû servir de parking pour pouvoir garer les camions militaires. Aujourd'hui, c'est magnifique de voir tout cela renaître. »
« Les Japonais n'arrêtent pas de nous dire merci d'être venus » - Jeronimo de la Fuente, centre argentin
Alors, vendredi dernier, lors de la remise de la cérémonie des caps (les casquettes), quand de jeunes écoliers de la ville ont offert un spectacle de karaté aux Pumas, l'émotion était à son comble. « L'histoire de cet endroit exacerbe tout, estime Jeronimo de la Fuente, centre de l'équipe. Les gens font tout pour nous, ils chantent quand on s'entraîne, ils n'arrêtent pas de nous demander des autographes et de nous dire merci d'être venus. »
Mais les joueurs ont veillé à ne pas trop se laisser entraîner dans ce contexte émotionnel et ont continué à travailler. Après quelques séances très costaudes en Australie, où ils ont passé dix jours pour couper le voyage et s'habituer doucement au décalage horaire, les Pumas ont vraiment consacré cette dernière semaine à préparer spécifiquement le match contre les Bleus : vidéos, combinaisons.
Aujourd'hui, ils rallieront leur hôtel de Tokyo en Shinkansen, le TGV national, avant de prendre leurs marques jeudi au stade Ajinomoto pour l'entraînement du capitaine.
Coupe du monde : les Pumas, entre émotion et travail à Fukushima
Les Argentins ont passé huit jours à Fukushima dans un centre qui avait servi de base arrière après l'accident nucléaire de 2011. Entre entraînements et séances vidéo, ils ont vu une région revenir à la vie.
Aujourd'hui encore, huit ans après le tsunami qui a ravagé la côte Pacifique du Japon, le 11 mars 2011, endommageant le système de refroidissement de la centrale nucléaire de Daichi, ainsi que trois réacteurs sur quatre, rien que le fait d'évoquer la ville meurtrie de Fukushima suffit à décourager les plus téméraires.
C'est pourtant là que les hommes de Mario Ledesma, le sélectionneur argentin, se sont préparés pendant huit jours, avant le choc contre la France, samedi. Un lieu choisi par son prédécesseur à la tête des Pumas, Daniel Hourcade, garanti sans danger par les autorités du pays qui ont voulu en faire un symbole de reconstruction et ont totalement rénové le J-Village camp, centre d'entraînement de l'équipe japonaise de football depuis 1997.
Plusieurs équipes y prépareront les JO de 2020, l'été prochain, dans une structure ultra-moderne, comprenant onze terrains dont un couvert, plusieurs gymnases, une piscine et un hôtel quatre étoiles ; mais les rugbymen argentins sont les premiers sportifs étrangers à y retourner depuis 2011 puisque le centre n'a rouvert ses portes qu'en avril, pour accueillir les équipes des collèges et lycées d'une région frappée par la catastrophe.
Beaucoup d'émotion chez les Japonais
Il y a huit ans, la population avait été évacuée sur un rayon de vingt kilomètres autour de la centrale. Situé à Naraha, au bord de la zone sinistrée, le J-Village avait été réquisitionné pour loger toutes les personnes intervenants sur la zone, pour la débarrasser des monceaux de gravats, la nettoyer, la reconstruire, peu à peu.
Hitoshi Ono, ex-international japonais (99 sélections) qui joue encore pour l'équipe de Toshiba Brave Lupus, à quarante-deux ans, raconte : « La maison de mes parents a été balayée. Les terrains de rugby où j'ai débuté, quand j'étais au lycée, ont dû servir de parking pour pouvoir garer les camions militaires. Aujourd'hui, c'est magnifique de voir tout cela renaître. »
« Les Japonais n'arrêtent pas de nous dire merci d'être venus » - Jeronimo de la Fuente, centre argentin
Alors, vendredi dernier, lors de la remise de la cérémonie des caps (les casquettes), quand de jeunes écoliers de la ville ont offert un spectacle de karaté aux Pumas, l'émotion était à son comble. « L'histoire de cet endroit exacerbe tout, estime Jeronimo de la Fuente, centre de l'équipe. Les gens font tout pour nous, ils chantent quand on s'entraîne, ils n'arrêtent pas de nous demander des autographes et de nous dire merci d'être venus. »
Mais les joueurs ont veillé à ne pas trop se laisser entraîner dans ce contexte émotionnel et ont continué à travailler. Après quelques séances très costaudes en Australie, où ils ont passé dix jours pour couper le voyage et s'habituer doucement au décalage horaire, les Pumas ont vraiment consacré cette dernière semaine à préparer spécifiquement le match contre les Bleus : vidéos, combinaisons.
Aujourd'hui, ils rallieront leur hôtel de Tokyo en Shinkansen, le TGV national, avant de prendre leurs marques jeudi au stade Ajinomoto pour l'entraînement du capitaine.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-l-argentine-probablement-avec-13-jaguares-face-a-la-france/1059711
Coupe du monde : l'Argentine probablement avec 13 Jaguares face à la France
Le XV d'Argentine, qui affrontera la France samedi à Tokyo (9 h 15, heure française), devrait comprendre 13 joueurs des Jaguares, la franchise de Super Rugby.
Mario Ledesma, le sélectionneur argentin, devrait s'appuyer sur 13 joueurs de la franchise des Jaguares, finalistes du dernier Super Rugby, pour affronter le XV de France, lors de son premier match de Coupe du monde, samedi à Tokyo. Dans l'équipe de départ qui sera officialisée mercredi ou jeudi, Ledesma devrait également faire confiance à Nicolas Sanchez à l'ouverture, habituel n°10 du Stade Français, et au pilier Juan Figallo, qui évolue aux Saracens.
Le XV probable de l'Argentine :
Boffelli - Moroni, De la Fuente, Orlando, Moyano - (o) Sanchez, (m) Cubelli - Kremer, Ortega Desio, Matera (cap.) - Lavanini, Petti - Figallo, Creevy, Chaparro.
Coupe du monde : l'Argentine probablement avec 13 Jaguares face à la France
Le XV d'Argentine, qui affrontera la France samedi à Tokyo (9 h 15, heure française), devrait comprendre 13 joueurs des Jaguares, la franchise de Super Rugby.
Mario Ledesma, le sélectionneur argentin, devrait s'appuyer sur 13 joueurs de la franchise des Jaguares, finalistes du dernier Super Rugby, pour affronter le XV de France, lors de son premier match de Coupe du monde, samedi à Tokyo. Dans l'équipe de départ qui sera officialisée mercredi ou jeudi, Ledesma devrait également faire confiance à Nicolas Sanchez à l'ouverture, habituel n°10 du Stade Français, et au pilier Juan Figallo, qui évolue aux Saracens.
Le XV probable de l'Argentine :
Boffelli - Moroni, De la Fuente, Orlando, Moyano - (o) Sanchez, (m) Cubelli - Kremer, Ortega Desio, Matera (cap.) - Lavanini, Petti - Figallo, Creevy, Chaparro.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-l-argentine-probablement-avec-13-jaguares-face-a-la-france/1059711
Coupe du monde : l'Argentine probablement avec 13 Jaguares face à la France
Le XV d'Argentine, qui affrontera la France samedi à Tokyo (9 h 15, heure française), devrait comprendre 13 joueurs des Jaguares, la franchise de Super Rugby.
Mario Ledesma, le sélectionneur argentin, devrait s'appuyer sur 13 joueurs de la franchise des Jaguares, finalistes du dernier Super Rugby, pour affronter le XV de France, lors de son premier match de Coupe du monde, samedi à Tokyo. Dans l'équipe de départ qui sera officialisée mercredi ou jeudi, Ledesma devrait également faire confiance à Nicolas Sanchez à l'ouverture, habituel n°10 du Stade Français, et au pilier Juan Figallo, qui évolue aux Saracens.
Le XV probable de l'Argentine :
Boffelli - Moroni, De la Fuente, Orlando, Moyano - (o) Sanchez, (m) Cubelli - Kremer, Ortega Desio, Matera (cap.) - Lavanini, Petti - Figallo, Creevy, Chaparro.
Je compte "seulement" 11 jaguares dans ce XV. Sanchez joue à Paris, où Matera vient de signer, Lavanini évolue à Leicester, pas très loin de Figallo qui joue pour le Saracens. Ce qui ferait donc 11 jaguares, 2 "français" et 2 "anglais". Enfin bref, ce n'est pas l'important.
Même avec "seulement" 11 joueurs jouant dans le même club, c'est toujours mieux que nos bleus qui sont éparpillés dans 8 ou 9 clubs, alors que leurs futurs adversaires ont pour la plupart joué ensembles toute l'année, allant même jusqu'en finale du véritable meilleur championnat du monde, ne tombant que face aux Crusaders (11 mondialistes NZ) après après battus notamment les Brumbies (8 mondialistes australiens) et les Chiefs (8 mondialistes NZ) en phases finales.
Alors oui, leur mêlée est peut-être faible, mais à côté de cà, il y a des avants puissants, malins et truqueurs (Creevy, Lavanini...) et des arrières rapides et intelligents (Orlando, Delguy, Boffelli...), menés par une charnière expérimentée et de qualité. Ca ira vite, ca ira fort, et ca sera sacrément autre chose que l'Italie ou l'équipe B de l'Ecosse
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.sudouest.fr/2019/09/18/xv-de-france-ntamack-a-l-ouverture-les-bleus-sous-la-pluie-a-tokyo-6579516-773.php
XV de France : Ntamack à l’ouverture, les Bleus sous la pluie à Tokyo
par Arnaud David
À trois jours de leur entrée dans la Coupe du monde, les joueurs français ont rallié la capitale japonaise. Si elle n’est pas officielle, il n’y a plus de doutes sur l’équipe qui affrontera l’Argentine.
Le Quinze de France a quitté ce mercredi matin sa retraite de Fujiyoshida pour rejoindre le centre de Tokyo où les Bleus affronteront les Argentins samedi pour leur premier match de la Coupe du monde.
Après avoir passé dix jours dans le calme relatif – il y avait un parc d’attractions juste à côté de leur hôtel – de cette région montagneuse située à 130 kilomètres à l’est de la capitale japonaise, les joueurs français ont été accueillis par un ciel chargé, une pluie intermittente et l’agitation du quartier d’affaires de Shinjuku qui évoque celui de la Défense en survitaminé.
Jeudi matin, Jacques Brunel officialisera la composition de l’équipe qui débutera face aux Pumas. Il l’a communiquée aux joueurs dès samedi soir pour leur permettre de préparer cette dernière semaine plus sereinement.
L’entraîneur des Bleus a tranché en faveur de Romain Ntamack plutôt que Camille Lopez à l’ouverture et pour l’association Gaël Fickou – Virimi Vakatawa au centre.
L’équipe qui débutera contre l’Argentine sera donc la suivante :
15 Médard – 14 Penaud, 13 Vakatawa, 12 Fickou, 11 Huget – 10 Ntamack, 9 Dupont – 6 Lauret, 8 Alldritt, 7 Ollivon – 5 Vahaamahina, 4 Iturria – 3 Slimani, 2 Guirado (cap), 1 Poirot
Remplaçants : 16 Chat, 17 Baille, 18 Bamba, 19 Le Roux, 20 Picamoles, 21 Serin, 22 Lopez, 23 Ramos.
La phrase du jour
Elle est à mettre au compte de Sébastien Vahaamahina. Interrogé en conférence de presse sur les ambitions du Quinze de France, le deuxième ligne de Clermont a affirmé que les Bleus avaient pour objectif de gagner les quatre matches de leur poule, Angleterre comprise, et qu’ils ne faisaient pas une obsession du premier contre l’Argentine.
« Quand tu es compétiteur, tu rentres sur le terrain pour gagner tous les matches. Après à Clermont, c’est différent, tu perds en finale », a t-il déclaré avec beaucoup d’autodérision.
L’inquiétude du jour
C’est celle de Rabah Slimani, le pilier droit des Bleus, dans le collimateur des arbitres pour ses liaisons en mêlée. « C’est vrai, certains m’ont tiré les oreilles », a reconnu le Clermontois qui a écopé de trois cartons jaunes et un rouge dans sa carrière internationale. Parmi ceux qui l’ont réprimandé, il y a malheureusement Angus Gardner. L’Australien qui dirigera France-Argentine lui avait infligé trois pénalités et un carton pour sa tenue mêlée en novembre 2017 contre la Nouvelle-Zélande.
XV de France : Ntamack à l’ouverture, les Bleus sous la pluie à Tokyo
par Arnaud David
À trois jours de leur entrée dans la Coupe du monde, les joueurs français ont rallié la capitale japonaise. Si elle n’est pas officielle, il n’y a plus de doutes sur l’équipe qui affrontera l’Argentine.
Le Quinze de France a quitté ce mercredi matin sa retraite de Fujiyoshida pour rejoindre le centre de Tokyo où les Bleus affronteront les Argentins samedi pour leur premier match de la Coupe du monde.
Après avoir passé dix jours dans le calme relatif – il y avait un parc d’attractions juste à côté de leur hôtel – de cette région montagneuse située à 130 kilomètres à l’est de la capitale japonaise, les joueurs français ont été accueillis par un ciel chargé, une pluie intermittente et l’agitation du quartier d’affaires de Shinjuku qui évoque celui de la Défense en survitaminé.
Jeudi matin, Jacques Brunel officialisera la composition de l’équipe qui débutera face aux Pumas. Il l’a communiquée aux joueurs dès samedi soir pour leur permettre de préparer cette dernière semaine plus sereinement.
L’entraîneur des Bleus a tranché en faveur de Romain Ntamack plutôt que Camille Lopez à l’ouverture et pour l’association Gaël Fickou – Virimi Vakatawa au centre.
L’équipe qui débutera contre l’Argentine sera donc la suivante :
15 Médard – 14 Penaud, 13 Vakatawa, 12 Fickou, 11 Huget – 10 Ntamack, 9 Dupont – 6 Lauret, 8 Alldritt, 7 Ollivon – 5 Vahaamahina, 4 Iturria – 3 Slimani, 2 Guirado (cap), 1 Poirot
Remplaçants : 16 Chat, 17 Baille, 18 Bamba, 19 Le Roux, 20 Picamoles, 21 Serin, 22 Lopez, 23 Ramos.
La phrase du jour
Elle est à mettre au compte de Sébastien Vahaamahina. Interrogé en conférence de presse sur les ambitions du Quinze de France, le deuxième ligne de Clermont a affirmé que les Bleus avaient pour objectif de gagner les quatre matches de leur poule, Angleterre comprise, et qu’ils ne faisaient pas une obsession du premier contre l’Argentine.
« Quand tu es compétiteur, tu rentres sur le terrain pour gagner tous les matches. Après à Clermont, c’est différent, tu perds en finale », a t-il déclaré avec beaucoup d’autodérision.
L’inquiétude du jour
C’est celle de Rabah Slimani, le pilier droit des Bleus, dans le collimateur des arbitres pour ses liaisons en mêlée. « C’est vrai, certains m’ont tiré les oreilles », a reconnu le Clermontois qui a écopé de trois cartons jaunes et un rouge dans sa carrière internationale. Parmi ceux qui l’ont réprimandé, il y a malheureusement Angus Gardner. L’Australien qui dirigera France-Argentine lui avait infligé trois pénalités et un carton pour sa tenue mêlée en novembre 2017 contre la Nouvelle-Zélande.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/2019/09/18/xv-de-france-ntamack-a-l-ouverture-les-bleus-sous-la-pluie-a-tokyo-6579516-773.php
XV de France : Ntamack à l’ouverture, les Bleus sous la pluie à Tokyo
par Arnaud David
À trois jours de leur entrée dans la Coupe du monde, les joueurs français ont rallié la capitale japonaise. Si elle n’est pas officielle, il n’y a plus de doutes sur l’équipe qui affrontera l’Argentine.
Le Quinze de France a quitté ce mercredi matin sa retraite de Fujiyoshida pour rejoindre le centre de Tokyo où les Bleus affronteront les Argentins samedi pour leur premier match de la Coupe du monde.
Après avoir passé dix jours dans le calme relatif – il y avait un parc d’attractions juste à côté de leur hôtel – de cette région montagneuse située à 130 kilomètres à l’est de la capitale japonaise, les joueurs français ont été accueillis par un ciel chargé, une pluie intermittente et l’agitation du quartier d’affaires de Shinjuku qui évoque celui de la Défense en survitaminé.
Jeudi matin, Jacques Brunel officialisera la composition de l’équipe qui débutera face aux Pumas. Il l’a communiquée aux joueurs dès samedi soir pour leur permettre de préparer cette dernière semaine plus sereinement.
L’entraîneur des Bleus a tranché en faveur de Romain Ntamack plutôt que Camille Lopez à l’ouverture et pour l’association Gaël Fickou – Virimi Vakatawa au centre.
L’équipe qui débutera contre l’Argentine sera donc la suivante :
15 Médard – 14 Penaud, 13 Vakatawa, 12 Fickou, 11 Huget – 10 Ntamack, 9 Dupont – 6 Lauret, 8 Alldritt, 7 Ollivon – 5 Vahaamahina, 4 Iturria – 3 Slimani, 2 Guirado (cap), 1 Poirot
Remplaçants : 16 Chat, 17 Baille, 18 Bamba, 19 Le Roux, 20 Picamoles, 21 Serin, 22 Lopez, 23 Ramos.
La phrase du jour
Elle est à mettre au compte de Sébastien Vahaamahina. Interrogé en conférence de presse sur les ambitions du Quinze de France, le deuxième ligne de Clermont a affirmé que les Bleus avaient pour objectif de gagner les quatre matches de leur poule, Angleterre comprise, et qu’ils ne faisaient pas une obsession du premier contre l’Argentine.
« Quand tu es compétiteur, tu rentres sur le terrain pour gagner tous les matches. Après à Clermont, c’est différent, tu perds en finale », a t-il déclaré avec beaucoup d’autodérision.
L’inquiétude du jour
C’est celle de Rabah Slimani, le pilier droit des Bleus, dans le collimateur des arbitres pour ses liaisons en mêlée. « C’est vrai, certains m’ont tiré les oreilles », a reconnu le Clermontois qui a écopé de trois cartons jaunes et un rouge dans sa carrière internationale. Parmi ceux qui l’ont réprimandé, il y a malheureusement Angus Gardner. L’Australien qui dirigera France-Argentine lui avait infligé trois pénalités et un carton pour sa tenue mêlée en novembre 2017 contre la Nouvelle-Zélande.
Oh bah ca alors, quel scoop ! Ca sent vraiment le discours sincère et spontané !
Allez, vite, le match et qu'on soit fixé, svp.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.midi-olympique.fr/2019/09/16/poirot-je-suis-plutot-optimiste,8417427.php
Poirot : « Je suis plutôt optimiste »
Ménagé depuis l'arrivée des Bleus au Japon, le pilier gauche de l'Union Bordeaux-Bègles a pu s'entraîner normalement ce lundi. Il se veut optimiste sur sa participation au premier match ce samedi face à l'Argentine.
Étiez-vous impatient de retrouver l'entraînement collectif ?
Je suis content de pouvoir revenir aujourd'hui. J'avais eu un petit lumbago à cause d'une séance de musculation. Je me suis vrillé sur une séance juste avant le départ donc autant vous dire que le voyage en avion n'a pas été drôle. J'avais essayé de reprendre lors de notre arrivée au Japon car c'est bien de pouvoir bouger pour drainer sur ce genre de blessure. J'avais eu un petit peu mal au dos donc j'avais repoussé l'échéance. Je pense que je m'étais entraîné trop vite à fond. Aujourd'hui, ça s'est bien passé donc je suis plutôt content.
Avez-vous eu peur de ne pas revenir à temps ?
Forcément j'avais un peu de stress car toute la préparation s'est bien passée et je me fais ce truc-là au dernier moment. Je me suis dit que c'était inconcevable que ça se passe comme ça. Aujourd'hui, ça allait, mais j'espère que je ne vais pas me lever demain en étant complètement bloqué. Mais sur la séance d'aujourd'hui, j'ai eu de bonnes sensations. Je suis plutôt optimiste.
Avez-vous pu vous tester au joug ?
Non, je ne me suis pas encore entraîné au joug. Nous avions une séance de mêlée ce lundi matin mais je ne l'ai pas faite. Je pense pouvoir en faire une dans la semaine. J'ai fais de la musculation du bas pour remettre mon dos sous contrainte et ça s'est aussi bien passé. Je n'ai pas d'inquiétude.
Comment sentez-vous le groupe à moins de six jours de votre entrée dans la compétition ?
Je pense que nous en avons pris plein la vue depuis notre arrivée. Il a fallu le digérer. On était un peu émerveillé comme des enfants notamment lors de la cérémonie des capes ce dimanche. A titre personnel, j'étais assez ému et surpris. Il faut vite mettre ça de côté. L'entraînement a été de qualité ce lundi. C'est rassurant car il y avait de l'intensité. J'ai l'impression que le groupe est dans de bonnes dispositions. On sent que ça monte vraiment, que les mecs ont du punch et beaucoup sont impatients d'être à samedi.
Avez-vous le sentiment d'être prêts ?
On se sent prêts. Tout n'est jamais parfait on le sait. Nous avons encore des réglages à faire. Nous sommes restés un peu plus longtemps sur le terrain pour voir quelques petits détails en marchant. On essaie d'être le plus précis possible pour rendre la copie la plus propre et proche du parfait car sur un match comme ça nous n'aurons pas droit à l'à peu près.
Êtes-vous concentrés sur votre jeu ou sur celui de l'Argentine ?
Pendant les tests, nous nous sommes beaucoup concentrés sur notre jeu, sans regarder l'adversaire. Nous avions des plans établis pour réviser tous nos lancements et c'était même des fois incohérent par rapport à l'opposition. Depuis notre arrivée au Japon, on est beaucoup focalisé sur l'Argentine, son jeu offensif notamment pour nous préparer en défense. C'est une équipe qui tient beaucoup le ballon et multiplie les séquences en attendant la faille de l'adversaire.
Les Argentins ont souffert cet été en mêlée fermée, est-ce un axe de travail ?
Ils ont eu des difficultés pendant le Rubychampionship mais connaissant la fierté des Argentins, ça va être différent. Comme j'ai dit aux autres : si on s'était fait bouger comme ça pendant quatre matchs, si on avait entendu que notre mêlée était faible, qu'elle était un problème, on aurait passé toute la préparation à en faire tous les jours. En plus, avec Mario Ledesma à leur tête, je pense qu'ils n'ont fait que ça (rires). Il ne faut pas se laisser endormir par ça. Il faut rester sur les bases que nous avons montré sur les derniers matchs pour essayer de maîtriser ce secteur de jeu. Ça va être un très gros combat.
Vous évoquiez une certaine excitation d'être à ce match, mais n'avez-vous pas de l'appréhension aussi ?
Il y a forcément de l'appréhension mais c'est de la pression positive je pense. Elle nous fait avancer. C'est l'envie de bien faire qui nous donne un peu d'appréhension. Mais je ne suis pas sûr que nous soyons très inquiets. Je ne suis pas certain que l'on ait des doutes. Nous avons seulement la pression de nos ambitions.
Quelles sont-elles ces ambitions ?
Elles sont claires. C'est le premier match de la Coupe du monde. Il faut l'emporter coûte que coûte. Même d'un point, il faut l'emporter. Je suis de l'école : on joue une compétition pour la gagner mais il faut faire étape par étape. L'ambition première est de sortir des poules et la première des premières étapes est de gagner ce week-end. Quoi qu'il se passe, on sait que ça ne sera pas fini mais on sait que si l'on gagne on va se faciliter le chemin pour sortir des poules.
Nicolas Augot
Poirot : « Je suis plutôt optimiste »
Ménagé depuis l'arrivée des Bleus au Japon, le pilier gauche de l'Union Bordeaux-Bègles a pu s'entraîner normalement ce lundi. Il se veut optimiste sur sa participation au premier match ce samedi face à l'Argentine.
Étiez-vous impatient de retrouver l'entraînement collectif ?
Je suis content de pouvoir revenir aujourd'hui. J'avais eu un petit lumbago à cause d'une séance de musculation. Je me suis vrillé sur une séance juste avant le départ donc autant vous dire que le voyage en avion n'a pas été drôle. J'avais essayé de reprendre lors de notre arrivée au Japon car c'est bien de pouvoir bouger pour drainer sur ce genre de blessure. J'avais eu un petit peu mal au dos donc j'avais repoussé l'échéance. Je pense que je m'étais entraîné trop vite à fond. Aujourd'hui, ça s'est bien passé donc je suis plutôt content.
Avez-vous eu peur de ne pas revenir à temps ?
Forcément j'avais un peu de stress car toute la préparation s'est bien passée et je me fais ce truc-là au dernier moment. Je me suis dit que c'était inconcevable que ça se passe comme ça. Aujourd'hui, ça allait, mais j'espère que je ne vais pas me lever demain en étant complètement bloqué. Mais sur la séance d'aujourd'hui, j'ai eu de bonnes sensations. Je suis plutôt optimiste.
Avez-vous pu vous tester au joug ?
Non, je ne me suis pas encore entraîné au joug. Nous avions une séance de mêlée ce lundi matin mais je ne l'ai pas faite. Je pense pouvoir en faire une dans la semaine. J'ai fais de la musculation du bas pour remettre mon dos sous contrainte et ça s'est aussi bien passé. Je n'ai pas d'inquiétude.
Comment sentez-vous le groupe à moins de six jours de votre entrée dans la compétition ?
Je pense que nous en avons pris plein la vue depuis notre arrivée. Il a fallu le digérer. On était un peu émerveillé comme des enfants notamment lors de la cérémonie des capes ce dimanche. A titre personnel, j'étais assez ému et surpris. Il faut vite mettre ça de côté. L'entraînement a été de qualité ce lundi. C'est rassurant car il y avait de l'intensité. J'ai l'impression que le groupe est dans de bonnes dispositions. On sent que ça monte vraiment, que les mecs ont du punch et beaucoup sont impatients d'être à samedi.
Avez-vous le sentiment d'être prêts ?
On se sent prêts. Tout n'est jamais parfait on le sait. Nous avons encore des réglages à faire. Nous sommes restés un peu plus longtemps sur le terrain pour voir quelques petits détails en marchant. On essaie d'être le plus précis possible pour rendre la copie la plus propre et proche du parfait car sur un match comme ça nous n'aurons pas droit à l'à peu près.
Êtes-vous concentrés sur votre jeu ou sur celui de l'Argentine ?
Pendant les tests, nous nous sommes beaucoup concentrés sur notre jeu, sans regarder l'adversaire. Nous avions des plans établis pour réviser tous nos lancements et c'était même des fois incohérent par rapport à l'opposition. Depuis notre arrivée au Japon, on est beaucoup focalisé sur l'Argentine, son jeu offensif notamment pour nous préparer en défense. C'est une équipe qui tient beaucoup le ballon et multiplie les séquences en attendant la faille de l'adversaire.
Les Argentins ont souffert cet été en mêlée fermée, est-ce un axe de travail ?
Ils ont eu des difficultés pendant le Rubychampionship mais connaissant la fierté des Argentins, ça va être différent. Comme j'ai dit aux autres : si on s'était fait bouger comme ça pendant quatre matchs, si on avait entendu que notre mêlée était faible, qu'elle était un problème, on aurait passé toute la préparation à en faire tous les jours. En plus, avec Mario Ledesma à leur tête, je pense qu'ils n'ont fait que ça (rires). Il ne faut pas se laisser endormir par ça. Il faut rester sur les bases que nous avons montré sur les derniers matchs pour essayer de maîtriser ce secteur de jeu. Ça va être un très gros combat.
Vous évoquiez une certaine excitation d'être à ce match, mais n'avez-vous pas de l'appréhension aussi ?
Il y a forcément de l'appréhension mais c'est de la pression positive je pense. Elle nous fait avancer. C'est l'envie de bien faire qui nous donne un peu d'appréhension. Mais je ne suis pas sûr que nous soyons très inquiets. Je ne suis pas certain que l'on ait des doutes. Nous avons seulement la pression de nos ambitions.
Quelles sont-elles ces ambitions ?
Elles sont claires. C'est le premier match de la Coupe du monde. Il faut l'emporter coûte que coûte. Même d'un point, il faut l'emporter. Je suis de l'école : on joue une compétition pour la gagner mais il faut faire étape par étape. L'ambition première est de sortir des poules et la première des premières étapes est de gagner ce week-end. Quoi qu'il se passe, on sait que ça ne sera pas fini mais on sait que si l'on gagne on va se faciliter le chemin pour sortir des poules.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/coupe-du-monde-de-rugby-la-france-peut-surprendredit-guy-noves-1568735353
EXCLU - Coupe du monde de rugby : "La France peut surprendre" dit Guy Novès
Retiré des terrains, l'ancien sélectionneur des Bleus et ancien manager du Stade Toulousain garde un regard éclairé sur les choses du rugby. À trois jours du coup d'envoi de la Coupe du monde au Japon, Guy Novès nous dit tout sur les chances de l'équipe de France.
C'est un entretien exclusif qu'a accordé Guy Novès à France Bleu Occitanie. Deux ans après son limogeage du poste de sélectionneur national, l'ancien manager du Stade Toulousain reconnait qu'il n'a "plus la flamme". Il suivra cependant le parcours des Bleus dont il pense qu'ils peuvent "surprendre" lors de ce Mondial japonais. Entretien.
"L'équipe de France a toutes ses chances"
France Bleu Occitanie : À votre avis quelles sont les chances de l'équipe de France lors de ce Mondial au Japon ?
Guy Novès : Je pense que l'équipe de France passera contre l'Argentine, et donc après ils joueront la première place contre l'Angleterre, c'est mon point de vue. À partir du quart de finale tout est ouvert. Pour moi l'équipe de France a toutes ses chances de passer en phases finales, et par la suite, sur un match, elle peut évidemment surprendre. Les Argentins, je ne les ai jamais vus nous battre très facilement. Je ne vois pas comment l'Argentine peut aujourd'hui décemment prétendre battre la France. Il faudrait que l'Argentine soit vraiment à son meilleur niveau et que la France soit à son plus mauvais niveau. J'ai quand même la sensation que l'équipe de France a progressé et qu'elle est aujourd'hui attentive aux performances argentines. Il me semble que les Argentins ont perdu neuf matches consécutivement. Toutes les équipes peuvent nous battre mais à ce moment là il faut s'endormir."
"Le staff est conscient des lacunes"
Que retenez-vous des trois matches estivaux de préparation ?
J'en retiens que le staff actuel de l'équipe de France a quasiment choisi les joueurs qui vont débuter. On a peu de référence finalement, parce que l'Ecosse et l'Italie sont deux équipes qui sont quand même des équipes faibles dans cette compétition. Ce sont des équipes qui peuvent, de temps en temps, faire de grandes performances mais plus régulièrement des performances très moyennes. C'est vrai que l'équipe de France avait besoin de trouver quelques points de satisfaction et c'est quand même beaucoup plus facile de les trouver face à l'Ecosse ou l'Italie.
"Je n'ai plus la flamme"
Deux ans après votre éviction du poste de sélectionneur la page est-elle tournée ? Soutiendrez-vous l'équipe de France ?
Je ne suis pas supporter de cette fédération mais je suis supporter des joueurs parce que nous avions travaillé, avec Yannick Bru et Jef Dubois, dans des conditions de qualité et nous avions l'ambition de réaliser une bonne Coupe du monde. Nous n'y sommes plus mais les joueurs, eux, y sont, à eux de montrer qu'ils ont franchi un nouveau cap. Je vais suivre tous les matches parce que je suis très attaché à notre sport. Quarante ans au Stade Toulousain, ça marque. Je ne peux pas, du jour au lendemain, passer à autre chose mais c'est vrai que je n'ai plus la flamme qui m'animait ces dernières années. Pour moi ça a un goût amer.
EXCLU - Coupe du monde de rugby : "La France peut surprendre" dit Guy Novès
Retiré des terrains, l'ancien sélectionneur des Bleus et ancien manager du Stade Toulousain garde un regard éclairé sur les choses du rugby. À trois jours du coup d'envoi de la Coupe du monde au Japon, Guy Novès nous dit tout sur les chances de l'équipe de France.
C'est un entretien exclusif qu'a accordé Guy Novès à France Bleu Occitanie. Deux ans après son limogeage du poste de sélectionneur national, l'ancien manager du Stade Toulousain reconnait qu'il n'a "plus la flamme". Il suivra cependant le parcours des Bleus dont il pense qu'ils peuvent "surprendre" lors de ce Mondial japonais. Entretien.
"L'équipe de France a toutes ses chances"
France Bleu Occitanie : À votre avis quelles sont les chances de l'équipe de France lors de ce Mondial au Japon ?
Guy Novès : Je pense que l'équipe de France passera contre l'Argentine, et donc après ils joueront la première place contre l'Angleterre, c'est mon point de vue. À partir du quart de finale tout est ouvert. Pour moi l'équipe de France a toutes ses chances de passer en phases finales, et par la suite, sur un match, elle peut évidemment surprendre. Les Argentins, je ne les ai jamais vus nous battre très facilement. Je ne vois pas comment l'Argentine peut aujourd'hui décemment prétendre battre la France. Il faudrait que l'Argentine soit vraiment à son meilleur niveau et que la France soit à son plus mauvais niveau. J'ai quand même la sensation que l'équipe de France a progressé et qu'elle est aujourd'hui attentive aux performances argentines. Il me semble que les Argentins ont perdu neuf matches consécutivement. Toutes les équipes peuvent nous battre mais à ce moment là il faut s'endormir."
"Le staff est conscient des lacunes"
Que retenez-vous des trois matches estivaux de préparation ?
J'en retiens que le staff actuel de l'équipe de France a quasiment choisi les joueurs qui vont débuter. On a peu de référence finalement, parce que l'Ecosse et l'Italie sont deux équipes qui sont quand même des équipes faibles dans cette compétition. Ce sont des équipes qui peuvent, de temps en temps, faire de grandes performances mais plus régulièrement des performances très moyennes. C'est vrai que l'équipe de France avait besoin de trouver quelques points de satisfaction et c'est quand même beaucoup plus facile de les trouver face à l'Ecosse ou l'Italie.
"Je n'ai plus la flamme"
Deux ans après votre éviction du poste de sélectionneur la page est-elle tournée ? Soutiendrez-vous l'équipe de France ?
Je ne suis pas supporter de cette fédération mais je suis supporter des joueurs parce que nous avions travaillé, avec Yannick Bru et Jef Dubois, dans des conditions de qualité et nous avions l'ambition de réaliser une bonne Coupe du monde. Nous n'y sommes plus mais les joueurs, eux, y sont, à eux de montrer qu'ils ont franchi un nouveau cap. Je vais suivre tous les matches parce que je suis très attaché à notre sport. Quarante ans au Stade Toulousain, ça marque. Je ne peux pas, du jour au lendemain, passer à autre chose mais c'est vrai que je n'ai plus la flamme qui m'animait ces dernières années. Pour moi ça a un goût amer.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde-2019-votre-programme-tv-du-week-end_sto7465222/story.shtml
Votre programme TV de la semaine
PROGRAMME TV - Top départ de la Coupe du monde au Japon avec les premiers matchs de poule... Votre menu TV du vendredi 20 septembre au mercredi 25 septembre 2019.
Vendredi 20 septembre
12 h 45 : Japon - Russie TF1
Samedi 21 septembre
06 h 45 : Australie - Fidji TF1
09 h 15 : France - Argentine TF1
11 h 45 : Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud TF1
Dimanche 22 septembre
07 h 45 : Italie - Namibie TF1
09 h 45 : Irlande - Ecosse TF1
12 h 15 : Angleterre - Tonga TF1
Lundi 23 septembre
12 h 15 : Pays de Galles - Georgie TMC
Mardi 24 septembre
12 h 15 : Russie - Samoa TMC
Mercredi 25 septembre
12 h 15 : Fidji - Uruguay TMC
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Vendredi 20 septembre
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Samedi 21 septembre
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09 h 15 : France - Argentine TF1
11 h 45 : Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud TF1
Dimanche 22 septembre
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Lundi 23 septembre
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.midi-olympique.fr/2019/09/19/ledesma-je-nai-pas-peur,8424751.php
Ledesma : «Je n’ai pas peur»
Mercredi matin, dans la banlieue de Tokyo, au cours d’un long entretien d’une heure, l’ancien talonneur international a parlé du coude de Rabah Slimani, des genoux de Maradona, du XV de France et même de magie noire…
Comment se sont passés vos premiers jours au Japon ?
Nous avons d’abord atterri dans un tout petit village, à quelques centaines de mètres de la centrale nucléaire de Fukushima. Ce qu’ont traversé tous ces gens, là-bas, permet de mettre en perspective le stress accumulé pour un simple match de rugby : un mec me disait par exemple que le village avait été entièrement rasé par le tsunami de 2011. En quelques minutes, ces gens avaient tout perdu. Putain, vous vous rendez compte…
Vous jouerez néanmoins un match très important ce week-end. Comment jugez-vous les Bleus ?
Iturria en deuxième ligne, je m’y attendais. Ntamack en 10 ? Lopez n’a pas dû les convaincre, j’imagine… C’est une nouvelle équipe avec un nouveau système défensif : une rush défense très agressive sur le premier rideau, avec deux arrières au fond du terrain. Mais les points forts de l’équipe, ce sont les individualités. Cette richesse est dingue. Nous n’avons pas ça en Argentine.
À ce point ?
Des joueurs pros, nous avons trente ou trente-cinq sous la main. En ce moment, une nouvelle crise économique frappe le pays et je crois que nous n’aurons jamais l’argent pour avoir une compétition professionnelle. Au Japon, j’ai deux amateurs dans le groupe : Lucas Mensa et Felipe Ezcurra. C’est toute la différence entre nous et les autres équipes du Tiers 1.
Il y a quatre ans, vous étiez simplement l’adjoint de Michael Cheika en Australie. Les nuits sont-elles plus difficiles aujourd’hui ?
Un peu, oui. Il y a toute une part politique et médiatique qui n’existait pas dans mon précédent poste. Mais je ne vais pas chialer : je descends pas à la mine tous les matins.
Vous n’avez pas gagné un seul match lors du dernier Rugby Championship et restez sur une série de neuf défaites. Êtes-vous inquiet ?
ça me fait chier de ne pas gagner. Mais je sais aussi que cette équipe progresse, avance et qu’il y a un an, nous battions les Wallabies chez eux avant de vaincre à Velez une super équipe sud-africaine. Nous ne sommes pas largués.
Ce job est par nature très précaire. Avez-vous peur de le perdre ?
Pas du tout. Quand je travaillais avec Cheika, il me disait toujours : «Je ne suis pas inquiet car je n’ai pas besoin du rugby, pour vivre.» Je n’ai pas peur moi non plus. J’ai travaillé toute ma vie, j’ai une affaire de bétail avec mon père et je me suis préparé pour autre chose. Je vais vous dire : j’ai toujours été convaincu que je partirai avant qu’on me vire.
Vous avez fait quatre choix forts, en laissant Imhoff, Cordero, Isa et Herrera à disposition de leurs clubs. Pourquoi ?
En mars dernier, j’ai fait le tour des clubs français. J’ai expliqué à tous les mecs quels étaient les critères de sélection : à niveau sensiblement égal, je donnerai toujours la priorité au mec évoluant en Argentine. Cet été, j’ai essayé d’incorporer Cordero, Isa et Herrera. Ils étaient en fin de saison et on a dû les faire d’abord travailler physiquement. Ils n’avaient pas la caisse pour affronter les All Blacks. J’ai ensuite mis Herrera, Isa et Cordero contre l’Australie, on a perdu de justesse (16-10) mais ils ont un peu souffert. J’ai eu du mal à les intégrer à cette équipe qui joue ensemble depuis des mois, voire des années pour certains. Il y avait quelque chose qui ne fonctionnait pas.
Pourtant, ce sont tous de supers joueurs…
J’aimerais les avoir en Argentine, sous le maillot des Jaguares. Mais à niveau égal, je me devais de protéger mon équipe, mon système, ma Fédération. Et puis, les mecs ayant choisi de partir savent qu’ils mettent leur carrière internationale en danger.
Pour l’immense majorité, les trente Pumas sélectionnés passent leur vie ensemble. Est-ce un luxe pour un coach ?
Oui, même si une vie de groupe est quelque chose de fragile, qu’il faut savoir préserver, entretenir. Vous savez, mes joueurs passent plus de temps entre eux qu’avec leurs femmes ! Moi, les jours de pause, j’ai juste envie de me retrouver seul, je n’ai pas envie de voir leurs gueules ! (rires)
Vous avez choisi de ne pas emmener Gonzalo Quesada au Mondial, lui qui est à l’origine de l’épopée des Jaguares en Super Rugby. Pourquoi ?
Je vais mettre les choses au clair : «Gonza», c’est moi qui l’ai fait revenir au pays. Tous les deux, on se connaît depuis trente-cinq ans, nous avons grandi ensemble et il a toujours fait partie de mes meilleurs amis. Le problème, c’est que Gonzalo est un coach principal et pas un assistant. Quelle aurait été sa place, ici ? Comment aurions-nous fonctionné au quotidien ? Quelle voix les joueurs auraient-ils écouté ? Il ne fallait pas brouiller le message. La Fédération n’a jamais voulu qu’on fasse équipe. Dans leur tête, il fallait deux head coachs forts, le premier aux Jaguares, l’autre aux Pumas.
Revenons douze ans en arrière. Vous êtes alors le talonneur des Pumas, vous vous apprêtez à affronter les Bleus en ouverture du Mondial. Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
Deux semaines plus tôt, le XV de France a battu les Anglais à Twickenham, en match de préparation. Nous ? Nous avons vaincu péniblement la Belgique et tout part un peu en couilles, on a la tête pleine de doutes : «Nous sommes nuls, on n’y arrivera jamais.» Derrière ça, Gonzalo Longo (numéro 8, N.D.L.R.) et Martin Gaitan (centre) se blessent. Alors, on fait des réunions, on revoit le plan de jeu et on appelle des guérisseurs à la maison pour savoir si quelqu’un faisait de la magie noire contre nous.
Vous en connaissez des sorciers ?
Oui, un. Nous sommes assez superstitieux en Argentine. Bref… Un lundi matin, on s’entraîne et tout fonctionne, c’est incroyable. «Pam, pam, pam !» La confiance revient et plus on lit la presse, plus on monte en puissance.
Pourquoi ?
En France, tout le monde nous prenait pour des pipes, c’était génial. Le jour du match, dans les vestiaires du Stade de France, j’ai croisé Agustin (Pichot) et il m’a dit : «Viste, son petrificados. Tienen miedo.» («T’as vu ? Ils sont pétrifiés. Ils ont peur.») La suite, vous la connaissez.
Étiez-vous aussi détestables qu’ont bien voulu le dire les Bleus après ce match ?
Non… On ne chambrait pas plus que les Springboks ou les Blacks. En revanche, nous étions de vrais chiens : on défendait bien, on avait de bons gratteurs…
Il y a quelque chose d’affreux à commencer ce Mondial japonais par un France - Argentine. La vie ou la mort, c’est bien ça ?
(il soupire) Je suis quelqu’un d’assez pragmatique. Je ne me pose pas la question de savoir qui a mis ce match-là et pourquoi ou s’il y a un complot universel contre nous… Bon voilà, c’est un match important et malheur au vaincu.
Rabah Slimani, dont la tenue de mêlée est parfois contestée par les arbitres, sera titulaire à droite. Ferez-vous comme Steve Hansen, à savoir d’alerter le corps arbitral ?
Non. Rabah a connu une traversée du désert et derrière ça, il a fait des efforts. Mais disons la vérité : dès qu’il est sous pression, il baisse le coude et écroule la mêlée. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est connu.
Certes…
Vous oubliez de signaler que c’est moi qui l’ai placé à droite quand j’entraînais le Stade français (2011-2012). Au départ, Rabah ne jouait qu’à gauche. Et puis, un jour, j’ai parlé de son cas avec Roro (Rodrigo Roncero) : «Tu vois Rabah à droite ? Il est petit, il va être dur à bouger…»
Que vous a-t-il répondu ?
Tu parles, il était d’accord ! Il venait de sauver sa place à gauche le vieux ! (rires)
Vous avez connu quelques soucis en mêlé à l’automne dernier. Avez-vous rectifié le tir depuis ?
J’espère ! Dans ce secteur de jeu, nous avons deux vieux (Juan Figallo et Nahuel Tetaz Chaparro) et, derrière, des mômes de 20 ans. Mayco Vivas et Santiago Medrano seront un jour des joueurs de classe mondiale mais ça prendra du temps.
Frédéric Michalak disait récemment sur les antennes de RMC : «J’ai vu une équipe d’Argentine très faible. Chez eux, seul Pablo Matera est un joueur de classe mondiale.» Cela vous a-t-il choqué ?
(Il éclate de rire) J’ai fait le Moscato Show, moi. T’as vu les conneries qu’il balance, Vincent ? Il ne dit pas un truc qui ait du sens. Je pense juste qu’ils étaient en train de rigoler. Franchement, je ne crois pas que Fred ait cette opinion là de nous. Si c’est le cas, il a dû oublier qu’il nous doit quelques cauchemars… Il n’a pas beaucoup gagné contre l’Argentine, si ?
Diego Maradona fut votre plus grand soutien en 2015. Va-t-il passer au Japon ?
Non. Maradona vient de reprendre un club (Gimnasia La Plata). Il s’est fait opérer des deux genoux, il a des prothèses et c’est un miracle qu’il soit encore en vie. […] Quand il a signé à La Plata, le club a connu 10 000 abonnés de plus en quelques heures. Ces socios n’ont même pas vu jouer Maradona ! Pourquoi cette magie persiste ? Hein, pourquoi ? Son mythe, c’est fou.
Vous l’aimez beaucoup ?
Oui, bien sûr. Après avoir perdu son premier match, Diego a comparé l’entraîneur du Racing (Avellaneda) à une danseuse de cabaret. Du coup, personne n’a parlé de la première défaite de Diego. Tout le monde a observé l’autre entraîneur et s’est dit : «C’est vrai qu’il remue beaucoup, sur le bord de touche…» Quel génie ! (rires)
La fin de votre collaboration avec Fabien Galthié, en 2014 à Montpellier, n’a pas été facile. Lui avez-vous reparlé depuis ?
Non. Il fait sa vie, je fais la mienne. Chez moi, cet épisode est cicatrisé.
La Ligue mondiale, imaginée par votre ami Agustin Pichot, ne se fera finalement pas. Cet échec met-il en péril les nations du Sud telles l’Argentine, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud ou l’Australie, qui sont de grandes fédérations en souffrance économique ?
Je connais très bien Agustin et s’il a eu cette idée, je crois que c’était la bonne. Il ne lâchera pas le morceau, vous savez. La Ligue mondiale reviendra peut-être sur la table, qui sait…
Marc Duzan
Ledesma : «Je n’ai pas peur»
Mercredi matin, dans la banlieue de Tokyo, au cours d’un long entretien d’une heure, l’ancien talonneur international a parlé du coude de Rabah Slimani, des genoux de Maradona, du XV de France et même de magie noire…
Comment se sont passés vos premiers jours au Japon ?
Nous avons d’abord atterri dans un tout petit village, à quelques centaines de mètres de la centrale nucléaire de Fukushima. Ce qu’ont traversé tous ces gens, là-bas, permet de mettre en perspective le stress accumulé pour un simple match de rugby : un mec me disait par exemple que le village avait été entièrement rasé par le tsunami de 2011. En quelques minutes, ces gens avaient tout perdu. Putain, vous vous rendez compte…
Vous jouerez néanmoins un match très important ce week-end. Comment jugez-vous les Bleus ?
Iturria en deuxième ligne, je m’y attendais. Ntamack en 10 ? Lopez n’a pas dû les convaincre, j’imagine… C’est une nouvelle équipe avec un nouveau système défensif : une rush défense très agressive sur le premier rideau, avec deux arrières au fond du terrain. Mais les points forts de l’équipe, ce sont les individualités. Cette richesse est dingue. Nous n’avons pas ça en Argentine.
À ce point ?
Des joueurs pros, nous avons trente ou trente-cinq sous la main. En ce moment, une nouvelle crise économique frappe le pays et je crois que nous n’aurons jamais l’argent pour avoir une compétition professionnelle. Au Japon, j’ai deux amateurs dans le groupe : Lucas Mensa et Felipe Ezcurra. C’est toute la différence entre nous et les autres équipes du Tiers 1.
Il y a quatre ans, vous étiez simplement l’adjoint de Michael Cheika en Australie. Les nuits sont-elles plus difficiles aujourd’hui ?
Un peu, oui. Il y a toute une part politique et médiatique qui n’existait pas dans mon précédent poste. Mais je ne vais pas chialer : je descends pas à la mine tous les matins.
Vous n’avez pas gagné un seul match lors du dernier Rugby Championship et restez sur une série de neuf défaites. Êtes-vous inquiet ?
ça me fait chier de ne pas gagner. Mais je sais aussi que cette équipe progresse, avance et qu’il y a un an, nous battions les Wallabies chez eux avant de vaincre à Velez une super équipe sud-africaine. Nous ne sommes pas largués.
Ce job est par nature très précaire. Avez-vous peur de le perdre ?
Pas du tout. Quand je travaillais avec Cheika, il me disait toujours : «Je ne suis pas inquiet car je n’ai pas besoin du rugby, pour vivre.» Je n’ai pas peur moi non plus. J’ai travaillé toute ma vie, j’ai une affaire de bétail avec mon père et je me suis préparé pour autre chose. Je vais vous dire : j’ai toujours été convaincu que je partirai avant qu’on me vire.
Vous avez fait quatre choix forts, en laissant Imhoff, Cordero, Isa et Herrera à disposition de leurs clubs. Pourquoi ?
En mars dernier, j’ai fait le tour des clubs français. J’ai expliqué à tous les mecs quels étaient les critères de sélection : à niveau sensiblement égal, je donnerai toujours la priorité au mec évoluant en Argentine. Cet été, j’ai essayé d’incorporer Cordero, Isa et Herrera. Ils étaient en fin de saison et on a dû les faire d’abord travailler physiquement. Ils n’avaient pas la caisse pour affronter les All Blacks. J’ai ensuite mis Herrera, Isa et Cordero contre l’Australie, on a perdu de justesse (16-10) mais ils ont un peu souffert. J’ai eu du mal à les intégrer à cette équipe qui joue ensemble depuis des mois, voire des années pour certains. Il y avait quelque chose qui ne fonctionnait pas.
Pourtant, ce sont tous de supers joueurs…
J’aimerais les avoir en Argentine, sous le maillot des Jaguares. Mais à niveau égal, je me devais de protéger mon équipe, mon système, ma Fédération. Et puis, les mecs ayant choisi de partir savent qu’ils mettent leur carrière internationale en danger.
Pour l’immense majorité, les trente Pumas sélectionnés passent leur vie ensemble. Est-ce un luxe pour un coach ?
Oui, même si une vie de groupe est quelque chose de fragile, qu’il faut savoir préserver, entretenir. Vous savez, mes joueurs passent plus de temps entre eux qu’avec leurs femmes ! Moi, les jours de pause, j’ai juste envie de me retrouver seul, je n’ai pas envie de voir leurs gueules ! (rires)
Vous avez choisi de ne pas emmener Gonzalo Quesada au Mondial, lui qui est à l’origine de l’épopée des Jaguares en Super Rugby. Pourquoi ?
Je vais mettre les choses au clair : «Gonza», c’est moi qui l’ai fait revenir au pays. Tous les deux, on se connaît depuis trente-cinq ans, nous avons grandi ensemble et il a toujours fait partie de mes meilleurs amis. Le problème, c’est que Gonzalo est un coach principal et pas un assistant. Quelle aurait été sa place, ici ? Comment aurions-nous fonctionné au quotidien ? Quelle voix les joueurs auraient-ils écouté ? Il ne fallait pas brouiller le message. La Fédération n’a jamais voulu qu’on fasse équipe. Dans leur tête, il fallait deux head coachs forts, le premier aux Jaguares, l’autre aux Pumas.
Revenons douze ans en arrière. Vous êtes alors le talonneur des Pumas, vous vous apprêtez à affronter les Bleus en ouverture du Mondial. Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
Deux semaines plus tôt, le XV de France a battu les Anglais à Twickenham, en match de préparation. Nous ? Nous avons vaincu péniblement la Belgique et tout part un peu en couilles, on a la tête pleine de doutes : «Nous sommes nuls, on n’y arrivera jamais.» Derrière ça, Gonzalo Longo (numéro 8, N.D.L.R.) et Martin Gaitan (centre) se blessent. Alors, on fait des réunions, on revoit le plan de jeu et on appelle des guérisseurs à la maison pour savoir si quelqu’un faisait de la magie noire contre nous.
Vous en connaissez des sorciers ?
Oui, un. Nous sommes assez superstitieux en Argentine. Bref… Un lundi matin, on s’entraîne et tout fonctionne, c’est incroyable. «Pam, pam, pam !» La confiance revient et plus on lit la presse, plus on monte en puissance.
Pourquoi ?
En France, tout le monde nous prenait pour des pipes, c’était génial. Le jour du match, dans les vestiaires du Stade de France, j’ai croisé Agustin (Pichot) et il m’a dit : «Viste, son petrificados. Tienen miedo.» («T’as vu ? Ils sont pétrifiés. Ils ont peur.») La suite, vous la connaissez.
Étiez-vous aussi détestables qu’ont bien voulu le dire les Bleus après ce match ?
Non… On ne chambrait pas plus que les Springboks ou les Blacks. En revanche, nous étions de vrais chiens : on défendait bien, on avait de bons gratteurs…
Il y a quelque chose d’affreux à commencer ce Mondial japonais par un France - Argentine. La vie ou la mort, c’est bien ça ?
(il soupire) Je suis quelqu’un d’assez pragmatique. Je ne me pose pas la question de savoir qui a mis ce match-là et pourquoi ou s’il y a un complot universel contre nous… Bon voilà, c’est un match important et malheur au vaincu.
Rabah Slimani, dont la tenue de mêlée est parfois contestée par les arbitres, sera titulaire à droite. Ferez-vous comme Steve Hansen, à savoir d’alerter le corps arbitral ?
Non. Rabah a connu une traversée du désert et derrière ça, il a fait des efforts. Mais disons la vérité : dès qu’il est sous pression, il baisse le coude et écroule la mêlée. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est connu.
Certes…
Vous oubliez de signaler que c’est moi qui l’ai placé à droite quand j’entraînais le Stade français (2011-2012). Au départ, Rabah ne jouait qu’à gauche. Et puis, un jour, j’ai parlé de son cas avec Roro (Rodrigo Roncero) : «Tu vois Rabah à droite ? Il est petit, il va être dur à bouger…»
Que vous a-t-il répondu ?
Tu parles, il était d’accord ! Il venait de sauver sa place à gauche le vieux ! (rires)
Vous avez connu quelques soucis en mêlé à l’automne dernier. Avez-vous rectifié le tir depuis ?
J’espère ! Dans ce secteur de jeu, nous avons deux vieux (Juan Figallo et Nahuel Tetaz Chaparro) et, derrière, des mômes de 20 ans. Mayco Vivas et Santiago Medrano seront un jour des joueurs de classe mondiale mais ça prendra du temps.
Frédéric Michalak disait récemment sur les antennes de RMC : «J’ai vu une équipe d’Argentine très faible. Chez eux, seul Pablo Matera est un joueur de classe mondiale.» Cela vous a-t-il choqué ?
(Il éclate de rire) J’ai fait le Moscato Show, moi. T’as vu les conneries qu’il balance, Vincent ? Il ne dit pas un truc qui ait du sens. Je pense juste qu’ils étaient en train de rigoler. Franchement, je ne crois pas que Fred ait cette opinion là de nous. Si c’est le cas, il a dû oublier qu’il nous doit quelques cauchemars… Il n’a pas beaucoup gagné contre l’Argentine, si ?
Diego Maradona fut votre plus grand soutien en 2015. Va-t-il passer au Japon ?
Non. Maradona vient de reprendre un club (Gimnasia La Plata). Il s’est fait opérer des deux genoux, il a des prothèses et c’est un miracle qu’il soit encore en vie. […] Quand il a signé à La Plata, le club a connu 10 000 abonnés de plus en quelques heures. Ces socios n’ont même pas vu jouer Maradona ! Pourquoi cette magie persiste ? Hein, pourquoi ? Son mythe, c’est fou.
Vous l’aimez beaucoup ?
Oui, bien sûr. Après avoir perdu son premier match, Diego a comparé l’entraîneur du Racing (Avellaneda) à une danseuse de cabaret. Du coup, personne n’a parlé de la première défaite de Diego. Tout le monde a observé l’autre entraîneur et s’est dit : «C’est vrai qu’il remue beaucoup, sur le bord de touche…» Quel génie ! (rires)
La fin de votre collaboration avec Fabien Galthié, en 2014 à Montpellier, n’a pas été facile. Lui avez-vous reparlé depuis ?
Non. Il fait sa vie, je fais la mienne. Chez moi, cet épisode est cicatrisé.
La Ligue mondiale, imaginée par votre ami Agustin Pichot, ne se fera finalement pas. Cet échec met-il en péril les nations du Sud telles l’Argentine, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud ou l’Australie, qui sont de grandes fédérations en souffrance économique ?
Je connais très bien Agustin et s’il a eu cette idée, je crois que c’était la bonne. Il ne lâchera pas le morceau, vous savez. La Ligue mondiale reviendra peut-être sur la table, qui sait…
Marc Duzan
Dernière édition par Scalp le Jeu 19 Sep 2019 - 18:57, édité 1 fois
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Arthur-iturria-deuxieme-ligne-des-bleus-pas-grand-monde-ne-croit-en-nous/1060898
Arthur Iturria, deuxième-ligne des Bleus : « Pas grand monde ne croit en nous »
Arthur Iturria (25 ans) sera titulaire en deuxième-ligne face à l'Argentine samedi (9h15). S'il reconnaît que l'équipe de France n'est pas une grande équipe, il reste persuadé que les Bleus ont les ressources pour battre les Pumas et lancer leur Coupe du monde.
Maxime Raulin, à Tokyo mis à jour le 20 septembre 2019 à 09h30
« Nicolas Sanchez, l'ouvreur de l'Argentine, avait déclaré avant votre victoire face aux Pumas en novembre 2018 (28-13) que le vainqueur de ce match gagnerait aussi celui de la Coupe du monde (samedi 9h15). Qu'en pensez-vous ?
Je ne pense pas qu'il soit devin. Ce premier match est important, on le sait, on le répète, il faut le jouer et le gagner. On a progressé durant cette année. On verra où on en est. Mais on n'a pas à avoir peur d'eux, on a les ressources pour les battre. On a bien bossé, même si on sait qu'eux aussi ont bien travaillé. C'est mieux d'avoir un premier gros match face à l'Argentine, qui est un ton au-dessus de nous mais qui n'est pas insurmontable. On est loin d'être les plus nuls.
Est-ce le match le plus important des quatre dernières années ?
Tous les matches sont importants, mais ce serait mentir de ne pas reconnaître qu'il s'agit d'une grosse étape. Ce serait bien de lancer le Mondial de la meilleure des façons. L'Argentine, c'est un peu le concurrent direct (pour accéder aux quarts de finale). On s'attend à un gros match.
Est-ce une rencontre qui va se jouer au mental ?
La météo semble catastrophique (de la pluie est annoncée), il faudra bien gérer les conditions de jeu. Il faut rentrer dans ce match solidement, être costauds en défense et ne pas être trop pénalisés. Sinon, ça ne pardonnera pas. Donc oui, à un moment donné, le mental aura son importance.
« On n'est pas encore une très très grande équipe »
Avez-vous travaillé sur le vice des Argentins ?
Ils sont très agressifs, mais on a beaucoup travaillé sur nous. On n'est pas encore une très très grande équipe, on doit toujours travailler. Il ne faudra pas leur rendre les ballons.
Vous dites que l'équipe de France n'est pas une grande équipe. Battre l'Argentine peut-il permettre de faire changer ça ?
Si on bat Argentine, on prouvera qu'on a grandi, qu'on est en progrès, ça permettra de travailler encore mieux.
Les critiques vous motivent-elles ?
Vu nos résultats, pas grand monde croit en nous. Ça fait chier, mais ça peut en motiver certains.
« On va avoir besoin de tout le monde »
Après l'annonce de la composition d'équipe, il a sans doute fallu gérer la déception de ceux qui ne jouent pas face à l'Argentine...
Oui mais il y a beaucoup de matches quand même, il y a trois matches en dix jours, on va tous jouer, on reste tous sur le pont. Sur le moment ça fait mal, mais on va avoir besoin de tout le monde. On parle beaucoup du premier match mais on va avoir deux autres matchs sur cinq jours qui vont être très importants pour la compétition.
Avec Romain Ntamack qui démarre à l'ouverture et Camille Lopez qui sera sur le banc, l'équipe de France possède deux joueurs différents. Est-ce un plus pour faire la décision en cours de match ?
Il peut y avoir un moment de vérité si les deux équipes jouent leur rugby comme elles l'entendent, il est possible qu'à un moment ça bloque et qu'il faille jouer autrement donc oui, on a deux numéros dix qui jouent différemment, qui n'ont pas la même expérience, et c'est bien de les avoir tous les deux. Ils travaillent très bien ensemble, les deux se servent l'un de l'autre, c'est important pour l'équipe.
Quelle est la différence entre jouer en troisième-ligne et en deuxième ligne, comme ce sera le cas face à l'Argentine vous concernant ?
Les troisième-lignes dans le jeu sont le plus souvent sur les côtés du terrain. Donc on y est moins exposé qu'au milieu du terrain qui est le point fort des Argentins. Ils utilisent beaucoup leur cinq de devant pour perforer. Donc sur ce genre de match, deuxième ligne ou troisième ligne, il y a une énorme différence. On est bien moins exposé en troisième ligne qu'en deuxième ligne. »
Arthur Iturria, deuxième-ligne des Bleus : « Pas grand monde ne croit en nous »
Arthur Iturria (25 ans) sera titulaire en deuxième-ligne face à l'Argentine samedi (9h15). S'il reconnaît que l'équipe de France n'est pas une grande équipe, il reste persuadé que les Bleus ont les ressources pour battre les Pumas et lancer leur Coupe du monde.
Maxime Raulin, à Tokyo mis à jour le 20 septembre 2019 à 09h30
« Nicolas Sanchez, l'ouvreur de l'Argentine, avait déclaré avant votre victoire face aux Pumas en novembre 2018 (28-13) que le vainqueur de ce match gagnerait aussi celui de la Coupe du monde (samedi 9h15). Qu'en pensez-vous ?
Je ne pense pas qu'il soit devin. Ce premier match est important, on le sait, on le répète, il faut le jouer et le gagner. On a progressé durant cette année. On verra où on en est. Mais on n'a pas à avoir peur d'eux, on a les ressources pour les battre. On a bien bossé, même si on sait qu'eux aussi ont bien travaillé. C'est mieux d'avoir un premier gros match face à l'Argentine, qui est un ton au-dessus de nous mais qui n'est pas insurmontable. On est loin d'être les plus nuls.
Est-ce le match le plus important des quatre dernières années ?
Tous les matches sont importants, mais ce serait mentir de ne pas reconnaître qu'il s'agit d'une grosse étape. Ce serait bien de lancer le Mondial de la meilleure des façons. L'Argentine, c'est un peu le concurrent direct (pour accéder aux quarts de finale). On s'attend à un gros match.
Est-ce une rencontre qui va se jouer au mental ?
La météo semble catastrophique (de la pluie est annoncée), il faudra bien gérer les conditions de jeu. Il faut rentrer dans ce match solidement, être costauds en défense et ne pas être trop pénalisés. Sinon, ça ne pardonnera pas. Donc oui, à un moment donné, le mental aura son importance.
« On n'est pas encore une très très grande équipe »
Avez-vous travaillé sur le vice des Argentins ?
Ils sont très agressifs, mais on a beaucoup travaillé sur nous. On n'est pas encore une très très grande équipe, on doit toujours travailler. Il ne faudra pas leur rendre les ballons.
Vous dites que l'équipe de France n'est pas une grande équipe. Battre l'Argentine peut-il permettre de faire changer ça ?
Si on bat Argentine, on prouvera qu'on a grandi, qu'on est en progrès, ça permettra de travailler encore mieux.
Les critiques vous motivent-elles ?
Vu nos résultats, pas grand monde croit en nous. Ça fait chier, mais ça peut en motiver certains.
« On va avoir besoin de tout le monde »
Après l'annonce de la composition d'équipe, il a sans doute fallu gérer la déception de ceux qui ne jouent pas face à l'Argentine...
Oui mais il y a beaucoup de matches quand même, il y a trois matches en dix jours, on va tous jouer, on reste tous sur le pont. Sur le moment ça fait mal, mais on va avoir besoin de tout le monde. On parle beaucoup du premier match mais on va avoir deux autres matchs sur cinq jours qui vont être très importants pour la compétition.
Avec Romain Ntamack qui démarre à l'ouverture et Camille Lopez qui sera sur le banc, l'équipe de France possède deux joueurs différents. Est-ce un plus pour faire la décision en cours de match ?
Il peut y avoir un moment de vérité si les deux équipes jouent leur rugby comme elles l'entendent, il est possible qu'à un moment ça bloque et qu'il faille jouer autrement donc oui, on a deux numéros dix qui jouent différemment, qui n'ont pas la même expérience, et c'est bien de les avoir tous les deux. Ils travaillent très bien ensemble, les deux se servent l'un de l'autre, c'est important pour l'équipe.
Quelle est la différence entre jouer en troisième-ligne et en deuxième ligne, comme ce sera le cas face à l'Argentine vous concernant ?
Les troisième-lignes dans le jeu sont le plus souvent sur les côtés du terrain. Donc on y est moins exposé qu'au milieu du terrain qui est le point fort des Argentins. Ils utilisent beaucoup leur cinq de devant pour perforer. Donc sur ce genre de match, deuxième ligne ou troisième ligne, il y a une énorme différence. On est bien moins exposé en troisième ligne qu'en deuxième ligne. »
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.sudouest.fr/2019/09/20/xv-de-france-ce-match-je-l-ai-vu-mille-fois-dans-la-tete-s-impatiente-jefferson-poirot-6589484-8.php
XV de France – Argentine : "Ce match, je l’ai vu mille fois dans la tête", s’impatiente Jefferson Poirot
Publié le 20/09/2019 à 11h47. Mis à jour à 12h20 par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial.
Le vice-capitaine du XV de France a exprimé son impatience à la veille d’affronter l’Argentine pour son premier match dans la compétition
"Là, on s’est dit, on y est." Jefferson Poirot, qui accompagnait ce vendredi Guilhem Guirado lors de l’ultime point presse avant le match face à l’Argentine (samedi, 9h15) qui va marquer l’entrée dans la compétition de la France, a fait part de son excitation avant le début de la Coupe du monde.
Quelques heures plus tôt, les Français avaient effectivement longé le Tokyo Stadium, où va être disputé le match d’ouverture en le Japon et la Russie ce vendredi, avant d’effectuer l’entraînement du capitaine.
"Un événement magique"
"C’est beaucoup de fierté d’arriver avec ce maillot à une Coupe du monde, a prolongé le capitaine de l’UBB. Mais ce qui m’anime surtout, c’est quand je vois l’excitation et l’implication qu’ont pu avoir des joueurs comme Guilhem (Guirado) ou Louis (Picamoles) qui en sont à leur troisième coupe du monde.
"Je me dis que c’est un événement magique : ça se voit quand on parle avec eux, ça se sent."
Jefferson Poirot affiche son impatience : "Ce moment, ça fait longtemps que je l’attends. J’ai failli passer à côté en mars (Ndlr, il s’est blessé au genou lors du dernier Tournoi) ! Honnêtement, le match de demain, je l’ai vu mille fois dans la tête. Mais comme dit Guilhem, il ne faut pas le jouer avant."
XV de France – Argentine : "Ce match, je l’ai vu mille fois dans la tête", s’impatiente Jefferson Poirot
Publié le 20/09/2019 à 11h47. Mis à jour à 12h20 par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial.
Le vice-capitaine du XV de France a exprimé son impatience à la veille d’affronter l’Argentine pour son premier match dans la compétition
"Là, on s’est dit, on y est." Jefferson Poirot, qui accompagnait ce vendredi Guilhem Guirado lors de l’ultime point presse avant le match face à l’Argentine (samedi, 9h15) qui va marquer l’entrée dans la compétition de la France, a fait part de son excitation avant le début de la Coupe du monde.
Quelques heures plus tôt, les Français avaient effectivement longé le Tokyo Stadium, où va être disputé le match d’ouverture en le Japon et la Russie ce vendredi, avant d’effectuer l’entraînement du capitaine.
"Un événement magique"
"C’est beaucoup de fierté d’arriver avec ce maillot à une Coupe du monde, a prolongé le capitaine de l’UBB. Mais ce qui m’anime surtout, c’est quand je vois l’excitation et l’implication qu’ont pu avoir des joueurs comme Guilhem (Guirado) ou Louis (Picamoles) qui en sont à leur troisième coupe du monde.
"Je me dis que c’est un événement magique : ça se voit quand on parle avec eux, ça se sent."
Jefferson Poirot affiche son impatience : "Ce moment, ça fait longtemps que je l’attends. J’ai failli passer à côté en mars (Ndlr, il s’est blessé au genou lors du dernier Tournoi) ! Honnêtement, le match de demain, je l’ai vu mille fois dans la tête. Mais comme dit Guilhem, il ne faut pas le jouer avant."
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