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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Coupe-du-monde-les-equipes-de-la-finale-angleterre-afrique-du-sud-presentees-par-iain-balshaw-et-jannie-du-plessis/1075692
Coupe du monde : les équipes de la finale Angleterre-Afrique du Sud présentées par Iain Balshaw et Jannie Du Plessis
Les champions du monde anglais Iain Balshaw (2003) et sud-africain Jannie Du Plessis (2007) analysent les quinze titulaires des deux équipes avant la finale de Coupe du monde, samedi (10 heures).
Renaud Bourel et Karim Ben Ismail
Avant la finale de samedi entre l'Angleterre et l'Afrique du Sud, deux anciens champions du monde - l'Anglais Iain Balshaw et le Sud-Africain Jannie Du Plessis - analysent pour L'Équipe les forces en présence.
Le quinze d'Angleterre vu par Iain Balshaw
15 - Elliot Daly
« C'est la classe mondiale. Il offre à l'Angleterre un pied gauche dans le jeu de déplacement qui sera important en finale. Ses prises de décision dans le fond du terrain sont souvent justes. Il a beaucoup de vitesse, ce qui lui permet de relancer sans crainte ou de venir se proposer dans la ligne. On s'interroge parfois sur sa sécurité sous les ballons hauts, mais je pense que ce n'est pas un souci. »
14 - Anthony Watson
« Le nouveau Jason Robinson ! Il a connu une blessure terrible il y a 16 mois et est revenu plus fort, plus rapide. Sur cette finale, il peut être le facteur X anglais avec la qualité de ses appuis. Chaque fois qu'il prend le ballon, il gagne entre 10 à 50 mètres. En défense, il est très solide. »
13- Manu Tuilagi
« Mike Tindall (ex-capitaine anglais) me disait n'avoir jamais ressenti une telle puissance à côté d'un joueur. Les Boks chercheront à le prendre sur les extérieurs parce qu'il a des absences sur ses montées défensives, mais, sur le plaquage, il peut décimer n'importe quel porteur de balle. »
12 - Owen Farrell
« La photo de lui souriant face au haka parle d'elle-même. Il est sans peur. Un leader fantastique dans l'engagement, le nombre de tâches qu'il exécute, sa façon de donner son corps pour l'équipe... Son jeu au pied sera une arme intéressante dans l'alternance avec Ford. À l'heure actuelle, il est l'un des meilleurs joueurs au monde. »
11 - Jonny May
« C'est un finisseur capable de se nourrir de miettes. Si vous n'avez que deux ou trois occasions face à l'Afrique du Sud et que vous donnez le ballon à ce gars, il terminera derrière la ligne presque à coup sûr avec ses qualités de vitesse et son sens de l'anticipation. Son investissement en défense est remarquable. »
10 - George Ford
« Il est parfaitement préparé, capable d'exécuter le plan demandé à la perfection parce qu'il a un QI rugby exceptionnel. Son jeu au pied et sa façon de mettre la pression seront importants pour maintenir les Boks dans leur camp. Il est sans conteste un véritable leader et a prouvé depuis le début de l'épreuve qu'il était un plaqueur de classe internationale. »
9 - Ben Youngs
« Le plus capé de nos demis de mêlée. Il impulse l'énergie dont nous avons besoin. Sa technique est irréprochable. Sa force, c'est de réaliser tous les basiques de son poste à la perfection sur une longue période et puis, comme face à la Nouvelle-Zélande, il peut repérer un trou et créer l'exploit à un moment crucial. »
7 - Sam Underhill
« Si l'on mesure le nombre de tâches accomplies face aux All Blacks, il doit être sur les bases d'un record. Il a une technique de plaquage remarquable. Il ne se contente pas de détruire l'adversaire, il casse son momentum (élan). Ce sera capital face aux Boks. C'est aussi un gros porteur de balle, avec un haut niveau technique. »
8 - Billy Vunipola
« C'est le talisman de cette équipe. Quand ses partenaires sont sous pression, il va gagner les 2 ou 3 mètres qui les remettent dans l'avancée. Sur cette Coupe du monde, beaucoup d'équipes se sont focalisées sur lui, mais il a encaissé cette pression pour libérer des espaces à ses partenaires. Son duel avec Vermeulen va être absolument titanesque. »
6 - Tom Curry
« Comme son compère Underhill, il est la dynamo de cette troisième ligne. On les voit partout. Lui est hors normes. Les gens ne s'en rendent pas compte parce que son nom est peu mentionné à la télévision, mais c'est parce qu'il est en général au dernier étage du ruck, ralentissant la sortie de la balle ou essayant de la gratter. »
5 - Courtney Lawes
« Il est dynamique, physique, athlétique. Je suis convaincu que quand les Springboks vont attaquer fort dans les couloirs, il mettra son corps sur la ligne comme il le fait à chaque match et il sera là pour les fracasser (sic). Ces actes parlent plus que ses mots. Il s'est discipliné aussi, ce qui était indispensable avec le jeu qui s'est tellement accéléré. »
4 - Maro Itoje
« Maro est un athlète phénoménal. On retrouve chez lui une qualité inhérente à tous les Saracens : un niveau technique et de précision ahurissant. Ses prises de décisions aussi dans le feu de l'action : doit-il travailler dans le ruck ou pas, doit-il disputer le maul ou non ? Il est d'une intelligence supérieure. »
3 - Kyle Sinckler
« Lui aussi, en tant que porteur de balle, est d'une redoutable efficacité. Il est très agressif et intelligent dans ses déplacements. Les Sud-Africains risquent de le viser pour le faire sortir de ses gonds, mais comme face à la Nouvelle-Zélande, il saura garder son sang-froid. Il est devenu plus mature. »
2 - Jamie George
« Ce n'est pas le plus costaud, mais techniquement, il est extrêmement précis. C'est un joueur intelligent, très athlétique, il a un haut niveau d'agilité qui se retrouve dans la qualité de ses lancers, mais aussi de ses passes ou de son investissement dans les rucks. Je crois aussi que c'est un vrai leader. »
1 - Mako Vunipola
« L'un des meilleurs au monde à son poste. C'est un roc en mêlée. Face aux All Blacks, on a vu l'intensité qu'il était capable de mettre. Il est très explosif, très dur au contact et face aux Sud-Africains, il sera encore une fois l'une de nos armes principales en termes de gain sur la ligne d'avantage. »
Le quinze d'Afrique du Sud vu par Jannie Du Plessis
15 - Willie Le Roux
« Lui aussi a cette capacité à faire basculer un match même s'il ne semble pas dans sa forme optimale en ce moment. Son défi sera de choper les ballons aériens et d'être serein dans la couverture. »
14 - Cheslin Kolbe
« Grâce à son timing, il est excellent pour capter les ballons aériens. Les Anglais vont sûrement demander à Ben Youngs de délivrer des « box-kicks » et Cheslin est une bonne assurance pour les capter et repartir derrière. Balle en main, il est incroyablement rapide, il crée des occasions avec rien. »
13 - Lukhanyo Am
« Très porté sur l'attaque, c'est un centre avec des caractéristiques d'ailier. À l'extérieur de De Allende, qui nous fait avancer, il crée des opportunités. Il va vite, il est une des flèches de notre jeu. Mais il va relever un gros défi en défense face à Tuilagi. Il devra le plaquer très tôt avant qu'il ne prenne de la vitesse. »
12 - Damian De Allende
« Il fait avancer nos trois-quarts comme P.S. Du Toit le fait avec nos avants. Premier porteur après les mêlées et les touches. Face aux Gallois, son essai fait basculer le match. Jusque-là, il a été en état de grâce. S'il refait la même prestation face aux Anglais, ce sera bon signe. »
11 - Makazole Mapimpi
« C'est le joueur qui a le plus progressé dans l'équipe. Avant, ce n'était qu'un finisseur mais, contre les Gallois, il a été excellent dans les airs comme en défense. Il est en grande forme. S'il y a une chance de marquer un essai, il ne la laissera pas passer. »
10 - Handré Pollard
« Son influence est majeure. Il a un taux de réussite au pied très bon. Dans une finale, chaque point peut faire la différence. À lui de rester dans sa zone et d'enquiller les points au tableau d'affichage. En finale, quand tu vois 3-0, 6-0..., ça travaille dans les cerveaux. Ça met la pression. »
9 - Faf De Klerk
« Jusqu'à présent, il a plutôt développé un jeu de domination territoriale avec ses coups de pied. Sans trop de risques mais ces box-kicks étaient trop courts à mes yeux. Son point fort reste sa vivacité autour des rucks. Il accélère le jeu et, opportuniste, il peut choper le moindre intervalle. »
7 - Pieter-Steph du Toit
« Dans le même style qu'Etzebeth, c'est un très bon porteur qui ne s'arrête jamais pendant 80 minutes. Très explosif. Sa mission en tant que numéro 7 est de faire avancer l'équipe dans le deuxième temps après une phase statique, selon les principes de notre jeu. »
8 - Duane Vermeulen
« C'est notre joker dans l'équipe. Il est bon dans tous les registres : gratteur ou ralentisseur de ballons, très gros porteur aussi. Costaud. Sauteur et contreur super-intelligent en touche. Il fait avancer l'équipe et, en défense, il organise et communique. Il va devoir switcher en permanence entre ces rôles. »
6 - Siya Kolisi
« Joueur d'influence et capitaine. Son défi sera d'apporter un leadership pertinent dans une finale où l'on a toujours deux ou trois petits moments qui peuvent faire basculer le match. Par sa sérénité, sa clairvoyance, il doit permettre aux joueurs de saisir ces opportunités pour créer ces petites différences. »
5 - Lood de Jager
« Joueur intelligent, lucide dans la gestion d'un match. Ses annonces de touche seront capitales. À lui de bien communiquer et de guider le groupe pour bien maîtriser la possession. »
4 - Eben Etzebeth
« Lui, c'est le moteur V8 des Springboks, un gros physique, en mêlée, au déblayage, en touche. Son défi sera de jouer à fond, dès la première minute et jusqu'à ce que le réservoir soit vide. On a deux autres deuxième-ligne (Mostert et Snyman) pour lui donner la liberté de donner tout ce qu'il a. »
3 - Frans Malherbe
« Il n'a pas la reconnaissance qu'il mérite. Pourtant, il a une énorme influence. Il sera face à Vunipola et son job sera de saper son énergie dans les mêlées, dans les face-à-face. C'est dans ce duel que l'équipe doit commencer à inoculer le poison lent aux Anglais. »
2 - Mbongeni Mbonambi
« Il m'impressionne. Il joue un jeu de conquête et de territoire conforme à ce que veut Rassie Erasmus. Il lui faudra rester dans ce rôle, ne pas essayer d'être un game-breaker mais travailler pour l'équipe comme jusqu'à maintenant. »
1 - Tendai Mtawarira
« Sa prestation face au pilier gauche anglais Sinckler va être capitale pour le reste de l'équipe. Tendai aura pour lui son expérience. Il a connu des matches à haute pression, sait comment ça se passe. Il saura se préparer mentalement et transmettre de la confiance au groupe. »
Coupe du monde : les équipes de la finale Angleterre-Afrique du Sud présentées par Iain Balshaw et Jannie Du Plessis
Les champions du monde anglais Iain Balshaw (2003) et sud-africain Jannie Du Plessis (2007) analysent les quinze titulaires des deux équipes avant la finale de Coupe du monde, samedi (10 heures).
Renaud Bourel et Karim Ben Ismail
Avant la finale de samedi entre l'Angleterre et l'Afrique du Sud, deux anciens champions du monde - l'Anglais Iain Balshaw et le Sud-Africain Jannie Du Plessis - analysent pour L'Équipe les forces en présence.
Le quinze d'Angleterre vu par Iain Balshaw
15 - Elliot Daly
« C'est la classe mondiale. Il offre à l'Angleterre un pied gauche dans le jeu de déplacement qui sera important en finale. Ses prises de décision dans le fond du terrain sont souvent justes. Il a beaucoup de vitesse, ce qui lui permet de relancer sans crainte ou de venir se proposer dans la ligne. On s'interroge parfois sur sa sécurité sous les ballons hauts, mais je pense que ce n'est pas un souci. »
14 - Anthony Watson
« Le nouveau Jason Robinson ! Il a connu une blessure terrible il y a 16 mois et est revenu plus fort, plus rapide. Sur cette finale, il peut être le facteur X anglais avec la qualité de ses appuis. Chaque fois qu'il prend le ballon, il gagne entre 10 à 50 mètres. En défense, il est très solide. »
13- Manu Tuilagi
« Mike Tindall (ex-capitaine anglais) me disait n'avoir jamais ressenti une telle puissance à côté d'un joueur. Les Boks chercheront à le prendre sur les extérieurs parce qu'il a des absences sur ses montées défensives, mais, sur le plaquage, il peut décimer n'importe quel porteur de balle. »
12 - Owen Farrell
« La photo de lui souriant face au haka parle d'elle-même. Il est sans peur. Un leader fantastique dans l'engagement, le nombre de tâches qu'il exécute, sa façon de donner son corps pour l'équipe... Son jeu au pied sera une arme intéressante dans l'alternance avec Ford. À l'heure actuelle, il est l'un des meilleurs joueurs au monde. »
11 - Jonny May
« C'est un finisseur capable de se nourrir de miettes. Si vous n'avez que deux ou trois occasions face à l'Afrique du Sud et que vous donnez le ballon à ce gars, il terminera derrière la ligne presque à coup sûr avec ses qualités de vitesse et son sens de l'anticipation. Son investissement en défense est remarquable. »
10 - George Ford
« Il est parfaitement préparé, capable d'exécuter le plan demandé à la perfection parce qu'il a un QI rugby exceptionnel. Son jeu au pied et sa façon de mettre la pression seront importants pour maintenir les Boks dans leur camp. Il est sans conteste un véritable leader et a prouvé depuis le début de l'épreuve qu'il était un plaqueur de classe internationale. »
9 - Ben Youngs
« Le plus capé de nos demis de mêlée. Il impulse l'énergie dont nous avons besoin. Sa technique est irréprochable. Sa force, c'est de réaliser tous les basiques de son poste à la perfection sur une longue période et puis, comme face à la Nouvelle-Zélande, il peut repérer un trou et créer l'exploit à un moment crucial. »
7 - Sam Underhill
« Si l'on mesure le nombre de tâches accomplies face aux All Blacks, il doit être sur les bases d'un record. Il a une technique de plaquage remarquable. Il ne se contente pas de détruire l'adversaire, il casse son momentum (élan). Ce sera capital face aux Boks. C'est aussi un gros porteur de balle, avec un haut niveau technique. »
8 - Billy Vunipola
« C'est le talisman de cette équipe. Quand ses partenaires sont sous pression, il va gagner les 2 ou 3 mètres qui les remettent dans l'avancée. Sur cette Coupe du monde, beaucoup d'équipes se sont focalisées sur lui, mais il a encaissé cette pression pour libérer des espaces à ses partenaires. Son duel avec Vermeulen va être absolument titanesque. »
6 - Tom Curry
« Comme son compère Underhill, il est la dynamo de cette troisième ligne. On les voit partout. Lui est hors normes. Les gens ne s'en rendent pas compte parce que son nom est peu mentionné à la télévision, mais c'est parce qu'il est en général au dernier étage du ruck, ralentissant la sortie de la balle ou essayant de la gratter. »
5 - Courtney Lawes
« Il est dynamique, physique, athlétique. Je suis convaincu que quand les Springboks vont attaquer fort dans les couloirs, il mettra son corps sur la ligne comme il le fait à chaque match et il sera là pour les fracasser (sic). Ces actes parlent plus que ses mots. Il s'est discipliné aussi, ce qui était indispensable avec le jeu qui s'est tellement accéléré. »
4 - Maro Itoje
« Maro est un athlète phénoménal. On retrouve chez lui une qualité inhérente à tous les Saracens : un niveau technique et de précision ahurissant. Ses prises de décisions aussi dans le feu de l'action : doit-il travailler dans le ruck ou pas, doit-il disputer le maul ou non ? Il est d'une intelligence supérieure. »
3 - Kyle Sinckler
« Lui aussi, en tant que porteur de balle, est d'une redoutable efficacité. Il est très agressif et intelligent dans ses déplacements. Les Sud-Africains risquent de le viser pour le faire sortir de ses gonds, mais comme face à la Nouvelle-Zélande, il saura garder son sang-froid. Il est devenu plus mature. »
2 - Jamie George
« Ce n'est pas le plus costaud, mais techniquement, il est extrêmement précis. C'est un joueur intelligent, très athlétique, il a un haut niveau d'agilité qui se retrouve dans la qualité de ses lancers, mais aussi de ses passes ou de son investissement dans les rucks. Je crois aussi que c'est un vrai leader. »
1 - Mako Vunipola
« L'un des meilleurs au monde à son poste. C'est un roc en mêlée. Face aux All Blacks, on a vu l'intensité qu'il était capable de mettre. Il est très explosif, très dur au contact et face aux Sud-Africains, il sera encore une fois l'une de nos armes principales en termes de gain sur la ligne d'avantage. »
Le quinze d'Afrique du Sud vu par Jannie Du Plessis
15 - Willie Le Roux
« Lui aussi a cette capacité à faire basculer un match même s'il ne semble pas dans sa forme optimale en ce moment. Son défi sera de choper les ballons aériens et d'être serein dans la couverture. »
14 - Cheslin Kolbe
« Grâce à son timing, il est excellent pour capter les ballons aériens. Les Anglais vont sûrement demander à Ben Youngs de délivrer des « box-kicks » et Cheslin est une bonne assurance pour les capter et repartir derrière. Balle en main, il est incroyablement rapide, il crée des occasions avec rien. »
13 - Lukhanyo Am
« Très porté sur l'attaque, c'est un centre avec des caractéristiques d'ailier. À l'extérieur de De Allende, qui nous fait avancer, il crée des opportunités. Il va vite, il est une des flèches de notre jeu. Mais il va relever un gros défi en défense face à Tuilagi. Il devra le plaquer très tôt avant qu'il ne prenne de la vitesse. »
12 - Damian De Allende
« Il fait avancer nos trois-quarts comme P.S. Du Toit le fait avec nos avants. Premier porteur après les mêlées et les touches. Face aux Gallois, son essai fait basculer le match. Jusque-là, il a été en état de grâce. S'il refait la même prestation face aux Anglais, ce sera bon signe. »
11 - Makazole Mapimpi
« C'est le joueur qui a le plus progressé dans l'équipe. Avant, ce n'était qu'un finisseur mais, contre les Gallois, il a été excellent dans les airs comme en défense. Il est en grande forme. S'il y a une chance de marquer un essai, il ne la laissera pas passer. »
10 - Handré Pollard
« Son influence est majeure. Il a un taux de réussite au pied très bon. Dans une finale, chaque point peut faire la différence. À lui de rester dans sa zone et d'enquiller les points au tableau d'affichage. En finale, quand tu vois 3-0, 6-0..., ça travaille dans les cerveaux. Ça met la pression. »
9 - Faf De Klerk
« Jusqu'à présent, il a plutôt développé un jeu de domination territoriale avec ses coups de pied. Sans trop de risques mais ces box-kicks étaient trop courts à mes yeux. Son point fort reste sa vivacité autour des rucks. Il accélère le jeu et, opportuniste, il peut choper le moindre intervalle. »
7 - Pieter-Steph du Toit
« Dans le même style qu'Etzebeth, c'est un très bon porteur qui ne s'arrête jamais pendant 80 minutes. Très explosif. Sa mission en tant que numéro 7 est de faire avancer l'équipe dans le deuxième temps après une phase statique, selon les principes de notre jeu. »
8 - Duane Vermeulen
« C'est notre joker dans l'équipe. Il est bon dans tous les registres : gratteur ou ralentisseur de ballons, très gros porteur aussi. Costaud. Sauteur et contreur super-intelligent en touche. Il fait avancer l'équipe et, en défense, il organise et communique. Il va devoir switcher en permanence entre ces rôles. »
6 - Siya Kolisi
« Joueur d'influence et capitaine. Son défi sera d'apporter un leadership pertinent dans une finale où l'on a toujours deux ou trois petits moments qui peuvent faire basculer le match. Par sa sérénité, sa clairvoyance, il doit permettre aux joueurs de saisir ces opportunités pour créer ces petites différences. »
5 - Lood de Jager
« Joueur intelligent, lucide dans la gestion d'un match. Ses annonces de touche seront capitales. À lui de bien communiquer et de guider le groupe pour bien maîtriser la possession. »
4 - Eben Etzebeth
« Lui, c'est le moteur V8 des Springboks, un gros physique, en mêlée, au déblayage, en touche. Son défi sera de jouer à fond, dès la première minute et jusqu'à ce que le réservoir soit vide. On a deux autres deuxième-ligne (Mostert et Snyman) pour lui donner la liberté de donner tout ce qu'il a. »
3 - Frans Malherbe
« Il n'a pas la reconnaissance qu'il mérite. Pourtant, il a une énorme influence. Il sera face à Vunipola et son job sera de saper son énergie dans les mêlées, dans les face-à-face. C'est dans ce duel que l'équipe doit commencer à inoculer le poison lent aux Anglais. »
2 - Mbongeni Mbonambi
« Il m'impressionne. Il joue un jeu de conquête et de territoire conforme à ce que veut Rassie Erasmus. Il lui faudra rester dans ce rôle, ne pas essayer d'être un game-breaker mais travailler pour l'équipe comme jusqu'à maintenant. »
1 - Tendai Mtawarira
« Sa prestation face au pilier gauche anglais Sinckler va être capitale pour le reste de l'équipe. Tendai aura pour lui son expérience. Il a connu des matches à haute pression, sait comment ça se passe. Il saura se préparer mentalement et transmettre de la confiance au groupe. »
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Les Anglais adorent dire ça : no scrum no win. Le titre je crois bien qu'ils vont le regarder passer. Défense extraordinaire des boks. C'est trop léché pour être de la F3, mais on s'emmerde ferme....
krahknardz- Team modo
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Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
12 à 6 pour les Sudafs à la MT d'une finale assez fermée. Et pourtant Garcès me semble très juste au sifflet, en laissant notamment les avantages le plus longtemps possible.
Des anglais étonnamment maladroits, et des sudafs égaux à eux-mêmes, avec une grosse conquête et notamment une mêlée dominatrice qui pour le moment met presque au supplice le pack anglais. Étonnant ! Et quelle défense sudaf ! Impressionnant !
Les anglais ont peut-être joué leur finale la semaine passée, et paient peut-être leur débauche d'énergie. Les sudafs paraissent mieux maîtriser leur sujet et plus sereins. Espérons voir du jeu (Kolbe discret mais aussi muselé jusqu'à maintenant) en seconde MT ! Après si les anglais pouvaient ne PAS gagner je serai assez content !
Des anglais étonnamment maladroits, et des sudafs égaux à eux-mêmes, avec une grosse conquête et notamment une mêlée dominatrice qui pour le moment met presque au supplice le pack anglais. Étonnant ! Et quelle défense sudaf ! Impressionnant !
Les anglais ont peut-être joué leur finale la semaine passée, et paient peut-être leur débauche d'énergie. Les sudafs paraissent mieux maîtriser leur sujet et plus sereins. Espérons voir du jeu (Kolbe discret mais aussi muselé jusqu'à maintenant) en seconde MT ! Après si les anglais pouvaient ne PAS gagner je serai assez content !
Switch- Centre de presse
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Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Pas vu la première mi-temps, juste la deuxième.
Cette penalite de Farrell loupée pour revenir à 12-15 est peut être le tournant.
Les boks ont étouffés les anglais par leur pressing et n’ont pas su utiliser le jeu au pied pour s’en sortir
Mapimpi très bon et Kolbe est quand même énorme, c’est pas pareil sans lui...n’est ce pas mr Farrell?
Cette penalite de Farrell loupée pour revenir à 12-15 est peut être le tournant.
Les boks ont étouffés les anglais par leur pressing et n’ont pas su utiliser le jeu au pied pour s’en sortir
Mapimpi très bon et Kolbe est quand même énorme, c’est pas pareil sans lui...n’est ce pas mr Farrell?
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Le ST est un peu champion du monde, c'est chouette
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Siya-kolisi-capitaine-de-l-afrique-du-sud-du-township-de-port-elizabeth-au-toit-du-monde/1075757
Siya Kolisi, capitaine de l'Afrique du Sud, du township de Port Elizabeth au toit du monde
Le premier capitaine noir de l'Afrique du Sud a grandi dans le dénuement, dans un township de Port Elizabeth, avant de profiter de la discrimination positive pour devenir un Springbok. Nous sommes allés sur ses traces, à Zwide et à la Grey High School, où il est perçu comme un héros.
Sur les murs de béton gris qui encerclent le stade se sont greffés d'innombrables stands de fortune. Ce sont des baraquements bringuebalants, avec quelques pneus posés sur les toits, et autour, des femmes y touillent dans des bassines ou de grands seaux en plastique. Dans de l'eau noirâtre, elles récurent des têtes de mouton bouillies, legs de bouchers miséricordieux, et les crament avec un fer chauffé à blanc jusqu'à leur dernier poil, avant de les rincer inlassablement. « Ça s'appelle un "smiley", sourit notre guide Nelson de manière plus engageante que le crâne de l'ovidé. C'est de la streetfood du township, un plat qu'on aime bien ici. »
Ce fumet particulier a dû parvenir jusqu'aux narines de Siya Kolisi quand, enfant, il a débuté le rugby là, sur le terrain C du stade Dan QeQe. Pas évident de faire cliqueter le son « k » de « QeQe », comme y parviennent les Xhosas, le peuple de cette région sud-est d'Afrique du Sud. À s'y emmêler le fond du palais, maladroit, et la glotte, près du claquage.
Eric Songwiqi, l'ancien entraîneur du capitaine des Springboks, nous précède dans l'enceinte et, prévenant, pose du papier journal pour qu'on puisse s'asseoir sans dommage sur les tribunes sales. Épluchures de mandarines desséchées. Tessons de bouteille agressifs. Plastiques sauvages qui volettent. Le terrain d'honneur est à peine plus vaillant. Un peu d'herbe maladive, beaucoup de sable. Des poteaux qui, un jour, ont dû être droits. Abandonné près d'une ligne de touche, un tas de ferraille, qui pourrait tout aussi bien être un joug à mêlée qu'une herse agricole. Derrière, trois terrains de tennis sans filet, quelques aires de lancer de cricket désertes. Bienvenue dans la principale infrastructure sportive du township de Zwide.
«Ici les enfants fument de la marijuana, il y a de la drogue, du chômage, des armes, mais sur Siya, je n'ai jamais entendu quelque chose de mal» - Twane, un voisin du township
« C'est là que j'ai repéré Siya, reprend Songwiqi de sa voix tonitruante. C'était un jeune gamin enjoué et j'ai tout de suite remarqué sa passion pour le rugby et ses qualités de leader. Vous savez, pour ces enfants, ce n'était pas toujours facile de trouver le temps de s'entraîner régulièrement et lui, il allait les inciter à ça. Il motivait tout le monde. » Le jeune Kolisi n'avait pourtant pas la vie plus facile que ses camarades, au début des années 2000.
Nelson nous guide dans les rues parfois spacieuses et décrit un quartier qui a de quoi séduire, aujourd'hui, « la classe moyenne noire » de Port Elizabeth. C'est que dans son dénuement, Zwide, à une vingtaine de kilomètres au nord de cette ville côtière, derrière les usines de l'industrie du pneu, a une chance : elle est irriguée par une sorte de périphérique qui permet de la rejoindre facilement et y a apporté l'électricité plus vite qu'ailleurs.
Mais en cherchant la maison où Kolisi a grandi, on s'éloigne peu à peu des artères principales et la pauvreté prend ses aises. Sur les toits, paraboles et panneaux solaires avec cumulus. Des containers maritimes sont aménagés en magasins. Dans certaines cours, des cornes de boeuf sont accrochées à un poteau planté dans le jardin, un « inkundla » pour honorer les ancêtres. Des enfants bondissent avec une énergie dingue dans une partie de saut à l'élastique et s'attendrissent quand, sur les conseils de Nelson, on rompt la glace en les saluant en xhosa : « Molo ! »
La voilà, la maison, un rectangle blanc avec son jumeau mitoyen bleu, rue Mthembu. Plus de bitume ici, mais des graviers, des trottoirs défoncés. Twane, un voisin, surgit. « Le diable ne l'a pas changé ! Ici les enfants fument de la marijuana, il y a de la drogue, du chômage, des armes, mais sur Siya, je n'ai jamais entendu quelque chose de mal. Il aimait l'école et le rugby ! » Plus loin, c'est Emily qui jaillit, 77 ans et pleine de verve, devant sa baraque en tôle. « J'ai connu Siya quand il n'était qu'un bébé ! Un gentil garçon avec de très bonnes manières. Il habitait là avec sa grand-mère. » Sa mère avait 16 ans quand elle lui a donné la vie. C'est pour ça qu'elle n'a pas élevé Kolisi. Qui ne mangeait pas toujours à sa faim et dormait par terre. Jusqu'à ses 12 ans.
« Il faisait partie d'un groupe de trois garçons que j'avais identifiés, reprend Songwiqi, alors j'ai insisté pour qu'ils passent un essai à la Grey High School. » Grey High, c'est un lycée de garçons prestigieux de Port Elizabeth, une institution fondée en 1856. Un endroit incroyable, un véritable campus à l'anglaise, sorti tout droit des films Harry Potter, le bâtiment principal aussi noble qu'une hacienda centenaire, surmonté d'une horloge, son réfectoire aux intimidants hauts plafonds de bois, ses portraits victoriens d'anciens recteurs. Et sa passion pour le sport. Il y a là plusieurs piscines, un terrain de hockey sur gazon, de quoi jouer au cricket, au tennis, et quatre terrains de rugby. Kolisi y convainc les entraîneurs, en 2003. Et réussit les tests scolaires. Il obtient une bourse et devient pensionnaire.
Au lycée, il dort pour la première fois dans un vrai lit
« Ce sont les Old Boys, les anciens, qui financent ces bourses, explique Allan Miles, responsable du rugby. On peut estimer que, aujourd'hui, une année de scolarité, uniforme et sortie compris, c'est 120 000 rands. Plus de 7 000 euros. Les enfants des milieux défavorisés ne pourraient pas se le payer. » Discrimination positive oblige, ce sont souvent les gamins noirs des townships qui bénéficient de ces aides. Et qui découvrent un univers tellement différent de celui qui a fait leur quotidien jusque-là.
« C'est un choc culturel, ce changement, recadre Neil Crawford, recteur du temps où Kolisi était élève à Grey High. Avant d'arriver ici, il n'avait jamais dormi dans un vrai lit, jamais porté de chaussettes. » Au côté de ce vieux sage empathique aux tempes grises, Fenner Barnard abonde : « Au township, souvent il ne mangeait qu'une fois par jour et tenait jusqu'au soir avec juste de l'eau sucrée. Sa langue maternelle, c'était le xhosa, il a dû apprendre l'anglais... C'est un autre enfant, Nicholas Holton, qui l'a aidé pour l'aspect scolaire, et c'est pour ça que le fils de Siya s'appelle Nicholas. »
Kolisi a dû aussi se familiariser avec les traditions locales. Cette cloche de l'établissement qui ne sonne que deux fois dans sa scolarité, au premier et au dernier jour. Ces pelouses réservées aux étudiants de dernière année. Ces escaliers que ne peuvent gravir que les membres de l'équipe première de rugby. Des codes tellement lointains de ceux du township, que Kolisi a pourtant assimilés.
« Il est même devenu un school prefect, félicite Fenner Barnard. Il a été élu par les autres élèves, un honneur. Il avait le droit de porter le blazer blanc le vendredi. » Une sorte de super délégué en beaucoup plus british. Le responsable administratif reprend : « Côté rugby, quand je l'entraînais c'était un joueur dévastateur, un coureur puissant, très adroit, avec une passe féroce. Un garçon remarquable, plein d'humilité. Mais déjà un leader. On sentait sa présence dès qu'il entrait dans une pièce. »
«Il y avait ce plafond de verre, et il y a encore du conservatisme. C'est pour ça que c'est remarquable qu'il soit devenu leur meneur» - Fenner Barnard, responsable administratif
En déambulant dans ces couloirs chargés d'histoire, où on trouve déjà affichées des dizaines de coupures de presse sur la carrière de Kolisi, Barnard raconte Rachel, l'épouse blanche de Siya, son engagement caritatif, les fonds levés pour permettre à des femmes dans le besoin d'acheter des serviettes hygiéniques. « Et vous savez, poursuit-il, le demi-frère de Siya est scolarisé ici. Comme sa mère est morte quand il avait 15 ans, il a appris son existence tard et l'a longtemps cherché, avec sa demi-soeur, pour les adopter. Mais Liyema ne joue pas trop au rugby, il a eu des problèmes de croissance à cause de la malnutrition. »
Barnard a l'air un peu las, entre fierté et incrédulité : « Je n'aurais jamais pensé qu'il aurait cette chance de devenir capitaine des Springboks ! Il faut se souvenir qu'ici ce sont les Afrikaners qui ont dominé le rugby et, pendant quarante ans, le manager des Boks devait faire partie de la Broederbond, l'organisation secrète qui contrôlait aussi le rugby. Mon grand-père a été un très bon joueur mais n'a jamais pu être international, parce qu'il était blanc, mais... d'origine anglaise. Il y avait ce plafond de verre, et il y a encore du conservatisme. C'est pour ça que c'est remarquable qu'il soit devenu leur meneur. Notre école a plus de 160 ans, et si vous demandez à nos élèves quel en est l'élève le plus célèbre, ils répondront tous "Siya". » Plus qu'une question de popularité. Une question d'identité. « Siya est un homme spécial, professe le recteur Crawford, c'est un symbole pour le futur de l'Afrique du Sud. »
Un symbole puissant parce qu'il traverse toutes les strates d'une nation qui se veut arc-en-ciel mais où les inégalités et les tensions raciales sont encore vivaces. On repart au township, une dernière fois. Sur la pelouse de cricket du stade Dan QeQe, un vieux golfeur solitaire et inattendu dans ce paysage balade un fer 3 et un fer 7 fatigués. Il maugrée contre l'immigration et la violence. Le matin même, le Herald, quotidien local, titrait sur un township voisin, théâtre de violences urbaines la veille : « Nous avons trop d'enterrements à Helenvale. » Les ghettos poussent encore nombreux et s'embrasent encore souvent. Mais le visage du golfeur s'illumine soudain : « Siya ? c'est bien, son histoire ! On entend beaucoup de jeunes au stade qui crient : "Je veux jouer au rugby comme Siya !" »
Zwide ne surexploite pas la réussite de son enfant. Elle vibre dans l'imaginaire des gamins du township. À l'école primaire Emsengeni, où il était scolarisé jusqu'à ses 12 ans, on trouve des traces discrètes du héros du coin. En face d'une peinture naïve de la Cène, un maillot des Boks encadré et deux photos, dont une où il pose avec tous ses successeurs sur ces bancs d'écoliers. Amange Ngovani, 13 ans, s'excuserait presque de préférer le foot et le cricket, mais se souvient de ce récent passage : « On était tous tellement heureux de voir Siya ici. Toute l'école l'aime ! C'est super qu'il soit capitaine des Springboks, on peut apprendre de lui, se respecter les uns les autres. Il nous inspire. »
Ça pourrait être un poids et vendredi, en conférence de presse, sur la scène retentissante d'une veille de finale de Coupe du monde, placé devant ce parcours extraordinaire, Siya Kolisi a confessé que, à l'été 2018, quand le capitanat lui est revenu et qu'il est devenu le symbole d'une forme de réconciliation et d'ouverture, ses performances rugbystiques en ont pâti. Il a appris à vivre avec cette responsabilité et l'a assumée avec ce charisme tranquille qui émane de lui, cette voix douce et captivante, ce torse bombé et entraînant. Il a intégré cette dimension supplémentaire à son personnage.
Pour l'Afrique du Sud, ballottée par des problèmes économiques et sociaux, le rugby peut devenir l'espace de quelques heures, quelques jours, un exutoire, un sourire, un trait d'union. Son capitaine cristallise tout cela. « On est de plus en plus nombreux, comme joueurs, à venir du township, nous disait-il en août, à Johannesburg, lors de la présentation des joueurs sélectionnés pour le Mondial japonais. On joue chaque jour pour rendre tout ce monde fier. Pour les enfants avec le même passé que moi, je veux qu'ils puissent se dire : "S'il l'a fait, je peux aussi le faire." C'est ça, le but ultime. » Bien plus qu'une simple question sportive.
Siya Kolisi, capitaine de l'Afrique du Sud, du township de Port Elizabeth au toit du monde
Le premier capitaine noir de l'Afrique du Sud a grandi dans le dénuement, dans un township de Port Elizabeth, avant de profiter de la discrimination positive pour devenir un Springbok. Nous sommes allés sur ses traces, à Zwide et à la Grey High School, où il est perçu comme un héros.
Sur les murs de béton gris qui encerclent le stade se sont greffés d'innombrables stands de fortune. Ce sont des baraquements bringuebalants, avec quelques pneus posés sur les toits, et autour, des femmes y touillent dans des bassines ou de grands seaux en plastique. Dans de l'eau noirâtre, elles récurent des têtes de mouton bouillies, legs de bouchers miséricordieux, et les crament avec un fer chauffé à blanc jusqu'à leur dernier poil, avant de les rincer inlassablement. « Ça s'appelle un "smiley", sourit notre guide Nelson de manière plus engageante que le crâne de l'ovidé. C'est de la streetfood du township, un plat qu'on aime bien ici. »
Ce fumet particulier a dû parvenir jusqu'aux narines de Siya Kolisi quand, enfant, il a débuté le rugby là, sur le terrain C du stade Dan QeQe. Pas évident de faire cliqueter le son « k » de « QeQe », comme y parviennent les Xhosas, le peuple de cette région sud-est d'Afrique du Sud. À s'y emmêler le fond du palais, maladroit, et la glotte, près du claquage.
Eric Songwiqi, l'ancien entraîneur du capitaine des Springboks, nous précède dans l'enceinte et, prévenant, pose du papier journal pour qu'on puisse s'asseoir sans dommage sur les tribunes sales. Épluchures de mandarines desséchées. Tessons de bouteille agressifs. Plastiques sauvages qui volettent. Le terrain d'honneur est à peine plus vaillant. Un peu d'herbe maladive, beaucoup de sable. Des poteaux qui, un jour, ont dû être droits. Abandonné près d'une ligne de touche, un tas de ferraille, qui pourrait tout aussi bien être un joug à mêlée qu'une herse agricole. Derrière, trois terrains de tennis sans filet, quelques aires de lancer de cricket désertes. Bienvenue dans la principale infrastructure sportive du township de Zwide.
«Ici les enfants fument de la marijuana, il y a de la drogue, du chômage, des armes, mais sur Siya, je n'ai jamais entendu quelque chose de mal» - Twane, un voisin du township
« C'est là que j'ai repéré Siya, reprend Songwiqi de sa voix tonitruante. C'était un jeune gamin enjoué et j'ai tout de suite remarqué sa passion pour le rugby et ses qualités de leader. Vous savez, pour ces enfants, ce n'était pas toujours facile de trouver le temps de s'entraîner régulièrement et lui, il allait les inciter à ça. Il motivait tout le monde. » Le jeune Kolisi n'avait pourtant pas la vie plus facile que ses camarades, au début des années 2000.
Nelson nous guide dans les rues parfois spacieuses et décrit un quartier qui a de quoi séduire, aujourd'hui, « la classe moyenne noire » de Port Elizabeth. C'est que dans son dénuement, Zwide, à une vingtaine de kilomètres au nord de cette ville côtière, derrière les usines de l'industrie du pneu, a une chance : elle est irriguée par une sorte de périphérique qui permet de la rejoindre facilement et y a apporté l'électricité plus vite qu'ailleurs.
Mais en cherchant la maison où Kolisi a grandi, on s'éloigne peu à peu des artères principales et la pauvreté prend ses aises. Sur les toits, paraboles et panneaux solaires avec cumulus. Des containers maritimes sont aménagés en magasins. Dans certaines cours, des cornes de boeuf sont accrochées à un poteau planté dans le jardin, un « inkundla » pour honorer les ancêtres. Des enfants bondissent avec une énergie dingue dans une partie de saut à l'élastique et s'attendrissent quand, sur les conseils de Nelson, on rompt la glace en les saluant en xhosa : « Molo ! »
La voilà, la maison, un rectangle blanc avec son jumeau mitoyen bleu, rue Mthembu. Plus de bitume ici, mais des graviers, des trottoirs défoncés. Twane, un voisin, surgit. « Le diable ne l'a pas changé ! Ici les enfants fument de la marijuana, il y a de la drogue, du chômage, des armes, mais sur Siya, je n'ai jamais entendu quelque chose de mal. Il aimait l'école et le rugby ! » Plus loin, c'est Emily qui jaillit, 77 ans et pleine de verve, devant sa baraque en tôle. « J'ai connu Siya quand il n'était qu'un bébé ! Un gentil garçon avec de très bonnes manières. Il habitait là avec sa grand-mère. » Sa mère avait 16 ans quand elle lui a donné la vie. C'est pour ça qu'elle n'a pas élevé Kolisi. Qui ne mangeait pas toujours à sa faim et dormait par terre. Jusqu'à ses 12 ans.
« Il faisait partie d'un groupe de trois garçons que j'avais identifiés, reprend Songwiqi, alors j'ai insisté pour qu'ils passent un essai à la Grey High School. » Grey High, c'est un lycée de garçons prestigieux de Port Elizabeth, une institution fondée en 1856. Un endroit incroyable, un véritable campus à l'anglaise, sorti tout droit des films Harry Potter, le bâtiment principal aussi noble qu'une hacienda centenaire, surmonté d'une horloge, son réfectoire aux intimidants hauts plafonds de bois, ses portraits victoriens d'anciens recteurs. Et sa passion pour le sport. Il y a là plusieurs piscines, un terrain de hockey sur gazon, de quoi jouer au cricket, au tennis, et quatre terrains de rugby. Kolisi y convainc les entraîneurs, en 2003. Et réussit les tests scolaires. Il obtient une bourse et devient pensionnaire.
Au lycée, il dort pour la première fois dans un vrai lit
« Ce sont les Old Boys, les anciens, qui financent ces bourses, explique Allan Miles, responsable du rugby. On peut estimer que, aujourd'hui, une année de scolarité, uniforme et sortie compris, c'est 120 000 rands. Plus de 7 000 euros. Les enfants des milieux défavorisés ne pourraient pas se le payer. » Discrimination positive oblige, ce sont souvent les gamins noirs des townships qui bénéficient de ces aides. Et qui découvrent un univers tellement différent de celui qui a fait leur quotidien jusque-là.
« C'est un choc culturel, ce changement, recadre Neil Crawford, recteur du temps où Kolisi était élève à Grey High. Avant d'arriver ici, il n'avait jamais dormi dans un vrai lit, jamais porté de chaussettes. » Au côté de ce vieux sage empathique aux tempes grises, Fenner Barnard abonde : « Au township, souvent il ne mangeait qu'une fois par jour et tenait jusqu'au soir avec juste de l'eau sucrée. Sa langue maternelle, c'était le xhosa, il a dû apprendre l'anglais... C'est un autre enfant, Nicholas Holton, qui l'a aidé pour l'aspect scolaire, et c'est pour ça que le fils de Siya s'appelle Nicholas. »
Kolisi a dû aussi se familiariser avec les traditions locales. Cette cloche de l'établissement qui ne sonne que deux fois dans sa scolarité, au premier et au dernier jour. Ces pelouses réservées aux étudiants de dernière année. Ces escaliers que ne peuvent gravir que les membres de l'équipe première de rugby. Des codes tellement lointains de ceux du township, que Kolisi a pourtant assimilés.
« Il est même devenu un school prefect, félicite Fenner Barnard. Il a été élu par les autres élèves, un honneur. Il avait le droit de porter le blazer blanc le vendredi. » Une sorte de super délégué en beaucoup plus british. Le responsable administratif reprend : « Côté rugby, quand je l'entraînais c'était un joueur dévastateur, un coureur puissant, très adroit, avec une passe féroce. Un garçon remarquable, plein d'humilité. Mais déjà un leader. On sentait sa présence dès qu'il entrait dans une pièce. »
«Il y avait ce plafond de verre, et il y a encore du conservatisme. C'est pour ça que c'est remarquable qu'il soit devenu leur meneur» - Fenner Barnard, responsable administratif
En déambulant dans ces couloirs chargés d'histoire, où on trouve déjà affichées des dizaines de coupures de presse sur la carrière de Kolisi, Barnard raconte Rachel, l'épouse blanche de Siya, son engagement caritatif, les fonds levés pour permettre à des femmes dans le besoin d'acheter des serviettes hygiéniques. « Et vous savez, poursuit-il, le demi-frère de Siya est scolarisé ici. Comme sa mère est morte quand il avait 15 ans, il a appris son existence tard et l'a longtemps cherché, avec sa demi-soeur, pour les adopter. Mais Liyema ne joue pas trop au rugby, il a eu des problèmes de croissance à cause de la malnutrition. »
Barnard a l'air un peu las, entre fierté et incrédulité : « Je n'aurais jamais pensé qu'il aurait cette chance de devenir capitaine des Springboks ! Il faut se souvenir qu'ici ce sont les Afrikaners qui ont dominé le rugby et, pendant quarante ans, le manager des Boks devait faire partie de la Broederbond, l'organisation secrète qui contrôlait aussi le rugby. Mon grand-père a été un très bon joueur mais n'a jamais pu être international, parce qu'il était blanc, mais... d'origine anglaise. Il y avait ce plafond de verre, et il y a encore du conservatisme. C'est pour ça que c'est remarquable qu'il soit devenu leur meneur. Notre école a plus de 160 ans, et si vous demandez à nos élèves quel en est l'élève le plus célèbre, ils répondront tous "Siya". » Plus qu'une question de popularité. Une question d'identité. « Siya est un homme spécial, professe le recteur Crawford, c'est un symbole pour le futur de l'Afrique du Sud. »
Un symbole puissant parce qu'il traverse toutes les strates d'une nation qui se veut arc-en-ciel mais où les inégalités et les tensions raciales sont encore vivaces. On repart au township, une dernière fois. Sur la pelouse de cricket du stade Dan QeQe, un vieux golfeur solitaire et inattendu dans ce paysage balade un fer 3 et un fer 7 fatigués. Il maugrée contre l'immigration et la violence. Le matin même, le Herald, quotidien local, titrait sur un township voisin, théâtre de violences urbaines la veille : « Nous avons trop d'enterrements à Helenvale. » Les ghettos poussent encore nombreux et s'embrasent encore souvent. Mais le visage du golfeur s'illumine soudain : « Siya ? c'est bien, son histoire ! On entend beaucoup de jeunes au stade qui crient : "Je veux jouer au rugby comme Siya !" »
Zwide ne surexploite pas la réussite de son enfant. Elle vibre dans l'imaginaire des gamins du township. À l'école primaire Emsengeni, où il était scolarisé jusqu'à ses 12 ans, on trouve des traces discrètes du héros du coin. En face d'une peinture naïve de la Cène, un maillot des Boks encadré et deux photos, dont une où il pose avec tous ses successeurs sur ces bancs d'écoliers. Amange Ngovani, 13 ans, s'excuserait presque de préférer le foot et le cricket, mais se souvient de ce récent passage : « On était tous tellement heureux de voir Siya ici. Toute l'école l'aime ! C'est super qu'il soit capitaine des Springboks, on peut apprendre de lui, se respecter les uns les autres. Il nous inspire. »
Ça pourrait être un poids et vendredi, en conférence de presse, sur la scène retentissante d'une veille de finale de Coupe du monde, placé devant ce parcours extraordinaire, Siya Kolisi a confessé que, à l'été 2018, quand le capitanat lui est revenu et qu'il est devenu le symbole d'une forme de réconciliation et d'ouverture, ses performances rugbystiques en ont pâti. Il a appris à vivre avec cette responsabilité et l'a assumée avec ce charisme tranquille qui émane de lui, cette voix douce et captivante, ce torse bombé et entraînant. Il a intégré cette dimension supplémentaire à son personnage.
Pour l'Afrique du Sud, ballottée par des problèmes économiques et sociaux, le rugby peut devenir l'espace de quelques heures, quelques jours, un exutoire, un sourire, un trait d'union. Son capitaine cristallise tout cela. « On est de plus en plus nombreux, comme joueurs, à venir du township, nous disait-il en août, à Johannesburg, lors de la présentation des joueurs sélectionnés pour le Mondial japonais. On joue chaque jour pour rendre tout ce monde fier. Pour les enfants avec le même passé que moi, je veux qu'ils puissent se dire : "S'il l'a fait, je peux aussi le faire." C'est ça, le but ultime. » Bien plus qu'une simple question sportive.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Les 2 essais :
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-l-afrique-du-sud-sacre-championne-du-monde-en-explosant-l-angleterre/1075861
Coupe du monde : l'Afrique du Sud éteint l'Angleterre et remporte son troisième titre mondial
Cheslin Kolbe, ici porté par ses coéquipiers, a inscrit le deuxième essai sud-africain. (P. Lahalle/L'Equipe)
En surclassant le XV de la Rose (32-12) samedi à Yokohama en finale, les Springboks, avec un essai du Toulousain Cheslin Kolbe, deviennent champions du monde pour la troisième fois de leur histoire après 1995 et 2007.
Richard Escot
Le match : 32-12
Les Springboks n'atteignent pas une finale pour la disputer mais pour la gagner. Ils l'ont une troisième fois démontré, samedi à Yokohama, en s'imposant face à une équipe d'Angleterre qui est passée complètement à côté du match : elle a encaissé plus de trente points, dont deux essais d'ailiers (Mapimpi à la 66e, puis Kolbe à la 74e), et aurait pu même sombrer encore davantage dans les derniers instants.
Rarement dans une finale de Coupe du monde, la sortie d'un joueur aura autant pesé que celle de Kyle Sinckler dès la 3e minute, victime d'un coup de coude involontaire d'un partenaire. Sans son ancrage à la poussée, le pack anglais perdit le combat de la mêlée et c'est tout le XV de la Rose qui pâtit de cette perte, déjouant en cherchant le combat frontal face à des Springboks armés pour ce défi.
Sur son grand temps fort en première période (28e-35e) devant l'en-but sud-africain, l'Angleterre ne récolta qu'un but de pénalité réussi par Farrell (35e, 6-6), revenu au tir et guéri de sa béquille. Mais à ce petit jeu de canonniers, l'ouvreur sud-africain Handré Pollard additionna les buts - six - pour porter le score à 18-12 à l'heure de jeu alors que les Anglais dominaient territorialement de façon stérile (64% d'occupation).
Oubliant leur rugby fait de prise d'intervalles, refusant d'aller au large chercher des solutions, les Anglais subirent les impacts de Sud-Africains très à l'aise dans ce jeu de marche « avants » et de déplacements tactiques au pied. Sous pression, le XV de la Rose craqua dans un côté fermé d'école, Marx servant Mapimpi qui se créait avec Am l'essai (66e, 12-25) qui scellait le troisième titre mondial sud-africain.
2
Avec cette défaite, Eddie Jones aura donc perdu deux finales en tant qu'entraîneur principal, après celle de 2003 face à l'Angleterre (20-17), qu'il entraînait ce samedi.
Le tournant : Sinckler K.-O., la mêlée anglaise aussi
Les spécialistes l'assurent : « No scrum, no win » (pas de mêlée, pas de succès). Le scénario de cette finale leur a donné une fois de plus raison. Sorti sur K.-O. à la 3e minute après avoir pris le coude de son partenaire Maro Itoje en plein visage lors d'un plaquage sur Mapimpi à la relance, le pilier droit Kyle Sinckler a été remplacé par Dan Cole (32 ans) et la mêlée anglaise s'est mise à reculer, lourdement pénalisée (4e, 24e, 40e, 44e, 48e). Le moral en berne, leur conquête vacillante, les Anglais ont subi la loi physique des Springboks sur cette phase de combat structurée et n'ont jamais pu retrouver leurs marques.
3
Comme le nombre de titres mondiaux obtenus par les Sud-Africains en autant de finales disputées (1995, 2007, 2019). À noter que les Néo-Zélandais sont eux aussi triple champions du monde (1987, 2011, 2015) après avoir disputé quatre finales (défaite en 1995 face aux Springboks).
Le joueur : Faf De Klerk, véritable poison pilote
Souvent placé entre deux Anglais pour perturber les transmissions, déterminant en défense avec ses plaquages nets et appuyés, le demi de mêlée sud-africain de Sale a été un véritable poison pour l'attaque anglaise, bloquant un contre (29e) qui pouvait être gagnant. Précis dans le jeu au pied tactique derrière ruck, Faf de Klerk (28 ans, 30 sélections), petit gabarit tonique (1,72m, 80 kg), a pesé sur cette finale.
Coupe du monde : l'Afrique du Sud éteint l'Angleterre et remporte son troisième titre mondial
Cheslin Kolbe, ici porté par ses coéquipiers, a inscrit le deuxième essai sud-africain. (P. Lahalle/L'Equipe)
En surclassant le XV de la Rose (32-12) samedi à Yokohama en finale, les Springboks, avec un essai du Toulousain Cheslin Kolbe, deviennent champions du monde pour la troisième fois de leur histoire après 1995 et 2007.
Richard Escot
Le match : 32-12
Les Springboks n'atteignent pas une finale pour la disputer mais pour la gagner. Ils l'ont une troisième fois démontré, samedi à Yokohama, en s'imposant face à une équipe d'Angleterre qui est passée complètement à côté du match : elle a encaissé plus de trente points, dont deux essais d'ailiers (Mapimpi à la 66e, puis Kolbe à la 74e), et aurait pu même sombrer encore davantage dans les derniers instants.
Rarement dans une finale de Coupe du monde, la sortie d'un joueur aura autant pesé que celle de Kyle Sinckler dès la 3e minute, victime d'un coup de coude involontaire d'un partenaire. Sans son ancrage à la poussée, le pack anglais perdit le combat de la mêlée et c'est tout le XV de la Rose qui pâtit de cette perte, déjouant en cherchant le combat frontal face à des Springboks armés pour ce défi.
Sur son grand temps fort en première période (28e-35e) devant l'en-but sud-africain, l'Angleterre ne récolta qu'un but de pénalité réussi par Farrell (35e, 6-6), revenu au tir et guéri de sa béquille. Mais à ce petit jeu de canonniers, l'ouvreur sud-africain Handré Pollard additionna les buts - six - pour porter le score à 18-12 à l'heure de jeu alors que les Anglais dominaient territorialement de façon stérile (64% d'occupation).
Oubliant leur rugby fait de prise d'intervalles, refusant d'aller au large chercher des solutions, les Anglais subirent les impacts de Sud-Africains très à l'aise dans ce jeu de marche « avants » et de déplacements tactiques au pied. Sous pression, le XV de la Rose craqua dans un côté fermé d'école, Marx servant Mapimpi qui se créait avec Am l'essai (66e, 12-25) qui scellait le troisième titre mondial sud-africain.
2
Avec cette défaite, Eddie Jones aura donc perdu deux finales en tant qu'entraîneur principal, après celle de 2003 face à l'Angleterre (20-17), qu'il entraînait ce samedi.
Le tournant : Sinckler K.-O., la mêlée anglaise aussi
Les spécialistes l'assurent : « No scrum, no win » (pas de mêlée, pas de succès). Le scénario de cette finale leur a donné une fois de plus raison. Sorti sur K.-O. à la 3e minute après avoir pris le coude de son partenaire Maro Itoje en plein visage lors d'un plaquage sur Mapimpi à la relance, le pilier droit Kyle Sinckler a été remplacé par Dan Cole (32 ans) et la mêlée anglaise s'est mise à reculer, lourdement pénalisée (4e, 24e, 40e, 44e, 48e). Le moral en berne, leur conquête vacillante, les Anglais ont subi la loi physique des Springboks sur cette phase de combat structurée et n'ont jamais pu retrouver leurs marques.
3
Comme le nombre de titres mondiaux obtenus par les Sud-Africains en autant de finales disputées (1995, 2007, 2019). À noter que les Néo-Zélandais sont eux aussi triple champions du monde (1987, 2011, 2015) après avoir disputé quatre finales (défaite en 1995 face aux Springboks).
Le joueur : Faf De Klerk, véritable poison pilote
Souvent placé entre deux Anglais pour perturber les transmissions, déterminant en défense avec ses plaquages nets et appuyés, le demi de mêlée sud-africain de Sale a été un véritable poison pour l'attaque anglaise, bloquant un contre (29e) qui pouvait être gagnant. Précis dans le jeu au pied tactique derrière ruck, Faf de Klerk (28 ans, 30 sélections), petit gabarit tonique (1,72m, 80 kg), a pesé sur cette finale.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Rarement dans une finale de Coupe du monde, la sortie d'un joueur aura autant pesé que celle de Kyle Sinckler dès la 3e minute
Itoje une nouvelle fois décisif
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde/2019/coupe-du-monde-2019-les-notes-des-sud-africains-vermeulen-au-sommet-de-son-art_sto7522333/story.shtml
Les notes des Sud-Africains : Vermeulen au sommet de son art
Par Vincent Bissonnet via Midi Olympique
L'ancien Toulonnais a réalisé une prestation exceptionnelle pour mener les siens vers le titre mondial. Les Mapimpi, Pollard et Etzebeth auront aussi été remarquables.
15. Willie Le Roux : 6/10
Contesté jusqu'au dernier moment, l'arrière a livré une prestation solide. On l'a revu inspiré offensivement malgré quelques imprécisions. Dans les airs et sous la pression, il a répondu présent.
14. Cheslin Kolbe : 6,5/10
Pendant soixante-quatorze minutes, le public a désespérément attendu un éclair de sa part. L'ailier a longtemps vécu une soirée frustrante sur le plan personnel. Sanctionné dans un ruck (21e), il n'avait presque pas été servi. Puis sur un ballon de récupération, le Toulousain a réalisé son tour de magie habituel avec son fameux crochet intérieur et une accélération fulgurante.
13. Lukhanyo Am : 7/10
Le centre a touché peu de ballons offensivement mais il s'est montré tranchant et précis sur chacune de ses interventions comme sur ce ballon de relance à la 39e minute. Sur l'essai, il suit bien le coup de pied de Mapimpi et sert magnifiquement son ailier. En défense, il a cherché à mettre beaucoup de pression mais a parfois été victime de son enthousiasme.
12. Damian De Allende : 6,5/10
Le perce-muraille sud-africain a tenu son poste avec un impact tonitruant en attaque comme en défense. Il a régulièrement été utilisé en premier attaquant et a régulièrement mobilisé deux plaqueurs adverses.
11. Makazole Mapimpi : 8,5/10
L'ailier sud-africain aura parachevé sa Coupe du monde avec une prestation trois étoiles. Ses redoutables crochets, son agilité sous les ballons haut et sa vista offensive ont causé mille tourments au XV de la Rose. Sur son essai, il exécute tout à merveille : la course sur l'aile, le jeu au pied et la finition.
10. Handre Pollard : 8/10
Le futur Montpelliérain a surclassé George Ford et Owen Farrell dans la partie d'échecs. Hormis une première pénalité manquée et une glissade sur une relance en seconde période, le futur Montpelliérain a presque tout réussi dans l'occupation comme dans les tirs au but avec vingt-deux points inscrits.
9. Faf de Klerk : 6/10
L'électrique demi de mêlée s'est démultiplié aux quatre coins du terrain, quitte à y perdre en lucidité (quatre plaquages manqués). Ses montées défensives n'en ont pas moins constamment perturbé le jeu anglais. Son jeu au pied, globalement moyen, aura tout de même été bien meilleur que celui de son homologue anglais.
8. Duane Vermeulen : 9/10
L'ancien Toulonnais a été élu homme du match. Comment pourrait-il en être autrement tant le numéro 8 a régné sur la partie ? Il a gratté deux ballons précieux ayant offert six points à Handre Pollard. Sur chacune de ses charges, il a martyrisé le rideau adverse (49 mètres parcourus). L'ancien Toulonnais a aussi été royal sous les ballons haut. Une prestation monumentale.
7. Pieter-Steph du Toit : 7,5/10
Le troisième ligne a livré un combat de titans. Dans les rucks et en défense, il a fait parler sa dimension physique. George Ford, chassé par le flanker, a vécu une bien mauvaise soirée. Sa capacité à "coffrer" le porteur adverse a aussi accablé les Anglais.
6. Siya Kolisi : 6,5/10
Le coureur tout-terrain a été le moins impressionnant des troisième ligne mais son activité n'en a pas moins été déterminante. Comme en attestent ses douze plaquages à 100 % de réussite. Le capitaine a parfaitement mené ses hommes.
5. Lood de Jager (non noté) – Franco Mostert : 7,5/10
A la 22e minute, Lood de Jager a dû céder sa place à Franco Mostert. Le deuxième ligne est rapidement entré dans la partie avec sept plaquages réalisés en moins de vingt minutes. Le colosse a terminé la partie avec seize interventions défensives, le plus haut total de la partie.
4. Eben Etzebeth : 8/10
Un peu en dedans lors de ce Mondial, le futur Toulonnais a retrouvé de sa superbe au meilleur moment. Sa partie a été presque parfaite : un ballon contesté en touche, des prises multiples dans l'alignement, des plaquages retentissants (13) et même une magnifique passe après-contact à une main en seconde période. Du très bon Etzebeth.
3. Frans Malherbe : 8/10
Le pilier droit a grandement contribué à l'écrasante domination sud-africaine en mêlée. Rarement Mako Vunipola avait autant souffert dans l'exercice. Balle en main et en défense, Malherbe a aussi été précieux. Vincent Koch, entré à la mi-temps, a débuté sur le même tempo et s'est démené en défense (huit plaquages).
2. Bongi Mbanombi (non noté) - Malcolm Marx : 6/10
Le dynamique talonneur a rapidement dû quitter ses partenaires (22e). Malcom Marx a pris sa suite et a tenu son rang malgré deux pénalités à son encontre. Il a été précis au lancer et mérite d'être cité pour la domination des siens en mêlée fermée.
1. Tendai Mtwararira : 8/10
La Bête va longtemps hanter les esprits anglais. Le pilier gauche a écrasé Kyle Sinckler puis Dane Cole en mêlée fermée. Entré à la mi-temps, Steven Kitshofff a poursuivi son oeuvre. Dans le jeu, l'ancien Bordelais a été discret.
Les notes des Sud-Africains : Vermeulen au sommet de son art
Par Vincent Bissonnet via Midi Olympique
L'ancien Toulonnais a réalisé une prestation exceptionnelle pour mener les siens vers le titre mondial. Les Mapimpi, Pollard et Etzebeth auront aussi été remarquables.
15. Willie Le Roux : 6/10
Contesté jusqu'au dernier moment, l'arrière a livré une prestation solide. On l'a revu inspiré offensivement malgré quelques imprécisions. Dans les airs et sous la pression, il a répondu présent.
14. Cheslin Kolbe : 6,5/10
Pendant soixante-quatorze minutes, le public a désespérément attendu un éclair de sa part. L'ailier a longtemps vécu une soirée frustrante sur le plan personnel. Sanctionné dans un ruck (21e), il n'avait presque pas été servi. Puis sur un ballon de récupération, le Toulousain a réalisé son tour de magie habituel avec son fameux crochet intérieur et une accélération fulgurante.
13. Lukhanyo Am : 7/10
Le centre a touché peu de ballons offensivement mais il s'est montré tranchant et précis sur chacune de ses interventions comme sur ce ballon de relance à la 39e minute. Sur l'essai, il suit bien le coup de pied de Mapimpi et sert magnifiquement son ailier. En défense, il a cherché à mettre beaucoup de pression mais a parfois été victime de son enthousiasme.
12. Damian De Allende : 6,5/10
Le perce-muraille sud-africain a tenu son poste avec un impact tonitruant en attaque comme en défense. Il a régulièrement été utilisé en premier attaquant et a régulièrement mobilisé deux plaqueurs adverses.
11. Makazole Mapimpi : 8,5/10
L'ailier sud-africain aura parachevé sa Coupe du monde avec une prestation trois étoiles. Ses redoutables crochets, son agilité sous les ballons haut et sa vista offensive ont causé mille tourments au XV de la Rose. Sur son essai, il exécute tout à merveille : la course sur l'aile, le jeu au pied et la finition.
10. Handre Pollard : 8/10
Le futur Montpelliérain a surclassé George Ford et Owen Farrell dans la partie d'échecs. Hormis une première pénalité manquée et une glissade sur une relance en seconde période, le futur Montpelliérain a presque tout réussi dans l'occupation comme dans les tirs au but avec vingt-deux points inscrits.
9. Faf de Klerk : 6/10
L'électrique demi de mêlée s'est démultiplié aux quatre coins du terrain, quitte à y perdre en lucidité (quatre plaquages manqués). Ses montées défensives n'en ont pas moins constamment perturbé le jeu anglais. Son jeu au pied, globalement moyen, aura tout de même été bien meilleur que celui de son homologue anglais.
8. Duane Vermeulen : 9/10
L'ancien Toulonnais a été élu homme du match. Comment pourrait-il en être autrement tant le numéro 8 a régné sur la partie ? Il a gratté deux ballons précieux ayant offert six points à Handre Pollard. Sur chacune de ses charges, il a martyrisé le rideau adverse (49 mètres parcourus). L'ancien Toulonnais a aussi été royal sous les ballons haut. Une prestation monumentale.
7. Pieter-Steph du Toit : 7,5/10
Le troisième ligne a livré un combat de titans. Dans les rucks et en défense, il a fait parler sa dimension physique. George Ford, chassé par le flanker, a vécu une bien mauvaise soirée. Sa capacité à "coffrer" le porteur adverse a aussi accablé les Anglais.
6. Siya Kolisi : 6,5/10
Le coureur tout-terrain a été le moins impressionnant des troisième ligne mais son activité n'en a pas moins été déterminante. Comme en attestent ses douze plaquages à 100 % de réussite. Le capitaine a parfaitement mené ses hommes.
5. Lood de Jager (non noté) – Franco Mostert : 7,5/10
A la 22e minute, Lood de Jager a dû céder sa place à Franco Mostert. Le deuxième ligne est rapidement entré dans la partie avec sept plaquages réalisés en moins de vingt minutes. Le colosse a terminé la partie avec seize interventions défensives, le plus haut total de la partie.
4. Eben Etzebeth : 8/10
Un peu en dedans lors de ce Mondial, le futur Toulonnais a retrouvé de sa superbe au meilleur moment. Sa partie a été presque parfaite : un ballon contesté en touche, des prises multiples dans l'alignement, des plaquages retentissants (13) et même une magnifique passe après-contact à une main en seconde période. Du très bon Etzebeth.
3. Frans Malherbe : 8/10
Le pilier droit a grandement contribué à l'écrasante domination sud-africaine en mêlée. Rarement Mako Vunipola avait autant souffert dans l'exercice. Balle en main et en défense, Malherbe a aussi été précieux. Vincent Koch, entré à la mi-temps, a débuté sur le même tempo et s'est démené en défense (huit plaquages).
2. Bongi Mbanombi (non noté) - Malcolm Marx : 6/10
Le dynamique talonneur a rapidement dû quitter ses partenaires (22e). Malcom Marx a pris sa suite et a tenu son rang malgré deux pénalités à son encontre. Il a été précis au lancer et mérite d'être cité pour la domination des siens en mêlée fermée.
1. Tendai Mtwararira : 8/10
La Bête va longtemps hanter les esprits anglais. Le pilier gauche a écrasé Kyle Sinckler puis Dane Cole en mêlée fermée. Entré à la mi-temps, Steven Kitshofff a poursuivi son oeuvre. Dans le jeu, l'ancien Bordelais a été discret.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-les-chiffres-de-la-finale-angleterre-afrique-du-sud/1075874
Coupe du monde : les chiffres de la finale Angleterre-Afrique du Sud
Les Sud-Africains sont devenus champions du monde pour la troisième fois de leur histoire, samedi, en battant l'Angleterre en finale (32-12).
3
L'Afrique du Sud a remporté son troisième titre mondial après ceux de 1995 et 2007. Les Springboks rejoignent les All Blacks, triplement titrés (1987, 2011, 2015), au panthéon du rugby. Mais les Sud-Africains l'ont réussi en seulement sept participations contre neuf aux Néo-Zélandais.
1
C'est la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde qu'une équipe est sacrée en ayant perdu un match dans la compétition. Les Sud-Africains s'étaient inclinés lors du premier match de poule face à la Nouvelle-Zélande (23-13).
4
Le nombre de pénalités concédées à lui seul par le pilier remplaçant anglais Dan Cole, entré en début de match à la place de Kyle Sinckler. Il symbolise la souffrance endurée par les Anglais en mêlée fermée lors de cette finale.
92%
Le ratio de plaquages réussis par les Sud-Africains lors de cette finale, soit 154 sur 168 tentés. Les Anglais, eux, ont réussi 89% de leurs plaquages.
21
François Steyn est le 21e joueur de l'histoire à remporter deux fois la Coupe du monde. Le centre sud-africain avait remporté le trophée en 2007, en France. Sur les 20 précédents, 14 sont Néo-Zélandais, 5 Australiens et le dernier est le Sud-Africain Os du Randt (1995 et 2007).
66
La minute du premier essai de la finale inscrit par l'ailier sud-africain Mapimpi. Il s'agit du premier essai inscrit dans une finale impliquant l'Afrique du Sud après celles de 1995 (15-12 contre la Nouvelle-Zélande) et 2007 (15-6 contre l'Angleterre).
22
Le nombre de points inscrits par l'ouvreur sud-africain Handré Pollard (6 buts de pénalité, 2 transformations). C'est le deuxième meilleur total en finale de Coupe du monde derrière les 25 points de l'Australien Matthew Burke en 1999 contre la France (35-12).
5
Le nombre de défenseurs battus par l'ailier sud-africain Cheslin Kolbe, le meilleur total du match. A lui seul, il a battu quasiment autant de défenseurs que toute la ligne de trois-quarts anglaise (6).
Coupe du monde : les chiffres de la finale Angleterre-Afrique du Sud
Les Sud-Africains sont devenus champions du monde pour la troisième fois de leur histoire, samedi, en battant l'Angleterre en finale (32-12).
3
L'Afrique du Sud a remporté son troisième titre mondial après ceux de 1995 et 2007. Les Springboks rejoignent les All Blacks, triplement titrés (1987, 2011, 2015), au panthéon du rugby. Mais les Sud-Africains l'ont réussi en seulement sept participations contre neuf aux Néo-Zélandais.
1
C'est la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde qu'une équipe est sacrée en ayant perdu un match dans la compétition. Les Sud-Africains s'étaient inclinés lors du premier match de poule face à la Nouvelle-Zélande (23-13).
4
Le nombre de pénalités concédées à lui seul par le pilier remplaçant anglais Dan Cole, entré en début de match à la place de Kyle Sinckler. Il symbolise la souffrance endurée par les Anglais en mêlée fermée lors de cette finale.
92%
Le ratio de plaquages réussis par les Sud-Africains lors de cette finale, soit 154 sur 168 tentés. Les Anglais, eux, ont réussi 89% de leurs plaquages.
21
François Steyn est le 21e joueur de l'histoire à remporter deux fois la Coupe du monde. Le centre sud-africain avait remporté le trophée en 2007, en France. Sur les 20 précédents, 14 sont Néo-Zélandais, 5 Australiens et le dernier est le Sud-Africain Os du Randt (1995 et 2007).
66
La minute du premier essai de la finale inscrit par l'ailier sud-africain Mapimpi. Il s'agit du premier essai inscrit dans une finale impliquant l'Afrique du Sud après celles de 1995 (15-12 contre la Nouvelle-Zélande) et 2007 (15-6 contre l'Angleterre).
22
Le nombre de points inscrits par l'ouvreur sud-africain Handré Pollard (6 buts de pénalité, 2 transformations). C'est le deuxième meilleur total en finale de Coupe du monde derrière les 25 points de l'Australien Matthew Burke en 1999 contre la France (35-12).
5
Le nombre de défenseurs battus par l'ailier sud-africain Cheslin Kolbe, le meilleur total du match. A lui seul, il a battu quasiment autant de défenseurs que toute la ligne de trois-quarts anglaise (6).
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-le-capitaine-anglais-owen-farrell-regrette-une-premiere-periode-decevante-face-aux-springboks-en-finale/1075882
Coupe du monde : le capitaine anglais Owen Farrell regrette une « première période décevante » face aux Springboks en finale
Lucide, le capitaine du XV de la Rose, Owen Farrell, sait qu'il a perdu cette finale face à l'Afrique du Sud (32-12) dès l'entame.
Owen Farrell, capitaine et demi d'ouverture de l'Angleterre battue (32-12) face à l'Afrique du Sud : « Nous n'avons pas bien attaqué ce match. Notre première période a été décevante mais nous pouvons être fiers de ce groupe, fier de ce que nous sommes parvenus à réaliser car nous sommes allés loin dans cette compétition. Nous avons relevé le défi du combat en seconde période mais il faut féliciter les Sud-Africains : ils ont été très bons. Nous avons franchi un cap durant ce Mondial, notre préparation avait aussi été très bonne. Franchement, je suis très fier de faire partie de cette équipe. Je voudrais remercier nos supporters, au Japon et ailleurs : ce soutien a été incroyable et nous a portés. Et félicitations aussi au Japon qui a été un hôte fantastique. Nous avons vraiment aimé cette hospitalité. »
Coupe du monde : le capitaine anglais Owen Farrell regrette une « première période décevante » face aux Springboks en finale
Lucide, le capitaine du XV de la Rose, Owen Farrell, sait qu'il a perdu cette finale face à l'Afrique du Sud (32-12) dès l'entame.
Owen Farrell, capitaine et demi d'ouverture de l'Angleterre battue (32-12) face à l'Afrique du Sud : « Nous n'avons pas bien attaqué ce match. Notre première période a été décevante mais nous pouvons être fiers de ce groupe, fier de ce que nous sommes parvenus à réaliser car nous sommes allés loin dans cette compétition. Nous avons relevé le défi du combat en seconde période mais il faut féliciter les Sud-Africains : ils ont été très bons. Nous avons franchi un cap durant ce Mondial, notre préparation avait aussi été très bonne. Franchement, je suis très fier de faire partie de cette équipe. Je voudrais remercier nos supporters, au Japon et ailleurs : ce soutien a été incroyable et nous a portés. Et félicitations aussi au Japon qui a été un hôte fantastique. Nous avons vraiment aimé cette hospitalité. »
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-rassie-erasmus-fier-de-ses-joueurs-apres-le-succes-en-finale-face-aux-anglais/1075884
Coupe du monde : Rassie Erasmus « fier » de ses joueurs après le succès en finale face aux Anglais
Le sélectionneur des Springboks, Rassie Erasmus, a rendu hommage à ses joueurs, samedi à Yokohama, après la victoire en finale du Mondial face au XV de la Rose (32-12).
Rassie Erasmus, entraîneur de l'Afrique du Sud victorieuse de l'Angleterre (32-12) en finale de la Coupe du monde : « Je voudrais féliciter mes joueurs, qui ont réalisé des choses extraordinaires. Il nous a fallu batailler très dur pour être champions du monde et je suis fier d'eux. On va pouvoir maintenant savourer ce titre et faire la fête ensemble pour profiter de ce moment. »
Coupe du monde : Rassie Erasmus « fier » de ses joueurs après le succès en finale face aux Anglais
Le sélectionneur des Springboks, Rassie Erasmus, a rendu hommage à ses joueurs, samedi à Yokohama, après la victoire en finale du Mondial face au XV de la Rose (32-12).
Rassie Erasmus, entraîneur de l'Afrique du Sud victorieuse de l'Angleterre (32-12) en finale de la Coupe du monde : « Je voudrais féliciter mes joueurs, qui ont réalisé des choses extraordinaires. Il nous a fallu batailler très dur pour être champions du monde et je suis fier d'eux. On va pouvoir maintenant savourer ce titre et faire la fête ensemble pour profiter de ce moment. »
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.midi-olympique.fr/2019/11/02/lafrique-du-sud-dune-main-de-fer,8519072.php
L'Afrique du Sud d'une main de fer
Les Springboks ont gagné cette finale en étouffant les Anglais dès le début de la rencontre. Leur mêlée fut superbe avant l'estocade du dernier quart d'heure.
L'Afrique du Sud s'est donc imposée à rebours des pronostics (32-12). Les Springboks ont pris d'entrée l'avantage, ils ont constamment mené au score en s'appuyant sur un engagement physique supérieur d'entrée de jeu. Plus sune étonnante supériorité en mêlée. Le score resta pourtant équilibré pendant très longtemps mais on sentait bien que les Anglais n'étaient pas dans un bon jour. Mais à 15-6 (45e), 18-9 (55e) tout se précisa avant de voir Mapimpi puis Kole porter l'estocade.
Le fait du match
La domination des Sud-Africains en mêlées et d'une façon plus générale dans la confrontation physique. Ils ont mis les Anglais constamment sous pression. On peut penser que la blessure de Sinkler a coûté cher au XV de la Rose.
Le plus beau mouvement
Difficile de ne pas décrire l'essai de Mkazole Mapimpi, : coup de pied à suivre de lui-même dans le fermé. Récupération avec rebond favorable de Lukhanyo Am, celui-ci aurait pu essayer d' y aller seul mais choisit de remettre la balle sur sa gauche à son ailier. Offrande magnifique.
Le tournant
L'essai de Mapimpi évidemment. Il a permis à l' Afrique du Sud de mener 25 à 12 à un quart d'heure de la fin. M. Garcès prolongea le suspense en consultant la vidéo avant de l'accorder.
L'homme du match
Le centre sud-africain Lukhanyo Am restera l'auteur d'une passe magnifique. Il fut aussi terrible en défense.
La question du jour ?
Qu'est ce qui explique la déconfiture anglaise en mêlée. Est ce la sortie prématurée de Kyle Sinkler le pilier droit ? Aurait il permis au pack anglais de tenir la route à lui seul ? Une seule hirondelle aurait-elle fait le printemps ?
Jérôme Prévot
L'Afrique du Sud d'une main de fer
Les Springboks ont gagné cette finale en étouffant les Anglais dès le début de la rencontre. Leur mêlée fut superbe avant l'estocade du dernier quart d'heure.
L'Afrique du Sud s'est donc imposée à rebours des pronostics (32-12). Les Springboks ont pris d'entrée l'avantage, ils ont constamment mené au score en s'appuyant sur un engagement physique supérieur d'entrée de jeu. Plus sune étonnante supériorité en mêlée. Le score resta pourtant équilibré pendant très longtemps mais on sentait bien que les Anglais n'étaient pas dans un bon jour. Mais à 15-6 (45e), 18-9 (55e) tout se précisa avant de voir Mapimpi puis Kole porter l'estocade.
Le fait du match
La domination des Sud-Africains en mêlées et d'une façon plus générale dans la confrontation physique. Ils ont mis les Anglais constamment sous pression. On peut penser que la blessure de Sinkler a coûté cher au XV de la Rose.
Le plus beau mouvement
Difficile de ne pas décrire l'essai de Mkazole Mapimpi, : coup de pied à suivre de lui-même dans le fermé. Récupération avec rebond favorable de Lukhanyo Am, celui-ci aurait pu essayer d' y aller seul mais choisit de remettre la balle sur sa gauche à son ailier. Offrande magnifique.
Le tournant
L'essai de Mapimpi évidemment. Il a permis à l' Afrique du Sud de mener 25 à 12 à un quart d'heure de la fin. M. Garcès prolongea le suspense en consultant la vidéo avant de l'accorder.
L'homme du match
Le centre sud-africain Lukhanyo Am restera l'auteur d'une passe magnifique. Il fut aussi terrible en défense.
La question du jour ?
Qu'est ce qui explique la déconfiture anglaise en mêlée. Est ce la sortie prématurée de Kyle Sinkler le pilier droit ? Aurait il permis au pack anglais de tenir la route à lui seul ? Une seule hirondelle aurait-elle fait le printemps ?
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
England fans demands Eddie Jones is sacked after Rugby World Cup loss to South Africa
https://www.express.co.uk/sport/rugby-union/1199082/England-fans-Eddie-Jones-sacked-Rugby-World-Cup-final-South-Africa-results-reaction
https://www.express.co.uk/sport/rugby-union/1199082/England-fans-Eddie-Jones-sacked-Rugby-World-Cup-final-South-Africa-results-reaction
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde/2019/l-antiseche-une-prestation-d-anthologie-des-boks-pour-un-sacre-historique_sto7522377/story.shtml
L'antisèche : une prestation d'anthologie des Boks pour un sacre historique
Par Rugbyrama
Pas forcément favoris, les Sud-Africains ont réalisé le match parfait en finale. Patients et appliqués, ils ont aussi su profiter de la baisse de régime anglaise pour tuer la rencontre grâce à deux exploits de Mapimpi et Kolbe. Ils deviennent ainsi l'équipe la plus titrée aux côtés des All-Blacks.
Le match : No scrum, no win
C'est indéniable, comme annoncé, le combat et la conquête ont joué un rôle prépondérant dans la victoire sud-africaine. En effet, dès le début de la rencontre, l'Angleterre a été prise sur les fondamentaux. Notamment en mêlée où ils concèdent quatre pénalités sur l'ensemble de la rencontre. Bien trop pour espérer renverser des Springboks sûrs de leurs forces. Pourtant, on notera que ces derniers n'ont pris le large qu'en seconde période puisque la marque était serrée à la pause (6-12).
Une maîtrise parfaite du pack, un buteur en réussite malgré un premier loupé, et des trois-quarts inspirés... Il n'en fallait pas plus pour enterrer les espoirs de sacre du XV de la Rose. Mapimpi (67e) et Kolbe (75e) ont alourdi l'addition. Salée, il est vrai, mais qui reflète pourtant parfaitement la physionomie du match.
Pollard et les siens sont désormais sur le toit du monde, grâce à un rugby clinique, par forcément virevoltant, mais ô combien efficace. Tous les ingrédients ont été mis pour remporter une troisième Coupe du monde, notamment grâce à une montée en puissance au fil de la compétition. Amplement mérité.
Le fait du match : Kyle Sinckler privé de finale
Quelle désillusion pour le pilier des Harlequins ! Alors qu'il est peut-être le meilleur pilier du Mondial, Sinckler n'a pas pu défendre les couleurs anglaises en finale. Et pour cause, malgré sa logique titularisation, c'est sur un K.O dès la troisième minute qu'il a mis un terme à sa Coupe du monde. Une grosse percussion de Mapimpi, lancé, un double plaquage aux côtés de Maro Itoje et un coup d'épaule involontaire de ce dernier dans la tampe...
Le remplacement était inévitable et les images impressionnantes. C'est finalement Dan Cole qui a pris la relève. Et quand on sait à quel point il a souffert face à "The Beast", on peut logiquement penser qu'il s'agit d'un premier tournant dans cette finale. Une vraie participation aurait été une juste récompense après les belles prestations réalisées par le pilier droit tout au long de la compétition.
Les joueurs du match : la pack et son buteur
En finale d'une Coupe du monde, l'un ne va pas sans l'autre. Le huit de devant sud-africain a concassé l'Angleterre tout au long de la rencontre. En récupérant quatre pénalités sur des mêlées, en volant deux touches primordiales, en dominant les zones de rucks mais aussi en provoquant quatorze turnovers adverses. Derrière, Handré Pollard a sanctionné. Un seul petit échec sur sa première tentative mais sans conséquence(s) puisqu'il a assuré par la suite. Au final, il inscrit 22 points à 8/9 face aux perches. Efficacité, pragmatisme et réalisme... L'Angleterre n'a rien pu faire.
L'essai : Mapimpi plie le match
Alors que les Sud-Africains n'étaient pas à l'abri d'un retour adverse (12-18), Luk Am et Makazole Mapimpi ont décidé de tuer le sort de la rencontre. Un bel enchaînement de la part des Boks qui écartent jusqu'à l'aile gauche. Après plusieurs fixations, Am décale Mapimpi lancé qui élimine Watson à la course et se retrouve en un contre un face à Daly. L'ailier utilise un jeu au pied par-dessus que récupère son centre. Ce dernier aurait pu aller au bout de ce mouvement de cinquante mètres mais offre l'essai à Mapimpi d'une magnifique passe aveugle (la première réalisation sud-africaine dans une finale). Le score est fait (12-25 à la 66e), plus rien ne pouvait alors arriver à l'Afrique du Sud.
Mais nous pouvons aussi souligner l'essai du K.O signé Cheslin Kolbe après un magnifique exploit personnel sur son aile droite. Pas de l'oie, accélèration, crochet dévastateur et talent de finisseur... Il y a tout eu à la 75e dans cette inspiration dont lui seul a le secret. Bien entendu, plus que jamais, l'ailier de poche du Stade toulousain postule pour être élu meilleur joueur de l'année.
Le chiffre : 2
Mine de rien, ce n'est pas une statistique sur le jeu courant que l'on va retenir aujourd'hui. Mais bien la deuxième fois que François Steyn devient champion du monde. En effet, le trois-quart polyvalent était déjà là en 2007 lors du sacre face... aux Anglais. Le Montpelliérain ajoute donc ce trophée majeur à son palmarès et ce, même s'il n'a pas trop joué lors des phases finales. Seulement, il était bien présent sur chaque feuille et son expérience a certainement compté. Une belle récompense pour ce joueur d'exception, respecté de tous et auteur d'une carrière digne de ce nom.
La question : les Anglais ont-ils joué leur finale avant l'heure face aux Blacks ?
Les Anglais ont-ils joué leur finale avant l'heure face aux Blacks ?
La question se pose forcément. Impressionnants la semaine passée contre la Nouvelle-Zélande, les Anglais n'ont pas vraiment existé ce samedi. Peut-être ont-ils laissé trop d'énergie lors de la demi-finale... Cela s'est notamment vu sur la fin de la rencontre où les Sud-Africains ont pris le dessus physiquement. Sur la densité physique, en mêlée, dans les déplacements, la fraîcheur était du côté des Boks. Et malgré un premier match de poule perdu face aux Blacks, c'est bien eux qui sont au bout.
Par Mathieu Vich
L'antisèche : une prestation d'anthologie des Boks pour un sacre historique
Par Rugbyrama
Pas forcément favoris, les Sud-Africains ont réalisé le match parfait en finale. Patients et appliqués, ils ont aussi su profiter de la baisse de régime anglaise pour tuer la rencontre grâce à deux exploits de Mapimpi et Kolbe. Ils deviennent ainsi l'équipe la plus titrée aux côtés des All-Blacks.
Le match : No scrum, no win
C'est indéniable, comme annoncé, le combat et la conquête ont joué un rôle prépondérant dans la victoire sud-africaine. En effet, dès le début de la rencontre, l'Angleterre a été prise sur les fondamentaux. Notamment en mêlée où ils concèdent quatre pénalités sur l'ensemble de la rencontre. Bien trop pour espérer renverser des Springboks sûrs de leurs forces. Pourtant, on notera que ces derniers n'ont pris le large qu'en seconde période puisque la marque était serrée à la pause (6-12).
Une maîtrise parfaite du pack, un buteur en réussite malgré un premier loupé, et des trois-quarts inspirés... Il n'en fallait pas plus pour enterrer les espoirs de sacre du XV de la Rose. Mapimpi (67e) et Kolbe (75e) ont alourdi l'addition. Salée, il est vrai, mais qui reflète pourtant parfaitement la physionomie du match.
Pollard et les siens sont désormais sur le toit du monde, grâce à un rugby clinique, par forcément virevoltant, mais ô combien efficace. Tous les ingrédients ont été mis pour remporter une troisième Coupe du monde, notamment grâce à une montée en puissance au fil de la compétition. Amplement mérité.
Le fait du match : Kyle Sinckler privé de finale
Quelle désillusion pour le pilier des Harlequins ! Alors qu'il est peut-être le meilleur pilier du Mondial, Sinckler n'a pas pu défendre les couleurs anglaises en finale. Et pour cause, malgré sa logique titularisation, c'est sur un K.O dès la troisième minute qu'il a mis un terme à sa Coupe du monde. Une grosse percussion de Mapimpi, lancé, un double plaquage aux côtés de Maro Itoje et un coup d'épaule involontaire de ce dernier dans la tampe...
Le remplacement était inévitable et les images impressionnantes. C'est finalement Dan Cole qui a pris la relève. Et quand on sait à quel point il a souffert face à "The Beast", on peut logiquement penser qu'il s'agit d'un premier tournant dans cette finale. Une vraie participation aurait été une juste récompense après les belles prestations réalisées par le pilier droit tout au long de la compétition.
Les joueurs du match : la pack et son buteur
En finale d'une Coupe du monde, l'un ne va pas sans l'autre. Le huit de devant sud-africain a concassé l'Angleterre tout au long de la rencontre. En récupérant quatre pénalités sur des mêlées, en volant deux touches primordiales, en dominant les zones de rucks mais aussi en provoquant quatorze turnovers adverses. Derrière, Handré Pollard a sanctionné. Un seul petit échec sur sa première tentative mais sans conséquence(s) puisqu'il a assuré par la suite. Au final, il inscrit 22 points à 8/9 face aux perches. Efficacité, pragmatisme et réalisme... L'Angleterre n'a rien pu faire.
L'essai : Mapimpi plie le match
Alors que les Sud-Africains n'étaient pas à l'abri d'un retour adverse (12-18), Luk Am et Makazole Mapimpi ont décidé de tuer le sort de la rencontre. Un bel enchaînement de la part des Boks qui écartent jusqu'à l'aile gauche. Après plusieurs fixations, Am décale Mapimpi lancé qui élimine Watson à la course et se retrouve en un contre un face à Daly. L'ailier utilise un jeu au pied par-dessus que récupère son centre. Ce dernier aurait pu aller au bout de ce mouvement de cinquante mètres mais offre l'essai à Mapimpi d'une magnifique passe aveugle (la première réalisation sud-africaine dans une finale). Le score est fait (12-25 à la 66e), plus rien ne pouvait alors arriver à l'Afrique du Sud.
Mais nous pouvons aussi souligner l'essai du K.O signé Cheslin Kolbe après un magnifique exploit personnel sur son aile droite. Pas de l'oie, accélèration, crochet dévastateur et talent de finisseur... Il y a tout eu à la 75e dans cette inspiration dont lui seul a le secret. Bien entendu, plus que jamais, l'ailier de poche du Stade toulousain postule pour être élu meilleur joueur de l'année.
Le chiffre : 2
Mine de rien, ce n'est pas une statistique sur le jeu courant que l'on va retenir aujourd'hui. Mais bien la deuxième fois que François Steyn devient champion du monde. En effet, le trois-quart polyvalent était déjà là en 2007 lors du sacre face... aux Anglais. Le Montpelliérain ajoute donc ce trophée majeur à son palmarès et ce, même s'il n'a pas trop joué lors des phases finales. Seulement, il était bien présent sur chaque feuille et son expérience a certainement compté. Une belle récompense pour ce joueur d'exception, respecté de tous et auteur d'une carrière digne de ce nom.
La question : les Anglais ont-ils joué leur finale avant l'heure face aux Blacks ?
Les Anglais ont-ils joué leur finale avant l'heure face aux Blacks ?
La question se pose forcément. Impressionnants la semaine passée contre la Nouvelle-Zélande, les Anglais n'ont pas vraiment existé ce samedi. Peut-être ont-ils laissé trop d'énergie lors de la demi-finale... Cela s'est notamment vu sur la fin de la rencontre où les Sud-Africains ont pris le dessus physiquement. Sur la densité physique, en mêlée, dans les déplacements, la fraîcheur était du côté des Boks. Et malgré un premier match de poule perdu face aux Blacks, c'est bien eux qui sont au bout.
Par Mathieu Vich
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
grospaquet31 a écrit:Pas vu la première mi-temps, juste la deuxième.
Cette penalite de Farrell loupée pour revenir à 12-15 est peut être le tournant.
Non le tournant est clairement l'énorme séquence des Anglais vers la 32ème, où ils alignent presqu'une vingtaine de phases, en arrivant à 3 reprises à moins d'un mètre de la ligne, pour se faire repousser à chaque fois par les Boks. Ils en sortiront avec une pénalité et 3 points, qui seront annulés quasiment sur la reprise avec une faute anglaise sur la réception, et Pollard qui aligne encore un coup de pied. Avec cette séquence défensive les Boks ont écoeuré mentalement les Anglais, qui n'y ont pas cru en deuxième mi-temps.
Ensuite ils se sont tellement fait marcher dessus sur les mauls et en mêlée, impossible d'arriver à quoi que ce soit. La finale s'est déroulé comme on pouvait le penser, les Anglais ont été pris à leur propre jeur par des Boks qui ont été meilleurs qu'eux sur tous les fondamentaux: discipline, réception des ballons hauts, jeu au pied d'occupation, mêlée, défense,...
Ça fait plaisir de voir le coq anglais se faire plumer!
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde/2019/l-antiseche-une-prestation-d-anthologie-des-boks-pour-un-sacre-historique_sto7522377/story.shtml
L'antisèche : une prestation d'anthologie des Boks pour un sacre historique
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Pas forcément favoris, les Sud-Africains ont réalisé le match parfait en finale. Patients et appliqués, ils ont aussi su profiter de la baisse de régime anglaise pour tuer la rencontre grâce à deux exploits de Mapimpi et Kolbe. Ils deviennent ainsi l'équipe la plus titrée aux côtés des All-Blacks.
Le match : No scrum, no win
C'est indéniable, comme annoncé, le combat et la conquête ont joué un rôle prépondérant dans la victoire sud-africaine. En effet, dès le début de la rencontre, l'Angleterre a été prise sur les fondamentaux. Notamment en mêlée où ils concèdent quatre pénalités sur l'ensemble de la rencontre. Bien trop pour espérer renverser des Springboks sûrs de leurs forces. Pourtant, on notera que ces derniers n'ont pris le large qu'en seconde période puisque la marque était serrée à la pause (6-12).
Une maîtrise parfaite du pack, un buteur en réussite malgré un premier loupé, et des trois-quarts inspirés... Il n'en fallait pas plus pour enterrer les espoirs de sacre du XV de la Rose. Mapimpi (67e) et Kolbe (75e) ont alourdi l'addition. Salée, il est vrai, mais qui reflète pourtant parfaitement la physionomie du match.
Pollard et les siens sont désormais sur le toit du monde, grâce à un rugby clinique, par forcément virevoltant, mais ô combien efficace. Tous les ingrédients ont été mis pour remporter une troisième Coupe du monde, notamment grâce à une montée en puissance au fil de la compétition. Amplement mérité.
Le fait du match : Kyle Sinckler privé de finale
Quelle désillusion pour le pilier des Harlequins ! Alors qu'il est peut-être le meilleur pilier du Mondial, Sinckler n'a pas pu défendre les couleurs anglaises en finale. Et pour cause, malgré sa logique titularisation, c'est sur un K.O dès la troisième minute qu'il a mis un terme à sa Coupe du monde. Une grosse percussion de Mapimpi, lancé, un double plaquage aux côtés de Maro Itoje et un coup d'épaule involontaire de ce dernier dans la tampe...
Le remplacement était inévitable et les images impressionnantes. C'est finalement Dan Cole qui a pris la relève. Et quand on sait à quel point il a souffert face à "The Beast", on peut logiquement penser qu'il s'agit d'un premier tournant dans cette finale. Une vraie participation aurait été une juste récompense après les belles prestations réalisées par le pilier droit tout au long de la compétition.
Les joueurs du match : la pack et son buteur
En finale d'une Coupe du monde, l'un ne va pas sans l'autre. Le huit de devant sud-africain a concassé l'Angleterre tout au long de la rencontre. En récupérant quatre pénalités sur des mêlées, en volant deux touches primordiales, en dominant les zones de rucks mais aussi en provoquant quatorze turnovers adverses. Derrière, Handré Pollard a sanctionné. Un seul petit échec sur sa première tentative mais sans conséquence(s) puisqu'il a assuré par la suite. Au final, il inscrit 22 points à 8/9 face aux perches. Efficacité, pragmatisme et réalisme... L'Angleterre n'a rien pu faire.
L'essai : Mapimpi plie le match
Alors que les Sud-Africains n'étaient pas à l'abri d'un retour adverse (12-18), Luk Am et Makazole Mapimpi ont décidé de tuer le sort de la rencontre. Un bel enchaînement de la part des Boks qui écartent jusqu'à l'aile gauche. Après plusieurs fixations, Am décale Mapimpi lancé qui élimine Watson à la course et se retrouve en un contre un face à Daly. L'ailier utilise un jeu au pied par-dessus que récupère son centre. Ce dernier aurait pu aller au bout de ce mouvement de cinquante mètres mais offre l'essai à Mapimpi d'une magnifique passe aveugle (la première réalisation sud-africaine dans une finale). Le score est fait (12-25 à la 66e), plus rien ne pouvait alors arriver à l'Afrique du Sud.
Mais nous pouvons aussi souligner l'essai du K.O signé Cheslin Kolbe après un magnifique exploit personnel sur son aile droite. Pas de l'oie, accélèration, crochet dévastateur et talent de finisseur... Il y a tout eu à la 75e dans cette inspiration dont lui seul a le secret. Bien entendu, plus que jamais, l'ailier de poche du Stade toulousain postule pour être élu meilleur joueur de l'année.
Le chiffre : 2
Mine de rien, ce n'est pas une statistique sur le jeu courant que l'on va retenir aujourd'hui. Mais bien la deuxième fois que François Steyn devient champion du monde. En effet, le trois-quart polyvalent était déjà là en 2007 lors du sacre face... aux Anglais. Le Montpelliérain ajoute donc ce trophée majeur à son palmarès et ce, même s'il n'a pas trop joué lors des phases finales. Seulement, il était bien présent sur chaque feuille et son expérience a certainement compté. Une belle récompense pour ce joueur d'exception, respecté de tous et auteur d'une carrière digne de ce nom.
La question : les Anglais ont-ils joué leur finale avant l'heure face aux Blacks ?
Les Anglais ont-ils joué leur finale avant l'heure face aux Blacks ?
La question se pose forcément. Impressionnants la semaine passée contre la Nouvelle-Zélande, les Anglais n'ont pas vraiment existé ce samedi. Peut-être ont-ils laissé trop d'énergie lors de la demi-finale... Cela s'est notamment vu sur la fin de la rencontre où les Sud-Africains ont pris le dessus physiquement. Sur la densité physique, en mêlée, dans les déplacements, la fraîcheur était du côté des Boks. Et malgré un premier match de poule perdu face aux Blacks, c'est bien eux qui sont au bout.
Par Mathieu Vich
C’est tellement « français » de jouer la finale avant l’heure...en 87 on gagne en demi contre les favoris et on perd en finale, rebelotte en 99. En 95 et 2011, c’est différent on se fait voler le match.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
krahknardz a écrit:grospaquet31 a écrit:Pas vu la première mi-temps, juste la deuxième.
Cette penalite de Farrell loupée pour revenir à 12-15 est peut être le tournant.
Non le tournant est clairement l'énorme séquence des Anglais vers la 32ème, où ils alignent presqu'une vingtaine de phases, en arrivant à 3 reprises à moins d'un mètre de la ligne, pour se faire repousser à chaque fois par les Boks. Ils en sortiront avec une pénalité et 3 points, qui seront annulés quasiment sur la reprise avec une faute anglaise sur la réception, et Pollard qui aligne encore un coup de pied. Avec cette séquence défensive les Boks ont écoeuré mentalement les Anglais, qui n'y ont pas cru en deuxième mi-temps.
Ensuite ils se sont tellement fait marcher dessus sur les mauls et en mêlée, impossible d'arriver à quoi que ce soit. La finale s'est déroulé comme on pouvait le penser, les Anglais ont été pris à leur propre jeur par des Boks qui ont été meilleurs qu'eux sur tous les fondamentaux: discipline, réception des ballons hauts, jeu au pied d'occupation, mêlée, défense,...
Ça fait plaisir de voir le coq anglais se faire plumer!
Je suis d'accord avec vous deux , donc il y a eu deux tournants à ce match ................et les anglais sont partis dans les décors.
La charnière sud af derrière un paquet dominateur a parfaitement controlé le match.
de Allende a mis Tuilagi sous l'éteignoir ; Lawes avait le souffle court , Itoje , Youngs et la 3 ème ligne avaient craché leur venin en demi.
Daly a été maladroit comme rarement , bref rien n'allait comme anglais.
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-l-afrique-du-sud-etait-au-dessus-concede-le-selectionneur-de-l-angleterre-eddie-jones/1075894
Coupe du monde : « L'Afrique du Sud était au-dessus », concède le sélectionneur de l'Angleterre, Eddie Jones, après la défaite des Anglais en finale
Le sélectionneur australien de l'Angleterre, Eddie Jones, reconnaît la supériorité de l'Afrique du Sud, sacrée championne du monde après sa victoire en finale (32-12) face aux Anglais.
Eddie Jones, sélectionneur de l'Angleterre battue par l'Afrique du Sud (32-12) en finale de la Coupe du monde : « Ce n'est pas le résultat qu'on attendait. On a lutté pour entrer dans le match, on n'a pas pu y entrer. C'est un jour où les Sud-Africains étaient trop forts pour nous. On a eu de gros problèmes en mêlée, en particulier en première mi-temps mais encore une fois, l'Afrique du Sud était au-dessus dans tous les domaines. Contre eux, il faut rester dans le combat et attendre les occasions. On a su rester dans le combat pendant 50 minutes mais on n'a pas su saisir les occasions.
On n'a pas atteint notre objectif d'être la meilleure équipe du monde, on est seulement la deuxième. C'est comme ça qu'il faudra se souvenir de nous.
On s'est préparé de manière incroyable mais on n'a pas réussi, je ne sais pas très bien pourquoi. Si cela se trouve, même après le débriefing, on ne saura jamais. J'y penserai plus tard. Là, j'ai envie de boire des bières, et demain j'en boirai encore et sûrement aussi lundi. »
Coupe du monde : « L'Afrique du Sud était au-dessus », concède le sélectionneur de l'Angleterre, Eddie Jones, après la défaite des Anglais en finale
Le sélectionneur australien de l'Angleterre, Eddie Jones, reconnaît la supériorité de l'Afrique du Sud, sacrée championne du monde après sa victoire en finale (32-12) face aux Anglais.
Eddie Jones, sélectionneur de l'Angleterre battue par l'Afrique du Sud (32-12) en finale de la Coupe du monde : « Ce n'est pas le résultat qu'on attendait. On a lutté pour entrer dans le match, on n'a pas pu y entrer. C'est un jour où les Sud-Africains étaient trop forts pour nous. On a eu de gros problèmes en mêlée, en particulier en première mi-temps mais encore une fois, l'Afrique du Sud était au-dessus dans tous les domaines. Contre eux, il faut rester dans le combat et attendre les occasions. On a su rester dans le combat pendant 50 minutes mais on n'a pas su saisir les occasions.
On n'a pas atteint notre objectif d'être la meilleure équipe du monde, on est seulement la deuxième. C'est comme ça qu'il faudra se souvenir de nous.
On s'est préparé de manière incroyable mais on n'a pas réussi, je ne sais pas très bien pourquoi. Si cela se trouve, même après le débriefing, on ne saura jamais. J'y penserai plus tard. Là, j'ai envie de boire des bières, et demain j'en boirai encore et sûrement aussi lundi. »
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
on n'a pas réussi, je ne sais pas très bien pourquoi
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.sudouest.fr/2019/11/02/coupe-du-monde-de-rugby-des-springboks-trois-etoiles-etouffent-l-angleterre-32-12-6776356-5085.php
Coupe du monde de rugby : des Springboks trois étoiles étouffent l’Angleterre (32–12)
par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial.
Les Sud-Africains ont remporté leur troisième titre de champion du monde ce samedi (après ceux de 1995 et 2007) après avoir brisé les Anglais, pourtant donnés favoris, en mêlée et dans toutes les zones de combat
Les Springboks n’ont pas cessé de répéter qu’ils revenaient de nulle part durant cette phase finale. Eh bien leur étrange parcours rédempteur, amorcé en mars 2018 lorsque Rassie Erasmus a repris le poste de sélectionneur, les a menés jusqu’au titre de champion du monde (32–12).
Ce samedi, face à des Anglais asphyxiés qui n’ont jamais réussi à se rapprocher du niveau qu’ils avaient atteint pour battre les Blacks en demi-finale, les Sud-Africains ont décroché leur troisième couronne mondiale après celles de 1995 et 2007.
La petite histoire retiendra peut-être qu’ils n’ont jamais perdu de finale de Coupe du monde. Ou qu’ils deviennent la première équipe à être sacrée après avoir concédé une défaite en phase de poule (contre les Blacks).
Mais la grande histoire elle s’attachera plus sûrement au symbole incarné par Siya Kolisi, le premier capitaine noir de l’histoire des Springboks, soulevant le trophée Webb-Ellis. C’est un écho à la victoire de 1995.
Conquérant et brutal
Pour y parvenir, le troisième ligne et ses coéquipiers ont livré le match qu’ils avaient annoncé : conquérant et brutal. Auteurs de deux essais par Mbonambi et Kolbe en fin de rencontre, ils ont littéralement broyé les Anglais dans le secteur de la mêlée fermée – six pénalités sur cette phase de jeu – après les avoir étouffés dans le jeu au sol. Une minutieuse entreprise de démolition à laquelle l’équipe d’Eddie Jones, pourtant donnée favorite au coup d’envoi, n’a pas résisté.
À vrai dire, tout est allé de travers pour les Anglais. Et cela dès le début de match alors qu’ils étaient jusqu’alors les spécialistes des départs canons : après seulement une minute et 49 secondes, les Boks ont hérité d’une première pénalité après avoir obligé Lawes à garder le ballon au sol et, assommé par le coude d’Itoje, le pilier Sinckler est sorti dans la foulée (3e). Le tempo était donné.
Du coup, quand Billy Vunipola a joué un ballon derrière sa mêlée déjà malmenée pour expédier une passe hasardeuse qui a mis Farrell en difficulté, ça n’a pas seulement constitué un mauvais choix. Ça a offert le meilleur résumé d’un XV de la Rose sous pression qui ne semblait plus être sûr de la stratégie à adopter (0–3, 9e).
Des Anglais qui déjouent
Secoués comme jamais par les Boks, dominés en mêlée, bousculés dans les mauls et étouffés dans le jeu au sol, les Anglais n’ont cessé de déjouer comme l’a encore démontré une longue passe que Youngs a expédiée… dans le vide.
La première véritable séquence de l’équipe d’Eddie Jones dans le camp adverse a certes permis à Farrell de rétablir l’équilibre (3–3, 23e). Et elle a lancé un premier chassé-croisé se résumant à un duel de buteur (3–6, 29e ; 6–6, 35e).
Mais si les coéquipiers de Farrell ont réussi à égaliser grâce à une interminable séquence de pilonnage, qui a surtout servi à mettre en lumière l’abnégation de la défense sud-africaine, ça n’a pas suffi à masquer les faiblesses récurrentes de l’équipe d’Eddie Jones. Et Handre Pollard s’est fait un malin plaisir à offrir le premier mini-break de ce match à son équipe (6–9, 39e ; 12–6, 40e+2) grâce à une quatrième pénalité en mêlée fermée.
La pause n’a pas permis aux Anglais de trouver la solution. Et après seulement cinq petites minutes de jeu, l’Angleterre a écopé d’une cinquième pénalité en mêlée bonifiée par Pollard (6–15, 45e). L’affaire commençait à virer à la mascarade lorsque les Sud-Africains en ont obtenu une sixième dans le camp. Mais les Anglais ont fini par leur donner la réplique dans la foulée permettant à Farrell de réduire l’écart qui commençait à se dessiner (9–15, 52e).
Un nouveau chassé-croisé a démarré, bien alimenté par la pression qui s’est faite de plus en plus prégnante (9–18, 58e ; 12–18, 59e). Mais fatalement, il y avait du K.-O. dans l’air. Et le coup fatal, ce sont les Boks qui l’ont donné.
Lorsque Mbonambi, servi sur l’aile par une passe à la limite de l’en-avant, a poussé un ballon au pied que Am a récupéré avant de servir son ailier qui n’a plus eu qu’à marquer (12–25, 67e). Les joueurs d’Erasmus n’ont pas relâché leur étreinte, imposant un féroce combat dans toutes les zones d’affrontement. Et ils ont à nouveau jailli lorsqu’il l’a fallu : un turn-over a permis à Kolbe de mystifier Farrell et de tuer tout suspense dans cette finale (12–32, 74e).
Coupe du monde de rugby : des Springboks trois étoiles étouffent l’Angleterre (32–12)
par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial.
Les Sud-Africains ont remporté leur troisième titre de champion du monde ce samedi (après ceux de 1995 et 2007) après avoir brisé les Anglais, pourtant donnés favoris, en mêlée et dans toutes les zones de combat
Les Springboks n’ont pas cessé de répéter qu’ils revenaient de nulle part durant cette phase finale. Eh bien leur étrange parcours rédempteur, amorcé en mars 2018 lorsque Rassie Erasmus a repris le poste de sélectionneur, les a menés jusqu’au titre de champion du monde (32–12).
Ce samedi, face à des Anglais asphyxiés qui n’ont jamais réussi à se rapprocher du niveau qu’ils avaient atteint pour battre les Blacks en demi-finale, les Sud-Africains ont décroché leur troisième couronne mondiale après celles de 1995 et 2007.
La petite histoire retiendra peut-être qu’ils n’ont jamais perdu de finale de Coupe du monde. Ou qu’ils deviennent la première équipe à être sacrée après avoir concédé une défaite en phase de poule (contre les Blacks).
Mais la grande histoire elle s’attachera plus sûrement au symbole incarné par Siya Kolisi, le premier capitaine noir de l’histoire des Springboks, soulevant le trophée Webb-Ellis. C’est un écho à la victoire de 1995.
Conquérant et brutal
Pour y parvenir, le troisième ligne et ses coéquipiers ont livré le match qu’ils avaient annoncé : conquérant et brutal. Auteurs de deux essais par Mbonambi et Kolbe en fin de rencontre, ils ont littéralement broyé les Anglais dans le secteur de la mêlée fermée – six pénalités sur cette phase de jeu – après les avoir étouffés dans le jeu au sol. Une minutieuse entreprise de démolition à laquelle l’équipe d’Eddie Jones, pourtant donnée favorite au coup d’envoi, n’a pas résisté.
À vrai dire, tout est allé de travers pour les Anglais. Et cela dès le début de match alors qu’ils étaient jusqu’alors les spécialistes des départs canons : après seulement une minute et 49 secondes, les Boks ont hérité d’une première pénalité après avoir obligé Lawes à garder le ballon au sol et, assommé par le coude d’Itoje, le pilier Sinckler est sorti dans la foulée (3e). Le tempo était donné.
Du coup, quand Billy Vunipola a joué un ballon derrière sa mêlée déjà malmenée pour expédier une passe hasardeuse qui a mis Farrell en difficulté, ça n’a pas seulement constitué un mauvais choix. Ça a offert le meilleur résumé d’un XV de la Rose sous pression qui ne semblait plus être sûr de la stratégie à adopter (0–3, 9e).
Des Anglais qui déjouent
Secoués comme jamais par les Boks, dominés en mêlée, bousculés dans les mauls et étouffés dans le jeu au sol, les Anglais n’ont cessé de déjouer comme l’a encore démontré une longue passe que Youngs a expédiée… dans le vide.
La première véritable séquence de l’équipe d’Eddie Jones dans le camp adverse a certes permis à Farrell de rétablir l’équilibre (3–3, 23e). Et elle a lancé un premier chassé-croisé se résumant à un duel de buteur (3–6, 29e ; 6–6, 35e).
Mais si les coéquipiers de Farrell ont réussi à égaliser grâce à une interminable séquence de pilonnage, qui a surtout servi à mettre en lumière l’abnégation de la défense sud-africaine, ça n’a pas suffi à masquer les faiblesses récurrentes de l’équipe d’Eddie Jones. Et Handre Pollard s’est fait un malin plaisir à offrir le premier mini-break de ce match à son équipe (6–9, 39e ; 12–6, 40e+2) grâce à une quatrième pénalité en mêlée fermée.
La pause n’a pas permis aux Anglais de trouver la solution. Et après seulement cinq petites minutes de jeu, l’Angleterre a écopé d’une cinquième pénalité en mêlée bonifiée par Pollard (6–15, 45e). L’affaire commençait à virer à la mascarade lorsque les Sud-Africains en ont obtenu une sixième dans le camp. Mais les Anglais ont fini par leur donner la réplique dans la foulée permettant à Farrell de réduire l’écart qui commençait à se dessiner (9–15, 52e).
Un nouveau chassé-croisé a démarré, bien alimenté par la pression qui s’est faite de plus en plus prégnante (9–18, 58e ; 12–18, 59e). Mais fatalement, il y avait du K.-O. dans l’air. Et le coup fatal, ce sont les Boks qui l’ont donné.
Lorsque Mbonambi, servi sur l’aile par une passe à la limite de l’en-avant, a poussé un ballon au pied que Am a récupéré avant de servir son ailier qui n’a plus eu qu’à marquer (12–25, 67e). Les joueurs d’Erasmus n’ont pas relâché leur étreinte, imposant un féroce combat dans toutes les zones d’affrontement. Et ils ont à nouveau jailli lorsqu’il l’a fallu : un turn-over a permis à Kolbe de mystifier Farrell et de tuer tout suspense dans cette finale (12–32, 74e).
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Vince33 a écrit:krahknardz a écrit:grospaquet31 a écrit:Pas vu la première mi-temps, juste la deuxième.
Cette penalite de Farrell loupée pour revenir à 12-15 est peut être le tournant.
Non le tournant est clairement l'énorme séquence des Anglais vers la 32ème, où ils alignent presqu'une vingtaine de phases, en arrivant à 3 reprises à moins d'un mètre de la ligne, pour se faire repousser à chaque fois par les Boks. Ils en sortiront avec une pénalité et 3 points, qui seront annulés quasiment sur la reprise avec une faute anglaise sur la réception, et Pollard qui aligne encore un coup de pied. Avec cette séquence défensive les Boks ont écoeuré mentalement les Anglais, qui n'y ont pas cru en deuxième mi-temps.
Ensuite ils se sont tellement fait marcher dessus sur les mauls et en mêlée, impossible d'arriver à quoi que ce soit. La finale s'est déroulé comme on pouvait le penser, les Anglais ont été pris à leur propre jeur par des Boks qui ont été meilleurs qu'eux sur tous les fondamentaux: discipline, réception des ballons hauts, jeu au pied d'occupation, mêlée, défense,...
Ça fait plaisir de voir le coq anglais se faire plumer!
Je suis d'accord avec vous deux , donc il y a eu deux tournants à ce match ................et les anglais sont partis dans les décors.
La charnière sud af derrière un paquet dominateur a parfaitement controlé le match.
de Allende a mis Tuilagi sous l'éteignoir ; Lawes avait le souffle court , Itoje , Youngs et la 3 ème ligne avaient craché leur venin en demi.
Daly a été maladroit comme rarement , bref rien n'allait comme anglais.
Quand les Anglais se font rentrer dedans, ils sont comme toutes les équipes...
le coq anglais qui se fait plumer, ça me plaît aussi
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