Re: 6 Nations 2019

**Switch** Lun 11 Mar 2019 - 14:03

Merci le XV de France pour ce bonheur en barre et cet apport à l'UBB depuis 2-3 ans. Merci ! Evil or Very Mad

**marchal** Lun 11 Mar 2019 - 14:23

moi je serais pour que marti interdise à nos joueurs de jouer contre l'irlande. Cette équipe ne porte pas bonheur à nos joueurs (jaja l'année dernière, poirot cette année).

**sudiste** Lun 11 Mar 2019 - 15:12

Faut voir le positif : Baptiste qui joue beaucoup aura certainement progressé au contact de cette équipe parfaitement huilée ...

**Switch** Lun 11 Mar 2019 - 16:40

https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2019/6-nations-2019-revue-de-presse-les-irlandais-allument-les-bleus_sto7181500/story.shtml

Revue de presse : les Irlandais allument les Bleus

Sans surprise, la presse irlandaise apprécie le retour en forme de son équipe nationale, après un début de Tournoi poussif. Pour les Bleus, en revanche, la sentence est lourde.
Il fallait s'y attendre. Au lendemain d'une nouvelle prestation si faible de l'équipe de France, la presse irlandaise s'étonne de ce qu'on constate en France depuis plusieurs mois : les Bleus ne sont plus invités dans le concert international. "C'était troublant et même embarrassant de voir la France s'effondrer avec une telle indignité" ouvre le site The 42, référence irlandaise en terme d'actualités sportives. "Les sifflets adressés par leurs supporters, nombreux, qui avaient fait le déplacement, étaient tout sauf une surprise : il n'y a rien à attendre de cette équipe. Encore un jour de misère pour le rugby français".

Et le journaliste Ryan Bailey de poursuivre, en direction du sélectionneur Jacques Brunel : "Leur prestation était humiliante. Cette équipe n'a aucun lien, aucune discipline et ne semble même pas se préoccuper de son sort. Mieux encore : le coach français avait déjà échoué au moment d'assumer sa part de responsabilité à Twickenham. Il a récidivé, dimanche, n'avançant jamais d'explication et laissant flotter un climat de résignation"

Du côté de l'Irish Times, la critique est également pimentée. "Prenez l'essai de Keith Earls. Il est effectivement très bien amené. Mais le pilier Demba Bamba, comme beaucoup de ses coéquipiers avant lui, suit clairement le ballon et abandonne sa zone. Ce type d'erreur est exaspérant à ce niveau. Ailleurs, on ne voit plus cela depuis les années 90. C'en était gênant pour l'équipe de France". Un constat de faiblesse, immense, qui pousse à relativiser la performance irlandaise : "La victoire de l’Irlande signifie-t-elle que cette équipe est de retour à son meilleur niveau ? Ou alors, la fin de match conjuguée à l'immense incompétence française dit-elle qu’il reste encore beaucoup à faire ?".

Et une dernière question, toujours en direction du sélectionneur : "Il flottait chez les Français un air de résignation. La seule question valable, désormais : Bernard Laporte peut-il autoriser son vieux copain Jacques Brunel à aller jusqu'au Japon à la tête de cette équipe ?".

Le fait que même la presse étrangère et les spécialistes étrangers s'y mettent fera t-il bouger les choses ? Etant donnés l'aveuglement et le déni affichés par le XV de France, et en premier lieu son staff et sa direction (les joueurs étant réduits à suivre les consignes de comm comme des robots), j'en doute. Triste, pitoyable, inquiétant. Presque comique.

léopold Lun 11 Mar 2019 - 17:39

Je n'ai de pitié pour personne, un staff qui est dépassé complétement,historiquement le groupe France n'a jamais été autant à la disposition de types qui n'apportent rien et sont incapable d'assumer la nullité des résultats qu'ils obtiennent,qu'on ne gagne pas c'est une chose mais qu'il y ait un semblant de manière,on est quasiment resté à l'intérieur de nos 22m pendant 40mn, défaillant dans tout les domaines du jeu.
Nous avons un fond de jeu plus nul que celui de nos futurs adversaires Italiens.
Brunel n'a rien apporté aux transalpins,à l'UBB,à l'EDF.Il peut se prévaloir d'un titre avec l'USAP où Carter a fait le plus gros du boulot.
Laporte est venu le chercher, il voulait un type à sa botte.
Les précédents eux voulaient un stade et surtout continuer à se goberger entre amis.
Le Rugby dernier de leur soucis.
Les joueurs,rien ne leur impose d'être associés à un cinéma pareil,pour certains c'est trop tôt, pour d'autre c'est trop tard et pour pas mal que font ils là à ce niveau.
Si les Italiens nous corrigent que va t'on faire????

**patrick** Lun 11 Mar 2019 - 20:20

léopold a écrit:Je n'ai de pitié pour personne, un staff qui est dépassé complétement,historiquement le groupe France n'a jamais été autant à la disposition de types qui n'apportent rien et sont incapable d'assumer la nullité des résultats qu'ils obtiennent,qu'on ne gagne pas c'est une chose mais qu'il y ait un semblant de manière,on est quasiment resté à l'intérieur de nos 22m pendant 40mn, défaillant dans tout les domaines du jeu.
Nous avons un fond de jeu plus nul que celui de nos futurs adversaires Italiens.
Brunel n'a rien apporté aux transalpins,à l'UBB,à l'EDF.Il peut se prévaloir d'un titre avec l'USAP où Carter a fait le plus gros du boulot.
Laporte est venu le chercher, il voulait un type à sa botte.
Les précédents eux voulaient un stade et surtout continuer à se goberger entre amis.
Le Rugby dernier de leur soucis.
Les joueurs,rien ne leur impose d'être associés à un cinéma pareil,pour certains c'est trop tôt, pour d'autre c'est trop tard et pour pas mal que font ils là à ce niveau.
Si les Italiens nous corrigent que va t'on faire????

Certes se serait un peu violent mais Laporte, Simon et Brunel se sacrifiant au centre du terrain, ça aurait un certain panache :chambreur:

tonysoprano Lun 11 Mar 2019 - 20:25

léopold a écrit:...Il peut se prévaloir d'un titre avec l'USAP où Carter a fait le plus gros du boulot.

Je ne défends pas Brunel, loin de là, il semble complètement dépassé et n'est clairement plus l'homme de la situation.
Mais pour le titre de l'USAP, je rappelle que Carter a joué 4 matches de Top 14 en décembre avant de se péter le tendon d'Achille en janvier et de rester à l'infirmerie tout le reste de la saison. Donc, non, il n'a pas fait le plus gros du boulot.

jaja69 Lun 11 Mar 2019 - 21:15

grospaquet31 Lun 11 Mar 2019 - 22:18

jaja69 a écrit:

Dans le même genre...mdr
https://actu.fr/sports/rugby/pro/oeil-ovale-masque-sur-victoire-heroique-xv-france-irlande_21992850.html

**sudiste** Lun 11 Mar 2019 - 23:54

léopold a écrit:
Si les Italiens nous corrigent que va t'on faire????

C'est cruel à écrire mais je crois que c'est finalement souhaitable. Tant que nous affrontons des "gros" les excuses sont écrites avant même que le match ne soit joué. Après tout il y a en rugby autant de différence entre le numéro 2 mondial et le numéro 8 qu'il n'y en a en foot entre le 2eme et le 30 eme..
Les Fidji après tout sont de notre niveau repassés 8eme après leur victoire contre nous, ils sont de nouveau 9eme.
Mais l'Italie c'est aujourd'hui la 14eme nation, du calibre des Etats Unis autant dire nulle...
Perdre contre l'Italie c'est clairement entrevoir la groupe B mondial, perspective inacceptable pour une nation rugbystique de notre calibre.
Une nouvelle humiliation et je ne vois pas comment le rugby français dans son ensemble pourrait échappé à une remise à plat totale.
Dans le cas contraire nous nous rassurerons à bon compte pour aller en toute conscience vers le naufrage nippon qui peut se révéler encore plus dévastateur

**Scalp** Mar 12 Mar 2019 - 7:52

SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/03/12/qu-est-ce-qu-on-fait-5890695-8.php

Tournoi des VI Nations : et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Publié le 12/03/2019 à 7h17 par Arnaud David.

L’humiliation de Dublin après le désastre de Twickenham confirme que le Quinze de France appartient à la deuxième division mais pose aussi la question du maintien de Jacques Brunel.

Eddie Jones, l’entraîneur du Quinze d’Angleterre, qui n’a jamais eu peur d’être politiquement incorrect, a assuré après la large victoire des siens sur l’Italie que les organisateurs du tournoi des Six Nations devraient sérieusement envisager un système de promotion et de relégation. Ce n’est pas la première fois que la question du maintien des Italiens est abordée. Mais depuis dimanche, on peut aussi se demander : « Et si c’était pour nous ? »

De la désastreuse deuxième mi-temps contre le Pays de Galles, à l’humiliation subie face aux Irlandais en passant par le naufrage de Twickenham, les désastres s’enchaînent et soulignent une même évidence : la France appartient désormais à la deuxième division du rugby européen et l’écart avec les meilleurs ne cesse de se creuser.

Au vu de la crise de confiance que traversent les Bleus, il serait très présomptueux d’exclure un ultime camouflet samedi prochain à Rome pour le dernier match du tournoi de Sergio Parisse. Mais peut-on se résigner à cet état de fait ?

Bernard Laporte est à Dublin pour participer aux travaux de World Rugby avant la réunion cruciale prévue jeudi sur le projet de la Ligue des nations. Le président de la fédération qui était intervenu auprès des joueurs avant France-Ecosse, nous a indiqué qu’il ne s’exprimerait au sujet des Bleus qu’après le match de Rome.

La pauvreté du système

Mais quelle que soit l’issue de cette dernière rencontre, Laporte ne pourra pas nier les vérités de Twickenham et Dublin. Rarement – et peut-être jamais – une équipe de France n’aura été dominée, matraquée comme Guilhem Guirado et ses camarades l’ont été par les Irlandais en première mi-temps.

À ce niveau, quand la faillite des individualités s’ajoute à la pauvreté du système de jeu, cela donne un résultat proche du néant. Sauf à être dans le déni, Bernard Laporte connaît suffisamment le rugby, pour comprendre qu’il y a aujourd’hui un problème lié à ce que proposent Jacques Brunel et son staff.

Après la fessée reçue face aux Anglais, il avait recadré les joueurs qui avaient osé émettre des critiques sur les contenus d’entraînement. Les Clermontois Morgan Parra et Camille Lopez en ont fait les frais.

A suivi une thérapie de groupe qui a permis de lever des barrières entre les différentes générations et fluidifier la relation entre les joueurs et l’encadrement. Reste qu’on ne construit rien de durable dans la défaite et que l’on perçoit une forme de défiance des joueurs vis-à-vis du système de jeu. Les Bleus savent aussi qu’ils n’évoluent pas dans un environnement de haut niveau, que leurs adversaires travaillent mieux et différemment.

Faire venir Galthié

Il y a trois semaines Bernard Laporte avait offert à Jacques Brunel la possibilité de solliciter Fabien Galthié. L’ancien coach du Stade Français et de Toulon est disponible. Brunel avait refusé cette proposition. Pourquoi ? A-t-il voulu ménager des susceptibilités au sein de son staff ? Faire venir Galthié, signifierait forcément de lui confier les clés du jeu. Brunel est-il prêt à cela?

En dépit de leur amitié, la question que va devoir se poser Laporte, c’est celle du maintien de Jacques Brunel. Surtout en cas d’échec à Rome. L’homme que l’on a vu totalement désemparé dimanche à l’Aviva Stadium peut-il conduire les Bleus lors de la Coupe du monde au Japon ?

Alors que la France possède un réservoir intéressant de jeunes joueurs de talent, ne faut-il pas lancer l’opération Coupe du monde 2023 dès maintenant ?

grospaquet31 Mar 12 Mar 2019 - 8:20

Perso, je n’y crois pas trop. Même si on perd on préférera changer de staff quitte à alller chercher des compétences étrangères (on nous présentera ça comme une révolution) plutôt que de faire des réformes de fond comme revoir le format du championnat (pour jouer moins), supprimer les doublons, limiter les étrangers de manière significative, l’arbitrage, la formation...il y a une vision globale à définir.
Quand Don Salustre et les présidents de clubs sont assis sur un gros paquet de fric, c’est très difficile d’aller s’assoir sur un plus petit.

**le radis** Mar 12 Mar 2019 - 8:26

La 1ère chose à faire est de se désengager unilatéralement de la coupe d'Europe qui ne sert à rien (pas de billetterie pas d'audience tv, un non sens culturel en rugby). On fait ainsi sauter 9 dates. Après on peut commencer à s'organiser.

**patrick** Mar 12 Mar 2019 - 12:31

Tant que nous jouerons un championnat "à la vie à la mort" et que les celtes et sudistes auront eux un principe de ligues fermées où le résultat est facultatif (au moment des confrontations, nos joueurs arrivent cramés et pas préparés),
Tant que, au contraire des anglais, nous ne limiterons pas drastiquement la présence des joueurs non sélectionnables dans nos XV (ce qui empêche l'éclosion des jeunes locaux),
Nous aurons du mal à lutter au niveau international, notamment en dehors des coupes du monde où là il est possible d'isoler durablement un groupe de joueurs sélectionnés.

Les solutions sont donc à piocher dans : Peu de joueurs non sélectionnables / Ligue fermée / Calendrier allégé. Par contre il faudrait un sacré courage qui pour l'instant ne semble pas équiper grand monde Rolling Eyes

Le plus simple semble quand même de faire comme les anglais : un gentlement agreement entre les présidents limitant vraiment les non-anglais dans leur clubs (et arretons avec les JIFF venus d'ailleurs)... quitte à mettre les Altrad, Lorenzetti et consorts au banc de la LNR, libre à eux de créer leur propre championnat.

jaja69 Mar 12 Mar 2019 - 15:04

patrick a écrit:Tant que nous jouerons un championnat "à la vie à la mort" et que les celtes et sudistes auront eux un principe de ligues fermées où le résultat est facultatif (au moment des confrontations, nos joueurs arrivent cramés et pas préparés),
Tant que, au contraire des anglais, nous ne limiterons pas drastiquement la présence des joueurs non sélectionnables dans nos XV (ce qui empêche l'éclosion des jeunes locaux),
Nous aurons du mal à lutter au niveau international, notamment en dehors des coupes du monde où là il est possible d'isoler durablement un groupe de joueurs sélectionnés.

Les solutions sont donc à piocher dans : Peu de joueurs non sélectionnables / Ligue fermée / Calendrier allégé. Par contre il faudrait un sacré courage qui pour l'instant ne semble pas équiper grand monde

Le plus simple semble quand même de faire comme les anglais : un gentlement agreement entre les présidents limitant vraiment les non-anglais dans leur clubs (et arretons avec les JIFF venus d'ailleurs)... quitte à mettre les Altrad, Lorenzetti et consorts au banc de la LNR, libre à eux de créer leur propre championnat.

Il faudra surtout s'assurer d'accords entre les parties prenantes parce qu'il y a des contrats derrières qui courent et rompre un contrat unilatéralement sans concertation, ni accord, coûte très cher :
- Convention FFR/LNR ;
- Contrats avec les diffuseurs ;
- Instances et accords avec Provale, Tech XV, Présidents de club.

Bien sur tout est faisable s'il y a la volonté de réussir derrière. Il n'y a rien de plus valorisant dans un sport qu'une équipe nationale qui gagne et qui rassemble.

tonysoprano Mar 12 Mar 2019 - 19:51

Interview de Picamoles (Sud-Ouest 12/03) :
"J’ai cette sensation de sentir une volonté commune de montrer mieux. S’il n’y avait pas eu cet aspect là, on peut en prendre 50 ou 60. On n’a pas lâché."
Donc, si je comprends bien, en prendre 30 là où on aurait du en prendre 50 est déjà considéré comme une victoire en soi. Belle ambition Rolling Eyes

**Switch** Mar 12 Mar 2019 - 20:34

Bientôt les gars seront satisfaits s'ils ont marqué un essai, puis après ils seront satisfaits s'ils ont marqué des points, et enfin ils seront satisfaits s'ils ont réussi à finir le match. On a l'impression que chaque année on baisse encore notre seuil d'ambition et de satisfaction. Ou plutôt on creuse pour le situer.
A ce rythme, dans 5 ans on sera satisfait de savoir jouer un ballon sans le faire tomber ni faire de faute. C'est désespérant et ridicule. On a quand même un coach qui se félicite qu'on ait gagné la seconde mi-temps ! C'est dire le niveau d'aveuglement, de déni et de connerie qu'on a atteint !

Ces discours préfabriqués et appris par coeur sont à gerber. Les mecs se sont même dépouillés des derniers trucs positifs qu'il leur restait : l'honneur, l'honnêteté et les cou*****. Le pire c'est que le staff et la Fédé sont pires encore, en virant les quelques joueurs qui osent briser cette omerta et cette bulle de conneries, et en nous servant des discours encore plus ahurissants (si c'était possible) !
Mais comment peut-on encore, en 2019 et avec un tel bilan, tenir ce genre de propose, persister et ne rien faire ?! 6 Nations 2019 - Page 8 493478

Pour rappel, le XV de France sous l'ère Brunel, c'est :
- 4 victoires en 15 matchs (soit 27% de victoire)
- aucune victoire à l'extérieur et tout juste 50% de victoire à domicile (dont la première défaite de l'historie face aux Fidji, à Paris)
- 282pts et 28 essais inscrits, soit 18,8 pts/matchs et 1,8 essais/match
- 388pts et 44 essais encaissés, soit 25,9 pts/matchs et 2,9 essais/matchs
- pire bilan d'un sélectionneur dans l'histoire de rugby français

Et sur les 4-5 dernières années (pour être sympa) :
- 1 fois 3ème, 3 fois 4ème et 1 fois 5ème dans le VI Nations
- 1 élimination sur une défaite historique à la dernière CdM (62-13, soit la plus grande défaite de son histoire en CdM)
- 18 victoires pour 1 nul et surtout 30 défaites (soit 37% de victoire)

Et je passe sur la (grande) différence entre le nombre de points/d'essais marqués et encaissés, le nombre de joueurs testés (60 en 1 an, pour Brunel !), le jeu proposé, la mentalité et l'image des joueurs/staffs/instances successives...etc.
En fait cette équipe s'est faite une spécialité de battre les uns après les autres les records du rugby français, sauf que ce ne sont pas les bons, mais les mauvais : plus grande défaite en CdM, plus grande défaite face à l'Angleterre, (presque) plus grande défaite face à l'Irlande, plus mauvais bilan d'un sélectionneur pour Novès puis battu par Brunel, première défaite face aux Fidji (et à domicile !), première match sans victoire face au Japon (à domicile aussi !), plus grand nombre de joueurs essayés...etc. Et j'en passe !

Tout est dit. Sauf pour les principaux intéressés :censure:

crem33 Mer 13 Mar 2019 - 10:01

J'ai trouvé ce compte rendu assez marrant donc je vous le partage : https://jourdematchrugby.com/2019/03/12/circulez-il-ny-a-rien-a-voir/ rire

jaja69 Mer 13 Mar 2019 - 17:07

**sudiste** Mer 13 Mar 2019 - 17:23

jaja69 a écrit:

Pas besoin de gaspiller un très bon vin pour faire mijoter ce type de coq là ... lent, mou, vieux ...malade peut être. Un plat de fête pour rosbeef à la limite !!! :chambreur:

grospaquet31 Mer 13 Mar 2019 - 20:43

C’est assez hallucinant ce qu’il se passe dans cette EDF si c’est vrai bien sûr.
Désolé je ne suis pas abonné...

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bleus-comment-serge-simon-et-jacques-brunel-ont-tente-de-destituer-guilhem-guirado/998247

**Switch** Mer 13 Mar 2019 - 21:29

grospaquetdem.... a écrit:C’est assez hallucinant ce qu’il se passe dans cette EDF si c’est vrai bien sûr.
Désolé je ne suis pas abonné...

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bleus-comment-serge-simon-et-jacques-brunel-ont-tente-de-destituer-guilhem-guirado/998247

http://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/xv-de-france-simon-et-brunel-ont-ils-voulu-virer-guirado-948748

Le groupe vit bien, c'est sûr :siffle:

SI c'est vrai, je n'ai même pas de mots... Mais ca confirme ce qu'on pense tous : Simon (à l'image de son copain Laporte) est un arriviste, un abruti, un nul et un gros c**. Même si on s'en doutais déjà. Quelle honte d'agir ainsi. C'est tellement plus facile de s'en prendre aux joueurs plutôt qu'à soit-même.

PUT*** MAIS VIRONS TOUS CES MER*** DE LA LNR ET DE LA FFR ! A commencer par le mafieux en chef Laporte et son gang, le grand Docteur Simon en tête ! mad2

**Scalp** Mer 13 Mar 2019 - 23:04

grospaquetdem.... a écrit:C’est assez hallucinant ce qu’il se passe dans cette EDF si c’est vrai bien sûr.
Désolé je ne suis pas abonné...

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bleus-comment-serge-simon-et-jacques-brunel-ont-tente-de-destituer-guilhem-guirado/998247

Bleus : comment Serge Simon et Jacques Brunel ont tenté de destituer Guilhem Guirado

Publié le mercredi 13 mars 2019 à 20:09

Après la défaite en Angleterre, et avant l'Écosse, Serge Simon et Jacques Brunel ont essayé de « démissionner » le capitaine Guilhem Guirado pour promouvoir Jefferson Poirot. Mais ils se sont heurtés au refus du Catalan, soutenu par les Bleus.

Le programme envoyé chaque semaine par l'officier de presse des Bleus aux journalistes qui suivent l'équipe de France précise que, ce vendredi, la conférence de presse du capitaine Guilhem Guirado se déroulera à 14h15 au Stadio Olimpico de Rome. Rien de rare. Sauf qu'il y a quasiment un mois, le vendredi 15 février, le statut de Guirado a été sérieusement remis en cause, au profit de Jefferson Poirot (aujourd'hui blessé au genou et indisponible trois mois) qui ne demandait rien à personne.

Ce 15 février, donc, comme ses partenaires, le capitaine des Bleus retrouve le centre national de rugby à Marcoussis après du repos en famille. Cinq jours plus tôt, à Twickenham, la France a explosé (défaite 44-8 ). Durant le week-end à venir, qui précède la venue de l'Écosse, il y aura des réunions, des explications, des remises en question, un discours musclé de Bernard Laporte, le président de la FFR. Normal. Logique.

Serge Simon a voulu faire passer en force la promotion de Poirot

Mais au coeur de ce week-end des longs couteaux, un nom surgit pour reprendre le capitanat de l'équipe de France : celui de Jefferson Poirot. Le nom du pilier gauche et capitaine de l'Union Bordeaux Bègles est poussé si fort en coulisses par Serge Simon (51 ans), vice-président de la FFR et manager des équipes de France, que le bruit sort de Marcoussis et nous revient aux oreilles.

Depuis, après avoir recoupé plusieurs sources, on sait que Serge Simon a voulu faire passer en force la promotion de Poirot. Supérieur de Brunel, Simon a-t-il mandaté le sélectionneur dans ce sens ? Jacques Brunel (65 ans) et Guilhem Guirado (32 ans) se connaissent depuis 2007. Ce ne sont pas de grands expansifs, mais ils s'apprécient et se respectent. Pourtant ce jour-là, le sélectionneur convoque le capitaine et lui suggère qu'il serait temps de passer à autre chose et de « démissionner » plutôt que prendre la responsabilité de le dégrader officiellement.

Les Bleus ont assuré qu'ils continueront de suivre Guirado

Guirado, qui avait eu un coup de mou après une énième défaite sur le fil face à l'Afrique du Sud (29-26), confiait dans L'Équipe du 19 novembre : « Avec tout l'investissement qu'on y met, toutes les concessions que font certains, que je fais, je me suis demandé si ça valait vraiment la peine, la peine de continuer à se battre [...] Mais, dès le lundi, c'était oublié ». Trois mois plus tard, la rouste à Twickenham a encore fait mal, mais le Catalan n'est plus du tout dans cet état d'esprit. « Il n'a pas envie de lâcher », témoigne alors un proche. Encore moins à quelques jours de la réception de l'Écosse (battue 27-10), un match sous haute tension populaire et médiatique pour une équipe qui a perdu ses trois derniers matches.

L'après-midi de cette entrevue entre le sélectionneur et le capitaine, les joueurs sont réunis pour un grand débrief. Soudainement, Serge Simon - « celui qui tire les ficelles », « le vrai patron », disent régulièrement les Bleus, en off, depuis 2017 - met le sujet du capitanat sur la table alors que Guirado est présent : faut-il garder le Toulonnais ? Démarche étonnante, qui place le capitaine à la merci de ses troupes, le met automatiquement dans une situation de faiblesse et peut être vu comme un désaveu public. Les Bleus, pas au courant de ce qui s'est passé un peu plus tôt, sont très surpris, nous rapportent plusieurs sources. Ils confirment leur confiance à leur capitaine, assurent qu'ils continueront à le suivre. Pas via un vote, contrairement aux fuites distillées vers la presse, mais par de simples paroles.

Comment Brunel a-t-il pu mettre son capitaine dans une telle difficulté ?

Dès le mardi 19 février, L'Équipe révélera qu'il n'y a jamais eu de vote pour le capitanat. Dans nos colonnes, ce même jour, Thierry Dusautoir, l'icône, recordman des capitanats en Bleu (54), sort du silence : « J'espère que Guirado ne lâchera pas ». Il défend son successeur, qu'il a régulièrement au téléphone, conjure ses partenaires de se resserrer autour de lui. Lorsqu'il prend la parole, Dusautoir n'est pas au courant de la pièce de boulevard jouée à Marcoussis dans le week-end : il nous avait accordé cette interview la semaine précédente, alors que plusieurs anciens joueurs - en particulier Richard Dourthe dans une chronique assassine à Midi Olympique - demandaient la tête de Guirado, « le visage de la France qui perd ».

Ce soutien de Dusautoir pèse. D'autant plus que dans la semaine de préparation à l'Écosse, chaque joueur interrogé en conférence de presse répète : « Il n'y a pas eu de vote. On a toute confiance en Guilhem ». Demeurent plusieurs interrogations : comment Jacques Brunel a-t-il pu mettre son capitaine dans une telle difficulté à ce moment du Tournoi ? Comment ce tandem, accompagné de Serge Simon, ira à la Coupe du monde au Japon ensemble après cette défiance incroyable ?

L'été dernier, le Toulonnais avait été volontairement laissé au repos, à 32 ans - il en aura 33 en juin - pour se reposer et bien se préparer. Jacques Brunel avait alors nommé Mathieu Bastareaud, ami de Guirado, capitaine de la tournée en Nouvelle-Zélande. À Wellington, le sélectionneur, interrogé sur la possibilité que « Basta » prolonge l'intérim en novembre, s'était montré très clair : « Je suis content de Mathieu, mais il ne faut pas oublier tout ce que Guilhem a montré dans ce rôle. Il est le capitaine ». Ça coulait sûrement moins de source, le 15 février. Il y a un mois, une éternité...

léopold Jeu 14 Mar 2019 - 8:20

Promouvoir Poirot ,bonne solution???
Il doit bien y avoir dans le groupe un type qui tient déjà bien ce rôle dans son club.
Guirado il y a déjà pas mal de temps qu'il est cuit, c'est un vaillant quand il est bien physiquement et pis c'est tout, déjà à Toulon il faut que l'équipe soit au fond du seau pour qu'il le reste.Si réellement il tenait la route, tout comme le staff il y a longtemps qu'il aurait du arrêter EDF,ils s'accrochent tous de façon pitoyable et là il ni a pas de Laporte qui tienne, ils sont libres de démissionner.
Le rôle de capitaine n'est la propriété de personne,le staff doit gérer et les joueurs jouer selon un plan de jeu défini en commun en fonction de leur capacité et de l'adversaire.
On n'est pas dans un système d'autogestion, je ne crois pas qu'aucune autre nation du Rugby y soit, surtout avec les résultats et le jeu produit lamentable, ce sont les joueurs qui sont sur le pré, ils viennent d'être ridicule, une première mi-temps comme celle qu'ils ont produit,jamais le Rugby français ne nous a offert un spectacle aussi pitoyable, ils sont tous loin d'être à la hauteur de tous ces supporteurs qui n'étaient pas venus en Irlande uniquement pour boire une bière.
Il leur reste à fermer leur gueule et à essayer de faire mieux, une défaite et même une petite victoire minable contre nos voisins

léopold Jeu 14 Mar 2019 - 12:53

Guirado va pouvoir continuer à bricoler l'esprit tranquille, Papa Brunel vient de lui donner l'assurance qu'il restera capitaine contre vent et marée jusqu'à au moins la fin de la coupe Japonaise.C'est beau ces types qui n'ont pas de résultat et qui se donnent l'assurance mutuelle de continuer leur petit métier.
Ce pays est de plus en plus bizarre je vais finir par regretter l'époque de tonton Ferrasse où le devenir de notre Rugby était décidé dans un café d'Agen à la mi-temps d'une partie de carte.Les joueurs fermaient leur gueule et consacraient toute leur énergie sur le pré et notre coq n'était pas facile à plumer. :siffle:

Copinage certes, mais avec des résultats.

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