Top 14 - 22ème-journée : UBB/CO

L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Brock-james-avoir-plus-de-precision/1008265

Brock James : « Avoir plus de précision »

Brock James, l'ouvreur de Bordeaux-Bègles, rappelle que l'UBB devra élever son niveau de jeu si elle veut battre Castres, samedi à Chaban (14h45).

« Comment l'Union aborde-t-elle ce match face au Champion de France en titre ?

On est bien conscients que c'est un match très important contre un concurrent direct pour la phase finale. À la maison (avec Clermont, l'Union est l'une des deux équipes encore invaincues à domicile), c'est important pour nous de faire une bonne prestation. Notre force cette année, c'est Chaban. Avec nos supporters derrière, c'est un point très important pour nous.

Après la victoire laborieuse contre Perpignan samedi dernier (31-22), Bordeaux-Bègles est il revanchard ?

Revanchard ? Ce n'est pas le bon mot. On n'était pas contents avec le contenu du match, mais comme je l'ai dit après ce match, le plus important à cette époque de la saison, c'est la victoire. L'USAP a bien joué contre beaucoup d'équipes, surtout à l'extérieur. Donc, la victoire c'était le plus important.

Le match aller à Castres (victoire 32-13) n'était-il pas un des matches les plus réussis par rapport au projet de jeu ?

C'était une de nos performances les plus complètes cette année, peut-être le match où l'on a fait le moins d'erreurs, même si on a pris un carton rouge (Diaby, 28e). Et ça, déjà, c'est une grosse erreur... Mais, au niveau discipline, on avait été très bien dans notre structure et dans l'exécution. Et là, samedi, on va juste essayer de mettre plus de précision dans notre exécution. C'est ça qui n'a pas été bon la semaine dernière et que l'on a besoin de changer. Contre Castres on va essayer de bien faire ce que l'on sait faire. On essaye de garder confiance dans notre système, dans ce l'on a pratiqué toute l'année. On ne va pas réinventer notre jeu pour ce week-end. »

Hamid Imakhoukhene, à Bègles

J'espere du changement en 3e ligne.
On envoie des pizzas en touche, on joue pas, pourquoi Roumat ? Autant faire jouer des bagarreurs, Roumat en tribune il pourra réfléchir a sa prestation contre usap.
Diaby Gorgodze Amosa et woki sur le banc. Diaby va nous sortir un gros match.
Cazeaux et Pelissié si ils pouvaient commencer leur saison demain ce serait bien...

Et sans manquer de respect au CO, j'ai quand meme l'impression que le résultat ne dépend que de nous. Une équipe dur à jouer en face mais si l'on met ce qu'il faut ca devrait le faire, pour preuve le match aller.

willoush a écrit:J'espere du changement en 3e ligne.
On envoie des pizzas en touche, on joue pas, pourquoi Roumat ? Autant faire jouer des bagarreurs, Roumat en tribune il pourra réfléchir a sa prestation contre usap.
Diaby Gorgodze Amosa et woki sur le banc. Diaby va nous sortir un gros match.
Cazeaux et Pelissié si ils pouvaient commencer leur saison demain ce serait bien...

Et sans manquer de respect au CO, j'ai quand meme l'impression que le résultat ne dépend que de nous. Une équipe dur à jouer en face mais si l'on met ce qu'il faut ca devrait le faire, pour preuve le match aller.

Je te trouve dur avec Roumat, c'est rare qu'il fasse une aussi mauvaise prestation depuis le début de saison, sur ce match pourri, mais qu'on gagne quand même, c'est l'ensemble de l'équipe qui est à blâmer.
Pour le reste je suis assez d'accord, mais avec toute l’expérience du CO, ça va être très compliqué de gagner ce match, on a peu de certitudes, eux ils sont en mode phases finales et on connait leur efficacité...

Je n'étais fan de Roumat, peut être en réaction du papa qui était un sacré joueur mais un vrai C.. sur le pré.J'ai révisé mon jugement, il est très prometteur, encore jeune et doit continuer à progresser.Sur ce match contre les catalan, qui a par Ducuing avant sa sortie a réellement fait le métier.Nos joueurs nous doivent une revanche, contre le CO voila une belle occasion.Ce match va être très dur, le CO est une belle équipe et dès qu'approche la phase finale ils montent en agressivité, en efficacité et c'est normal si on veut aller au bout de ce qu'on veut.Il va y avoir du monde,carton plein,quelques gars du sidobre,mais on joue chez nous et c'est le moment de le démontrer, sportivement j'entend.
Bon match
Allez UBB

http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/castres-le-retour-des-penibles-953014
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-ubb-un-match-special_sto7224065/story.shtml
https://www.ladepeche.fr/2019/04/11/castres-olympique-thibault-lassalle-cest-une-belle-affiche,8125281.php

Bravo les gars, ne pas faire jouer Jules et qu'il chope une commotion cérébrale, c'est fort, ou alors on a fait une préparation spéciale à la Eddie Jones avant de recevoir Castres...

Scalp a écrit:

Il fau5 être fou pour préférer Roumat à Woki.

Je reconnais que c’est un bon joueur mais a l’instar de Serin la nonchalance voir suffisance qu’ils affichent parfois m’énerve. A 20 ans tu peux faire un mauvais match mais tu coures, tu joues un minimum. Ici certain ont critiqué le match de Jalibert mais malgré des mauvais choix, des maladresses, on sent un garçon déterminé et de l’envie, le minimum quoi !

Et Roumat super joueur surtout quand on a le ballon. Compte tenu de l’adversaire qui va nous faire la guerre au sol, la qualité de notre alignement depuis le début de saison (compliqué de faire pire..), notre plan de non jeu avec un james qui joue plus au pied qu’à la main, j’aurais aimé voir du teigneux à sa place.

Qu’il me fasse mentir !!

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On ne surprendra pas le CO deux fois, au match aller, on les a surpris parce qu'ils avaient l'habitude de ce que nous produisons habituellement à l’extérieur et notamment chez eux,
quand on s'effondre à un moment ou un autre. Avec notre carton rouge, ils devaient être persuadé que serait trop dur pour nous, on connait la suite...

Ce match retour est inquiétant, parce que le CO est en mode phase finale et on sait ce que ça veut dire, parce qu'ils ont une revanche à prendre, parce que nos derniers matchs sont plus que médiocres.

Le coté positif c'est que quand on joue les gros chez nous, on élève tous les curseurs, le stade sera plein, les joueurs seront motivés par l'enjeu et aussi de joueur devant leur futur coach.

Les interrogations c'est, est-ce qu'on aura plus envie de gagner que le CO, est-ce qu'on est capables de battre une équipe plus expérimenté et meilleure que nous à ce niveau de la compétition.

On ne surprendra pas le CO deux fois, pour gagner ce match, il faudra peut être faire un plus grand match encore qu'à l'aller, c'est tout simplement l'heure de vérité

Dans le jeu organisé, ils sont très clairement meilleurs que nous
Si nous ne sommes pas capables de créer le désordre, puis lancer nos flèches dans les intervalles, on perdra ce match
Il va aussi falloir qu’on aille mettre les mains dans les rucks sous peine de faire le même match que contre la Racing
Je vois bien Amosa et Ducuing briller sur ce match

https://www.sudouest.fr/2019/04/13/un-match-hyper-par-ticulier-5986040-773.php

UBB - Castres : « Un match hyper particulier » dit Laurent Marti

Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, se confie avant un rendez-vous capital dans la course au top 6 face au CO de Christophe Urios, futur manager girondin, ce samedi (14h45) à Chaban-Delmas

« Sud Ouest ». À 5 journées de la fin, l'UBB est toujours dans la course au top 6. Sentez-vous votre club capable d'atteindre l'objectif??

Laurent Marti. Cette année, quand on a démarré, on sentait qu'on avait construit un bel effectif, qu'on avait des joueurs différents, beaucoup plus capables de rivaliser avec les autres équipes qui jouent le top 6. Malgré un nouveau changement de manager en novembre, on s'est bien tiré de cette période et on est encore dans la course dans un Top 14 qui n'a jamais été aussi relevé. L'UBB a vécu une saison un peu bizarre mais elle a mûri, elle a grandi. Cependant, on n'a pas de marge de manoeuvre. On sent que cette équipe n'est pas encore, soit assez expérimentée, soit assez costaude, pour se dire qu'on va aller faire des coups à l'extérieur. Et quand on reçoit Perpignan, on voit qu'on a du mal (31-22). On a progressé, ce n'est pas un mince exploit d'être encore dans les clous vu le contexte, mais en même temps, on est encore un peu juste.

Après le changement de manager en novembre, vous attendiez-vous à être encore dans les clous à ce stade de la compétition??

Quand la décision est prise, je ne sais pas comment on va finir la saison et je ne sais pas non plus comment on va commencer la suivante. Il y avait pas mal de zones d'ombres. Quand on a proposé à Joe (Worsley) de devenir manager, à Brock James de devenir véritablement entraîneur-joueur et avec Luke (Narraway, l'entraîneur de la touche) qui n'avait que 34 ans, on s'est demandé quelle saison on allait faire. J'ai dit aux mecs : « Certes, on a un staff inexpérimenté mais il y a de la qualité, vous l'avez déjà prouvé. Pas question d'entendre parler d'une année de transition ». Mais en effet, on aurait signé pour être à cette place à 5 journées de la fin.

Le CO, concurrent direct, se présente à Chaban-Delmas et il est dirigé par le futur manager de l'UBB. Ce match est très particulier...

Il est hyper particulier mais c'est pour ça qu'il est hyper intéressant. On est dans un contexte où on se parle quotidiennement avec Christophe Urios, on entretient une très bonne relation. Il est venu trois fois à Bordeaux mais il n'a jamais remis les pieds au centre d'entraînement depuis le jour où il a voulu visiter les installations après notre rencontre, car il y a du respect mutuel. La séparation des intérêts de nos clubs respectifs est bien claire. On s'est parlé encore ce matin (lundi), on s'est fait une toute petite blague sur le match mais on s'en est tenus là. Christophe est un mec droit, qui connaît le rugby, donc ça se passe naturellement. On sait de quoi on peut parler et de quoi on ne peut pas parler.

Le match aller (victoire de l'UBB 32-13) est-il encore dans les têtes??

On sait tous que Castres et Christophe ont le match aller en travers de la gorge. On en a reparlé, il était profondément vexé. Quand on a gagné là-bas, après le match, j'ai tout fait pour ne pas le croiser parce que je ne savais pas quelle attitude adopter. Mais même si Christophe Urios ne venait pas à Bordeaux la saison prochaine, il ferait tout pour venir gagner ici. Je pense que ça ajoute encore plus de motivation car il veut mettre un point d'honneur à gagner ici, on le sait tous. On reçoit le champion de France, un très gros morceau. Si on gagne, le droit à rêver continue. Si on perd, c'est qu'on était encore plus juste que ce qu'on pouvait penser.

Finir la saison invaincu à domicile suffira-t-il??

Peut-être, peut-être pas... On est dans les clous mais il ne faut surtout pas tirer de plans sur la comète. J'étais le seul à être content après Perpignan. Je savais tellement que ce sont des matchs piège. On ne doit s'occuper que d'une chose, du match qui arrive. Pour le reste, pas la peine de faire des calculs, on ne peut pas savoir. Il va encore y avoir des surprises.

SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/04/13/un-match-hyper-par-ticulier-5986040-773.php

UBB – Castres : « Un match hyper particulier » dit Laurent Marti


Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, se confie avant un rendez-vous capital dans la course au top 6 face au CO de Christophe Urios, futur manager girondin, ce samedi (14h45) à Chaban-Delmas

« Sud Ouest ». À 5 journées de la fin, l’UBB est toujours dans la course au top 6. Sentez-vous votre club capable d’atteindre l’objectif ?

Laurent Marti. Cette année, quand on a démarré, on sentait qu’on avait construit un bel effectif, qu’on avait des joueurs différents, beaucoup plus capables de rivaliser avec les autres équipes qui jouent le top 6. Malgré un nouveau changement de manager en novembre, on s’est bien tiré de cette période et on est encore dans la course dans un Top 14 qui n’a jamais été aussi relevé. L’UBB a vécu une saison un peu bizarre mais elle a mûri, elle a grandi. Cependant, on n’a pas de marge de manœuvre. On sent que cette équipe n’est pas encore, soit assez expérimentée, soit assez costaude, pour se dire qu’on va aller faire des coups à l’extérieur. Et quand on reçoit Perpignan, on voit qu’on a du mal (31–22). On a progressé, ce n’est pas un mince exploit d’être encore dans les clous vu le contexte, mais en même temps, on est encore un peu juste.

Après le changement de manager en novembre, vous attendiez-vous à être encore dans les clous à ce stade de la compétition ?

Quand la décision est prise, je ne sais pas comment on va finir la saison et je ne sais pas non plus comment on va commencer la suivante. Il y avait pas mal de zones d’ombres. Quand on a proposé à Joe (Worsley) de devenir manager, à Brock James de devenir véritablement entraîneur-joueur et avec Luke (Narraway, l’entraîneur de la touche) qui n’avait que 34 ans, on s’est demandé quelle saison on allait faire. J’ai dit aux mecs : « Certes, on a un staff inexpérimenté mais il y a de la qualité, vous l’avez déjà prouvé. Pas question d’entendre parler d’une année de transition ». Mais en effet, on aurait signé pour être à cette place à 5 journées de la fin.

"Avec Christophe Urios, on sait de quoi on peut parler et de quoi on ne peut pas parler"

Le CO, concurrent direct, se présente à Chaban-Delmas et il est dirigé par le futur manager de l’UBB. Ce match est très particulier…

Il est hyper particulier mais c’est pour ça qu’il est hyper intéressant. On est dans un contexte où on se parle quotidiennement avec Christophe Urios, on entretient une très bonne relation. Il est venu trois fois à Bordeaux mais il n’a jamais remis les pieds au centre d’entraînement depuis le jour où il a voulu visiter les installations après notre rencontre, car il y a du respect mutuel. La séparation des intérêts de nos clubs respectifs est bien claire. On s’est parlé encore ce matin (lundi), on s’est fait une toute petite blague sur le match mais on s’en est tenus là. Christophe est un mec droit, qui connaît le rugby, donc ça se passe naturellement. On sait de quoi on peut parler et de quoi on ne peut pas parler.

Le match aller (victoire de l’UBB 32–13) est-il encore dans les têtes ?

On sait tous que Castres et Christophe ont le match aller en travers de la gorge. On en a reparlé, il était profondément vexé. Quand on a gagné là-bas, après le match, j’ai tout fait pour ne pas le croiser parce que je ne savais pas quelle attitude adopter. Mais même si Christophe Urios ne venait pas à Bordeaux la saison prochaine, il ferait tout pour venir gagner ici. Je pense que ça ajoute encore plus de motivation car il veut mettre un point d’honneur à gagner ici, on le sait tous. On reçoit le champion de France, un très gros morceau. Si on gagne, le droit à rêver continue. Si on perd, c’est qu’on était encore plus juste que ce qu’on pouvait penser.

Finir la saison invaincu à domicile suffira-t-il ?

Peut-être, peut-être pas… On est dans les clous mais il ne faut surtout pas tirer de plans sur la comète. J’étais le seul à être content après Perpignan. Je savais tellement que ce sont des matchs piège. On ne doit s’occuper que d’une chose, du match qui arrive. Pour le reste, pas la peine de faire des calculs, on ne peut pas savoir. Il va encore y avoir des surprises.

Pas mal Patrick, on est parfaitement synchro sur le timing de postage

L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pas-de-cas-de-conscience-pour-christophe-urios-avant-bordeaux-begles-castres/1008512

Bordeaux-Bègles - Castres : un cas de conscience potentiel pour Christophe Urios ?

Christophe Urios, le manager de Castres, affronte ce samedi (14h45) Bordeaux, qu'il entraînera la saison prochaine. Ça change quelque chose ?

Hamid Imakhoukhene et Philippe Pailhories

À Bègles, lieu de vie de l'UBB, le «téléphone rouge» de Laurent Marti n'a sonné qu'une fois cette semaine. Le «téléphone rouge» ? La ligne qui relie depuis début janvier le président de Bordeaux-Bègles à Christophe Urios, futur manager de son club. «Avec Christophe, on s'est parlé lundi matin, et après on ne s'est plus parlé, souriait Laurent Marti en milieu de semaine. Depuis plusieurs mois, on se parle presque tous les jours. Sauf ces jours-ci, donc, ajoutait-il en riant. Et ce n'est peut-être pas plus mal, il est dans son match, et nous dans le nôtre.» Depuis Castres, Urios confirmait et complétait. «On ne s'est pas dit qu'on faisait une pause jusqu'au match, non, ça s'est fait comme ça. On est juste concentrés, lui comme moi, sur le job que l'on a à faire.»

Et ce job, c'est de guider l'UBB pour l'un et le CO pour l'autre. «Les choses sont très claires à ce sujet, confirme Urios. Mais je vais quand même le répéter une fois encore : je suis extrêmement heureux à Castres, très fier de l'attitude de l'équipe, de son parcours. Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point j'adore mes joueurs. Vraiment, on fait une saison remarquable. Tous les champions se sont cassé la gueule. Nous, on a gagné six matches dehors, on fait jouer les jeunes, on est là quoi... Parallèlement, je suis très heureux d'aller à Bordeaux, de travailler dans la continuité parce qu'un excellent boulot a déjà été accompli. C'est un challenge très important pour moi, un très beau challenge. Mais c'est dans trois mois !»

Quatre visites à Bègles depuis janvier

Marti et Urios n'ont évidemment pas attendu cette date pour définir les contours du projet. Comme Marti l'avait annoncé en janvier, l'actuel boss sportif du CO s'est donc régulièrement impliqué dans la préparation de la saison prochaine. Par téléphone ou au gré de ses déplacements en Gironde sur des jours off au CO.

Sa première visite au centre d'entraînement de l'Union date du 9 janvier, quand il a rencontré tous les membres du staff technique, y compris Luke Narraway, l'actuel entraîneur des avants, qu'il souhaitait conserver. Mais ce dernier a décidé de rentrer en Angleterre après la naissance prochaine de son premier enfant. «On avait eu un bon rendez-vous avec Christophe, on avait parlé de rugby, mais pas de tactique parce que c'est difficile, confirmait l'Anglais mercredi. Il était à Castres et moi à l'UBB, mais on a parlé de choses du rugby, de mentalité. C'était bien mais après, c'était fini.»

Au total, Urios est venu quatre fois à Bègles, pour s'entretenir avec Laurent Marti mais aussi pour échanger avec les responsables du centre de formation et des équipes de jeunes. Qu'il s'agisse du secteur pro ou amateur, l'ex-boss d'Oyonnax a porté beaucoup d'intérêt à la politique du club. «On a parlé de recrutement, d'organisation sportive et, à chacune de ses visites, il a fixé les rendez-vous qu'il jugeait utiles, acquiesce Marti. Et je suis particulièrement ravi de découvrir Christophe chaque jour un peu plus, de voir comment il est organisé, bosseur et motivé.»

Pour ne pas s'y perdre et qu'il n'y ait surtout aucune ambiguïté, Urios a choisi de consacrer une après-midi par semaine, celle du mercredi, à l'UBB. «Aujourd'hui, savoure-t-il, tout est calé : la saison est planifiée, les matches de préparation sont conclus, le recrutement est finalisé, le travail avec les jeunes bien défini...» Il a même acheté sa maison et inscrit ses enfants à l'école. Il viendra à Bordeaux assez tôt, en fonction des résultats des deux équipes, son déménagement étant programmé pour mi-juillet.

Le Noël le plus pourri de toute sa vie

Mais d'ici-là, il y a donc ce que l'ex-talonneur qualifie de «put... de match» : «Il est important dans la perspective du sprint final et parce qu'on en a pris 30 à la piaule (13-32, le 23 décembre). Pas parce que je serai là-bas dans trois mois.» «Les changements de joueurs ou d'entraîneurs sont annoncés tôt dans la saison et, à chaque fois, chaque année, on a 100 % d'exemples qui démontrent que les mecs jouent le jeu à fond, insiste Marti. Je trouve que le rugby gère très bien cela. Puis c'est un sport où tu ne peux pas tricher.» Aucun cas de conscience, alors ? «Non, répond Urios, nous n'avons aucun état d'âme.»

En même temps qu'il conforterait la place du CO, actuellement 5e, dans le top 6, un bon résultat à Chaban-Delmas éloignerait pourtant l'UBB (6e) de cette même zone... «Je ne m'occupe pas de savoir si je pourrais leur faire du mal, affirme Urios. Si l'UBB est dans les six, ça nous fera gagner du temps (la saison prochaine). Sinon, on mettra l'expérience à profit pour grandir encore. Mais je n'oublie pas qu'ils m'ont fait passer le Noël le plus pourri de toute ma vie... Rien n'effacera jamais ce match, ni la réaction de certains supporters. À la 75e minute, j'en ai même entendu un qui a dit?: "Eh, Urios?! T'as qu'à rentrer en bus avec eux aussi." J'en aurais pleuré. On ne peut pas me dire ça à moi... Je n'ai même pas osé me retourner pour voir de qui il s'agissait. Sinon j'aurais été capable de...»

Pour tout cela et pour tant d'autres choses, l'Union s'attend à affronter un CO revanchard et sans le moindre sentiment. «C'est normal, sourit Marti, il est compétiteur. Il est là pour aller le plus loin possible avec Castres et donc pour venir gagner à Bordeaux. L'UBB sera son problème l'année prochaine.» «À l'aller, témoigne Urios, j'avais trouvé une très grande équipe de Bordeaux, dans le combat, l'abnégation, une équipe qui m'avait beaucoup plu... Elle, je sais qu'elle va être dans cette même veine.»

Samedi dernier, après un Bordeaux-Perpignan décevant dans le contenu (31-22), Baptiste Serin avait déjà lancé l'alerte : «Les Castrais ont ciblé ce rendez-vous depuis un bon moment. Tout est réuni pour qu'ils fassent un gros match et pour qu'ils viennent nous taper à la maison», lançait le demi de mêlée et capitaine bordelais. Tout est surtout réuni pour que l'on assiste à un très gros match...

Effectivement on sent le parfum du grand match, un stade (enfin) rempli à ras bord, 2 belles équipes sur le papier, un enjeu ultra important, tout est là pour se régaler ! Je sens que les cardiaques vont être servi Le combat des rucks va être décisif car les castrais sont de véritables poisons dans cette phase de jeu, parfois à la limite de la règle et c'est là où le rôle de l'arbitre va être très important. Le soucis, c'est qu'on nous met encore un arbitre de "seconde zoné" ( Cayre, c'est vraiment pas le summum de l'arbitrage), j'espère qu'il restera impartial !

On a toujours réussi à sortir de grand match dans ce genre de situation avec un chaban en fusion alors c'est à vous les gars, on veut une victoire pour continuer à rêver

Il va falloir que nos gars et surtout Baptiste et Cazaux, s'occupe du jeu et rien que du jeu, la charnière à Urios est bonne techniquement, du style chiant et provoquant si besoin, donc on se tait, on joue, on met les mains parfois dans les poches même comme si disait Jean Yanne il vaut mieux faire le boucher que la vache, pour nous c'est un exercice qui nous a rarement été profitable.Il faut la gagne point final.
Il semble vouloir faire beau et bon, il y aura du monde pour pousser.

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-ubb-ca-passe-ou-ca-castres-1554988941

Il fait beau, la pelouse est superbe, Urios est en short et tee-shirt au milieu de la pelouse.
Côté castrais Kockott sera le buteur, les deux anciens Gerondeau et Clerc sont là.

Si on pouvait emplâtrer Kockott !!!, ...dans les règles.

Le match est fermé, les Castrais ne ratent aucune occasion de provoquer et comme d'habitude ils savent à qui s'en prendre.Notre mêlée fonctionne bien pour le moment, la touche pas trop mal,mais on souffre sur leur balles hautes et sur leurs groupés.
On rend des ballons et la charnière ne lance pas le jeu assez rapidement,Serin porte trop le ballon.
Va falloir s'appliquer pour la suite,ne pas hésiter à faire rentrer des forces vives,les bancs pourraient faire la différence.

Oui mais le problème c'est qu'avec son copain le 10, ils savent y faire, ça parle sans arrêt avec les arbitres et s'en n'en loupe pas une occasion de provoquer.

Rien de surprenant! Castres joue son (vilain) jeu et nous on subit

Scalp a écrit:Si on pouvait emplâtrer Kockott !!!, ...dans les règles.

C'est clair, c'est une plaie ce mec (et non un fair-play…).

Destination finale, vous savez les films ou le mec revoit la scène se reproduire à chaque, eh ben ça me fait la même impression avec l’ubb au printemps quand une défaite à domicile les condamne...