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Maxime Lucu
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Maxime Lucu
premier article concernant notre future recrue
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/pro-d2-maxime-lucu-biarritz-je-vais-avoir-quelques-emotions-jeudi._sto7211633/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/pro-d2-maxime-lucu-biarritz-je-vais-avoir-quelques-emotions-jeudi._sto7211633/story.shtml
marchal- Centre de presse
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Re: Maxime Lucu
BOn match apparemment de notre future recrue dans le derby basque!
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/biarritz-s-offre-encore-le-derby-basque-a-bayonne_sto7214640/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/biarritz-s-offre-encore-le-derby-basque-a-bayonne_sto7214640/story.shtml
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Maxime Lucu
Un polyvalent 9 - 10 rien à dire il va nous être précieux
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Maxime Lucu
Un 9/10 qui sait faire jouer ses 3/4, qui a un super coup de pied, physique, avec du mental ... oui, Maxime a de forte chance d'être très précieux.
Alliouat et Guiry ont également fait un match solide hier soir. De son côté, Bayonne a joué mou et maladroit. On n'a pas trop entendu Vincent
Alliouat et Guiry ont également fait un match solide hier soir. De son côté, Bayonne a joué mou et maladroit. On n'a pas trop entendu Vincent
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: Maxime Lucu
effectivement, je ne l'avais vu jouer que brièvement, je l'ai trouvé solide, un sacré coup de pied çà on savait , et du caractère ce qui devrait plaire à notre futur coach!!! et ne devrais pas etre appellé en selectionpatrick a écrit:Un 9/10 qui sait faire jouer ses 3/4, qui a un super coup de pied, physique, avec du mental ... oui, Maxime a de forte chance d'être très précieux.
Alliouat et Guiry ont également fait un match solide hier soir. De son côté, Bayonne a joué mou et maladroit. On n'a pas trop entendu Vincent
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Maxime Lucu
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-ubb-maxime-lucu-tout-neuf_sto7473623/story.shtml
UBB : Lucu, tout neuf !
Par Rugbyrama
Passeur, gagneur, Maxime Lucu a réussi son entrée dans le Top 14. L'ancien demi de mêlée biarrot, a su en 4 matchs, dont 2 en titulaires, montré toutes ses qualités. Portrait d'un joueur appliqué et impliqué.
Que retenir de Maxime Lucu depuis son arrivée à l'UBB ? Certains choisiront son essai contre le Stade Français, plein d'opportunisme et de vitesse. D'autres évoqueront ses deux retours décisifs en défense contre Toulouse. On pourrait retenir les deux, mais aussi sa capacité à coller le ballon, à animer le jeu. Nez de talonneur, regard vif, Maxime Lucu est un homme droit, un timide qui n'aime pas trop parler, mais qui sur le terrain, "ne lâche rien". C'est un hargneux sans méchanceté. Un n°9 qui à 26 ans, possède un vécu fort. À Saint-Pée sur Nivelle, c'est en suivant son père et son frère à l'entraînement qu'il se prend de passion pour l'ovale : "Tous les copains allaient aussi au rugby."
Dans le petit club du pays basque, il joue, toujours 9, avec même un certain Charles Ollivon. Son oncle, Jean-Léon Borthaire, ancien "10" du BO, lui apprend à taper au but : "Parfois, il m'amenait buter le samedi après-midi au stade. Il avait les clefs, et on tapait quelques ballons." Le gamin avait du talent et le Biarritz Olympique n'allait pas tarder à le repérer. Il y joue en Crabos, en Reichel, en espoirs et y croise Yann Lesgourgues. Le joueur est doué et tellement qu'il se retrouve capitaine de l'équipe en Pro D2, à 23 ans. Capitaine et buteur, trop sans doute : "C'était une lourde responsabilité." Il quittera le capitanat en cours de saison, mais redeviendra plus tard, le chef de bande du BO.
"J'ai accepté. J'avais appris, avec 1 an d'expérience en plus". Maxime Lucu n'est pas un bavard, mais certainement pas un introverti. Capitaine, il ne donnait pas dans les discours fleuves. Il préfère être dans l'action, dans le jeu. "Je suis timide, ce n'est pas dans mon tempérament. Je ne faisais pas de grand discours". Par contre, dans le jeu, c'est un autre gars. "Je ne lâche rien." Maxime n'est pas aussi un demi de mêlée chamailleur, râleur, provocateur. Ce n'est pas son style. Mais c'est un gagneur qui ne se démonte pas devant les aboyeurs et autres spécialistes de l'embrouille. À Castres, Rory Kockott, monument du genre, a pu constater que le bonhomme était imperméable à ses provocations.
Ce qu'il aime, Maxime, c'est le plaisir du ballon partagé : "Tu donnes beaucoup. J'aime être au tri des ballons, les faire vivre". Joli plaidoyer pour le jeu. C'est ce qui l'a fait venir au rugby et maintient sa passion. S'il est tranquille, appliqué, réfléchi, le bonhomme n'en demeure pas moins animé par un fort goût du défi, du challenge. C'est cela qui explique entre autres, son départ du BO, ce désir de découvrir autre chose. Sur les bons conseils d'un autre ancien biarrot, Alex Roumat et de Jean-Baptiste Dubié, qui a joué avec son frère Ximun à Mont de Marsan, il choisit Bordeaux "pour progresser. Je ne suis pas venu pour simplement participer".
" Il fallait que j'en fasse encore plus"
Alors, oui, Maxime Lucu n'a pas encore les fulgurances de Yann Lesgourgues, mais bosse pour s'améliorer avec humilité. Méthodiquement. "J'essaye d'être appliqué sur les systèmes de jeu. J'aime bien me concentrer sur ce que l'on me demande. Mais je sais que dois m'améliorer sur la lecture du jeu, sur les prises d'initiatives." Au final, en 4 matchs, le joueur s'est bien fondu dans le rythme du top 14, dans un groupe au bon état d'esprit, chose importante pour lui. Son coté gagneur, transpire dans son jeu. Pas question de perdre et pas question de lâcher l'équipe.
L'an dernier, avec Gauthier Doubrère, ancien de l'UBB, il formait une charnière complice et joueuse. Ici, il apprécie le coaching de Christophe Urios, son analyse du jeu et son désir de faire vivre le groupe. Pour présenter le cadet des Lucu, on aurait pu appuyer sur les poncifs : le basque taiseux, hargneux, fier de ses origines. Mais s'il est basque, heureux de retrouver Saint-Pée sur Nivelle et ses amis, s'il aime les chants, la pelote et les conserves maisons, il est avant tout un jeune homme de 26 ans, accrocheur et animé par le goût du jeu.
"Comme j'étais plus petit que tout le monde, il fallait que j'en fasse encore plus". Peut-être une des clefs de son envie constante de progresser alors qu'il mesure 1,78m. Maxime Lucu, c'est aussi un affectif, une qualité plus qu'un défaut qu'il ne montre qu'à ceux qui le méritent. Son émotion au moment de son dernier match à Aguilera est belle, simplement belle. Ce fut aussi son dernier match avec son frère Ximun. Maxime a choisi de monter de niveau, de progresser. Pour devenir un "9" tout neuf.
UBB : Lucu, tout neuf !
Par Rugbyrama
Passeur, gagneur, Maxime Lucu a réussi son entrée dans le Top 14. L'ancien demi de mêlée biarrot, a su en 4 matchs, dont 2 en titulaires, montré toutes ses qualités. Portrait d'un joueur appliqué et impliqué.
Que retenir de Maxime Lucu depuis son arrivée à l'UBB ? Certains choisiront son essai contre le Stade Français, plein d'opportunisme et de vitesse. D'autres évoqueront ses deux retours décisifs en défense contre Toulouse. On pourrait retenir les deux, mais aussi sa capacité à coller le ballon, à animer le jeu. Nez de talonneur, regard vif, Maxime Lucu est un homme droit, un timide qui n'aime pas trop parler, mais qui sur le terrain, "ne lâche rien". C'est un hargneux sans méchanceté. Un n°9 qui à 26 ans, possède un vécu fort. À Saint-Pée sur Nivelle, c'est en suivant son père et son frère à l'entraînement qu'il se prend de passion pour l'ovale : "Tous les copains allaient aussi au rugby."
Dans le petit club du pays basque, il joue, toujours 9, avec même un certain Charles Ollivon. Son oncle, Jean-Léon Borthaire, ancien "10" du BO, lui apprend à taper au but : "Parfois, il m'amenait buter le samedi après-midi au stade. Il avait les clefs, et on tapait quelques ballons." Le gamin avait du talent et le Biarritz Olympique n'allait pas tarder à le repérer. Il y joue en Crabos, en Reichel, en espoirs et y croise Yann Lesgourgues. Le joueur est doué et tellement qu'il se retrouve capitaine de l'équipe en Pro D2, à 23 ans. Capitaine et buteur, trop sans doute : "C'était une lourde responsabilité." Il quittera le capitanat en cours de saison, mais redeviendra plus tard, le chef de bande du BO.
"J'ai accepté. J'avais appris, avec 1 an d'expérience en plus". Maxime Lucu n'est pas un bavard, mais certainement pas un introverti. Capitaine, il ne donnait pas dans les discours fleuves. Il préfère être dans l'action, dans le jeu. "Je suis timide, ce n'est pas dans mon tempérament. Je ne faisais pas de grand discours". Par contre, dans le jeu, c'est un autre gars. "Je ne lâche rien." Maxime n'est pas aussi un demi de mêlée chamailleur, râleur, provocateur. Ce n'est pas son style. Mais c'est un gagneur qui ne se démonte pas devant les aboyeurs et autres spécialistes de l'embrouille. À Castres, Rory Kockott, monument du genre, a pu constater que le bonhomme était imperméable à ses provocations.
Ce qu'il aime, Maxime, c'est le plaisir du ballon partagé : "Tu donnes beaucoup. J'aime être au tri des ballons, les faire vivre". Joli plaidoyer pour le jeu. C'est ce qui l'a fait venir au rugby et maintient sa passion. S'il est tranquille, appliqué, réfléchi, le bonhomme n'en demeure pas moins animé par un fort goût du défi, du challenge. C'est cela qui explique entre autres, son départ du BO, ce désir de découvrir autre chose. Sur les bons conseils d'un autre ancien biarrot, Alex Roumat et de Jean-Baptiste Dubié, qui a joué avec son frère Ximun à Mont de Marsan, il choisit Bordeaux "pour progresser. Je ne suis pas venu pour simplement participer".
" Il fallait que j'en fasse encore plus"
Alors, oui, Maxime Lucu n'a pas encore les fulgurances de Yann Lesgourgues, mais bosse pour s'améliorer avec humilité. Méthodiquement. "J'essaye d'être appliqué sur les systèmes de jeu. J'aime bien me concentrer sur ce que l'on me demande. Mais je sais que dois m'améliorer sur la lecture du jeu, sur les prises d'initiatives." Au final, en 4 matchs, le joueur s'est bien fondu dans le rythme du top 14, dans un groupe au bon état d'esprit, chose importante pour lui. Son coté gagneur, transpire dans son jeu. Pas question de perdre et pas question de lâcher l'équipe.
L'an dernier, avec Gauthier Doubrère, ancien de l'UBB, il formait une charnière complice et joueuse. Ici, il apprécie le coaching de Christophe Urios, son analyse du jeu et son désir de faire vivre le groupe. Pour présenter le cadet des Lucu, on aurait pu appuyer sur les poncifs : le basque taiseux, hargneux, fier de ses origines. Mais s'il est basque, heureux de retrouver Saint-Pée sur Nivelle et ses amis, s'il aime les chants, la pelote et les conserves maisons, il est avant tout un jeune homme de 26 ans, accrocheur et animé par le goût du jeu.
"Comme j'étais plus petit que tout le monde, il fallait que j'en fasse encore plus". Peut-être une des clefs de son envie constante de progresser alors qu'il mesure 1,78m. Maxime Lucu, c'est aussi un affectif, une qualité plus qu'un défaut qu'il ne montre qu'à ceux qui le méritent. Son émotion au moment de son dernier match à Aguilera est belle, simplement belle. Ce fut aussi son dernier match avec son frère Ximun. Maxime a choisi de monter de niveau, de progresser. Pour devenir un "9" tout neuf.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Maxime Lucu
Il a tout pour devenir la nouvelle coqueluche de Chaban...comme quoi pas besoin d'être une star internationale pour attirer les regards
Moi en tout cas je suis conquis.
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Maxime Lucu
Je regrettais le départ de Baptiste, mais Lucu est en train de nous le faire oublier, quel joueur !, quel distributeur, toujours des bons choix qui font vivre le ballon et avec de la vitesse, un gars qui ne lâche rien, un mec fiable, solide et inspiré.
Je souhaite évidement le meilleur à Baptiste et surtout qu'il retrouve son vrai niveau, mais pour nous le présent c'est Lesgourgues, Lucu et aussi Gimbert et Germain, une énorme richesse à ce poste !.
Je souhaite évidement le meilleur à Baptiste et surtout qu'il retrouve son vrai niveau, mais pour nous le présent c'est Lesgourgues, Lucu et aussi Gimbert et Germain, une énorme richesse à ce poste !.
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Scalp- Team modo
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Re: Maxime Lucu
Scalp a écrit:Je regrettais le départ de Baptiste, mais Lucu est en train de nous le faire oublier, quel joueur !, quel distributeur, toujours des bons choix qui font vivre le ballon et avec de la vitesse, un gars qui ne lâche rien, un mec fiable, solide et inspiré.
Je souhaite évidement le meilleur à Baptiste et surtout qu'il retrouve son vrai niveau, mais pour nous le présent c'est Lesgourgues, Lucu et aussi Gimbert et Germain, une énorme richesse à ce poste !.
Lucu, Lesgourgues, Gimbert, Germain, Jalibert, Botica, Desaubies.... On a une richesse vraiment de dingue pour la charnière.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Maxime Lucu
krahknardz a écrit:Scalp a écrit:Je regrettais le départ de Baptiste, mais Lucu est en train de nous le faire oublier, quel joueur !, quel distributeur, toujours des bons choix qui font vivre le ballon et avec de la vitesse, un gars qui ne lâche rien, un mec fiable, solide et inspiré.
Je souhaite évidement le meilleur à Baptiste et surtout qu'il retrouve son vrai niveau, mais pour nous le présent c'est Lesgourgues, Lucu et aussi Gimbert et Germain, une énorme richesse à ce poste !.
Lucu, Lesgourgues, Gimbert, Germain, Jalibert, Botica, Desaubies.... On a une richesse vraiment de dingue pour la charnière.
Certains d'entre eux désirant à terme avoir du temps de jeu, je doute qu'ils restent tous à l'UBB sur les 2 saisons à venir (sauf ceux qui ont déjà signé une prolongation comme Desaubies par exemple)
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Maxime Lucu
Dr. Gregory Bouse a écrit:krahknardz a écrit:Scalp a écrit:Je regrettais le départ de Baptiste, mais Lucu est en train de nous le faire oublier, quel joueur !, quel distributeur, toujours des bons choix qui font vivre le ballon et avec de la vitesse, un gars qui ne lâche rien, un mec fiable, solide et inspiré.
Je souhaite évidement le meilleur à Baptiste et surtout qu'il retrouve son vrai niveau, mais pour nous le présent c'est Lesgourgues, Lucu et aussi Gimbert et Germain, une énorme richesse à ce poste !.
Lucu, Lesgourgues, Gimbert, Germain, Jalibert, Botica, Desaubies.... On a une richesse vraiment de dingue pour la charnière.
Certains d'entre eux désirant à terme avoir du temps de jeu, je doute qu'ils restent tous à l'UBB sur les 2 saisons à venir (sauf ceux qui ont déjà signé une prolongation comme Desaubies par exemple)
En tout cas ce n'est probablement pas là qu'on recrutera prochainement
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Re: Maxime Lucu
Desaubies peut pouvoir grappiller du temps de jeu au centre...
Par contre pour le petit Gimbert ça devrait être plus dur... le prêt serait une bonne chose pour lui
Par contre pour le petit Gimbert ça devrait être plus dur... le prêt serait une bonne chose pour lui
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Maxime Lucu
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-maxime-lucu-il-fallait-le-trouver_sto7600796/story.shtml
Lucu, il fallait le trouver !
Pas grand monde n'aurait parié sur le demi de mêlée de l'UBB, qui jusqu'à l'an passé n'avait joué qu'en Pro D2.
Lui, il fallait vraiment aller le trouver... Maxime Lucu, demi de mêlée de l'Union Bordeaux Bègles fait partie des invités surprises de cette liste des 42, en plus à un poste où la France est censée être particulièrement gâtée par la nature. Maxime Lucu n'est pas spécialement jeune, il a 26 ans et il jouait encore en Pro D2 la saison passée, à Biarritz. Il n'a découvert l'élite qu'au mois d'août. Mais on a vite senti à quel point il a tapé dans l'oeil de Christophe Urios. Lucu a très vite trouvé du temps de jeu. Il a débuté sept rencontres de Top 14 sur treize possibles, alors qu'il est en concurrence avec Yann Lesgourgues, un joueur « installé » à l'UBB depuis 2014.
Sept titularisations dans l'Elite avant une première convocation, ça le place parmi les joueurs à la trajectoire la plus météorique. Mais on remarque que Maxime Lucu a figuré sur toutes les feuilles de match avec six entrées suffisamment précoces pour être significatives. Le manager bordelais nous a plusieurs fois expliqué les qualités qu'il trouvait à son joueur basque, un jeu au pied très précis (à Biarritz, il était buteur), une très bonne distribution. Lucu est un numéro 9 qui »fait jouer » autour de lui, plus qu'un homme qui multiplie les exploits individuels. Il incarne une dimension collective du rugby. Mais de son propre aveu, il n'est pas un « gueulard », il est même connu pour être assez timide, tourné vers l'efficacité.
Comme quoi la ProD2 comporte bien des talents qui ne demande qu'à émerger
Lucu, il fallait le trouver !
Pas grand monde n'aurait parié sur le demi de mêlée de l'UBB, qui jusqu'à l'an passé n'avait joué qu'en Pro D2.
Lui, il fallait vraiment aller le trouver... Maxime Lucu, demi de mêlée de l'Union Bordeaux Bègles fait partie des invités surprises de cette liste des 42, en plus à un poste où la France est censée être particulièrement gâtée par la nature. Maxime Lucu n'est pas spécialement jeune, il a 26 ans et il jouait encore en Pro D2 la saison passée, à Biarritz. Il n'a découvert l'élite qu'au mois d'août. Mais on a vite senti à quel point il a tapé dans l'oeil de Christophe Urios. Lucu a très vite trouvé du temps de jeu. Il a débuté sept rencontres de Top 14 sur treize possibles, alors qu'il est en concurrence avec Yann Lesgourgues, un joueur « installé » à l'UBB depuis 2014.
Sept titularisations dans l'Elite avant une première convocation, ça le place parmi les joueurs à la trajectoire la plus météorique. Mais on remarque que Maxime Lucu a figuré sur toutes les feuilles de match avec six entrées suffisamment précoces pour être significatives. Le manager bordelais nous a plusieurs fois expliqué les qualités qu'il trouvait à son joueur basque, un jeu au pied très précis (à Biarritz, il était buteur), une très bonne distribution. Lucu est un numéro 9 qui »fait jouer » autour de lui, plus qu'un homme qui multiplie les exploits individuels. Il incarne une dimension collective du rugby. Mais de son propre aveu, il n'est pas un « gueulard », il est même connu pour être assez timide, tourné vers l'efficacité.
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Re: Maxime Lucu
Peut-être lui le futur neuf idéal pour le XV de France .. !
Depuis Biarritz, où il sortait du lot, ll ne cesse d'évoluer, est en train de supplanter sans douleur Lesgourgues.
Il a ce profil rare chez nous, et donc précieux si on veut reconstruire et recoller au peloton, du neuf anglo-saxon costaud, avec un mental apparemment très fort, disponible, endurant, fort au pied, judicieux, sans déchet, distributeur parfait.
Pour tout dire je trouve Serin et Dupont, aussi talentueux soient-ils moins adultes. Et donc plus fragiles
Depuis Biarritz, où il sortait du lot, ll ne cesse d'évoluer, est en train de supplanter sans douleur Lesgourgues.
Il a ce profil rare chez nous, et donc précieux si on veut reconstruire et recoller au peloton, du neuf anglo-saxon costaud, avec un mental apparemment très fort, disponible, endurant, fort au pied, judicieux, sans déchet, distributeur parfait.
Pour tout dire je trouve Serin et Dupont, aussi talentueux soient-ils moins adultes. Et donc plus fragiles
louchalossais- J'aime l'Union passionnément
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Re: Maxime Lucu
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Re: Maxime Lucu
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/libourne_33243/xv-france-maxime-lucu-jai-tres-envie-revenir-bleus_31268232.html
marchal- Centre de presse
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Re: Maxime Lucu
https://www.sudouest.fr/2020/03/01/ubb-castres-lucu-un-numero-9-dans-le-vent-7262739-773.php
UBB – Castres : Lucu, un numéro 9 dans le vent
Par Yoan Leshauriès
Dans des conditions difficiles et face à un CO accrocheur, ce dimanche à Chaban-Delmas, le demi de mêlée Maxime Lucu a pesé dans la victoire de l’Union Bordeaux-Bègles (26–24). Du sang-froid et une efficacité redoutable…
Toujours là, sans faire de bruit. Pas spectaculaire mais terriblement efficace. Si Maxime Lucu (27 ans) avait impressionné dans sa capacité à s’adapter aussi rapidement au Top 14 en début de saison (il arrivait de Biarritz en Pro D2), aujourd’hui, le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles s’illustre dans la régularité. « Il ressemble tellement à ce groupe, juge Christophe Urios, le manager girondin. Bordeaux n’était pas connu pour sa régularité les saisons précédentes. Et je trouve qu’on est d’une régularité exemplaire depuis le début de la saison. Cette équipe ne lâche pas, elle s’accroche, elle cherche à progresser tout le temps. Max est un peu comme l’équipe. »
Dans un match piégeux de par les conditions et face à des Castrais toujours aussi pénibles à jouer, le Basque a récité sa partition ce dimanche après-midi. « Avec son flegme légendaire, il a encore sorti un gros match », sourit le trois-quart centre Rémi Lamerat. « Sa gestion, sa lucidité… Il nous amène une certaine sérénité dans les moments difficiles, reconnaît Mahamadou Diaby, le capitaine de l’UBB. Il fait souvent les bons choix ». À l’image de ce renversement de jeu pour Buros qui a amené l’essai de Connor (13–12, 31e) alors que l’UBB était menée en première période.
Un pied qui soulage
Face au vent, Lucu a aussi su dompter les éléments pour soulager les siens par son jeu au pied, alors que la charnière castraise Radosavljevic – Urdapilleta envoyait 6 ballons directement en touche hors de ses 22 ou sur remise en jeu. « C’est un métronome, il est précis, que ce soit aux tirs au but (3/5 hier) ou dans le jeu courant, souligne Christophe Urios. C’est un joueur important. Il a ce sens collectif et tactique qui fait qu’il est capable de se comporter en patron ». Un patron, il y en avait aussi un en face en seconde période. Rory Kockott, le demi de mêlée du CO, a tenté par tous les moyens de sortir l’UBB de son match. « Peut-être que Max (Lucu), avec l’expérience, deviendra aussi con que Rory sur le terrain, sourit Rémi Lamerat. Ce sont deux styles différents ».
Le rêve bleu
Maxime Lucu avait des fourmis dans les jambes hier. Et pour cause, le numéro 9 n’avait plus débuté un match depuis le 11 janvier face à Édimbourg en Challenge Cup, avant d’être appelé par le XV de France pour préparer le Tournoi des Six-Nations. Depuis, il a fait des aller-retours à Marcoussis, a été du voyage au Pays de Galles en tant que réserviste… « Je prends de l’expérience sur chaque entraînement, confiait-il samedi. Je n’ai pas encore eu la chance de jouer avec ce maillot bleu mais il ne faut pas que je me croie arrivé, parce que rien n’est fait encore, j’ai juste participé à des stages. Après, s’entraîner, c’est bien mais jouer, c’est là où on prend le plus de plaisir. Et je reviens dans une équipe qui gagne, alors je n’ai pas à me plaindre. »
« Quand il est revenu la première fois, il était un peu marqué, confie Christophe Urios. Tu es appelé, tu sors, tu es appelé, tu sors… Ce n’est pas simple comme statut. Il a fallu qu’il le solde et là, maintenant, je sens qu’il est bien ». Sentant l’envie de son joueur de retrouver le rythme, le manager lui a alors demandé à s’il avait envie d’attaquer ce match face à Castres. « Quand je lui ai posé la question, j’ai cru qu’il allait me mettre une gifle, se marre Urios. Plus sérieusement, je suis impressionné par sa régularité, son envie d’apprendre, de progresser, son humilité. » Lucu continue d’avancer. Sans faire de bruit.
UBB – Castres : Lucu, un numéro 9 dans le vent
Par Yoan Leshauriès
Dans des conditions difficiles et face à un CO accrocheur, ce dimanche à Chaban-Delmas, le demi de mêlée Maxime Lucu a pesé dans la victoire de l’Union Bordeaux-Bègles (26–24). Du sang-froid et une efficacité redoutable…
Toujours là, sans faire de bruit. Pas spectaculaire mais terriblement efficace. Si Maxime Lucu (27 ans) avait impressionné dans sa capacité à s’adapter aussi rapidement au Top 14 en début de saison (il arrivait de Biarritz en Pro D2), aujourd’hui, le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles s’illustre dans la régularité. « Il ressemble tellement à ce groupe, juge Christophe Urios, le manager girondin. Bordeaux n’était pas connu pour sa régularité les saisons précédentes. Et je trouve qu’on est d’une régularité exemplaire depuis le début de la saison. Cette équipe ne lâche pas, elle s’accroche, elle cherche à progresser tout le temps. Max est un peu comme l’équipe. »
Dans un match piégeux de par les conditions et face à des Castrais toujours aussi pénibles à jouer, le Basque a récité sa partition ce dimanche après-midi. « Avec son flegme légendaire, il a encore sorti un gros match », sourit le trois-quart centre Rémi Lamerat. « Sa gestion, sa lucidité… Il nous amène une certaine sérénité dans les moments difficiles, reconnaît Mahamadou Diaby, le capitaine de l’UBB. Il fait souvent les bons choix ». À l’image de ce renversement de jeu pour Buros qui a amené l’essai de Connor (13–12, 31e) alors que l’UBB était menée en première période.
Un pied qui soulage
Face au vent, Lucu a aussi su dompter les éléments pour soulager les siens par son jeu au pied, alors que la charnière castraise Radosavljevic – Urdapilleta envoyait 6 ballons directement en touche hors de ses 22 ou sur remise en jeu. « C’est un métronome, il est précis, que ce soit aux tirs au but (3/5 hier) ou dans le jeu courant, souligne Christophe Urios. C’est un joueur important. Il a ce sens collectif et tactique qui fait qu’il est capable de se comporter en patron ». Un patron, il y en avait aussi un en face en seconde période. Rory Kockott, le demi de mêlée du CO, a tenté par tous les moyens de sortir l’UBB de son match. « Peut-être que Max (Lucu), avec l’expérience, deviendra aussi con que Rory sur le terrain, sourit Rémi Lamerat. Ce sont deux styles différents ».
Le rêve bleu
Maxime Lucu avait des fourmis dans les jambes hier. Et pour cause, le numéro 9 n’avait plus débuté un match depuis le 11 janvier face à Édimbourg en Challenge Cup, avant d’être appelé par le XV de France pour préparer le Tournoi des Six-Nations. Depuis, il a fait des aller-retours à Marcoussis, a été du voyage au Pays de Galles en tant que réserviste… « Je prends de l’expérience sur chaque entraînement, confiait-il samedi. Je n’ai pas encore eu la chance de jouer avec ce maillot bleu mais il ne faut pas que je me croie arrivé, parce que rien n’est fait encore, j’ai juste participé à des stages. Après, s’entraîner, c’est bien mais jouer, c’est là où on prend le plus de plaisir. Et je reviens dans une équipe qui gagne, alors je n’ai pas à me plaindre. »
« Quand il est revenu la première fois, il était un peu marqué, confie Christophe Urios. Tu es appelé, tu sors, tu es appelé, tu sors… Ce n’est pas simple comme statut. Il a fallu qu’il le solde et là, maintenant, je sens qu’il est bien ». Sentant l’envie de son joueur de retrouver le rythme, le manager lui a alors demandé à s’il avait envie d’attaquer ce match face à Castres. « Quand je lui ai posé la question, j’ai cru qu’il allait me mettre une gifle, se marre Urios. Plus sérieusement, je suis impressionné par sa régularité, son envie d’apprendre, de progresser, son humilité. » Lucu continue d’avancer. Sans faire de bruit.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Maxime Lucu
C'est une de nos meilleure recrue,joueur très complet et surtout très bonne tête.
Comme quoi il y a des bons joueurs en ProD2, voir en F1 qui ne demandent qu'à s'exprimer à plus haut niveau.
Comme quoi il y a des bons joueurs en ProD2, voir en F1 qui ne demandent qu'à s'exprimer à plus haut niveau.
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Re: Maxime Lucu
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Re: Maxime Lucu
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2019-2020/top-14-lucu-on-sait-que-l-on-est-capable-de-bien-mieux_sto7958423/story.shtml
Lucu : "On sait que l'on est capable de bien mieux"
Par Jean-Yves Saint-Céran
TOP 14 - Le demi de mêlée de l'UBB, Maxime Lucu, revient sur son début de saison et celle de son équipe. Moins utilisé, le n°9 retrouve petit à petit la forme et conserve un état d'esprit positif, pour cette saison particulière.
Rugbyrama : L'UBB sort d'une défaite contre Pau, mais paradoxalement l'équipe a repris un peu de "gnac" ?
Maxime Lucu : Exactement. De toute façon, on savait qu'après le match de Lyon, on devait se rattraper, du moins dans l'état d'esprit. Parce que faillir dans les fondamentaux, dans les matchs de rugby, c'est toujours compliqué. On ne peut pas parler de rugby. Alors déjà, il fallait que l'on réponde présent sur ça. Et on a su le faire de la plus belle des manières. Après, il manque cette victoire à la fin. On est quand même très déçu de ça. Mais c'est un bon pas en avant et c'est surtout rassurant pour la suite.
Présent dans le combat, c'était ça qui était important ?
On a voulu mettre, notamment dans l'entame, les choses dans l'ordre, montrer que l'on était présent, que c'était qu'une erreur. Voilà, on a essayé de le faire. On a mis notre rugby dans l'ordre. On a fait que ce que l'on avait dit et travaillé durant la semaine. Et ça a marché. Après, il s'est passé ce qui s'est passé en 2e mi-temps. On a eu un peu plus d'indiscipline. On a été plus dans le jus physiquement. Les fautes se sont multipliées et on a eu du mal à répondre présent, notamment sur le début de 2e mi-temps.
Si je vous dis que la défaite contre Bristol vous a fait du mal, vous êtes d'accord ?
Je pense que oui, bien sûr. Cette défaite a quand même fait du mal à la tête parce que c'est une demi-finale. On voulait aller chercher cette finale. On voulait aussi se rattraper de la saison dernière qui a été interrompue. Voilà, on voulait donner aux supporters, cette joie-là, celle de jouer une finale. Et en plus de ça, quand tu fais un match comme à Bristol, où on a été, je pense, monstrueux dans l'engagement et l'état d'esprit, c'est toujours dur d'échouer au bout de 100 minutes contre une belle équipe de Bristol, certes. Mais on en avait mis tellement sur le terrain. Alors peut-être oui, on a du mal mentalement, à reprendre un peu du poil de la bête. Et ce match à Lyon nous a encore mis un coup de massue. Alors, certes, on a une période difficile, mais ce match de Pau a permis de voir notre état d'esprit positif. On a envie d'aller de l'avant. La saison est longue et on sait que l'on est capable de bien mieux. On veut le prouver, en tout cas.
Est-ce que vous arrivez à trouver vos marques en cette période de Covid ?
On est tous logés à la même enseigne. Beaucoup de clubs ont été touchés. Voilà, on sait que dans la semaine, jusqu 'au mercredi ou au jeudi et les tests PCR, le programme peut être chamboulé, le match peut être annulé. Mentalement, je pense qu'il faut prendre, ces choses-là, positivement. Ce n'est pas, en étant négatif, que l'on va faire avancer les choses. Et en plus de ça, on va mal travailler. Nous, on essaye d'avoir de la bonne humeur, même si ce n'est pas facile, car on aimerait que cela soit plus calme. Mais bon n'est pas les seuls dans ce cas. Voilà, honnêtement, on essaye de travailler positivement. C'est un peu la marque de fabrique de l'équipe. Il faut continuer dans ce sens-là. Je crois que cela va être une année particulière dans tous les cas. Il faut se le mettre en tête parce que sinon, cela sera compliqué.
Quel bilan tires-tu de ta première année passée à l'UBB ?
Elle a été plus que favorable et positive. Même collectivement, quand on voit le championnat, les matchs que l'on a fait, la campagne de Coupe d'Europe, elle ne peut être que positive. Moi, je me suis imprégné de cela. C'est plus facile quand une équipe marche bien. Donc, j'ai été très content de ma première année. Après, elle est passée. Il faut passer à autre chose. Mais cela m'a permis de rentrer en confiance, notamment dans une équipe nouvelle, dans un championnat nouveau. J'ai passé cette année de la meilleure des façons. En plus, j'ai re-signé derrière. Donc, tout a été positif. Après, il ne faut pas rester sur ça. Je veux donner encore plus à Bordeaux et j'en suis capable.
Ce contrat de 3 ans supplémentaires, c'est une belle marque de confiance de la part du club ?
C'est sûr. Je me suis énormément plu ici, quand je suis arrivé à Bordeaux. Je me suis assez vite intégré, le groupe est top, le staff est top. Le club est vraiment top. Il y avait tout pour moi, pour faire une bonne saison. J'ai tout donné au club. Je me suis beaucoup impliqué dans la façon de jouer de l'équipe, dans le groupe. Et voilà, le fait d'avoir fait une bonne saison, cela m'a permis de pouvoir re-signer. Je suis très heureux de re-signer dans ce club et de m'inscrire dans la durée. Parce que j'ai envie de remercier le club de cette façon.
Tu n'es pas convoqué pour l'équipe de France. C'est un gros regret pour toi, ce début de saison ?
Non, il ne faut pas que cela soit un regret, parce que je n'ai pas énormément joué en ce début de saison. Ils ont pris ceux qui ont joué le plus, ceux qui ont mérité le plus. Il y a du monde à mon poste. Moi, il faut que je performe avant de pouvoir y re-goûter. Je pense que la priorité était plutôt de retrouver du rythme, en ce début de saison, de pouvoir performer avec Bordeaux, de pouvoir jouer déjà ! Il n'y a pas de regret. Les mecs qui ont été appelés sont ceux qui le méritaient le plus. Moi, à l'heure actuelle, je ne méritais pas d'y être. Je préfère me concentrer sur le club pour le moment et après, on verra. Je continue à bosser et à faire mes matchs. On verra bien pour la suite. Mais c'est sûr, je me battrais pour y repartir.
Le fait de moins jouer, pour un compétiteur comme toi a été difficile à vivre ?
Non (catégorique). C'est une saison particulière, comme je le disais. Pendant 6 mois, on n'a pas joué. On a repris très tôt. J'ai eu du mal un peu, à revenir en forme, notamment sur le mois de juin. C'est un peu mieux maintenant. J'ai fait deux bons mois de juillet-août où j'étais mieux physiquement. J'ai eu du mal à retrouver le rythme. Donc, voilà, ce début de saison passé, ce sont des choses qui arrivent aussi dans la carrière d'un joueur. Voilà. J'ai eu aussi un peu de soucis familiaux. Donc, mentalement, j'étais peut-être un peu moins bien et peut-être un peu moins impliqué sur ce début de championnat. La logique a aussi été respectée en club aussi. Le staff a privilégié les mecs en forme sur ce début de saison. Moi, je l'étais peut-être un peu moins. Ce sont des choses qui arrivent. Je me suis remis en question aussi. J'ai décidé de travailler de mon côté. Mentalement, je voulais me mettre la tête à l'endroit, parce que j'ai vécu des choses pas faciles. Mais maintenant, je suis, à fond, impliqué dedans. Cela fait un mois, un mois et demi, que je suis vraiment bien. Et je reviens petit à petit. Mais je respecte toujours les choix du staff et si ces choix ont été pris, c'est qu'ils étaient les meilleurs. Maintenant, c'est reparti et c'est à moi de prouver que je mérite d'être sur la feuille de match.
Vous vous déplacez à La Rochelle. Il y a une recette pour prendre cette équipe ?
Oui et non. C'est sûr qu'ils sont en forme, qu'ils montrent énormément de belles choses en ce début de saison. Nous, on a du mal un peu, à enclencher la marche en avant. Mais ce sont des matchs comme cela, un derby qui permettent de se remettre la tête à l'endroit. La recette ? Il faudra juste que l'on soit présent sur les bases, les fondamentaux. C'est une équipe très joueuse et donc, il faudra que défensivement, on soit intraitable, bien en place, avec l'envie de monter fort et vite. Voilà, des choses simples. Il faudra qu'on les contre sur ça. Et puis il faudra aussi garder le ballon, car c'est une équipe qui aime beaucoup jouer. Il faut que l'on arrive à mettre notre jeu en place, que l'on ait cette envie de jouer, de se rattraper. Je ne sais pas s'il y a une recette particulière mais ces détails là seront très importants pour pouvoir les mettre à mal sur le match. Cela ne sera pas simple, mais on a envie de se rattraper de tout ça et de réenclencher la marche avant.
Lucu : "On sait que l'on est capable de bien mieux"
Par Jean-Yves Saint-Céran
TOP 14 - Le demi de mêlée de l'UBB, Maxime Lucu, revient sur son début de saison et celle de son équipe. Moins utilisé, le n°9 retrouve petit à petit la forme et conserve un état d'esprit positif, pour cette saison particulière.
Rugbyrama : L'UBB sort d'une défaite contre Pau, mais paradoxalement l'équipe a repris un peu de "gnac" ?
Maxime Lucu : Exactement. De toute façon, on savait qu'après le match de Lyon, on devait se rattraper, du moins dans l'état d'esprit. Parce que faillir dans les fondamentaux, dans les matchs de rugby, c'est toujours compliqué. On ne peut pas parler de rugby. Alors déjà, il fallait que l'on réponde présent sur ça. Et on a su le faire de la plus belle des manières. Après, il manque cette victoire à la fin. On est quand même très déçu de ça. Mais c'est un bon pas en avant et c'est surtout rassurant pour la suite.
Présent dans le combat, c'était ça qui était important ?
On a voulu mettre, notamment dans l'entame, les choses dans l'ordre, montrer que l'on était présent, que c'était qu'une erreur. Voilà, on a essayé de le faire. On a mis notre rugby dans l'ordre. On a fait que ce que l'on avait dit et travaillé durant la semaine. Et ça a marché. Après, il s'est passé ce qui s'est passé en 2e mi-temps. On a eu un peu plus d'indiscipline. On a été plus dans le jus physiquement. Les fautes se sont multipliées et on a eu du mal à répondre présent, notamment sur le début de 2e mi-temps.
Si je vous dis que la défaite contre Bristol vous a fait du mal, vous êtes d'accord ?
Je pense que oui, bien sûr. Cette défaite a quand même fait du mal à la tête parce que c'est une demi-finale. On voulait aller chercher cette finale. On voulait aussi se rattraper de la saison dernière qui a été interrompue. Voilà, on voulait donner aux supporters, cette joie-là, celle de jouer une finale. Et en plus de ça, quand tu fais un match comme à Bristol, où on a été, je pense, monstrueux dans l'engagement et l'état d'esprit, c'est toujours dur d'échouer au bout de 100 minutes contre une belle équipe de Bristol, certes. Mais on en avait mis tellement sur le terrain. Alors peut-être oui, on a du mal mentalement, à reprendre un peu du poil de la bête. Et ce match à Lyon nous a encore mis un coup de massue. Alors, certes, on a une période difficile, mais ce match de Pau a permis de voir notre état d'esprit positif. On a envie d'aller de l'avant. La saison est longue et on sait que l'on est capable de bien mieux. On veut le prouver, en tout cas.
Est-ce que vous arrivez à trouver vos marques en cette période de Covid ?
On est tous logés à la même enseigne. Beaucoup de clubs ont été touchés. Voilà, on sait que dans la semaine, jusqu 'au mercredi ou au jeudi et les tests PCR, le programme peut être chamboulé, le match peut être annulé. Mentalement, je pense qu'il faut prendre, ces choses-là, positivement. Ce n'est pas, en étant négatif, que l'on va faire avancer les choses. Et en plus de ça, on va mal travailler. Nous, on essaye d'avoir de la bonne humeur, même si ce n'est pas facile, car on aimerait que cela soit plus calme. Mais bon n'est pas les seuls dans ce cas. Voilà, honnêtement, on essaye de travailler positivement. C'est un peu la marque de fabrique de l'équipe. Il faut continuer dans ce sens-là. Je crois que cela va être une année particulière dans tous les cas. Il faut se le mettre en tête parce que sinon, cela sera compliqué.
Quel bilan tires-tu de ta première année passée à l'UBB ?
Elle a été plus que favorable et positive. Même collectivement, quand on voit le championnat, les matchs que l'on a fait, la campagne de Coupe d'Europe, elle ne peut être que positive. Moi, je me suis imprégné de cela. C'est plus facile quand une équipe marche bien. Donc, j'ai été très content de ma première année. Après, elle est passée. Il faut passer à autre chose. Mais cela m'a permis de rentrer en confiance, notamment dans une équipe nouvelle, dans un championnat nouveau. J'ai passé cette année de la meilleure des façons. En plus, j'ai re-signé derrière. Donc, tout a été positif. Après, il ne faut pas rester sur ça. Je veux donner encore plus à Bordeaux et j'en suis capable.
Ce contrat de 3 ans supplémentaires, c'est une belle marque de confiance de la part du club ?
C'est sûr. Je me suis énormément plu ici, quand je suis arrivé à Bordeaux. Je me suis assez vite intégré, le groupe est top, le staff est top. Le club est vraiment top. Il y avait tout pour moi, pour faire une bonne saison. J'ai tout donné au club. Je me suis beaucoup impliqué dans la façon de jouer de l'équipe, dans le groupe. Et voilà, le fait d'avoir fait une bonne saison, cela m'a permis de pouvoir re-signer. Je suis très heureux de re-signer dans ce club et de m'inscrire dans la durée. Parce que j'ai envie de remercier le club de cette façon.
Tu n'es pas convoqué pour l'équipe de France. C'est un gros regret pour toi, ce début de saison ?
Non, il ne faut pas que cela soit un regret, parce que je n'ai pas énormément joué en ce début de saison. Ils ont pris ceux qui ont joué le plus, ceux qui ont mérité le plus. Il y a du monde à mon poste. Moi, il faut que je performe avant de pouvoir y re-goûter. Je pense que la priorité était plutôt de retrouver du rythme, en ce début de saison, de pouvoir performer avec Bordeaux, de pouvoir jouer déjà ! Il n'y a pas de regret. Les mecs qui ont été appelés sont ceux qui le méritaient le plus. Moi, à l'heure actuelle, je ne méritais pas d'y être. Je préfère me concentrer sur le club pour le moment et après, on verra. Je continue à bosser et à faire mes matchs. On verra bien pour la suite. Mais c'est sûr, je me battrais pour y repartir.
Le fait de moins jouer, pour un compétiteur comme toi a été difficile à vivre ?
Non (catégorique). C'est une saison particulière, comme je le disais. Pendant 6 mois, on n'a pas joué. On a repris très tôt. J'ai eu du mal un peu, à revenir en forme, notamment sur le mois de juin. C'est un peu mieux maintenant. J'ai fait deux bons mois de juillet-août où j'étais mieux physiquement. J'ai eu du mal à retrouver le rythme. Donc, voilà, ce début de saison passé, ce sont des choses qui arrivent aussi dans la carrière d'un joueur. Voilà. J'ai eu aussi un peu de soucis familiaux. Donc, mentalement, j'étais peut-être un peu moins bien et peut-être un peu moins impliqué sur ce début de championnat. La logique a aussi été respectée en club aussi. Le staff a privilégié les mecs en forme sur ce début de saison. Moi, je l'étais peut-être un peu moins. Ce sont des choses qui arrivent. Je me suis remis en question aussi. J'ai décidé de travailler de mon côté. Mentalement, je voulais me mettre la tête à l'endroit, parce que j'ai vécu des choses pas faciles. Mais maintenant, je suis, à fond, impliqué dedans. Cela fait un mois, un mois et demi, que je suis vraiment bien. Et je reviens petit à petit. Mais je respecte toujours les choix du staff et si ces choix ont été pris, c'est qu'ils étaient les meilleurs. Maintenant, c'est reparti et c'est à moi de prouver que je mérite d'être sur la feuille de match.
Vous vous déplacez à La Rochelle. Il y a une recette pour prendre cette équipe ?
Oui et non. C'est sûr qu'ils sont en forme, qu'ils montrent énormément de belles choses en ce début de saison. Nous, on a du mal un peu, à enclencher la marche en avant. Mais ce sont des matchs comme cela, un derby qui permettent de se remettre la tête à l'endroit. La recette ? Il faudra juste que l'on soit présent sur les bases, les fondamentaux. C'est une équipe très joueuse et donc, il faudra que défensivement, on soit intraitable, bien en place, avec l'envie de monter fort et vite. Voilà, des choses simples. Il faudra qu'on les contre sur ça. Et puis il faudra aussi garder le ballon, car c'est une équipe qui aime beaucoup jouer. Il faut que l'on arrive à mettre notre jeu en place, que l'on ait cette envie de jouer, de se rattraper. Je ne sais pas s'il y a une recette particulière mais ces détails là seront très importants pour pouvoir les mettre à mal sur le match. Cela ne sera pas simple, mais on a envie de se rattraper de tout ça et de réenclencher la marche avant.
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Re: Maxime Lucu
https://www.sudouest.fr/2020/12/18/champions-cup-quand-j-ai-signe-a-l-ubb-c-etait-pour-vivre-des-moments-comme-ca-dit-maxime-lucu-8205621-773.php
Champions Cup : « Quand j’ai signé à l’UBB, c’était pour vivre des moments comme ça », dit Maxime Lucu
Par Yoan Leshauriès
Après avoir été marqué par les épopées européennes du Biarritz Olympique à la télé ou depuis les tribunes d’Anoeta, Maxime Lucu (27 ans) découvre la Champions Cup en tant que joueur avec l’Union Bordeaux-Bègles. Comme à Northampton la semaine passée, le Basque sera titulaire au poste de demi de mêlée face aux Dragons ce samedi (21h) à Chaban-Delmas.
« Sud Ouest ». Vous découvrez la Champions Cup cette saison avec l’Union Bordeaux-Bègles. Que ressentez-vous ?
Maxime Lucu. Quand j’ai signé à l’UBB, c’était pour vivre des moments comme ça. La saison dernière, j’ai vécu la Challenge Cup qui était déjà un moment fort. Même si ça reste une compétition « secondaire » en Europe, jouer ces phases finales face à Édimbourg (quart) et à Bristol (demie) était un nouveau cap. Alors jouer la Champions Cup, c’est une étape encore plus importante dans une carrière. Je joue une compétition que je regardais à la télé avec mon frère depuis tout petit. Je suis vraiment très heureux d’y participer.
"Quand je rentrais de l’école de rugby le samedi matin, je regardais ces matchs-là l’après-midi"
Quelles images de cette compétition vous ont marqué ?
Les matchs de Biarritz que j’allais voir à Anoeta (stade de Saint-Sébastien) avec mes parents et mon frère. J’ai été marqué par les épopées du BO, celle où ils perdent en finale à Cardiff en 2006 face au Munster (23–19) et l’autre face à Toulouse en 2010 (21–19). Quand je rentrais de l’école de rugby le samedi matin, je regardais ces matchs-là l’après-midi à la télé ou bien nous allions les voir au stade.
N’y a-t-il pas une part de frustration de découvrir cette compétition l’année où le Covid chamboule tout ?
J’essaie de faire abstraction de ça. C’est sûr, j’aimerais qu’il y ait du public. C’est un peu dommage. J’ai vécu les ambiances d’Anoeta en tant que supporter, alors j’ai forcément envie de vivre ça tous les week-ends sur le terrain. Mais pour mon premier match à Northampton, la semaine dernière, ma famille m’a fait remarquer que c’était déjà énorme d’être là.
Vous n’en avez pas eu conscience sur le coup ?
Si bien sûr, mais une fois sur le terrain, tu te lâches, tu ne penses plus trop à ça. Tu n’as qu’une envie, c’est de sortir vainqueur de tels matchs.
"Quand on gagne à l’extérieur, il n’y a pas d’autre choix que de confirmer à la maison"
Comment abordez-vous ce rendez-vous à domicile face aux Dragons ?
On était très contents d’avoir gagné à Northampton (16–12) mais quand on voit les résultats du week-end, on se dit que chaque victoire compte et que la moindre défaite va coûter très cher. Donc quand on gagne à l’extérieur, il n’y a pas d’autre choix que de confirmer à la maison. Nous avons aussi à cœur de nous rattraper suite à notre dernier match à domicile face au Racing (12–17). Il y a plein de facteurs qui font que ce match est hyper important pour la suite. Pour se qualifier, on a dit qu’il fallait 4 victoires. Mais ce n’est plus forcément le cas vu les résultats des uns et des autres, il faudra sûrement aussi des points de bonus.
L’UBB devra soigner son indiscipline, point noir à Northampton…
On a fait des fautes bêtes, évitables : le fait de taper sur les mains quand on contre en touche, les plaquages hauts… Sur les 17 pénalités concédées, il doit y en avoir 10 qui auraient pu être évitées. C’est un miracle d’avoir gagné en étant autant indisciplinés. C’est un peu un mal récurrent depuis quelques semaines. Il faut gommer ça.
"J’ai failli coûter cher à l’équipe, je m’en sors bien"
Y compris les nettoyages au crampon dans les rucks, ce qui vous a valu un carton jaune ?
(rires) Je m’y attendais à celle-là… Ce n’était pas le moment, ni la façon de le faire. J’ai failli coûter cher à l’équipe. Sur plusieurs ballons, les rucks étaient un peu lents. Mais je n’aurais pas dû faire ça, c’est une erreur de ma part. Vu le résultat final, je m’en sors assez bien.
Le match. Bordeaux-Bègles (Fra) – Dragons (Gal), ce samedi (21 heures) à Chaban-Delmas.
Champions Cup : « Quand j’ai signé à l’UBB, c’était pour vivre des moments comme ça », dit Maxime Lucu
Par Yoan Leshauriès
Après avoir été marqué par les épopées européennes du Biarritz Olympique à la télé ou depuis les tribunes d’Anoeta, Maxime Lucu (27 ans) découvre la Champions Cup en tant que joueur avec l’Union Bordeaux-Bègles. Comme à Northampton la semaine passée, le Basque sera titulaire au poste de demi de mêlée face aux Dragons ce samedi (21h) à Chaban-Delmas.
« Sud Ouest ». Vous découvrez la Champions Cup cette saison avec l’Union Bordeaux-Bègles. Que ressentez-vous ?
Maxime Lucu. Quand j’ai signé à l’UBB, c’était pour vivre des moments comme ça. La saison dernière, j’ai vécu la Challenge Cup qui était déjà un moment fort. Même si ça reste une compétition « secondaire » en Europe, jouer ces phases finales face à Édimbourg (quart) et à Bristol (demie) était un nouveau cap. Alors jouer la Champions Cup, c’est une étape encore plus importante dans une carrière. Je joue une compétition que je regardais à la télé avec mon frère depuis tout petit. Je suis vraiment très heureux d’y participer.
"Quand je rentrais de l’école de rugby le samedi matin, je regardais ces matchs-là l’après-midi"
Quelles images de cette compétition vous ont marqué ?
Les matchs de Biarritz que j’allais voir à Anoeta (stade de Saint-Sébastien) avec mes parents et mon frère. J’ai été marqué par les épopées du BO, celle où ils perdent en finale à Cardiff en 2006 face au Munster (23–19) et l’autre face à Toulouse en 2010 (21–19). Quand je rentrais de l’école de rugby le samedi matin, je regardais ces matchs-là l’après-midi à la télé ou bien nous allions les voir au stade.
N’y a-t-il pas une part de frustration de découvrir cette compétition l’année où le Covid chamboule tout ?
J’essaie de faire abstraction de ça. C’est sûr, j’aimerais qu’il y ait du public. C’est un peu dommage. J’ai vécu les ambiances d’Anoeta en tant que supporter, alors j’ai forcément envie de vivre ça tous les week-ends sur le terrain. Mais pour mon premier match à Northampton, la semaine dernière, ma famille m’a fait remarquer que c’était déjà énorme d’être là.
Vous n’en avez pas eu conscience sur le coup ?
Si bien sûr, mais une fois sur le terrain, tu te lâches, tu ne penses plus trop à ça. Tu n’as qu’une envie, c’est de sortir vainqueur de tels matchs.
"Quand on gagne à l’extérieur, il n’y a pas d’autre choix que de confirmer à la maison"
Comment abordez-vous ce rendez-vous à domicile face aux Dragons ?
On était très contents d’avoir gagné à Northampton (16–12) mais quand on voit les résultats du week-end, on se dit que chaque victoire compte et que la moindre défaite va coûter très cher. Donc quand on gagne à l’extérieur, il n’y a pas d’autre choix que de confirmer à la maison. Nous avons aussi à cœur de nous rattraper suite à notre dernier match à domicile face au Racing (12–17). Il y a plein de facteurs qui font que ce match est hyper important pour la suite. Pour se qualifier, on a dit qu’il fallait 4 victoires. Mais ce n’est plus forcément le cas vu les résultats des uns et des autres, il faudra sûrement aussi des points de bonus.
L’UBB devra soigner son indiscipline, point noir à Northampton…
On a fait des fautes bêtes, évitables : le fait de taper sur les mains quand on contre en touche, les plaquages hauts… Sur les 17 pénalités concédées, il doit y en avoir 10 qui auraient pu être évitées. C’est un miracle d’avoir gagné en étant autant indisciplinés. C’est un peu un mal récurrent depuis quelques semaines. Il faut gommer ça.
"J’ai failli coûter cher à l’équipe, je m’en sors bien"
Y compris les nettoyages au crampon dans les rucks, ce qui vous a valu un carton jaune ?
(rires) Je m’y attendais à celle-là… Ce n’était pas le moment, ni la façon de le faire. J’ai failli coûter cher à l’équipe. Sur plusieurs ballons, les rucks étaient un peu lents. Mais je n’aurais pas dû faire ça, c’est une erreur de ma part. Vu le résultat final, je m’en sors assez bien.
Le match. Bordeaux-Bègles (Fra) – Dragons (Gal), ce samedi (21 heures) à Chaban-Delmas.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Maxime Lucu
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Re: Maxime Lucu
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-le-reve-bleu-de-maxime-lucu_sto8581999/story.shtml
Le rêve bleu de Maxime Lucu
Appelé à trois reprises par Fabien Galthié pour des stages, le demi de mêlée de l’UBB n’a encore jamais eu la chance de porter le maillot du XV de France. Féru de travail, l’ancien biarrot s’est construit, au fil de sa carrière, la réputation d’un joueur humble et généreux sur le terrain, comme peu le sont.
La scène s’est déroulée le 4 septembre dernier. Sept ans après l’avoir quittée, Biarritz retrouvait l’élite du rugby français et battait l’UBB avec la manière (27-15). Maxime Lucu jouait dans le camp girondin. Après le match, malgré la défaite, il s’offrait un tour d’honneur pour saluer un public, son public, celui qui l’a tant chéri pendant de longues années. Les supporters rouge et blanc, encore nombreux dans le stade quelques minutes après le coup de sifflet final étaient là. Debout, à acclamer leur ancien chouchou qui, bien que désormais joueur de l’UBB, a gardé une place à part dans leurs cœurs. S’il n’est pas étonnant de voir un joueur être applaudi lorsqu’il affronte son club formateur, il est en revanche plus rare d’observer un garçon et son ancien public communier de la sorte. Une telle ovation est-elle surprenante ? Certainement pas.
En défendant pendant cinq ans les couleurs du BO chez les professionnels, le gamin de Saint-Pée-sur-Nivelle a laissé une trace indélébile au sein du club basque. Celle, avant tout, d’un meneur d’hommes, généreux comme peu le sont sur le terrain et doté d’une humilité remarquable. Alban Placines, qui a joué à ses côtés pendant huit saisons, décrit : "Maxime est assez discret de prime abord. Mais quand on le connaît, il a un gros caractère. Le moment où il le cache le moins, c’est sûrement sur le terrain. On le voit être un gros gagneur et avoir des gestes vraiment forts."
Article complet à retrouver dans le Midol.
Le rêve bleu de Maxime Lucu
Appelé à trois reprises par Fabien Galthié pour des stages, le demi de mêlée de l’UBB n’a encore jamais eu la chance de porter le maillot du XV de France. Féru de travail, l’ancien biarrot s’est construit, au fil de sa carrière, la réputation d’un joueur humble et généreux sur le terrain, comme peu le sont.
La scène s’est déroulée le 4 septembre dernier. Sept ans après l’avoir quittée, Biarritz retrouvait l’élite du rugby français et battait l’UBB avec la manière (27-15). Maxime Lucu jouait dans le camp girondin. Après le match, malgré la défaite, il s’offrait un tour d’honneur pour saluer un public, son public, celui qui l’a tant chéri pendant de longues années. Les supporters rouge et blanc, encore nombreux dans le stade quelques minutes après le coup de sifflet final étaient là. Debout, à acclamer leur ancien chouchou qui, bien que désormais joueur de l’UBB, a gardé une place à part dans leurs cœurs. S’il n’est pas étonnant de voir un joueur être applaudi lorsqu’il affronte son club formateur, il est en revanche plus rare d’observer un garçon et son ancien public communier de la sorte. Une telle ovation est-elle surprenante ? Certainement pas.
En défendant pendant cinq ans les couleurs du BO chez les professionnels, le gamin de Saint-Pée-sur-Nivelle a laissé une trace indélébile au sein du club basque. Celle, avant tout, d’un meneur d’hommes, généreux comme peu le sont sur le terrain et doté d’une humilité remarquable. Alban Placines, qui a joué à ses côtés pendant huit saisons, décrit : "Maxime est assez discret de prime abord. Mais quand on le connaît, il a un gros caractère. Le moment où il le cache le moins, c’est sûrement sur le terrain. On le voit être un gros gagneur et avoir des gestes vraiment forts."
Article complet à retrouver dans le Midol.
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
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Re: Maxime Lucu
merçi beaucoup de mettre l'article :)
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-maxime-lucu-voit-sa-premiere-selection-comme-une-etape-enorme-6940331.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-maxime-lucu-voit-sa-premiere-selection-comme-une-etape-enorme-6940331.php
marchal- Centre de presse
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Re: Maxime Lucu
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-maxime-lucu-voit-sa-premiere-selection-comme-une-etape-enorme-6940331.php
XV de France : Maxime Lucu voit sa première sélection comme « une étape énorme »
Par Recueilli par Denys Kappès-Grangé
Originaire de Saint-Pée-sur-Nivelle, le demi de mêlée de l’UBB revient sur sa première cape face à la Géorgie ce dimanche à Bordeaux (41-15)
Comment avez-vous vécu cette première sélection en équipe de France ?
Je suis forcément très heureux, d’autant plus que c’était à Bordeaux. J’ai senti énormément de fierté lorsque je suis rentré sur le terrain.
Comment analysez-vous les difficultés rencontrées par votre équipe ?
On s’attendait à une copie conforme de ce qu’avait proposé l’Argentine : de l’agressivité dans les rucks et défensivement, beaucoup de pression. En plus, les conditions n’ont pas aidé à déployer du jeu vers les extérieurs en deuxième mi-temps. On avait pour ordre de prendre le milieu de terrain et d’aller chercher les zones extérieures pour trouver de l’avancée. Mais on n’a pas réussi à le faire. C’est ce qui nous a mis à mal. On n’a pas maîtrisé nos lancements de jeu en première période. Si on avait concrétisé un ou deux essais de plus à ce moment-là, on se serait mis à l’abri plus rapidement. Contre la Nouvelle-Zélande, il faudra être bien meilleur.
Qu’avez-vous essayé de mettre en place lors de votre rentrée ?
J’ai essayé de mettre de l’ordre dans ce qu’on faisait. Des choses simples : respecter le plan de jeu, ne pas en faire trop parce que c’étaient mes premières minutes. J’ai essayé de le faire le mieux possible.
Vous n’étiez pas rentré contre l’Argentine. Comment avez-vous géré cette frustration ?
Je n’en ai pas forcément eu. J’étais heureux d’être au Stade de France contre l’Argentine. Je ne l’avais jamais vécu, je ne peux pas ressentir ce sentiment même si j’aurais aimé participer à la fête. Quand on fait un 6-2 (Ndlr, 6 avants et 2 arrières sur le banc), ce sont des choses qu’on peut prévoir. Si je rentrais et qu’il y avait un blessé, on pouvait se retrouver à jouer à 14 alors qu’on ne menait que de six points. J’ai profité du moment comme il se devait. C’était la première fois que je portais le maillot bleu.
Comment avez-vous géré l’excitation avant de rentrer contre la Géorgie ?
J’ai savouré ce moment devant ma famille. Elle avait fait le déplacement en nombre, c’est quelque chose de fort pour elle aussi. Je ne dirais pas que c’est un aboutissement, parce qu’il reste des choses à faire, mais c’est une étape énorme dans la carrière d’un joueur !
Vivre en concurrence avec Antoine Dupont, n’est-ce pas trop dur ?
Il faut être lucide par rapport à ça : Antoine est le meilleur joueur du monde aujourd’hui, ou presque. C’est toujours particulier. Mais quand tu as une telle concurrence, il faut travailler avec. C’est quelqu’un de très discret, mais il m’aide beaucoup. Je dois m’en servir. Il faut l’accepter et prendre ce qu’on vous donne : je suis quelqu’un de positif dans ma façon de vivre. Tant que l’équipe de France « performe », ce n’est que du plus.
Vous n’avez pas toujours fait preuve de maîtrise face à l’Argentine et la Géorgie. Le ressentez-vous aussi ?
Oui, bien sûr. On n’a pas cette maîtrise qu’on avait pu voir lors des matchs précédents. Mais on essaie de mettre en place le jeu qu’on nous demande. L’Argentine et la Géorgie, c’étaient deux profils atypiques avec de l’agressivité défensive. On est un peu frustré, parce qu’on se fait chamailler dessus, mais c’est le rugby de maintenant : les défenses prennent le dessus, il faut être patient avec le ballon. On a des qualités énormes, il faut utiliser aussi ce jeu de dépossession comme on l’a fait en première période lorsqu’on n’arrivait pas vraiment à jouer à la main. Mais c’est certain que c’est frustrant de ne pas avancer sur tous les ballons ou de ne pas avoir des rucks rapides. On essaie, mais on a du mal sur ces deux premiers matchs.
XV de France : Maxime Lucu voit sa première sélection comme « une étape énorme »
Par Recueilli par Denys Kappès-Grangé
Originaire de Saint-Pée-sur-Nivelle, le demi de mêlée de l’UBB revient sur sa première cape face à la Géorgie ce dimanche à Bordeaux (41-15)
Comment avez-vous vécu cette première sélection en équipe de France ?
Je suis forcément très heureux, d’autant plus que c’était à Bordeaux. J’ai senti énormément de fierté lorsque je suis rentré sur le terrain.
Comment analysez-vous les difficultés rencontrées par votre équipe ?
On s’attendait à une copie conforme de ce qu’avait proposé l’Argentine : de l’agressivité dans les rucks et défensivement, beaucoup de pression. En plus, les conditions n’ont pas aidé à déployer du jeu vers les extérieurs en deuxième mi-temps. On avait pour ordre de prendre le milieu de terrain et d’aller chercher les zones extérieures pour trouver de l’avancée. Mais on n’a pas réussi à le faire. C’est ce qui nous a mis à mal. On n’a pas maîtrisé nos lancements de jeu en première période. Si on avait concrétisé un ou deux essais de plus à ce moment-là, on se serait mis à l’abri plus rapidement. Contre la Nouvelle-Zélande, il faudra être bien meilleur.
Qu’avez-vous essayé de mettre en place lors de votre rentrée ?
J’ai essayé de mettre de l’ordre dans ce qu’on faisait. Des choses simples : respecter le plan de jeu, ne pas en faire trop parce que c’étaient mes premières minutes. J’ai essayé de le faire le mieux possible.
Vous n’étiez pas rentré contre l’Argentine. Comment avez-vous géré cette frustration ?
Je n’en ai pas forcément eu. J’étais heureux d’être au Stade de France contre l’Argentine. Je ne l’avais jamais vécu, je ne peux pas ressentir ce sentiment même si j’aurais aimé participer à la fête. Quand on fait un 6-2 (Ndlr, 6 avants et 2 arrières sur le banc), ce sont des choses qu’on peut prévoir. Si je rentrais et qu’il y avait un blessé, on pouvait se retrouver à jouer à 14 alors qu’on ne menait que de six points. J’ai profité du moment comme il se devait. C’était la première fois que je portais le maillot bleu.
Comment avez-vous géré l’excitation avant de rentrer contre la Géorgie ?
J’ai savouré ce moment devant ma famille. Elle avait fait le déplacement en nombre, c’est quelque chose de fort pour elle aussi. Je ne dirais pas que c’est un aboutissement, parce qu’il reste des choses à faire, mais c’est une étape énorme dans la carrière d’un joueur !
Vivre en concurrence avec Antoine Dupont, n’est-ce pas trop dur ?
Il faut être lucide par rapport à ça : Antoine est le meilleur joueur du monde aujourd’hui, ou presque. C’est toujours particulier. Mais quand tu as une telle concurrence, il faut travailler avec. C’est quelqu’un de très discret, mais il m’aide beaucoup. Je dois m’en servir. Il faut l’accepter et prendre ce qu’on vous donne : je suis quelqu’un de positif dans ma façon de vivre. Tant que l’équipe de France « performe », ce n’est que du plus.
Vous n’avez pas toujours fait preuve de maîtrise face à l’Argentine et la Géorgie. Le ressentez-vous aussi ?
Oui, bien sûr. On n’a pas cette maîtrise qu’on avait pu voir lors des matchs précédents. Mais on essaie de mettre en place le jeu qu’on nous demande. L’Argentine et la Géorgie, c’étaient deux profils atypiques avec de l’agressivité défensive. On est un peu frustré, parce qu’on se fait chamailler dessus, mais c’est le rugby de maintenant : les défenses prennent le dessus, il faut être patient avec le ballon. On a des qualités énormes, il faut utiliser aussi ce jeu de dépossession comme on l’a fait en première période lorsqu’on n’arrivait pas vraiment à jouer à la main. Mais c’est certain que c’est frustrant de ne pas avancer sur tous les ballons ou de ne pas avoir des rucks rapides. On essaie, mais on a du mal sur ces deux premiers matchs.
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