Top 14 - 23ème-journée : Toulon/UBB

Worsley : "on a encore trop jouer"
Lesgourgues : "faisons nous plaisir, jouons"

Je le répète une fois de plus, après une énième valise, quand va t'on se décider à mettre Worsley en vacances anticipées et donner toutes les clefs aux joueurs ? Franchement, qu'est ce qu'on risque si ce n'est une belle surprise ?

SUD-OUEST : RUGBY MAIL

L’Union Bordeaux-Bègles plonge… Comme si c’était écrit

Par Arnaud David

C’était il y a un mois, à l’Arena de Nanterre, au sortir d’une défaite humiliante pour l’Union Bordeaux-Bègles face au Racing 92. "Ça devient un peu agaçant car on a envie d’aller le plus haut possible, on sait qu’on peut peut-être le faire cette année mais ça fait quatre matchs à l’extérieur et on prend quatre fois 40 points", déplorait Laurent Marti. "On peut essayer de trouver une excuse à chaque fois mais quand on prend quatre fois 40 points consécutivement à l’extérieur, c’est qu’il y a plus un problème de caractère que de rugby. Il faut que nos joueurs se fassent un peu plus violence."

Et le président de l’UBB poursuivait son réquisitoire en regrettant la double personnalité de son équipe qui était alors invaincue à domicile. "Oui mais c’est facile d’avoir du caractère à la maison : tu joues chez toi, ta famille est dans les tribunes, avec tous tes copains. Le vrai caractère, c’est celui à l’extérieur", assurait-il.

Depuis, l’UBB a perdu son invincibilité à Chaban-Delmas face à Castres (12–16) et dimanche, elle est repartie de Toulon lestée de la taxe habituelle : quarante grains dans les valises (45–17). Laurent Marti n’est pas passé par la case "presse" en quittant le stade Mayol mais en regardant le classement et le programme des trois dernières journées, le président de l’UBB a pu tirer les mêmes conclusions que tout le monde. Sauf miracle, son club qui a rétrogradé à la 8e place, n’accédera pas aux phases finales. Une fois de plus. Mais plus que les fois précédentes, cette incapacité à forcer les portes du Top 6, laissera une impression d’échec et de gâchis.

À l’heure des bilans, on ne doute pas que Laurent Marti saura trouver les mots. Il reviendra peut-être sur le fameux "manque de caractère" de ses joueurs. Ou il déplorera les limites de Joe Worsley, nommé manager par intérim après le limogeage de Rory Teague. Et tout ce qu’il expliquera aura sans doute du sens. Oui, ses joueurs possèdent un épais catalogue d’excuses. Non, Worsley n’aura pas su remplir complètement la fonction.

Mais quoi qu’il advienne, le président de l’UBB ne devrait pas faire l’économie d’une séance d’autocritique. Il pourrait s’interroger les injonctions parfois contradictoires lancées ces derniers mois.

Quand il a nommé Rory Teague – "un surdoué" – en janvier 2018, il souhaitait que son jeune entraîneur tienne d’une main ferme un "vestiaire" qui avait obtenu la tête de Raphaël Ibanez un an plus tôt.

Dix mois plus tard, Laurent Marti se séparait de l’ancien entraîneur de l’équipe d’Angleterre des moins de 20 ans, jugeant son management "inhumain". À notre connaissance, Rory Teague a surtout essayé – peut-être de manière maladroite – d’établir une culture de la performance à tous échelons du club. On soulignera en aparté que quelques-uns des joueurs cadres de l’UBB ont remercié le coach anglais pour les avoir poussé vers l’excellence, mais passons.

Lorsqu’ils ont planifié la saison, Teague et son directeur de la performance, Pierre Austruy, avaient programmé une semaine de travail foncier pendant la parenthèse du tournoi des Six Nations pour mieux préparer le sprint de fin de saison. C’était la méthode choisie par les Castrais l’an passé.

Fin janvier, Calvin Morris, ancien responsable de la préparation physique en équipe d’Angleterre, est venu à la demande de Joe Worsley faire un audit sur les petits dysfonctionnements internes de l’UBB. Son constat : "le volume de course est bas (12–14 kms par semaine selon les données GPS) et l’équipe bénéficierait de s’entraîner un peu plus".

Laurent Marti qui regrettait que ses joueurs "ne se fassent pas violence", a remplacé la semaine de travail prévue de longue date par une semaine de congés. Dimanche, après avoir bu la tasse face aux Toulonnais, Nans Ducuing avouait : "Physiquement, on voit que sur la longueur, on est un peu à la mine."

Cherchez l’erreur.

Un article qui donne du grain a moudre...

Le problème Patrick, est que d'une part nous ne savons pas jouer (il faut savoir faire des passes et en vitesse élevée), les joueurs n'ont aucun point de repère dans ce registre, et d'autre part, comme le souligne avec une grande pertinence dans sa glaciale observation de notre auguste club-je parle de sieur Kaze - on n' a pas la caisse.
Du coup je suis (et c'est fort étonnant) moins optimiste que toi.



Sinon le billet d'Arnaud David :
Mais je ne puis qu'y souscrire et dépité je suis apprenant des faits corroborant nos avis pas si mal éclairés.

Merci une nouvelle fois Scalp !

On est si bas que même la presse commence à se permettre de dire ce qu'elle pense et ce qu'elle sait Plutôt que de tirer sur l’ambulance, peut-être aurait on pu avoir un peu de courage plus tôt et recadrer quelques dérives
Moi j'vous dis, tout le monde fait de son mieux pour préparer le terrain à Urios et à sa bande de fous Ca va défourailler sec dès cet été

D'un autre côté, on peut aussi dire : bas les masques.
Après je suis raccord avec ce que tu soulignes à savoir que les choses seront sur certains points bien plus simples pour C Urios.
Ceci étant dit, Urios et Charrier faudra tout de même qu'ils se reposent un tantinet qq semaines parce que l'ampleur de la tâche est sans commune mesure avec le CO.

le radis a écrit:Le problème Patrick, est que d'une part nous ne savons pas jouer (il faut savoir faire des passes et en vitesse élevée), les joueurs n'ont aucun point de repère dans ce registre, et d'autre part, comme le souligne avec une grande pertinence dans sa glaciale observation de notre auguste club-je parle de sieur Kaze - on n' a pas la caisse.
Du coup je suis (et c'est fort étonnant) moins optimiste que toi.

Plutôt que des grands sourires avec les adversaires après une belle branlée, je préfèrerais voir nos joueurs sans souffle parce qu'ils ont tout donné. Arrêtons avec les gestionnaires Worsley, Serin et James, et quitte à prendre des essais en contre, essayons d'en marquer dans le désordre ... parce que quoi qu'il en soit on en prend des wagons à chaque fois. Woki, Roumat, Lesgourges, Jalibert, Dubié, Cros, Buros, Ducuing, Radradra ... merde, on a quand même des joueurs de ballon.

Oui et on peut y rajouter Lamothe et Ravai ; mais vu qu'on ne s'est pas entraîné de la saison dans ce registre, je doute que nous sachions l'improviser. On le voit dès que par miracle on récupère le ballon, dans quel état de perdition on est de savoir comment jouer cette occasion...

Marti n'est pas un trancheur de tête, il a peut être les défauts de ses qualités humaines, trop sympa Laurent..., en tout cas c'est sûrement en partie ces qualités là qui ont décidés Urios à venir à l'UBB, je suis certain que c'est le manager dont Marti a besoin et que Marti est un président parfait pour Urios.

Ça fait un moment qu’on a pas eu de photos du vestaire en liesse...

Y a un décalage entre l’analyse de Worsley et ce que demande les joueurs.
Donc forcément si on ne bosse pas à l’entrainement ce type de jeu de mouvement, ben ça donnera tout ces déchets techniques quand on s’y essaye.

Oui on a des joueurs fait pour le mouvement mais on ne travaille pas ces schémas de jeu. On ne bosse pas assez d’une maniere générale apparemment.

Bref, de toute façon c’est trop tard pour le top6.

Oui mais moi je veux croire en l'homme et en ses ressources profondes ... même si je le sais très imparfait
Que nos joueurs retrouvent le plaisir des matchs improvisés sur les plages de l'Atlantique ou des iles du sud. Rien qu'une fois, une fois seulement

Sûr qu'on ne voit pas nos joueurs crachant tripes et boyaux après les matchs ...preuve qu'il ne donnent jamais tout ce qu'ils ont.

C'est très clair samedi à la mi temps alors nous sommes encore (étonnamment) au contact dès le retour des vestiaires nos joueurs reculent sans cesse comme résignés à ne pouvoir contrer la puissance toulonnaise entrevue jusque là. Ces mêmes toulonnais qui sentant la bête blessée, baisant la tête ne se gênent pas pour l'achever dans un rugby qu'on ne leur avait pas vu depuis des lustres...
Tant que nous nous déplaçons en victimes expiatoires (et malgré cette communication ronflante et sans relief) nous ne verrons jamais plus haut.

A Castres, le roseau toulousain a courbé mais n'a jamais rompu car il n'a pas jeté ses armes aux pieds de l'adversaire en signe de soumission dès les premières bourrasques

sudiste a écrit:Sûr qu'on ne voit pas nos joueurs crachant tripes et boyaux après les matchs ...preuve qu'il ne donnent jamais tout ce qu'ils ont.

Certes c'est la culture pro, mais voir les iliens et nos jeunes français discuter avec tous leurs potes comme s'ils venaient de se retrouver au bar du village, moi ça me gène un peu. Gagner, perdre, on n'a vraiment pas l'impression que c'est un gros problème pour eux. Les Castrais allongés et prostrés après leur défaite face aux toulousains, j'appelle ça une équipe de compétiteurs. Nous, la défaite, c'est notre routine et il semble qu'elle ne nous gène plus outre-mesure. Vivement un profond changement d'état d'esprit.

sudiste a écrit:Sûr qu'on ne voit pas nos joueurs crachant tripes et boyaux après les matchs ...preuve qu'il ne donnent jamais tout ce qu'ils ont.

C'est très clair samedi à la mi temps alors nous sommes encore (étonnamment) au contact dès le retour des vestiaires nos joueurs reculent sans cesse comme résignés à ne pouvoir contrer la puissance toulonnaise entrevue jusque là. Ces mêmes toulonnais qui sentant la bête blessée, baisant la tête ne se gênent pas pour l'achever dans un rugby qu'on ne leur avait pas vu depuis des lustres...  
Tant que nous nous déplaçons en victimes expiatoires (et malgré cette communication ronflante et sans relief) nous ne verrons jamais plus haut.

Entièrement d'accord avec Sudiste, car avec des joueurs qui possèdent les fondamentaux du rugby et du talent, un entraîneur (à l'importance relative) qui exprime quelques formes de jeu collectif et un peu d’inventivité, tout est là pour gagner, alors que manque t-il donc à l'UBB ?

Le sens du DEVOIR et celui surtout du COMBAT et du COMBAT ! Là réside le MYSTÈRE du sport !

« Lorsqu’ils ont planifié la saison, Teague et son directeur de la performance, Pierre Austruy, avaient programmé une semaine de travail foncier pendant la parenthèse du tournoi des Six Nations pour mieux préparer le sprint de fin de saison. C’était la méthode choisie par les Castrais l’an passé.
Fin janvier, Calvin Morris, ancien responsable de la préparation physique en équipe d’Angleterre, est venu à la demande de Joe Worsley faire un audit sur les petits dysfonctionnements internes de l’UBB. Son constat : "le volume de course est bas (12–14 kms par semaine selon les données GPS) et l’équipe bénéficierait de s’entraîner un peu plus".
Laurent Marti qui regrettait que ses joueurs "ne se fassent pas violence", a remplacé la semaine de travail prévue de longue date par une semaine de congés. Dimanche, après avoir bu la tasse face aux Toulonnais, Nans Ducuing avouait : "Physiquement, on voit que sur la longueur, on est un peu à la mine. »

Bon, un début de réponse qui semble correspondre à ce que nous avions un peu aperçu. Mais si 12-14 kms c'est pas énorme, est-ce un élément suffisant pour juger ? Je crois savoir que sous Teague ils avaient pris l'option de séances courtes à haute intensité. Ce qui ne me semblait pas inintéressant. Mais après c'est subtil, complexe de combiner force, vitesse et endurance… On peut perdre beaucoup d'influx sur un kilométrage très faible, perdre de la vitesse (et du muscle) si trop de fractionnés lents ou d'endurance poussée ou pas assez de récup', etc. (comme tout le monde l'aura remarqué les gabarits du 100m au demi-fond varient beaucoup, les entraînements n'ont rien à voir, les décathloniens en général sacrifient le 1500 car la force et la vitesse sont plus utiles sur l'ensemble des disciplines : Meyer était meilleur en 1500 plus jeune que maintenant alors qu'il a le record du monde).
Sinon de ce que j'avais pu entrapercevoir sous Etcheto/Loustau, ils bossaient pas mal l'endurance.
J'ai l'impression aussi que les joueurs au-dessus du lot en termes de régularité et d'engagement ont pas mal bossé individuellement (Semi, Nans…).

Et merci Scalp pour les articles !

On peut faire toutes les analyses tactiques et techniques que l'on veut. Notre équipe n'est pas une équipe. Une équipe de tocard !
On lit partout que le groupe vit bien , on le ressent plus depuis un bout de temps.

Le cas Kokoct est assez frappant sur l'état d'esprit du groupe qui plus est sur un match à fort enjeu, il nous a mis des tartes et nous à chambrer tout le match le week end dernier chez nous en plus. On s'est laissé faire personne lui en a mis une.
Toulouse ce week end l'on chargé comme il faut le Kokoct ils ont pas arrété de l'attrapper. Il a pris une pénalité retournée + 10metre et il a rien passé au pied peut etre une simple coincidence, mais ca leur fait gagné le match entre autre..
Toulouse est pas réputé pour etre une équipe de vilain garcon, plutot de joueur, mais tout part de la !!!

Encore ce week end le jeune 3e ligne Toulounnais a pas arreté et on la regardé tout le match. Roumat aussi à 20 piges j'aimerais qu'il est autant de mordant !!! Il est meilleur en interview et passe mieux à la télé alors tout va bien...

On est juste à des années lumières d'un club professionnel...

La petite entreprise familiale où on rigole c'est sympa mais tant qu'on préféra filer des vacances aux joueurs ou les faire participer aux événements partenaires que de se saigner à l'entraînement pour pouvoir se dépouiller sur le terrain on ira pas plus haut.

Je suis pas d'accord avec vous sur le fait que nos pauvres joueurs ne peuvent pas prendre de plaisir sur le pré, le plaisir de jouer au rugby et de faire circuler le ballon ça se gagne au prix du sang...
On a peut être des arrières qui savent manier le ballon mais à un moment si on veut jouer les ballons il faudra aller la gagner dans les rucks la gonfle et malheureusement à ce niveau-là, au niveau du combat, on est aux abonnés absents incapables de gratter un ballon ou de marquer au fer nos adversaires...

Alors avant d'imaginer des envolées folles, que nos joueurs mettent enfin le casque à pointe, et qu'ils detronchent tout ce qui passe devant eux à grands coups dans la meule...

On parle de Toulouse ou Clermont qui envoient du jeu mais sur la conquête ils concassent leurs adversaires...

Tout a fait Kaze

SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/04/30/un-puits-sans-fond-6030170-8.php

L’UBB à l’extérieur : un puits sans fond



Ses espoirs de qualification quasi envolés, l’UBB peut s’en vouloir de ne jamais avoir su trouver le déclic à l’extérieur où elle a enchaîné les déroutes cette saison. Sans vraie remise en question.

À chaque fois, le discours est le même. L’histoire des efforts qui ne sont pas récompensés, la nécessité de se remettre au travail durant la semaine pour bien préparer le match suivant… Mais tout au long de la saison, l’Union Bordeaux-Bègles n’aura finalement jamais transformé les paroles en actes à l’extérieur.

S’il est longtemps resté focalisé sur son objectif de rester invaincu à domicile, jusqu’à son premier faux pas à Chaban-Delmas il y a quinze jours (12–16) face à Castres, le club girondin pourra surtout s’en vouloir d’avoir empilé les cuisantes défaites loin de ses bases. Celles-ci auront véritablement plombé sa saison. Si le mince espoir du top 6 existe encore sur le plan mathématique, à trois journées de la fin, l’UBB a sans doute laissé filer son rêve d’accrocher les premières phases finales de Top 14 de son histoire, à Toulon dimanche (45–17).

Manque de caractère

Un accident ? Certainement pas. Plutôt le témoignage du manque de caractère d’une équipe qui ne sait pas se faire violence et d’un manager qui semble incapable de transformer ses hommes en « guerriers ». « J’en ai marre qu’on dise que l’UBB manque de caractère. Je pense qu’on a prouvé qu’on a eu du caractère face à certaines équipes, lance le demi de mêlée Yann Lesgourgues. Il y a des matchs où ça ne sourit pas… »

En déplacement, ça n’a souri en fait que deux fois aux Girondins cette saison : en décembre à Perpignan, sur le terrain de la lanterne rouge (22–11) et à Castres (32–13) la semaine suivante. Mis à part deux points de bonus défensifs ramenés d’Agen et de Grenoble, tous les autres déplacements ont ressemblé à un long chemin de croix. La première humiliation a eu lieu début novembre à Toulouse (40–0) et a coûté sa place de manager à Rory Teague. Lorsque Joe Worsley lui a succédé, les deux succès décrochés loin de Chaban ont été porteurs d’espoirs. Mais l’UBB est vite retombée dans ses travers depuis le début de l’année 2019, recevant cinq fessées de rang (40–23 à Pau, 40–20 à Clermont, 37–10 à Montpellier, 45–27 au Racing, 45–17 à Toulon)… La réaction d’orgueil n’est jamais venue.

La parole, mais les actes ?

Dimanche à Mayol, les Girondins sont longtemps restés enfermés dans le vestiaire après le match. « On s’est réuni encore une fois mais il va falloir agir plutôt que parler, s’agace l’arrière Nans Ducuing. Parler, c’est bien mais il faut des actes. On voit que physiquement, sur la longueur, on est un peu à la mine. Il ne faut pas chercher d’excuses, il faut baisser la tête et ne pas lâcher, c’est ce qu’on s’est dit. Si on veut faire quelque chose, il va falloir s’y remettre et faire une fin de saison de folie. »

Dimanche (12 h 30), l’UBB se déplacera à Lyon et le scénario semble écrit d’avance. « Arrêtons de nous poser des questions et montrons qui nous sommes sur le terrain », lance Yann Lesgourgues. S’ils veulent encore croire au miracle du top 6, les Girondins feraient bien de montrer qu’ils ont un peu de fierté.

La faillite totale du système mis en place, bien plus que le jeu au pied (qui reste toutefois très médiocre en terme d'occupation ou de ballons de récupération) se vérifie par le nombre d'essais encaissés : 41
Et on nous parle d'un jeu basé avant tout sur une bonne défense ? Laissez moi rire
Finalement gagner à domicile , le plus souvent de peu, et prendre des branlées à l'extérieur c'est le rythme de croisière des équipes jouant le maintien. La différence c'est que elles gèrent leur effectif en fonction alors que nous alignions, soit disant, la meilleure équipe possible en déplacement.
Prendre 6 fois , 40 points ou plus à l'extérieur en 11 déplacements est tout simplement inadmissible. Cela prouve bien une faillite mentale dans la préparation des matchs à l'extérieur, faillite collective du staff et des joueurs....et je le redis à trop se bercer de cet objectif minimal d'une invincibilité à domicile on en oublie l'essentiel ... se qualifier

A Oyonnax, à Castres Urios à toujours su manager des guerriers : espérons maintenant que certains ici vont vite prendre conscience que s'ils n'augmentent pas leur niveau d'intensité ils pourront aller voir ailleurs

Même les journalistes de Sud Ouest en ont marre !
C'est vrai que le club passe pour des "Pink Floyd" !

Mais bon reste l'argument ultime et imparable : le 11eme budget qui finit classé 9ème cela reste une forme d'exploit

En masse salariale, on est 8ème...

le radis a écrit:Même les journalistes de Sud Ouest en ont marre !
C'est vrai que le club passe pour des "Pink Floyd" !

Euh Le Radis, c'est ça que tu veux dire

Nan moi j'en suis resté à l'usage populaire et classique de l'expression !

le radis a écrit:Même les journalistes de Sud Ouest en ont marre !
C'est vrai que le club passe pour des "Pink Floyd" !

Je trouve en effet très courageux que les médias commencent à l'ouvrir ... à 3 matchs de la fin, quand il n'y a plus d'information à glaner à l'entrainement et à la sorties des vestiaires, de soirées à fréquenter, etc. Worsley et son équipe auraient été gardés l'an prochain, pas sûr que cette liberté de ton soit miraculeusement apparue
Ch. Urios peut arriver confiant, il ne devrait pas être trop embêté par la presse pendant 4 ans Ceci étant dit, cela l'inquièterait il

Je suis assez d'accord; mais je pense que les journalistes sont aussi un peu supporters et sont ainsi passablement énervés voire consternés. Car tout de même professionnellement on frise le ridicule devant l'incurie  sportive du club des joueurs au président en passant par le staff.