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Bilan de la saison 2018-2019
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Contrairement à pas mal je ne suis pas déçu, non pire,je suis déboussolé,je ne reconnait pas ce qui m'a enthousiasmé pendant longtemps.
-je ne vais plus au stade sauf pour voir les jeunes et encore le décès sur le pré d'un jeune parisien à qui on n'a pas su dire, faire comprendre que pour sortir de ses 22m on donne proprement le ballon à un collègue qui au pied renvoi l'adversaire dans son camps ( il serait toujours parmi nous le garçon), on ne peut pas identifier son staff à des formateur.J'ai compris après une discussion avec le staff des Espoirs du Racing que la cause était désespérée, ils semblaient partager mon avis et on envoyé leur monstre Maka péter 80mn dans nos gamins, pour rien d'ailleurs.
Ce rugby, n'est pas le Rugby que j'aime, il ne correspond pas aux valeurs qui pour moi doivent lui correspondre.
-je ne vais plus aux entrainements, limités derrière des grilles, avec des vigiles, je n'ai jamais en 40 ans fait chier un joueur, même si j'ai dit à quelques membre de nos staff successif leur 4 vérités,ce que je pensais de leur implication.
-Voir mon club pratiquer un Rugby de merde,contre nature,mener de 30pts à la mi-temps chez lui pour se faire coiffer, prendre plus de 80 points chez nos meilleurs amis, entendre toujours les mêmes excuses, les même conneries.
Le Rugby c'est avant tout le plaisir partagé, là je cherche le plaisir.
J'ai de la peine pour Laurent, j'espére que notre nouveau staff va nous redonner la confiance que nous avons perdu.
-je ne vais plus au stade sauf pour voir les jeunes et encore le décès sur le pré d'un jeune parisien à qui on n'a pas su dire, faire comprendre que pour sortir de ses 22m on donne proprement le ballon à un collègue qui au pied renvoi l'adversaire dans son camps ( il serait toujours parmi nous le garçon), on ne peut pas identifier son staff à des formateur.J'ai compris après une discussion avec le staff des Espoirs du Racing que la cause était désespérée, ils semblaient partager mon avis et on envoyé leur monstre Maka péter 80mn dans nos gamins, pour rien d'ailleurs.
Ce rugby, n'est pas le Rugby que j'aime, il ne correspond pas aux valeurs qui pour moi doivent lui correspondre.
-je ne vais plus aux entrainements, limités derrière des grilles, avec des vigiles, je n'ai jamais en 40 ans fait chier un joueur, même si j'ai dit à quelques membre de nos staff successif leur 4 vérités,ce que je pensais de leur implication.
-Voir mon club pratiquer un Rugby de merde,contre nature,mener de 30pts à la mi-temps chez lui pour se faire coiffer, prendre plus de 80 points chez nos meilleurs amis, entendre toujours les mêmes excuses, les même conneries.
Le Rugby c'est avant tout le plaisir partagé, là je cherche le plaisir.
J'ai de la peine pour Laurent, j'espére que notre nouveau staff va nous redonner la confiance que nous avons perdu.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Biscouette a écrit:Ah, ton allant optimiste est revigorant cher Radis ; c'est peut-être l'effet Thanh Binh ?!!le radis a écrit:Ahh, il faut savoir marquer notre légitime mécontentement mais aussi savoir le surmonter.
Moi j'espère bien que nous boirons un ptit verre autour du stade !
Chuuut, ce qui est est Thanh Binh reste au Thanh Binh !
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Bilan de la saison 2018-2019
Je te comprends mais Marti est le premier fautif de ce qui arrive.
Il a fait des mauvais choix pendant 5 ans a mon avis.
Je pense par contre qu’il a construit un groupe de qualité et que maintenant il a le staff pour en tirer la quintessence. Je l’espere Pour le club et Marti
Il a fait des mauvais choix pendant 5 ans a mon avis.
Je pense par contre qu’il a construit un groupe de qualité et que maintenant il a le staff pour en tirer la quintessence. Je l’espere Pour le club et Marti
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Je pense que toutes les difficultés actuelles vont nous servir pour les prochaines saisons...
C’est vrai que Laurent s’est trompé sur le style de jeu ce qui a « vidé » le stade et il s’est trompé sur les entraineurs ce qui a stoppé notre progression mais il ne s’est pas trompé sur le recrutement des joueurs, surtout chez les 3/4.
Je lisais hier une interview sur RR de Mourad Boudjellal qui expliquait que malgré leur saison difficile, certains joueurs avaient mis une clause pour une option d’1 an de plus si Collazo restait entraîneur
Je ne pense pas que nos joueurs auraient fait la même chose avec Teague et Worsley
Pour moi, Collazo et Urios viennent du même moule et je vois bien les joueurs adhérer à son discours
C’est vrai que Laurent s’est trompé sur le style de jeu ce qui a « vidé » le stade et il s’est trompé sur les entraineurs ce qui a stoppé notre progression mais il ne s’est pas trompé sur le recrutement des joueurs, surtout chez les 3/4.
Je lisais hier une interview sur RR de Mourad Boudjellal qui expliquait que malgré leur saison difficile, certains joueurs avaient mis une clause pour une option d’1 an de plus si Collazo restait entraîneur
Je ne pense pas que nos joueurs auraient fait la même chose avec Teague et Worsley
Pour moi, Collazo et Urios viennent du même moule et je vois bien les joueurs adhérer à son discours
gael33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
https://rugby-scapulaire.com/breves/79646-laurent-marti-non-lubb-nest-pas-en-difficulte-ou-en-crise-financiere-simplement-comme-je-lai-toujours-fait-jassumerais
Laurent Marti : « Non l’UBB n’est pas en difficulté ou en crise financière simplement, comme je l’ai toujours fait, j’assumerais »
par Matthieu Meillan · 7 juin 2019
Interrogé au micro de France 3 Aquitaine, le président de l’UBB, Laurent Marti, est revenu sur la question des finances de l’UBB et a tenu à apporter quelques précisions sur les propos qu’il avait tenu précédemment : « Ca a été un peu déformé. Je sais bien que l’on aime les titres tapageurs, mais quelques uns m’ont fait bondir et sourire. Il y a deux choses complètement distinctes. Il y a un déficit très important cette année, mais je l’avais prévu depuis l’année dernière, il est sous contrôle, il est assumé, comme je l’ai toujours fait. Donc non l’UBB n’est pas en difficulté ou en crise financière simplement, comme je l’ai toujours fait, j’assumerais. Quand vous êtes en difficultés financières, c’est que vous ne pouvez pas payer. Nous payons tous les fournisseurs et les joueurs, le problème n’est pas là. Ce que j’ai voulu expliquer en deux temps, c’est qu’aujourd’hui ce club est structuré mais son actionnariat repose encore uniquement sur mes épaules, ça me semble dangereux à terme. Pour assurer la pérennité du club, je crois que, comme l’ont fait La Rochelle, Pau, Bayonne, Agen, tous les clubs des environs, il faut un actionnariat beaucoup plus réparti. Les présidents ne sont pas forcément majoritaires dans ces clubs là. C’est ça que j’ai voulu exprimer. On a tout structuré avec des bases solides à tous les niveaux, mais il faudrait que l’on renforce notre actionnariat et j’ouvre la porte. J’ai commencé à en parler autour de moi, mais j’ai senti que les gens nous aidaient beaucoup en tant que partenaires, mais qu’il y avait un petit fossé de là à devenir actionnaire. Si personne ne vient, je continuerais seul, mais mon devoir est aussi d’assurer la pérennité du club et donc aussi de prévoir« .
Laurent Marti : « Non l’UBB n’est pas en difficulté ou en crise financière simplement, comme je l’ai toujours fait, j’assumerais »
par Matthieu Meillan · 7 juin 2019
Interrogé au micro de France 3 Aquitaine, le président de l’UBB, Laurent Marti, est revenu sur la question des finances de l’UBB et a tenu à apporter quelques précisions sur les propos qu’il avait tenu précédemment : « Ca a été un peu déformé. Je sais bien que l’on aime les titres tapageurs, mais quelques uns m’ont fait bondir et sourire. Il y a deux choses complètement distinctes. Il y a un déficit très important cette année, mais je l’avais prévu depuis l’année dernière, il est sous contrôle, il est assumé, comme je l’ai toujours fait. Donc non l’UBB n’est pas en difficulté ou en crise financière simplement, comme je l’ai toujours fait, j’assumerais. Quand vous êtes en difficultés financières, c’est que vous ne pouvez pas payer. Nous payons tous les fournisseurs et les joueurs, le problème n’est pas là. Ce que j’ai voulu expliquer en deux temps, c’est qu’aujourd’hui ce club est structuré mais son actionnariat repose encore uniquement sur mes épaules, ça me semble dangereux à terme. Pour assurer la pérennité du club, je crois que, comme l’ont fait La Rochelle, Pau, Bayonne, Agen, tous les clubs des environs, il faut un actionnariat beaucoup plus réparti. Les présidents ne sont pas forcément majoritaires dans ces clubs là. C’est ça que j’ai voulu exprimer. On a tout structuré avec des bases solides à tous les niveaux, mais il faudrait que l’on renforce notre actionnariat et j’ouvre la porte. J’ai commencé à en parler autour de moi, mais j’ai senti que les gens nous aidaient beaucoup en tant que partenaires, mais qu’il y avait un petit fossé de là à devenir actionnaire. Si personne ne vient, je continuerais seul, mais mon devoir est aussi d’assurer la pérennité du club et donc aussi de prévoir« .
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
https://rue89bordeaux.com/2019/06/sondage-supporters-de-lubb-toujours-meilleur-de-france-actionnaires-club/
Pour rappel résultat du sondage le 11 juin...
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/rugby-verites-laurent-marti-patron-ubb-1681662.html
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Je me permets Scalp de relever le plus important cad la partie économique...
"Il y a un déficit très important cette année. Mais je l'avais prévu depuis la fin de la saison dernière. Je l'ai assumé comme je l'ai toujours fait.."
Je boucherai le trou. Il n'y pas de problèmes financiers. Nous payons en temps et en heure
"On est en retard sur les subventions par rapport à d'autres clubs, même si la mairie nous aide beaucoup, et sur les gros partenariats"
" L'actionnariat de l'UBB repose uniquement sur mes épaules. Je trouve ça dangereux à terme pour assurer la pérennité du club. J'ouvre la porte.... Si personne ne vient, je continuerai seul"
« Ca a été un peu déformé. Je sais bien que l’on aime les titres tapageurs, mais quelques uns m’ont fait bondir et sourire. Il y a deux choses complètement distinctes. Il y a un déficit très important cette année, mais je l’avais prévu depuis l’année dernière, il est sous contrôle, il est assumé, comme je l’ai toujours fait. Donc non l’UBB n’est pas en difficulté ou en crise financière simplement, comme je l’ai toujours fait, j’assumerais. Quand vous êtes en difficultés financières, c’est que vous ne pouvez pas payer. Nous payons tous les fournisseurs et les joueurs, le problème n’est pas là. Ce que j’ai voulu expliquer en deux temps, c’est qu’aujourd’hui ce club est structuré mais son actionnariat repose encore uniquement sur mes épaules, ça me semble dangereux à terme. Pour assurer la pérennité du club, je crois que, comme l’ont fait La Rochelle, Pau, Bayonne, Agen, tous les clubs des environs, il faut un actionnariat beaucoup plus réparti. Les présidents ne sont pas forcément majoritaires dans ces clubs là. C’est ça que j’ai voulu exprimer. On a tout structuré avec des bases solides à tous les niveaux, mais il faudrait que l’on renforce notre actionnariat et j’ouvre la porte. J’ai commencé à en parler autour de moi, mais j’ai senti que les gens nous aidaient beaucoup en tant que partenaires, mais qu’il y avait un petit fossé de là à devenir actionnaire. Si personne ne vient, je continuerais seul, mais mon devoir est aussi d’assurer la pérennité du club et donc aussi de prévoir« .
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"Il y a un déficit très important cette année. Mais je l'avais prévu depuis la fin de la saison dernière. Je l'ai assumé comme je l'ai toujours fait.."
Je boucherai le trou. Il n'y pas de problèmes financiers. Nous payons en temps et en heure
"On est en retard sur les subventions par rapport à d'autres clubs, même si la mairie nous aide beaucoup, et sur les gros partenariats"
" L'actionnariat de l'UBB repose uniquement sur mes épaules. Je trouve ça dangereux à terme pour assurer la pérennité du club. J'ouvre la porte.... Si personne ne vient, je continuerai seul"
« Ca a été un peu déformé. Je sais bien que l’on aime les titres tapageurs, mais quelques uns m’ont fait bondir et sourire. Il y a deux choses complètement distinctes. Il y a un déficit très important cette année, mais je l’avais prévu depuis l’année dernière, il est sous contrôle, il est assumé, comme je l’ai toujours fait. Donc non l’UBB n’est pas en difficulté ou en crise financière simplement, comme je l’ai toujours fait, j’assumerais. Quand vous êtes en difficultés financières, c’est que vous ne pouvez pas payer. Nous payons tous les fournisseurs et les joueurs, le problème n’est pas là. Ce que j’ai voulu expliquer en deux temps, c’est qu’aujourd’hui ce club est structuré mais son actionnariat repose encore uniquement sur mes épaules, ça me semble dangereux à terme. Pour assurer la pérennité du club, je crois que, comme l’ont fait La Rochelle, Pau, Bayonne, Agen, tous les clubs des environs, il faut un actionnariat beaucoup plus réparti. Les présidents ne sont pas forcément majoritaires dans ces clubs là. C’est ça que j’ai voulu exprimer. On a tout structuré avec des bases solides à tous les niveaux, mais il faudrait que l’on renforce notre actionnariat et j’ouvre la porte. J’ai commencé à en parler autour de moi, mais j’ai senti que les gens nous aidaient beaucoup en tant que partenaires, mais qu’il y avait un petit fossé de là à devenir actionnaire. Si personne ne vient, je continuerais seul, mais mon devoir est aussi d’assurer la pérennité du club et donc aussi de prévoir« .
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
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Le dérapage de l’Union Bordeaux-Bègles ; Clermont, La Rochelle, Toulouse ou la protection des institutions
Par Arnaud DAVID
Il y a dix mois Laurent Marti avait sans doute rêvé de « recevoir » ses pairs au stade Matmut Atlantique lors des demi-finales du Top 14. Mais l’explosion de l’Union Bordeaux-Bègles dans le sprint final de cette édition a balayé ses espoirs pour faire place à de vrais soucis et mettre au grand jour une problématique de fond.
Dans une interview accordée à nos confrères de France Bleu Gironde, le président de l’UBB a expliqué être confronté à "un déficit très important". "Je l’avais prévu depuis la fin de la saison dernière", a assuré Laurent Marti, qui détient 97% des parts. "Je boucherai le trou."
Ce vendredi midi, Laurent Marti ne participait évidemment pas à la conférence de presse des demi-finalistes mais les difficultés de l’UBB y ont été évoquées. Parce qu’il est tout de même inquiétant qu’un club qui présente la meilleure affluence d’Europe finisse son exercice dans le rouge. Même si l’entrepreneur bergeracois a fait de jolis chèques pour s’attacher les services d’un Semi Radradra ou d’un Seta Tamanivalu, il serait inconséquent de ne pas y voir le symptôme d’une économie en surchauffe.
"Bien sûr que c’est un sujet de préoccupation", a admis Paul Goze, le président de la Ligue. "C’est la raison pour laquelle, on a mis en place un système de régulation, le salary cap, qui porte ses fruits. Et puis, l’UBB a la chance d’avoir un président talentueux, emblématique. Ces résultats tardent un peu. Il a cap plus difficile à passer. Mais il faut être optimiste."
Si l’on se place du point de vue de l’UBB, ce qui est inquiétant, c’est moins ce dérapage financier ponctuel que cette autre faiblesse structurelle que soulignait Laurent Marti dans son interview. "L’actionnariat de l’UBB repose uniquement sur mes épaules (NDLR : et cela fait onze ans que ça dure). Je trouve ça dangereux à terme pour la pérennité du club."
En regardant le profil des demi-finalistes, on relèvera ce qui constitue peut-être une bascule ou l’amorce d’un nouveau cycle dans l’histoire du championnat de France. Clermont, le Stade Toulousain, et La Rochelle ne sont pas des clubs dépendants d’un unique actionnaire contrairement à Montpellier (Mohed Altrad), au Stade Français
Chez les Rochelais où l’association demeure l’actionnaire majoritaire, il est clair que tous les projets de développement menés par le président Vincent Merling sont subordonnés au souci de protéger l’institution.
Le modèle de club conduit par un unique entrepreneur tel que Mourad Boudjellal a pu l’incarner au RC Toulon est-il à son tour dépassé ? La problématique est complexe. La certitude c’est qu’il faut avoir les reins très solides financièrement pour s’embarquer seul dans une aventure de plus en plus coûteuse. En deux ans, Hans Peter Wild aura laissé plus de 36 millions d’euros au Stade Français. Pour quel retour sur investissement ? Quant à la pérennité du club parisien, elle n’est pas garantie. On comprend qu’aujourd’hui Laurent Marti demande de l’aide.
Le dérapage de l’Union Bordeaux-Bègles ; Clermont, La Rochelle, Toulouse ou la protection des institutions
Par Arnaud DAVID
Il y a dix mois Laurent Marti avait sans doute rêvé de « recevoir » ses pairs au stade Matmut Atlantique lors des demi-finales du Top 14. Mais l’explosion de l’Union Bordeaux-Bègles dans le sprint final de cette édition a balayé ses espoirs pour faire place à de vrais soucis et mettre au grand jour une problématique de fond.
Dans une interview accordée à nos confrères de France Bleu Gironde, le président de l’UBB a expliqué être confronté à "un déficit très important". "Je l’avais prévu depuis la fin de la saison dernière", a assuré Laurent Marti, qui détient 97% des parts. "Je boucherai le trou."
Ce vendredi midi, Laurent Marti ne participait évidemment pas à la conférence de presse des demi-finalistes mais les difficultés de l’UBB y ont été évoquées. Parce qu’il est tout de même inquiétant qu’un club qui présente la meilleure affluence d’Europe finisse son exercice dans le rouge. Même si l’entrepreneur bergeracois a fait de jolis chèques pour s’attacher les services d’un Semi Radradra ou d’un Seta Tamanivalu, il serait inconséquent de ne pas y voir le symptôme d’une économie en surchauffe.
"Bien sûr que c’est un sujet de préoccupation", a admis Paul Goze, le président de la Ligue. "C’est la raison pour laquelle, on a mis en place un système de régulation, le salary cap, qui porte ses fruits. Et puis, l’UBB a la chance d’avoir un président talentueux, emblématique. Ces résultats tardent un peu. Il a cap plus difficile à passer. Mais il faut être optimiste."
Si l’on se place du point de vue de l’UBB, ce qui est inquiétant, c’est moins ce dérapage financier ponctuel que cette autre faiblesse structurelle que soulignait Laurent Marti dans son interview. "L’actionnariat de l’UBB repose uniquement sur mes épaules (NDLR : et cela fait onze ans que ça dure). Je trouve ça dangereux à terme pour la pérennité du club."
En regardant le profil des demi-finalistes, on relèvera ce qui constitue peut-être une bascule ou l’amorce d’un nouveau cycle dans l’histoire du championnat de France. Clermont, le Stade Toulousain, et La Rochelle ne sont pas des clubs dépendants d’un unique actionnaire contrairement à Montpellier (Mohed Altrad), au Stade Français
Chez les Rochelais où l’association demeure l’actionnaire majoritaire, il est clair que tous les projets de développement menés par le président Vincent Merling sont subordonnés au souci de protéger l’institution.
Le modèle de club conduit par un unique entrepreneur tel que Mourad Boudjellal a pu l’incarner au RC Toulon est-il à son tour dépassé ? La problématique est complexe. La certitude c’est qu’il faut avoir les reins très solides financièrement pour s’embarquer seul dans une aventure de plus en plus coûteuse. En deux ans, Hans Peter Wild aura laissé plus de 36 millions d’euros au Stade Français. Pour quel retour sur investissement ? Quant à la pérennité du club parisien, elle n’est pas garantie. On comprend qu’aujourd’hui Laurent Marti demande de l’aide.
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
On voit sur la vidéo FR3 Aquitaine que tu as postée Scalp, en bas,P Austruy.
Alors partira ou ne partira-t-il pas ? Possibilité d'un ticket avec le préparateur italien ?
Alors partira ou ne partira-t-il pas ? Possibilité d'un ticket avec le préparateur italien ?
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
le radis a écrit:On voit sur la vidéo FR3 Aquitaine que tu as postée Scalp, en bas,P Austruy.
Alors partira ou ne partira-t-il pas ? Possibilité d'un ticket avec le préparateur italien ?
Bravo, bien vu le Radis
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
https://www.midi-olympique.fr/2019/06/10/marti-ce-club-ne-peut-plus-reposer-que-sur-mes-epaules,8248529.php
Marti : « Ce club ne peut plus reposer que sur mes épaules »
Le patron du club girondien a accepté de dresser un bilan sur la saison qui vient de s’achever. Il explique aussi comment il voit l’avenir d’un club qui a besoin de nouveaux soutiens. Voici l'entretien dans sa version complète après celui paru dans la version papier de Midi Olympique.
Quel premier bilan faites-vous de cette saison ?
Laurent Marti : Oui, elle fut très décevante avec une fin très douloureuse. Mais il y a quelque chose de logique avec tous les dysfonctionnements que nous avons vécus. Mais je rappelle que nous avons passé quatorze journées sur 26 dans le Top 6, mais je savais que cette position était très fragile et qu'à la première défaite à domicile, ça se gâterait. C'est ce qui s'est passé.
Mais le 81-12 subi à La Rochelle, ça fait vraiment tâche, non ?
L.M. : Je l'avais vu venir. Ceci dit, nous avions ce jour-là une équipe assez remaniée et notre première mi-temps fut plutôt bonne. Mais le moment le plus dur reste la défaite à domicile contre Toulouse après avoir compté 31 points d'avance. Dans les minutes qui ont suivi, j'ai vraiment eu du mal à entrer sur la pelouse pour dire au-revoir aux partants comme c'est la tradition. Je pense que ce fut le moment le plus dur que j'ai vécu depuis que j'ai pris la présidence.
Quand vous parlez de dysfonctionnements, faites-vous allusion aux changements d'entraîneurs ?
L.M. : Oui, oui et c'est de ma faute. Le rôle du président, c'est de choisir un staff qui apporte de la stabilité et pour des raisons diverses et variées, nous avons connu pas mal de changements. Tout a commencé avec le départ de Jacques Brunel pour le XV de France et tout s'est enchaîné.
La saison a été marquée par le limogeage de Rory Teague en novembre. Il avait une personnalité forte. Elle aurait pu passer, elle n'est pas passée avec les joueurs, n'est ce pas ?
L.M. : Je voudrais rétablir une vérité. La raison de l'arrêt de la collaboration avec Rory Teague ne vient pas du fait que je trouvais qu'il était trop dur avec les joueurs. Au contraire, je l'avais choisi pour qu'il remette ce club sur le chemin du travail et de la rigueur. S'il est parti, c'est pour d'autres raisons sur lesquelles je ne veux pas m'étendre.
Mais après ce départ, l'équipe réussit une bonne série en gagnant à Castres et à Perpignan. Vous intégrez alors le Top 6. Ce n'était pas si mal....
L.M. : Le tournant, c'est notre match à Pau le 5 janvier (défaite 40 à 26). Nous avions fait un bon début de match, puis nous prenons un carton rouge sévère (Gorgadze, NDLR), il y a eu plusieurs erreurs d'arbitrage dans ce match. Mais ça fait partie d'une saison. Après cette rencontre, nous avons perdu le fil.
Quand on revoit les résultats de l'UBB cette saison, on se rend compte que l'équipe a vécu beaucoup de lourdes défaites à l'extérieur. On a coutume de dire que cette équipe n'a pas de mental.
L.M. : Ce n'est pas faux, mais tout ça, ça se construit avec nouveau staff d'expérience. Vous savez le staff qui a fini la saison, je ne lui ai rien demandé. Il n'était sûrement pas prêt.
Est ce que le départ de Baptiste Serin est un tournant dans l'histoire du club ?
L.M. : Non. Chaque club peut perdre un bon joueur. J'ai compris le choix de Baptiste. Il avait envie d'aller voir ailleurs après dix ans au club. Il n' y a aucune embrouille et aucun problème entre nous.
Il n'a pas semblé dans son assiette en fin de saison...
L.M. : Comme tout le monde, le contexte n'était pas favorable. Je ne suis pas inquiet pour son avenir.
Sur la fin, on a eu le sentiment qu'il y avait un hiatus entre le jeu plutôt restrictif prôné par le staff et le rugby que voulaient pratiquer les joueurs
L.M. : Joe Worsley a fait ce qu'il a pu....
Au fait, Pierre Austruy aussi est parti. Vous l'aviez recruté comme directeur de la performance...
L.M. : Oui, mais je ne préfère pas en parler.
Si l'on parle de l'effectif et du recrutement de 2018. On peut estimer que hors blessure, Radradra a ps mal apporté, mais qu'on attendait mieux du All Black Seta Tamanivalu...
L.M. : C'est vrai, il est rare que les « Sudistes » donnent leur meilleur rendement dès la première année. Je le reconnais. Si vous voulez parler d'effectif, j'ajoute que nous avons perdu nos deux capitaines, Jefferson Poirot et Jandre Marais, absents pour une bonne partie de la saison. Ce n'est pas neutre.
Vous avez aussi libéré deux bons joueurs en cours de saison : l'Australien Luke Jones et le Néo-Zélandais Luke Braid. Avec le recul n'était ce pas une erreur ? Ils auraient pu apporter lors de la dernière ligne droite.
L.M. : Oui, mais Luke Jones avait de mauvaises relations avec Rory Teague. C'était une chose difficile à gérer, c'est vrai. Jandre Marais aussi pensait à partir. Le cas de Luke Braid était plus personnel, il voulait revenir au pays.
Vous avez annoncé que le club terminait la saison avec un déficit non négligeable...
L.M. : Attention : tout le monde dit, l'UBB a des problèmes financiers. Il ne faut pas le voir comme ça. Ce déficit était prévu. Il était sous contrôle. Ce déficit, il est assumé. Il faut savoir d'où il vient. Simplement, après des années de Top 14 sans aucun souci financier, j'ai pris une décision en 2018. Dans un Top 14, qu'on pourrait appeler le CAC 14 tellement il devient riche, j'ai pris la décision d'investir dans la masse salariale pour ne pas rater le train. Dans le même temps, il y a eu moins de public, il n'y a plus eu la Champions Cup. Je savais qu'il aurait fallu une saison miraculeuse sur le plan sportif pour équilibrer nos comptes. Mais je le savais. Ce déficit correspond à un investissement que j'ai fait, le genre d'investissement qu'on doit faire à un moment donné dans nos clubs pour franchir un pallier. Depuis deux ans, j'estimais qu'on avait perdu en qualité et qu'il fallait reconstituer un club de qualité. J'ajoute que notre partenariat est en augmentation.
Mais ce déficit, il vous contraint à ouvrir le capital. Êtes-vous sur la défensive ?
L.M. : Non, ce déficit n’a rien à voir avec les questions d’actionnariat. Même si nous avions été en excédent, j’aurais pris la décision d’ouvrir le capital. Je ne peux pas lutter avec les présidents propriétaires qui ont plus de moyens que moi où les clubs adossés à de grandes entreprises comme Castres ou Clermont. Nous devons faire partie des clubs à actionnariat multiple, comme il en existe tant : La Rochelle, Pau, Toulouse… Même Toulon s’est diversifié. Je n’ai pas les moyens d’être un président-propriétaire, l’enjeu est trop important pour moi. Nous avons quand même le meilleur public de France, une formation magnifique, deuxième meilleur centre de formation du Top 14, un beau stade, un club de partenaires qui cartonne. Il n’y a qu’un truc qui cloche. Ce club ne peut plus reposer sur mes épaules.
En 2015, vous aviez tenté une expérience avec Louis-Vincent Gave…
L.M. : Oui, mais il a voulu vivre son aventure au BO. Il ne pouvait pas être dans deux clubs. Mais je ne fais pas un appel via les médias, j’ai fait un dossier. J’ai commencé à rencontrer des gens.
On imagine déjà quelques poids lourds girondins comme Fayat, Magrez…
L.M. : Non, je ne crois pas. Je vois plutôt un ancrage au local avec une pluralité de petits actionnaires.
On a l’impression qu’à Bordeaux, on est content de vous avoir, mais on ne vous aide pas beaucoup…
L.M. : Je n’aime pas trop en parler parce qu’on va dire, Marti, il se cherche des excuses. Quand je vois tout ce que je donne depuis douze ans, j’ai envie de répondre : Marti il se bat avec ses moyens, il perd beaucoup d’argent mais l’UBB avait encore la neuvième ou dixième masse salariale du Top 14. Mais c’est si difficile, on a beaucoup de petits et moyens sponsors mais on manque encore de gros partenaires par rapport aux autres, nous n’en avons que deux Arkea et UBB grand Crus. Nous avons moins de soutien des collectivités locales que les autres.
Le nouveau maire de Bordeaux, Nicolas Florian, est réputé proche du club, non ?
L.M. : C’est vrai, mais je me suis aperçu qu’en termes de moyenne des subventions des collectivités, nous sommes en dessous des autres. Si on compte, la mairie, le département, le département et la région, nous sommes derniers avec Castres.
Un mot sur Christophe Urios…
L.M. : Il aura un staff qu’il s’est choisi, c’est important. Quand il est arrivé, le recrutement était très avancé, il ne lui restait que deux postes à pourvoir. Il a pris Higginbotham et Flanquart ; À le côtoyer au quotidien, je comprends pourquoi Christophe a réussi partout. Il est rigoureux, travailleur, et on sent qu’il veut être en empathie avec les gens avec qui il travaille. Il est chaleureux et sur le plan du rugby, c’est un sacré technicien. Même s’il ne se vend pas comme ça.
Ce week-end, les demi-finales du Top 14 ont lieu à Bordeaux. N' êtes vous pas jaloux de voir vos voisins rochelais dans le dernier carré ?
L.M. : Mais pas du tout. Ça me fait marrer cette idée. Vincent Merling est président depuis 28 ans, son club brille vraiment depuis deux ans. Vincent a eu des moments difficiles, il est descendu, il est remonté. Il a connu des hauts et des bas. Nous à l'UBB, nous avons été en Top 14 et même en Coupe d'Europe alors que La Rochelle était en Pro D2. Puis ce club est revenu dans l’Élite. Non seulement je ne suis pas jaloux, mais J'apprécie la réussite de ce club car il fonctionne sur un modèle qui me plaît. Et je me dis que Les Rochelais traversent une bonne période tant mieux pour eux et que peut-être dans deux ou trois ans, c'est nous qui vivrons ce genre de période.
Sur le plan de votre action de la LNR. Avez vous traité de dossiers importants ?
L.M. : La saison a été calme par rapport aux précédentes. Mais je suis très fier de faire partie de ceux qui se battent pour le Salary cap pour la non-démarche des joueurs à qui il reste plus d'un an de contrat. Le Salary Cap est un dossier qui me tient à cœur. Si on ne s'en occupe pas, on va tuer notre sport. A mon avis, il n'y a plus qu'un club qui triche allègrement. On sait tous qui c'est. A mon avis, il va tomber un jour ou l'autre.
Le budget de l'UBB va-t-il augmenter ?
L.M. : A vrai dire, la notion de budget ne veut pas dire grand-chose. Certains clubs ont monté des holdings pour traiter leurs boutiques, leur restauration et leur marketing à part. Donc le budget rugby qu'ils affichent est très bas. D'autres au contraire, intègrent dans leurs comptes une activité immobilière qui leur est propre, c'est le cas de Lyon. Mais le budget qu'ils affichent va être démesuré. Ce qui compte c'est la masse salariale. La notre va augmenter de quatre pour cent.
On se souvient de vos propos dans les années 2015-2016-2017. Vous aviez identifié un Top 14 qui obligeait à pratiquer un certain type de jeu, plutôt restrictif. Est ce toujours d'actualité ?
L.M. : Non, ça s'est amélioré. C'est vrai qu'à l'époque, l'UBB attaquait beaucoup mais n'était pas payé en retour. Les équipes qui fermaient le jeu étaient récompensées. Il y a trois ans notamment, le Top 14 fut très tristounet. Mais nous avons vécu un Top 14 plus aéré,plus offensif. C'est à mon avis grâce à des techniciens français qui ont fait un travail de qualité, c'est aussi peut-être dû à une formation de plus en plus performante qui a su se remettre en question.
Pile au moment où l'UBB changeait de style en fait ...
L.M. : Et bien oui. On peut le dire. C'est assez frustrant, mais c'est vrai. L'UBB en a eu ras le bol et a voulu resserrer le jeu, et c'est alors que tout s'est ouvert.
Jérôme Prévot
Marti : « Ce club ne peut plus reposer que sur mes épaules »
Le patron du club girondien a accepté de dresser un bilan sur la saison qui vient de s’achever. Il explique aussi comment il voit l’avenir d’un club qui a besoin de nouveaux soutiens. Voici l'entretien dans sa version complète après celui paru dans la version papier de Midi Olympique.
Quel premier bilan faites-vous de cette saison ?
Laurent Marti : Oui, elle fut très décevante avec une fin très douloureuse. Mais il y a quelque chose de logique avec tous les dysfonctionnements que nous avons vécus. Mais je rappelle que nous avons passé quatorze journées sur 26 dans le Top 6, mais je savais que cette position était très fragile et qu'à la première défaite à domicile, ça se gâterait. C'est ce qui s'est passé.
Mais le 81-12 subi à La Rochelle, ça fait vraiment tâche, non ?
L.M. : Je l'avais vu venir. Ceci dit, nous avions ce jour-là une équipe assez remaniée et notre première mi-temps fut plutôt bonne. Mais le moment le plus dur reste la défaite à domicile contre Toulouse après avoir compté 31 points d'avance. Dans les minutes qui ont suivi, j'ai vraiment eu du mal à entrer sur la pelouse pour dire au-revoir aux partants comme c'est la tradition. Je pense que ce fut le moment le plus dur que j'ai vécu depuis que j'ai pris la présidence.
Quand vous parlez de dysfonctionnements, faites-vous allusion aux changements d'entraîneurs ?
L.M. : Oui, oui et c'est de ma faute. Le rôle du président, c'est de choisir un staff qui apporte de la stabilité et pour des raisons diverses et variées, nous avons connu pas mal de changements. Tout a commencé avec le départ de Jacques Brunel pour le XV de France et tout s'est enchaîné.
La saison a été marquée par le limogeage de Rory Teague en novembre. Il avait une personnalité forte. Elle aurait pu passer, elle n'est pas passée avec les joueurs, n'est ce pas ?
L.M. : Je voudrais rétablir une vérité. La raison de l'arrêt de la collaboration avec Rory Teague ne vient pas du fait que je trouvais qu'il était trop dur avec les joueurs. Au contraire, je l'avais choisi pour qu'il remette ce club sur le chemin du travail et de la rigueur. S'il est parti, c'est pour d'autres raisons sur lesquelles je ne veux pas m'étendre.
Mais après ce départ, l'équipe réussit une bonne série en gagnant à Castres et à Perpignan. Vous intégrez alors le Top 6. Ce n'était pas si mal....
L.M. : Le tournant, c'est notre match à Pau le 5 janvier (défaite 40 à 26). Nous avions fait un bon début de match, puis nous prenons un carton rouge sévère (Gorgadze, NDLR), il y a eu plusieurs erreurs d'arbitrage dans ce match. Mais ça fait partie d'une saison. Après cette rencontre, nous avons perdu le fil.
Quand on revoit les résultats de l'UBB cette saison, on se rend compte que l'équipe a vécu beaucoup de lourdes défaites à l'extérieur. On a coutume de dire que cette équipe n'a pas de mental.
L.M. : Ce n'est pas faux, mais tout ça, ça se construit avec nouveau staff d'expérience. Vous savez le staff qui a fini la saison, je ne lui ai rien demandé. Il n'était sûrement pas prêt.
Est ce que le départ de Baptiste Serin est un tournant dans l'histoire du club ?
L.M. : Non. Chaque club peut perdre un bon joueur. J'ai compris le choix de Baptiste. Il avait envie d'aller voir ailleurs après dix ans au club. Il n' y a aucune embrouille et aucun problème entre nous.
Il n'a pas semblé dans son assiette en fin de saison...
L.M. : Comme tout le monde, le contexte n'était pas favorable. Je ne suis pas inquiet pour son avenir.
Sur la fin, on a eu le sentiment qu'il y avait un hiatus entre le jeu plutôt restrictif prôné par le staff et le rugby que voulaient pratiquer les joueurs
L.M. : Joe Worsley a fait ce qu'il a pu....
Au fait, Pierre Austruy aussi est parti. Vous l'aviez recruté comme directeur de la performance...
L.M. : Oui, mais je ne préfère pas en parler.
Si l'on parle de l'effectif et du recrutement de 2018. On peut estimer que hors blessure, Radradra a ps mal apporté, mais qu'on attendait mieux du All Black Seta Tamanivalu...
L.M. : C'est vrai, il est rare que les « Sudistes » donnent leur meilleur rendement dès la première année. Je le reconnais. Si vous voulez parler d'effectif, j'ajoute que nous avons perdu nos deux capitaines, Jefferson Poirot et Jandre Marais, absents pour une bonne partie de la saison. Ce n'est pas neutre.
Vous avez aussi libéré deux bons joueurs en cours de saison : l'Australien Luke Jones et le Néo-Zélandais Luke Braid. Avec le recul n'était ce pas une erreur ? Ils auraient pu apporter lors de la dernière ligne droite.
L.M. : Oui, mais Luke Jones avait de mauvaises relations avec Rory Teague. C'était une chose difficile à gérer, c'est vrai. Jandre Marais aussi pensait à partir. Le cas de Luke Braid était plus personnel, il voulait revenir au pays.
Vous avez annoncé que le club terminait la saison avec un déficit non négligeable...
L.M. : Attention : tout le monde dit, l'UBB a des problèmes financiers. Il ne faut pas le voir comme ça. Ce déficit était prévu. Il était sous contrôle. Ce déficit, il est assumé. Il faut savoir d'où il vient. Simplement, après des années de Top 14 sans aucun souci financier, j'ai pris une décision en 2018. Dans un Top 14, qu'on pourrait appeler le CAC 14 tellement il devient riche, j'ai pris la décision d'investir dans la masse salariale pour ne pas rater le train. Dans le même temps, il y a eu moins de public, il n'y a plus eu la Champions Cup. Je savais qu'il aurait fallu une saison miraculeuse sur le plan sportif pour équilibrer nos comptes. Mais je le savais. Ce déficit correspond à un investissement que j'ai fait, le genre d'investissement qu'on doit faire à un moment donné dans nos clubs pour franchir un pallier. Depuis deux ans, j'estimais qu'on avait perdu en qualité et qu'il fallait reconstituer un club de qualité. J'ajoute que notre partenariat est en augmentation.
Mais ce déficit, il vous contraint à ouvrir le capital. Êtes-vous sur la défensive ?
L.M. : Non, ce déficit n’a rien à voir avec les questions d’actionnariat. Même si nous avions été en excédent, j’aurais pris la décision d’ouvrir le capital. Je ne peux pas lutter avec les présidents propriétaires qui ont plus de moyens que moi où les clubs adossés à de grandes entreprises comme Castres ou Clermont. Nous devons faire partie des clubs à actionnariat multiple, comme il en existe tant : La Rochelle, Pau, Toulouse… Même Toulon s’est diversifié. Je n’ai pas les moyens d’être un président-propriétaire, l’enjeu est trop important pour moi. Nous avons quand même le meilleur public de France, une formation magnifique, deuxième meilleur centre de formation du Top 14, un beau stade, un club de partenaires qui cartonne. Il n’y a qu’un truc qui cloche. Ce club ne peut plus reposer sur mes épaules.
En 2015, vous aviez tenté une expérience avec Louis-Vincent Gave…
L.M. : Oui, mais il a voulu vivre son aventure au BO. Il ne pouvait pas être dans deux clubs. Mais je ne fais pas un appel via les médias, j’ai fait un dossier. J’ai commencé à rencontrer des gens.
On imagine déjà quelques poids lourds girondins comme Fayat, Magrez…
L.M. : Non, je ne crois pas. Je vois plutôt un ancrage au local avec une pluralité de petits actionnaires.
On a l’impression qu’à Bordeaux, on est content de vous avoir, mais on ne vous aide pas beaucoup…
L.M. : Je n’aime pas trop en parler parce qu’on va dire, Marti, il se cherche des excuses. Quand je vois tout ce que je donne depuis douze ans, j’ai envie de répondre : Marti il se bat avec ses moyens, il perd beaucoup d’argent mais l’UBB avait encore la neuvième ou dixième masse salariale du Top 14. Mais c’est si difficile, on a beaucoup de petits et moyens sponsors mais on manque encore de gros partenaires par rapport aux autres, nous n’en avons que deux Arkea et UBB grand Crus. Nous avons moins de soutien des collectivités locales que les autres.
Le nouveau maire de Bordeaux, Nicolas Florian, est réputé proche du club, non ?
L.M. : C’est vrai, mais je me suis aperçu qu’en termes de moyenne des subventions des collectivités, nous sommes en dessous des autres. Si on compte, la mairie, le département, le département et la région, nous sommes derniers avec Castres.
Un mot sur Christophe Urios…
L.M. : Il aura un staff qu’il s’est choisi, c’est important. Quand il est arrivé, le recrutement était très avancé, il ne lui restait que deux postes à pourvoir. Il a pris Higginbotham et Flanquart ; À le côtoyer au quotidien, je comprends pourquoi Christophe a réussi partout. Il est rigoureux, travailleur, et on sent qu’il veut être en empathie avec les gens avec qui il travaille. Il est chaleureux et sur le plan du rugby, c’est un sacré technicien. Même s’il ne se vend pas comme ça.
Ce week-end, les demi-finales du Top 14 ont lieu à Bordeaux. N' êtes vous pas jaloux de voir vos voisins rochelais dans le dernier carré ?
L.M. : Mais pas du tout. Ça me fait marrer cette idée. Vincent Merling est président depuis 28 ans, son club brille vraiment depuis deux ans. Vincent a eu des moments difficiles, il est descendu, il est remonté. Il a connu des hauts et des bas. Nous à l'UBB, nous avons été en Top 14 et même en Coupe d'Europe alors que La Rochelle était en Pro D2. Puis ce club est revenu dans l’Élite. Non seulement je ne suis pas jaloux, mais J'apprécie la réussite de ce club car il fonctionne sur un modèle qui me plaît. Et je me dis que Les Rochelais traversent une bonne période tant mieux pour eux et que peut-être dans deux ou trois ans, c'est nous qui vivrons ce genre de période.
Sur le plan de votre action de la LNR. Avez vous traité de dossiers importants ?
L.M. : La saison a été calme par rapport aux précédentes. Mais je suis très fier de faire partie de ceux qui se battent pour le Salary cap pour la non-démarche des joueurs à qui il reste plus d'un an de contrat. Le Salary Cap est un dossier qui me tient à cœur. Si on ne s'en occupe pas, on va tuer notre sport. A mon avis, il n'y a plus qu'un club qui triche allègrement. On sait tous qui c'est. A mon avis, il va tomber un jour ou l'autre.
Le budget de l'UBB va-t-il augmenter ?
L.M. : A vrai dire, la notion de budget ne veut pas dire grand-chose. Certains clubs ont monté des holdings pour traiter leurs boutiques, leur restauration et leur marketing à part. Donc le budget rugby qu'ils affichent est très bas. D'autres au contraire, intègrent dans leurs comptes une activité immobilière qui leur est propre, c'est le cas de Lyon. Mais le budget qu'ils affichent va être démesuré. Ce qui compte c'est la masse salariale. La notre va augmenter de quatre pour cent.
On se souvient de vos propos dans les années 2015-2016-2017. Vous aviez identifié un Top 14 qui obligeait à pratiquer un certain type de jeu, plutôt restrictif. Est ce toujours d'actualité ?
L.M. : Non, ça s'est amélioré. C'est vrai qu'à l'époque, l'UBB attaquait beaucoup mais n'était pas payé en retour. Les équipes qui fermaient le jeu étaient récompensées. Il y a trois ans notamment, le Top 14 fut très tristounet. Mais nous avons vécu un Top 14 plus aéré,plus offensif. C'est à mon avis grâce à des techniciens français qui ont fait un travail de qualité, c'est aussi peut-être dû à une formation de plus en plus performante qui a su se remettre en question.
Pile au moment où l'UBB changeait de style en fait ...
L.M. : Et bien oui. On peut le dire. C'est assez frustrant, mais c'est vrai. L'UBB en a eu ras le bol et a voulu resserrer le jeu, et c'est alors que tout s'est ouvert.
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Scalp a écrit:le radis a écrit:On voit sur la vidéo FR3 Aquitaine que tu as postée Scalp, en bas,P Austruy.
Alors partira ou ne partira-t-il pas ? Possibilité d'un ticket avec le préparateur italien ?
Bravo, bien vu le Radis
Midol : Au fait, Pierre Austruy aussi est parti. Vous l'aviez recruté comme directeur de la performance...
L.M. : Oui, mais je ne préfère pas en parler.
Bon là c'est clair, ciao Austruy, mais pourquoi Marti ne préfère pas en parler ???
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Oui là c'est clair; il faut savoir que L Marti avait survendu en qq sorte P Austruy l'an dernier. Bon on ne connaitra pas les raisons; on apprend aussi que le licenciement de R Teague n'est pas lié au sportif; ça coûte tjrs moins cher de licencier un manageur que les joueurs qui perdent 0-40 et 12-83.
On apprend aussi que J Marais voulait partir. Pb d'entente avec R Teague ? En sus de L Jones ?
On apprend aussi que J Marais voulait partir. Pb d'entente avec R Teague ? En sus de L Jones ?
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Quand on voit notre niveau en préparation physique on peut rigoler du titre de directeur de la performance...
On est à la rue physiquement comparé à d autres équipes.
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Oui, les deux avaient un pb avec Teague. Est-ce que Jones serait resté sans l'épisode Teague ? En tout cas ça l'a certainement aidé à ne pas hésiter avec la perspective de la CdM ! et le départ de Teague nous a visiblement permis de conserver Jandre. Le cas de ces 2 joueurs exemplaires, dont on ne peut pas remettre en doute l'implication et le travail, démontre s'il le fallait encore le pb de management de Teague.le radis a écrit:Oui là c'est clair; il faut savoir que L Marti avait survendu en qq sorte P Austruy l'an dernier. Bon on ne connaitra pas les raisons; on apprend aussi que le licenciement de R Teague n'est pas lié au sportif; ça coûte tjrs moins cher de licencier un manageur que les joueurs qui perdent 0-40 et 12-83.
On apprend aussi que J Marais voulait partir. Pb d'entente avec R Teague ? En sus de L Jones ?
Quant à Austrui, sans remettre en question ses compétences qui sont certaines, possible que l'on ait là le symptôme de la technique et de la mesure qui peuvent pervertir les pratiques si l'on n'y prend pas garde.
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
kaze33 a écrit:Quand on voit notre niveau en préparation physique on peut rigoler du titre de directeur de la performance...
On est à la rue physiquement comparé à d autres équipes.
Pour rappel, extrait d'un article d'Arnaud David : Fin janvier, Calvin Morris, ancien responsable de la préparation physique en équipe d’Angleterre, est venu à la demande de Joe Worsley faire un audit sur les petits dysfonctionnements internes de l’UBB. Son constat : "le volume de course est bas (12–14 kms par semaine selon les données GPS) et l’équipe bénéficierait de s’entraîner un peu plus".
https://www.allezunion.com/t2693p175-top-14-23eme-journee-toulon-ubb
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
Scalp a écrit:kaze33 a écrit:Quand on voit notre niveau en préparation physique on peut rigoler du titre de directeur de la performance...
On est à la rue physiquement comparé à d autres équipes.
Pour rappel, extrait d'un article d'Arnaud David : Fin janvier, Calvin Morris, ancien responsable de la préparation physique en équipe d’Angleterre, est venu à la demande de Joe Worsley faire un audit sur les petits dysfonctionnements internes de l’UBB. Son constat : "le volume de course est bas (12–14 kms par semaine selon les données GPS) et l’équipe bénéficierait de s’entraîner un peu plus".
https://www.allezunion.com/t2693p175-top-14-23eme-journee-toulon-ubb
... ce qui a donné la fameuse semaine de vacances supplémentaire. Oui, Worsley n'était vraiment pas prêt.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Bilan de la saison 2018-2019
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-ubb-une-saison-terriblement-frustrante_sto7325372/story.shtml
UBB : une saison terriblement frustrante
Par Jean-Yves Saint-Céran
L'UBB termine une nouvelle fois cette saison, loin du top 6, après avoir longtemps figuré parmi les qualifiés aux phases finales. Une saison particulièrement frustrante alors que le club girondin n'avait jamais été aussi armé pour réaliser cet objectif.
Encore raté. Pas invité. L'UBB n'a pas encore atteint son objectif de qualification pour les phases finales, cette saison. Alors qu'elle avait débuté la saison estivale avec un nouveau centre de formation flambant neuf, Rory Teague, un jeune entraîneur avec les pleins pouvoir et un recrutement remarqué, l'équipe girondine s'est écroulé dans le sprint final. Retour sur la saison de l'UBB en 5 points
Le moment fort : Une victoire à 14 contre 15 à Castres
Le stade Pierre Fabre en est resté un long moment, muet. L'UBB réduite à 14, suite à un carton rouge de Mahamadou Diaby terrassait le champion de France en titre avec la manière, 13-32. Défense de fer, jeu au pied performant, les Girondins réussissaient le match le plus abouti de la saison, marquant quasiment à chaque occasion dans le camp adverse. C'était le 23 décembre. Un joli cadeau de noël qui permettait à l'Union de continuer à croire en une possible qualification.
Le moment difficile : fanny à Toulouse
Une vingtaine de minutes, c'est le temps durant lequel l'UBB a fait illusion à Toulouse avant de craquer. Dépassé par la vitesse et la vista des joueurs toulousains, l'Union allait repartir la tête basse d'Ernest Wallon sur le score terrible de 40-0 avec 5 essais encaissés. L'Union fit peine à voir en ce triste 3 novembre. Cette déroute a certainement été l'élément déclenchant du départ de Rory Teague. Laurent Marti, conscient des difficultés relationnelles du manager avec une partie du groupe préférait se séparer du jeune technicien anglais. L'UBB perdait pour la 2e fois en 2 ans, son entraîneur en cours de saison.
Le Tournant : Castres, le match qui change tout
Jusqu'à ce samedi 13 avril, l'UBB avait réussi à conserver son invincibilité à domicile. Une belle série qui allait prendre fin contre Castres, vainqueur d'un match tendu, 12-16. Dans un stade Chaban-Delmas remplie, l'Union affichait ses insuffisances dans la discipline, et son incapacité à sortir d'un schéma de jeu trop lisible. Les joueurs de Christophe Urios, futur entraîneur de l'UBB, offraient une leçon de réalisme à des Bordelo-Béglais trop timorés et incapables de concrétiser leurs occasions. Cette défaite dans ce match ciblé, allait sonner la fin des espoirs de l'Union, dans la course aux phases finales. Le club girondin allait s'incliner dans les 4 derniers matchs des phases régulières. Le ressort était cassé.
Le joueur clé : Radradra mania
Surdoué, Semi Radradra a marqué la saison de l'UBB par sa classe. Si la star fidjienne a mis du temps à trouver la bonne carburation, après une saison à rallonge, ses 6 derniers mois ont été éblouissant. Semi Radradra, à mille lieux des poncifs sur les joueurs îliens, est d'un professionnalisme à toute épreuve ; en témoignent ses étirements systématiques d'avant entraînement. Mais le centre international a surtout frappé les esprits par ses courses folles, ses franchissements, son implication en défense. Et le plus marquant, ce sont ces deux offrandes dans l'en-but sur des essais tout faits, à Alexandre Roumat et Yann Lesgourgues. Classe, très classe.
La stat' : 2 matchs gagnés à l'extérieur
Si l'UBB n'a pas réussi à se qualifier pour les phases finales, elle le doit surtout à son incapacité à s'imposer beaucoup plus à l'extérieur. Avec seulement deux matchs gagnés à Perpignan et Castres, l'Union est bien loin des 5 victoires qui ont permis aux Rochelais de se qualifier. L'invincibilité à domicile a longtemps permis d'entretenir l'espoir, mais plusieurs points perdus contre des équipes mal classés ont compté, cette saison, notamment à Agen et à Grenoble. De plus, l'Union n'a ramené que deux points de bonus de ses déplacements. Largement insuffisant pour prétendre aux 6 premières places.
UBB : une saison terriblement frustrante
Par Jean-Yves Saint-Céran
L'UBB termine une nouvelle fois cette saison, loin du top 6, après avoir longtemps figuré parmi les qualifiés aux phases finales. Une saison particulièrement frustrante alors que le club girondin n'avait jamais été aussi armé pour réaliser cet objectif.
Encore raté. Pas invité. L'UBB n'a pas encore atteint son objectif de qualification pour les phases finales, cette saison. Alors qu'elle avait débuté la saison estivale avec un nouveau centre de formation flambant neuf, Rory Teague, un jeune entraîneur avec les pleins pouvoir et un recrutement remarqué, l'équipe girondine s'est écroulé dans le sprint final. Retour sur la saison de l'UBB en 5 points
Le moment fort : Une victoire à 14 contre 15 à Castres
Le stade Pierre Fabre en est resté un long moment, muet. L'UBB réduite à 14, suite à un carton rouge de Mahamadou Diaby terrassait le champion de France en titre avec la manière, 13-32. Défense de fer, jeu au pied performant, les Girondins réussissaient le match le plus abouti de la saison, marquant quasiment à chaque occasion dans le camp adverse. C'était le 23 décembre. Un joli cadeau de noël qui permettait à l'Union de continuer à croire en une possible qualification.
Le moment difficile : fanny à Toulouse
Une vingtaine de minutes, c'est le temps durant lequel l'UBB a fait illusion à Toulouse avant de craquer. Dépassé par la vitesse et la vista des joueurs toulousains, l'Union allait repartir la tête basse d'Ernest Wallon sur le score terrible de 40-0 avec 5 essais encaissés. L'Union fit peine à voir en ce triste 3 novembre. Cette déroute a certainement été l'élément déclenchant du départ de Rory Teague. Laurent Marti, conscient des difficultés relationnelles du manager avec une partie du groupe préférait se séparer du jeune technicien anglais. L'UBB perdait pour la 2e fois en 2 ans, son entraîneur en cours de saison.
Le Tournant : Castres, le match qui change tout
Jusqu'à ce samedi 13 avril, l'UBB avait réussi à conserver son invincibilité à domicile. Une belle série qui allait prendre fin contre Castres, vainqueur d'un match tendu, 12-16. Dans un stade Chaban-Delmas remplie, l'Union affichait ses insuffisances dans la discipline, et son incapacité à sortir d'un schéma de jeu trop lisible. Les joueurs de Christophe Urios, futur entraîneur de l'UBB, offraient une leçon de réalisme à des Bordelo-Béglais trop timorés et incapables de concrétiser leurs occasions. Cette défaite dans ce match ciblé, allait sonner la fin des espoirs de l'Union, dans la course aux phases finales. Le club girondin allait s'incliner dans les 4 derniers matchs des phases régulières. Le ressort était cassé.
Le joueur clé : Radradra mania
Surdoué, Semi Radradra a marqué la saison de l'UBB par sa classe. Si la star fidjienne a mis du temps à trouver la bonne carburation, après une saison à rallonge, ses 6 derniers mois ont été éblouissant. Semi Radradra, à mille lieux des poncifs sur les joueurs îliens, est d'un professionnalisme à toute épreuve ; en témoignent ses étirements systématiques d'avant entraînement. Mais le centre international a surtout frappé les esprits par ses courses folles, ses franchissements, son implication en défense. Et le plus marquant, ce sont ces deux offrandes dans l'en-but sur des essais tout faits, à Alexandre Roumat et Yann Lesgourgues. Classe, très classe.
La stat' : 2 matchs gagnés à l'extérieur
Si l'UBB n'a pas réussi à se qualifier pour les phases finales, elle le doit surtout à son incapacité à s'imposer beaucoup plus à l'extérieur. Avec seulement deux matchs gagnés à Perpignan et Castres, l'Union est bien loin des 5 victoires qui ont permis aux Rochelais de se qualifier. L'invincibilité à domicile a longtemps permis d'entretenir l'espoir, mais plusieurs points perdus contre des équipes mal classés ont compté, cette saison, notamment à Agen et à Grenoble. De plus, l'Union n'a ramené que deux points de bonus de ses déplacements. Largement insuffisant pour prétendre aux 6 premières places.
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
https://www.sudouest.fr/2019/06/20/laurent-marti-ubb-est-ce-que-j-ai-vocation-a-etre-president-a-vie-6236985-4570.php
Laurent Marti (UBB) : " Est-ce que j’ai vocation à être président à vie ? "
par Denys Kappès-Grangé.
Confronté à un déficit d’ampleur, Laurent Marti a annoncé son intention d’ouvrir le capital d’un club dont il détient 97 % des parts. Le patron de l’UBB veut d’abord préparer l’avenir
« Sud Ouest » Vous avez annoncé vouloir ouvrir l’actionnariat parce que vous jugez « dangereux » qu’il repose uniquement sur vos épaules. Pourquoi ?
Laurent Marti J’ai fait des constats sur le développement du club. Ils sont bons en termes de formation et d’infrastructures. Sportivement, ils ne sont pas satisfaisants sur ces trois dernières saisons. Mais je pense que l’arrivée de Christophe Urios et de son staff va régler quelques-uns de nos problèmes. Le troisième constat porte sur la pérennité du club maintenant qu’il a des fondations solides. J’ai 97 % des parts, je vais entamer ma 13e saison en tant que président, ça me paraît difficile à mener. J’ai parlé avec des présidents de clubs du grand sud-ouest pour savoir comment ils ont construit leur actionnariat. Globalement, ils sont largement minoritaires : ils font partie d’un pool d’actionnaires, souvent locaux. C’est certainement le schéma qu’il faut établir pour l’UBB. Un message est mal passé : j’ai annoncé cette ouverture du capital au moment où j’ai dit qu’il y aurait un déficit important. Mais pour moi, ce n’est pas lié.
Vraiment ?
Oui. On a eu des années très difficiles sur le plan budgétaire en Pro D2. Nous sommes montés en Top 14 et pendant six saisons nous avons été bénéficiaires. Notre déficit a démarré l’année dernière et s’est largement empiré cette année. Mais si on fait la moyenne sur le Top 14, on est largement positif. Désormais, il faut se projeter. Je sais très bien que si on fait une ou deux années positives, le public sera plus nombreux et on équilibrera les comptes. Mais il faut aller plus loin ! La bonne santé du club sera toujours liée à l’aléa sportif – tout le monde connaît la corrélation -, mais je ne peux pas prendre le risque de supporter ça un, deux ou trois ans et, après, dire « j’en peux plus, je m’en vais, débrouillez-vous ». Si on fait une photographie de l’économie du rugby, c’est dur pour tous les clubs. Il y a grosso modo deux modèles. Celui qui s’appuie sur les milliardaires ou les multinationales. Et un second où les clubs doivent se débrouiller, où le président met un peu d’argent. On est dans ce deuxième chapeau. Pour en sortir, sans pour autant rentrer dans le premier, il faut multiplier l’actionnariat.
Le lien entre la situation budgétaire du club et votre intention d’ouvrir le capital, c’est tout de même que tout repose sur vos épaules…
Même si nous redevenons bénéficiaires dans les années à venir, ai-je vocation à être président à vie ? Je ne suis pas sûr. Il faut faire rentrer des actionnaires. Dans les grandes lignes du pack d’actionnaires que je propose, il y a une condition importante à mes yeux, c’est que je sois président pour les quatre, cinq années qui viennent. Parce que je n’ai pas envie d’arrêter, parce que j’ai le sentiment que le travail de fond va payer. Je n’ai pas envie de passer à côté. Mais dans quatre ou cinq ans, un bilan sera fait. Dans un monde idéal, il y aura des actionnaires, et on se demandera s’il faut que je passe la main ou si je mérite de continuer. Ça me semble sain.
N’est-ce pas une manière de préparer votre sortie ?
Si dans quatre, cinq ans, j’en ai vraiment ras-le-bol, oui c’est une manière sérieuse de préparer sa sortie. Mais je ne suis pas sûr d’en avoir marre. Et je sais que je prends un risque. Parce que si dans quatre, cinq ans ça marche bien et que je mets ma tête sur le billot, je vais peut-être le regretter. Mais si je ne prépare rien et que je veux arrêter, qu’est-ce qu’on me dira ?
L’UBB semblait armée, de par ses affluences, pour créer une dynamique. Or son modèle n’est-il pas en bout de course ?
On ne va pas se faire Hara-Kiri ! On oublie trop souvent de dire que l’UBB est installée dans le Top 14. Un chiffre me plaît. On va entamer notre 9e saison de Top 14. On n’est que huit dans cette situation. On a un club milieu de tableau : 550 partenaires, l’UBB Grand Crus, la formation, le centre d’entraînement, le public. Dans certaines villes, il y a un très gros effort des collectivités, mais la Mairie de Bordeaux nous aide tout de même beaucoup. Je pense par contre qu’on est en retard sur la Métropole. Mais il ne faut pas tout attendre des collectivités publiques. Ce qui nous manque, ce sont des gros partenaires, même si on a la chance d’avoir Arkéa et UBB Grand Crus, certains acteurs qui jouent le jeu comme Cdiscount ou la Bourse de l’Immobilier.
La répartition de l’actionnariat est très bien parce que je suis convaincu que plusieurs actionnaires, ce sont plusieurs mecs qui se creusent la tête pour trouver d’autres partenaires. J’aimerais qu’on arrive à créer un club de chefs d’entreprise installés à Bordeaux, qui aiment le rugby, qui ont envie de mettre la main à la poche. Mais je ne suis pas sûr d’y arriver…
Dans le détail, quelle est la situation budgétaire de l’UBB ?
C’est un déficit très important et indécent au vu de ma richesse personnelle. Je ne veux pas communiquer de chiffre. Je le savais. Il y a un an, on sortait de deux saisons très moyennes. Il fallait faire évoluer le groupe sur le plan de la qualité. Ça a été fait, mais ça a un prix que je connaissais. Si tu fais une super saison, tu sais que l’argent rentre. C’est ce qui est arrivé au Stade Toulousain : en étant champion, ils ont résolu beaucoup de leurs problèmes. Mais on ne maîtrise pas l’aléa sportif. Jusqu’à quatre journées de la fin, on a touché du doigt cette réussite. Même si on finit sixième ou cinquième, je pourrais être tenté de dire que je ne peux plus suivre, je vais baisser la voilure. Quelle histoire vais-je alors raconter aux gens ? Si on baisse la masse salariale de 20 %, on va se retrouver avec les trois équipes qui jouent le maintien. On créerait une équipe susceptible de redescendre en Pro D2, tout en perdant autant d’argent parce qu’on aurait moins de recettes.
Votre appel a-t-il accouché de contacts ?
Une société implantée à Bordeaux, mais nationale, a manifesté la volonté de s’engager. Ce sont des gens venus récemment à l’UBB. Il y a aussi un proche du club qui pourrait s’engager et, après, deux ou trois petits porteurs ont manifesté leur intérêt. Malheureusement, à l’instant où je vous parle (NDLR, l’entretien a été réalisé mardi), c’est largement insuffisant pour lancer une augmentation de capital. J’ai la faiblesse de penser que ça prendra du temps et que, comme toujours, si on cartonne la saison prochaine, les portes pourraient s’ouvrir plus facilement.
Quel sera l’impact sur votre budget la saison prochaine ?
Il était de 24–25 M€. Mais ce qui m’intéresse, c’est la masse salariale brute joueurs, c’est ce qui démontre la véritable richesse du club. Et cette année, à ma connaissance, on était autour de la 9e place. L’année prochaine, on risque de passer 10e ou 11e. Mais, pour être très précis, quand tu atteins la 7e masse salariale jusqu’à la 11e, ça ne se joue pas à grand-chose. Comme cette année, on aura la saison prochaine une masse salariale qui oscille entre 9,5 et 10 M€ quand les gros sont autour de 12 M€ brut.
Laurent Marti (UBB) : " Est-ce que j’ai vocation à être président à vie ? "
par Denys Kappès-Grangé.
Confronté à un déficit d’ampleur, Laurent Marti a annoncé son intention d’ouvrir le capital d’un club dont il détient 97 % des parts. Le patron de l’UBB veut d’abord préparer l’avenir
« Sud Ouest » Vous avez annoncé vouloir ouvrir l’actionnariat parce que vous jugez « dangereux » qu’il repose uniquement sur vos épaules. Pourquoi ?
Laurent Marti J’ai fait des constats sur le développement du club. Ils sont bons en termes de formation et d’infrastructures. Sportivement, ils ne sont pas satisfaisants sur ces trois dernières saisons. Mais je pense que l’arrivée de Christophe Urios et de son staff va régler quelques-uns de nos problèmes. Le troisième constat porte sur la pérennité du club maintenant qu’il a des fondations solides. J’ai 97 % des parts, je vais entamer ma 13e saison en tant que président, ça me paraît difficile à mener. J’ai parlé avec des présidents de clubs du grand sud-ouest pour savoir comment ils ont construit leur actionnariat. Globalement, ils sont largement minoritaires : ils font partie d’un pool d’actionnaires, souvent locaux. C’est certainement le schéma qu’il faut établir pour l’UBB. Un message est mal passé : j’ai annoncé cette ouverture du capital au moment où j’ai dit qu’il y aurait un déficit important. Mais pour moi, ce n’est pas lié.
Vraiment ?
Oui. On a eu des années très difficiles sur le plan budgétaire en Pro D2. Nous sommes montés en Top 14 et pendant six saisons nous avons été bénéficiaires. Notre déficit a démarré l’année dernière et s’est largement empiré cette année. Mais si on fait la moyenne sur le Top 14, on est largement positif. Désormais, il faut se projeter. Je sais très bien que si on fait une ou deux années positives, le public sera plus nombreux et on équilibrera les comptes. Mais il faut aller plus loin ! La bonne santé du club sera toujours liée à l’aléa sportif – tout le monde connaît la corrélation -, mais je ne peux pas prendre le risque de supporter ça un, deux ou trois ans et, après, dire « j’en peux plus, je m’en vais, débrouillez-vous ». Si on fait une photographie de l’économie du rugby, c’est dur pour tous les clubs. Il y a grosso modo deux modèles. Celui qui s’appuie sur les milliardaires ou les multinationales. Et un second où les clubs doivent se débrouiller, où le président met un peu d’argent. On est dans ce deuxième chapeau. Pour en sortir, sans pour autant rentrer dans le premier, il faut multiplier l’actionnariat.
Le lien entre la situation budgétaire du club et votre intention d’ouvrir le capital, c’est tout de même que tout repose sur vos épaules…
Même si nous redevenons bénéficiaires dans les années à venir, ai-je vocation à être président à vie ? Je ne suis pas sûr. Il faut faire rentrer des actionnaires. Dans les grandes lignes du pack d’actionnaires que je propose, il y a une condition importante à mes yeux, c’est que je sois président pour les quatre, cinq années qui viennent. Parce que je n’ai pas envie d’arrêter, parce que j’ai le sentiment que le travail de fond va payer. Je n’ai pas envie de passer à côté. Mais dans quatre ou cinq ans, un bilan sera fait. Dans un monde idéal, il y aura des actionnaires, et on se demandera s’il faut que je passe la main ou si je mérite de continuer. Ça me semble sain.
N’est-ce pas une manière de préparer votre sortie ?
Si dans quatre, cinq ans, j’en ai vraiment ras-le-bol, oui c’est une manière sérieuse de préparer sa sortie. Mais je ne suis pas sûr d’en avoir marre. Et je sais que je prends un risque. Parce que si dans quatre, cinq ans ça marche bien et que je mets ma tête sur le billot, je vais peut-être le regretter. Mais si je ne prépare rien et que je veux arrêter, qu’est-ce qu’on me dira ?
L’UBB semblait armée, de par ses affluences, pour créer une dynamique. Or son modèle n’est-il pas en bout de course ?
On ne va pas se faire Hara-Kiri ! On oublie trop souvent de dire que l’UBB est installée dans le Top 14. Un chiffre me plaît. On va entamer notre 9e saison de Top 14. On n’est que huit dans cette situation. On a un club milieu de tableau : 550 partenaires, l’UBB Grand Crus, la formation, le centre d’entraînement, le public. Dans certaines villes, il y a un très gros effort des collectivités, mais la Mairie de Bordeaux nous aide tout de même beaucoup. Je pense par contre qu’on est en retard sur la Métropole. Mais il ne faut pas tout attendre des collectivités publiques. Ce qui nous manque, ce sont des gros partenaires, même si on a la chance d’avoir Arkéa et UBB Grand Crus, certains acteurs qui jouent le jeu comme Cdiscount ou la Bourse de l’Immobilier.
La répartition de l’actionnariat est très bien parce que je suis convaincu que plusieurs actionnaires, ce sont plusieurs mecs qui se creusent la tête pour trouver d’autres partenaires. J’aimerais qu’on arrive à créer un club de chefs d’entreprise installés à Bordeaux, qui aiment le rugby, qui ont envie de mettre la main à la poche. Mais je ne suis pas sûr d’y arriver…
Dans le détail, quelle est la situation budgétaire de l’UBB ?
C’est un déficit très important et indécent au vu de ma richesse personnelle. Je ne veux pas communiquer de chiffre. Je le savais. Il y a un an, on sortait de deux saisons très moyennes. Il fallait faire évoluer le groupe sur le plan de la qualité. Ça a été fait, mais ça a un prix que je connaissais. Si tu fais une super saison, tu sais que l’argent rentre. C’est ce qui est arrivé au Stade Toulousain : en étant champion, ils ont résolu beaucoup de leurs problèmes. Mais on ne maîtrise pas l’aléa sportif. Jusqu’à quatre journées de la fin, on a touché du doigt cette réussite. Même si on finit sixième ou cinquième, je pourrais être tenté de dire que je ne peux plus suivre, je vais baisser la voilure. Quelle histoire vais-je alors raconter aux gens ? Si on baisse la masse salariale de 20 %, on va se retrouver avec les trois équipes qui jouent le maintien. On créerait une équipe susceptible de redescendre en Pro D2, tout en perdant autant d’argent parce qu’on aurait moins de recettes.
Votre appel a-t-il accouché de contacts ?
Une société implantée à Bordeaux, mais nationale, a manifesté la volonté de s’engager. Ce sont des gens venus récemment à l’UBB. Il y a aussi un proche du club qui pourrait s’engager et, après, deux ou trois petits porteurs ont manifesté leur intérêt. Malheureusement, à l’instant où je vous parle (NDLR, l’entretien a été réalisé mardi), c’est largement insuffisant pour lancer une augmentation de capital. J’ai la faiblesse de penser que ça prendra du temps et que, comme toujours, si on cartonne la saison prochaine, les portes pourraient s’ouvrir plus facilement.
Quel sera l’impact sur votre budget la saison prochaine ?
Il était de 24–25 M€. Mais ce qui m’intéresse, c’est la masse salariale brute joueurs, c’est ce qui démontre la véritable richesse du club. Et cette année, à ma connaissance, on était autour de la 9e place. L’année prochaine, on risque de passer 10e ou 11e. Mais, pour être très précis, quand tu atteins la 7e masse salariale jusqu’à la 11e, ça ne se joue pas à grand-chose. Comme cette année, on aura la saison prochaine une masse salariale qui oscille entre 9,5 et 10 M€ quand les gros sont autour de 12 M€ brut.
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
https://rue89bordeaux.com/2019/06/sondage-supporters-de-lubb-toujours-meilleur-de-france-actionnaires-club/
Sondage : les supporters de l’UBB, toujours meilleurs de France, et actionnaires du club ?
[SONDAGE] L’UBB a décroché le titre du plus grand public de France pour la 6e saison consécutive en Top 14. Alors que son président, Laurent Marti, évoque des difficultés financières, des supporters lancent l’idée d’un actionnariat populaire. Qu’en pensez vous ?
Par Walid Salem
Avec une moyenne de 20 409 supporters présents aux matchs, le club girondin devance le Stade Toulousain, 2e avec 18 385 spectateurs, et l’ASM Clermont Auvergne, 3e avec 17 813 supporters. Mais le public aimerait voir une qualification pour les phases finales qui tarde à venir.
« J’ai toujours supporté le rugby, le CABBG et ensuite l’UBB, c’est une affaire de famille, raconte Emmanuelle. Petite, mes parents m’emmenaient aux matchs avec mes frères et sœurs. Plus que la victoire, c’est le fait d’être ensemble avec d’autres copains qui nous attirait, nous réunissait et nous mettait en joie. »
Sauf qu’Emmanuelle aimerait voir son équipe fétiche aller plus loin dans le championnat ; jouer les demi-finales, mais pas que. La jeune béglaise rêve d’un titre et d’ « une grosse teuf de quatre jours sans dormir ».
« Des gens qui se mouillent »
Même si le futur manager de l’UBB pour la saison 2019-2020, Christophe Urios, est attendu comme le messie pour « mettre l’église au centre du village » avec « un projet pour le club » selon un de ses collaborateurs ; Laurent Marti, attend surtout « des gens qui se mouillent un peu plus à [ses] côtés ».
Au micro de France Bleu Gironde, il ne cache pas sa déception sportive d’une saison terminée à la dixième place. Il fait cependant état de sérieux souci financier :
« Il y a un problème dans ce club, c’est que sa pérennité financière ne repose que sur mes épaules et ça ne pourra pas durer éternellement. Donc il va falloir qu’il y ait des gens qui se mouillent un peu plus à mes côtés. »
Le président de l’UBB dit avoir pris des risques financiers cette année qu’il a « pris dans la figure » et déclare prendre contact avec « des gens pour [le] rejoindre au niveau de l’actionnariat ».
Supporters-actionnaires
Parmi les supporters, l’hypothèse « des supporters-actionnaires » est évoquée. L’un d’eux écrit sur le mur du groupe facebook officiel de l’Union Bordeaux Bègles :
« A l’heure où Laurent Marti cherche des soutiens financiers, voilà une idée intéressante venue de Bretagne (et avant eux du football européen) : des supporters-actionnaires. Pourquoi ne pas étudier cette hypothèse à l’UBB ? Sûr que de nombreux supporters girondins seraient prêts à apporter leur petite pierre à l’édifice ! 5 000, 10 000 ou 20 000 personnes prenant chacune une action à 40€ (le montant mis en place à Guingamp), voilà qui ferait une aide non-négligeable. »
En effet, en février 2017, l’En Avant de Guingamp est devenu le premier club pro français de football à se lancer dans l’actionnariat populaire. Le club breton a récolté le double de ce qu’il espérait.
Voici le résultat de notre sondage : 284 reponses - 96,1% oui
Sondage : les supporters de l’UBB, toujours meilleurs de France, et actionnaires du club ?
[SONDAGE] L’UBB a décroché le titre du plus grand public de France pour la 6e saison consécutive en Top 14. Alors que son président, Laurent Marti, évoque des difficultés financières, des supporters lancent l’idée d’un actionnariat populaire. Qu’en pensez vous ?
Par Walid Salem
Avec une moyenne de 20 409 supporters présents aux matchs, le club girondin devance le Stade Toulousain, 2e avec 18 385 spectateurs, et l’ASM Clermont Auvergne, 3e avec 17 813 supporters. Mais le public aimerait voir une qualification pour les phases finales qui tarde à venir.
« J’ai toujours supporté le rugby, le CABBG et ensuite l’UBB, c’est une affaire de famille, raconte Emmanuelle. Petite, mes parents m’emmenaient aux matchs avec mes frères et sœurs. Plus que la victoire, c’est le fait d’être ensemble avec d’autres copains qui nous attirait, nous réunissait et nous mettait en joie. »
Sauf qu’Emmanuelle aimerait voir son équipe fétiche aller plus loin dans le championnat ; jouer les demi-finales, mais pas que. La jeune béglaise rêve d’un titre et d’ « une grosse teuf de quatre jours sans dormir ».
« Des gens qui se mouillent »
Même si le futur manager de l’UBB pour la saison 2019-2020, Christophe Urios, est attendu comme le messie pour « mettre l’église au centre du village » avec « un projet pour le club » selon un de ses collaborateurs ; Laurent Marti, attend surtout « des gens qui se mouillent un peu plus à [ses] côtés ».
Au micro de France Bleu Gironde, il ne cache pas sa déception sportive d’une saison terminée à la dixième place. Il fait cependant état de sérieux souci financier :
« Il y a un problème dans ce club, c’est que sa pérennité financière ne repose que sur mes épaules et ça ne pourra pas durer éternellement. Donc il va falloir qu’il y ait des gens qui se mouillent un peu plus à mes côtés. »
Le président de l’UBB dit avoir pris des risques financiers cette année qu’il a « pris dans la figure » et déclare prendre contact avec « des gens pour [le] rejoindre au niveau de l’actionnariat ».
Supporters-actionnaires
Parmi les supporters, l’hypothèse « des supporters-actionnaires » est évoquée. L’un d’eux écrit sur le mur du groupe facebook officiel de l’Union Bordeaux Bègles :
« A l’heure où Laurent Marti cherche des soutiens financiers, voilà une idée intéressante venue de Bretagne (et avant eux du football européen) : des supporters-actionnaires. Pourquoi ne pas étudier cette hypothèse à l’UBB ? Sûr que de nombreux supporters girondins seraient prêts à apporter leur petite pierre à l’édifice ! 5 000, 10 000 ou 20 000 personnes prenant chacune une action à 40€ (le montant mis en place à Guingamp), voilà qui ferait une aide non-négligeable. »
En effet, en février 2017, l’En Avant de Guingamp est devenu le premier club pro français de football à se lancer dans l’actionnariat populaire. Le club breton a récolté le double de ce qu’il espérait.
Voici le résultat de notre sondage : 284 reponses - 96,1% oui
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
C'est marrant d'avoir les 2 sujets qui se suivent, heureusement notre président semble etre plus lucide que nous .
La comparaison pour l'actionnariat populaire est fait avec le club de foot Guingamp, qui est un bled de 6800 habitants avec une métropole de 26000 entouré de prés par 3 autres gros clubs pro et métropoles Lorient Rennes et Nantes, soit rien à voir avec notre situation.
La comparaison pour l'actionnariat populaire est fait avec le club de foot Guingamp, qui est un bled de 6800 habitants avec une métropole de 26000 entouré de prés par 3 autres gros clubs pro et métropoles Lorient Rennes et Nantes, soit rien à voir avec notre situation.
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
willoush a écrit:C'est marrant d'avoir les 2 sujets qui se suivent, heureusement notre président semble etre plus lucide que nous .
La comparaison pour l'actionnariat populaire est fait avec le club de foot Guingamp, qui est un bled de 6800 habitants avec une métropole de 26000 entouré de prés par 3 autres gros clubs pro et métropoles Lorient Rennes et Nantes, soit rien à voir avec notre situation.
C'est un peu fait exprès Willoush , ce n'est pas comparable à Guingamp certes mais l'idée n'est pas inintéressante, mais de toute façon comme dit le Radis, ce n'est sûrement pas comme ça que Marti voit la solution....
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
J'en profite pour te remercier toi et les autres membres trés actifs de poster et partager tout ce contenu UBBesque !
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Bilan de la saison 2018-2019
willoush a écrit:J'en profite pour te remercier toi et les autres membres trés actifs de poster et partager tout ce contenu UBBesque !
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