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Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Premiership-les-saracens-bientot-demanteles-pour-assainir-les-finances/1096156
le radis- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
Quelle honte pour nous... De ce côté de la Manche nous on absout les coupables de tout blâme. On passe vraiment pour des guignols.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Le Pognon et le Rugby
krahknardz a écrit:Quelle honte pour nous... De ce côté de la Manche nous on absout les coupables de tout blâme. On passe vraiment pour des guignols.
J'ai comme l'intuition que ça ne durera pas longtemps
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:krahknardz a écrit:Quelle honte pour nous... De ce côté de la Manche nous on absout les coupables de tout blâme. On passe vraiment pour des guignols.
J'ai comme l'intuition que ça ne durera pas longtemps
C’est beau de rêver!
Nos cultures sont complètement différentes.
Les anglo-saxons, pays scandinaves ne plaisantent pas vraiment avec ce genre d’infraction. Chez nous, La corruption est plutôt bien enracinée.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:krahknardz a écrit:Quelle honte pour nous... De ce côté de la Manche nous on absout les coupables de tout blâme. On passe vraiment pour des guignols.
J'ai comme l'intuition que ça ne durera pas longtemps
C’est beau de rêver!
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Les anglo-saxons, pays scandinaves ne plaisantent pas vraiment avec ce genre d’infraction. Chez nous, La corruption est plutôt bien enracinée.
Parce que franchement tu crois qu'en Angleterre il n'y a pas de corruption , et attend de voir comment ça va se passer là-bas, post Brexit, quand il n'y aura plus les règles Européenne, avec mini-Trump et sa clique au pouvoir
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Re: Le Pognon et le Rugby
La corruption elle existe, mais sur notre territoire c'est comme si c'était encré dans la culture...
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:krahknardz a écrit:Quelle honte pour nous... De ce côté de la Manche nous on absout les coupables de tout blâme. On passe vraiment pour des guignols.
J'ai comme l'intuition que ça ne durera pas longtemps
C’est beau de rêver!
Nos cultures sont complètement différentes.
Les anglo-saxons, pays scandinaves ne plaisantent pas vraiment avec ce genre d’infraction. Chez nous, La corruption est plutôt bien enracinée.
Parce que franchement tu crois qu'en Angleterre il n'y a pas de corruption , et attend de voir comment ça va se passer là-bas, post Brexit, quand il n'y aura plus les règles Européenne, avec mini-Trump et sa clique au pouvoir
je ne dis pas qu'il n'y a pas de corruption ailleurs, juste que quand elle est caracterisée/averée elle est punie alors que chez nous c'est bcp plus nuancé, c'est souvent "etouffé" etc.
apres dans cette histoire d'Altrad on est dans un cadre juridique foireux ou on est juge et partie, puisque le mot final pour statuer sur le depassement du SC revient à une commission sous la tutelle de la FFR dont Altrad est le sponsor. comment ne pas avoir de gros soupcon de collusion et conflit d'interet?
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
On ne parle peut-être pas de la même chose quand on parle de corruption, moi je parle de celle qui est vraiment à l'œuvre dans notre système économique, qui en fausse les règles et qui crée des déséquilibres mortifère, l'Angleterre en est la championne du monde toutes catégorie confondues
Je vous conseille le visionnage de ce Doc qui synthétise bien la question, ou la lecture d'un ouvrage de Nicholas Shaxson...
https://www.telerama.fr/television/la-toile-daraignee-le-second-empire-britannique-asur-youtube,-un-empire-financier-tentaculaire,n5860086.ph
Je vous conseille le visionnage de ce Doc qui synthétise bien la question, ou la lecture d'un ouvrage de Nicholas Shaxson...
https://www.telerama.fr/television/la-toile-daraignee-le-second-empire-britannique-asur-youtube,-un-empire-financier-tentaculaire,n5860086.ph
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Re: Le Pognon et le Rugby
un article du midol concernant le club de l'asm:
"Contrainte par une réduction de son salary cap, l’ASMCA a acté, cette semaine, de nombreux départs à venir dans son effectif actuel. Mais le club auvergnat, dans le même temps, prépare l’avenir....."
Ca veut dire quoi "contrainte par une reduction du SC"? elle le respecte ou pas?
"Contrainte par une réduction de son salary cap, l’ASMCA a acté, cette semaine, de nombreux départs à venir dans son effectif actuel. Mais le club auvergnat, dans le même temps, prépare l’avenir....."
Ca veut dire quoi "contrainte par une reduction du SC"? elle le respecte ou pas?
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
grospaquet31 a écrit:un article du midol concernant le club de l'asm:
"Contrainte par une réduction de son salary cap, l’ASMCA a acté, cette semaine, de nombreux départs à venir dans son effectif actuel. Mais le club auvergnat, dans le même temps, prépare l’avenir....."
Ca veut dire quoi "contrainte par une reduction du SC"? elle le respecte ou pas?
Je pense surtout que la traduction écrite de l'information donnée au journaliste du "Merdol" est juste foireuse: cela veut dire à mon avis, que si Clermont veut recruter l'an prochain (et notamment du "JIFF" coûteux), le club doit se délester "économiquement" de joueurs étrangers dont le salaire est sûrement élevé afin de pouvoir respecter le SC de la saison prochaine.
En clair, Clermont ne pouvait pas continuer de payer une partie de sa légion étrangère tout en recrutant simultanément du JIFF sans dépasser le SC.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
c'est pas ca, j'ai eu la reponse sur leur forum en fait.
Ils avaient pres de 10 joueurs sur la liste EDF et là il se retrouve avec seulement 2. du coup ca pique un peu car il me semble qu'un club benefie d'une rallonge de 200k par joueur selectionné en EDF à son SC. l'ASM devait etre vraiment au taquet.
Ils avaient pres de 10 joueurs sur la liste EDF et là il se retrouve avec seulement 2. du coup ca pique un peu car il me semble qu'un club benefie d'une rallonge de 200k par joueur selectionné en EDF à son SC. l'ASM devait etre vraiment au taquet.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
C'est ca. J'ai regardé la règle Salary Cap et c'est 200K€ en plus par joueur en liste EDF.
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Re: Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.minutesports.fr/index.php/2020/01/17/les-saracens-pourraient-devoir-restituer-leurs-titres/
Les Saracens pourraient devoir restituer leurs titres !
by Liam Henry
Déjà sanctionné d’un retrait de 35 points au classement de Premiership et de 6 millions d’euros d’amende, voilà que la formation Anglaise pourrait être automatiquement reléguée en deuxième division très prochainement.
En effet, le club Anglais ne respecte toujours pas le Salary Cap cette saison, ce qui a provoqué la grosse colère des autres clubs de Premiership.
Par conséquent, les Saracens ont été avertis que s’ils n’arrivaient pas à régulariser leur situation d’ici une semaine, le club serait automatiquement relégué à l’échelle inférieure.
Selon les informations de Rugbyrama, les dirigeants des Saracens auraient aussi la possibilité de choisir la restitution de tous leurs titres remportés lors des trois dernières saisons, à savoir deux championnats d’Angleterre et deux Coupes d’Europe. Mais les dirigeants des Saracens préféreraient une relégation.
Ce vendredi matin, une réunion exceptionnelle a eu lieu lors de laquelle les joueurs des Saracens ont appris qu’une relégation allait probablement avoir lieu à l’issue de la saison, même s’ils venaient à remonter leur retard au classement.
En une semaine, les dirigeants du club Anglais n’arriveront pas à régulariser la situation tant le dépassement du Salary Cap est élevé. Même en se séparant de trois joueurs avec effet immédiat, cela ne suffirait pas. Affaire à suivre…
Les Saracens pourraient devoir restituer leurs titres !
by Liam Henry
Déjà sanctionné d’un retrait de 35 points au classement de Premiership et de 6 millions d’euros d’amende, voilà que la formation Anglaise pourrait être automatiquement reléguée en deuxième division très prochainement.
En effet, le club Anglais ne respecte toujours pas le Salary Cap cette saison, ce qui a provoqué la grosse colère des autres clubs de Premiership.
Par conséquent, les Saracens ont été avertis que s’ils n’arrivaient pas à régulariser leur situation d’ici une semaine, le club serait automatiquement relégué à l’échelle inférieure.
Selon les informations de Rugbyrama, les dirigeants des Saracens auraient aussi la possibilité de choisir la restitution de tous leurs titres remportés lors des trois dernières saisons, à savoir deux championnats d’Angleterre et deux Coupes d’Europe. Mais les dirigeants des Saracens préféreraient une relégation.
Ce vendredi matin, une réunion exceptionnelle a eu lieu lors de laquelle les joueurs des Saracens ont appris qu’une relégation allait probablement avoir lieu à l’issue de la saison, même s’ils venaient à remonter leur retard au classement.
En une semaine, les dirigeants du club Anglais n’arriveront pas à régulariser la situation tant le dépassement du Salary Cap est élevé. Même en se séparant de trois joueurs avec effet immédiat, cela ne suffirait pas. Affaire à suivre…
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Relegues-en-fin-de-saison-mais-peut-etre-en-quart-de-la-coupe-d-europe-la-drole-de-situation-des-saracens/1100131
Relégués en fin de saison mais peut-être en quart de la Coupe d'Europe, la drôle de situation des Saracens
Sanctionnés pour dépassements du salary cap, les Saracens seront relégués en fin de saison dans le Championnat anglais. Mais les triples champions d'Europe peuvent se qualifier en quarts s'ils battent le Racing 92 ce dimanche (14 h).
Et maintenant la fin. Le 5 novembre, les autorités financières du Championnat anglais punissaient lourdement les Saracens pour avoir dissimulé, sur une période de trois ans, des rémunérations indirectes à plusieurs de leurs stars (Maro Itoje, Owen Farrell, les frères Vunipola). Le club londonien se voyait appliquer un retrait de 35 points en Premiership ainsi qu'une amende de plus de six millions d'euros. Mardi dernier, à Londres, à l'issue d'une réunion des présidents de l'élite, la pression s'est renforcée autour des Sarries. Façon étranglement.
Alors que les Saracens s'étaient engagés en début d'année à se mettre en conformité, d'ici au 31 janvier, avec le salary cap pour la saison en cours, les autres présidents - contrairement au Top 14, la Premiership fonctionne comme une société de droit privé - ont exigé qu'ils montrent patte blanche immédiatement et qu'ils prouvent avoir fait le nécessaire pour respecter le plafond du salary cap, fixé à 8,2 millions d'euros. Sinon ? Sinon, ils seraient relégués en Deuxième Division.
Actuellement dernier avec - 7 points, le club londonien était bien parti pour amortir la soustraction de novembre et se sauver. Remonter de moins trente-cinq devenait du domaine de l'envisageable. Mais les médias britanniques se faisaient écho, cette semaine, d'une nouvelle sanction de -35 points pour corser l'affaire jusqu'à l'impossible. Samedi, la Premiership a mis fin à ces spéculations et ôté le conditionnel : la rétrogradation des Saracens a été actée dès la fin de saison, l'équipe étant autorisée à poursuivre le Championnat jusqu'au printemps, sauf que ces matches-là seront désormais de pur gala.
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Le châtiment de novembre, décrit partout comme exemplaire et intransigeant, n'était donc qu'une douceur d'automne. L'hiver a sonné le glas du champion d'Angleterre. Lequel aurait eu le choix, selon le président d'Exeter, Tony Rowe, cité par la BBC : descendre ou ouvrir ses livres de comptes à ses camarades. Il a choisi la première option... Dans le communiqué de la Ligue, Neil Golding, le nouveau président des Saracens, fait amende honorable : « Je reconnais que le club a commis des erreurs dans le passé et nous nous en excusons sans réserve. Le reste du conseil d'administration et moi-même nous sommes engagés à superviser de nouvelles mesures de gouvernance strictes pour garantir la conformité réglementaire à l'avenir. »
700 000 euros de dépassement cette saison
Qu'on condamne sans retour les Saracens en plein milieu de saison témoigne du degré de confiance, très en dessous de zéro, que nourrissait le reste de la Premiership envers le triple champion d'Europe (2016, 2017 et 2019). Le dépassement pour la saison en cours tournerait autour de 700 000 euros, dans les mêmes eaux que ceux pour lesquels il avait été sanctionné en novembre.
Depuis deux mois, les Saracens barbotaient dans ce climat de rejet et s'habituaient aux railleries à chaque déplacement. La tricherie économique, en placements immobiliers ou en actionnariat, ne rend pas plus propre qu'une autre. Ça, Nigel Wray l'a compris. Le 2 janvier, après vingt-cinq ans de présidence, le proprio milliardaire, qui a sorti ce club du caniveau, a démissionné. Offensif au début, l'ancien patron de Domino's Pizza a rapidement réprimé ses ardeurs et renoncé à faire appel, laissant Edward Griffiths, le directeur général, écoper comme il pouvait. Ce dernier a cru que la situation était réparable : « C'est l'intérêt de notre ligue et du rugby anglais de clarifier cette situation le plus vite possible. Nous sommes préparés à faire tout ce qui est raisonnablement possible pour rentrer dans les clous. » Trop tard.
La Premiership voulait des actes, sonnants et trébuchants. Or, les Saracens ne se sont jusqu'ici séparés d'aucun joueur afin de réduire leur voilure salariale. Il faut reconnaître que l'exercice était doublement acrobatique, d'une part parce que les autres clubs sont eux-mêmes contraints par le salary cap et d'autre part parce que les indemnités versées aux joueurs qui accepteraient de casser leur contrat seraient intégrées à la masse salariale. Insoluble.
Maintenant que l'horizon est bouché, que vont faire les joueurs ? Rester pour la tournée d'adieux ou partir dès que possible ? Vendredi, le manager Mark McCall a annulé l'entraînement matinal, conviant les joueurs à une réunion de crise. Owen Farrell aurait déclaré devant ses coéquipiers qu'il ne quitterait pas le club. Et qu'il était curieux de savoir qui allait en faire autant. Il se dit cependant qu'on aurait rassuré en haut lieu les internationaux anglais qui s'expatrieraient, en leur garantissant une dérogation pour continuer à être appelé par le sélectionneur Eddie Jones.
Dans ce contexte plus qu'anxiogène, les Sarries peuvent pourtant, en cas de victoire contre le Racing cet après-midi, se qualifier pour les quarts de finale et rêver ajouter une quatrième Coupe d'Europe avant liquidation. Ce serait surréaliste. Il n'y aura en revanche pas de cinquième en 2021. L'EPCR l'a annoncé, même sacrés fin mai, les Saracens ne seront pas autorisés à défendre leur titre l'an prochain.
Relégués en fin de saison mais peut-être en quart de la Coupe d'Europe, la drôle de situation des Saracens
Sanctionnés pour dépassements du salary cap, les Saracens seront relégués en fin de saison dans le Championnat anglais. Mais les triples champions d'Europe peuvent se qualifier en quarts s'ils battent le Racing 92 ce dimanche (14 h).
Et maintenant la fin. Le 5 novembre, les autorités financières du Championnat anglais punissaient lourdement les Saracens pour avoir dissimulé, sur une période de trois ans, des rémunérations indirectes à plusieurs de leurs stars (Maro Itoje, Owen Farrell, les frères Vunipola). Le club londonien se voyait appliquer un retrait de 35 points en Premiership ainsi qu'une amende de plus de six millions d'euros. Mardi dernier, à Londres, à l'issue d'une réunion des présidents de l'élite, la pression s'est renforcée autour des Sarries. Façon étranglement.
Alors que les Saracens s'étaient engagés en début d'année à se mettre en conformité, d'ici au 31 janvier, avec le salary cap pour la saison en cours, les autres présidents - contrairement au Top 14, la Premiership fonctionne comme une société de droit privé - ont exigé qu'ils montrent patte blanche immédiatement et qu'ils prouvent avoir fait le nécessaire pour respecter le plafond du salary cap, fixé à 8,2 millions d'euros. Sinon ? Sinon, ils seraient relégués en Deuxième Division.
Actuellement dernier avec - 7 points, le club londonien était bien parti pour amortir la soustraction de novembre et se sauver. Remonter de moins trente-cinq devenait du domaine de l'envisageable. Mais les médias britanniques se faisaient écho, cette semaine, d'une nouvelle sanction de -35 points pour corser l'affaire jusqu'à l'impossible. Samedi, la Premiership a mis fin à ces spéculations et ôté le conditionnel : la rétrogradation des Saracens a été actée dès la fin de saison, l'équipe étant autorisée à poursuivre le Championnat jusqu'au printemps, sauf que ces matches-là seront désormais de pur gala.
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Le châtiment de novembre, décrit partout comme exemplaire et intransigeant, n'était donc qu'une douceur d'automne. L'hiver a sonné le glas du champion d'Angleterre. Lequel aurait eu le choix, selon le président d'Exeter, Tony Rowe, cité par la BBC : descendre ou ouvrir ses livres de comptes à ses camarades. Il a choisi la première option... Dans le communiqué de la Ligue, Neil Golding, le nouveau président des Saracens, fait amende honorable : « Je reconnais que le club a commis des erreurs dans le passé et nous nous en excusons sans réserve. Le reste du conseil d'administration et moi-même nous sommes engagés à superviser de nouvelles mesures de gouvernance strictes pour garantir la conformité réglementaire à l'avenir. »
700 000 euros de dépassement cette saison
Qu'on condamne sans retour les Saracens en plein milieu de saison témoigne du degré de confiance, très en dessous de zéro, que nourrissait le reste de la Premiership envers le triple champion d'Europe (2016, 2017 et 2019). Le dépassement pour la saison en cours tournerait autour de 700 000 euros, dans les mêmes eaux que ceux pour lesquels il avait été sanctionné en novembre.
Depuis deux mois, les Saracens barbotaient dans ce climat de rejet et s'habituaient aux railleries à chaque déplacement. La tricherie économique, en placements immobiliers ou en actionnariat, ne rend pas plus propre qu'une autre. Ça, Nigel Wray l'a compris. Le 2 janvier, après vingt-cinq ans de présidence, le proprio milliardaire, qui a sorti ce club du caniveau, a démissionné. Offensif au début, l'ancien patron de Domino's Pizza a rapidement réprimé ses ardeurs et renoncé à faire appel, laissant Edward Griffiths, le directeur général, écoper comme il pouvait. Ce dernier a cru que la situation était réparable : « C'est l'intérêt de notre ligue et du rugby anglais de clarifier cette situation le plus vite possible. Nous sommes préparés à faire tout ce qui est raisonnablement possible pour rentrer dans les clous. » Trop tard.
La Premiership voulait des actes, sonnants et trébuchants. Or, les Saracens ne se sont jusqu'ici séparés d'aucun joueur afin de réduire leur voilure salariale. Il faut reconnaître que l'exercice était doublement acrobatique, d'une part parce que les autres clubs sont eux-mêmes contraints par le salary cap et d'autre part parce que les indemnités versées aux joueurs qui accepteraient de casser leur contrat seraient intégrées à la masse salariale. Insoluble.
Maintenant que l'horizon est bouché, que vont faire les joueurs ? Rester pour la tournée d'adieux ou partir dès que possible ? Vendredi, le manager Mark McCall a annulé l'entraînement matinal, conviant les joueurs à une réunion de crise. Owen Farrell aurait déclaré devant ses coéquipiers qu'il ne quitterait pas le club. Et qu'il était curieux de savoir qui allait en faire autant. Il se dit cependant qu'on aurait rassuré en haut lieu les internationaux anglais qui s'expatrieraient, en leur garantissant une dérogation pour continuer à être appelé par le sélectionneur Eddie Jones.
Dans ce contexte plus qu'anxiogène, les Sarries peuvent pourtant, en cas de victoire contre le Racing cet après-midi, se qualifier pour les quarts de finale et rêver ajouter une quatrième Coupe d'Europe avant liquidation. Ce serait surréaliste. Il n'y aura en revanche pas de cinquième en 2021. L'EPCR l'a annoncé, même sacrés fin mai, les Saracens ne seront pas autorisés à défendre leur titre l'an prochain.
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://actu.fr/sports/rugby/pro/salary-cap-rapport-montre-comment-saracens-ont-triche_30963111.html
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Re: Le Pognon et le Rugby
Et en France, Certains présidents clament haut et fort que des clubs trichent avec le Salary Cap, la LNR a esquissé une timide sanction contre le MHR (470000 euros d'amende, mais aucun retrait de points) avant que celle-ci soit vite balayée par la FFR.
Quid des autres clubs; sont-ils tous propres ???
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Re: Le Pognon et le Rugby
jaja69 a écrit:Et en France, Certains présidents clament haut et fort que des clubs trichent avec le Salary Cap, la LNR a esquissé une timide sanction contre le MHR (470000 euros d'amende, mais aucun retrait de points) avant que celle-ci soit vite balayée par la FFR.
Quid des autres clubs; sont-ils tous propres ???
Bien évidemment .... tant qu'ils n'ont pas été condamnés !!
Et pour cela, faudrait-il qu'il y ait des enquêtes réellement efficaces, en donnant des moyens (humains et matériels) conséquents aux services enquêteurs.
Et pour cela, faudrait-il qu'il y ait une réelle volonté de recherche de fraudes de la part des instances dirigeantes rugbystiques (ligue, fédé) mais également de la part des pôles économiques et financiers au sein des Parquets.
Et j'ai comme l'impression qu'on en est très loin
Deux remarques sur les Saracens :
- un certain nombre d'éléments de preuve ont été apportés par des agents de joueurs, "vexés" d'être court-circuités par le club lors de transferts de joueurs mettant en œuvre des opérations nécessitant "dissimulation". Ces éléments ont été exploités par les enquêteurs,
- sur le toit de la tribune principale de l'Allianz Park (stade des Sarries au nord de Londres) figurent en très grandes lettres ce qui semble être les valeurs de ce club : DISCIPLINE, HUMILITÉ, INTENSITÉ DE TRAVAIL et ...... HONNÊTETÉ
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Re: Le Pognon et le Rugby
je mets cet article là
https://www.sportune.fr/business/le-classement-du-top-14-vs-le-budget-des-equipes-a-mi-parcours-228476
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marchal- Centre de presse
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Re: Le Pognon et le Rugby
Merci March' intéressant. Être premier dans le rapport sportif/budget devrait valoir un titre aussi !marchal a écrit:je mets cet article là
https://www.sportune.fr/business/le-classement-du-top-14-vs-le-budget-des-equipes-a-mi-parcours-228476
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Re: Le Pognon et le Rugby
http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/top-14-les-differentes-questions-soulevees-par-les-masses-salariales-des-clubs-992654
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Re: Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.minutesports.fr/index.php/2020/03/20/tournoi-des-six-nations-gros-coup-dur-pour-les-britanniques/
Tournoi des Six-Nations : Gros coup dur pour les Britanniques ?
by Liam Henry
La retransmission télévisée des matches du Tournoi des Six-Nations pourrait disparaître des chaînes “en clair”, au Royaume-Uni, et cela dès l’année 2022.
En effet, deux diffuseurs payants souhaiteraient acquérir les droits télé, à savoir Sky Sports et Amazon. Les deux chaînes sont actuellement en concurrence pour récupérer les droits télé à ITV et BBC.
Ainsi, le Tournoi des Six-Nations pourrait tout simplement disparaître de la télévision gratuite chez les Britanniques. Les chaînes gratuites auraient le droit uniquement à diffuser les résumés des matches ou des diffusions en différée.
Le quotidien sportif L’équipe précise qu’en France, un tel scénario n’est pas possible puisque le Tournoi des Six-Nations – tout comme les Jeux Olympiques – fait partie des événements qui doivent être diffusés en clair comme l’exige la loi.
Tournoi des Six-Nations : Gros coup dur pour les Britanniques ?
by Liam Henry
La retransmission télévisée des matches du Tournoi des Six-Nations pourrait disparaître des chaînes “en clair”, au Royaume-Uni, et cela dès l’année 2022.
En effet, deux diffuseurs payants souhaiteraient acquérir les droits télé, à savoir Sky Sports et Amazon. Les deux chaînes sont actuellement en concurrence pour récupérer les droits télé à ITV et BBC.
Ainsi, le Tournoi des Six-Nations pourrait tout simplement disparaître de la télévision gratuite chez les Britanniques. Les chaînes gratuites auraient le droit uniquement à diffuser les résumés des matches ou des diffusions en différée.
Le quotidien sportif L’équipe précise qu’en France, un tel scénario n’est pas possible puisque le Tournoi des Six-Nations – tout comme les Jeux Olympiques – fait partie des événements qui doivent être diffusés en clair comme l’exige la loi.
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Tournoi-des-six-nations-l-arrivee-du-fonds-d-investissement-cvc-remise-en-cause/1128562
marchal- Centre de presse
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14-montpellier-goosen-les-dessous-d-un-salaire-deguise-1935181.html
Le club de Montpellier est depuis longtemps dans le viseur de la Ligue. Après enquête, un récent rapport du salary cap manager de la LNR a d’ailleurs déjà été envoyé au club du président Mohed Altrad. Va-t-il y avoir sanction? Ce dernier avait déjà défrayé la chronique avec le recrutement du Sud-Africain Goosen, qu’il aurait rétribué quand il a quitté le Racing 92, selon les informations procurées par RMC Sport. A travers cet exemple, coup de projecteur sur des méthodes que les instances cherchent à décrypter.
"Ça va taper fort", entend-on depuis plusieurs semaines au sujet du Montpellier Hérault Rugby. Selon nos informations, Samuel Gauthier, le "salary cap manager" de la LNR, a mené ces derniers mois de longues investigations concernant la saison 2018-2019. Il s’est intéressé au club héraultais, suspecté d’avoir dépassé le plafond de la masse salariale à travers plusieurs agissements. Soumis à un devoir de confidentialité, Gauthier a bouclé son rapport voilà plusieurs semaines et l’a envoyé au MHR, qui a en a pris récemment connaissance.
Il a interrogé de très nombreux protagonistes en France et à l’étranger, notamment en Afrique du Sud, à la recherche d’anomalies. A défaut de preuves formelles, il aurait découvert plusieurs faisceaux d’indices sur un potentiel dépassement.
Pourquoi? Le club héraultais aurait payé des joueurs de manière détournée. Il faut dire que les salaires de certains, présentés officiellement, ne collent pas à la réalité du marché. Comme celui de Johan Goosen, avoisinant les 15.000 euros, bien loin du standing d’un tel joueur en Top 14.
Une histoire totalement rocambolesque
Son exemple est d’ailleurs très parlant. Et son histoire rocambolesque. Pour comprendre, il faut remonter au temps où Goosen faisait les beaux jours du Racing 92: sacré champion de France en juin 2016 avec les Franciliens, il est ensuite élu meilleur joueur du Top 14 à l’automne. Tout débute donc avec sa volonté de renégocier son contrat, à ce moment-là.
Le Sud-Africain veut gagner plus, arguant notamment le fait de ne pas être au courant des implications fiscales de son contrat. Son agent de l’époque lui recommande de patienter. Mais Goosen, qui a pris conseil auprès de Willy Le Roux, son coéquipier en sélection, ne l’entend pas de cette oreille. Le Roux fait alors le lien entre son agent personnel, Eduard Kelder et Goosen. Et Kelder prévient un de ses collègues, Gerrie Swart, qui est très implanté à… Montpellier.
Goosen choisit donc de changer d’agent et confie ses intérêts à Swart. C’est à ce moment-là qu’ils imaginent le fracassant départ du joueur du Racing 92: pour casser le CDD avec le club francilien, ils se servent d’une simple offre d’emploi à plein-temps en Afrique du Sud, un improbable CDI de vendeur de selles de chevaux. Le procédé est en marche: janvier 2017, le Racing 92 n’a plus de nouvelles de son joueur, qui s’est envolé.
"Il annonce ainsi aujourd’hui avoir pris la décision invraisemblable d’arrêter sa carrière de joueur pour rentrer en Afrique du Sud fort d’une prétendue embauche pour un rôle de directeur commercial", constate, amer, le président francilien Jacky Lorenzetti dans un communiqué. Goosen, pourtant sous contrat, ne reviendra jamais.
Une démarche opaque pour faire transiter des fonds
Nos confrères de Canal+ retrouvent sa trace en Afrique du Sud, dans un haras, à s’occuper de chevaux, où, par téléphone, il leur avoue son bonheur: "J’adore m’occuper de chevaux, c’est ce que j’ai toujours voulu faire!" Mais derrière cette façade, le stratagème est en place. Le club de Montpellier, qui cherche depuis le début à récupérer le joueur, ne peut évidemment pas le rémunérer durant cette période. Mais selon nos informations, c’est là que Kelder et Swart entrent en scène. En relation avec le président du MHR Mohed Altrad, ils auraient imaginé une démarche opaque pour faire transiter des fonds entre eux et le joueur.
Un système aurait été mis au point: propriétaire d’une entreprise agricole, Goosen aurait vendu du bétail à un autre éleveur, mais à des prix très gonflés. Ce dernier recevait alors l’argent nécessaire pour faire les achats surévalués. Ces sommes auraient été versées à la société de négoce "Goens G10 Bonsmaras".
Il suffit de se rendre sur le site internet qui regroupe les éleveurs pour retrouver la trace du joueur sud-africain. RMC Sport s’est d’ailleurs procuré le numéro de compte (62xxxxxxxxx) ou encore le code de la succursale (21xxxx) de cette société tout comme le numéro de compte de Goosen (62xxxxxxxxxx) à la First National Bank Burgersdorp.
Les inquiétudes de Goosen
L’argent serait passé d’un compte en Suisse pour arriver sur un autre à Hong-Kong, puis en Afrique du Sud. De cette façon, Goosen aurait été payé l'équivalent de ce qu'il aurait perçu au Racing. Dans un échange de SMS avec Kelder, que nous nous sommes également procurés, Goosen s’inquiète à un moment de ne pas parvenir à entrer en contact avec la personne à qui il a envoyé des documents à Hong Kong. Le 7 juillet 2017, les deux hommes échangent des messages vocaux à ce sujet. "Il a été payé via deux sociétés écran, une en Suisse et à Hong Kong et cette société de bétail a acheté du bétail à la société de Goosen à des prix surévalués afin de lui permettre de récupérer l’argent", résume une source.
Montpellier rachètera finalement le contrat de Goosen au Racing pour environ 1,5 million, alors qu’il lui restait deux ans et demi de contrat. La nouvelle est officialisée par le club le 22 février 2018. Dans la foulée, Goosen est sollicité par les Anglais de Leicester pour une pige mais décline la proposition, non sans que ses agents aient sondé la volonté du club et du manager du MHR de l’époque, Vern Cotter. Swart et Kelder échangent alors régulièrement sur le sujet par texto: "Mohed veut juste que Vern donne son avis. Je pense qu’ils seront plus tranquilles avec une province sud-africaine". L’opération validée, Goosen fera son retour sur les terrains avec les Cheetahs. Il reprend l’entraînement en mars 2018 et disputera trois matchs de Pro 14 dès avril.
Swart est revenu dans la danse au MHR
Mais l’opération connaît quelques soubresauts. Par moments, Goosen s’inquiète et s’impatiente, se demande quand son argent arrivera. Il se retourne vers les agents, car se pose alors la question de possibles problèmes fiscaux à venir. Alors qu’il arrive à Montpellier au mois de juillet, trois semaines après, Gerrie Swart lui indique subitement qu’il ne le représentera plus. Il aurait craint alors que les impôts ne deviennent un problème et préfère s’éloigner du joueur. De son côté, Eduard Kelder, lui, est suspendu trois ans d’activité en septembre 2018 après avoir été déclaré coupable de "mauvaise gestion financière" et de s’être notamment fait directement payé des commissions plutôt qu’à la société qu’il représentait.
Gerrie Swart revient dans la danse au MHR pour la signature de Handre Pollard. Il faut dire qu’il a l’habitude de faire signer des joueurs sud-africains dans l’Hérault: Bismarck Du Plessis, Jannie Du Plessis, Paul Willemse, Jacques Du Plessis, Henry Immelman, Jan Serfontein et François Steyn, mais aussi des jeunes au centre de formation. Des éléments, dont le salaire pour certains, ne dépasserait pas, selon nos informations, les 17.000 euros, en totale inadéquation avec les prix du marché pour des champions du monde. Ces derniers jours, le nom de Swart est encore revenu concernant le troisième ligne Pieter-Steph du Toit. Le champion du monde a été annoncé proche du MHR par la presse sud-africaine, avant que le club héraultais ne fasse un démenti aussi ferme que rapide le 3 mai dernier. Mais il se murmure que le meilleur joueur du monde 2019 pourrait rejoindre Montpellier en 2021.
La réponse d'Altrad
Quels ont donc été les éléments en possession de Samuel Gauthier, le "salary cap manager"? En cas de dépassement avéré, le règlement, qui a un peu évolué, prévoit d’abord une possible procédure de médiation (qui est confidentielle) avant une procédure disciplinaire (une commission spécialisée serait alors saisie). Ensuite, viendrait le tour de la prononciation de la décision de la commission et un appel éventuel du club ou de la LNR devant la commission d’appel de Fédération Française Rugby. Concernant le salary cap, le club héraultais a par deux fois été blanchi.
La dernière fois, c’était en novembre 2019 par la commission d’appel de la Fédération française de rugby alors que le commission de discipline de la Ligue lui avait infligé une amende de 470.000 euros. La LNR n’a pas souhaité communiqué sur le récent rapport ces derniers jours. De son côté, contacté par RMC Sport, le président du MHR Mohel Altrad a affirmé "ne pas vouloir réagir à des informations qui ne sont pas vérifiées".
Je vous laisse prendre le temps de tout lire, mais c'est HAL-LU-CI-NANT ! Digne d'un scénario hollywoodien et des meilleurs thrillers. Là, si le MHR s'en sort indemne et blanchi, franchement... C'est tellement scandaleux et incroyable que j'en reste c** par terre.
Quand va t-on réagir ?!
Le club de Montpellier est depuis longtemps dans le viseur de la Ligue. Après enquête, un récent rapport du salary cap manager de la LNR a d’ailleurs déjà été envoyé au club du président Mohed Altrad. Va-t-il y avoir sanction? Ce dernier avait déjà défrayé la chronique avec le recrutement du Sud-Africain Goosen, qu’il aurait rétribué quand il a quitté le Racing 92, selon les informations procurées par RMC Sport. A travers cet exemple, coup de projecteur sur des méthodes que les instances cherchent à décrypter.
"Ça va taper fort", entend-on depuis plusieurs semaines au sujet du Montpellier Hérault Rugby. Selon nos informations, Samuel Gauthier, le "salary cap manager" de la LNR, a mené ces derniers mois de longues investigations concernant la saison 2018-2019. Il s’est intéressé au club héraultais, suspecté d’avoir dépassé le plafond de la masse salariale à travers plusieurs agissements. Soumis à un devoir de confidentialité, Gauthier a bouclé son rapport voilà plusieurs semaines et l’a envoyé au MHR, qui a en a pris récemment connaissance.
Il a interrogé de très nombreux protagonistes en France et à l’étranger, notamment en Afrique du Sud, à la recherche d’anomalies. A défaut de preuves formelles, il aurait découvert plusieurs faisceaux d’indices sur un potentiel dépassement.
Pourquoi? Le club héraultais aurait payé des joueurs de manière détournée. Il faut dire que les salaires de certains, présentés officiellement, ne collent pas à la réalité du marché. Comme celui de Johan Goosen, avoisinant les 15.000 euros, bien loin du standing d’un tel joueur en Top 14.
Une histoire totalement rocambolesque
Son exemple est d’ailleurs très parlant. Et son histoire rocambolesque. Pour comprendre, il faut remonter au temps où Goosen faisait les beaux jours du Racing 92: sacré champion de France en juin 2016 avec les Franciliens, il est ensuite élu meilleur joueur du Top 14 à l’automne. Tout débute donc avec sa volonté de renégocier son contrat, à ce moment-là.
Le Sud-Africain veut gagner plus, arguant notamment le fait de ne pas être au courant des implications fiscales de son contrat. Son agent de l’époque lui recommande de patienter. Mais Goosen, qui a pris conseil auprès de Willy Le Roux, son coéquipier en sélection, ne l’entend pas de cette oreille. Le Roux fait alors le lien entre son agent personnel, Eduard Kelder et Goosen. Et Kelder prévient un de ses collègues, Gerrie Swart, qui est très implanté à… Montpellier.
Goosen choisit donc de changer d’agent et confie ses intérêts à Swart. C’est à ce moment-là qu’ils imaginent le fracassant départ du joueur du Racing 92: pour casser le CDD avec le club francilien, ils se servent d’une simple offre d’emploi à plein-temps en Afrique du Sud, un improbable CDI de vendeur de selles de chevaux. Le procédé est en marche: janvier 2017, le Racing 92 n’a plus de nouvelles de son joueur, qui s’est envolé.
"Il annonce ainsi aujourd’hui avoir pris la décision invraisemblable d’arrêter sa carrière de joueur pour rentrer en Afrique du Sud fort d’une prétendue embauche pour un rôle de directeur commercial", constate, amer, le président francilien Jacky Lorenzetti dans un communiqué. Goosen, pourtant sous contrat, ne reviendra jamais.
Une démarche opaque pour faire transiter des fonds
Nos confrères de Canal+ retrouvent sa trace en Afrique du Sud, dans un haras, à s’occuper de chevaux, où, par téléphone, il leur avoue son bonheur: "J’adore m’occuper de chevaux, c’est ce que j’ai toujours voulu faire!" Mais derrière cette façade, le stratagème est en place. Le club de Montpellier, qui cherche depuis le début à récupérer le joueur, ne peut évidemment pas le rémunérer durant cette période. Mais selon nos informations, c’est là que Kelder et Swart entrent en scène. En relation avec le président du MHR Mohed Altrad, ils auraient imaginé une démarche opaque pour faire transiter des fonds entre eux et le joueur.
Un système aurait été mis au point: propriétaire d’une entreprise agricole, Goosen aurait vendu du bétail à un autre éleveur, mais à des prix très gonflés. Ce dernier recevait alors l’argent nécessaire pour faire les achats surévalués. Ces sommes auraient été versées à la société de négoce "Goens G10 Bonsmaras".
Il suffit de se rendre sur le site internet qui regroupe les éleveurs pour retrouver la trace du joueur sud-africain. RMC Sport s’est d’ailleurs procuré le numéro de compte (62xxxxxxxxx) ou encore le code de la succursale (21xxxx) de cette société tout comme le numéro de compte de Goosen (62xxxxxxxxxx) à la First National Bank Burgersdorp.
Les inquiétudes de Goosen
L’argent serait passé d’un compte en Suisse pour arriver sur un autre à Hong-Kong, puis en Afrique du Sud. De cette façon, Goosen aurait été payé l'équivalent de ce qu'il aurait perçu au Racing. Dans un échange de SMS avec Kelder, que nous nous sommes également procurés, Goosen s’inquiète à un moment de ne pas parvenir à entrer en contact avec la personne à qui il a envoyé des documents à Hong Kong. Le 7 juillet 2017, les deux hommes échangent des messages vocaux à ce sujet. "Il a été payé via deux sociétés écran, une en Suisse et à Hong Kong et cette société de bétail a acheté du bétail à la société de Goosen à des prix surévalués afin de lui permettre de récupérer l’argent", résume une source.
Montpellier rachètera finalement le contrat de Goosen au Racing pour environ 1,5 million, alors qu’il lui restait deux ans et demi de contrat. La nouvelle est officialisée par le club le 22 février 2018. Dans la foulée, Goosen est sollicité par les Anglais de Leicester pour une pige mais décline la proposition, non sans que ses agents aient sondé la volonté du club et du manager du MHR de l’époque, Vern Cotter. Swart et Kelder échangent alors régulièrement sur le sujet par texto: "Mohed veut juste que Vern donne son avis. Je pense qu’ils seront plus tranquilles avec une province sud-africaine". L’opération validée, Goosen fera son retour sur les terrains avec les Cheetahs. Il reprend l’entraînement en mars 2018 et disputera trois matchs de Pro 14 dès avril.
Swart est revenu dans la danse au MHR
Mais l’opération connaît quelques soubresauts. Par moments, Goosen s’inquiète et s’impatiente, se demande quand son argent arrivera. Il se retourne vers les agents, car se pose alors la question de possibles problèmes fiscaux à venir. Alors qu’il arrive à Montpellier au mois de juillet, trois semaines après, Gerrie Swart lui indique subitement qu’il ne le représentera plus. Il aurait craint alors que les impôts ne deviennent un problème et préfère s’éloigner du joueur. De son côté, Eduard Kelder, lui, est suspendu trois ans d’activité en septembre 2018 après avoir été déclaré coupable de "mauvaise gestion financière" et de s’être notamment fait directement payé des commissions plutôt qu’à la société qu’il représentait.
Gerrie Swart revient dans la danse au MHR pour la signature de Handre Pollard. Il faut dire qu’il a l’habitude de faire signer des joueurs sud-africains dans l’Hérault: Bismarck Du Plessis, Jannie Du Plessis, Paul Willemse, Jacques Du Plessis, Henry Immelman, Jan Serfontein et François Steyn, mais aussi des jeunes au centre de formation. Des éléments, dont le salaire pour certains, ne dépasserait pas, selon nos informations, les 17.000 euros, en totale inadéquation avec les prix du marché pour des champions du monde. Ces derniers jours, le nom de Swart est encore revenu concernant le troisième ligne Pieter-Steph du Toit. Le champion du monde a été annoncé proche du MHR par la presse sud-africaine, avant que le club héraultais ne fasse un démenti aussi ferme que rapide le 3 mai dernier. Mais il se murmure que le meilleur joueur du monde 2019 pourrait rejoindre Montpellier en 2021.
La réponse d'Altrad
Quels ont donc été les éléments en possession de Samuel Gauthier, le "salary cap manager"? En cas de dépassement avéré, le règlement, qui a un peu évolué, prévoit d’abord une possible procédure de médiation (qui est confidentielle) avant une procédure disciplinaire (une commission spécialisée serait alors saisie). Ensuite, viendrait le tour de la prononciation de la décision de la commission et un appel éventuel du club ou de la LNR devant la commission d’appel de Fédération Française Rugby. Concernant le salary cap, le club héraultais a par deux fois été blanchi.
La dernière fois, c’était en novembre 2019 par la commission d’appel de la Fédération française de rugby alors que le commission de discipline de la Ligue lui avait infligé une amende de 470.000 euros. La LNR n’a pas souhaité communiqué sur le récent rapport ces derniers jours. De son côté, contacté par RMC Sport, le président du MHR Mohel Altrad a affirmé "ne pas vouloir réagir à des informations qui ne sont pas vérifiées".
Je vous laisse prendre le temps de tout lire, mais c'est HAL-LU-CI-NANT ! Digne d'un scénario hollywoodien et des meilleurs thrillers. Là, si le MHR s'en sort indemne et blanchi, franchement... C'est tellement scandaleux et incroyable que j'en reste c** par terre.
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