Le Pognon et le Rugby

Comme je l'avais déjà commenté le budget joue un rôle primordial !!!
L'ensemble des salaires (voir juste défraiement) de tout les staffs école de rugby, jeunes et espoir c'est sûrement le salaire de Kaino !!!!!
Tu rajoutes tout les avantages pour les jeunes, les moyens de détection en France et hors de France et tu arrives avec un budget formation qui est nettement supérieur aux autres clubs!!
Donc si le salary cap est le même pour tous il y a quand même d'énorme disparités dans les moyens de former les joueurs !!

krahknardz a écrit:Ben, pas de surprise. Quand on arrive à aligner 3 équipes complètes compétitives,  les joueurs n'étant pas payés en cacahuètes,  ça ponctionne....
De ce point de vue le ST n'est pas un modèle à suivre.

c'est un modèle à suivre à la condition de gommer toutes ces imperfections juridiques et éthiques.
Si tu travailles ta compliance via un cabinet spécifique d'avocats, tu seras loué par n'importe quelle Chambre Régionale des Comptes...

Tothor a écrit:

krahknardz a écrit:Ben, pas de surprise. Quand on arrive à aligner 3 équipes complètes compétitives,  les joueurs n'étant pas payés en cacahuètes,  ça ponctionne....
De ce point de vue le ST n'est pas un modèle à suivre.

Si tu fais référence aux 58 joueurs utilisé sur la saison, il faut retrancher les 12 contrat joker coupe du monde.

Autre faits amusant, l'UBB et le stade toulousain ont a une ou deux unités près, le même nombre de contrats pros.

Sinon tu peux aussi essayer de faire jouer les espoirs en pro... Parce qu'ils jouent ou pas en pro, ils restent sous contrat et sont payés  ( mais moins que des pros aguerris )

Combien de jeunes finalistes en espoir l'année dernière ont étés alignés par l'ubb cette année ?

Non, je me réfère au fait que le ST contourne le salary cap en profitant de ses sponsors. Les contrats joker et les espoirs ça couvre une partie, mais pas tout. En cela le ST n'est pas un modèle à suivre, et l'UBB ne le suit pas.

Je sais pas si ça a été dit, mais le magazine Raffut du mois d’août consacre une cinquantaine de pages à l’argent dans le rugby. Je commence juste la lecture, ça a l’air très instructif

Roberto Miopalmo a écrit:Je sais pas si ça a été dit, mais le magazine Raffut du mois d’août consacre une cinquantaine de pages à l’argent dans le rugby. Je commence juste la lecture, ça a l’air très instructif

Merci pour l'info Roberto

Le rugby dit non au Qatar et à son offre de 800 millions de livres

https://www.xvovalie.com/le-rugby-dit-non-au-qatar-et-a-son-offre-de-800-millions-de-livres/

Bravo, très bonne décision

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Mohed-altrad-actionnaire-particulier-du-mhr-un-club-au-modele-economique-fragile/1502309

Mohed Altrad, actionnaire particulier du MHR, un club au modèle économique « fragile »

La Chambre régionale des comptes d'Occitanie souligne ce mardi dans un rapport que le Montpellier Hérault Rugby, structurellement déséquilibré en dépit du fort soutien des collectivités, doit sa viabilité aux injections régulières de son propriétaire, Mohed Altrad.

Simon Bolle

Le Montpellier Hérault Rugby n'a pas seulement été concerné par la lutte contre la relégation en fin de saison. Le 24 avril dernier, entre deux nouvelles défaites, à Pau et face à Perpignan, et moins de deux mois avant d'arracher in extremis son maintien à Grenoble (20-18) en barrage, le club était informé, par courrier, du rapport d'observations définitives émis par la Chambre régionale des comptes (CRC) d'Occitanie.

Après les cas de Perpignan, Toulouse et Castres, les magistrats financiers publient ce mardi 20 août leur rapport sur le MHR. Qui, à l'image de sa quête de renouveau sportif autour d'une identité renforcée, va devoir tôt ou tard réviser son modèle économique, qualifié de « fragile » par la CRC.

Un déficit structurel d'exploitation

En 2021-2022, le club héraultais avait réussi le tour de force d'être champion, pour la première fois de son histoire en Top 14, avec la neuvième masse budgétaire. Mais l'exploit ne s'est pas reproduit, et, chaque année, comme la moitié des pensionnaires de l'Élite, la société commerciale rattachée au club (SASP MHR) affiche un déficit structurel d'exploitation.

Entre 2018 et 2022, la période d'étude, dans un contexte de crise sanitaire, elle affiche un résultat négatif de plusieurs millions d'euros (environ 4 250 000 euros en moyenne). « Les seuls salaires et charges sociales absorbent près de 100 % du chiffre d'affaires annuel », peut-on lire dans le rapport.

En général, le MHR présente un budget annuel d'environ 30 M€, ce qui le situe dans la moyenne du Top 14. Au premier poste de dépenses, la masse salariale, charges sociales comprises, représente 70 % du total des charges d'exploitation en 2021-2022, à savoir 22 M€.

De maigres recettes de billetterie

Le club compte une centaine de salariés, tous secteurs confondus, et, bien que les plus hauts salaires de l'effectif et du staff aient diminué ces dernières années, la grille du vestiaire s'étire de 10 500 à 38 200 euros mensuels brut. Sans compter les primes (12 000 € par tête pour le titre, 40 000 € en cas de sélection avec le XV de France...). Le joueur le mieux payé en 2021-2022 émargeait à près de 500 000 euros (brut) sur l'année, autant que le manager de l'époque Philippe Saint-André.

Ce ne sont pas les maigres recettes de billetterie (1,5 M€ en 2021-2022), en baisse constante malgré des tarifs très attractifs, qui permettent d'équilibrer la balance. Pour s'en sortir, le club s'en remet aux injections régulières et conséquentes de son propriétaire Mohed Altrad. Entre 2018 et 2022, les produits exceptionnels s'élèvent à plus de 36 M€. Il s'agit essentiellement d'abandons de créances (25,3 M€ au total ; plus 6,5 M€ pour l'exercice 2022-2023), auxquels il faut ajouter un contrat de sponsoring avec la société Altrad Investment Authority à hauteur de 29 M€.

Le MHR, un des « organismes les plus subventionnés » de l'Hérault

« Ce sont ainsi 61 M€ que le groupe Altrad au sens large a apporté à la SASP MHR », font remarquer les magistrats financiers. Et d'avertir : « Ces abandons de créance illustrent tant la dépendance de la société à son actionnaire majoritaire que la fragilité de son modèle économique. La viabilité du groupement sportif est dépendante du soutien financier de son actionnaire majoritaire complété par celui des financeurs publics locaux et de l'État (en période Covid). »

C'est sur ces derniers que repose l'autre pilier économique du club. Entre 2017-2018 et 2022-2023, il a reçu environ 25 M€ d'argent public. Les collectivités offrent plus de 2 M€ par an de subventions à la société commerciale et à l'association, dont une grande majorité versée par la métropole (760 500 euros en 2022-2023). Une addition, certes en diminution depuis 2017, qui fait du MHR un des « organismes les plus subventionnés » de l'Hérault. Chaque saison, les collectivités dépensent également, en cumulé, plus d'un million d'euros dans des opérations de communication, billetterie et autres hospitalités.

« Les lacunes dans les documents produits (...) rendent difficiles la vérification du respect des plafonds. »
extrait du rapport de la Chambré régionale des comptes d'Occitanie

Pour le strict subventionnement public, les auteurs du rapport alertent sur un possible dépassement du plafond maximal de 2,3 M€ par saison imposé par le législateur par rapport aux missions d'intérêt général. Or, les conventions d'attribution ne donnent pas toujours le détail des financements fournis et des actions envisagées. Il est écrit que « la multiplicité des financeurs, l'imprécision de certaines conventions (...), les lacunes dans les documents produits pour justifier du bon emploi des subventions reçues ainsi que les conditions d'achat de prestations (...) rendent difficiles la vérification du respect des plafonds », théoriquement dépassés en 2017-2018, 2018-2019 et 2020-2021.

Mêmes réserves quant à la convention qui lie depuis 2017 la société commerciale, en charge du secteur professionnel et du centre de formation (qui perd lui aussi un million d'euros par an), et l'association. Les conditions d'utilisation des différentes infrastructures, et les responsabilités qui en découlent, comme les modalités des transferts financiers, posent question aux auteurs. « À ce jour, les conditions de fixation des redevances et autres flux croisés entre l'association et la SASP restent peu transparentes et lisibles », en déduisent-ils.

Vers une gouvernance et une gestion administrative plus rigoureuses ?

Dans sa réponse, début juin, Jean-Michel Arazo, alors président de l'association et remplacé depuis (par Marc Bantouré), a fait savoir qu'une nouvelle convention avait été rédigée à la suite de ces conseils, assurant que la nouvelle direction allait tendre vers une gouvernance - « qui favorise la concentration des pouvoirs » jusque-là, d'après la CRC -, et une gestion administrative - « qui l'expose à des risques » - plus rigoureuses.

De son côté, quelques jours plus tôt, la directrice générale du club Jessica Casanova, elle aussi partie depuis (à Toulon), tenait à remercier la CRC d'avoir souligné « l'implication et le rôle essentiel de l'actionnaire majoritaire (...) dans la viabilité notamment financière du groupement sportif ».

Il n’y a rien de bien surprenant.

le radis a écrit:Il n’y a rien de bien surprenant.

Ouep, encore un club "danseuse" d'un miliardaire

Comme avec Wild à Paris ou Jacky au Racing, le jour où le parrain sa barre, tout s'écroule

https://wesportfr.com/salaires-top-14-qui-sont-les-joueurs-les-mieux-payes/

marchal a écrit:https://wesportfr.com/salaires-top-14-qui-sont-les-joueurs-les-mieux-payes/

Putain... 3 des joueurs du top 6 sont du Racing, va falloir m'expliquer un truc.

Big'Ben a écrit:

marchal a écrit:https://wesportfr.com/salaires-top-14-qui-sont-les-joueurs-les-mieux-payes/

Putain... 3 des joueurs du top 6 sont du Racing, va falloir m'expliquer un truc.

Oui, ils doivent avoir un secret
Après ces infos sont-elles fiables ? si oui, cela voudrait dire que Matthieu est déjà à 800 000 Euros..... Ca va nous couter cher la prolongation

Big'Ben a écrit:

marchal a écrit:https://wesportfr.com/salaires-top-14-qui-sont-les-joueurs-les-mieux-payes/

Putain... 3 des joueurs du top 6 sont du Racing, va falloir m'expliquer un truc.

Y'a déjà eu pas mal d'articles sur eux. Peut être trichent t'ils un peu, mais surtout ils ont une politique salariale qui à mon sens à prouvé son inefficacité: des très gros salaires pour les stars et des salaires moyens voir petits pour les autres. Je suis convaincu que ça ne marche pas, que ça fout potentiellement une mauvaise ambiance  dans le vestiaire, que ça déséquilibre ton effectif.
Puis surtout au Racing: payer Farell 800.000 € ne me choque pas au préalable (il est 10 et buteur). On verra comment il s'adapte. En revanche, ce qui est sûr, c'est que payer Kolisi et Fickou, aussi cher, ça n'a aucun sens. Ce ce sont 2 bons joueurs (surtout un ) mais aucun n'est un "match winner". Qu'ils soient là ou pas là, ne va pas changer la face du racing. Un Le Garrec en forme, un Tuisova en forme, eux peuvent changer l'équipe. MJ, Dupont, Aldritt eux s'ils sont là ou pas, en forme ou pas, ça fait la diff'.
Pour ce qui nous concerne, et si les chiffres sont vrais., je pense qu'il ne faut pas augmenter MJ, pour toutes les raisons vues au-dessus.

Ouep, il faut prendre ces infos avec des pincettes, comme le supposé salaire de 1,2 million que le Racing aurait proposé à Jalibert, mais qu'il aurait refusé, car il voulait encore plus

Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/11/05/transferts-systeme-de-draft-pige-a-800-000-eur-gratin-de-stars-ce-projet-americain-qui-pourrait-secouer-le-marche-12303488.php

Transferts – Système de "draft", pige à 800 000 €, gratin de stars… : ce projet américain qui pourrait secouer le marché

Vincent Bissonnet

Des investisseurs américains veulent créer une "super league" qui rassemblerait les meilleurs joueurs au monde. Ce serait un coup de tonnerre sur le marché des mutations. Reste qu’un tel projet va être confronté à de nombreux obstacles.

Parmi tous les projets et expérimentations envisagés à travers la planète rugby, celui-ci est sûrement le plus surprenant et novateur : d’après nos confrères sud-africains de Rapport, des investisseurs américains envisagent de créer une nouvelle compétition réunissant les meilleurs joueurs mondiaux, sur une durée très courte, avec, à la clé, des enveloppes financières conséquentes.

Ce championnat copierait, dans les grandes lignes, le modèle de la Première ligue indienne de cricket (IPL) qui, sur deux mois, rassemble les vedettes internationales de cette discipline tellement prisée dans les pays anglophones ; la valeur de la dénommée IPL, lancée en 2008, atteignait 11 milliards de dollars américains en 2022, ce qui en fait une des ligues les plus cotées au monde. Une version rugby peut-elle, à une moindre échelle, rencontrer le succès ? Au pays de l’Oncle Sam, certains y croient : « Le plan est de recruter environ 280 joueurs masculins dans le monde entier et environ 140 joueuses pour la version rugby de l’IPL, a déclaré une source à Rapport. On parle de salaires de départ pouvant atteindre 900 000 dollars US (environ 825 000 € actuellement, N.D.L.R.). Des efforts sont faits pour faire signer des contrats à certains des meilleurs joueurs du monde. »

Des accords de confidentialité

Si ce tournoi venait à voir le jour, le marché mondial des mutations s’en trouverait bouleversé avec la probable création d’une « draft » qui servirait à répartir les joueurs et l’instauration de piges d’un genre nouveau. La publication sud-africaine fait état d’accords de confidentialité signés par des agents sportifs locaux au sujet des tractations et de contacts noués avec les représentants de quelques-unes des stars springboks, qui ont pour l’heure l’habitude de monnayer leur réputation au Japon. Au-delà des Kolbe et autres Etzebeth, on voit difficilement comment les magnats de ce drôle de projet ne rêveraient pas d’enrôler des Antoine Dupont et autres Romain Ntamack, qui se sont d’ailleurs toujours montrés enclins à vivre une expérience à l’étranger.

Parmi toutes les embûches à la concrétisation d’un tel dessein, l’épineuse question de l’intégration au calendrier de World Rugby se pose en pierre d’achoppement majeur. D’autant plus que les instigateurs espéraient un lancement dès l’année prochaine… « Je doute que l’édition 2026 réussisse, compte tenu des défis de calendrier de World Rugby », a réagi une source à Rapport. Quoi qu’il en soit, les États-Unis, terre d’accueil de la Coupe du monde 2031, sont décidés à s’imposer sur l’échiquier du monde ovale : ils sont déterminés à y mettre des moyens et sont disposés à casser "les codes" de ce jeu.

C'était qu'une question de temps avant que les USA ne montent le curseur en terme d'argent, ils veulent s'imposer mais ça n'est pas forcément de la bonne manière du moins pour le moment, ils veulent d'abords rendre ce sport attractifs pour le public américain et si ça marche, là par contre attention, ce pays regorge de talents... Je serais pas étonné qu'ils s'imposent sur le rugby mondial au profit d'autres pays, la ligue japonaise est dans le rouge niveau argent, les fidjiens performent surtout à l'étranger, ils sont dépendants de leur propre talent et pas d'une ligue comme le top 14 en France.