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Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/coupe-du-monde-2023-xv-de-france-quel-programme-jusqu-en-septembre-14488469.php
Par D. K.-G.
Coupe du monde 2023. XV de France : Quel programme jusqu’en septembre
Publié le 19/03/2023 à 18h43
Mis à jour le 19/03/2023 à 18h54
Les grandes lignes de la préparation des Bleus à la Coupe du monde sont connues
« Laissez-nous le temps de terminer notre séjour en commun. On a une soirée à terminer, une matinée à passer ensemble, et il sera alors temps de se dire au revoir. » Le moment d’intimité réclamé samedi soir par Fabien Galthié a touché à sa fin. Après avoir passé la soirée sur une péniche, sur la Seine, les Bleus se sont dispersés ce dimanche.
À quelques mois de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre), les événements vont cependant rapidement s’enchaîner. Du 6 au 9 juin, un premier mini-stage aura lieu sans les demi-finalistes du Top 14 : 23 joueurs seront convoqués, des éléments du groupe premium et d’autres « potentiellement sélectionnables » (dixit Galthié). Ce rendez-vous sera le prélude à l’annonce, le mercredi 21 juin, de la liste des 42 joueurs retenus pour la préparation à la Coupe du monde. Soit quatre jours après la finale du Top 14. La préparation en elle-même, qui débutera le 25 juin, se résume à une succession de rassemblements entrecoupée de semaine de repos pour des joueurs qui n’auront pas de vacances cet été. Au programme, un stage dans le camp de la Légion étrangère à Carpiagne début juillet, un autre à Monaco, aux alentours du 10 juillet pendant deux semaines, et un suivant à Marcoussis vraisemblablement à partir du 29 juillet. Les Bleus rallieront ensuite les Landes et Capbreton où ils devraient passer trois semaines au lieu des cinq envisagées initialement.
Quatre matchs de préparation auront lieu en août. D’abord la double confrontation contre l’Écosse (le 5 à Edimbourg et le 12 à Saint-Etienne), puis contre les Fidji (à Nantes le 19) et l’Australie (au Stade de France le 26). Les Bleus attaqueront la compétition le 8 septembre face aux All Blacks.
Par D. K.-G.
Coupe du monde 2023. XV de France : Quel programme jusqu’en septembre
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Les grandes lignes de la préparation des Bleus à la Coupe du monde sont connues
« Laissez-nous le temps de terminer notre séjour en commun. On a une soirée à terminer, une matinée à passer ensemble, et il sera alors temps de se dire au revoir. » Le moment d’intimité réclamé samedi soir par Fabien Galthié a touché à sa fin. Après avoir passé la soirée sur une péniche, sur la Seine, les Bleus se sont dispersés ce dimanche.
À quelques mois de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre), les événements vont cependant rapidement s’enchaîner. Du 6 au 9 juin, un premier mini-stage aura lieu sans les demi-finalistes du Top 14 : 23 joueurs seront convoqués, des éléments du groupe premium et d’autres « potentiellement sélectionnables » (dixit Galthié). Ce rendez-vous sera le prélude à l’annonce, le mercredi 21 juin, de la liste des 42 joueurs retenus pour la préparation à la Coupe du monde. Soit quatre jours après la finale du Top 14. La préparation en elle-même, qui débutera le 25 juin, se résume à une succession de rassemblements entrecoupée de semaine de repos pour des joueurs qui n’auront pas de vacances cet été. Au programme, un stage dans le camp de la Légion étrangère à Carpiagne début juillet, un autre à Monaco, aux alentours du 10 juillet pendant deux semaines, et un suivant à Marcoussis vraisemblablement à partir du 29 juillet. Les Bleus rallieront ensuite les Landes et Capbreton où ils devraient passer trois semaines au lieu des cinq envisagées initialement.
Quatre matchs de préparation auront lieu en août. D’abord la double confrontation contre l’Écosse (le 5 à Edimbourg et le 12 à Saint-Etienne), puis contre les Fidji (à Nantes le 19) et l’Australie (au Stade de France le 26). Les Bleus attaqueront la compétition le 8 septembre face aux All Blacks.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
grospaquet31 a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/coupe-du-monde-2023-xv-de-france-quel-programme-jusqu-en-septembre-14488469.php
Par D. K.-G.
Coupe du monde 2023. XV de France : Quel programme jusqu’en septembre
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Les grandes lignes de la préparation des Bleus à la Coupe du monde sont connues
« Laissez-nous le temps de terminer notre séjour en commun. On a une soirée à terminer, une matinée à passer ensemble, et il sera alors temps de se dire au revoir. » Le moment d’intimité réclamé samedi soir par Fabien Galthié a touché à sa fin. Après avoir passé la soirée sur une péniche, sur la Seine, les Bleus se sont dispersés ce dimanche.
À quelques mois de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre), les événements vont cependant rapidement s’enchaîner. Du 6 au 9 juin, un premier mini-stage aura lieu sans les demi-finalistes du Top 14 : 23 joueurs seront convoqués, des éléments du groupe premium et d’autres « potentiellement sélectionnables » (dixit Galthié). Ce rendez-vous sera le prélude à l’annonce, le mercredi 21 juin, de la liste des 42 joueurs retenus pour la préparation à la Coupe du monde. Soit quatre jours après la finale du Top 14. La préparation en elle-même, qui débutera le 25 juin, se résume à une succession de rassemblements entrecoupée de semaine de repos pour des joueurs qui n’auront pas de vacances cet été. Au programme, un stage dans le camp de la Légion étrangère à Carpiagne début juillet, un autre à Monaco, aux alentours du 10 juillet pendant deux semaines, et un suivant à Marcoussis vraisemblablement à partir du 29 juillet. Les Bleus rallieront ensuite les Landes et Capbreton où ils devraient passer trois semaines au lieu des cinq envisagées initialement.
Quatre matchs de préparation auront lieu en août. D’abord la double confrontation contre l’Écosse (le 5 à Edimbourg et le 12 à Saint-Etienne), puis contre les Fidji (à Nantes le 19) et l’Australie (au Stade de France le 26). Les Bleus attaqueront la compétition le 8 septembre face aux All Blacks.
Barrages : 2 Juin
Rassemblement de 23 joueurs : 6 au 9 Juin
Demi finale : 9-10 Juin
Finale - 17 Juin
Rassemblement de 42 joueurs : 25 Juin
Stade au camps de la légion étrangère : Dates ???
Stage à Monaco : 10 Juillet
Marcoussis : 29 Juillet
Match 1 : 5 Août
Match 2 : 12 Août
Match 3 / 1ère journée de top 14: 19 Août
Match 4 / 2éme journée de top 14 : 26 Août
3éme journée de top 14 : 2 Septembre
1ére journée de coupe du monde : 8 septembre
2éme journée de coupe du monde : 14 septembre
3éme journée de coupe du monde : 21 septembre
4éme journée de coupe du monde : 6 octobre
1/4 de finale : 14-15 octobre
1/2 finale : 20-21 octobre
Petite finale : 27 octobre
Finale : 28 octobre
4éme journée de top : 29 octobre
Le calendrier des internationaux est impeccable, y a pas à dire.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Big'Ben a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/coupe-du-monde-2023-xv-de-france-quel-programme-jusqu-en-septembre-14488469.php
Par D. K.-G.
Coupe du monde 2023. XV de France : Quel programme jusqu’en septembre
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Les grandes lignes de la préparation des Bleus à la Coupe du monde sont connues
« Laissez-nous le temps de terminer notre séjour en commun. On a une soirée à terminer, une matinée à passer ensemble, et il sera alors temps de se dire au revoir. » Le moment d’intimité réclamé samedi soir par Fabien Galthié a touché à sa fin. Après avoir passé la soirée sur une péniche, sur la Seine, les Bleus se sont dispersés ce dimanche.
À quelques mois de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre), les événements vont cependant rapidement s’enchaîner. Du 6 au 9 juin, un premier mini-stage aura lieu sans les demi-finalistes du Top 14 : 23 joueurs seront convoqués, des éléments du groupe premium et d’autres « potentiellement sélectionnables » (dixit Galthié). Ce rendez-vous sera le prélude à l’annonce, le mercredi 21 juin, de la liste des 42 joueurs retenus pour la préparation à la Coupe du monde. Soit quatre jours après la finale du Top 14. La préparation en elle-même, qui débutera le 25 juin, se résume à une succession de rassemblements entrecoupée de semaine de repos pour des joueurs qui n’auront pas de vacances cet été. Au programme, un stage dans le camp de la Légion étrangère à Carpiagne début juillet, un autre à Monaco, aux alentours du 10 juillet pendant deux semaines, et un suivant à Marcoussis vraisemblablement à partir du 29 juillet. Les Bleus rallieront ensuite les Landes et Capbreton où ils devraient passer trois semaines au lieu des cinq envisagées initialement.
Quatre matchs de préparation auront lieu en août. D’abord la double confrontation contre l’Écosse (le 5 à Edimbourg et le 12 à Saint-Etienne), puis contre les Fidji (à Nantes le 19) et l’Australie (au Stade de France le 26). Les Bleus attaqueront la compétition le 8 septembre face aux All Blacks.
Barrages : 2 Juin
Rassemblement de 23 joueurs : 6 au 9 Juin
Demi finale : 9-10 Juin
Finale - 17 Juin
Rassemblement de 42 joueurs : 25 Juin
Stade au camps de la légion étrangère : Dates ???
Stage à Monaco : 10 Juillet
Marcoussis : 29 Juillet
Match 1 : 5 Août
Match 2 : 12 Août
Match 3 / 1ère journée de top 14: 19 Août
Match 4 / 2éme journée de top 14 : 26 Août
3éme journée de top 14 : 2 Septembre
1ére journée de coupe du monde : 8 septembre
2éme journée de coupe du monde : 14 septembre
3éme journée de coupe du monde : 21 septembre
4éme journée de coupe du monde : 6 octobre
1/4 de finale : 14-15 octobre
1/2 finale : 20-21 octobre
Petite finale : 27 octobre
Finale : 28 octobre
4éme journée de top : 29 octobre
Le calendrier des internationaux est impeccable, y a pas à dire.
s'il y a Toulouse, La Rochelle et l'UBB en demi-finale, ça fait 17-18 joueurs "premiums" en moins. pour aller à 23, va falloir aller chercher des mecs... A quoi bon un tel stage avant la fin du championnat???
Pour le calendrier, on savait que ça serait hardos. Les finalistes auront une semaine de repos avant de partir en prépa CDM. La question est surtout, après la CDM que les bleus termineront le plus tard possible je l'espère, combien de vacances auront les internationaux? 3, 4, 5 semaines, plus???
Quelque soit le résultat, je pense que la saison 2024-2025 ne devrait pas être la meilleure dans l'histoire du Stade Toulousain...Les mecs les plus utilisés devraient, logiquement, connaître une baisse de régime!
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Roberto Miopalmo a écrit:Big'Ben a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/coupe-du-monde-2023-xv-de-france-quel-programme-jusqu-en-septembre-14488469.php
Par D. K.-G.
Coupe du monde 2023. XV de France : Quel programme jusqu’en septembre
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Les grandes lignes de la préparation des Bleus à la Coupe du monde sont connues
« Laissez-nous le temps de terminer notre séjour en commun. On a une soirée à terminer, une matinée à passer ensemble, et il sera alors temps de se dire au revoir. » Le moment d’intimité réclamé samedi soir par Fabien Galthié a touché à sa fin. Après avoir passé la soirée sur une péniche, sur la Seine, les Bleus se sont dispersés ce dimanche.
À quelques mois de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre), les événements vont cependant rapidement s’enchaîner. Du 6 au 9 juin, un premier mini-stage aura lieu sans les demi-finalistes du Top 14 : 23 joueurs seront convoqués, des éléments du groupe premium et d’autres « potentiellement sélectionnables » (dixit Galthié). Ce rendez-vous sera le prélude à l’annonce, le mercredi 21 juin, de la liste des 42 joueurs retenus pour la préparation à la Coupe du monde. Soit quatre jours après la finale du Top 14. La préparation en elle-même, qui débutera le 25 juin, se résume à une succession de rassemblements entrecoupée de semaine de repos pour des joueurs qui n’auront pas de vacances cet été. Au programme, un stage dans le camp de la Légion étrangère à Carpiagne début juillet, un autre à Monaco, aux alentours du 10 juillet pendant deux semaines, et un suivant à Marcoussis vraisemblablement à partir du 29 juillet. Les Bleus rallieront ensuite les Landes et Capbreton où ils devraient passer trois semaines au lieu des cinq envisagées initialement.
Quatre matchs de préparation auront lieu en août. D’abord la double confrontation contre l’Écosse (le 5 à Edimbourg et le 12 à Saint-Etienne), puis contre les Fidji (à Nantes le 19) et l’Australie (au Stade de France le 26). Les Bleus attaqueront la compétition le 8 septembre face aux All Blacks.
Barrages : 2 Juin
Rassemblement de 23 joueurs : 6 au 9 Juin
Demi finale : 9-10 Juin
Finale - 17 Juin
Rassemblement de 42 joueurs : 25 Juin
Stade au camps de la légion étrangère : Dates ???
Stage à Monaco : 10 Juillet
Marcoussis : 29 Juillet
Match 1 : 5 Août
Match 2 : 12 Août
Match 3 / 1ère journée de top 14: 19 Août
Match 4 / 2éme journée de top 14 : 26 Août
3éme journée de top 14 : 2 Septembre
1ére journée de coupe du monde : 8 septembre
2éme journée de coupe du monde : 14 septembre
3éme journée de coupe du monde : 21 septembre
4éme journée de coupe du monde : 6 octobre
1/4 de finale : 14-15 octobre
1/2 finale : 20-21 octobre
Petite finale : 27 octobre
Finale : 28 octobre
4éme journée de top : 29 octobre
Le calendrier des internationaux est impeccable, y a pas à dire.
s'il y a Toulouse, La Rochelle et l'UBB en demi-finale, ça fait 17-18 joueurs "premiums" en moins. pour aller à 23, va falloir aller chercher des mecs... A quoi bon un tel stage avant la fin du championnat???
Pour le calendrier, on savait que ça serait hardos. Les finalistes auront une semaine de repos avant de partir en prépa CDM. La question est surtout, après la CDM que les bleus termineront le plus tard possible je l'espère, combien de vacances auront les internationaux? 3, 4, 5 semaines, plus???
Quelque soit le résultat, je pense que la saison 2024-2025 ne devrait pas être la meilleure dans l'histoire du Stade Toulousain...Les mecs les plus utilisés devraient, logiquement, connaître une baisse de régime!
On le savait mais quand on a les dates sous les yeux, ça pique... C'est sûr que si Galthier garde sa gestion catastrophique des joueurs, ceux qui sont à l'heure actuelle des titulaires réguliers, surtout eux, parce-que sauf blessures, les arrières sur le banc et hors groupe ne devrait pas être trop fatigués pour le championnat. Mais les avants et titulaire seront cramés jusqu'à la moelle. À moins que les clubs ne gèrent intelligemment leurs internationaux...
C'est vraiment ahurissant ce calendrier, concernant les vacances, je sais pas s'ils en ont par saison, ou par année, si c'est par année, nos internationaux on va pas les voir beaucoup non plus.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.rugbyrama.fr/2023/03/20/6-nations-2023-il-ny-a-pas-besoin-de-faire-cinquante-percees-pour-etre-bon-romain-ntamack-repond-aux-critiques-11075566.php
Plus il ouvre la bouche plus il pue l’orgueil ce mec.
Il ne sait pas ce qu’est la sobriété mais ce terme a été inventé par ces connards du midol exprès pour lui, pourquoi il en a pas profité pour leur demander ce que ca voulait dire?
On ne comprend rien au rugby pour ne pas voir quil est largement au dessus de MJ, car c’est de ca dont il s’agit.
Plus il ouvre la bouche plus il pue l’orgueil ce mec.
Il ne sait pas ce qu’est la sobriété mais ce terme a été inventé par ces connards du midol exprès pour lui, pourquoi il en a pas profité pour leur demander ce que ca voulait dire?
On ne comprend rien au rugby pour ne pas voir quil est largement au dessus de MJ, car c’est de ca dont il s’agit.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
grospaquet31 a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/03/20/6-nations-2023-il-ny-a-pas-besoin-de-faire-cinquante-percees-pour-etre-bon-romain-ntamack-repond-aux-critiques-11075566.php
Plus il ouvre la bouche plus il pue l’orgueil ce mec.
Il ne sait pas ce qu’est la sobriété mais ce terme a été inventé par ces connards du midol exprès pour lui, pourquoi il en a pas profité pour leur demander ce que ca voulait dire?
On ne comprend rien au rugby pour ne pas voir quil est largement au dessus de MJ, car c’est de ca dont il s’agit.
Je ne peux qu'être d'accord. Car si sur le principe, je suis dans le camp de ceux qui ne trouve pas que c'est un "imposteur", et que oui, on peut faire un bon match sans image qui finiront sur "youtube".
Cependant, la condescendance avec laquelle il indique que seuls les gens qui comprennent le rugby peuvent saisir les subtilités de ses partitions... ça pue!
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-portrait-chiffre-du-xv-de-france-a-six-mois-de-la-coupe-du-monde/1387264
Le portrait chiffré du XV de France à six mois de la Coupe du monde
Retour à la dépossession, efficacité offensive exceptionnelle, perte d'efficacité dans les rucks, hyperactivité de Flament et Ramos : retour en stats sur le Tournoi des Six Nations du quinze de France, alors que se profile le Mondial à la maison.
Alexandre Bardot
109
Le nombre de passes moyen du quinze de France lors des trois derniers matches du Tournoi des Six Nations.
Une équipe revenue à son identité
Avant le début du Tournoi, staff et joueurs ont eu des discussions techniques poussées autour du projet de jeu. Il était question d'utiliser davantage le ballon, de le déplacer un peu plus. Un mois et demi plus tard, le constat statistique est clair : les Français ont essayé, mais ils sont vite revenus à leurs habitudes. De 157 passes de moyenne lors des deux premiers matches, en Irlande et en Italie, ils sont redescendus à 109 pendant les trois dernières rencontres.
Ce chiffre de 109 passes dit beaucoup de choses :
- il correspond à la meilleure période des Bleus cet hiver et définit donc pleinement leur style : la dépossession et un jeu assez direct.
- il est très en dessous de la moyenne des cinq autres équipes du Tournoi (171), ce qui montre que la France est une nation particulière sur la scène internationale, presque à contre-courant.
- il est un peu inférieur à la moyenne de passes du Tournoi 2022 (115), ce qui donne une idée plus précise du rétropédalage effectué en cours de Tournoi.
Le jeu au pied est ainsi resté une option majeure du projet de jeu de l'équipe de France. Elle a même tapé un peu plus en 2023 (156 fois) qu'en 2022 (151), toujours avec cette recherche de longueur.
21
Le nombre d'essais marqués par le quinze de France lors du Tournoi des Six Nations.
Une attaque qui fait beaucoup avec peu
Être l'équipe qui fait le moins de passes n'a pas empêché la France de finir meilleure attaque, avec 21 essais. À l'heure actuelle, elle aurait tort de faire autrement, puisque moins elle fait circuler le ballon, plus elle marque. La preuve en chiffres : à 157 passes de moyenne, lors des deux premiers matches, elle a tourné à 2,5 essais par match ; en baissant sa moyenne de passes de 40 % sur les trois dernières rencontres (109 par match), elle a gonflé son nombre d'essais de... 112 %.
Cette capacité à faire beaucoup avec peu est une marque de fabrique de l'attaque tricolore. Tout en étant l'équipe avec le moins de courses ballon en main, elle est celle qui gagne le plus de duels offensifs. Ses ratios d'efficacité sont impressionnants : 1 duel gagné toutes les 3,9 courses, contre 1 toutes les 5,6 courses pour les autres nations du Tournoi ; 1 franchissement toutes les 14,1 passes, contre 1 toutes les 24,6 passes pour ses adversaires.
x2
Le quinze de France a encaissé deux fois plus d'essais lors du Tournoi 2023 que lors de l'édition précédente (14 contre 7).
Une défense moins incisive et moins endurante
Inquiète du jeu verrouillé de la dernière tournée de novembre, World Rugby peut un peu se réjouir à l'issue de ce Tournoi : on y a marqué plus de 25 % d'essais en plus par rapport à l'an dernier. Dans ce contexte de hausse générale, il est logique que la défense française ait davantage subi que lors du Grand Chelem. Le problème est qu'elle est allée très au-delà de l'inflation : + 100 % d'essais encaissés (de 7 à 14).
Comme cela a été souvent souligné, les directives arbitrales pour donner plus de latitude à l'attaque dans les rucks ont joué en défaveur des Bleus. Même s'ils ont réussi à gratter des ballons, ils ont été beaucoup moins efficaces que l'an dernier dans ce secteur. Deux éléments issus des données d'Opta pour appuyer ce constat :
- le total des munitions récupérées au sol est passé de 28 à 15.
- ils ont gratté un ballon tous les 15 rucks en 2022 ; seulement un tous les 35 rucks en 2023.
L'impression que la France avait retrouvé de son pouvoir dans le jeu au sol à partir du match en Angleterre ne se vérifie pas vraiment statistiquement. D'avant à après Twickenham, la moyenne des Bleus est restée à 3 grattages par match, et la fréquence n'a que peu varié : un « jackal » tous les 37 rucks avant, un tous les 31 rucks après.
Il existe fatalement un lien entre cette perte d'efficacité dans les rucks et le fait que la défense cornaquée par Shaun Edwards a été plus friable quand les adversaires ont étiré leurs attaques. De zéro essai encaissé au-delà de cinq temps de jeu en 2022, elle est passée à cinq cette année.
Des joueurs hyper dominants
« De mon point de vue, c'est le joueur français du Tournoi », estimait l'entraîneur de l'attaque français Laurent Labit lundi, dans ces colonnes, au sujet de Thibaud Flament. Tout est impressionnant dans les stats du deuxième ligne :
- son endurance, puisqu'il est l'un des quatorze joueurs, toutes nations confondues, à avoir disputé les 400 minutes de la compétition.
- son activité et son éclectisme pour un « grand » comme lui, ensuite. Deuxième plaqueur le plus productif du Tournoi derrière l'Écossais Matt Fagerson avec 81 unités, le Toulousain a aussi été beaucoup sollicité en touche (18 prises, 2e du Tournoi), dans les rucks offensifs (99, 11e) et dans le jeu courant (30 courses, 7e Français). Un combo qui le place dans les mêmes eaux statistiques que James Ryan ou Maro Itoje, deux joueurs qui comptent parmi les références mondiales en deuxième ligne.
- son efficacité, enfin : 3 essais et 3 franchissements, ce sont des stats supérieures, par exemple, à celles d'un Gaël Fickou (2 essais, 2 franchissements), auteur lui-même d'un excellent Tournoi, à un poste de centre où il y a davantage d'espaces qu'en deuxième ligne.
Thomas Ramos est une autre « révélation » du Tournoi. L'arrière a en pris sa dimension toulousaine en Bleu, à partir du match contre l'Écosse. Sa touche personnelle, c'est sa participation au jeu et cette façon de venir se proposer en position de premier attaquant. Le comparatif avec Melvyn Jaminet, titulaire lors du Grand Chelem, est criant sur ce point : l'ancien Perpignanais avait touché 85 ballons en 2022, Ramos en a eu 132 cet hiver (pour le même nombre de minutes jouées). Au pied, s'il est bien moins long (34 mètres en moyenne, contre 45 pour Jaminet) dans ses dégagements, Ramos a été d'une précision supérieure face aux perches (84,8 %, contre 67,7 pour Jaminet l'an dernier).
Les autres stats marquantes concernant des individualités
Julien Marchand a participé à 169 rucks (102 offensifs, 67 défensifs) pendant le Tournoi (soit un toutes les 1'50). Seul Josh Van der Flier, l'Irlandais sacré récemment meilleur joueur du monde, s'est impliqué davantage dans cette zone (181), mais en ayant joué 89'de plus. Remarquable d'endurance, d'engagement et de dureté, le Toulousain, auteur de trois grattages, est une poutre du jeu français.
Capitaine de la défense française, Gaël Fickou ne fait pas que donner de la voix pour replacer ses partenaires et commander les montées. Ses 67 plaquages le placent en troisième position du classement du Tournoi. Il est, avec Antoine Dupont, le seul trois-quart du top 25 de la compétition dans ce domaine.
Dupont, justement, s'est davantage reposé sur Romain Ntamack et Thomas Ramos dans la conduite du jeu. Mais il reste LE détonateur du jeu français. Il provoque beaucoup, énormément même pour un demi de mêlée : à lui seul, il a effectué près de 10 % des courses du quinze de France. Il est à un ballon porté toutes les 7'30 de jeu, quand la moyenne des autres numéros 9 du Tournoi est à 1 course toutes les 12'de jeu. Il est dans le top 10 du Tournoi dans les catégories des duels gagnés (16), des franchissements (4) et des passes au contact (4), mais aussi dans celui des ballons perdus ( 8 ). C'est un corollaire de son style de jeu, mais aussi un rappel qu'il n'a pas toujours pris les bonnes options durant ce Tournoi.
Le portrait chiffré du XV de France à six mois de la Coupe du monde
Retour à la dépossession, efficacité offensive exceptionnelle, perte d'efficacité dans les rucks, hyperactivité de Flament et Ramos : retour en stats sur le Tournoi des Six Nations du quinze de France, alors que se profile le Mondial à la maison.
Alexandre Bardot
109
Le nombre de passes moyen du quinze de France lors des trois derniers matches du Tournoi des Six Nations.
Une équipe revenue à son identité
Avant le début du Tournoi, staff et joueurs ont eu des discussions techniques poussées autour du projet de jeu. Il était question d'utiliser davantage le ballon, de le déplacer un peu plus. Un mois et demi plus tard, le constat statistique est clair : les Français ont essayé, mais ils sont vite revenus à leurs habitudes. De 157 passes de moyenne lors des deux premiers matches, en Irlande et en Italie, ils sont redescendus à 109 pendant les trois dernières rencontres.
Ce chiffre de 109 passes dit beaucoup de choses :
- il correspond à la meilleure période des Bleus cet hiver et définit donc pleinement leur style : la dépossession et un jeu assez direct.
- il est très en dessous de la moyenne des cinq autres équipes du Tournoi (171), ce qui montre que la France est une nation particulière sur la scène internationale, presque à contre-courant.
- il est un peu inférieur à la moyenne de passes du Tournoi 2022 (115), ce qui donne une idée plus précise du rétropédalage effectué en cours de Tournoi.
Le jeu au pied est ainsi resté une option majeure du projet de jeu de l'équipe de France. Elle a même tapé un peu plus en 2023 (156 fois) qu'en 2022 (151), toujours avec cette recherche de longueur.
21
Le nombre d'essais marqués par le quinze de France lors du Tournoi des Six Nations.
Une attaque qui fait beaucoup avec peu
Être l'équipe qui fait le moins de passes n'a pas empêché la France de finir meilleure attaque, avec 21 essais. À l'heure actuelle, elle aurait tort de faire autrement, puisque moins elle fait circuler le ballon, plus elle marque. La preuve en chiffres : à 157 passes de moyenne, lors des deux premiers matches, elle a tourné à 2,5 essais par match ; en baissant sa moyenne de passes de 40 % sur les trois dernières rencontres (109 par match), elle a gonflé son nombre d'essais de... 112 %.
Cette capacité à faire beaucoup avec peu est une marque de fabrique de l'attaque tricolore. Tout en étant l'équipe avec le moins de courses ballon en main, elle est celle qui gagne le plus de duels offensifs. Ses ratios d'efficacité sont impressionnants : 1 duel gagné toutes les 3,9 courses, contre 1 toutes les 5,6 courses pour les autres nations du Tournoi ; 1 franchissement toutes les 14,1 passes, contre 1 toutes les 24,6 passes pour ses adversaires.
x2
Le quinze de France a encaissé deux fois plus d'essais lors du Tournoi 2023 que lors de l'édition précédente (14 contre 7).
Une défense moins incisive et moins endurante
Inquiète du jeu verrouillé de la dernière tournée de novembre, World Rugby peut un peu se réjouir à l'issue de ce Tournoi : on y a marqué plus de 25 % d'essais en plus par rapport à l'an dernier. Dans ce contexte de hausse générale, il est logique que la défense française ait davantage subi que lors du Grand Chelem. Le problème est qu'elle est allée très au-delà de l'inflation : + 100 % d'essais encaissés (de 7 à 14).
Comme cela a été souvent souligné, les directives arbitrales pour donner plus de latitude à l'attaque dans les rucks ont joué en défaveur des Bleus. Même s'ils ont réussi à gratter des ballons, ils ont été beaucoup moins efficaces que l'an dernier dans ce secteur. Deux éléments issus des données d'Opta pour appuyer ce constat :
- le total des munitions récupérées au sol est passé de 28 à 15.
- ils ont gratté un ballon tous les 15 rucks en 2022 ; seulement un tous les 35 rucks en 2023.
L'impression que la France avait retrouvé de son pouvoir dans le jeu au sol à partir du match en Angleterre ne se vérifie pas vraiment statistiquement. D'avant à après Twickenham, la moyenne des Bleus est restée à 3 grattages par match, et la fréquence n'a que peu varié : un « jackal » tous les 37 rucks avant, un tous les 31 rucks après.
Il existe fatalement un lien entre cette perte d'efficacité dans les rucks et le fait que la défense cornaquée par Shaun Edwards a été plus friable quand les adversaires ont étiré leurs attaques. De zéro essai encaissé au-delà de cinq temps de jeu en 2022, elle est passée à cinq cette année.
Des joueurs hyper dominants
« De mon point de vue, c'est le joueur français du Tournoi », estimait l'entraîneur de l'attaque français Laurent Labit lundi, dans ces colonnes, au sujet de Thibaud Flament. Tout est impressionnant dans les stats du deuxième ligne :
- son endurance, puisqu'il est l'un des quatorze joueurs, toutes nations confondues, à avoir disputé les 400 minutes de la compétition.
- son activité et son éclectisme pour un « grand » comme lui, ensuite. Deuxième plaqueur le plus productif du Tournoi derrière l'Écossais Matt Fagerson avec 81 unités, le Toulousain a aussi été beaucoup sollicité en touche (18 prises, 2e du Tournoi), dans les rucks offensifs (99, 11e) et dans le jeu courant (30 courses, 7e Français). Un combo qui le place dans les mêmes eaux statistiques que James Ryan ou Maro Itoje, deux joueurs qui comptent parmi les références mondiales en deuxième ligne.
- son efficacité, enfin : 3 essais et 3 franchissements, ce sont des stats supérieures, par exemple, à celles d'un Gaël Fickou (2 essais, 2 franchissements), auteur lui-même d'un excellent Tournoi, à un poste de centre où il y a davantage d'espaces qu'en deuxième ligne.
Thomas Ramos est une autre « révélation » du Tournoi. L'arrière a en pris sa dimension toulousaine en Bleu, à partir du match contre l'Écosse. Sa touche personnelle, c'est sa participation au jeu et cette façon de venir se proposer en position de premier attaquant. Le comparatif avec Melvyn Jaminet, titulaire lors du Grand Chelem, est criant sur ce point : l'ancien Perpignanais avait touché 85 ballons en 2022, Ramos en a eu 132 cet hiver (pour le même nombre de minutes jouées). Au pied, s'il est bien moins long (34 mètres en moyenne, contre 45 pour Jaminet) dans ses dégagements, Ramos a été d'une précision supérieure face aux perches (84,8 %, contre 67,7 pour Jaminet l'an dernier).
Les autres stats marquantes concernant des individualités
Julien Marchand a participé à 169 rucks (102 offensifs, 67 défensifs) pendant le Tournoi (soit un toutes les 1'50). Seul Josh Van der Flier, l'Irlandais sacré récemment meilleur joueur du monde, s'est impliqué davantage dans cette zone (181), mais en ayant joué 89'de plus. Remarquable d'endurance, d'engagement et de dureté, le Toulousain, auteur de trois grattages, est une poutre du jeu français.
Capitaine de la défense française, Gaël Fickou ne fait pas que donner de la voix pour replacer ses partenaires et commander les montées. Ses 67 plaquages le placent en troisième position du classement du Tournoi. Il est, avec Antoine Dupont, le seul trois-quart du top 25 de la compétition dans ce domaine.
Dupont, justement, s'est davantage reposé sur Romain Ntamack et Thomas Ramos dans la conduite du jeu. Mais il reste LE détonateur du jeu français. Il provoque beaucoup, énormément même pour un demi de mêlée : à lui seul, il a effectué près de 10 % des courses du quinze de France. Il est à un ballon porté toutes les 7'30 de jeu, quand la moyenne des autres numéros 9 du Tournoi est à 1 course toutes les 12'de jeu. Il est dans le top 10 du Tournoi dans les catégories des duels gagnés (16), des franchissements (4) et des passes au contact (4), mais aussi dans celui des ballons perdus ( 8 ). C'est un corollaire de son style de jeu, mais aussi un rappel qu'il n'a pas toujours pris les bonnes options durant ce Tournoi.
Dernière édition par Scalp le Mer 22 Mar 2023 - 10:11, édité 1 fois
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-portrait-chiffre-du-xv-de-france-a-six-mois-de-la-coupe-du-monde/1387264
Le portrait chiffré du XV de France à six mois de la Coupe du monde
Retour à la dépossession, efficacité offensive exceptionnelle, perte d'efficacité dans les rucks, hyperactivité de Flament et Ramos : retour en stats sur le Tournoi des Six Nations du quinze de France, alors que se profile le Mondial à la maison.
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Le nombre de passes moyen du quinze de France lors des trois derniers matches du Tournoi des Six Nations.
Une équipe revenue à son identité
Avant le début du Tournoi, staff et joueurs ont eu des discussions techniques poussées autour du projet de jeu. Il était question d'utiliser davantage le ballon, de le déplacer un peu plus. Un mois et demi plus tard, le constat statistique est clair : les Français ont essayé, mais ils sont vite revenus à leurs habitudes. De 157 passes de moyenne lors des deux premiers matches, en Irlande et en Italie, ils sont redescendus à 109 pendant les trois dernières rencontres.
Ce chiffre de 109 passes dit beaucoup de choses :
- il correspond à la meilleure période des Bleus cet hiver et définit donc pleinement leur style : la dépossession et un jeu assez direct.
- il est très en dessous de la moyenne des cinq autres équipes du Tournoi (171), ce qui montre que la France est une nation particulière sur la scène internationale, presque à contre-courant.
- il est un peu inférieur à la moyenne de passes du Tournoi 2022 (115), ce qui donne une idée plus précise du rétropédalage effectué en cours de Tournoi.
Le jeu au pied est ainsi resté une option majeure du projet de jeu de l'équipe de France. Elle a même tapé un peu plus en 2023 (156 fois) qu'en 2022 (151), toujours avec cette recherche de longueur.
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Le nombre d'essais marqués par le quinze de France lors du Tournoi des Six Nations.
Une attaque qui fait beaucoup avec peu
Être l'équipe qui fait le moins de passes n'a pas empêché la France de finir meilleure attaque, avec 21 essais. À l'heure actuelle, elle aurait tort de faire autrement, puisque moins elle fait circuler le ballon, plus elle marque. La preuve en chiffres : à 157 passes de moyenne, lors des deux premiers matches, elle a tourné à 2,5 essais par match ; en baissant sa moyenne de passes de 40 % sur les trois dernières rencontres (109 par match), elle a gonflé son nombre d'essais de... 112 %.
Cette capacité à faire beaucoup avec peu est une marque de fabrique de l'attaque tricolore. Tout en étant l'équipe avec le moins de courses ballon en main, elle est celle qui gagne le plus de duels offensifs. Ses ratios d'efficacité sont impressionnants : 1 duel gagné toutes les 3,9 courses, contre 1 toutes les 5,6 courses pour les autres nations du Tournoi ; 1 franchissement toutes les 14,1 passes, contre 1 toutes les 24,6 passes pour ses adversaires.
x2
Le quinze de France a encaissé deux fois plus d'essais lors du Tournoi 2023 que lors de l'édition précédente (14 contre 7).
Une défense moins incisive et moins endurante
Inquiète du jeu verrouillé de la dernière tournée de novembre, World Rugby peut un peu se réjouir à l'issue de ce Tournoi : on y a marqué plus de 25 % d'essais en plus par rapport à l'an dernier. Dans ce contexte de hausse générale, il est logique que la défense française ait davantage subi que lors du Grand Chelem. Le problème est qu'elle est allée très au-delà de l'inflation : + 100 % d'essais encaissés (de 7 à 14).
Comme cela a été souvent souligné, les directives arbitrales pour donner plus de latitude à l'attaque dans les rucks ont joué en défaveur des Bleus. Même s'ils ont réussi à gratter des ballons, ils ont été beaucoup moins efficaces que l'an dernier dans ce secteur. Deux éléments issus des données d'Opta pour appuyer ce constat :
- le total des munitions récupérées au sol est passé de 28 à 15.
- ils ont gratté un ballon tous les 15 rucks en 2022 ; seulement un tous les 35 rucks en 2023.
L'impression que la France avait retrouvé de son pouvoir dans le jeu au sol à partir du match en Angleterre ne se vérifie pas vraiment statistiquement. D'avant à après Twickenham, la moyenne des Bleus est restée à 3 grattages par match, et la fréquence n'a que peu varié : un « jackal » tous les 37 rucks avant, un tous les 31 rucks après.
Il existe fatalement un lien entre cette perte d'efficacité dans les rucks et le fait que la défense cornaquée par Shaun Edwards a été plus friable quand les adversaires ont étiré leurs attaques. De zéro essai encaissé au-delà de cinq temps de jeu en 2022, elle est passée à cinq cette année.
Des joueurs hyper dominants
« De mon point de vue, c'est le joueur français du Tournoi », estimait l'entraîneur de l'attaque français Laurent Labit lundi, dans ces colonnes, au sujet de Thibaud Flament. Tout est impressionnant dans les stats du deuxième ligne :
- son endurance, puisqu'il est l'un des quatorze joueurs, toutes nations confondues, à avoir disputé les 400 minutes de la compétition.
- son activité et son éclectisme pour un « grand » comme lui, ensuite. Deuxième plaqueur le plus productif du Tournoi derrière l'Écossais Matt Fagerson avec 81 unités, le Toulousain a aussi été beaucoup sollicité en touche (18 prises, 2e du Tournoi), dans les rucks offensifs (99, 11e) et dans le jeu courant (30 courses, 7e Français). Un combo qui le place dans les mêmes eaux statistiques que James Ryan ou Maro Itoje, deux joueurs qui comptent parmi les références mondiales en deuxième ligne.
- son efficacité, enfin : 3 essais et 3 franchissements, ce sont des stats supérieures, par exemple, à celles d'un Gaël Fickou (2 essais, 2 franchissements), auteur lui-même d'un excellent Tournoi, à un poste de centre où il y a davantage d'espaces qu'en deuxième ligne.
Thomas Ramos est une autre « révélation » du Tournoi. L'arrière a en pris sa dimension toulousaine en Bleu, à partir du match contre l'Écosse. Sa touche personnelle, c'est sa participation au jeu et cette façon de venir se proposer en position de premier attaquant. Le comparatif avec Melvyn Jaminet, titulaire lors du Grand Chelem, est criant sur ce point : l'ancien Perpignanais avait touché 85 ballons en 2022, Ramos en a eu 132 cet hiver (pour le même nombre de minutes jouées). Au pied, s'il est bien moins long (34 mètres en moyenne, contre 45 pour Jaminet) dans ses dégagements, Ramos a été d'une précision supérieure face aux perches (84,8 %, contre 67,7 pour Jaminet l'an dernier).
Les autres stats marquantes concernant des individualités
Julien Marchand a participé à 169 rucks (102 offensifs, 67 défensifs) pendant le Tournoi (soit un toutes les 1'50). Seul Josh Van der Flier, l'Irlandais sacré récemment meilleur joueur du monde, s'est impliqué davantage dans cette zone (181), mais en ayant joué 89'de plus. Remarquable d'endurance, d'engagement et de dureté, le Toulousain, auteur de trois grattages, est une poutre du jeu français.
Capitaine de la défense française, Gaël Fickou ne fait pas que donner de la voix pour replacer ses partenaires et commander les montées. Ses 67 plaquages le placent en troisième position du classement du Tournoi. Il est, avec Antoine Dupont, le seul trois-quart du top 25 de la compétition dans ce domaine.
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et quand on met en avant factuellement cet avis sur le forum, tout juste si on n'est pas accusé de crime de lèse-majesté...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-le-calendrier-complet-des-bleus-jusqu-a-la-coupe-du-monde-2023_AV-202303270622.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
sevu reece est out pour la cdm avec une rupture des ligaments
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Bernard Laporte pourrait intégrer le staff du XV de France pour la Coupe du monde
https://dicodusport.fr/blog/bernard-laporte-pourrait-integrer-le-staff-du-xv-de-france-pour-la-coupe-du-monde/
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
XV de France. Bernard Laporte consultant pendant la Coupe du monde : il n'en est pas question
https://actu.fr/sports/rugby/pro/xv-de-france-bernard-laporte-consultant-pendant-la-coupe-du-monde-il-n-en-est-pas-question_58722604.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/xv-de-france-bernard-laporte-consultant-pendant-la-coupe-du-monde-il-n-en-est-pas-question_58722604.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://twitter.com/MalvesinDorian/status/1643889184149581824?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:
https://twitter.com/MalvesinDorian/status/1643889184149581824?s=20
Je reconnais pas le joueur, c'est Guido qui rejoue sur la photo ?
Ca fait longtemps que je l'ai pas vu, il a peut être laissé pousser la barbe
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023 - Du "bunker" à la vidéo, World Rugby veut faire sa révolution sur les cartons rouges
https://www.rugbyrama.fr/2023/04/11/coupe-du-monde-2023-du-bunker-a-la-video-world-rugby-veut-faire-sa-revolution-sur-les-cartons-rouges-11124403.php
Coupe du monde 2023 - Joël Jutge : « On donnerait des cartons orange, en clair… »
Après Freddie Steward lors du dernier Six Nations, le Montpelliérain Zach Mercer a été blanchi en commission d’un carton rouge. De quoi relancer la menace de graves polémiques arbitrales lors de la prochaine Coupe du monde ? Conscient du problème, Joël Jutge confirme que des débats sont désormais ouverts à World Rugby quant à l’adoption d’un nouveau processus, dont il pèse les pour et les contre.
Lors de la dernière journée du Tournoi puis des 8es de finale de Coupe d’Europe, deux cartons rouges ont été récemment annulés par des commissions de discipline. En tant que patron mondial des arbitres, quelle est d’abord votre opinion à ce sujet ?
Pour vous répondre précisément, il faut d’abord indiquer qu’il s’agit de deux situations différentes, sur lesquelles deux cartons rouges ont été distribués et logiquement contestés. On comprend parfaitement qu’il y ait débat : lorsqu’un carton rouge est donné à cause d’une erreur d’appréciation, il est logique que la commission de discipline blanchisse le joueur. C’est normal. Je ne suis pas du tout gêné par cela. Au contraire, je trouve cela très bien.
Ne craignez-vous pas qu’à déjuger trop fréquemment les arbitres, ceux-ci perdent de leur autorité ?
La différence fondamentale, c’est qu’une commission de discipline a 24 heures pour prendre une décision quand les arbitres n’ont en moyenne qu’une minute et trente secondes. On ne juge pas une action de la même façon, dans ces conditions… Dans tous les cas, les débats peuvent être infinis. J’en veux pour preuve qu’à la fin du Tournoi, nous avons réuni à World Rugby tous les sélectionneurs de toutes les équipes participantes à la Coupe du monde. Nous leur avons livré une douzaine de clips en fonction desquels on leur a demandé de jouer aux arbitres et de prendre une décision. Je peux vous assurer que les réponses étaient très différentes, à tel point que des désaccords subsistaient entre les entraîneurs même à l’issue de la réunion. C’est dire si la difficulté de la tâche confiée aux arbitres est grande, tout le monde en a conscience…
Justement, les arbitres ne se trouvent-ils pas aujourd’hui prisonniers de leurs « arbres décisionnels », qui devraient les aider à prendre des décisions le plus objectivement possible mais qui peuvent les conduire à s’éloigner du bon sens ?
La difficulté pour l’arbitre, c’est qu’il demeure toujours une part de subjectivité. Dans le cas d’un plaquage dangereux, on s’interroge dans l’ordre sur : le degré de dangerosité de l’intervention ; si le défenseur est passif ou pas ; enfin, s’il a le temps matériel de réagir. Par rapport à cela, les commissaires de l’EPCR ont reconnu que M. Brace avait commis une erreur lors d’Exeter-Montpellier. Quant au cas observé pendant le Tournoi, tout le monde a compris le raisonnement de Jaco Peyper lorsqu’il a donné le carton rouge à Steward. Mais s’il avait posé la question : « s’agit-il d’un jeu déloyal ? », la réponse aurait probablement été non, pas plus que l’arrière anglais n’avait le temps matériel de réagir. Il aurait pu prendre une décision différente.
On vous suit…
Ces plaquages à deux, ce sont toujours de grosses problématiques. Je me souviens qu’en France, il y a quelques saisons, il y avait eu beaucoup d’émotion au sujet d’un plaquage dont avait été victime Rémy Grosso par Tu’ungafasi, lors d’une tournée du XV de France en Nouvelle-Zélande (2018). Celui-ci avait été blanchi après avoir été victime d’un carton rouge, ce qui avait provoqué beaucoup d’incompréhension car son plaquage avait causé une grosse blessure. C’est pourquoi je dis qu’il faut savoir rester froid et lucide pour analyser ces situations qui sont toujours très délicates. Je suis toujours effaré quand j’entends toutes ces personnes qui ont une solution miracle à tout…
Craignez-vous qu’à ce rythme, la prochaine Coupe du monde puisse être polluée par ce genre de polémiques ?
On va continuer à travailler d’arrache-pied pour qu’il y ait le moins possible d’erreurs sur des situations relativement simples, à l’instar du carton rouge qu’a reçu Zach Mercer avec Montpellier. Après, des cartons rouges annulés, rien ne peut assurer qu’il n’y en aura pas pendant la Coupe du monde. Ce genre de problématiques va certainement se poser, même en travaillant dans le « bunker ».
Pouvez-vous expliquer en quoi consiste ce « bunker » ?
C’est un fonctionnement qui est en ce moment mis à l’épreuve dans le Super Rugby. En cas de décision à 50-50, l’arbitre a la possibilité de donner un carton jaune afin que le jeu reprenne le plus vite possible, tandis que des arbitres placés dans le « bunker » ont les 10 minutes de l’expulsion temporaire pour décider si celle-ci doit être muée en expulsion définitive. On donnerait des cartons orange, en clair…
Sur le papier, cela semble plutôt intelligent…
L’idée peut paraître séduisante, en effet, mais tout n’est pas si simple. C’est pour cela que le principe du « bunker » est en discussion actuellement, pour savoir s’il doit être mis en place pour la Coupe du monde ou pas car cela pose d’autres questions.
Lesquelles ?
D’abord, qui mettrait-on dans ce « bunker » ? Combien de personnes ? Faut-il juste y placer des arbitres, ajouter un commissaire à la citation, des anciens joueurs pour apporter leur expertise ? S’il y a un désaccord, qui est en mesure de trancher et de surévaluer la sanction décidée par l’arbitre ? La création de ce « bunker » nécessiterait des changements très importants. Et il y a toujours un côté pernicieux lorsqu’on met en place de nouvelles choses.
Dans quelle mesure ?
L’effet positif du « bunker », c’est qu’il permettrait de faire peser moins de pression sur l’arbitre en laissant à d’autres le temps de réfléchir sans couper le rythme du match. Mais d’un autre côté, on peut tomber dans la déresponsabilisation. Si le principe du « bunker » est validé, on peut d’ores et déjà en conclure qu’il va sonner la fin des cartons rouges distribués par les arbitres centraux. C’est juste humain, personne ne va prendre le risque de se tromper… Sauf qu’à l’heure où la priorité de World Rugby est de faire passer la sécurité du joueur avant tout, à l’image du courageux combat qui est actuellement mené par M. Chauvin (voir page 26), je ne suis pas sûr que cela soit un bon message qu’on envoie.
Parlons clairement : cette idée de « bunker » peut-elle être adoptée d’ici la Coupe du monde, afin de régler cette problématique des cartons rouges et du jeu déloyal ?
On ne peut rien affirmer. Aujourd’hui, en Super Rugby, les arbitres n’ont droit qu’à deux ou trois ralentis pour prendre une décision, et s’en réfèrent de fait très vite au « bunker ». On veut trouver un juste milieu, c’est pourquoi celui-ci pourrait d’abord être mis à l’essai cet été, lors du Rugby Championship. Si cela s’avère satisfaisant, il pourra être adopté lors de la Coupe du monde. Mais je le répète, on n’en est encore qu’au stade des discussions.
Clément Labonne, Nicolas Zanardi
https://www.rugbyrama.fr/2023/04/11/coupe-du-monde-2023-du-bunker-a-la-video-world-rugby-veut-faire-sa-revolution-sur-les-cartons-rouges-11124403.php
Coupe du monde 2023 - Joël Jutge : « On donnerait des cartons orange, en clair… »
Après Freddie Steward lors du dernier Six Nations, le Montpelliérain Zach Mercer a été blanchi en commission d’un carton rouge. De quoi relancer la menace de graves polémiques arbitrales lors de la prochaine Coupe du monde ? Conscient du problème, Joël Jutge confirme que des débats sont désormais ouverts à World Rugby quant à l’adoption d’un nouveau processus, dont il pèse les pour et les contre.
Lors de la dernière journée du Tournoi puis des 8es de finale de Coupe d’Europe, deux cartons rouges ont été récemment annulés par des commissions de discipline. En tant que patron mondial des arbitres, quelle est d’abord votre opinion à ce sujet ?
Pour vous répondre précisément, il faut d’abord indiquer qu’il s’agit de deux situations différentes, sur lesquelles deux cartons rouges ont été distribués et logiquement contestés. On comprend parfaitement qu’il y ait débat : lorsqu’un carton rouge est donné à cause d’une erreur d’appréciation, il est logique que la commission de discipline blanchisse le joueur. C’est normal. Je ne suis pas du tout gêné par cela. Au contraire, je trouve cela très bien.
Ne craignez-vous pas qu’à déjuger trop fréquemment les arbitres, ceux-ci perdent de leur autorité ?
La différence fondamentale, c’est qu’une commission de discipline a 24 heures pour prendre une décision quand les arbitres n’ont en moyenne qu’une minute et trente secondes. On ne juge pas une action de la même façon, dans ces conditions… Dans tous les cas, les débats peuvent être infinis. J’en veux pour preuve qu’à la fin du Tournoi, nous avons réuni à World Rugby tous les sélectionneurs de toutes les équipes participantes à la Coupe du monde. Nous leur avons livré une douzaine de clips en fonction desquels on leur a demandé de jouer aux arbitres et de prendre une décision. Je peux vous assurer que les réponses étaient très différentes, à tel point que des désaccords subsistaient entre les entraîneurs même à l’issue de la réunion. C’est dire si la difficulté de la tâche confiée aux arbitres est grande, tout le monde en a conscience…
Justement, les arbitres ne se trouvent-ils pas aujourd’hui prisonniers de leurs « arbres décisionnels », qui devraient les aider à prendre des décisions le plus objectivement possible mais qui peuvent les conduire à s’éloigner du bon sens ?
La difficulté pour l’arbitre, c’est qu’il demeure toujours une part de subjectivité. Dans le cas d’un plaquage dangereux, on s’interroge dans l’ordre sur : le degré de dangerosité de l’intervention ; si le défenseur est passif ou pas ; enfin, s’il a le temps matériel de réagir. Par rapport à cela, les commissaires de l’EPCR ont reconnu que M. Brace avait commis une erreur lors d’Exeter-Montpellier. Quant au cas observé pendant le Tournoi, tout le monde a compris le raisonnement de Jaco Peyper lorsqu’il a donné le carton rouge à Steward. Mais s’il avait posé la question : « s’agit-il d’un jeu déloyal ? », la réponse aurait probablement été non, pas plus que l’arrière anglais n’avait le temps matériel de réagir. Il aurait pu prendre une décision différente.
On vous suit…
Ces plaquages à deux, ce sont toujours de grosses problématiques. Je me souviens qu’en France, il y a quelques saisons, il y avait eu beaucoup d’émotion au sujet d’un plaquage dont avait été victime Rémy Grosso par Tu’ungafasi, lors d’une tournée du XV de France en Nouvelle-Zélande (2018). Celui-ci avait été blanchi après avoir été victime d’un carton rouge, ce qui avait provoqué beaucoup d’incompréhension car son plaquage avait causé une grosse blessure. C’est pourquoi je dis qu’il faut savoir rester froid et lucide pour analyser ces situations qui sont toujours très délicates. Je suis toujours effaré quand j’entends toutes ces personnes qui ont une solution miracle à tout…
Craignez-vous qu’à ce rythme, la prochaine Coupe du monde puisse être polluée par ce genre de polémiques ?
On va continuer à travailler d’arrache-pied pour qu’il y ait le moins possible d’erreurs sur des situations relativement simples, à l’instar du carton rouge qu’a reçu Zach Mercer avec Montpellier. Après, des cartons rouges annulés, rien ne peut assurer qu’il n’y en aura pas pendant la Coupe du monde. Ce genre de problématiques va certainement se poser, même en travaillant dans le « bunker ».
Pouvez-vous expliquer en quoi consiste ce « bunker » ?
C’est un fonctionnement qui est en ce moment mis à l’épreuve dans le Super Rugby. En cas de décision à 50-50, l’arbitre a la possibilité de donner un carton jaune afin que le jeu reprenne le plus vite possible, tandis que des arbitres placés dans le « bunker » ont les 10 minutes de l’expulsion temporaire pour décider si celle-ci doit être muée en expulsion définitive. On donnerait des cartons orange, en clair…
Sur le papier, cela semble plutôt intelligent…
L’idée peut paraître séduisante, en effet, mais tout n’est pas si simple. C’est pour cela que le principe du « bunker » est en discussion actuellement, pour savoir s’il doit être mis en place pour la Coupe du monde ou pas car cela pose d’autres questions.
Lesquelles ?
D’abord, qui mettrait-on dans ce « bunker » ? Combien de personnes ? Faut-il juste y placer des arbitres, ajouter un commissaire à la citation, des anciens joueurs pour apporter leur expertise ? S’il y a un désaccord, qui est en mesure de trancher et de surévaluer la sanction décidée par l’arbitre ? La création de ce « bunker » nécessiterait des changements très importants. Et il y a toujours un côté pernicieux lorsqu’on met en place de nouvelles choses.
Dans quelle mesure ?
L’effet positif du « bunker », c’est qu’il permettrait de faire peser moins de pression sur l’arbitre en laissant à d’autres le temps de réfléchir sans couper le rythme du match. Mais d’un autre côté, on peut tomber dans la déresponsabilisation. Si le principe du « bunker » est validé, on peut d’ores et déjà en conclure qu’il va sonner la fin des cartons rouges distribués par les arbitres centraux. C’est juste humain, personne ne va prendre le risque de se tromper… Sauf qu’à l’heure où la priorité de World Rugby est de faire passer la sécurité du joueur avant tout, à l’image du courageux combat qui est actuellement mené par M. Chauvin (voir page 26), je ne suis pas sûr que cela soit un bon message qu’on envoie.
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Coupe du monde de rugby 2023 - 23 joueurs seront mis à disposition du XV de France pour un stage début juin
https://www.rugbyrama.fr/2023/04/13/coupe-du-monde-de-rugby-2023-23-joueurs-seront-mis-a-disposition-du-xv-de-france-pour-un-stage-debut-juin-11130469.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Top 14 : Lucu dans le bon tempo, Flament rayonne à quelques mois de la Coupe du monde 2023
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/rugby-lucu-dans-le-bon-tempo-flament-rayonne-a-quelques-mois-de-la-coupe-du-monde-2023-14825908.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Top 14 : Lucu dans le bon tempo, Flament rayonne à quelques mois de la Coupe du monde 2023
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Quitte à sélectionner une photo ancienne (celle de Sud-Ouest), j'aurai fait de la com façon Propagande31 en y associant la photo de Jalibert...Sud-Ouest doit bien en avoir dans ses archives de cette saison...
Toujours bon de montrer sa ganache quand on peut....hein ? des fois qu'on ait des applications mobiles à vendre !!! ou faire un coucou au sélectionneur.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 : coup dur pour Jaminet, Lucu en patron
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/coupe-du-monde-de-rugby-2023-coup-dur-pour-jaminet-lucu-en-patron-14904990.php
C'est clair qu'hier, Lucu a gagné son duel face à Couilloud.
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/coupe-du-monde-de-rugby-2023-coup-dur-pour-jaminet-lucu-en-patron-14904990.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Le baromètre des Bleus : Maxime Lucu tireur d’élite, Melvyn Jaminet et Gaëtan Barlot au garage
https://www.eurosport.fr/rugby/coupe-du-monde/2023/le-barometre-des-bleus-maxime-lucu-tireur-delite-melvyn-jaminet-et-gaetan-barlot-au-garage_sto9575988/story.shtml
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023 - TotalEnergies lance le Mondial à Bordeaux
https://www.rugbyrama.fr/2023/04/24/coupe-du-monde-2023-totalenergies-lance-le-mondial-a-bordeaux-11155659.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023 - Où en est l'Australie, à cinq mois du Mondial ?
https://www.rugbyrama.fr/2023/04/25/coupe-du-monde-2023-ou-en-est-laustralie-a-cinq-mois-du-mondial-11155235.php
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