Re: Top14 - 13ème journée : UBB / Aviron Bayonnais

**sudiste** Mer 1 Jan - 20:20

Faire tourner OK....mais attention pas de mauvaise blague hein !!!
La victoire est évidemment impérative et le bonus vivement espéré.
Le menu en suivant est tout de même roboratif : ST, LOU, ASM, CO, LR et MHR Shocked

...c'est là que nous allons voir si nous portons nos cou... comme dirait Urios Twisted Evil

**patrick** Mer 1 Jan - 23:19

Certes, certains se détachent un peu mais mis à part aligner Plazy, Meret ou Delboulbès, on a sensiblement la garanti que tous les autres joueurs du groupe pro remplaceraient sans trop de dommage les "titulaires" ... et ça c'est assez nouveau. Cette année quand on semble faire tourner, la baisse de rendement n'est pas criante, et cette expression n'a donc pas vraiment de sens comme d'ailleurs "équipe B". Même si la racine est la même, la gestion du staff et la qualité des joueurs font qu'on parlera plutôt de "rotation" que de "faire tourner".

Demain, entrainement à Moga à (a priori) 11h30 Wink

**Scalp** Jeu 2 Jan - 8:22

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-mahamadou-diaby-bordeaux-begles-c-est-un-match-costaud-qui-nous-attend_sto7593512/story.shtml

Diaby : "C'est un match costaud qui nous attend"

Par Jean-Yves Saint-Céran

De retour contre Pau après sept semaines de suspension, Mahamadou Diaby s'attend à un match solide pour le dernier match de la phase aller, contre Bayonne. Le 3e ligne de l'Union, reste égal à lui-même : cash et motivé.

Rugbyrama : Avez-vous comme objectif de prendre les 5 points samedi ?

Mahamadou Diaby : Non, être premier, cela oblige à rester humble, je pense. Être premier, cela oblige à viser des objectifs justes, raisonnables, et tout simplement continuer sur la même ligne. Dire que l'on va prendre 5 points, cela serait déjà un manque de respect vis-à-vis de Bayonne et cela serait se prendre pour qui on n'est pas. Il faut que l'on reste humble. On va tout simplement, essayer de faire du bon boulot.

Vous attendez-vous à un match piège ?

M.D. : Match piège, je n'aime pas dire ça. C'est juste une belle, une bonne équipe performante qui a fait un faux pas la semaine dernière, comme cela arrive à toutes les équipes. Cela serait bête de se baser sur le dernier match pour les juger, pour interpréter la manière avec laquelle ils vont se présenter ici. Ils ont prouvé des choses depuis le début de saison. Il faut se préparer en conséquence. Ce n'est pas un match piège, mais un match contre une bonne équipe qu'il va falloir gagner.

Quel sera leur état d'esprit ?

M.D. : Après une lourde défaite, vous savez comment cela se passe généralement. On a envie de faire mieux la semaine qui suit. On est un peu revanchard. C'est un match costaud qui nous attend.

Comment voyez-vous le reste de la saison pour l'Union ?

M.D. : Écoutez, j'ai un regard extérieur depuis 7 semaines et ce que j'ai vu m'a plu. On est en train de devenir une vraie équipe, dans le sens où il y a une émulation. Tous les joueurs veulent un petit peu leur part du gâteau. C'est ce qui fait que peu importe la composition, les matchs, le contexte, on arrive à garder un même état d'esprit et à ramener des victoires. Tant qu'il y aura cette ambiance qui régnera dans l'équipe, cette volonté de se surpasser, je pense que la fin de saison sera plus qu'agréable.

Lors de votre absence, il y a eu 6 victoires et un nul, est-ce plus long à vivre quand cela gagne que quand cela perd ?

M.D. : C'est plus long à vivre quand ça perd ! J'essaye de voir un peu plus loin que le bout de mon nez. Le fait que l'équipe ait été performante durant ma suspension, c'est quelque chose qui m'a aidé à mieux vivre la situation. L'ambiance était meilleure au club. Il y avait une réelle ambiance de travail. Ce sont toutes ces choses qui m'ont aidé aussi à passer cette période qui n'était pas simple pour moi. Cela a été un coup d'arrêt radical. De voir que je fais partie d'une équipe performante et où il y a cette émulation, c'est quelque chose qui me plaît aussi. Car au-delà d'être un joueur, j'ai toujours voulu être dans une équipe performante, une vraie équipe.

Durant cette période, avez-vous rongé votre frein ?

M.D. : J'avais juste cette volonté de réintégrer l'équipe. Déjà 7 semaines, c'est long.

Vous en êtes-voulu de cette faute, car c'est le seul match où l'UBB ne prend pas de point ?

M.D. : Si je m'étais dit ce que vous me dites, j'aurais sombré dans quelque chose d'inutile. Cela serait dire que l'on a perdu ce match, parce que j'ai pris un carton. Pour moi, ce n'est pas la raison pour laquelle on a perdu et après avoir fait le bilan de la rencontre, on s'est rendu compte que ce n'était pas la raison. Ensuite, par rapport à mon geste, non, je ne m'en suis pas voulu parce que, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, cela n'était pas le fruit d'une initiative idiote de ma part où je me suis dit "je vais tuer quelqu'un aujourd'hui". C'est un accident, un fait de jeu. Donc, je ne peux pas m'en vouloir pour cela. Mais c'est vrai que quand cela arrive, ce n'est jamais plaisant. Mais je ne m'en veux pas. Parce que ce n'était pas un geste volontaire, mais le fruit d'un contact entre deux joueurs. Du rugby tout simplement.

Est-ce que cela peut changer votre mentalité pour le prochain plaquage que vous aurez à effectuer ?

M.D. : Je ne change pas. Parce que j'ai des valeurs qui m'ont amené là où je suis aujourd'hui. Je ne peux pas tout remettre en question sur une action qui n'est pas volontaire. Concernant cette action, on la refait dix fois, il se passera dix fois la même chose. Cela va trop vite, ce n'est pas intentionnel. C'est le fruit de l'action. Je pense que je vais rester le même joueur que je suis, respectueux envers mes coéquipiers, envers les joueurs que j'affronte. Non, il y a rien à changer. Je suis le même.

Quand l'équipe tourne, le plus dur n'est-il pas de regagner sa place ?

M.D. : Non, je ne dirais pas que c'est le plus dur. J'ai eu juste à retrouver ma forme et à faire ce que je faisais avant ma suspension. Je ne pense pas avoir quoi que ce soit à prouver. Juste me remettre en forme, continuer à mettre ma pierre à l'édifice et voilà. Notre force cette année, c'est qu'on est une équipe. C'est un grand puzzle dans lequel on est tous des pièces un petit peu maîtresses. Le manager nous utilise de la manière qu'il souhaite et cela marche.

2020, est-ce la bonne année pour l'UBB ?

M.D. : J'espère. Je ne suis pas devin, mais en tous cas, on va continuer à travailler. Et en travaillant, tout est possible. Oui, cela peut être une bonne année pour nous. À condition que l'on continue à travailler, que l'on soit sérieux.

Quels sont les signes qui vous font dire ça ?

M.D. : C'est la première fois que l'UBB est première à cette période de l'année. Déjà, ça si ce n'est pas un signe, je ne sais pas ce que c'est. Et puis c'est tout ce que vous voyez depuis le début de saison. On sent qu'il y a quelque chose, que ce n'est pas aléatoire. Il y a quand même une constance. C'est assez solide. Tout cela fait partie des signes qui me font dire que 2020 peut être une bonne année. À condition, encore une fois que l'on continue à travailler. Parce que dés que l'on va relâcher la pression, ça pousse derrière et cela peut vite devenir difficile.

**le radis** Jeu 2 Jan - 8:28

Clairement: si vous regardez bien depuis le début de la saison, et qui plus est compte du très faible nombre de joueurs indisponibles (actuellement Amosa/Tamanivalu et Marais -ses 2 derniers devraient -être ok respectivement pour le déplacement aux Wasps et la réception d'Edimbourg-)le staff procède à turnover de joueurs d'environ 1/3 par feuille de match en moyenne.
De plus nous sommes dans la 2nde moitié de ce très long bloc de 12 matchs consécutifs, et 2 matchs décisifs s'approchent c'est-à-dire ceux de la coupe d'Europe.
Le dernier match de ce bloc, le déplacement au ST, ne revêt aucune importance à ce moment-là de la saison et compte tenu de son déroulement pour notre équipe.
Il y a 3 matchs à gagner et ceux sont les 3 prochains.

**Scalp** Jeu 2 Jan - 8:53

D'accord avec toi Le Radis, le match contre Toulouse, on peut le perdre, ce n'est pas grave, même si j'aimerais bien qu'on le gagne, le plus important à court terme c'est l'Europe...
En même temps, nous n'aurons aucune pression, ce sera l'occasion de joueur à fond notre chance, ça peut faire un match comme Toulouse-Clermont de la saison dernière.
Comment Urios verra la chose ?, mais en tout cas, il a vraiment la science de savoir comment gagner chez nos amis Toulousains. Wink

grospaquet31 Jeu 2 Jan - 9:01

Il faudra voir dans quelle condition ce match contre le ST sera joué.
A mon avis, aucun des 2 clubs ne pourra compter sur ses internationaux.

**Big'Ben** Jeu 2 Jan - 9:41

grospaquet31 a écrit:Il faudra voir dans quelle condition ce match contre le ST sera joué.
A mon avis, aucun des 2 clubs ne pourra compter sur ses internationaux.

Si c'est le cas quoi qu'il arrive les toulousains râleront ou se pavaneront... enfin bon... attendons d'abords la liste des 42.

**sudiste** Jeu 2 Jan - 9:51

Big'Ben a écrit:
grospaquet31 a écrit:Il faudra voir dans quelle condition ce match contre le ST sera joué.
A mon avis, aucun des 2 clubs ne pourra compter sur ses internationaux.

Si c'est le cas quoi qu'il arrive les toulousains râleront ou se pavaneront... enfin bon... attendons d'abords la liste des 42.

Nous pourrons faire la même chose quel que soit le résultat :siffle:

**le radis** Jeu 2 Jan - 10:32

Le club vient d'annoncer sur son compte twitter que la barre des 20 000 places vendues vient d'être franchie. :clap:

On est donc raccord. :chambreur:

Alors samedi soir combien serons-nous ? 23 000, 25 000 ou 27 000? :chambreur:

**krahknardz** Jeu 2 Jan - 11:07

Entrainement bien intense. Ça promet pour samedi

**le radis** Jeu 2 Jan - 11:10

Buros était bien présent ?

**krahknardz** Jeu 2 Jan - 11:16

le radis a écrit:Buros était bien présent ?

Euh attnds faut que je le vois... ils sont un peu nombreux et ils bougent les bougres!

**krahknardz** Jeu 2 Jan - 11:22

krahknardz a écrit:
le radis a écrit:Buros était bien présent ?

Euh attnds faut que je le vois... ils sont un peu nombreux et ils bougent les bougres!

Il me semble l'avoir vu mais je suis pas sûr à 100%

**zizou46** Jeu 2 Jan - 11:29

le radis a écrit:Le club vient d'annoncer sur son compte twitter que la barre des 20 000 places vendues vient d'être franchie.
On est donc raccord.

Alors samedi soir combien serons-nous ? 23 000, 25 000 ou 27 000?

Mon décompte hier soir à 22h00 était de 13190 places restantes. Ceci correspond bien avec les 20 000 places vendues compte tenu de la capacité théorique du stade (un peu + de 33000).
Je referai un pointage ce soir à 22h00 pour voir le nb de place écoulées en 24h.

**le radis** Jeu 2 Jan - 12:40

Merci Zizou46 !

Bon Krankran c'est pas sérieux tout ça ! rire

**Scalp** Jeu 2 Jan - 13:58

**krahknardz** Jeu 2 Jan - 14:17

le radis a écrit:Merci Zizou46 !

Bon Krankran c'est pas sérieux tout ça !

J'ai tendance à le confondre avec Cros... mais le temps de regarder sa photo pour être sûr l'entraînement s'est fini et la plupart sont partis au Ceva. Je n'ai donc pas pu vérifier de manière sûre

**patrick** Jeu 2 Jan - 14:18

krahknardz a écrit:
le radis a écrit:Merci Zizou46 !

Bon Krankran c'est pas sérieux tout ça !

J'ai tendance à le confondre avec Cros... mais le temps de regarder sa photo pour être sûr l'entraînement s'est fini et la plupart sont partis au Ceva. Je n'ai donc pas pu vérifier de manière sûre

... donc avec Connor puisque tu prends régulièrement Cros pour Blair rire

Top14 - 13ème journée : UBB / Aviron Bayonnais - Page 3 ENR4bGiW4AAgqoz?format=jpg&name=4096x4096

https://twitter.com/catourneovale/status/1212726627878260736

En tout cas, c'est aucun des 3 qui travaille son lancer :chambreur:

**sudiste** Jeu 2 Jan - 14:39

https://twitter.com/catourneovale/status/1212726627878260736

Buros est bien là ....

**sudiste** Jeu 2 Jan - 14:44

patrick a écrit:

https://twitter.com/catourneovale/status/1212726627878260736

En tout cas, c'est aucun des 3 qui travaille son lancer

J'ai l'impression que Laïrle (je pense que c'est lui) se demande s'il doit annoncer "lancer pas droit !!!" rire

**Scalp** Jeu 2 Jan - 14:52

https://www.sudouest.fr/2020/01/02/ubb-yann-lesgourgues-eternel-numero-un-bis-7015886-773.php

UBB : Yann Lesgourgues, éternel numéro un bis

par Yoan Leshauriès.

Si Baptiste Serin a rejoint Toulon, le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles doit aujourd’hui faire face à la concurrence de Maxime Lucu.

Il n’a jamais été numéro un sur son poste mais il a toujours été bien plus qu’un numéro deux. Cette saison encore, « je joue chaque match comme si c’était le dernier, confie Yann Lesgourgues (27 ans), le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles. Je ne peux pas en garder sous la semelle en pensant au week-end d’après car tu ne sais pas si tu vas jouer. » Trois minutes de jeu seulement face à La Rochelle, non retenu pour le déplacement à Pau… Sur le coup, il a ressenti une « injustice ». « Je me suis posé 30 000 questions ». Mais avec un staff qui fait jouer la concurrence à plein régime depuis le début de la saison, « il est comme les autres, indique le manager Christophe Urios. Je pense qu’il est déçu car il pensait sûrement jouer davantage. Mais on n’attendait pas un Maxime Lucu à ce niveau. »

À l’UBB, les deux numéros 9 se partagent donc le temps de jeu. Après 6 titularisations de Lucu, Lesgourgues débutera ce samedi (20h45) face à Bayonne son sixième match de la saison. « La concurrence me fait avancer. J’ai besoin d’avoir un mec qui me colle au cul, avec qui on se tire la bourre… Je n’aime pas être installé. » La concurrence, Lesgourgues connaît. Il y a été confronté depuis le début de sa carrière. Barré par Dimitri Yachvili à ses débuts à Biarritz (2009–2014), il a rejoint l’UBB en 2014 pour franchir un cap. Heini Adams était sur la fin de carrière mais Baptiste Serin a éclos. « Ça s’est toujours bien passé, le meilleur jouait, se souvient Lesgourgues. Mais après, il y a eu beaucoup de changements d’entraîneurs, le statut d’international entrait en jeu. Il y a eu une saison où j’ai été un peu frustré. »

« Quand on se croit arrivé… »

Approché par le RC Toulon en 2017, Lesgourgues a réfléchi à un départ. « Ça m’a fait pas mal gamberger. Le poste de numéro 1, je le cherche sans le chercher. À Toulon, je n’étais pas à l’abri qu’on me sorte une star… Être dans le viseur d’un club comme le RCT, c’est positif, ça montre que tu as le niveau. » Il a finalement prolongé à l’UBB, dans un club et une région où il se sent bien.

Mais cette concurrence à laquelle il a été confronté sans arrêt n’a-t-elle pas été un frein à sa carrière ? « Je ne pense pas. Quand je joue le match à Lyon avec le XV de France (novembre 2017 face aux All Blacks, ce match ne compte pas comme une sélection), je ne suis pas très loin mais quelques mois après, je me blesse (rupture ligament croisé). Peut-être que j’aurais eu une chance sur une tournée, ça, on ne le saura jamais… »
L’été dernier, c’est finalement Serin qui a rejoint Toulon. Lesgourgues a sans doute espéré récupérer les clés du camion. Dans la tête de Christophe Urios, il allait être le numéro 1. « Mais franchement, je ne me suis jamais dit ça, assure Lesgougrues. Quand on se croit arrivé, c’est dangereux. Je savais que Max (Lucu) allait débarquer et que c’est un très bon joueur. »

« Deux demis de mêlée aux profils complémentaires »

« On a deux demis de mêlées aux profils complémentaires, constate Christophe Urios. Yann a des qualités différentes, il est rapide, il finit les coups, il marque (4 essais cette saison)… Max est plus stratégique, meilleur défenseur, plus régulier sur le jeu au pied. » La vitesse au détriment de la gestion, c’est ce qui a souvent été reproché à Lesgourgues. « Je veux être reconnu pour mes points forts : jouer à l’instinct, prendre des initiatives autour des rucks, mettre de la vitesse. Mais je pense être plus gestionnaire aujourd’hui, j’arrive à trouver un juste milieu. »

Numéro un ou pas, Lesgourgues avance sans broncher. « J’aimerais enchaîner 3 ou 4 matchs mais dans le rugby d’aujour’hui, il n’y a plus de mec qui joue toutes les rencontres », souligne-t-il. Et à l’UBB encore moins qu’ailleurs. La recette du succès ? « Ça fait partie des explications, juge le demi de mêlée. Il y a une dynamique de malade, une confiance énorme. Ça fait un moment que je n’ai pas ressenti ça. Si avec un tel fonctionnement on arrive à décrocher nos objectifs collectifs, c’est tout bénéf. J’ai rarement senti un tel état d’esprit, des résultats aussi forts et un staff aussi serein. J’espère que c’est notre tour. »

Le match. Bordeaux-Bègles (1er/42 pts) – Bayonne (11e/23 pts), ce samedi (20h45) à Chaban-Delmas.

L’UBB veut « garder le cap » face à Bayonne

Leader du Top 14, l’Union Bordeaux-Bègles compte bien débuter la nouvelle année comme elle a terminé la précédente. « Il ne faut pas s’endormir. On est dans une bonne phase mais il faut garder le cap, prévient le manager Christophe Urios. On a bien géré les deux derniers matchs (victoires face à La Rochelle 20–15 et à Pau 27–23), il nous en reste un troisième face à Bayonne ». Les Basques n’ont plus gagné depuis la 7e journée (face à Montpellier, 28–24) et restent sur une série de 4 défaites et un nul. Mais l’UBB reste prudente. « Si on n’est pas respectueux de cette équipe, on va se faire chier tout le match », prévient Christophe Urios.

**Scalp** Jeu 2 Jan - 15:46

https://www.sudouest.fr/2020/01/02/aviron-bayonnais-maxime-lafage-deja-titulaire-7015956-4575.php

Aviron Bayonnais : Maxime Lafage déjà titulaire

par Laurent Zègre.

A peine arrivé de La Rochelle, le demi d’ouverture devrait démarrer la rencontre à Bordeaux, ce samedi à 20h45.

Sitôt arrivé, déjà titulaire. Passé de La Rochelle à Bayonne juste avant Noël, le demi d’ouverture Maxime Lafage sera titulaire avec l’Aviron, ce samedi à 20 h 45 à Bordeaux.

Romain Barthélémy et Brandon Fajardo, qui se partagent habituellement le poste, prendront place sur le banc. Le premier jouera les compléments des postes de derrière.
Retour de Luamanu, Camara à l’arrière

A noter, le repositionnement de Djibril Camara à l’arrière. L’ancien joueur du Stade Français avait disputé la deuxième mi-temps à ce poste, à Lyon (52–9).

Rémy Baget et Julien Tisseron prendront place sur les ailes. Au centre, ce sera du classique, avec la paire Peyo Muscarditz – Alofa Alofa.

Devant, Matthew Luamanu est de retour après avoir purgé ses deux matches de suspension. Au centre de la troisième ligne, le Samoan encadrera Filimo Taofifenua et Baptiste Héguy.

**Scalp** Jeu 2 Jan - 15:49

Retour sur un article du 29 Décembre...

https://www.sudouest.fr/2019/12/29/l-epidemie-se-propage-a-l-aviron-7005423-8.php?fromsar=conseilRedac

L’épidémie se propage à l’Aviron Bayonnais

par Laurent Zègre

Grosse déculottée (52–9), ce samedi à Lyon, pour un effectif bayonnais désormais frappé par une série de neuf matches sans victoire et cinq cas d’oreillons

Lyon est redevenu la capitale des taules. Après deux revers de rang en Top 14, l’équipe de Pierre Mignoni a renoué avec le succès, sans plaisanter. Ses joueurs ont roulé sur l’Aviron Bayonnais (52–9), inscrivant sept essais pour une sixième victoire à domicile – la quatrième bonifiée – en autant de matches. Le coup de gueule poussé par le manager en début de semaine a fonctionné. Le LOU retrouve la première place en attendant le déplacement de Bordeaux, tout à l’heure à Pau.

Il était temps que cela se termine pour les Basques. Le match ? Oui. L’année aussi. Peyo Muscarditz et ses équipiers ont encaissé un violent 35 à 0 en deuxième période. « Quand on commence à lâcher le bras de fer, chaque ballon perdu est une occasion d’essai contre nous, constate Yannick Bru. Un gramme d’un côté de la balance fait pencher les choses de façon dramatique. On se rend compte de l’écart qui sépare un promu d’une équipe qui joue la Coupe d’Europe et le bouclier de Brennus dans l’intensité physique, la vigilance, la rigueur… »

Et Bordeaux se profile

L’Aviron a la tête sous l’eau. L’épidémie de défaites se propage plus vite que les oreillons, qui ont encore fait une victime vendredi, le capitaine Jean Monribot, contraint de déclarer forfait. Après Mariano Galarza, Maxime Delonca et les espoirs Tom Darlet et Thomas Dolhagaray, le troisième ligne est le cinquième joueur de l’effectif victime du virus en quelques jours. Ca fait beaucoup, mais toujours moins que la série de neuf matches sans victoire des Bayonnais. Huit défaites et un nul, très exactement, Challenge européen inclus. Ils n’ont plus gagné depuis le 12 octobre. Le score de parité face à Brive (6–6) mis à part, ils restent sur quatre revers à zéro point en Top 14. Et doivent se rendre à Bordeaux, samedi prochain. « Le pire était envisageable pour ces deux déplacements », relativise le manager, conscient que son championnat se joue ailleurs. « On ne joue pas le même que Lyon. »

Ou alors, simplement dans les vingt dernières minutes du premier acte, hier. Après un départ en fanfare (17–3, 12e), les locaux étaient poussés à la faute par des Bayonnais toujours à l’aise dans la circulation du ballon dès que la météo le permet. Ils en commettaient 9 et se voyaient réduits à 14 à deux reprises. Problème, les Bayonnais en profitaient peu. La faute à deux échecs au pied (25e, 36e), une constante des dernières semaines, et une bonne occasion ratée (43e). Le double avantage numérique se soldait par trois points à… sept. Le début de la danse du LOU, qui inscrivait cinq essais en deuxième période. Yannick Bru préfère relativiser. « On serait à la tête d’une grosse cylindrée qui candidate au Brennus, prendre 50 points ici, ce serait une claque. C’en est une mais il faut regarder plus loin que le score. » Par exemple au 25 janvier, date de la réception d’Agen.

**le radis** Jeu 2 Jan - 15:50

C'est une belle équipe de l'Aviron que nous aurons l'occasion de voir jouer samedi. Yesss

**sudiste** Jeu 2 Jan - 16:02

Faudrait pas qu'ils nous fassent un forfait médical :siffle:

**Scalp** Jeu 2 Jan - 17:29

https://www.sudouest.fr/2020/01/02/ubb-je-vais-rester-le-meme-assure-mahamadou-diaby-7016225-773.php

UBB : « Je vais rester le même », assure Mahamadou Diaby

par Yoan Leshauriès.

De retour après 7 semaines de suspension (carton rouge à Brive), Mahamadou Diaby, le troisième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles, ne compte pas baisser le curseur dans l’engagement.

Il a fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles à Pau le week-end dernier après 7 semaines de suspension. Son carton rouge à Brive (9e minute de jeu) pour un plaquage « cathédrale » sur Thomas Laranjeira, a sonné comme « un coup d’arrêt radical ». Après avoir rongé son frein, Mahamadou Diaby, le troisième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles, est prêt à repartir au combat et apporter sa pierre à l’édifice pour que le club girondin, leader du Top 14, poursuive sa belle dynamique.

« Sud Ouest ». Lancée dans une dynamique de 4 victoires de rang, occupant la 1re place du Top 14, l’UBB vise-t-elle les 5 points face à Bayonne ?

Mahamadou Diaby. Non. Être 1er, ça oblige aussi à rester humble, à continuer à viser des objectifs justes, raisonnables. Dire qu’on va prendre 5 points contre Bayonne serait déjà un manque de respect vis-à-vis de Bayonne et ce serait se prendre pour qui on n’est pas. On va juste essayer de faire du bon boulot, tout simplement.

Comment voyez-vous la suite de la saison ?

J’ai eu un regard extérieur pendant 7 semaines. Ce que j’ai vu, ça m’a plu. On en est train de devenir une vraie équipe. Il y a une vraie émulation, tous les joueurs veulent leur part du gâteau. C’est ce qui fait que peu importe la composition d’équipe, peu importent les matchs ou le contexte, on arrive à garder ce même état d’esprit et remporter des victoires. Tant qu’il y aura cette ambiance et cette volonté de se surpasser, je pense que la fin de saison sera plus qu’agréable.

L’UBB a décroché 6 victoires et un nul pendant votre absence. Est-ce plus difficile à vivre quand ça gagne ou quand ça perd ?

C’est plus long à vivre quand ça perd. J’essaie de voir un peu plus loin que le bout de mon nez. Le fait que l’équipe ait été performante durant ma suspension m’a aidé à mieux vivre la situation qui n’était pas simple pour moi car ça a été un coup d’arrêt radical.

« Je ne peux pas tout remettre en cause suite à une action qui n’est pas volontaire »

Brive a été la seule véritable contre-performance de la saison puisqu’il s’agit du seul match où l’UBB n’a pas pris de point. Vous en êtes-vous voulu de votre geste ?

Si je m’étais dit ça, j’aurais sombré dans quelque chose d’inutile. Ça voudrait dire qu’on a perdu ce match parce que j’ai pris un carton rouge ? Pour moi, ce n’est pas la raison pour laquelle on a perdu ce match. Après avoir fait le bilan, on s’en est bien rendu compte. Par rapport à mon geste, je ne m’en suis pas voulu parce que ce n’était pas le fruit d’une initiative idiote. Je ne me suis pas dit, je vais tuer quelqu’un aujourd’hui. C’était un accident, un fait de jeu.

Est-ce que ça peut changer votre attitude sur un prochain plaquage dans la même situation ?

Je ne change pas. J’ai des valeurs qui m’ont amené là où je suis aujourd’hui. Je ne peux pas tout remettre en cause suite à une action qui n’est pas volontaire. Sur le coup, ça va trop vite, ce n’est pas intentionnel… Je vais rester le même joueur que je suis. Il n’y a rien à changer.

Sur ce type d’action, jugez-vous que de plus en plus de joueurs en possession du ballon se poussent à retomber sur la tête pour influencer l’arbitre ?

Ça commence à devenir la norme en rugby, c’est la mode. Dès qu’un joueur prend un coup au niveau de la tête, il va se jeter et dire j’ai mal. Le rugby, c’est un sport noble, on ne devrait pas y trouver ce genre de comportement, de la même manière qu’on ne doit pas trouver de comportements de la part de joueurs qui portent atteinte volontairement à l’intégrité physique des autres.

« J’ai juste à retrouver ma forme et faire ce que je faisais avant ma suspension »

Est-ce facile de retrouver sa place après une si longue absence quand l’équipe tourne ?

J’ai juste à retrouver ma forme et à faire ce que je faisais avant ma suspension. Je ne pense pas avoir quoi que ce soit à prouver. Juste continuer à mettre ma pierre à l’édifice. Notre force, c’est l’équipe. C’est un grand puzzle dans lequel on est tous des pièces maîtresses.

L’année 2020 est-elle enfin la bonne pour l’UBB ?

J’espère. Je ne suis pas devin mais on va continuer à travailler. Et en travaillant, tout est possible. Oui, je pense que ça peut être une bonne année pour nous. C’est la première fois que l’UBB est à la 1re place du championnat à cette période de l’année. Si ça, c’est pas un signe… Sur ce qu’on voit depuis le début de la saison, on sent que ce n’est pas aléatoire, il y a quand même de la constance, c’est solide. Tous ces signes me font dire que 2020 peut être une bonne année, à condition de continuer à travailler.

Le match. Bordeaux-Bègles (1er/42 pts) – Bayonne (11e/23 pts), ce samedi (20h45) à Chaban-Delmas.

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