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Re: 6 Nations 2020
https://www.sudouest.fr/2020/02/25/tout-va-pour-le-mieux-7238759-8.php
Pour le XV de France, tout va pour le mieux
Par Arnaud David
Depuis le début du tournoi, le Quinze de France gagne et séduit. En faisant le pari de la jeunesse et le choix d’un jeu simple agressif et précis, Fabien Galthié l’a engagé sur la bonne voie.
Parviendront-ils à poursuivre leur chemin, les yeux fixés sur l’objectif, indifférents à la symphonie de louanges qui berce leurs pas depuis samedi et leur succès sur les Gallois ? Les éloges viennent de partout. De France, bien sûr, mais aussi de nos ennemis préférés.
Voilà ce que l’on pouvait lire, hier, dans le Daily Telegraph, sous la plume de Brian Moore : « Commençons par les Français, puisqu’ils sont en lice pour leur premier Grand Chelem depuis dix ans. Leur manière de jouer a été rafraîchissante et spectaculaire, après avoir été pendant longtemps une corvée à regarder », assure l’ancien « pitbull » du pack anglais. « Ils sont loin d’être un produit fini mais la détermination de Galthié à miser sur la jeunesse a été récompensée par une équipe qui semble savoir où elle veut aller… Quand vous parvenez à gagner à Cardiff en passant plus de quinze minutes à 14 contre 15 et que le décompte des pénalités est trois fois supérieur en votre défaveur, c’est que vous avez réussi quelque chose de bien. »
« Je n’ai pas le moindre doute sur le fait que la France est capable de gagner la Coupe du monde en 2023 », affirme de son côté Clive Woodward, l’entraîneur des champions du monde 2003. « Mais avant, elle doit enterrer le souvenir de dix ans de pauvre rugby. Le succès au Pays de Galles est le point de départ de ce processus. » N’en jetez plus. Ce sont ces tombereaux de compliments que Charles Ollivon et ses camarades devront écarter pour aborder lucidement le rendez-vous écossais, avant dernier obstacle sur la route d’un possible Grand Chelem… Le mot est prononcé. « Oui, cela sent bon. Cette équipe est enthousiasmante », avance Marc Lièvremont, dernier entraîneur du Quinze de France à l’avoir réalisé. « Il est normal que les joueurs ne veuillent pas en parler. Mais aujourd’hui, ils l’ont sans doute dans un coin de leur tête. Mais, avant cela, prévient-il, il faut qu’ils se préparent à un match compliqué en écosse. »
Des paris gagnants dans le choix des hommes
Au moment de sa prise de fonction après une Coupe du monde, un entraîneur national fait souvent des paris sur deux ou trois nouveaux joueurs. Certains de ces choix s’imposent d’eux-mêmes. Il suffit de puiser dans la filière des moins de 20 ans. Après Romain Ntamack puis Demba Bamba, lauréats du Mondial 2018, Fabien Galthié a logiquement ouvert les portes du Quinze de France à Arthur Vincent, Cameron Woki et Jean-Baptiste Gros, qui faisaient parti de la même promotion.
« Deux très bonnes pioches »
Mais l’entraîneur des Bleus aura surtout eu le nez creux en dénichant, à des postes où le rugby français était en souffrance, deux trouvailles qui auront été les révélations de ce début de tournoi : Mohamed Haouas et Anthony Bouthier, le pilier droit et l’arrière de Montpellier. Deux joueurs dont le parcours s’est écrit hors des circuits traditionnels. « Ce sont deux très bonnes pioches », souligne Lièvremont, impressionné par la performance d’Haouas, bluffé par la sérénité de Bouthier.
En amont de ce tournoi, on s’est demandé si Galthié avait eu raison de sacrifier les trentenaires. À Cardiff, le Quinze de France rajeuni alignait donc une équipe de 24 ans et de 16 sélections de moyenne, face aux 28 ans et 57 sélections des Gallois.
« En voyant les Irlandais, les Gallois, les Anglais, j’ai noté qu’en cette année post-Coupe du monde, leurs leaders semblaient fatigués, relève Pierre Berbizier, alors qu’il y a chez nous une fraîcheur et un enthousiasme qui donne un état d’esprit conquérant. » On notera, enfin, que les standards fixés en termes de préparation physique ont changé des joueurs sur lesquels on pouvait s’interroger. Délesté d’une petite dizaine de kilos, Paul Willemse est devenu un deuxième ligne performant. Tout comme Romain Taofifenua.
Des priorités bien définies dans le jeu
Ne vous laissez surtout pas attraper par les anglicismes qui ponctuent les explications techniques de Fabien Galthié. « Ball in play », « kicking game », « back in play », « datas » : derrière cet habillage qui souligne, d’ailleurs, des préoccupations bien réelles – longueur des séquences de jeu, retour en jeu après avoir plaqué etc -, les fondations du rugby n’ont pas changé.
La sagesse de l’entraîneur des Bleus et de son staff aura été de ne pas vendre en préalable un projet révolutionnaire, mais de définir auprès des joueurs un cadre de jeu précis en hiérarchisant des priorités : mettre en place une défense haute et agressive qui permette de récupérer des ballons de contre-attaque, retrouver une conquête performante, privilégier le jeu au pied et ne lancer le jeu à la main que dans la moitié de terrain adverse.
« Cette équipe apprend vite »
Dépouillé de la « novlangue », ce projet peut paraître un rien aride, pas très sexy. « Mais la réalité du haut niveau, c’est qu’il faut être présent sur ses bases en continuité pour être compétitif », juge Pierre Berbizier. Même s’ils ont encaissé 7 essais, la défense des Bleus aura été le socle de leurs succès sur l’Angleterre et le Pays de Galles. La conquête, friable en début de tournoi, a été performante à Cardiff, tout comme la défense sur les ballons portés.
Quant au jeu au pied, il est devenu une arme, en témoigne l’essai de Bouthier. Antoine Dupont et Romain Ntamack ont été les deux joueurs qui ont le plus joué au pied pendant cette 3e journée, plus encore que les Anglais et les Irlandais. « Cette équipe apprend vite », juge Lièvremont. « Mais elle va arriver en Écosse avec un statut de favorite. Elle va être bousculée, peut-être encore plus que lors des trois matchs précédents. Ce sera une marche de plus dans sa construction. »
Pour le XV de France, tout va pour le mieux
Par Arnaud David
Depuis le début du tournoi, le Quinze de France gagne et séduit. En faisant le pari de la jeunesse et le choix d’un jeu simple agressif et précis, Fabien Galthié l’a engagé sur la bonne voie.
Parviendront-ils à poursuivre leur chemin, les yeux fixés sur l’objectif, indifférents à la symphonie de louanges qui berce leurs pas depuis samedi et leur succès sur les Gallois ? Les éloges viennent de partout. De France, bien sûr, mais aussi de nos ennemis préférés.
Voilà ce que l’on pouvait lire, hier, dans le Daily Telegraph, sous la plume de Brian Moore : « Commençons par les Français, puisqu’ils sont en lice pour leur premier Grand Chelem depuis dix ans. Leur manière de jouer a été rafraîchissante et spectaculaire, après avoir été pendant longtemps une corvée à regarder », assure l’ancien « pitbull » du pack anglais. « Ils sont loin d’être un produit fini mais la détermination de Galthié à miser sur la jeunesse a été récompensée par une équipe qui semble savoir où elle veut aller… Quand vous parvenez à gagner à Cardiff en passant plus de quinze minutes à 14 contre 15 et que le décompte des pénalités est trois fois supérieur en votre défaveur, c’est que vous avez réussi quelque chose de bien. »
« Je n’ai pas le moindre doute sur le fait que la France est capable de gagner la Coupe du monde en 2023 », affirme de son côté Clive Woodward, l’entraîneur des champions du monde 2003. « Mais avant, elle doit enterrer le souvenir de dix ans de pauvre rugby. Le succès au Pays de Galles est le point de départ de ce processus. » N’en jetez plus. Ce sont ces tombereaux de compliments que Charles Ollivon et ses camarades devront écarter pour aborder lucidement le rendez-vous écossais, avant dernier obstacle sur la route d’un possible Grand Chelem… Le mot est prononcé. « Oui, cela sent bon. Cette équipe est enthousiasmante », avance Marc Lièvremont, dernier entraîneur du Quinze de France à l’avoir réalisé. « Il est normal que les joueurs ne veuillent pas en parler. Mais aujourd’hui, ils l’ont sans doute dans un coin de leur tête. Mais, avant cela, prévient-il, il faut qu’ils se préparent à un match compliqué en écosse. »
Des paris gagnants dans le choix des hommes
Au moment de sa prise de fonction après une Coupe du monde, un entraîneur national fait souvent des paris sur deux ou trois nouveaux joueurs. Certains de ces choix s’imposent d’eux-mêmes. Il suffit de puiser dans la filière des moins de 20 ans. Après Romain Ntamack puis Demba Bamba, lauréats du Mondial 2018, Fabien Galthié a logiquement ouvert les portes du Quinze de France à Arthur Vincent, Cameron Woki et Jean-Baptiste Gros, qui faisaient parti de la même promotion.
« Deux très bonnes pioches »
Mais l’entraîneur des Bleus aura surtout eu le nez creux en dénichant, à des postes où le rugby français était en souffrance, deux trouvailles qui auront été les révélations de ce début de tournoi : Mohamed Haouas et Anthony Bouthier, le pilier droit et l’arrière de Montpellier. Deux joueurs dont le parcours s’est écrit hors des circuits traditionnels. « Ce sont deux très bonnes pioches », souligne Lièvremont, impressionné par la performance d’Haouas, bluffé par la sérénité de Bouthier.
En amont de ce tournoi, on s’est demandé si Galthié avait eu raison de sacrifier les trentenaires. À Cardiff, le Quinze de France rajeuni alignait donc une équipe de 24 ans et de 16 sélections de moyenne, face aux 28 ans et 57 sélections des Gallois.
« En voyant les Irlandais, les Gallois, les Anglais, j’ai noté qu’en cette année post-Coupe du monde, leurs leaders semblaient fatigués, relève Pierre Berbizier, alors qu’il y a chez nous une fraîcheur et un enthousiasme qui donne un état d’esprit conquérant. » On notera, enfin, que les standards fixés en termes de préparation physique ont changé des joueurs sur lesquels on pouvait s’interroger. Délesté d’une petite dizaine de kilos, Paul Willemse est devenu un deuxième ligne performant. Tout comme Romain Taofifenua.
Des priorités bien définies dans le jeu
Ne vous laissez surtout pas attraper par les anglicismes qui ponctuent les explications techniques de Fabien Galthié. « Ball in play », « kicking game », « back in play », « datas » : derrière cet habillage qui souligne, d’ailleurs, des préoccupations bien réelles – longueur des séquences de jeu, retour en jeu après avoir plaqué etc -, les fondations du rugby n’ont pas changé.
La sagesse de l’entraîneur des Bleus et de son staff aura été de ne pas vendre en préalable un projet révolutionnaire, mais de définir auprès des joueurs un cadre de jeu précis en hiérarchisant des priorités : mettre en place une défense haute et agressive qui permette de récupérer des ballons de contre-attaque, retrouver une conquête performante, privilégier le jeu au pied et ne lancer le jeu à la main que dans la moitié de terrain adverse.
« Cette équipe apprend vite »
Dépouillé de la « novlangue », ce projet peut paraître un rien aride, pas très sexy. « Mais la réalité du haut niveau, c’est qu’il faut être présent sur ses bases en continuité pour être compétitif », juge Pierre Berbizier. Même s’ils ont encaissé 7 essais, la défense des Bleus aura été le socle de leurs succès sur l’Angleterre et le Pays de Galles. La conquête, friable en début de tournoi, a été performante à Cardiff, tout comme la défense sur les ballons portés.
Quant au jeu au pied, il est devenu une arme, en témoigne l’essai de Bouthier. Antoine Dupont et Romain Ntamack ont été les deux joueurs qui ont le plus joué au pied pendant cette 3e journée, plus encore que les Anglais et les Irlandais. « Cette équipe apprend vite », juge Lièvremont. « Mais elle va arriver en Écosse avec un statut de favorite. Elle va être bousculée, peut-être encore plus que lors des trois matchs précédents. Ce sera une marche de plus dans sa construction. »
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Re: 6 Nations 2020
Coronavirus : le match Irlande-Italie reporté
https://www.rugbyrama.fr/rugby/tournoi-des-6-nations-2020-irlande-italie-n-aura-pas-lieu_sto7682930/story_evt47663.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/tournoi-des-6-nations-2020-irlande-italie-n-aura-pas-lieu_sto7682930/story_evt47663.shtml
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: 6 Nations 2020
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Re: 6 Nations 2020
Scalp a écrit:Coronavirus : le match Irlande-Italie reporté
https://www.rugbyrama.fr/rugby/tournoi-des-6-nations-2020-irlande-italie-n-aura-pas-lieu_sto7682930/story_evt47663.shtml
On sera attentif à la tournure des évènements... rien ne dit que le calendrier ne soit pas chamboulé (pendant qq semaines) dans les compétitions sportives en générale, et rugbystiques en particulier tant dans les compétitions européennes que domestiques...
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Re: 6 Nations 2020
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/xv-de-france-chat-incertain-willemse-menage-poirot-titulaire-995373
XV de France : Poirot et Penaud probables titulaires en Ecosse
Par David Reyrat
Au vu de la séance d'entraînement ce mercredi à Marcoussis, Jefferson Poirot pourrait débuter face à l'Écosse dimanche.
Alors que les portes du centre d’entraînement de Marcoussis (91) étaient ouvertes à de rares visiteurs ce mercredi, quelques privilégiés ont pu assister à un entraînement en opposition des joueurs de l’équipe de France. L’occasion de recueillir des informations sur les prochains titulaires du match contre l’Ecosse, prévu ce dimanche à 16 heures sur la pelouse de Murrayfield, à Edimbourgh. Lors de cet entraînement, les futurs titulaires portaient des chasubles bleues.
Chez les avants, le Racingman Camille Chat n’était pas présent à l'entraînement. Le talonneur remplaçant sera le Toulousain Peato Mauvaka. Le Bordelais Jefferson Poirot pourrait débuter en première ligne au poste de pilier gauche, plutôt que Jean-Baptiste Gros (Toulon), suite au forfait du Toulousain Cyril Baille, victime d’une luxation de l’épaule contre le Pays de Galles. En deuxième ligne, le Montpelliérain Paul Willemse a été de nouveau ménagé par le staff des Bleus, en raison «d'une blessure sans gravité à la cheville», a précisé Raphaël Ibanez, le manager du XV de France. C’est le Lyonnais Killian Geraci qui était aligné à sa place avec les titulaires. Parmi les lignes arrières, Damian Penaud et Gaël Fickou étaient placés aux ailes durant cette séance. Il semble donc que le Racingman Teddy Thomas devrait être éjecté du quinze de départ contre l’Ecosse.
La composition probable du XV de France :
Bouthier - Fickou, Vincent, Vakatawa, Penaud - Ntamack (o), Dupont (m) - Cros, , Alldritt, Ollivon (cap) - Le Roux, Willemse (ou Geraci si forfait) - Haouas, Marchand, Poirot.
Remplaçants : Mauvaka, Gros, Bamba, Geraci (ou Taofifenua), Cretin, Serin, Jalibert, Ngandebe (ou Ramos)
XV de France : Poirot et Penaud probables titulaires en Ecosse
Par David Reyrat
Au vu de la séance d'entraînement ce mercredi à Marcoussis, Jefferson Poirot pourrait débuter face à l'Écosse dimanche.
Alors que les portes du centre d’entraînement de Marcoussis (91) étaient ouvertes à de rares visiteurs ce mercredi, quelques privilégiés ont pu assister à un entraînement en opposition des joueurs de l’équipe de France. L’occasion de recueillir des informations sur les prochains titulaires du match contre l’Ecosse, prévu ce dimanche à 16 heures sur la pelouse de Murrayfield, à Edimbourgh. Lors de cet entraînement, les futurs titulaires portaient des chasubles bleues.
Chez les avants, le Racingman Camille Chat n’était pas présent à l'entraînement. Le talonneur remplaçant sera le Toulousain Peato Mauvaka. Le Bordelais Jefferson Poirot pourrait débuter en première ligne au poste de pilier gauche, plutôt que Jean-Baptiste Gros (Toulon), suite au forfait du Toulousain Cyril Baille, victime d’une luxation de l’épaule contre le Pays de Galles. En deuxième ligne, le Montpelliérain Paul Willemse a été de nouveau ménagé par le staff des Bleus, en raison «d'une blessure sans gravité à la cheville», a précisé Raphaël Ibanez, le manager du XV de France. C’est le Lyonnais Killian Geraci qui était aligné à sa place avec les titulaires. Parmi les lignes arrières, Damian Penaud et Gaël Fickou étaient placés aux ailes durant cette séance. Il semble donc que le Racingman Teddy Thomas devrait être éjecté du quinze de départ contre l’Ecosse.
La composition probable du XV de France :
Bouthier - Fickou, Vincent, Vakatawa, Penaud - Ntamack (o), Dupont (m) - Cros, , Alldritt, Ollivon (cap) - Le Roux, Willemse (ou Geraci si forfait) - Haouas, Marchand, Poirot.
Remplaçants : Mauvaka, Gros, Bamba, Geraci (ou Taofifenua), Cretin, Serin, Jalibert, Ngandebe (ou Ramos)
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Re: 6 Nations 2020
officiel, italie angleterre reporté à une date ultérieure : https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-officiel-italie-v-angleterre-reporte-a-une-date-ulterieure-0503201420.php
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Re: 6 Nations 2020
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-quel-pactole-pour-le-xv-de-france-en-cas-de-grand-chelem-0503201356.php
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Re: 6 Nations 2020
marchal a écrit:officiel, italie angleterre reporté à une date ultérieure : https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-officiel-italie-v-angleterre-reporte-a-une-date-ulterieure-0503201420.php
On connait déjà le résultat de tous les matchs de l'Italie...alors finalement pourquoi les jouer
sudiste- Unioniste de la première heure
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Etcheto défend bien Jaja. Il le pense clairement meilleur que RNT...
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VI nations: "à ce jour", pas de huis clos pour France-Irlande malgré le coronavirus
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/vi-nations-a-ce-jour-pas-de-huis-clos-pour-france-irlande-malgre-le-coronavirus-1870671.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/vi-nations-a-ce-jour-pas-de-huis-clos-pour-france-irlande-malgre-le-coronavirus-1870671.html
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Re: 6 Nations 2020
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Face-a-l-ecosse-jefferson-poirot-obtient-une-nouvelle-chance-avec-les-bleus/1117112
Face à l'Écosse, Jefferson Poirot obtient une nouvelle chance avec les Bleus
Hors groupe au pays de Galles, le pilier gauche revient dans la peau d'un titulaire, une première sous Galthié, pour le déplacement en Écosse, dimanche. Un match pour prouver au nouveau staff des Bleus qu'il a l'étoffe.
Jefferson Poirot en pleine discussion avec le sélectionneur Fabien Galthié, mardi, lors d'une séance de musculation à Marcoussis. (P. Lahalle/L'Équipe)
Maxime Raulin 06 mars 2020 à 21h18
Le 20 février, quand Fabien Galthié a annoncé que Jefferson Poirot n'était pas dans le groupe des 28 joueurs retenus pour le déplacement au pays de Galles, la décision a fait causer. Comment le vice-capitaine des Bleus à la Coupe du monde (et même capitaine face au Tonga), l'un des joueurs les plus expérimentés (35 sélections) avait-il pu passer du statut de titulaire indiscutable à celui de sparring-partner ? Le sélectionneur de l'équipe de France avait botté en touche (« les raisons, ça reste de l'ordre de l'intime »), mais il avait assuré : « Jeff fait toujours partie du groupe France. » Libéré et donc à disposition de son club, le pilier gauche avait rallié Bordeaux. Pas de gaîté de coeur évidemment. Croisé, en civil, juste avant son départ de Marcoussis, le Girondin avait du mal à dissimuler sa déception, sa frustration, et sans doute sa colère. Rien de plus normal pour un compétiteur. D'autant qu'il avait évoqué avant le début du Tournoi sa volonté « d'avoir un rôle », de « faire partie des leaders ».
« Ce n'est pas agréable à vivre, c'est une profonde remise en question, juge Sylvain Marconnet, l'ancien pilier aux 84 sélections. Il a dû trouver ça injuste, mais c'est la loi du sport et c'est ce qui fait avancer. Je me demande ce qui s'est passé entre Poirot et le nouvel encadrement. J'ai le sentiment qu'on l'a placardisé car, sportivement, il a toujours été au rendez-vous. Galthié a installé une nouvelle hiérarchie. Baille a fait le taf, voire plus. Poirot a peut-être aussi payé la contre-performance de l'ensemble du banc contre l'Angleterre et l'Italie. » Une fois de retour à Bordeaux, d'abord pour se ressourcer auprès de sa compagne et de ses deux enfants, Jefferson Poirot a vite basculé, en prenant la direction de Clermont avec ses partenaires de l'UBB pour disputer la 16e journée du Top 14. Vu de Gironde, le Tricolore s'est présenté avec un état d'esprit positif. Capitaine au coup d'envoi, le pilier gauche est sorti à l'heure de jeu. Il a surtout ramené une victoire du stade Marcel-Michelin (22-31), confortant la place de leader de sa formation. Un bon bol d'air et de confiance avant de rejoindre à nouveau Marcoussis, deux jours plus tard, et préparer le déplacement en Écosse (dimanche, 16 heures).
« Il a une opportunité, il vaut mieux qu'il réponde présent car je ne suis pas certain qu'il en aura cinquante »
Sylvain Marconnet, ancien pilier des Bleus
Entre-temps, la donne avait changé. Cyril Baille, estampillé pilier gauche numéro 1 dans la hiérarchie, titulaire lors des trois premiers matches du Tournoi, s'est blessé à l'épaule droite (luxation) à Cardiff. Il sera absent six semaines. Le néophyte Clément Castets a ensuite été appelé pour faire le nombre. La grande question était de savoir si Poirot allait retrouver la lumière ou si Jean-Baptiste Gros, auteur de quarante minutes intéressantes au pays de Galles (23-27, le 22 février), lui était définitivement passé devant.
Le premier entraînement ouvert à la presse, dimanche dernier, laissait clairement penser que le staff des Bleus allait opter pour la continuité. Gros était avec les titulaires. Mardi, en salle de musculation, Galthié s'entretenait avec Poirot entre deux exercices. Une discussion, sans le son, impossible à interpréter, mais jugée très pro entre les deux hommes. Le lendemain en fin d'après-midi, surprise ! C'était au tour du pilier de l'UBB d'être avec la bonne chasuble lors du dernier entraînement à haute intensité de la semaine. La confirmation est tombée vendredi, lors de l'annonce du quinze de départ. « Nous avons une totale confiance en Jefferson Poirot pour porter le numéro 1 dimanche à Édimbourg car il a de l'expérience et des atouts indiscutables », s'est justifié le sélectionneur.
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#NeFaisonsXV
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— France Rugby (@FranceRugby) March 6, 2020
Un choix qui peut s'expliquer en partie par le profil de la mêlée écossaise, en souffrance depuis le début du Tournoi (75 % de mêlées gagnées sur ses introductions, la pire des Six Nations), mais aussi par la grosse activité et la mobilité de Poirot dans un match qui promet de se jouer à un rythme effréné. « Attention à la mêlée écossaise, prévient néanmoins Marconnet. Elle n'est pas si évidente à aborder. Sur le papier, elle paraît plus faible. Mais les Écossais savent éviter le combat frontal et pousser leurs adversaires à la faute. Il faut pas mal d'expérience pour décrypter leur stratégie et c'est peut-être pour cette raison que Poirot a été choisi. Il faut qu'il se concentre sur sa performance. Il joue gros ! Il passe un examen. Il a une opportunité, il vaut mieux qu'il réponde présent car je ne suis pas certain qu'il en aura cinquante ! À lui de montrer qu'il est compétitif et qu'il a sa place. »
Face à l'Écosse, Jefferson Poirot obtient une nouvelle chance avec les Bleus
Hors groupe au pays de Galles, le pilier gauche revient dans la peau d'un titulaire, une première sous Galthié, pour le déplacement en Écosse, dimanche. Un match pour prouver au nouveau staff des Bleus qu'il a l'étoffe.
Jefferson Poirot en pleine discussion avec le sélectionneur Fabien Galthié, mardi, lors d'une séance de musculation à Marcoussis. (P. Lahalle/L'Équipe)
Maxime Raulin 06 mars 2020 à 21h18
Le 20 février, quand Fabien Galthié a annoncé que Jefferson Poirot n'était pas dans le groupe des 28 joueurs retenus pour le déplacement au pays de Galles, la décision a fait causer. Comment le vice-capitaine des Bleus à la Coupe du monde (et même capitaine face au Tonga), l'un des joueurs les plus expérimentés (35 sélections) avait-il pu passer du statut de titulaire indiscutable à celui de sparring-partner ? Le sélectionneur de l'équipe de France avait botté en touche (« les raisons, ça reste de l'ordre de l'intime »), mais il avait assuré : « Jeff fait toujours partie du groupe France. » Libéré et donc à disposition de son club, le pilier gauche avait rallié Bordeaux. Pas de gaîté de coeur évidemment. Croisé, en civil, juste avant son départ de Marcoussis, le Girondin avait du mal à dissimuler sa déception, sa frustration, et sans doute sa colère. Rien de plus normal pour un compétiteur. D'autant qu'il avait évoqué avant le début du Tournoi sa volonté « d'avoir un rôle », de « faire partie des leaders ».
« Ce n'est pas agréable à vivre, c'est une profonde remise en question, juge Sylvain Marconnet, l'ancien pilier aux 84 sélections. Il a dû trouver ça injuste, mais c'est la loi du sport et c'est ce qui fait avancer. Je me demande ce qui s'est passé entre Poirot et le nouvel encadrement. J'ai le sentiment qu'on l'a placardisé car, sportivement, il a toujours été au rendez-vous. Galthié a installé une nouvelle hiérarchie. Baille a fait le taf, voire plus. Poirot a peut-être aussi payé la contre-performance de l'ensemble du banc contre l'Angleterre et l'Italie. » Une fois de retour à Bordeaux, d'abord pour se ressourcer auprès de sa compagne et de ses deux enfants, Jefferson Poirot a vite basculé, en prenant la direction de Clermont avec ses partenaires de l'UBB pour disputer la 16e journée du Top 14. Vu de Gironde, le Tricolore s'est présenté avec un état d'esprit positif. Capitaine au coup d'envoi, le pilier gauche est sorti à l'heure de jeu. Il a surtout ramené une victoire du stade Marcel-Michelin (22-31), confortant la place de leader de sa formation. Un bon bol d'air et de confiance avant de rejoindre à nouveau Marcoussis, deux jours plus tard, et préparer le déplacement en Écosse (dimanche, 16 heures).
« Il a une opportunité, il vaut mieux qu'il réponde présent car je ne suis pas certain qu'il en aura cinquante »
Sylvain Marconnet, ancien pilier des Bleus
Entre-temps, la donne avait changé. Cyril Baille, estampillé pilier gauche numéro 1 dans la hiérarchie, titulaire lors des trois premiers matches du Tournoi, s'est blessé à l'épaule droite (luxation) à Cardiff. Il sera absent six semaines. Le néophyte Clément Castets a ensuite été appelé pour faire le nombre. La grande question était de savoir si Poirot allait retrouver la lumière ou si Jean-Baptiste Gros, auteur de quarante minutes intéressantes au pays de Galles (23-27, le 22 février), lui était définitivement passé devant.
Le premier entraînement ouvert à la presse, dimanche dernier, laissait clairement penser que le staff des Bleus allait opter pour la continuité. Gros était avec les titulaires. Mardi, en salle de musculation, Galthié s'entretenait avec Poirot entre deux exercices. Une discussion, sans le son, impossible à interpréter, mais jugée très pro entre les deux hommes. Le lendemain en fin d'après-midi, surprise ! C'était au tour du pilier de l'UBB d'être avec la bonne chasuble lors du dernier entraînement à haute intensité de la semaine. La confirmation est tombée vendredi, lors de l'annonce du quinze de départ. « Nous avons une totale confiance en Jefferson Poirot pour porter le numéro 1 dimanche à Édimbourg car il a de l'expérience et des atouts indiscutables », s'est justifié le sélectionneur.
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Un choix qui peut s'expliquer en partie par le profil de la mêlée écossaise, en souffrance depuis le début du Tournoi (75 % de mêlées gagnées sur ses introductions, la pire des Six Nations), mais aussi par la grosse activité et la mobilité de Poirot dans un match qui promet de se jouer à un rythme effréné. « Attention à la mêlée écossaise, prévient néanmoins Marconnet. Elle n'est pas si évidente à aborder. Sur le papier, elle paraît plus faible. Mais les Écossais savent éviter le combat frontal et pousser leurs adversaires à la faute. Il faut pas mal d'expérience pour décrypter leur stratégie et c'est peut-être pour cette raison que Poirot a été choisi. Il faut qu'il se concentre sur sa performance. Il joue gros ! Il passe un examen. Il a une opportunité, il vaut mieux qu'il réponde présent car je ne suis pas certain qu'il en aura cinquante ! À lui de montrer qu'il est compétitif et qu'il a sa place. »
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Scalp- Team modo
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Re: 6 Nations 2020
Scalp a écrit:VI nations: "à ce jour", pas de huis clos pour France-Irlande malgré le coronavirus
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/vi-nations-a-ce-jour-pas-de-huis-clos-pour-france-irlande-malgre-le-coronavirus-1870671.html
Allez encore une semaine à tenir ...aller à Paris pour choper le virus dans le métro tout en étant privé de match serait un comble
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: 6 Nations 2020
sudiste a écrit:Scalp a écrit:VI nations: "à ce jour", pas de huis clos pour France-Irlande malgré le coronavirus
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/vi-nations-a-ce-jour-pas-de-huis-clos-pour-france-irlande-malgre-le-coronavirus-1870671.html
Allez encore une semaine à tenir ...aller à Paris pour choper le virus dans le métro tout en étant privé de match serait un comble
Franchement, vu la progression exponentielle de l'épidémie (voir l'Italie), je ne parierais pas un kopeck sur le maintien des matches le weekend prochain. Je pense que les prochains matches seront à huis clos voire annulés. Notre quart-de-final historique a du plomb dans l'aile....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: 6 Nations 2020
Aucune raison objective sanitaire ne nécessite un huit clos pour ce type de rencontre sportive.
le radis- Team modo
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Re: 6 Nations 2020
le radis a écrit:Aucune raison objective sanitaire ne nécessite un huit clos pour ce type de rencontre sportive.
L'entassement des gens dans les transports collectifs pour s'y rendre? Le championnat de foot en Italie se joue déjà en huis clos. Quand on connaît l'importance du calcio là-bas... et on parle déjà de faire la même chose en Espagne et au Portugal, qui sont bien moins touchés que la France. Personnellement je donne 1 semaine avant que le gouvernement décrète la phase 3 et la tenue en huis-clos de toutes les rencontres sportives et/ou leur annulation. J'espère me tromper mais pour une fois c'est moi le pessimiste....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: 6 Nations 2020
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2020/6-nations-2020-murrayfield-en-alerte-jalibert-souffrant_sto7696364/story.shtml
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: 6 Nations 2020
krahknardz a écrit:le radis a écrit:Aucune raison objective sanitaire ne nécessite un huit clos pour ce type de rencontre sportive.
L'entassement des gens dans les transports collectifs pour s'y rendre? Le championnat de foot en Italie se joue déjà en huis clos. Quand on connaît l'importance du calcio là-bas... et on parle déjà de faire la même chose en Espagne et au Portugal, qui sont bien moins touchés que la France. Personnellement je donne 1 semaine avant que le gouvernement décrète la phase 3 et la tenue en huis-clos de toutes les rencontres sportives et/ou leur annulation. J'espère me tromper mais pour une fois c'est moi le pessimiste....
Je ne me place pas sur ce plan, on en reparlera une fois les choses tassées.
le radis- Team modo
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