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Message  Scalp Ven 12 Mar 2021 - 13:59

https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/video-tv7-en-janvier-2021-la-surmortalite-a-atteint-13-en-nouvelle-aquitaine-1602720.php

Vidéo TV7. En janvier 2021, la surmortalité a atteint 13% en Nouvelle-Aquitaine

Par Alix Fourcade

Quentin Laffeter, adjoint au chef du service Études de l'Insee Nouvelle-Aquitaine, était l'invité de la matinale TV7 ce vendredi pour parler d'une nouvelle étude de l'Insee sur la surmortalité dans la région

L'institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient de publier une étude sur la surmortalité en Nouvelle-Aquitaine. L'adjoint au chef de service Études de l'Insee était sur le plateau de la matinale TV7 ce vendredi pour en présenter les conclusions.



"Chaque année, l'Insee enregistre les décès pour les fichiers d'état civil. D'après ces données, nous avons pu constater que la surmortalité en 2020 sort de l'ordinaire, explique Quentin Laffeter. La surmortalité, c'est la différence entre les décès que l'on observe en mars 2020 et ceux que l'on observe à la même période les années précédentes. Cette différence nous donne une information sur les événements qui se sont passés cette année. avec bien sûr, le grand événement de l'année, le coronavirus."

Les 75 ans et plus expliquent 90 % des décès


En janvier 2021, la surmortalité a atteint 13 % en Nouvelle-Aquitaine, avec 780 décès supplémentaires par rapport à l'année précédente. Le niveau national est à 15 % de surmortalité.

Peut-on définir un profil des personnes décédées ? "La mortalité a surtout augmenté pour les personnes âgées. La tranche d'âge des 75 ans et plus expliquent 90 % des décès, avec davantage d'hommes décédés que de femmes", développe Quentin Laffeter.

Dans la région, certains départements ont été relativement épargnés : la Gironde, la Dordogne et la Charente notamment, où l'augmentation n'excède pas 3%, alors que les Deux-Sèvres ou le Lot-et-Garonne qui ont connu une hausse de décès de l'ordre de 10%.

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Message  Scalp Ven 12 Mar 2021 - 19:31

Covid-19 : Maracineanu "espère" du public dans les stades mi-avril

https://rmcsport.bfmtv.com/football/covid-19-maracineanu-espere-du-public-dans-les-stades-mi-avril_VN-202103120262.html

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Message  Switch Ven 12 Mar 2021 - 23:40

Scalp a écrit:Covid-19 : Maracineanu "espère" du public dans les stades mi-avril

https://rmcsport.bfmtv.com/football/covid-19-maracineanu-espere-du-public-dans-les-stades-mi-avril_VN-202103120262.html

Vues les courbes, les chiffres et les tendances, ça me semble être peu probable. Mais bon, je ne suis pas médecin, ni infectiologue, ni au Gouvernement.

En tout cas le discours de notre chère ministre des sports (qui n'en a que le nom) ne semble pas vraiment raccord avec celui de notre ministre de la santé hier soir...
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Message  Scalp Sam 13 Mar 2021 - 1:30

https://www.sudouest.fr/gironde/gironde-un-mega-centre-de-vaccination-ouvrira-le-10-avril-a-bordeaux-1608207.php

Gironde : un « méga centre » de vaccination ouvrira le 10 avril à Bordeaux

Par Vincent Trouche

En visite au centre de vaccination de Cars (Haute Gironde) vendredi 12 mars, la préfète de la Gironde Fabienne Buccio a annoncé l’ouverture d’un « méga centre » à Bordeaux le 10 avril. Chaque jour, jusqu’à 1 000 personnes pourront y être vaccinées


En marge de sa visite du centre de vaccination de Cars (Haute Gironde) vendredi 12 mars, la préfète de la Gironde, Fabienne Buccio, a annoncé l’ouverture d’un « méga centre » dans la métropole bordelaise le 10 avril.

Ce centre pourra accueillir jusqu’à 1 000 personnes par jour. Le lieu n’a pas encore été annoncé, les discussions avec la Métropole étant toujours en cours.

Selon la préfète, 33 % des plus de 75 ans du département ont reçu une première injection de vaccin à ce jour, et 21 % ont aussi eu le rappel. En Gironde, le taux d’incidence est de 113. « Les chiffres en réanimation ne diminuent pas car nous sommes solidaires avec d’autres régions, mais nos taux sont en baisse », a-t-elle assuré.

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Message  Scalp Lun 15 Mar 2021 - 11:22

Cas de Covid détecté à Montpellier

https://www.rugbyrama.fr/rugby/coronavirus-top-14-cas-de-covid-detecte-a-montpellier_sto8177953/story_evt47781.shtml

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Message  Scalp Lun 15 Mar 2021 - 11:36

https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/covid-19-le-transfert-des-patients-malades-a-commence-en-nouvelle-aquitaine-1639929.php

Covid-19 : le transfert des patients malades a commencé en Nouvelle-Aquitaine

Par Isabelle Castera - i.castera@sudouest.fr

Les deux premiers Franciliens malades du coronavirus ont été accueillis en réanimation au CHU de Bordeaux. Jusqu’à 60 personnes vont suivre dans la semaine, réparties dans les hôpitaux de Nouvelle-Aquitaine

L’un a une trentaine d’années, l’autre plus de 70 ans. Tous deux ont été pris en charge ce dimanche 14 mars en début d’après-midi, sur le tarmac de l’aéroport de Mérignac par le Samu de Bordeaux. Ils arrivent de Meaux, en Île-de-France, où les hôpitaux surchargés par l’épidémie de Covid-19 ont été contraints de solliciter les autres établissements de santé du pays. Deux nouveaux transferts, les premiers d’une série qui devrait se poursuivre tout au long de la semaine.

Selon le directeur de cabinet de l’Agence régionale de santé de Bordeaux, Olivier Serre « jusqu’à 60 personnes malades devraient être transférées de l’Île-de-France, dans les CHU et les hôpitaux de Nouvelle-Aquitaine. Pas seulement Bordeaux, mais les CHU de Poitiers et Limoges, les hôpitaux de La Rochelle, Mont-de-Marsan, Périgueux et les cliniques privées si besoin. »

Soulager les régions tendues


Une réunion doit rassembler lundi, tous les médecins de réanimation des hôpitaux de Nouvelle-Aquitaine, en lien avec leurs homologues de l’Île-de-France. « Cette coopération est très remarquable, aussi bien entre les praticiens hospitaliers des deux régions qu’entre les ARS, ajoute Olivier Serre. En Nouvelle-Aquitaine la disponibilité globale en termes d’accueil tourne autour de 15 à 20 %. »

À flux tendu. C’est ainsi que le docteur Laurent Petit, qualifie l’unité de réanimation chirurgicale et traumatologie du CHU de Bordeaux dont il est responsable. « Nous sommes déjà et comme toujours à cette époque, à 94 % de nos capacités d’accueil et pas forcément à cause de l’épidémie, puisque 20 % des patients sont atteints du Covid, explique l’anesthésiste. Aujourd’hui, nous soignons au CHU, 34 patients souffrant du coronavirus. Notre mission est bien entendu de soulager les régions en difficulté face à l’épidémie, mais cela ne se fera pas sans conséquence chez nous. »

Déprogrammations annoncées


Les équipes sont déjà éprouvées après une année entière de mobilisation. L’activité hospitalière n’a jamais cessé d’être en surrégime, puisque après les deux premières vagues de Covid, il a fallu mettre les mettre les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu suite aux déprogrammations de soins et de chirurgies.

« Et aujourd’hui, on commence à réfléchir à de nouvelles déprogrammations d’interventions chirurgicales lourdes, assure le docteur Petit. C’est ce qui fâche. Il faut savoir que la prise en charge d’un patient Covid en réa nécessite une présence autour du lit de nombreux soignants. C’est très lourd. Donc la nouvelle situation va être étudiée lundi en conseil de crise au CHU. Car la déprogrammation peut constituer pour les patients une perte de chance, ce qui est toujours une déchirure pour les soignants que nous sommes. »

Pas de plan blanc pour l’instant

Depuis le début de la crise, l’ARS Nouvelle-Aquitaine, grâce à l’engagement des hôpitaux publics et privés de la région (ce qui est rare), a ainsi organisé au total 186 transferts de patients. Sur le seul CHU de Bordeaux, 44 patients venus de régions saturées ont été pris en charge. Les deux patients de Meaux sont les premiers d’une nouvelle série. Il faut savoir que le seul transfert de patients nécessite la mobilisation d’une cinquantaine de personnes. Dimanche, les malades de Meaux sont arrivés en avion, mais cette semaine, les transferts s’organisent par train, la SNCF mettant à disposition un TGV. Les conditions logistiques sont complexes, drastiques et coûteuses. Les patients qui seront transférés ont été choisis, parce qu’ils peuvent supporter ce transfert et sont dans un état de santé « stabilisé ».

La déprogrammation peut constituer pour les patients une perte de chance, ce qui est toujours une déchirure pour les soignants.

Dans l’immédiat, les hôpitaux français n’ont pas enclenché de « plan blanc » qui signifierait la déprogrammation de tous les soins, en dehors du Covid. Mais, l’afflux d’une soixantaine de malades, venus d’Île-de-France en Nouvelle-Aquitaine risque d’être source de nouvelles tensions. Il faut savoir qu’un patient ordinaire hospitalisé en service de réanimation n’y reste pas plus de dix jours en moyenne. En revanche, un malade souffrant du Covid, peut rester hospitalisé jusqu’à plusieurs mois. « Dans le pire de nos scénarios, conclut le docteur Laurent Petit, nous pourrions mobiliser au CHU 450 lits sur les trois sites (hôpitaux Pellegrin, Haut-Lévêque, Saint-André), mais ce serait au prix de reconvertir tout en Covid. Mieux vaut éviter ! »

La montée en charge va pourtant être effective durant les jours à venir, comme l’a confirmé l’Agence régionale de santé. En concertation, en lissant selon les capacités d’accueil des différents établissements hospitaliers régionaux.

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Message  Scalp Lun 15 Mar 2021 - 19:35

https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-la-suspension-du-vaccin-astrazeneca-une-defaillance-europeenne

Vu du Royaume-Uni. La suspension du vaccin AstraZeneca, une “défaillance européenne” ?

La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande ont à leur tour interrompu l’utilisation du sérum suédo-britannique ce lundi 15 mars. Outre-Manche, la presse déplore un “excès de prudence” et vante au contraire les décisions audacieuses qui ont permis à la campagne de vaccination britannique d’enregistrer des résultats “spectaculaires”.

Après l’Irlande dans la matinée, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont annoncé la suspension “à titre préventif” de l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 ce lundi 15 mars. Ces décisions, motivées par des rapports faisant état de la formation de caillots sanguins chez certains patients, sont similaires à celles déjà prises par le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, la Bulgarie ou l’Islande, note The Financial Times.

Comme de nombreux médias britanniques, le quotidien est interloqué par l’attitude des pays européens. Alors que l’Agence européenne des médicaments tiendra jeudi 18 mars une “réunion extraordinaire”, The Financial Times rappelle notamment que l’Organisation mondiale de la santé a exhorté “les pays à ne pas interrompre les campagnes d’inoculation du vaccin AstraZeneca”.

Ces nouveaux retards dans le déploiement du sérum suédo-britannique “sont une mauvaise nouvelle pour le Royaume-Uni, pour l’Europe et le reste du monde”, déplore The Spectator.

“Le processus décisionnel des pays de l’Union européenne concernant le vaccin d’Oxford est-il défaillant ?”, se demande la BBC. D’après le site de la radiotélévision publique britannique, la question d’un excès de prudence mérite d’être posée : la décision de suspendre le vaccin a été prise “en vertu du principe de précaution”, mais dans le cas d’une pandémie “qui évolue rapidement”, c’est une approche “qui peut parfois faire plus de mal que de bien”.

Les données fournies par AstraZeneca montrent que 37 cas de caillots sanguins ont été signalés parmi les 17 millions de personnes qui ont reçu le vaccin en Europe. Mais pour le site britannique, face à la crainte d’embolies pulmonaires provoquées par le vaccin, la question clé qui doit être posée est de savoir s’il s’agit d’une cause ou d’une coïncidence : “ces caillots se seraient-ils produits de toute façon ?

“Aucune preuve” que les caillots soient “causés par le vaccin”


Pour The Times, il ne s’agit pas seulement d’“événements rares”, mais d'événements rares pour lesquels il n’existe aucune preuve, ni théorique ni statistique, qu’ils soient causés par le vaccin”. La fréquence de cas de caillots sanguins chez les personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca est même “presque certainement inférieure” à celle chez les personnes non vaccinées, renchérit le quotidien britannique.

La BBC rappelle en outre que les pays de l’UE n’en sont pas à leur première démonstration de prudence à l’égard du vaccin d’AstraZeneca : la France et l’Allemagne, qui ont jusqu’à présent utilisé moins de la moitié de leurs stocks de sérum AstraZeneca, avaient dans un premier temps déconseillé l’utilisation du vaccin pour les plus de 65 ans.

Des réserves dont le Royaume-Uni “n’a pas tenu compte”, indique le site britannique, ce qui a permis à la campagne de vaccination britannique d’obtenir des résultats “spectaculaires” dans la réduction du nombre de maladies graves liées au Covid-19.

Pour la BBC, Londres doit ces bons résultats à une approche “pragmatique” et “audacieuse” de la campagne de vaccination, qui a notamment conduit à recommander un intervalle de trois mois entre les doses. Et le média britannique de citer le professeur de l’université de Cambridge David Spiegelhalter, qui considère qu'il peut parfois être dommageable d’attendre d’avoir des certitudes pour prendre des décisions. Ne pas vacciner les gens coûtera des vies.”

Bref, comme le souligne The Spectator, la Grande-Bretagne s’est beaucoup trompée dans sa gestion de la pandémie, mais “elle a fait une chose bien”, le déploiement du vaccin :

   C’est le seul sujet concernant le Covid-19 sur lequel nous pouvons donner des leçons utiles au monde. Mais l’Europe, en particulier, ne semble pas écouter.”

Nicolas Coisplet

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Message  Switch Mar 16 Mar 2021 - 14:14

Et vive le sacro-saint principe de précaution qui régente nos vies depuis des années ! :clap:

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Message  SympathyForTheDevil Mar 16 Mar 2021 - 14:56

Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-la-suspension-du-vaccin-astrazeneca-une-defaillance-europeenne

Vu du Royaume-Uni. La suspension du vaccin AstraZeneca, une “défaillance européenne” ?

La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande ont à leur tour interrompu l’utilisation du sérum suédo-britannique ce lundi 15 mars. Outre-Manche, la presse déplore un “excès de prudence” et vante au contraire les décisions audacieuses qui ont permis à la campagne de vaccination britannique d’enregistrer des résultats “spectaculaires”.

Après l’Irlande dans la matinée, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont annoncé la suspension “à titre préventif” de l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 ce lundi 15 mars. Ces décisions, motivées par des rapports faisant état de la formation de caillots sanguins chez certains patients, sont similaires à celles déjà prises par le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, la Bulgarie ou l’Islande, note The Financial Times.

Comme de nombreux médias britanniques, le quotidien est interloqué par l’attitude des pays européens. Alors que l’Agence européenne des médicaments tiendra jeudi 18 mars une “réunion extraordinaire”, The Financial Times rappelle notamment que l’Organisation mondiale de la santé a exhorté “les pays à ne pas interrompre les campagnes d’inoculation du vaccin AstraZeneca”.

Ces nouveaux retards dans le déploiement du sérum suédo-britannique “sont une mauvaise nouvelle pour le Royaume-Uni, pour l’Europe et le reste du monde”, déplore The Spectator.

“Le processus décisionnel des pays de l’Union européenne concernant le vaccin d’Oxford est-il défaillant ?”, se demande la BBC. D’après le site de la radiotélévision publique britannique, la question d’un excès de prudence mérite d’être posée : la décision de suspendre le vaccin a été prise “en vertu du principe de précaution”, mais dans le cas d’une pandémie “qui évolue rapidement”, c’est une approche “qui peut parfois faire plus de mal que de bien”.

Les données fournies par AstraZeneca montrent que 37 cas de caillots sanguins ont été signalés parmi les 17 millions de personnes qui ont reçu le vaccin en Europe. Mais pour le site britannique, face à la crainte d’embolies pulmonaires provoquées par le vaccin, la question clé qui doit être posée est de savoir s’il s’agit d’une cause ou d’une coïncidence : “ces caillots se seraient-ils produits de toute façon ?

“Aucune preuve” que les caillots soient “causés par le vaccin”


Pour The Times, il ne s’agit pas seulement d’“événements rares”, mais d'événements rares pour lesquels il n’existe aucune preuve, ni théorique ni statistique, qu’ils soient causés par le vaccin”. La fréquence de cas de caillots sanguins chez les personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca est même “presque certainement inférieure” à celle chez les personnes non vaccinées, renchérit le quotidien britannique.

La BBC rappelle en outre que les pays de l’UE n’en sont pas à leur première démonstration de prudence à l’égard du vaccin d’AstraZeneca : la France et l’Allemagne, qui ont jusqu’à présent utilisé moins de la moitié de leurs stocks de sérum AstraZeneca, avaient dans un premier temps déconseillé l’utilisation du vaccin pour les plus de 65 ans.

Des réserves dont le Royaume-Uni “n’a pas tenu compte”, indique le site britannique, ce qui a permis à la campagne de vaccination britannique d’obtenir des résultats “spectaculaires” dans la réduction du nombre de maladies graves liées au Covid-19.

Pour la BBC, Londres doit ces bons résultats à une approche “pragmatique” et “audacieuse” de la campagne de vaccination, qui a notamment conduit à recommander un intervalle de trois mois entre les doses. Et le média britannique de citer le professeur de l’université de Cambridge David Spiegelhalter, qui considère qu'il peut parfois être dommageable d’attendre d’avoir des certitudes pour prendre des décisions. Ne pas vacciner les gens coûtera des vies.”

Bref, comme le souligne The Spectator, la Grande-Bretagne s’est beaucoup trompée dans sa gestion de la pandémie, mais “elle a fait une chose bien”, le déploiement du vaccin :

   C’est le seul sujet concernant le Covid-19 sur lequel nous pouvons donner des leçons utiles au monde. Mais l’Europe, en particulier, ne semble pas écouter.”

Nicolas Coisplet

Les Britanniques n'ont pas perdu leur pragmatisme ; ce que les pays européens, et surtout la France, manquent cruellement.

On remerciera Chirac et son principe de précaution qui nous ruine depuis des années maintenant, dont l'interprétation est très souvent maximaliste et nuit à l'innovation.
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Message  Scalp Mar 16 Mar 2021 - 15:19

MrScots a écrit:
Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-la-suspension-du-vaccin-astrazeneca-une-defaillance-europeenne

Vu du Royaume-Uni. La suspension du vaccin AstraZeneca, une “défaillance européenne” ?

La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande ont à leur tour interrompu l’utilisation du sérum suédo-britannique ce lundi 15 mars. Outre-Manche, la presse déplore un “excès de prudence” et vante au contraire les décisions audacieuses qui ont permis à la campagne de vaccination britannique d’enregistrer des résultats “spectaculaires”.

Après l’Irlande dans la matinée, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont annoncé la suspension “à titre préventif” de l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 ce lundi 15 mars. Ces décisions, motivées par des rapports faisant état de la formation de caillots sanguins chez certains patients, sont similaires à celles déjà prises par le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, la Bulgarie ou l’Islande, note The Financial Times.

Comme de nombreux médias britanniques, le quotidien est interloqué par l’attitude des pays européens. Alors que l’Agence européenne des médicaments tiendra jeudi 18 mars une “réunion extraordinaire”, The Financial Times rappelle notamment que l’Organisation mondiale de la santé a exhorté “les pays à ne pas interrompre les campagnes d’inoculation du vaccin AstraZeneca”.

Ces nouveaux retards dans le déploiement du sérum suédo-britannique “sont une mauvaise nouvelle pour le Royaume-Uni, pour l’Europe et le reste du monde”, déplore The Spectator.

“Le processus décisionnel des pays de l’Union européenne concernant le vaccin d’Oxford est-il défaillant ?”, se demande la BBC. D’après le site de la radiotélévision publique britannique, la question d’un excès de prudence mérite d’être posée : la décision de suspendre le vaccin a été prise “en vertu du principe de précaution”, mais dans le cas d’une pandémie “qui évolue rapidement”, c’est une approche “qui peut parfois faire plus de mal que de bien”.

Les données fournies par AstraZeneca montrent que 37 cas de caillots sanguins ont été signalés parmi les 17 millions de personnes qui ont reçu le vaccin en Europe. Mais pour le site britannique, face à la crainte d’embolies pulmonaires provoquées par le vaccin, la question clé qui doit être posée est de savoir s’il s’agit d’une cause ou d’une coïncidence : “ces caillots se seraient-ils produits de toute façon ?

“Aucune preuve” que les caillots soient “causés par le vaccin”


Pour The Times, il ne s’agit pas seulement d’“événements rares”, mais d'événements rares pour lesquels il n’existe aucune preuve, ni théorique ni statistique, qu’ils soient causés par le vaccin”. La fréquence de cas de caillots sanguins chez les personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca est même “presque certainement inférieure” à celle chez les personnes non vaccinées, renchérit le quotidien britannique.

La BBC rappelle en outre que les pays de l’UE n’en sont pas à leur première démonstration de prudence à l’égard du vaccin d’AstraZeneca : la France et l’Allemagne, qui ont jusqu’à présent utilisé moins de la moitié de leurs stocks de sérum AstraZeneca, avaient dans un premier temps déconseillé l’utilisation du vaccin pour les plus de 65 ans.

Des réserves dont le Royaume-Uni “n’a pas tenu compte”, indique le site britannique, ce qui a permis à la campagne de vaccination britannique d’obtenir des résultats “spectaculaires” dans la réduction du nombre de maladies graves liées au Covid-19.

Pour la BBC, Londres doit ces bons résultats à une approche “pragmatique” et “audacieuse” de la campagne de vaccination, qui a notamment conduit à recommander un intervalle de trois mois entre les doses. Et le média britannique de citer le professeur de l’université de Cambridge David Spiegelhalter, qui considère qu'il peut parfois être dommageable d’attendre d’avoir des certitudes pour prendre des décisions. Ne pas vacciner les gens coûtera des vies.”

Bref, comme le souligne The Spectator, la Grande-Bretagne s’est beaucoup trompée dans sa gestion de la pandémie, mais “elle a fait une chose bien”, le déploiement du vaccin :

   C’est le seul sujet concernant le Covid-19 sur lequel nous pouvons donner des leçons utiles au monde. Mais l’Europe, en particulier, ne semble pas écouter.”

Nicolas Coisplet

Les Britanniques n'ont pas perdu leur pragmatisme ; ce que les pays européens, et surtout la France, manquent cruellement.

On remerciera Chirac et son principe de précaution qui nous ruine depuis des années maintenant, dont l'interprétation est très souvent maximaliste et nuit à l'innovation.

Les Britanniques ont pris des risques et fait un pari gagnant, les Européens sont beaucoup plus lents, bureaucratie européenne oblige, et frileux face aux risques. Il ne faut pas oublier aussi que les Britanniques ont très mal géré la pandémie, aucuns gouvernements ne s'en sort beaucoup mieux que les autres. Le principe de précaution n'est pas une mauvaise chose en soit, il aurait pu par le passé, éviter beaucoup de crise sanitaires majeures, c'est son utilisation abusive qui en est en question, ainsi que de l'avoir gravé dans le marbre de la constitution, et là, on frise le ridicule.,

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Message  SympathyForTheDevil Mar 16 Mar 2021 - 15:30

Scalp a écrit:
MrScots a écrit:
Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-la-suspension-du-vaccin-astrazeneca-une-defaillance-europeenne

Vu du Royaume-Uni. La suspension du vaccin AstraZeneca, une “défaillance européenne” ?

La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande ont à leur tour interrompu l’utilisation du sérum suédo-britannique ce lundi 15 mars. Outre-Manche, la presse déplore un “excès de prudence” et vante au contraire les décisions audacieuses qui ont permis à la campagne de vaccination britannique d’enregistrer des résultats “spectaculaires”.

Après l’Irlande dans la matinée, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont annoncé la suspension “à titre préventif” de l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 ce lundi 15 mars. Ces décisions, motivées par des rapports faisant état de la formation de caillots sanguins chez certains patients, sont similaires à celles déjà prises par le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, la Bulgarie ou l’Islande, note The Financial Times.

Comme de nombreux médias britanniques, le quotidien est interloqué par l’attitude des pays européens. Alors que l’Agence européenne des médicaments tiendra jeudi 18 mars une “réunion extraordinaire”, The Financial Times rappelle notamment que l’Organisation mondiale de la santé a exhorté “les pays à ne pas interrompre les campagnes d’inoculation du vaccin AstraZeneca”.

Ces nouveaux retards dans le déploiement du sérum suédo-britannique “sont une mauvaise nouvelle pour le Royaume-Uni, pour l’Europe et le reste du monde”, déplore The Spectator.

“Le processus décisionnel des pays de l’Union européenne concernant le vaccin d’Oxford est-il défaillant ?”, se demande la BBC. D’après le site de la radiotélévision publique britannique, la question d’un excès de prudence mérite d’être posée : la décision de suspendre le vaccin a été prise “en vertu du principe de précaution”, mais dans le cas d’une pandémie “qui évolue rapidement”, c’est une approche “qui peut parfois faire plus de mal que de bien”.

Les données fournies par AstraZeneca montrent que 37 cas de caillots sanguins ont été signalés parmi les 17 millions de personnes qui ont reçu le vaccin en Europe. Mais pour le site britannique, face à la crainte d’embolies pulmonaires provoquées par le vaccin, la question clé qui doit être posée est de savoir s’il s’agit d’une cause ou d’une coïncidence : “ces caillots se seraient-ils produits de toute façon ?

“Aucune preuve” que les caillots soient “causés par le vaccin”


Pour The Times, il ne s’agit pas seulement d’“événements rares”, mais d'événements rares pour lesquels il n’existe aucune preuve, ni théorique ni statistique, qu’ils soient causés par le vaccin”. La fréquence de cas de caillots sanguins chez les personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca est même “presque certainement inférieure” à celle chez les personnes non vaccinées, renchérit le quotidien britannique.

La BBC rappelle en outre que les pays de l’UE n’en sont pas à leur première démonstration de prudence à l’égard du vaccin d’AstraZeneca : la France et l’Allemagne, qui ont jusqu’à présent utilisé moins de la moitié de leurs stocks de sérum AstraZeneca, avaient dans un premier temps déconseillé l’utilisation du vaccin pour les plus de 65 ans.

Des réserves dont le Royaume-Uni “n’a pas tenu compte”, indique le site britannique, ce qui a permis à la campagne de vaccination britannique d’obtenir des résultats “spectaculaires” dans la réduction du nombre de maladies graves liées au Covid-19.

Pour la BBC, Londres doit ces bons résultats à une approche “pragmatique” et “audacieuse” de la campagne de vaccination, qui a notamment conduit à recommander un intervalle de trois mois entre les doses. Et le média britannique de citer le professeur de l’université de Cambridge David Spiegelhalter, qui considère qu'il peut parfois être dommageable d’attendre d’avoir des certitudes pour prendre des décisions. Ne pas vacciner les gens coûtera des vies.”

Bref, comme le souligne The Spectator, la Grande-Bretagne s’est beaucoup trompée dans sa gestion de la pandémie, mais “elle a fait une chose bien”, le déploiement du vaccin :

   C’est le seul sujet concernant le Covid-19 sur lequel nous pouvons donner des leçons utiles au monde. Mais l’Europe, en particulier, ne semble pas écouter.”

Nicolas Coisplet

Les Britanniques n'ont pas perdu leur pragmatisme ; ce que les pays européens, et surtout la France, manquent cruellement.

On remerciera Chirac et son principe de précaution qui nous ruine depuis des années maintenant, dont l'interprétation est très souvent maximaliste et nuit à l'innovation.

Les Britanniques ont pris des risques et fait un pari gagnant, les Européens sont beaucoup plus lents, bureaucratie européenne oblige, et frileux face aux risques. Il ne faut pas oublier aussi que les Britanniques ont très mal géré la pandémie, aucuns gouvernements ne s'en sort beaucoup mieux que les autres. Le principe de précaution n'est pas une mauvaise chose en soit, il aurait pu par le passé, éviter beaucoup de crise sanitaires majeures, c'est son utilisation abusive qui en est en question, et là, on frise le ridicule.

Oui, la prise de risque est fondamentale, les bénéfices peuvent être très élevés, mais dans des structures bureaucratiques comme l'UE ou la France, ils ont le coeur qui bat à fond quand ça parle de cette prise de risque. Les Britanniques l'ont fait, ils n'ont pas attendu et c'est le pari gagnant comme tu dis. 

C'est bien ce que j'ai dit : l'interprétation maximaliste, abusive du principe de précaution nous mène à la ruine.

Si, des gouvernements gèrent mieux que d'autres comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande par exemple.
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Message  Scalp Mar 16 Mar 2021 - 15:40

MrScots a écrit:
Scalp a écrit:
MrScots a écrit:
Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-la-suspension-du-vaccin-astrazeneca-une-defaillance-europeenne

Vu du Royaume-Uni. La suspension du vaccin AstraZeneca, une “défaillance européenne” ?

La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande ont à leur tour interrompu l’utilisation du sérum suédo-britannique ce lundi 15 mars. Outre-Manche, la presse déplore un “excès de prudence” et vante au contraire les décisions audacieuses qui ont permis à la campagne de vaccination britannique d’enregistrer des résultats “spectaculaires”.

Après l’Irlande dans la matinée, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont annoncé la suspension “à titre préventif” de l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 ce lundi 15 mars. Ces décisions, motivées par des rapports faisant état de la formation de caillots sanguins chez certains patients, sont similaires à celles déjà prises par le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, la Bulgarie ou l’Islande, note The Financial Times.

Comme de nombreux médias britanniques, le quotidien est interloqué par l’attitude des pays européens. Alors que l’Agence européenne des médicaments tiendra jeudi 18 mars une “réunion extraordinaire”, The Financial Times rappelle notamment que l’Organisation mondiale de la santé a exhorté “les pays à ne pas interrompre les campagnes d’inoculation du vaccin AstraZeneca”.

Ces nouveaux retards dans le déploiement du sérum suédo-britannique “sont une mauvaise nouvelle pour le Royaume-Uni, pour l’Europe et le reste du monde”, déplore The Spectator.

“Le processus décisionnel des pays de l’Union européenne concernant le vaccin d’Oxford est-il défaillant ?”, se demande la BBC. D’après le site de la radiotélévision publique britannique, la question d’un excès de prudence mérite d’être posée : la décision de suspendre le vaccin a été prise “en vertu du principe de précaution”, mais dans le cas d’une pandémie “qui évolue rapidement”, c’est une approche “qui peut parfois faire plus de mal que de bien”.

Les données fournies par AstraZeneca montrent que 37 cas de caillots sanguins ont été signalés parmi les 17 millions de personnes qui ont reçu le vaccin en Europe. Mais pour le site britannique, face à la crainte d’embolies pulmonaires provoquées par le vaccin, la question clé qui doit être posée est de savoir s’il s’agit d’une cause ou d’une coïncidence : “ces caillots se seraient-ils produits de toute façon ?

“Aucune preuve” que les caillots soient “causés par le vaccin”


Pour The Times, il ne s’agit pas seulement d’“événements rares”, mais d'événements rares pour lesquels il n’existe aucune preuve, ni théorique ni statistique, qu’ils soient causés par le vaccin”. La fréquence de cas de caillots sanguins chez les personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca est même “presque certainement inférieure” à celle chez les personnes non vaccinées, renchérit le quotidien britannique.

La BBC rappelle en outre que les pays de l’UE n’en sont pas à leur première démonstration de prudence à l’égard du vaccin d’AstraZeneca : la France et l’Allemagne, qui ont jusqu’à présent utilisé moins de la moitié de leurs stocks de sérum AstraZeneca, avaient dans un premier temps déconseillé l’utilisation du vaccin pour les plus de 65 ans.

Des réserves dont le Royaume-Uni “n’a pas tenu compte”, indique le site britannique, ce qui a permis à la campagne de vaccination britannique d’obtenir des résultats “spectaculaires” dans la réduction du nombre de maladies graves liées au Covid-19.

Pour la BBC, Londres doit ces bons résultats à une approche “pragmatique” et “audacieuse” de la campagne de vaccination, qui a notamment conduit à recommander un intervalle de trois mois entre les doses. Et le média britannique de citer le professeur de l’université de Cambridge David Spiegelhalter, qui considère qu'il peut parfois être dommageable d’attendre d’avoir des certitudes pour prendre des décisions. Ne pas vacciner les gens coûtera des vies.”

Bref, comme le souligne The Spectator, la Grande-Bretagne s’est beaucoup trompée dans sa gestion de la pandémie, mais “elle a fait une chose bien”, le déploiement du vaccin :

   C’est le seul sujet concernant le Covid-19 sur lequel nous pouvons donner des leçons utiles au monde. Mais l’Europe, en particulier, ne semble pas écouter.”

Nicolas Coisplet

Les Britanniques n'ont pas perdu leur pragmatisme ; ce que les pays européens, et surtout la France, manquent cruellement.

On remerciera Chirac et son principe de précaution qui nous ruine depuis des années maintenant, dont l'interprétation est très souvent maximaliste et nuit à l'innovation.

Les Britanniques ont pris des risques et fait un pari gagnant, les Européens sont beaucoup plus lents, bureaucratie européenne oblige, et frileux face aux risques. Il ne faut pas oublier aussi que les Britanniques ont très mal géré la pandémie, aucuns gouvernements ne s'en sort beaucoup mieux que les autres. Le principe de précaution n'est pas une mauvaise chose en soit, il aurait pu par le passé, éviter beaucoup de crise sanitaires majeures, c'est son utilisation abusive qui en est en question, et là, on frise le ridicule.

Oui, la prise de risque est fondamentale, les bénéfices peuvent être très élevés, mais dans des structures bureaucratiques comme l'UE ou la France, ils ont le coeur qui bat à fond quand ça parle de cette prise de risque. Les Britanniques l'ont fait, ils n'ont pas attendu et c'est le pari gagnant comme tu dis. 

C'est bien ce que j'ai dit : l'interprétation maximaliste, abusive du principe de précaution nous mène à la ruine.

Si, des gouvernements gèrent mieux que d'autres comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande par exemple.

Je voulais parler de la gestion de la crise au niveau Européen. Après, cette interprétation abusive du principe de précaution, ne fera perdre que quelque jours, c'est regrettable, ça jette la lumière sur la couardise des politiques, mais aussi sur celle nos sociétés.

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Message  patrick Mar 16 Mar 2021 - 15:40

Vendu !
On creuse un fossé de 3000km de large autour de la France et on le rempli d'eau Twisted Evil
Ah il fera moins le mariole le virus rire rire rire

MrScots a écrit:
Si, des gouvernements gèrent mieux que d'autres comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande par exemple.

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Message  SympathyForTheDevil Mar 16 Mar 2021 - 15:49

patrick a écrit:Vendu !
On creuse un fossé de 3000km de large autour de la France et on le rempli d'eau  Twisted Evil
Ah il fera moins le mariole le virus  rire  rire  rire

MrScots a écrit:
Si, des gouvernements gèrent mieux que d'autres comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande par exemple.

T'es le même style de personne qui sort le faux argument de la "petite taille" du pays pour expliquer pourquoi il est bien plus développé que des pays comme la France. Je peux te donner un contre-exemple comme Madagascar, qui lui aussi est entouré d'eau mais qui a connu et connaît d'importantes vagues de COVID-19.
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Message  Scalp Mar 16 Mar 2021 - 16:13

https://www.courrierinternational.com/article/covid-19-cinq-questions-sur-les-suspensions-du-vaccin-astrazeneca

Covid-19.Cinq questions sur les suspensions du vaccin AstraZeneca

Bien qu’aucune relation de cause à effet n’ait pu être établie entre l’injection du vaccin d’AstraZeneca et l’apparition de troubles circulatoires, plusieurs pays européens ont choisi la carte de la prudence. Le quotidien suisse Le Temps fait le point sur ce que l’on sait pour le moment.

La tourmente continue pour AstraZeneca. L’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la France ont rejoint lundi une douzaine de pays européens en suspendant l’utilisation de ce vaccin, en raison principalement de la survenue de troubles graves de la coagulation suspectés d’être en lien avec l’injection, certains conduisant même à des décès. En Suisse, où plus de 5 millions de doses ont été commandées, ce vaccin demeure en attente d’une autorisation de mise sur le marché.
À lire aussi Vu du Royaume-Uni. La suspension du vaccin AstraZeneca, une “défaillance européenne” ?

Quels sont les troubles de la coagulation observés chez ces personnes ?

Depuis le début de la campagne, 15 cas de thrombose veineuse profonde, 22 embolies pulmonaires et une trentaine de cas de thrombocytopénie ont été détectés en Europe et au Royaume-Uni, sur plus de 17 millions de doses administrées, poussant plusieurs pays à prendre des mesures de précaution face au vaccin d’AstraZeneca. Au moins cinq personnes de moins de 60 ans sont par ailleurs décédées de ce type de trouble en Europe, après injection du vaccin.

La thrombose veineuse profonde et l’embolie pulmonaire sont deux facettes d’une pathologie que l’on nomme maladie thromboembolique veineuse. Avec une incidence de 0,75 à 2,6 cas sur 1 000 personnes en dessous de 70 ans, et de 2 à 7 cas sur 1 000 personnes au-delà de 70 ans, il s’agit d’une affection fréquente au sein de la population.

La thrombose veineuse profonde est provoquée par l’occlusion d’une veine par un caillot de sang, ce qui a pour conséquence d’empêcher la circulation sanguine dans le système veineux profond, le plus fréquemment au niveau des jambes, avec de possibles complications graves.

À court terme, un fragment de caillot sanguin peut également migrer dans une artère du poumon et provoquer une embolie pulmonaire se manifestant par une douleur dans la poitrine d’apparition brutale, associée à une difficulté à respirer. “Le tabac, le fait de rester assis durant de longues périodes, mais aussi la contraception orale ou certaines prédispositions génétiques sont des facteurs de risque de thrombose veineuse dans la population”, détaille Alessandro Diana, médecin et expert à Infovac, la plateforme d’information sur les vaccinations en Suisse.

Quant à la thrombocytopénie, il s’agit d’un trouble causé par une baisse du nombre de plaquettes dans le sang. Cette affection se manifeste notamment par des hématomes cutanés et des ecchymoses et, dans les cas sévères, par des hémorragies digestives ou cérébrales.

Le vaccin d’AstraZeneca est-il responsable ?


À l’heure actuelle, il est encore impossible de déterminer si un lien de cause à effet existe entre l’administration du vaccin d’AstraZeneca et l’apparition de troubles de la coagulation, ou s’il s’agit d’une simple coïncidence, à savoir que les personnes touchées auraient de toute façon développé un trouble de la coagulation à ce moment-là, vaccin ou non.

“Il est tout à fait normal de se poser des questions lorsque des effets secondaires graves surviennent peu de temps après l’injection du vaccin, pointe Alessandro Diana. En tant que professionnels de la santé, nous avons l’obligation de reporter ce type d’événements aux centres de pharmacovigilance. Il faut toutefois garder à l’esprit que de tels signalements ne peuvent pas être interprétés à eux seuls comme des conclusions.”

Dans ce cas, il importe de mener des études épidémiologiques où l’on compare l’incidence de ces affections chez les personnes vaccinées avec leur survenue au sein de la population non vaccinée : “En l’état des connaissances, il n’y a aucun signe statistique nous permettant d’affirmer que le vaccin d’AstraZeneca serait responsable de thromboses ou d’embolies pulmonaires.” Les lots desquels étaient issues les doses administrées seront également vérifiés afin de s’assurer qu’elles sont bien conformes aux critères de qualité.

Le vaccin d’AstraZeneca n’est par ailleurs pas le seul pour lequel des signalements de thromboses veineuses profondes ont été effectués. Une trentaine de cas ont aussi été répertoriés à la suite de l’injection du vaccin à ARN messager de Pfizer/BioNTech, sans que des liens de cause à effet n’aient été établis.

Cela pourrait-il retarder l’homologation en Suisse de ce vaccin ?

En Suisse, le vaccin d’AstraZeneca n’est pour le moment pas autorisé. Ces récents cas et décès “n’ont aucune influence sur la demande d’autorisation de mise sur le marché soumise par AstraZeneca et sur la décision d’autorisation”, confirme Alex Josty, porte-parole de l’agence suisse de régulation des médicaments Swissmedic.

Début février, Swissmedic avait décidé de ne pas donner le feu vert au fabricant suédois, alors même que la Confédération lui avait commandé 5,3 millions de doses. Cette prudence n’était toutefois pas due à d’éventuels effets secondaires, mais à une moindre efficacité constatée sur ce vaccin comparé à ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna (environ 70 % contre plus de 90 % pour les deux autres), et surtout à un manque de données chez les patients de plus de 65 ans. Il ne fait aucun doute que ces remontées d’informations seront examinées par Swissmedic.

Le vaccin est-il suffisamment surveillé ?

Pour Claire-Anne Siegrist, cheffe du centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève, les pays qui ont suspendu le vaccin d’AstraZeneca ont eu “une réaction prudente”. Valeria Cagno, virologue au Centre hospitalier universitaire vaudois à Lausanne commente de son côté :

Il y a sans doute eu un emballement médiatique et un zèle des politiques, qui veulent faire preuve de transparence et rassurer la population.”


Observer les effets secondaires des vaccins et faire remonter les informations aux autorités et aux fabricants fait partie de la routine de pharmacovigilance : “Chaque problème de santé grave survenant après un vaccin est immédiatement déclaré et il faut rapidement récolter et analyser toutes les données nécessaires pour conclure s’il y a une relation certaine, probable, improbable ou exclue avec la vaccination”, analyse Claire-Anne Siegrist.

Ces informations recueillies, la situation devrait revenir rapidement à la normale si le lien de cause à effet n’est pas établi. Et la spécialiste de poursuivre : “Par contre je trouverais inacceptable que ces analyses durent plus de quelques jours : soit il y a un problème et il faut en avertir tout le monde, soit il n’y en a pas et il faut que tous puissent être rassurés et permettre aux programmes de vaccination interrompus de reprendre sans délai.”

Quel impact ces suspensions peuvent-elles avoir sur la vaccination ?


Bien qu’AstraZeneca demeure loin de Pfizer/BioNtech en termes de doses livrées en Europe (15 millions contre 42 millions selon des chiffres du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies), son vaccin, bon marché et à la logistique facilitée, en fait un élément central de la stratégie européenne, avec 100 millions de doses commandées. Sa mise à l’écart, pour l’heure peu probable, compromettrait donc les objectifs européens.

Reste à voir les conséquences sur l’opinion publique. “Si un lien de causalité devait être établi entre cette vaccination et des thromboembolies, cela diminuerait certainement le rapport bénéfice/risque de ce vaccin, et donc son acceptation par la population”, estime Claire-Anne Siegrist. Alors que se dessine déjà le pic d’une troisième vague, d’importants retards dans la vaccination entraîneraient des bilans humains autrement plus sérieux.

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Message  Scalp Mer 17 Mar 2021 - 10:30

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/17/covid-19-la-situation-atteint-un-point-critique-en-ile-de-france_6073433_3244.html

Covid-19 : la situation atteint un point critique en Ile-de-France

Dans la région francilienne, le nombre de patients en réanimation est désormais supérieur au pic atteint lors de la seconde vague mi-novembre 2020.

Lundi 15 mars, 1 166 personnes occupaient les services de réanimation d’Ile-de-France, la région qui présente la situation la plus dégradée à l’heure actuelle, tant au niveau de la circulation virale que des admissions en réanimation. C’est 28 patients de plus que lors du pic de la seconde vague atteint le 12 novembre 2020 en région parisienne.

Le rythme des admissions devrait s’accélérer dans les semaines qui viennent si aucune mesure supplémentaire n’est adoptée. Stabilisé à environ 60 depuis mi-février, le nombre d’admissions quotidiennes est reparti à la hausse fin février, avant d’atteindre 87 admissions par jour au 7 mars, et 105 au 14 mars. Une accélération qui laisse peser un réel risque de saturation des services de réanimation, dont la capacité établie en 2019 était d’environ 1 225 lits de réanimation.

L’hôpital Avicenne, à Bobigny, affiche, lui, un taux d’occupation de 100 % en réanimation depuis plusieurs semaines. « On prend en pleine figure l’impact des décisions gouvernementales et on jongle avec les lits. Dès qu’il y en a un vide, il est aussitôt occupé, dès qu’un malade s’aggrave, on en sort un autre pour prendre son lit de réa », résume Yves Cohen, le chef du service de réanimation. Son groupement hospitalier dispose de 40 lits de soins critiques, dont 24 pour les malades du Covid. « On avait ouvert il y a quinze jours huit nouveaux lits, on peut pousser encore les murs, sauf qu’on n’a plus les personnels », déplore-t-il. Quant aux malades, « on en intube beaucoup plus que la semaine précédente ».

Car, de fait, les cas graves semblent représenter une plus grande proportion avec le variant B.1.1.7, désormais majoritaire en Ile-de-France, qu’avec la souche historique. La part des hospitalisés finalement admis en réanimation s’était ainsi stabilisée autour de 20 % depuis début janvier. Ces dernières semaines, cette part s’est envolée et représente désormais autour de 27 % des hospitalisations. Un aspect qui explique que celles-ci progressent plus lentement que les réanimations, et qui est cohérent avec les recherches menées sur la létalité de ce variant. Des travaux publiés le 10 mars dans le British Medical Journal concluent en effet que le variant provoque plus de décès que la souche historique (4,1 décès pour 1 000 infections, soit une hausse de 64 % par rapport aux 2,5 décès pour 1 000 infections du premier virus).

La moyenne d’âge des patients en réanimation tend, quant à elle, à baisser depuis le début de l’année. La baisse la plus marquée concerne la tranche d’âge que l’on vaccine le plus : les plus de 80 ans, dont la part dans les patients en réanimation est passée de 14,8 % le 31 décembre à 8,6 % le 15 mars. La part des 50-59 ans est, en revanche, celle qui a connu la plus forte progression (+ 3 points depuis le début de l’année). « Sur les quinze derniers jours, la moyenne d’âge des patients en réanimation est passée de 64 à 57 ans, on a des patients beaucoup plus jeunes que durant la première vague », confirme Yves Cohen.

Outre l’Ile-de-France, trois autres régions présentent une situation inquiétante. La plus dégradée est celle des Hauts-de-France, où tous les indicateurs sont en hausse brutale. Le nombre de cas a franchi la barre des 3 000 tests positifs quotidiennement, tandis que la pression sur les services de réanimation a quasiment égalé le pic de la deuxième vague (513 patients, contre 517 le 17 novembre 2020). Les indicateurs sanitaires continuent de se dégrader aussi en Provence-Alpes-Côte d’Azur, où la tension en réanimation vient elle aussi de dépasser le pic de l’automne, alors que le nombre d’hospitalisations tend à décroître, suggérant que les cas graves sont d’autant plus nombreux. Enfin, la Normandie présente aussi une situation menaçant de saturer à son tour les services hospitaliers. Le nombre de cas y grimpe en flèche depuis un mois et l’afflux en réanimation pourrait égaler celui de la première vague en moins de deux semaines si l’épidémie continue à prendre de la vitesse.

Le transfert de patients, un levier incertain


« Face à une vague de patients, il y a deux leviers sur lesquels on peut agir : la déprogrammation d’activités et le transfert de patients vers d’autres régions. On joue concomitamment sur ces deux tableaux-là », rappelle David Heard, responsable de la communication de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. De fait, l’exécutif a régulièrement justifié le refus de mesures supplémentaires par une nécessaire solidarité entre les régions.

Six patients ont été transférés le week-end des 13-14 mars vers les Pays de la Loire, l’Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine. Quatre de plus l’ont été lundi 15 mars, et une « opération plus massive » est attendue pour la fin de semaine via des TGV médicalisés, selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

Les volumes restent donc pour l’instant très modestes, à en juger par l’afflux quotidien de patients dans la région. Car de tels transferts restent complexes à mettre en œuvre, et peu nombreux sont les patients pouvant supporter le voyage. « On nous a proposé d’effectuer un transfert aujourd’hui [lundi 15 mars] sauf qu’on n’a pas pu, les critères à remplir sont difficiles », explique Yves Cohen. Le patient doit notamment peser moins de 100 kg, et ne doit pas nécessiter de ventilation ventrale. De tels critères désignent par définition des malades plutôt stables, là où on trouve généralement en réanimation des patients dont l’état sur les prochaines heures est très incertain. Et lorsqu’un patient remplit les critères, son transfert requiert l’autorisation de la famille, un frein très largement constaté.

« Sur cinq familles à qui j’ai demandé, une seule a accepté. La charge psychologique est déjà énorme, leur proche est entre la vie et la mort, qu’il soit envoyé à 500 kilomètres d’ici, ce n’est pour eux pas possible », explique le professeur Cohen. « C’est toujours une procédure compliquée, en mars-avril les familles étaient interdites de visites donc ça ne changeait pas grand-chose, là ce n’est plus le cas », complète Alain Combes, chef du service de réanimation à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Dans son service, il n’est pas possible de procéder à des transferts « car nos malades sont trop graves », explique le professeur Combes, qui estime que cette solution ne suffira pas pour alléger la tension en Ile-de-France : « Si on arrivait à transférer 200 malades par semaine, même 100, on contrôlerait à peu près le problème, mais il faut les trouver les malades… » David Heard préfère, lui, tempérer. « Les gens peuvent ricaner en pensant que trois patients, ce n’est rien, mais dans certains hôpitaux extrêmement sollicités, récupérer quelques lits, c’est essentiel », justifie-t-il.

Le privé à la rescousse

Le recours aux hôpitaux privés sera-t-il en mesure d’absorber suffisamment de patients pour affronter cette troisième vague ? Là encore, la réponse est très incertaine. Car même si la mise à contribution du secteur privé s’est nettement améliorée depuis dix jours (« Le privé en Ile-de-France affiche un taux de participation de plus de 25 %, contre 12-13 % il y a dix jours », indique Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’hospitalisation privée), les capacités de ce dernier semblent trop limitées pour accueillir suffisamment de patients. « Il nous reste en Ile-de-France 75 lits de réanimation disponibles, ce n’est rien du tout, à raison de 50 nouvelles entrées par jour », explique M. Gharbi. Conséquence : il va falloir encore pousser les murs. « On fera comme lors de la première vague, on va continuer à déprogrammer pour faire de la place », poursuit Lamine Gharbi, indiquant que le privé affiche à ce jour un taux de déprogrammation de 40 %, soit le seuil fixé par l’ARS Ile-de-France aux hôpitaux et cliniques franciliens le 7 mars.

« Dans les dix-quinze jours qui viennent, on s’attend à voir un dépassement très large de ce qu’on avait vu lors de la deuxième vague, au regard de la cinétique du nombre d’occupations des lits, s’inquiète Alain Combes. Au-delà de 1 500 malades en réanimation en Ile-de-France, c’est très compliqué à gérer, ça veut dire déprogrammations multiples et ouvertures de lits de réanimation dits “éphémères” et une qualité des soins dégradée. » Avec, à la clé, une mortalité probablement plus élevée.

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Message  Scalp Mer 17 Mar 2021 - 11:10

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/17/en-ile-de-france-le-virus-n-est-pas-sous-controle-selon-le-directeur-general-de-l-ap-hp_6073427_3244.html

En Ile-de-France, « le virus n’est pas sous contrôle », selon le directeur général de l’AP-HP

Alors que les services de réanimation franciliens comptent environ 1 000 patients atteints de Covid-19, ils pourraient être jusqu’à 2 100 à la fin du mois de mars, selon Martin Hirsch.

Un an après l’entrée en vigueur du premier confinement dans toute la France, le 17 mars 2020 à midi, la situation sanitaire inquiète particulièrement en Ile-de-France. Le premier ministre, Jean Castex, avertissait déjà sur BFMTV mardi : « Le moment est venu pour prendre des dispositions en région parisienne. » Pourquoi ? « Parce que le virus n’est pas sous contrôle », a répondu indirectement, mercredi 17 mars, Martin Hirsch.

Interrogé par RTL, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a ainsi rappelé que le taux d’incidence dans cette région avait dépassé, lundi 15 mars, les 400 nouveaux cas par semaine pour 100 000 habitants, soit le seuil considéré par Jean Castex comme critère de confinement local. De plus, il y a « autant de malades en réanimation aujourd’hui qu’il y en avait au pic de la deuxième vague, a ajouté le directeur général. Nous sommes dans une phase d’accélération. » D’autant que le variant britannique, majoritaire en Ile-de-France, et plus contagieux que la souche traditionnelle du virus, est également plus dangereux. « Il rend plus malade, les gens qui sont en réanimation sont plus lourdement atteints », a ainsi expliqué Rémi Salomon, président de la commission médicale de l’AP-HP, sur RMC/BFM TV.

Les premiers transferts massifs de malades, par TGV, vers des régions moins en tension devaient reprendre cette semaine, mais ils ont été suspendus à cause du nombre insuffisant de patients à la fois « dans un état relativement stable » et « dont les familles acceptent l’évacuation vers une autre région », expliquait, mardi, Bruno Riou, directeur médical de l’AP-HP. « Chaque jour, on fait plus de place [en service de réanimation] », a, de son côté, assuré Martin Hirsch, les transferts ponctuels ayant toujours lieu selon les besoins des hôpitaux franciliens.

« Entre 1 700 et 2 100 patients » en réanimation à la fin de mars

Selon les projections, le directeur général de l’AP-HP estime qu’il y aura « entre 1 700 et 2 100 patients » atteints du Covid-19 en réanimation d’ici à la fin du mois, et jusqu’à 2 800 au 6 avril, soit « ce que l’on a eu du mal à gérer il y a un an ». Hors pandémie, les hôpitaux de l’AP-HP ont besoin d’environ mille places dans ce service pour traiter l’ensemble des maladies.

Un nouveau conseil de défense doit décider, mercredi matin, de mesures sanitaires restrictives supplémentaires. Selon Martin Hirsch, le choix doit se faire entre deux scénarios : « Soit un confinement le week-end, qui doit être accompagné d’autres mesures de précaution et d’une très grande vigilance la semaine, soit un confinement plus large et plus strict. » De son côté, Rémi Salomon, estime que « ça n’aurait pas de sens » de ne renforcer les mesures que le week-end. « Il faut agir, il faut faire quelque chose pour la semaine aussi, réduire les contacts sept jours sur sept » a-t-il appelé. L’exécutif s’est entretenu, cette semaine, avec l’ensemble des directeurs d’hôpitaux franciliens pour prendre une décision.

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Message  krahknardz Mer 17 Mar 2021 - 14:00

Scalp a écrit:

Les Britanniques ont pris des risques et fait un pari gagnant,

Prendre en exemple le fiasco britannique et ses 150000 morts, avec le Brexit qui vide les hôpitaux des soignants en pleine pandemie, me fait personnellement doucement rigoler.
On peut remarquer que ces gouvernements prennent facilement des risques avec la vie des autres: le virus, Grenfel, la vache folle et j'en passe....
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Message  Scalp Mer 17 Mar 2021 - 14:06

krahknardz a écrit:
Scalp a écrit:

Les Britanniques ont pris des risques et fait un pari gagnant,

Prendre en exemple le fiasco britannique et ses 150000 morts, avec le Brexit qui vide les hôpitaux  des soignants en pleine pandemie, me fait personnellement doucement rigoler.
On peut remarquer que ce gouvernement prend facilement des risques avec la vie des autres: le virus, Grenfel, la vache folle et j'en passe....

Si tu as lu l'ensemble de mon commentaire, je disais aussi que les Britanniques ont très mal géré la crise du Covid. Dire pour la vaccination, qu'ils ont pris des risques et que c'est un pari gagnant, force est de constater leur avance à ce niveau par rapport à l'Europe, c'est juste factuel. Ensuite, à chacun d'apprécier de manière positive ou négative la prise de risque...

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Message  Switch Mer 17 Mar 2021 - 14:19

krahknardz a écrit:
Scalp a écrit:

Les Britanniques ont pris des risques et fait un pari gagnant,

Prendre en exemple le fiasco britannique et ses 150000 morts, avec le Brexit qui vide les hôpitaux  des soignants en pleine pandemie, me fait personnellement doucement rigoler.
On peut remarquer que ces gouvernements prennent facilement des risques avec la vie des autres: le virus, Grenfel, la vache folle et j'en passe....

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Message  Scalp Mer 17 Mar 2021 - 14:57

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/17/en-ile-de-france-le-virus-n-est-pas-sous-controle-selon-le-directeur-general-de-l-ap-hp_6073427_3244.html

Covid-19 : des « mesures supplémentaires » vont être prises dès ce week-end pour « les territoires les plus touchés »

Deux des régions concernées pourraient être l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. La forme que prendront ces restrictions sera détaillée, jeudi soir, par Jean Castex.

Le mot confinement n’est pas encore lâché mais il est désormais dans toutes les têtes. Le gouvernement va « prendre dans les territoires les plus touchés » par l’épidémie « des mesures supplémentaires », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mercredi 17 mars à l’issue du conseil de ministres. Un conseil de défense était réuni ce matin pour définir les restrictions qui seront annoncées lors d’une conférence de presse du premier ministre, Jean Castex, et du ministre de la santé, Olivier Véran, jeudi, à 18 heures. Elles entreront en « application dès ce week-end », a poursuivi M. Attal.

Un an après l’entrée en vigueur du premier confinement dans toute la France, le 17 mars 2020 à midi, ces nouvelles mesures devraient concerner l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, où la situation est particulièrement tendue. Le porte-parole du gouvernement a déclaré que « des concertations seront menées » dans ces deux régions, ainsi que dans les départements qui leur sont limitrophes, « pour recueillir l’avis des élus sur les mesures envisagées ». Le premier ministre, Jean Castex, avertissait déjà sur BFM-TV mardi : « Le moment est venu pour prendre des dispositions en région parisienne. » Pourquoi ? « Parce que le virus n’est pas sous contrôle », a répondu, indirectement, Martin Hirsch, mercredi 17 mars.

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« Autant de malades en réanimation qu’il y en avait au pic de la deuxième vague »


Interrogé par RTL, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a ainsi rappelé que le taux d’incidence dans cette région avait dépassé, lundi 15 mars, les 400 nouveaux cas par semaine pour 100 000 habitants, soit le seuil considéré par Jean Castex comme critère de confinement local. De plus, il y a « autant de malades en réanimation aujourd’hui qu’il y en avait au pic de la deuxième vague », a ajouté le directeur général. « Nous sommes dans une phase d’accélération. » D’autant que le variant britannique, majoritaire en Ile-de-France, et plus contagieux que la souche traditionnelle du virus, est également plus dangereux. « Il rend plus malade, les gens qui sont en réanimation sont plus lourdement atteints », a ainsi expliqué Rémi Salomon, président de la commission médicale de l’AP-HP, sur RMC/BFM-TV.

Les premiers transferts massifs de malades, par TGV, vers des régions moins en tension devaient reprendre cette semaine, mais ils ont été suspendus à cause du nombre insuffisant de patients à la fois « dans un état relativement stable » et « dont les familles acceptent l’évacuation vers une autre région », expliquait, mardi, Bruno Riou, directeur médical de l’AP-HP. « Chaque jour, on fait plus de place [en service de réanimation] », a, de son côté, assuré Martin Hirsch, les transferts ponctuels ayant toujours lieu selon les besoins des hôpitaux franciliens.

« Entre 1 700 et 2 100 patients » en réanimation à la fin de mars

Selon les projections, le directeur général de l’AP-HP estime qu’il y aura « entre 1 700 et 2 100 patients » atteints du Covid-19 en réanimation d’ici à la fin du mois, et jusqu’à 2 800 au 6 avril, soit « ce que l’on a eu du mal à gérer il y a un an ». Hors pandémie, les hôpitaux de l’AP-HP ont besoin d’environ mille places dans ce service pour traiter l’ensemble des maladies.

La direction générale de la santé a par ailleurs rapporté que des transferts au compte-gouttes se poursuivront cette semaine par voie aérienne et pourront avoir lieu la semaine prochaine par train sanitaire « si la situation des tensions dans les services de réanimation le nécessite ». Dix patients ont été transférés hors d’Ile-de-France en trois jours, a dit Martin Hirsch.

Un nouveau conseil de défense a eu lieu mercredi matin, pour décider de mesures sanitaires restrictives supplémentaires. Selon le directeur général, le choix doit se faire entre deux scénarios : « Soit un confinement le week-end, qui doit être accompagné d’autres mesures de précaution et d’une très grande vigilance la semaine, soit un confinement plus large et plus strict. » De son côté, Rémi Salomon estime que « ça n’aurait pas de sens » de ne renforcer les mesures que le week-end. « Il faut agir, il faut faire quelque chose pour la semaine aussi, réduire les contacts sept jours sur sept », a-t-il réclamé. L’exécutif s’est entretenu, cette semaine, avec l’ensemble des directeurs d’hôpitaux franciliens pour prendre une décision.

Après le premier ministre, Jean Castex, en visite, le 13 mars, à l’Hôpital privé de l’est parisien, à Aulnay-sous-Bois, le président de la république doit se rendre dans un hôpital des Yvelines, mercredi après-midi. A l’issue de sa visite, il « s’entretiendra avec des élus locaux à la mairie de Poissy », a déclaré l’Elysée.

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Message  Scalp Mer 17 Mar 2021 - 14:58

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https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/17/en-ile-de-france-le-virus-n-est-pas-sous-controle-selon-le-directeur-general-de-l-ap-hp_6073427_3244.html

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Message  Scalp Mer 17 Mar 2021 - 17:02

https://www.courrierinternational.com/article/exception-si-vous-ne-voulez-plus-de-vos-doses-dastrazeneca-la-belgique-est-preneuse

Si vous ne voulez plus de vos doses d’AstraZeneca, la Belgique est preneuse

Les uns après les autres, les États européens annoncent la suspension du vaccin d’AstraZeneca après la découverte de très rares cas de thrombose. La Belgique, elle, maintient sa campagne vaille que vaille, et la presse du pays se félicite de cette réaction courageuse et raisonnée.

Un fameux “coup de froid” s’abat sur le vaccin d’AstraZeneca, note un chroniqueur sur les ondes de la RTBF. Depuis l’apparition chez certains patients de caillots sanguins – dont le lien avec le produit n’a pas été établi à ce stade –, “toute l’Europe renonce temporairement au vaccin suédo-britannique. Toute l’Europe ? Non ! Une nation (qui l’est si peu pour certains) maintient le cap dans la tempête.” Cette nation, c’est la Belgique qui, par la voix de son ministre de la Santé Frank Vandenbroucke, a fait savoir le 15 mars qu’elle ne suspendrait pas l’administration de ce vaccin, contrairement à la plupart de ses voisins européens.

Dans son éditorial, le journal financier De Tijd retient la même image :

Une fois de plus, la Belgique passe pour le petit village gaulois des aventures d’Astérix qui, bien qu’encerclé par les Romains, suit son propre chemin comme si de rien n’était.”

Et cette condition d’exception pose forcément question : “Avons-nous raison ? Ou sommes-nous simplement lents à la détente ?”

Garder la tête froide

“Si on prend un peu de recul, on dirait bien qu’une sorte de panique s’est emparée des autorités de certains pays européens, note De Morgen. Et ce alors que les experts – ici, mais à l’étranger aussi – appellent les uns après les autres à la nuance et à l’apaisement.”

En effet, comme le souligne notamment Quartz, même si la corrélation était établie entre les rares cas de thrombose et le vaccin d’AstraZeneca, le risque de voir apparaître cet effet secondaire resterait nettement plus faible que dans le cas d’autres médicaments très répandus, comme les pilules contraceptives. “Pourquoi, dès lors, se précipiter sur la pédale de frein ? reprend le journal flamand. Parce que les autres le font ?”

Ils ont tort, tranche pour sa part De Tijd, car ce faisant “ils remplacent une situation d’incertitude – d’éventuels effets secondaires – par une autre situation d’incertitude : le risque que de plus en plus de gens meurent du Covid faute d’avoir été protégés par un vaccin”.

   Or de ces deux dangers – d’éventuels effets secondaires ou des morts du Covid –, le deuxième est le plus grand.”

Bref, “ce n’est pas tous les jours que la Belgique se distingue de ses voisins dans un sens positif, mais cette fois c’est bien le cas”, conclut le journal flamand, pour qui le gouvernement a eu raison de “garder la tête froide” et de s’en remettre à l’avis des scientifiques et de l’Agence européenne du médicament.

Si vous ne savez pas quoi faire de vos stocks…

De Morgen admet cependant que l’affaire est plus délicate qu’il n’y paraît pour les gouvernements, qui sont à peu près perdants quoi qu’ils fassent. “S’ils appuient sur pause, ils risquent de céder à la peur et – pire – de ralentir une campagne vaccinale déjà poussive. S’ils maintiennent le produit, ils courent le risque qu’on s’aperçoive par la suite qu’ils ont été imprudents.”

Pour le rédacteur en chef du journal, cette affaire va en tout cas faire beaucoup de tort à “la confiance dans l’efficacité des vaccins contre le Covid-19”. Et ce surtout dans les pays qui ont suspendu le vaccin d’AstraZeneca, estime pour sa part le responsable de la taskforce vaccination du gouvernement belge, interrogé par Het Nieuwsblad. D’après Dirk Raemaekers, un pays qui suspendrait puis relancerait l’administration d’un vaccin risquerait en effet de perdre au passage une partie de la confiance de sa population dans le produit en question.

   Il est donc possible que, si les autres pays reprennent la campagne, ils aient plus de mal à administrer le vaccin d’AstraZeneca à leurs citoyens. La Belgique serait alors clairement partante pour récupérer leurs doses. Ainsi, nous pourrions accélérer notre campagne de vaccination.”

Ce qui fait dire au journal, en titre, que le pays pourrait bien finir par “profiter de toute cette agitation autour d’AstraZeneca”.

Carole Lyon

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Message  Scalp Jeu 18 Mar 2021 - 8:27

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/18/covid-19-l-executif-se-resigne-a-un-confinement-en-ile-de-france-et-dans-les-hauts-de-france-des-ce-week-end_6073534_3244.html

Covid-19 : l’exécutif se résigne à des restrictions en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France « dès ce week-end »

Emmanuel Macron écarte toujours, pour l’heure, l’éventualité d’un confinement national. Le chef de l’Etat a dû reconnaître qu’il était en train de perdre « la course de vitesse » entre les variants et le vaccin.

Par Alexandre Lemarié

Le feuilleton semble s’éterniser. Mais la riposte se précise. Après plusieurs jours de tergiversations, Emmanuel Macron s’est finalement résolu à mettre en œuvre de nouvelles restrictions pour tenter de juguler l’épidémie de Covid-19.

Lors d’un nouveau conseil de défense sanitaire, l’exécutif a décidé de « prendre des mesures supplémentaires dans les territoires les plus touchés », l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mercredi 17 mars, à l’issue du conseil des ministres. Ces mesures doivent rentrer en « application dès ce week-end », a-t-il souligné, afin de faire baisser la pression dans les services hospitaliers de ces régions, qui sont totalement saturés.

« Avec les variants, la donne a changé. C’est presque une nouvelle épidémie qui a commencé », a constaté M. Attal. La « situation se dégrade », a-t-il prévenu, avec « une incidence en hausse » sur trois-quarts du pays. Et un niveau de saturation des services de réanimation, jugé « préoccupant », dans plusieurs territoires.

Particulièrement en Ile-de-France, où « le virus n’est pas sous contrôle », s’est alarmé Martin Hirsch, le directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), mercredi sur RTL, à cause d’un « taux d’incidence supérieur à 400 » pour 100 000 habitants. Dans la région, il y a actuellement « autant de malades en réanimation qu’il y en avait au pic de la deuxième vague », a-t-il alerté.

Deux scénarios


Une situation critique, qui pousse Emmanuel Macron à durcir le dispositif. « On continuera de prendre des décisions, comme on l’a fait depuis le début », a-t-il assuré mercredi, lors d’une visite au centre hospitalier de Poissy (Yvelines), où il a rencontré les équipes de réanimation et de soins critiques.

Les nouvelles mesures en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France seront détaillées par le premier ministre Jean Castex, et le ministre de la santé, Olivier Véran, lors d’une conférence de presse jeudi à 18 heures. Si la perspective d’un confinement semble ne plus faire de doutes, reste à en déterminer les modalités exactes. « La question, c’est quel confinement ? Il faut voir la graduation des mesures », résume un participant au conseil de défense.

Selon plusieurs sources, deux scénarios restent sur la table pour ces deux régions : un confinement le week-end ou permanent. La première option, présentée comme la plus probable, a été avancée comme « une hypothèse » par Jean Castex, mardi soir, sur BFM-TV, sur le modèle du dispositif mis en place dans les agglomérations de Nice, Dunkerque (Nord) et le département du Pas-de-Calais. Elle recueille les faveurs de la présidente de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse, qui privilégie un confinement le week-end, « moins pénible » qu’un confinement total.

Une certitude : les écoles resteront ouvertes en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France. L’hypothèse de leur fermeture « ne fait pas partie de la base de travail », a assuré le porte-parole du gouvernement. « L’école, c’est ce qu’il faut fermer en dernier », soutient le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, en soulignant que « la contamination reste encore faible en milieu scolaire grâce au respect des mesures barrières ».

Restrictions « proportionnées, territorialisées »


Autre enseignement majeur : Emmanuel Macron écarte, pour l’heure, l’éventualité d’un confinement national. Mercredi, il a évoqué des restrictions « pragmatiques, proportionnées, territorialisées » pour « protéger les plus vulnérables et nos soignants ». « La stratégie localisée reste la bonne, a confirmé M. Attal. Elle permet de limiter de manière précise et proportionnée l’extension du virus. » Et d’épargner certains territoires, comme Provence-Alpes-Côte d’Azur, où le gouvernement ne prévoit pas « à ce stade » de mesures supplémentaires.

D’ici aux annonces de M. Castex jeudi, l’exécutif affiche sa volonté de trouver un consensus avec les élus locaux concernés, en menant des concertations. Mercredi, le premier ministre a tenu une réunion avec le comité de liaison parlementaire, qui regroupe les chefs de groupe à l’Assemblée nationale et au Sénat, afin de les informer des différents scénarios à l’étude. Une manière de répondre au procès instruit par l’opposition contre M. Macron, accusé de décider de tout, seul, « dans le secret du conseil de défense ». « Jamais le pouvoir n’a été aussi concentré. Un seul homme ne peut pas tout coordonner », a regretté le chef de file des sénateurs Les Républicains (LR, Vendée) Bruno Retailleau, mercredi.

Un an après avoir instauré un premier confinement national, le chef de l’Etat se retrouve une nouvelle fois à devoir restreindre les libertés pour contenir la troisième vague de l’épidémie. Une décision prise contraint et forcé. Un peu malgré lui, en somme, tant il entendait s’accrocher à son engagement du 29 janvier, considéré comme « un pari politique », de ne pas reconfiner. Il est possible que la France ne soit « jamais reconfinée », avait même osé déclarer le ministre de la santé, Olivier Véran, le 9 février.

Cinq semaines plus tard, la potion est amère. M. Macron, qui se vantait d’être le « maître des horloges » a dû reconnaître que l’exécutif était en train de perdre « la course de vitesse » entre les variants et le vaccin. « Le maître du temps, c’est le virus, malheureusement », a-t-il concédé, lundi 15 mars. Avec un mélange d’amertume et d’impuissance, dénoncé par le député (LR) du Lot Aurélien Pradié : « On est en train de mettre sous cloche la moitié du pays. Cette méthode du confinement est moyenâgeuse, on ne peut pas s’y habituer. »

Retards sur le front vaccinal

A cette perspective de confinements locaux vient s’ajouter la décision de suspendre le vaccin AstraZeneca, en raison des doutes sur de possibles effets secondaires, qui vient freiner la campagne de vaccination. Mercredi, M. Attal s’est dit « optimiste » sur la décision que devait annoncer jeudi l’Agence européenne des médicaments (EMA) sur ce vaccin, dont l’utilisation a été suspendue par plusieurs pays, comme la France, dans la foulée de l’Allemagne.

En cas de feu vert, le gouvernement entend « reprendre sans délai » les injections, afin d’atteindre les dix millions de personnes vaccinées au 15 avril. Un objectif toujours réalisable, selon le premier ministre. Mais désormais sous conditions. Encore faut-il que le vaccin d’« AstraZeneca puisse de nouveau être utilisé », « que les Français reprennent confiance en ce vaccin ». Et surtout « que les délais de livraison des doses soient respectés », selon lui.

Si les retards s’accumulent, le gouvernement assure toutefois être en mesure de tenir la promesse de M. Macron de proposer un vaccin à chaque adulte d’ici à la fin de l’été. Pour compenser les retards d’AstraZeneca, la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, mise notamment sur un doublement des livraisons du vaccin Pfizer-BioNTech, qui doivent atteindre 40 millions de doses fin juin.

Sans parvenir à lever les doutes et les critiques ; 81 % des Français estiment que l’exécutif a mal géré le nombre de doses de vaccin disponible, selon un sondage Elabe, publié le 16 mars. Une opinion en forte hausse (+ 11 points par rapport au 6 janvier).

Au sommet de l’Etat, les retards de livraisons inquiètent. « Si les labos n’honorent pas les commandes de l’Europe, c’est quand même nous qui prenons la balle ! », grince un pilier du gouvernement, où la prudence domine désormais.

Alors que la mi-avril avait été évoquée comme un possible horizon de sortie de crise, il y a quelques semaines, Jean Castex juge désormais qu’il n’est pas « raisonnable » d’annoncer « une date de réouverture » des musées ou des restaurants. Le premier ministre dit désormais espérer « une reprise de la vie normale en avril-mai », en restant flou sur le calendrier à venir. Comme si le pilotage à vue était redevenu de rigueur.

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Rugby et Coronavirus - Page 39 Empty Re: Rugby et Coronavirus

Message  Scalp Jeu 18 Mar 2021 - 10:06

Nouvelle-Aquitaine : les transferts d'ampleur de patients Covid depuis l’Ile-de-France n'auront pas lieu

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/nouvelle-aquitaine-les-transferts-d-ampleur-de-patients-covid-depuis-l-ile-de-france-n-auront-pas-1615986353

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Message  léopold Jeu 18 Mar 2021 - 12:08

Il semble que les familles des malades s'opposent à leur éloignement, sinon tout serait prêt à opérer.
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