Re: Top14 - Fin de saison 2019-2020

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 10:06

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-reunion-entre-la-lnr-et-les-presidents-de-clubs-cet-apres-midi_sto7737186/story.shtml

Réunion entre la LNR et les présidents de clubs cet après-midi

TOP 14 - Le Bureau de la Ligue Nationale de Rugby n’aura pas tardé à réagir, suite à l’allocution du Premier ministre, Édouard Philippe, faite devant l’Assemblée Nationale et qui occasionne, entre autres, l’arrêt des saisons en Top 14 et en Pro D2. Après cette décision, l’instance en charge des deux compétitions prend acte et décide de se réunir avec les présidents des clubs, dès cet après-midi.

Dans ce communiqué publié hier, dans la soirée, l’instance fait également part de son souhait de respecter, coûte que coûte, les mesures gouvernementales. "Le Bureau évoquera avec les Présidents de clubs de Top 14 et Pro D2, l’impact des principes présentés par le Premier Ministre sur le scénario 2 qui prévoyait l’organisation de phases finales fin août pour clôturer la saison 2019-2020 avant le démarrage de la saison 2020-2021. La LNR et toutes les parties prenantes du rugby professionnel font du strict respect des consignes sanitaires des pouvoirs publics une priorité absolue. Les modalités de reprise sportive et économique de la saison 2020-2021 seront définies dans ce cadre."

Cette réunion débouchera plus tard, en fonction des décisions prises, à une convocation du Comité Directeur de la Ligue Nationale de Rugby afin de fixer toutes les modalités de clôture de cette saison, ainsi que celles concernant le commencement de la suivante.

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 10:12

https://www.midi-olympique.fr/2020/04/26/le-grand-debat-du-mercredi-huis-clos-le-sujet-qui-fache,8863534.php

Le grand débat du mercredi : huis clos le sujet qui fâche

S’il est très sérieusement par l’ensemble du monde du football, la solution du huis clos remporte une adhésion nettement moindre dans le rugby français. Pour les plus optimistes, elle serait la moins mauvaise des options de reprise. Mais pour d’autres, elle est inenvisageable. Midol ouvre le Débat.

Huis clos. Le terme qui a donné son nom à la fameuse pièce de Jean-Paul Sartre est aujourd’hui sur toutes les lèvres des acteurs du monde sportif. Les grands rassemblements étant toujours interdits dans la grande majorité des pays du monde, l’industrie du spectacle est de fait mise à l’arrêt. à l’arrêt, vraiment ? Plus pour longtemps, espèrent certains. Et ici et là, les projets de reprise de championnats joués à huis clos fleurissent. L’exemple le plus récent est celui de la Premier League, le championnat de première division anglaise. Samedi, nos confrères du Times ont annoncé que le prestigieux championnat pourrait reprendre dès le 8 juin prochain, à huis clos, et s’achever le 27 juillet. Élaboré et présenté avec des représentants d’autres disciplines, le projet de reprise prévoit une limite de 400 personnes présentes par stade, lesquelles auraient été toutes préalablement testées négatives au Covid-19 et testées en fonction de critères médicaux. Voir jouer Liverpool, actuel leader du championnat dans son mythique stade d’Anfield devant 400 spectateurs au lieu des 54 074 réglementaires… Vous imaginez la scène ? Ce serait pourtant une solution nécessaire à l’économie du foot, que l’on sait très dépendante des droits télévisuels.

L’avertissement de Lacroix

Seulement voilà, le foot n’est pas le rugby. Et du côté de la balle ovale, cette option n’enchante pas grand monde, bien au contraire. Il y a moins de deux semaines, le président clermontois Eric de Cromières tentait de peser le pour et le contre : "Le huis clos présente un intérêt économique : les matchs seraient joués et Canal + pourrait dédommager la totalité ou une partie des 15 millions d’euros qu’il lui reste à verser au titre des droits télés. Autre avantage, sportif : on trouverait une issue à cette saison avec un champion et des clubs qualifiés pour la Coupe d’Europe. L’inconvénient, c’est le coût financier pour les clubs : les huis clos coûtent très, très cher." Mais n’allez pas croire que les autres présidents sont aussi nuancés. Bien que son équipe ait jusqu’ici marché sur le championnat et pouvait espérer une belle fin de parcours, le Girondin Laurent Marti déclinait cette option : "Le huis clos, c’est la plus mauvaise des solutions. Je peux comprendre la logique du football avec la prédominance dans leur économie des droits TV, mais pour ne parler que de l’UBB, le partenariat et la billetterie pèsent quatre fois plus que les reversions télévisuelles dans notre budget." Un point de vue partagé par son voisin toulousain Didier Lacroix qui, dans nos colonnes, a lancé cet avertissement : "Le rugby, dans son économie actuelle ne peut pas vivre à huis clos. On peut éventuellement jouer un ou deux matchs, mais tous ceux qui sont dans l’économie réelle se retrouvent avec 75 % ou 80 % de cette économie des sponsors, de la billetterie et de l’ensemble des annexes qui tournent autour des matchs, à savoir l’animation mise en place. Nous, on a plongé à fond là-dedans. À huis clos, à Toulouse mais aussi dans d’autres clubs, le rugby actuel ne tient pas plus d’un mois et demi, c’est une certitude."

Simon Valzer

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 10:15

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Top-14-pro-d2-la-saison-n-est-pas-annulee-mais-peu-de-chances-qu-elle-reprenne/1130553

Top 14/Pro D2 : la saison n'est pas annulée, mais peu de chances qu'elle reprenne

Même si le ministère des Sports a laissé ouverte la possibilité de reprendre les Championnats en août, les présidents de club, qui se réunissent mercredi après-midi, devraient rejeter ce postulat. Et se ranger à l'idée d'une reprise en septembre, avec une nouvelle saison.

Frédéric Bernès (avec H. I. et A. Bo.)

Dans son allocution devant l'Assemblée nationale mardi, Édouard Philippe ne pouvait pas, bien entendu, décortiquer tous les cas particuliers, ponctuer ses phrases d'astérisques pour n'oublier aucune exception ni désépaissir le brouillard qui entoure chaque sport ou chaque Ligue. Son discours généraliste a donc pu laisser place à l'interprétation, à l'illusion de ne pas avoir compris ce qui restait défendu, et surtout jusqu'à quand.

En annonçant en fin de discours que « la saison 2019-2020 de sport professionnel, notamment celle de football, ne pourra pas non plus reprendre », le Premier ministre a pu laisser croire qu'il écartait toute reprise avant le mois de septembre et qu'il rendait de facto impossible la réalisation du scénario concentrant tous les espoirs de la Ligue d'en finir avec la saison en cours.

Deux heures plus tard, un éclaircissement du ministère des Sports a permis de mieux nous géolocaliser : « Avant fin juillet, il ne peut pas y avoir de compétition, même à huis clos. » On a beau ne plus bien savoir quel jour nous sommes, fin juillet, ce n'est pas septembre. Le plan de la Ligue n'est donc, pour le moment, pas caduc, à moins bien sûr qu'une évolution de la crise sanitaire exige d'ici là un changement de cap. Ce scénario prévoit, le week-end du 22-23 août, la tenue de demi-finales (entre Bordeaux-Bègles, Lyon, le Racing et Toulon) ainsi que deux barrages entre les équipes classées de la 5e à la 8e place pour déterminer les deux derniers tickets pour la Coupe d'Europe. Puis la finale du Top 14 au Stade de France, le 29 août.

« Les Ligues peuvent envisager de terminer leur saison en août ou en septembre, à elles de décider », signale le ministère des Sports. La LNR et les clubs concernés savent depuis mardi, comme l'a affirmé le Premier ministre, que tout « rassemblement de plus de 5 000 personnes sera interdit jusqu'en septembre. » Si tout recommence par la fin, et donc par des phases finales fin août, il faudra en passer par le huis clos, ou du moins ne pas excéder la limite fixée. Au niveau visuel, et même sonore, quatre mille personnes au Stade de France un jour de finale, ça ressemblera de très près au vide. Même dans ce genre de conditions, la finale ne pourra pas se disputer ailleurs, dans une enceinte moins grandiloquente, puisque l'événement et son lieu sont ficelés par accord contractuel.

« Si on peut avoir un calendrier qui nous permette de démarrer la prochaine saison avec du public au mois
de septembre, on ne va pas se plaindre ! »
Bernard Pontneau, président de la Section Paloise

En parlant d'accord, il serait grand temps de savoir si tous les clubs concernés par cette hypothèse ont plus envie de finir la saison ou surtout envie de la finir dans un stade plein. La semaine dernière, le président du LOU, Yann Roubert, indiquait qu'il voterait contre l'idée de jouer des phases finales à huis clos. Son homologue clermontois, Éric de Cromières, concerné par l'éventuel barrage européen, partage cette opinion. Si la majorité penche de ce côté, si le préalable à la reprise consiste à pouvoir remplir les stades, autant le dire maintenant, ça fera gagner du temps à tout le monde. Justement, les intéressés auront l'occasion d'en débattre cet après-midi à l'occasion de la réunion entre le Bureau de la Ligue et les présidents.

Si, hypothèse très haute, personne ou pas grand-monde n'est favorable à ce huis clos, même partiel, le scénario des phases finales en août tombera à l'eau ce mercredi (il faudra dès lors déterminer si un champion surgit quand même et qui se qualifie en Coupe d'Europe). Au-delà de cette frontière temporelle du mois d'août, il ne sera plus temps de terminer cette saison mais plutôt de ne pas plomber la suivante sur laquelle pèsent déjà de vastes incertitudes (quid de la Coupe d'Europe et quand ? quid des matchs internationaux et quand ?). D'autant que rien ne permet d'imaginer qu'on pourra remplir le Stade de France en septembre.

Après la réunion de mercredi, la Ligue communiquera au ministère « sa proposition de protocole médical, de réathlétisation, de préparation et de calendrier de reprise des compétitions. » Quand tout cela aura été visé par le ministère, le Comité directeur de la LNR se réunira pour entériner un échéancier. « Franchement, si on peut avoir un calendrier qui nous permette de démarrer la prochaine saison avec du public au mois de septembre, on ne va pas se plaindre !, assure Bernard Pontneau, président de la Section Paloise. Parce que chaque semaine qui passe et déplace le curseur du temps, élargit le gouffre financier. »

Le huis clos identifié comme un poison mortel

Précisons que contrairement aux clubs de Ligue 1, les ressources des équipes pros de rugby proviennent largement moins des droits télés que de la billetterie, des hospitalités, du merchandising... Et ajoutons que contrairement au foot, par culture, les clubs de rugby ne sont pas assurés contre les huis clos. Pour l'économie des clubs de rugby, le huis clos a été identifié comme un poison mortel puisqu'il obligerait à sortir du chômage partiel, payer les joueurs plein pot, sans percevoir le gros des recettes. À l'inverse, il faut se demander si l'État accordera longtemps la protection du chômage partiel à des clubs pros qui pourraient jouer devant cinq ou dix mille personnes en septembre, si la nouvelle saison peut commencer...

S'agissant du retour à l'entraînement dans les clubs, dès la première phase de déconfinement qui commence le 11 mai, on ne peut que raisonner par déductions. S'il est permis de se rassembler sur la voie publique ou dans des lieux privés, dans une limite de dix personnes, les joueurs devraient pouvoir s'entretenir, en proscrivant les contacts.

**sudiste** Mer 29 Avr 2020 - 10:44

"la saison n'est pas annulée, mais peu de chances qu'elle reprenne".....une phrase typique d'Edouard Philippe think

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 10:44

https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/04/29/fin-de-partie-pour-le-football-francais-qui-compte-ses-pertes_6038090_3242.html

Fin de partie pour le football français, qui compte ses pertes

L’exécutif a mis fin au projet de la Ligue de football de reprendre les championnats à huis clos, durant l’été. De nouveaux fronts s’ouvrent pour définir le classement de la Ligue 1 et, surtout, sauver un « secteur sinistré ».

Par Clément Guillou et Alexandre Pedro

La ministre des sports, Roxana Maracineanu, avait, le 22 avril, irrité le monde du sport professionnel en rappelant qu’il n’était « pas prioritaire aujourd’hui dans les décisions qui sont prises par le gouvernement ». Il faut croire que la ministre connaissait, mieux que ses détracteurs, l’état d’esprit de l’exécutif. Mardi 28 avril, Edouard Philippe a, d’une phrase sèche, mis un terme au long remue-méninges d’un football professionnel aux abois, qui brûlait de retrouver les terrains dès le mois de juin : « La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas non plus reprendre ».

La question de savoir si on allait interrompre définitivement la saison de football – une première historique – a donc atteint le sommet de l’Etat. L’Elysée et Matignon ont jugé nécessaire « d’envoyer explicitement le signal qu’il fallait faire simple », dit-on au ministère des sports. Faire simple, soit l’inverse de ce qu’échafaudait depuis des semaines le football français, désireux, comme ses voisins, de terminer la saison, moyennant de complexes protocoles sanitaires et des batteries de tests. A cet empressement, deux raisons : pousser les diffuseurs télévisuels à verser les dernières tranches du contrat les liant à la Ligue de football professionnel (LFP) et obéir à l’injonction de l’UEFA, l’instance dirigeante du football en Europe, de terminer les championnats durant l’été.

Cacophonie persistante

La déclaration d’Edouard Philippe a mis fin aux espoirs des clubs, pas tout à fait à la cacophonie. Le ministère des sports laisse ouverte la possibilité de reprendre la compétition en août, « si la pandémie ne progresse plus, avec de petites jauges de spectateurs, inférieures à 5 000 personnes ». La Ligue de football tranchera jeudi. Tout en précisant, dans un communiqué, que son conseil d’administration « devra décider formellement de l’arrêt de la saison 2019-2020 ».

Prévenu lundi de la décision gouvernementale, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, a, dans un entretien au quotidien Le Télégramme, mardi soir, déclaré « définitivement arrêtés » les trois premières divisions masculines et le championnat féminin. Il insiste au passage pour que le match de reprise, en août, soit la finale de sa compétition-phare, la Coupe de France, entre le Paris-Saint-Germain et Saint-Etienne. Enfin, continuant d’agir en électron libre, Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique lyonnais (OL), a plaidé devant Roxana Maracineanu, puis dans un entretien à l’Agence France-Presse, pour une reprise de la saison en août. L’influent président de l’OL suggère d’organiser des play-off pour le haut et le bas de tableau. Cette formule aurait l’avantage, pour lui, de maintenir ouverte la possibilité d’une qualification européenne. Ce coup de poker a toutefois peu de chances de réussir. Tout aussi improbable apparaît l’option de pousser la saison 2019-2020 jusqu’à la fin de l’année civile, ce qui nécessiterait un accord européen.

« Foire d’empoigne » en perspective

« Maintenant va commencer la foire d’empoigne », pressent le vice-président de l’AC Ajaccio, Alain Orsoni, qui en a connu d’autres et s’imagine déjà « dans le rôle du cocu », du haut de sa troisième place de Ligue 2. En sifflant la fin des matches, Edouard Philippe en a lancé un dernier, entre présidents de club, pour déterminer le classement de fin de saison et les modalités de promotion et de relégation. Ils seront arrêtés mi-mai lors de l’assemblée générale de la LFP, dont le règlement ne prévoit pas l’hypothèse d’une compétition interrompue pour cause de pandémie. Le 24 avril, Jean-Michel Aulas, dont le club n’est pas, en l’état, qualifié pour une compétition européenne, a toutefois lâché au journal L’Equipe cette phrase aux allures de menace voilée : « S’il n’y a pas de décisions équitables, on s’expose à tout un tas de recours juridiques. »

Deux options tiennent la corde pour définir le classement final : celle d’un classement figé à l’issue de la 27e journée, la dernière disputée en intégralité ; et celle d’un classement établi au prorata du nombre de matches joués, soit 28 pour tous les clubs sauf deux. Dans tous les cas, le PSG décrochera son neuvième titre de champion et Marseille savourera son retour en Ligue des champions la saison prochaine, accompagné par Rennes, qualifié pour un tour préliminaire. Lille disputera la Ligue Europa. Les deux derniers billets pour l’Europe dépendront de la possibilité de disputer, début août, les finales des coupes nationales et du mode de classement retenu.

Le groupe de travail de la LFP s’est mis d’accord sur un format de deux montées et deux descentes en cas d’impossibilité de disputer les barrages – ce qui sera très probablement le cas. Amiens et Toulouse, derniers de Ligue 1, devraient être rétrogradés, et Lorient et Lens devraient réintégrer l’élite.

Des revenus fortement amputés

« Tout cela, c’est du vent. Il n’y a plus qu’un seul sujet qui compte, c’est l’économique », prévient le président d’un club de l’élite. La Ligue 1 s’apprête en effet à vivre avec des revenus considérablement amputés et des dépenses qui, pour l’heure, ont peu baissé. En l’absence de reprise du championnat, Canal+ et BeIN Sports, diffuseurs de la saison en cours, ne verseront pas à la LFP les quelque 244 millions d’euros qui étaient encore attendus : sur les 152 millions qui auraient dus être versés au 5 avril seuls 47,6 le seront, et 140 millions étaient prévus au 5 juin.

Les clubs se passeront également des revenus liés à la vente de billets au moins jusqu’en septembre – et probablement au-delà selon les épidémiologistes – et peuvent s’attendre à perdre des sponsors compte tenu du contexte économique. Enfin, particulièrement dépendants de la vente de joueurs aux autres championnats, ils pâtiront d’un marché des transferts déprimé. Un prêt global pour l’ensemble des clubs, en cours de négociation, pourrait, selon le dirigeant de Toulouse Olivier Sadran, « stabiliser le risque économique » et « préserver l’écosystème ».

L’un de ses homologues est moins optimiste : « Le football est devenu mardi un secteur sinistré, comme l’aérien ou le tourisme ». Sans soutien de l’Etat, estime-t-il, « nous verrons des dépôts de bilan en masse. Par quel miracle s’en sortirait-on ? Si les clubs avaient des centaines de millions d’euros en réserve, on ne les a pas vus. On ne s’est pas préparé au pire et même aujourd’hui, rien ne dit que l’on pourra reprendre en août. Les emprunts contractés permettaient de tenir deux mois, pas cinq. Nous perdons notre sang et nous n’avons pas de perfusion. »

Pour les clubs, juin sera synonyme de fin du dispositif de chômage partiel, qui permet des économies importantes à travers les exonérations de cotisations salariales. Et, si un accord pour des reports (partiels) de salaires a été trouvé avec le syndicat des footballeurs, l’UNFP, seul le Stade rennais l’a concrétisé pour l’instant. Les clubs avec la masse salariale la plus lourde, au premier rang desquels le PSG, subissent l’hémorragie sans parvenir à convaincre leurs joueurs de différer leurs émoluments.

Désormais, certains que la dernière tranche des droits télévisuels ne sera pas versée, les dirigeants vont-ils, à l’instar de grands clubs étrangers, demander à leurs vedettes de renoncer définitivement à une partie de leurs revenus ? Pour certains, comme l’Olympique de Marseille dont le déficit a atteint 170 millions d’euros ces deux dernières saisons, la négociation sera vitale. Tout comme la première traite due, en août, par le groupe espagnol de télévision Mediapro, qui ne devrait être versée qu’en cas de reprise effective de la saison 2020-2021.

Dans ce sombre tableau, les campagnes de la Ligue des champions 2019-2020 du PSG et de l’OL, censées reprendre dans quatre mois, relèvent presque de l’accessoire.

Clément Guillou et Alexandre Pedro

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 10:55

https://www.sudouest.fr/2020/04/28/football-rugby-edouard-philippe-annonce-la-fin-de-saison-des-championnats-collectifs-7445576-766.php

Football et rugby : un espoir de reprise à huis clos en août

Par Frédéric Laharie avec N.L.G, Y.L, M.D. et AFP

Après le discours d’Edouard Philippe, le football devrait décider de terminer la saison actuelle et de reprendre la prochaine à huis clos en août comme le ministère des Sports en laisse encore la possibilité aux sports collectifs

Le chaud et le froid. Le sport professionnel est passé par toutes les températures ce mardi après-midi. Le (très) froid après l’annonce par le Premier ministre Edouard Philippe à l’Assemblée nationale la fin des championnats 2019–2020 jusqu’en septembre. Le chaud, ou du moins le moins froid, un peu plus tard, quand le ministère des Sports a livré des précisions sur la "doctrine" énoncée par le chef du gouvernement. Pas de compétition même à huis clos avant fin juillet mais un espoir. " À ce stade et sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire, les Ligues professionnelles peuvent envisager de terminer leur saison en août, ou septembre, à elles de décider". À condition qu’elles se déroulent devant moins de 5 000 spectateurs jusqu’en septembre.

Cela ouvre donc une porte, ou une fenêtre, à une reprise à huis clos.

Le football semble prêt à s’y engouffrer. Pas pour terminer la saison 2019–2020 en cours mais pour démarrer la suivante (2020–2021) comme le président de la Fédération Française l’a confirmé à nos confrères du Télégramme. Pour le Breton, une chose est claire dans ce flou général, la saison en cours est terminée pour la Ligue 1, la Ligue 2, le National et la Division 1 Féminine les dernières compétitions en attente. Dans ce cas, cela ferait l’affaire du Pau FC qui serait promu en L2 pour la première fois de son histoire (lire plus loin). Un Comex réuni en début de soirée a confirmé le clap de fin du National et de la D1F.

Dans l’esprit de Le Graët, les finales des Coupes de France (Saint-Etienne-PSG) et de Coupe de la Ligue (PSG-Lyon) seraient les premiers à être jouées, à huis clos donc… La L1 reprendrait ensuite le 23 août, plus de deux mois après une reprise de l’entraînement collectif qui sera possible à partir du 2 juin, comme l’a annoncé Edouard Philippe ce mardi. Pourquoi ne pas finir la saison en cours cet été et enchaîner la prochaine en suivant ? Pour rester dans la directive de la fédération européenne (UEFA) qui demande à connaître les qualifiés pour les prochaines compétitions européennes le 3 août.

Le comité directeur de la LFP en réunion ce mardi soir a indiqué que la décision serait tranchée jeudi en Conseil d’administration. Une Assemblée générale sera convoquée en mai pour définir, si l’arrêt est acté, sur quels critères il établira un classement pour 2019–2020, s’il désigne le PSG champion de France et d’éventuels relégués et promus de Ligue 2.

Le rugby doit trouver une autre solution

Concernant le rugby, cette annonce empêche au minimum l’un des scénarios envisagés, celui d’une phase finale fin juin-début juillet. Celui d’une phase finale en août avec les effectifs de la saison prochaine tient encore à un fil, celui sur lequel doivent tirer la Ligue et les clubs. Car jouer une phase finale à huis clos serait en dénaturer l’esprit. Après des premiers échanges hier, la Ligue Nationale (LNR) a indiqué dans un communiqué que son bureau se réunirai par téléphone ce mercredi pour statuer.

En attendant, c’est "complètement flou", estime Laurent Marti le président de l’Union Bordeaux-Bègles leader du Top 14 avec 8 points d’avance sur Lyon.

"Je ne suis pas surpris puisque ça fait 15 jours qu’on communique sur le fait qu’on s’attend à ce qu’on ne puisse pas rejouer avant septembre et que tout est compromis. Les médecins ont fait un rapport qui compromettait vraiment la reprise dans des conditions de sécurité sanitaire pour nos joueurs. Le Premier ministre dit que la saison 2019–2020 est terminée… Après cette allocution, je n’ai toujours pas bien compris quand est-ce qu’on pourrait rejouer. Ce n’est pas clair. J’attends la réunion de la Ligue avec les présidents de clubs mercredi soir pour y voir beaucoup plus clair. Pour l’instant, on parle dans le vide mais le débat ne repose pas vraiment sur la saison 2019–2020 ou 2020–2021. On veut savoir où nous mène cette crise sanitaire, et quand est-ce qu’on rejouera au rugby, avec du monde dans les stades. Le reste, ce n’est pas très grave".

Pau devrait monter en L2

La FFF devra, elle, entériner les classements de National 1 et de Division 1 féminine. Pau, premier de N1, accéderait pour la première fois de son histoire en Ligue 2. Une perspective que son président Bernard Laporte-Fray accueillait avec une grande prudence ce mardi : "Nous avons un pied en Ligue 2… mais il ne faudrait pas que l’autre tarde trop à l’y rejoindre". Il souhaite en tout cas une décision rapide : "Cela fait un mois et demi que nous sommes entre deux eaux. On est prisonniers de la situation sans pouvoir anticiper ni se projeter. J’espère une décision rapide. Si on monte, le travail sera énorme".

Suite à l’annonce du Premier Ministre de mettre un terme à la saison 2019/2020, le @PauFootballClub est maintenant dans l’attente des décisions de la @FFF qui se réunit en COMEX en ce moment.
— Pau FC (@PauFootballClub) April 28, 2020

Les Girondins achèveraient la saison au 3e rang de D1 Féminine ; Soyaux (10e) est maintenu.

Basket : les scénarios restent d’actualité

Rien ne change en soi pour le basket pro : seuls les championnats masculins de Jeep Elite et de Pro B étaient encore dans l’attente. La Ligue nationale de Basket avait déjà gelé les compétitions jusqu’en septembre, imaginant deux scénarios : finir la saison 2019–2020 et enchaîner la suivante avec les nouveaux effectifs. Ou bien "fusionner" les deux saisons avec les neuf dernières journées restantes de l’actuelle et la suivante complète pour désigner un champion "2019–2021" et décider des montées-descentes.

Cyclisme : le Tour sous la menace

Une bonne nouvelle pour le cyclisme. les coureurs vont pouvoir reprendre l’entraînement dès le 11 mai. Mais pour quelle perspective ? Le Tour de France, on le sait, a été reporté d’un mois, du 29 août au 20 septembre. "À ce stade, la doctrine annoncée par le Premier ministre n’impose pas son report, ni son annulation", indique-t-on au ministère qui prévient que des restrictions sur la présence du public sont envisageables. Difficile en effet de limiter sa présence à 5000 personnes pour le grand départ et les deux étapes suivantes à Nice. Une dérogation si la situation sanitaire s’améliore, un nouveau décalage de quelques jours ? Toutes les options restent ouvertes, sachant qu’il faudra aussi que puissent se tenir des épreuves de préparation, comme le Dauphiné Libéré (pas de date annoncée) ou le championnat de France (une semaine avant le Tour) avant le départ de la Grande Boucle.

jambe de grive Mer 29 Avr 2020 - 11:55

sudiste a écrit:"la saison n'est pas annulée, mais peu de chances qu'elle reprenne".....une phrase typique d'Edouard Philippe

il est tombé dans le macronisme .
on peut prendre le métro mais pas aller à la plage rire

des comme ca , y en a tous les jours....

léopold Mer 29 Avr 2020 - 15:24

Oui généralement beaucoup de gens prennent le mètro pour aller travailler ce qui vu l'état de notre éconnomie semble être une priorité,pour la plage mis à part les surveillants et les plagistes on y va pour glander ce qui ne nous a pas malheureusement beaucoup manqué ces derniers temps.
Il y a beaucoup de relâchement dans le confinement et il semble que beaucoup n'ont pas compris la situation critique dans laquelle nous sommes.

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 15:40

léopold a écrit:Oui généralement beaucoup de gens prennent le mètro pour aller travailler ce qui vu l'état de notre éconnomie semble être une priorité,pour la plage mis à part les surveillants et les plagistes on y va pour glander ce qui ne nous a pas malheureusement beaucoup manqué ces derniers temps.
Il y a beaucoup de relâchement dans le confinement et il semble que beaucoup n'ont pas compris la situation critique dans laquelle nous sommes.

**patrick** Mer 29 Avr 2020 - 17:01

léopold a écrit:Oui généralement beaucoup de gens prennent le mètro pour aller travailler ce qui vu l'état de notre éconnomie semble être une priorité,pour la plage mis à part les surveillants et les plagistes on y va pour glander ce qui ne nous a pas malheureusement beaucoup manqué ces derniers temps.
Il y a beaucoup de relâchement dans le confinement et il semble que beaucoup n'ont pas compris la situation critique dans laquelle nous sommes.

Ah tu te mets au foot toi ??? Il me semble bien que ça s'appelle un tacle à la gorge rire

**krahknardz** Mer 29 Avr 2020 - 17:03

léopold a écrit:Oui généralement beaucoup de gens prennent le mètro pour aller travailler ce qui vu l'état de notre éconnomie semble être une priorité,pour la plage mis à part les surveillants et les plagistes on y va pour glander ce qui ne nous a pas malheureusement beaucoup manqué ces derniers temps.
Il y a beaucoup de relâchement dans le confinement et il semble que beaucoup n'ont pas compris la situation critique dans laquelle nous sommes.

Je plussoie Léo. Et malheureusement je crais que nous aurons la malchance de notre chance: le fait d'avoir subi peu l'impact de l'épidémie fait que certainement beaucoup sous-estiment la dangerosité de certains comportements, et je crains vraiment que le déconfinement du 11 mai soit vécu par beaucoup comme un retour complet à la vie normale, qui risque de se traduire par une remontée en flèche des contagions. J'espère que les pouvoirs publics seront très vigilants sur l'évolution du nombre de contagions, pour nous éviter de se retrouver dans la situation de Mulhouse, Paris voire Milan ou Bergame... pale

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 17:17

https://www.midi-olympique.fr/2020/04/29/pour-le-rugby-il-est-lheure-de-choisir-sa-reprise,8867921.php

Pour le rugby, il est l'heure de choisir sa reprise !

L’annonce du Premier ministre édouard Philippe, mardi après-midi devant les députés de l’assemblée nationale, a permis de poser un cadre à une reprise éventuelle de la compétition. En septembre ou en janvier ? Ici, deux écoles semblent en totale opposition, du côté des présidents de clubs...

Les faits

C’était l’annonce qu’attendaient, avec une impatience non-feinte, tous les rugbyphiles que compte le pays. Mardi après-midi, le Premier ministre Édouard Philippe a donc dévoilé le plan de déconfinement dans les grandes lignes et, parmi elles, le sort qui serait a priori réservé au sport professionnel, après le 11 mai. "Pour donner aux organisateurs d’événements de la visibilité, a donc déclaré l’ancien maire du Havre aux députés, je veux préciser que les grandes manifestations sportives, culturelles, tous les événements qui regroupent plus de 5 000 participants, ne pourront se tenir avant le mois de septembre. La saison 2019-2020 des sports professionnels, ne pourra pas non plus reprendre." Que faut-il déduire de l’exposé d’Édouard Philippe ? Selon toute vraisemblance, l’exercice actuel ne connaîtra pas de dénouement, laissant l’esquisse de projet relatif aux phases finales d’août 2020, dévoilé aux présidents du rugby professionnel à la mi-avril, au simple état d’embryon.

La suite, elle, devra être à présent écrite par la Ligue nationale de rugby et la voix de son président, Paul Goze.

Le ministère des Sports n’ayant pas fermé la porte à des matchs à huis clos disputés au mois d’août, l’idée des phases finales sur ce mois-là (c’était l’un des scenarii présenté mi-avril par les dirigeants de la LNR) est-elle encore envisageable ? Ou alors, la Ligue va-t-elle décider de fermer le bal et décréter, après moult débats, la fin de la saison ? Aujourd’hui, plusieurs options sont encore sur la table des institutions et, concernant ces hypothèses de travail, il va donc falloir aux présidents de clubs choisir le cadre à leur attribuer.

Une reprise sous quelle forme ?

Le huis clos total, soyons clairs, finirait de tuer les finances des clubs : bâtis sur des économies dynamiques, soit les recettes au stade, les budgets du Top 14 ou du Pro D2 sont moins dépendants des droits télés que ne le sont leurs homologues du football, par exemple ; mais cela induit aussi que ces économies ne supporteraient pas un huis clos total et, de fait, la meilleure solution à envisager serait probablement le huis clos partiel sur quelques mois, une configuration plaçant par exemple un spectateur tous les trois sièges et ayant le mérite, malgré la difficulté logistique, de limiter l’impact économique d’un événement sportif sans recette aux guichets.

Le huis clos, qu’il soit partiel ou total, empêcherait aussi le rugby professionnel de disparaître des écrans (et des radars…) pendant six mois, une parenthèse dont il aurait probablement du mal à se relever. Maintenant que le futur est (un peu…) moins flou qu’il ne l’était la semaine dernière, le rugby professionnel doit donc se prononcer sur son avenir à court terme : reprise en septembre à huis clos ou en janvier avec d’hypothétiques supporters ? À ce sujet, les prochains jours s’annoncent à bien des égards décisifs…

Marc Duzan

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 17:29

Le Rugby Français n'a plus son avenir entre les mains, c'est soit on choisi la formule proposé par le ministre des sports, huis clos partiel en essayant de limiter la casse cette saison, en la finissant d'une manière ou d'une autre et pour la saison suivante.
Soit, si on ne veut reprendre qu'avec du public plein le stade et comme ce ne sera probablement pas pour cette année, il faudra compter sur des aides massives de l'État sur la durée..., rien n'est moins sûr.
Troisième possibilité, le virus disparait cet été, ou on trouve une molécule tellement efficace, qu'on peut reprendre notre vie d'avant...

jambe de grive Mer 29 Avr 2020 - 17:56

léopold a écrit:Oui généralement beaucoup de gens prennent le mètro pour aller travailler ce qui vu l'état de notre éconnomie semble être une priorité,pour la plage mis à part les surveillants et les plagistes on y va pour glander ce qui ne nous a pas malheureusement beaucoup manqué ces derniers temps.
Il y a beaucoup de relâchement dans le confinement et il semble que beaucoup n'ont pas compris la situation critique dans laquelle nous sommes.

les gens prennent le metro pour aller travailler et s'exposent donc au virus !...tous...
quand on va à la plage , et c'est pas les mêmes jours , on ne s'expose à rien du tout , elle est assez large pour tout le monde ….

ma remarque n'a donc rien à voir avec le relachement ... :siffle:

je ne comprendrai jamais les gens compliqués, sic !

léopold Mer 29 Avr 2020 - 18:06

Il est clair que le déconfinement dans un pays où le sens civique a quasiment disparu va certainement poser un gros problème.
On se rassure en jouant du tamtam à 20h en l'honneur d'une minorité qui fait son devoir envers et contre tout ce qui n'empêche pas les mêmes de papoter sans aucune retenue dans la rue en famille.
La rigueur c'est pour les autres,on critique tout et on est d'accord sur rien et on n'a rien à proposer.

**krahknardz** Mer 29 Avr 2020 - 19:19

jambe de grive a écrit:
les gens prennent le metro pour aller travailler et s'exposent donc au virus !...tous...
quand on va à la plage , et c'est pas les mêmes jours , on ne s'expose à rien du tout , elle est assez large pour tout le monde ….

ma remarque n'a donc rien à voir avec le relachement ...
je ne comprendrai jamais les gens compliqués, sic !

Grive, aller à la plage, puis papoter dans la rue, et puis aller disputer un petit match de foot entre copains (on est tous en bonne santé quoi!), et puis se retrouver à plusieurs pour un apéro (l'alcool tue le virus non?), et puis et puis... L'incivilité appelle l'incivilité. Le problème est que sur une épidémie comme cela il pourrait suffire d'une petite minorité conne n'ayant rien compris pour mettre en péril tout le monde, et forcer à un reconfinement. Là on serait vraiment punis pour la bêtise d'une petite minorité.
Suffit de voir le million et demi de Parisiens partis en vacances (pas tous mais une bonne partie) à peine esquissé le confinement...

**le radis** Mer 29 Avr 2020 - 19:46

Et quand dans son trajet professionnel quotidien, on doit passer par la plage, hein que doit-on faire ? :grrr:

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 20:19

Top 14 et Pro D2 : un abandon des phases finales, pas de champion et une reprise le 4 septembre ?

https://www.ladepeche.fr/2020/04/29/top-14-et-pro-d2-un-abandon-des-phases-finales-pas-de-champion-et-une-reprise-le-4-septembre,8867876.php

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 20:25

https://www.midi-olympique.fr/2020/04/29/la-ligue-devrait-siffler-demain-la-fin-du-bal-reprise-probable-en-septembre,8868221.php

La Ligue devrait siffler demain la fin du bal, reprise probable en septembre

Pour l'instant, et contrairement à ce qui s'est fait hier soir dans le monde du football, la LNR n'a pas encore officialisé la fin du championnat 2019/2020. Cela devrait être le cas dès demain, au terme d'une réunion de première importance avec Roxana Maracineanu, la Ministre des Sports. On se dirigerait donc vers l'annulation des phases finales d'août et une reprise probable du championnat 2020/2021 début septembre.

Ce mercredi soir et au lendemain des annonces du Premier Ministre Edouard Philippe sur le déconfinement du pays, les trente présidents du rugby professionnel étaient réunis en visioconférence autour de Paul Goze, le patron de la Ligue Nationale de Rugby. Solennel, celui-ci leur a annoncé que le bureau de la LNR était favorable au fait de décréter la fin de la saison 2019/2020, une décision qui pourrait être officialisé demain midi, au terme d'une réunion qu'auront six présidents de clubs avec la Ministre des Sports, Roxana Maracineanu. Pourquoi une telle précaution ? De fait, Maracineanu semblait considérer mardi soir qu'une fenêtre pour des matchs à huis-clos partiel (5000 personnes au stade) était toujours envisageable au mois d'août, laissant la porte toujours ouverte aux phases finales évoquées mi-avril par la Ligue.

Néanmoins, tout semble aujourd'hui indiquer que les hypothèses présentées par Paul Goze mardi soir seront celles que validera le Ministère des Sports demain, soit dans le journée du 30 avril. Qu'a donc proposé le président des présidents ? Si la fin de la saison était officialisée dans les heures à venir comme on a tout lieu de le croire -et comme ce fut par exemple le cas en Ligue 1 dès l'annonce du Premier Ministre- trois possibilités s'offriraient alors au rugby professionnel français.

Pourquoi une reprise en septembre et non en janvier ?

La première consisterait à tirer un trait sur les phases finales d'août (lors de la réunion, le président de l'UBB Laurent Marti ne s'est pas élevé contre cette décision, arguant justement qu'une phase finale à huis-clos n'aurait aucun sens) et reprendre la saison de Top 14 et de Pro D2 début septembre avec des stades ouverts au public. De fait, le championnat 2019/2020, et ce pour la première fois depuis les années 40, ne sacrerait donc le moindre champion de France. La seconde, la moins souhaitable, tablerait également sur une reprise des championnats en septembre mais sous la forme d'un huis-clos total ou partiel, selon les indications données par le gouvernement.

Si le huis-clos était obligatoire, le gouvernement pourrait déclencher un immense plan Marshall pour le rugby professionnel, dont l'économie, moins dépendante des droits télés que ne l'est celle du football, souffrirait énormément d'une période de plusieurs mois sans recettes aux guichets. Pour convaincre le gouvernement du bien-fondé de leur démarche, les patrons de la Ligue et le président de la FFR Bernard Laporte ont ainsi envoyé différents courriers au Président de la République et ses ministres.

Alors, l'Etat ira-t-il dans le sens des patrons du rugby professionnel ? Compensera-t-il les pertes des clubs par une aide massive, une exonération de charges sur une durée limitée, ou alors sous forme de prêt à taux zéro ? Difficile à dire mais cela semble en tout cas vital pour le monde du rugby professionnel.

Pourquoi une reprise en janvier serait « une bombe nucléaire »

Le dernier scénario, celui que se refuse encore à envisager la LNR, tablerait sur une reprise du championnat en janvier prochain. Selon toute vraisemblance, la majorité des présidents serait contre cette idée. Pourquoi parle-t-on du scénario de janvier comme du « pire » scénario ? D'abord, comme l'a expliqué Goze en réunion, une reprise en janvier serait « une bombe nucléaire » dans le sens où elle ferait disparaître le rugby des radars pendant dix mois et rendrait impossible l'organisation d'une coupe d'Europe ou celle des matchs internationaux de l'automne 2020, lesquels seront vraisemblablement reprogrammés au cours de l'année 2021.

Par ailleurs, une reprise en janvier serait un coup dur porté aux internationaux français préparant la Coupe du monde 2023, un événement majeur pour le pays à moyen terme. Enfin, il a été indiqué lors de cette même réunion que la baisse des salaires (32 % sur les masses salariales de Top 14, 28 % sur celles de Pro D2) pourrait aider les clubs à traverser cette terrible crise économique. Celle-ci, si elle se concrétise dans les semaines à venir, devra évidemment être validée au préalable par les syndicats Provale (joueurs), Tech XV (entraîneurs) et UPCR (présidents).

Marc Duzan

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 21:53

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-ligue-et-les-clubs-favorables-a-l-arret-de-la-saison-de-top-14/1130825#xtor=RSS-1

La Ligue et les clubs favorables à l'arrêt de la saison de Top 14

Lors d'une réunion ce mercredi soir, les présidents de club et la Ligue se sont majoritairement prononcés en faveur de l'arrêt définitif de la saison 2019-2020 du Top 14. La décision devrait être officialisée ce jeudi.

Frédéric Bernes (avec R. B.)

Le Top 14 2019-2020 va sans doute se conclure sans phases finales ni champion de France. Selon nos informations, la Ligue et les clubs, réunis par téléphone ce mercredi, au lendemain des annonces d'Édouard Philippe sur le déconfinement, se sont majoritairement prononcés pour l'arrêt de la saison et contre la désignation d'un lauréat. L'information devrait être officialisée ce jeudi, à l'issue d'une réunion avec la ministre des Sports Roxana Maracineanu.

Après deux mois de crise liée au Covid-19 et de discussions, ne subsistait que la possibilité de phases finales organisées fin août, entre les quatre premiers du classement actuel. Mais les annonces du Premier ministre mardi sur l'impossibilité d'organiser un événement rassemblant plus de 5 000 personnes jusqu'au 1er septembre au moins, ainsi que l'interdiction jusqu'à nouvel ordre de pratiquer les sports collectifs et de contact, ont rendu ce scénario quasiment impossible.

Pour l'instant, rien n'a été arrêté concernant le classement final du Championnat, et notamment le nom des qualifiés pour la prochaine Coupe d'Europe.

**Scalp** Mer 29 Avr 2020 - 21:55

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Une-rentree-de-septembre-tres-incertaine-pour-le-top-14/1130749

Une rentrée de septembre très incertaine pour le Top 14

Des incertitudes planent sur la reprise de la saison 2020-2021, notamment en raison de l'interdiction des sports collectifs et de contacts, et des doutes planant sur la possibilité d'accueillir du public en septembre.

Maxime Raulin (avec A. Bo.)

En plus d'influencer la saison actuelle, le scénario de déconfinement annoncé par Édouard Philippe mardi laisse planer des interrogations sur l'exercice 2020-2021, et notamment son démarrage en septembre. C'est la nature du rugby qui est en jeu. Pour éviter la propagation du virus, le Premier ministre a interdit « les sports collectifs et de contacts » jusqu'au 2 juin minimum.

Le rugby est concerné par les deux critères. La levée de cette interdiction dépendra de l'évolution de l'épidémie, ce qui ouvre la porte à tous les scénarios pour le 2 juin : une levée si la situation s'améliore, une prolongation dans le cas contraire, et même une levée suivie d'une nouvelle interdiction si le coronavirus revenait en force au cours de l'été ou de l'automne. En attendant de connaître l'évolution, une chose est certaine : les clubs ne pourront pas s'entraîner normalement d'ici au 2 juin et devront, si c'est possible, se contenter de séances physiques par petits groupes.

Si le jeu peut reprendre en septembre, les matches de Top 14 pourront-ils se disputer devant du public ? Là encore, c'est l'incertitude. Mardi après-midi, dans son allocution, Édouard Philippe a indiqué que « tout rassemblement de plus de 5 000 personnes est interdit jusqu'en septembre au moins ». Le « au moins » montre que le neuvième mois est l'option la plus optimiste, et que l'évolution de la crise sanitaire pourrait amener à maintenir la limite de 5 000 personnes ou, dans le pire des cas, à la ramener plus bas encore.

« On a fait cinq projections, et la plus pessimiste, c'est que sans recette ni aide de l'État, ça serait la faillite fin septembre.
Eric de Cromières, président de Clermont

Or, pour les clubs, cette question de l'accueil du remplissage des stades est majeure. « 70 % à 80 % des recettes des clubs reposent sur la billetterie et les partenariats, glisse une source. À huis clos, tu ne rentres pas d'argent, c'est creuser un peu plus sa tombe. » Raison pour laquelle aucun président de club ne souhaite jouer devant des sièges vides. « Ça veut dire plus de chômage partiel (donc la fin de la prise en charge d'une partie des salaires par l'État) mais toujours pas de recette, décrypte Eric de Cromières, le président de l'ASM. À Clermont, on a fait cinq projections, et la plus pessimiste, c'est que sans recette ni aide de l'État, ça serait la faillite fin septembre. Il faut obtenir de l'État la garantie que ces mesures de chômage partiel ou de déduction des charges soient prolongées jusqu'à ce qu'on ait des revenus. »

Une solution pourrait être le huis clos partiel, mais il faudrait que la jauge autorisée remplisse deux critères : atteindre le niveau de recettes nécessaire et être sans risque au niveau sanitaire. La situation est si critique que des voix s'élèvent pour attendre la permission de faire venir du monde au stade avant de lancer la saison prochaine, quitte à mettre le Top 14 entre parenthèses jusqu'en décembre ou janvier.

tonysoprano Jeu 30 Avr 2020 - 9:14

Maintenant qu'il semble acquis que la fin du championnat 2019-2020 est annulée, la plus grande gloire serait, pour l'UBB, de se voir attribuer le titre sur tapis vert et... de le refuser. Dans 100 ans, on se souviendra encore de l'UBB comme de "l'équipe qui a renoncé au titre 2020 à cause du coronavirus" alors qu'on aura largement oublié tous les "vrais" champions des années avant et après.

**Scalp** Jeu 30 Avr 2020 - 9:43

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Yann-roubert-president-du-lou-des-sacrifices-pour-tous/1130819

Yann Roubert, président du LOU : « Des sacrifices pour tous »

Pour Yann Roubert, le président du LOU, les baisses de salaire dans le rugby professionnel français devront être conséquentes mais les joueurs ne seront pas les seuls à faire des efforts

M.R. 30 avril 2020 à 08h30

« Avez-vous officiellement abordé le sujet sensible de la baisse des salaires ?

On a commencé à en parler en toute transparence. Chacun sait que les conséquences financières seront lourdes pour les clubs et que ça engendrera des efforts et des sacrifices pour tous. Je m'en suis ouvert vis-à-vis des joueurs et encore un peu plus auprès des représentants. C'est important de ne pas se voiler la face. Mais j'ai également insisté sur le fait que les efforts seraient faits partout, afin que les joueurs ne soient pas l'unique variable d'ajustement. En revanche, nous attendrons la réunion de la commission paritaire et ses préconisations pour enclencher réellement le processus.

Dans quel état d'esprit sont les joueurs ?

Ils sont réceptifs. Mais nous n'avons pas encore parlé de chiffres. Le plus important pour eux est de savoir ce qui n'arrivera plus sur leur compte à la fin du mois. J'ai conscience que ce sera une étape difficile. Mais il faut aussi avoir bien conscience que les efforts à réaliser seront conséquents. On parle de 20 %, 30 %, 40 %...

« Si on ne trouve pas de solution, il y a un risque que ça ne reparte pas »

À ce point-là ?

Je pense. Les clubs sont en danger. Il ne faudra pas comparer ce pourcentage au 100 % du salaire initial, mais au 0 % qui est risqué si les clubs ne peuvent pas s'en sortir. Regardez ce qu'ont fait les Australiens (- 60 %), les Néo-Zélandais (gel de 50 % des salaires), les Écossais (10 % à 25 % sur cinq mois) ou les Gallois (moins 25 % sur trois mois). Il n'y a pas de raison que les sacrifices soient moindres en France. Le rugby français n'est pas une exception.

Les joueurs sont-ils prêts à l'entendre ?

C'est la réalité du moment. On ne pourra rien imposer aux joueurs, mais si on ne trouve pas de solution, il y a un risque que ça ne reparte pas. C'est pour cette raison qu'il faut en parler sans tabou. Il faudra s'en sortir tous ensemble. La réunion (paritaire de jeudi) doit nous y aider. La DNACG va dévoiler son analyse sur les pertes envisagées pour chaque club (si la reprise est effective en septembre, la perte moyenne serait de 30 % des partenariats et 20 % de la billetterie). On parle de gros chiffres. Il faudra faire face avec lucidité, courage et solidarité. Il faut être franc, sans paniquer pour autant. Mais il faudra des sacrifices. »

**Scalp** Jeu 30 Avr 2020 - 9:55

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-baisse-des-salaires-autre-sujet-delicat-pour-les-clubs-de-top-14-et-pro-d2/1130815

La baisse des salaires, autre sujet délicat pour les clubs de Top 14 et Pro D2

Une réunion doit lancer ce jeudi le processus d'une réduction du salaire des joueurs de Top 14 et Pro D2 pour la saison 2020-2021. Les négociations s'annoncent longues et difficiles.

Maxime Raulin (avec R. B., H. I. et A. R.)

Une réunion paritaire entre Provale (le syndicat des joueurs), l'UPCR (les clubs pro) et Tech XV (le syndicat des entraîneurs) est programmée ce jeudi. Initialement prévue mardi, elle a été repoussée en raison des annonces du Premier ministre Édouard Philippe sur le déconfinement du 11 mai, qui ont douché les espoirs de reprendre les compétitions avant le mois d'août.

L'un des principaux sujets abordés lors de cette réunion, troisième du genre (la première remonte au 6 avril), sera celui de la baisse des salaires. Un sujet sensible mais vital pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, qui toucheront l'intégralité des clubs.

Le sujet est d'autant plus complexe que les éventuelles baisses de salaire devront se négocier de gré à gré avec chaque joueur. Si tous les clubs sont passés au chômage partiel depuis le début du confinement, mi-mars, seul Montpellier, à ce jour, a entamé des négociations officielles avec son effectif. Début avril, la première approche du président Mohed Altrad, demandant une baisse de salaire de 26 % à ses joueurs, a été froidement accueillie, et depuis, les négociations avancent lentement.

Dans d'autres clubs, comme Lyon, le sujet a été évoqué, sans plus. À Toulouse, le manager Ugo Mola s'est chargé de déblayer le terrain auprès des joueurs. Mais la majorité des présidents attendent la réunion de ce jeudi pour lancer le processus. Raison pour laquelle la DNACG a été invitée à la table des discussions. Lors de la précédente réunion, le gendarme financier a préconisé une baisse de l'ordre de 25 % de la masse salariale (qui représente entre 60 % et 75 % des budgets des clubs), pour faire face à une perte de revenus estimée entre 30 % et 35 %. Mais cela ne veut pas dire que les joueurs doivent être l'unique variable d'ajustement, comme l'a déjà souligné Robins Tchale-Watchou, le président de Provale. Il y a des efforts à faire ailleurs, et chaque club est dans une situation différente.

Certains ont ainsi déjà acté de ne procéder à aucune baisse de salaire une fois la période de chômage partiel teminée. Ce sera le cas de Toulon, comme nous l'a fait savoir son président, Bernard Lemaître.

Les entraîneurs du Top 14 auraient déjà montré l'exemple

Si cette troisième réunion paritaire doit permettre de franchir une nouvelle étape dans la mise en place d'un protocole facilitant les baisses de salaire, certaines conditions ont déjà été évoquées précédemment et n'ont plus qu'à être validées. Pour que l'effort salarial soit accepté, les clubs devront d'abord faire preuve d'une totale transparence de leur situation financière à l'égard de leurs employés. Ensuite, cet effort devra être limité dans le temps. Il ne concernera que les contrats de la saison 2020-2021, même si le Stade Toulousain envisage comme option de proposer une baisse de 10 % sur deux ans à tous ses salariés.

Enfin, si un retour à une meilleure santé économique et financière est validé par la DNACG, les joueurs pourront prétendre retrouver progressivement leur salaire initial.

Mais dans quel état d'esprit se trouvent les principaux intéressés ? Si, dans leur grande majorité, ils comprennent la situation et ont conscience qu'une baisse salariale est nécessaire, ils n'ont pas forcément apprécié la façon dont les choses ont été présentées, provoquant chez certains un brin d'affolement. À ce jour, aucun joueur n'a officiellement consenti à une réduction de son salaire. En revanche, selon nos informations, les baisses de salaire sont déjà effectives, et dès ce mois d'avril, chez certains managers ou entraîneurs du Top 14. Une façon de montrer l'exemple.

Pour arriver à un consensus dans chaque club, où les disparités salariales sont plus ou moins importantes, une option est privilégiée : diviser la masse salariale du club par groupes de salaires (exemple : groupe 1 jusqu'à 5 000 €, groupe 2 de 5 000 € à 10 000€, etc), puis appliquer un pourcentage de baisse à chaque groupe, sachant que le salaire médian en Top 14 tourne autour de 13 000 € bruts mensuels. « C'est plus judicieux de définir un pourcentage par rapport au niveau de rémunération que de se mettre d'accord sur un pourcentage pour l'intégralité de l'effectif, glisse un représentant de joueur préférant rester anonyme. Les gros salaires peuvent plus facilement réduire leur train de vie. »

Reste une inconnue dans cette équation : la date de reprise des compétitions. Pour savoir dans quelle mesure ils doivent réduire la voilure et donc leur masse salariale, les clubs doivent d'abord connaître le montant du manque à gagner lié à la crise sanitaire. Si les matches ne reprennent qu'en 2021 (scénario pessimiste), l'addition sera forcément plus salée qu'en cas de reprise en septembre (scénario le plus optimiste). L'effort demandé serait logiquement encore plus conséquent.

jambe de grive Jeu 30 Avr 2020 - 10:41

le radis a écrit:Et quand dans son trajet professionnel quotidien, on doit passer par la plage, hein que doit-on faire ?

si t'es CRS de plage en effet tu vas au boulot …
mais bon , si t'as personne à surveiller c'est un peu con de rester là tout seul , alors qu'il y a plein de PV à mettre en ville ... :siffle:

léopold Jeu 30 Avr 2020 - 12:05

Pour les joueurs comme pour tout les salariés, il n'y a pas de miracle, le club peut payer cash ou ne peut pas payer,il dépose le bilan et tous sont licenciés, direction le chômage où il m'étonnerait que la collectivité puisse consentir des indemnités au niveau de 80% de leur salaire.
Après vu par Dupont contribuable moyen ce n'est pas une catastrophe que le sport pro disparaisse.
Il vaudrait donc mieux que les joueurs accepte une réduction supportable par les clubs, et puis certains frais devrait être réduits à commencer par les commissions des agents qui ne sont pas capables de régler quoi que ce soit dans cette situation.
Appliquer un BBZ, (budget base zéro) tout ce qui n'est pas vital pour le court terme et le moyen terme doit être supprimé.
S'il n'y a pas de match, réduction des structures.

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