Top14 - Fin de saison 2019-2020

Pour les joueurs comme pour tout les salariés, il n'y a pas de miracle, le club peut payer cash ou ne peut pas payer,il dépose le bilan et tous sont licenciés, direction le chômage où il m'étonnerait que la collectivité puisse consentir des indemnités au niveau de 80% de leur salaire.
Après vu par Dupont contribuable moyen ce n'est pas une catastrophe que le sport pro disparaisse.
Il vaudrait donc mieux que les joueurs accepte une réduction supportable par les clubs, et puis certains frais devrait être réduits à commencer par les commissions des agents qui ne sont pas capables de régler quoi que ce soit dans cette situation.
Appliquer un BBZ, (budget base zéro) tout ce qui n'est pas vital pour le court terme et le moyen terme doit être supprimé.
S'il n'y a pas de match, réduction des structures.

Pour la plage rien d'indispensable.Mes grand parents ne savaient même pas que ça existé, mes parents sans sont passé de 39/45 et puis l'on redécouvert lors des 30 glorieuses.Les vacances s'était dans la famille et pour les enfants colonnie pour les plus privilégiés et garderie pour d'autres.
Même si le virus se calme, l'économie aidant, va falloir se calmer,les grandes envolées ce n'est pas pour tout de suite.

Comme déjà dit il y a quelques jours, la situation est difficile pour tout le monde, et tout le monde doit faire des efforts. Redescendre son salaire de 15.000 €/mois à 10.000 €/mois, ca reste raisonnable et bien plus confortable que l'immense majorité des français. Surtout que la situation n'est pas pour la vie, mais pour quelques mois (à minima). Rien d'incroyablement injuste et terrible pour des mecs qui sont quand même pas malheureux, il faut le reconnaître.

Si déjà tous les salariés des clubs pros acceptent une baisse de 25 ou 30% de leurs salaires, ca ne peut qu'aider les clubs qui les emploient. De toutes façons la situation est vite vue, comme l'a dit Léopold. Un refus de baisser les salaires ne ferait qu'accélérer la potentielle chute des clubs et les enfoncer dans les difficultés, risquant encore plus une faillite et donc la disparition de l'employeur. En d'autres mots, refus de baisse = chômage. Et en effet je doute que le chômage de centaines de joueurs pro gagnant 20, 30 ou 50 k€ mensuels (sans parler des plus gros salaires) soit pris en charge indéfiniment et à 80% étant donné que le pays subit déjà des millions de chomeurs dans la galère, qui eux ne gagne/gagnaient pas ce que gagnent les joueurs.

On est tous dans la même situation, dans la galère, alors ce n'est pas moment de se considérer au-dessus des autres ni de râler pour conserver ses "privilèges". On fera tous des efforts, c'est tout. Supporters, joueurs, entraîneurs. Tous dans le même bâteau.

Switch a écrit:Et en effet je doute que le chômage de centaines de joueurs pro gagnant 20, 30 ou 50 k€ mensuels (sans parler des plus gros salaires) soit pris en charge indéfiniment et à 80% étant donné que le pays subit déjà des millions de chomeurs dans la galère, qui eux ne gagne/gagnaient pas ce que gagnent les joueurs.

Les joueurs de rugby pro sont des travailleurs comme les autres, et donc soumis aux règles de l'assurance chômage. Le salaire mensuel maximum pris en compte dans le calcul des indemnités est de 13712€ brut. Tout ce qu'ils gagnent au-delà ne sera pas pris en compte. Pour tous se retrouver au chomdu serait une très très mauvaise affaire...
Le point curieux est que le salaire médian en Top14 est précisément aux alentours de 13k€! Donc la moitié des joueurs touchent plus... Vu que l'indemnité chômage est de l'ordre de 60% du revenu pris en compte, accepter une diminution de 30% leur ferait en fait en prospective gagner beaucoup par rapport à se trouver sans emploi!

krahknardz a écrit:

Switch a écrit:Et en effet je doute que le chômage de centaines de joueurs pro gagnant 20, 30 ou 50 k€ mensuels (sans parler des plus gros salaires) soit pris en charge indéfiniment et à 80% étant donné que le pays subit déjà des millions de chomeurs dans la galère, qui eux ne gagne/gagnaient pas ce que gagnent les joueurs.

Les joueurs de rugby pro sont des travailleurs comme les autres, et donc soumis aux règles de l'assurance chômage. Le salaire mensuel maximum pris en compte dans le calcul des indemnités est de 13712€ brut. Tout ce qu'ils gagnent au-delà ne sera pas pris en compte. Pour tous se retrouver au chomdu serait une très très mauvaise affaire...
Le point curieux est que le salaire médian en Top14 est précisément aux alentours de 13k€! Donc la moitié des joueurs touchent plus... Vu que l'indemnité chômage est de l'ordre de 60% du revenu pris en compte, accepter une diminution de 30% leur ferait en fait en prospective gagner beaucoup par rapport à se trouver sans emploi!

Le risque est bien pire que le chômage, c'est la possible destruction de la source de leur emploi qui en jeu, et si cela se produisait, très certainement pour longtemps, sans aucune garantie de revenir un jour au niveau de salaire d'avant crise.
La principale charge des clubs étant le salaire des joueurs, ils n'y a pas d'autres solutions pour la survie de leur gagne-pain, que d'accepter une baisse de leur revenu à court terme...

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-joueurs-valident-une-baisse-des-salaires-mais/1131054

Les joueurs valident une baisse des salaires

Face à la crise financière traversée par les clubs, Provale, le syndicat des joueurs, a validé ce jeudi le principe d'une baisse des salaires. Reste à en fixer le montant.

Yann Sternis

Alors que la Ligue va proposer l'arrêt du Top 14, et que les clubs font face à une absence de recettes depuis un mois et demi, Provale, le syndicat des joueurs, a validé ce jeudi, en commission paritaire, le principe d'une baisse des salaires en vue de la saison prochaine. « Les joueurs ont prouvé par leur effort du jour que nous avions envie de participer, de contribuer activement aux solutions et de lutter contre les problématiques que nous pose cette crise », a expliqué son président, Robins Tchale-Watchou. Alors que des réductions de 30 à 40 % sont évoquées, les joueurs doivent se réunir ce vendredi pour « discuter, échanger et voir ce qui est acceptable », selon Tchale-Watchou.

Ce jeudi, les nombreux représentants de Provale présents « ont accepté que, dans la mesure du possible, ne leur soient pas accordés les congés qui leur sont dus ».

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/marti-ubb-sans-effort-collectif-il-n-y-aura-plus-de-rugby-professionnel-pendant-quelque-temps-1904806.html

Marti (UBB): "Sans effort collectif, il n’y aura plus de rugby professionnel pendant quelque temps"

Largement en tête de la saison régulière, l’UBB a vu ses rêves de titre s’envoler avec le Covid-19 et la fin de saison désormais actée. Le président girondin Laurent Marti ne demandera pas de titre mais gardera malgré tout de beaux souvenirs.

Laurent Marti, la saison 2019-2020 est donc terminée…

Oui, elle est terminée. Et ça se comprend très bien car les conditions sanitaires ne permettent pas de la finir correctement.

La santé était la priorité…

Oui, c’est ce que j’ai dit depuis le début. Dans un premier temps, il y a un mois et demi, je me suis battu pour qu’on puisse finir cette saison si les conditions sanitaires le permettaient, en la rendant la plus équitable possible. C’est-à-dire avec des quarts de finale en qualifiant les huit premiers alors que l’UBB avait beaucoup d’avance (ndlr : 8 points d’avance sur son dauphin, le LOU, 15 sur le troisième, le Racing 92, ou encore 20 sur la sixième place occupée par La Rochelle). Mais j’avais bien précisé que ce serait le gouvernement et le Covid qui décideraient. Voilà, ils ont décidé. Malheureusement, nous ne sommes pas encore sortis d’affaire. Il y avait un vrai risque de faire reprendre les joueurs, un risque pour leur santé car ce virus a une affinité pour le cœur. Très rapidement, je me suis rangé à ce que j’avais dit: pas de phases finales à l’arrache en août à huis clos, cela n’aurait ressemblé à rien.

"On ne demandera pas le titre de champion"

Est-ce frustrant quand on est en tête du championnat?

Oui, au tout début, c’est frustrant quand on se dit que ça pourrait mal se terminer. Pendant huit à dix jours, on a du mal à réaliser ce qui arrive. Puis, on prend conscience qu’il y a d’autres priorités. On voit qu’il y a des morts tous les jours, des malades et des gens qui perdent leurs emplois. On a réalisé une saison magnifique durant deux-tiers de l’exercice. Jamais un club de Top 14 n’avait eu autant d’avance à la 17e journée. J’ai fait sortir des statistiques sur les six dernières années. On a fait du beau jeu, on a marqué beaucoup d’essais, avec 25.000 spectateurs de moyenne, personne ne fera mieux pendant très longtemps. J’en suis sûr. On ne pourra pas nous l’enlever. On le fêtera avec les joueurs et le staff quand le contexte le permettra. Ce n’est pas matérialisé par un titre mais franchement, il y a plus grave. On aura prouvé que le travail de longue haleine s’était matérialisé par d’excellents résultats.

Voilà quelques semaines, vous nous aviez indiqué que l’UBB ne demanderait pas le titre dans ces conditions. Etes-vous toujours du même avis?

Je suis fidèle à ce que je dis depuis le début. On ne demandera pas le titre de champion.

Certains ont parfois douté de votre sincérité ces dernières semaines…

(Rire) Je n’ai pas tout regardé ni tout entendu, mais même quand vous ne le faites pas, on vous le rapporte. J’ai été parfois consterné. A titre personnel, je vais sortir, de cette crise, fier de mon attitude. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas de tout le monde. J’ai été fidèle du début à la fin à ce que j’avais dit. J’aime le sport, je suis un compétiteur, je ne supporte pas l’injustice et je me bats pour l’équité. Les médisants, les jaloux, les frustrés, on ne peut rien contre eux. Il faut leur pardonner. C’est parfois passager.

Quels souvenirs garderez-vous de cette saison magnifique mais sans titre?

La cause de l’interruption est tellement plus grave qu’un titre... Quand je me penche sur la saison sportive, je n’ai que du bonheur. Les gens me disent que c’est incroyable que ça arrive cette année-là, c’est vrai, mais on aura au moins connu cette année où on l’a largement dominé le championnat et un stade Chaban-Delmas en liesse. C’est fabuleux. On peut être critiqué, on n’aura pas le nom sur le Bouclier puisqu’on ne l’aura pas gagné évidemment, mais tous nos adversaires et nos supporters se souviendront quand même de cette année fabuleuse de l’UBB et de ce spectacle que nous avons donné.

"La seule chose qu’on sait, c’est qu’on ne sait rien"

La saison prochaine est prévue pour le premier week-end de septembre mais tout le monde est encore dans le flou et surtout dépendant de l’évolution de la pandémie…

C’est l’autre point très difficile à vivre. Pour en avoir parlé avec la Ministre des Sports qui nous a gentiment écouté ce matin, la seule chose qu’on sait, c’est qu’on ne sait rien. On va de quinze jours en quinze jours. Je ne suis pas certain que l’on revoit du rugby en septembre, même à huis clos. Le sport est face à cette inconnue totale.

Des huis clos à répétition pourraient avoir des conséquences dramatiques sur l’avenir économique des clubs…

Nous avons alerté la Ministre sur ce point. Si nous devions reprendre à huis clos à la rentrée, la première nouvelle serait déjà que le Covid est encore là et fait des dégâts. Je ne suis pas sûr que ce serait le remplissage des stades qui nous inquiéterait le plus... Mais si on revient au sport et à son économie, ce ne serait pas possible pour les clubs. 80% des recettes des clubs se font au stade, pour 20% de droits télé. On ne pourrait pas. On assisterait à des dépôts de bilan en série sans aides particulières. Tout le monde devra faire des efforts. C’est entre nos mains. Sans effort collectif, il n’y aura plus de rugby professionnel pendant quelque temps.

Propos recueillis par Jean-François Paturaud

Aux supporters et partenaires de l'UBB

Le message de Laurent Marti à l'attention des supporters et partenaires de l'Union Bordeaux Bègles.

https://www.ubbrugby.com/actualites/7379-aux-supporters-et-partenaires-de-l-ubb.html

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Laurent-marti-ubb-c-est-quoi-un-titre-par-rapport-a-tous-ces-morts/1131064

Laurent Marti (UBB) : « C'est quoi un titre par rapport à tous ces morts ? »

Le président de l'UBB, leader du Top 14 avant l'arrêt définitif de la saison décidé ce jeudi, est amer mais relativise sa frustration en regard de la crise sanitaire et des drames humains qu'elle engendre.

« Comme redouté, la saison de Top 14 s'est terminée pour vous, comme pour d'autres, le 1er mars...

Oui, elle est terminée. Les conditions sanitaires ne permettent pas de la finir correctement. Dans un premier temps, il y a un mois et demi, je me suis battu pour qu'on puisse finir cette saison, si les conditions sanitaires le permettaient, en la rendant la plus équitable possible. Puis il y a eu une deuxième phase liée au rapport médical de la Ligue, qui nous disait « attention, on a des doutes sur la sécurité des joueurs dans la mesure où ce virus a une affinité pour le coeur ». À partir de là, je me dis qu'on ne va quand même pas mettre les joueurs trop rapidement à l'entraînement sans avoir de test ; c'est ce que nous disait le corps médical et on avait aucune garantie d'avoir des tests. Ça devenait trop dangereux donc on a oublié ça.

Quels sentiments vous laissent cette saison désormais terminée ?

Beaucoup de gens nous disent : " vous n'avez vraiment pas de bol, une année où vous étiez si bien partis... " Oui, c'est vrai, on aurait aimé défendre nos chances jusqu'au bout. Mais d'abord, tu te dis, c'est quoi un titre par rapport à tous ces morts qu'on a connus ? On vient de perdre Jean-Marc Manducher, l'ex-président d'Oyonnax, qui était un type fantastique. Alors je suis partagé. En même temps, je me dis qu'il y a un truc qu'on ne pourra pas nous enlever, c'est qu'aux deux-tiers de la saison, jamais une équipe n'avait eu autant d'avance sur ses poursuivants. On était à 25 000 spectateurs de moyenne : jamais personne n'a fait aussi bien. On a eu des matches fabuleux, une ambiance extraordinaire au stade, dans l'équipe, dans le club. On ne pourra pas nous l'enlever. Il n'y a pas un titre qui le matérialise mais les raisons qui font que cela ne soit pas matérialisé sont bien plus graves qu'un nom gravé sur un bouclier.

« Vainqueur moral, je ne sais pas ce que cela veut dire »
Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles

L'UBB est le vainqueur moral du Top 14. Vous accepteriez ce titre ?

Vainqueur moral, je ne sais pas ce que cela veut dire. On sait qu'on dominait largement ce Championnat, que ce Championnat passe par des phases finales et qu'en phases finales, tu peux perdre. Donc on reste très humble par rapport à ça.

Fin mars, l'idée d'un bonus-malus a circulé pour que cette saison ne soit pas complètement blanche. C'est toujours d'actualité ?

Ça fait partie des choses qui m'ont beaucoup déçu dans cette crise. L'allure avec laquelle les présidents de Top 14 comme de Pro D2 ont balayé par un vote toutes possibilités de donner un avantage quelconque à ceux qui avaient de l'avance au classement m'a profondément écoeuré. Pour la Pro D2, c'est encore plus injuste. Ils sont à soixante-quinze pour cent des matches joués, on leur dit " vous ne montez pas " et on ne leur donne aucun avantage points.

Avant d'évoquer la reprise, il y a aussi la question des salaires des joueurs à gérer...

En ce qui me concerne, je n'ai pas encore parlé à mes joueurs donc je ne vais pas le faire par voie de presse. Il y a juste une généralité qui est de dire que s'il n'y a pas un effort collectif à tous les stades du club, les clubs vont mourir. C'est le point numéro un. Personnellement, j'attends qu'on ait une vision un peu plus claire de la date à laquelle on va rejouer, savoir comment les partenaires vont nous suivre, est-ce que l'État va nous aider, avant d'aller voir les joueurs à livre ouvert et leur dire " voilà les gars où on en est, voilà l'effort qu'il faut que vous fassiez sinon le club pourrait disparaître ".

Vous vous voyez reprendre la saison prochaine à huis clos avant de revenir à la normale ?

On y sera peut-être contraint, mais ce serait terrible car l'économie du rugby ne supporterait pas du huis clos. On ne peut pas vivre à huis clos. 20% de nos recettes seulement émanent des droits télés, 80% émanent de tout ce que l'on fait autour du terrain. Donc on ne tiendra pas malgré une baisse des salaires des joueurs. »

https://www.lequipe.fr/Medias/Actualites/Droits-tv-canal-pret-a-faire-une-avance-a-la-lnr/1131074

Droits TV : Canal+ prêt à faire une avance à la LNR

INFO L'ÉQUIPE - Le diffuseur du Top 14 pourrait s'acquitter de sa dernière redevance de 17,16 millions d'euros si la trésorerie des clubs est en danger. Une somme qu'il déduirait lors des prochaines saisons.

Etienne Moatti et Renaud Bourel 30 avril 2020 à 19h23

Le site L'Équipe révélait, ce jeudi en début d'après-midi, que Canal+ avait envoyé un courrier de rupture du contrat de diffusion de la L1 et de la L2, à la Ligue de football professionnel (LFP), pour la fin de saison 2019-2020. Maxime Saada, le patron de la chaîne cryptée, s'appuie notamment sur le discours du Premier ministre, mardi, lequel annonçait : « La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre. » Selon nos informations, Canal+ procédera avec le rugby comme avec le foot et ne va pas régler la dernière traite de 14,3 M€ hors taxes (17,16 millions d'euros TTC) puisque le Top 14 ne va pas reprendre.

Toutefois, si la trésorerie des clubs professionnels se trouvait trop lourdement touchée, voire menacée, par cette décision, alors le diffuseur historique du Championnat de France serait prêt à verser la somme supposée boucler l'exercice que les clubs ont choisi de définitivement clôturer ce jeudi.

17,16 M€ à déduire des versements sur les saisons suivantes

Canal+ débloquerait alors ces 17,16 M€, pour ne pas mettre en difficulté les acteurs principaux d'un feuilleton qu'il diffusera au moins jusqu'à la saison 2022-2023, pour 95,5 M€ par an. Cette somme de 17,16 millions d'euros devrait ensuite être déduite des versements sur les saisons suivantes afin de lisser l'hémorragie.

La part des droits TV et marketing (environ 23 %) dans le budget des entreprises de rugby professionnel est moins importante que pour les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 de football, mais elle n'en demeure pas moins vitale, encore plus à l'heure de traverser la crise économique et sanitaire en cours.

Engagé envers le rugby depuis 1995, Canal+ avait remporté un énième appel d'offres en 2016. Ce dernier allait des exercices 2019-2020 à 2022-2023. À titre de comparaison, Canal+ et beIN Sports, l'autre diffuseur de la L1 et de la L2 de football, étaient censés verser encore 243 millions d'euros d'ici la fin de la saison à la LFP.

https://www.sudouest.fr/2020/04/30/ubb-il-y-a-des-choses-qu-on-ne-nous-enlevera-pas-dit-laurent-marti-7451167-773.php

Rugby. Saison terminée pour l’UBB : "Il y a des choses qu’on ne nous enlèvera pas", dit Laurent Marti

Par Yoan Leshauriès

Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, leader du Top 14, s’est livré à "Sud Ouest" suite à l’annonce de la fin de la saison 2019–2020. Interview.

« Sud Ouest ». La Ligue a officialisé la fin de la saison 2019–2020. Quelle est votre réaction ?

Laurent Marti. L’UBB a validé ce scénario, je suis resté fidèle à ce que j’avais dit : dans un premier temps, ne pas céder à ceux qui voulaient tout sabrer avant de savoir si c’était possible ou pas de continuer. Ce combat, on l’a gagné. Il consistait à dire qu’on devait essayer de finir pour avoir un classement pour les 8 premiers. Je préconisais des phases finales, à partir des quarts. Ça semblait acté par les présidents de clubs et la Ligue. Jusqu’à ce que les médecins nous informent et nous alertent sur le fait que plus on avançait dans l’étude de ce virus, plus on se rendait compte qu’il pouvait présenter des dangers pour les joueurs à la reprise. C’est un virus qui a une affinité particulière pour le cœur, il met le sportif de haut niveau en danger sur des hautes intensités. Dès lors, il n’était pas question de mettre les joueurs en danger. On voit bien que les conditions sanitaires s’améliorent mais sont loin d’être réglées. Le ministère a tout de même laissé la porte ouverte pour des matchs à huis clos en août mais devant l’incertitude et jouer des phases finales à huis clos, il n’en est pas question.

La fin de saison était donc inéluctable. C’est la meilleure solution ?

Oui, c’est la meilleure solution. Mais il y a des choses qu’on ne nous enlèvera pas. On a réalisé deux tiers de saison absolument magnifiques. Sur les six dernières années, après 17 journées, jamais un club de Top 14 n’avait eu autant d’avance sur ses poursuivants. C’est quand même révélateur de la qualité de notre saison. On était à 25 000 spectateurs de moyenne, jamais un club ne refera ça. Et on a vu du beau jeu. Cette construction progressive de l’UBB, après un petit coup de mou, elle nous satisfait dans la mesure où on a le sentiment du travail accompli. Malheureusement, on ne peut pas finir ce travail mais on ne peut pas nous enlever tout ce qu’on a fait.

   "Je me dis que les dieux du rugby testent notre résilience"

Toutes les planètes semblaient alignées pour l’UBB cette saison : une première place, une qualification pour les demi-finales bien engagée… Que ressentez-vous ?

« Les planètes qui s’alignent », c’était vraiment la phrase de la saison. On sentait bien que beaucoup de choses nous souriaient. Mais elles se sont tellement alignées qu’elles ont fini par se percuter violemment. Mais il y a des morts tous les jours, il y a des gens qui vont perdre leur travail, alors très rapidement, on digère ça. Il y a des choses plus graves.

Après avoir couru depuis si longtemps après la qualification, vous vous dites que l’UBB est maudite ?

Je me dis que les dieux du rugby testent notre résilience. Mais vous pouvez me croire, j’ai passé ce cap-là devant la gravité de la situation. Je me dis que si l’arrêt du rugby doit durer plus longtemps que prévu, au moins, on arrête sur une belle page. On n’a pas fini le livre mais on s’arrête à la fin d’un chapitre qui est réussi.

Est-ce une saison blanche ou un titre va-t-il être attribué ?

À ma connaissance, il n’y aura pas de titre attribué. Dans tous les cas, l’UBB n’en fera pas la demande. Ce serait un titre à 60 %…

Cette saison n’aura servi à rien ?

Absolument pas. Elle aura servi à emmagasiner énormément de bonheur pendant 6–7 mois, elle aura permis de relancer complètement le club, elle aura servi à prouver que tout le travail qu’on effectuait se matérialisait par d’excellents résultats.

Tout cela met-il un coup à la motivation du président que vous êtes ?

Non. Je suis toujours aussi motivé. Mon seul sujet d’inquiétude, c’est que cette fois, il va falloir un effort collectif très important pour sauver le club. Jusqu’ici, je mettais la main à la poche. Mais là, ce n’est plus possible puisque moi-même, j’ai une entreprise qui souffre (NDLR : Top Tex Group, Kariban). L’UBB sera ce que les Bordelais, au sein du club et tout autour de nous, voudront en faire. Ne rêvons pas, ça ne sera pas l’histoire d’un seul homme. Tous les clubs de rugby aujourd’hui seront ce que les forces locales voudront en faire.

  "Économiquement, on ne peut pas tenir à huis clos. Il faut un plan Marshall pour le rugby"

La crise est déjà là. Tout cela va aussi dépendre de la date de reprise…

Le rugby est face à deux énormes inconnues. Quels seront les impacts de la crise économique sur nos recettes ? Et quand est-ce qu’on va pouvoir rejouer dans des stades avec du monde dans les tribunes ? Après la visioconférence avec la ministre ce matin, on n’en sait pas plus. Donc, où va-t-on ?

Une reprise en septembre à huis clos serait un moindre mal ?

Sur le plan sportif, oui, on verrait au moins du rugby à la télé. Mais ce serait d’une tristesse absolue sans spectateurs. Et économiquement, on ne peut pas tenir à huis clos. Il faut un « plan Marshall » pour le rugby.

Où en est l’UBB financièrement ?

La fin de saison va dépendre de la prolongation ou pas du chômage partiel et des remboursements éventuels. Quant à l’année prochaine, s’il n’y a pas de huis clos, il faut savoir à quelle hauteur les partenaires et les supporters vont nous suivre. Et dans le scénario du pire, il y a du huis clos. Dans les deux cas de figure, il s’agit de plusieurs millions d’euros de pertes. Tous les clubs sont dans cette situation.

   "Le sport est étroitement lié à la reprise économique"

À ce titre, les présidents ont écrit une lettre au Président de la République. Vous en avez aussi parlé avec la Ministre des sports. Qu’attendez-vous de l’État ?

Nous avons insisté sur le fait que si on joue à huis clos et que l’État ne nous aide pas, il y aura des dépôts de bilan en série. Le rugby professionnel pourrait disparaître à trois ans d’une Coupe du monde organisée en France. La Ministre l’a entendu, elle attend de notre part des données chiffrées. Et grâce à la Ligue, qui fait un travail remarquable, les chiffres sont prêts. On va affiner quelques points et nous allons lui transmettre le dossier. On parle d’exonérations de charges et il faudra d’autres aides. Quelles sont les priorités du gouvernement ? La santé des gens, et c’est absolument normal, la reprise économique, c’est normal aussi. Mais attention, le sport est étroitement lié à la reprise économique. Le sport, ce n’est pas que du lien social et du bonheur.

Après avoir dit que « le sport ne serait pas la priorité », sentez-vous la Ministre réceptive sur cette dimension économique ?

En France, ce n’est pas nouveau. Si on compare avec l’Italie, l’Angleterre, l’Espagne ou l’Allemagne, le sport n’a jamais été aussi bien considéré que dans ces pays. En France, on penche plus sur le culturel que le sportif. Mais il ne faut pas opposer les deux, il y a besoin des deux. Le gouvernement doit prendre conscience du rôle important joué par le sport, c’est à nous de marteler cela.

Si les clubs attendent des aides de la part de l’État, ils vont aussi devoir dégraisser de leur côté. Qu’en est-il à l’UBB des efforts demandés aux joueurs ?

Je n’en ai pas encore directement parlé aux joueurs. J’aimerais leur en parler avec quelque chose de précis. Or, actuellement, ça change tous les jours. En un mois et demi, on est passé par un espoir de reprise après le 15 avril, une fin de championnat au 20 juillet, de phases finales fin août. Puis on dit que ce n’est plus possible, et on n’est même pas sûrs de pouvoir rejouer en septembre… Je veux travailler à livre ouvert avec les joueurs, en leur disant : « Les gars, voilà où nous en sommes. Et si on ne trouve pas des solutions tous ensemble, le club risque de disparaître ».

De leur côté, les groupes de supporters de l’UBB ont invité les abonnés à ne pas demander de remboursement de leur abonnement. Comment avez-vous accueilli cette initiative ?

J’ai été très touché. C’est une confirmation de l’histoire d’amour qui dure depuis de nombreuses années maintenant entre les Bordelais et l’UBB. C’est beau. Il y a aussi beaucoup de solidarité de la part des partenaires également. Si les gens venaient tous à demander un remboursement, on ne se poserait pas la question de reprendre la saison prochaine puisqu’on serait mort avant.

   "On a tous regardé nos intérêts particuliers mais personnellement, je me suis fixé certaines limites"

Comment préparer la saison prochaine, alors qu’on n’est pas certains de la date de reprise ?

C’est un cauchemar. Il faut attendre encore quelques jours et se mettre au travail. On ne peut pas attendre d’être certains que tout se passera bien. Pour nos partenaires, il faudra certainement déduire dans les contrats si ça ne peut pas reprendre ou s’il y a des matchs à huis clos. On sait tous qu’il y aura une campagne de partenariat difficile à mener.

Durant toute cette période de crise et de flottement, qu’avez-vous appris sur le rugby français ?

J’ai vu des comportements qui m’ont beaucoup déçu. On a tous regardé nos intérêts particuliers mais personnellement, je me suis fixé certaines limites et je viens encore de le prouver en ne bataillant pas pour essayer de décaler ces phases finales en septembre.

Vous avez fait l’objet de nombreuses critiques…

Je n’ai fait que me battre pour l’intérêt de mon club, défendre les joueurs, le staff, les supporters et les partenaires. Au début de la crise, c’est normal que je dise : « Ne balayons pas tout alors qu’on ne sait pas encore si on aura la possibilité de finir ». Dès que ça s’est compliqué, j’ai reconnu qu’il était normal de ne plus jouer. Il y a eu quelques instrumentalisations, et il y a des gens qui, supportant leur équipe, vivaient peut-être mal le fait que l’UBB soit à la 1re place avec le 9e budget du championnat. Ça dérange peut-être mais nous travaillons sainement à l’UBB. Et je me délecte de voir ce que certains présidents peuvent dire à la presse pour passer pour de bons samaritains, tout en négociant en coulisses. Moi au moins, ce que je disais en coulisses, je le disais dans les médias.

  "Si on redémarre en janvier, c’est qu’il y aura bien plus grave à régler que le rugby"

Le monde du rugby n’a-t-il tout de même pas tardé à prendre conscience de la gravité de la crise sanitaire, que celle-ci dépassait le cadre du sport ?

Comment voulez-vous en prendre conscience plus que nous ne l’avons fait dans la mesure où le gouvernement agissait de 15 jours en 15 jours. On n’est pas médecins, ministres ou chef de gouvernement. Notre responsabilité de président de club était de dire que si les conditions sanitaires le permettent, envisageons de pouvoir terminer ce championnat. C’est tout, on n’a rien dit de mal. On n’a pas dit qu’on se foutait du nombre de morts ou de la maladie. Quand on s’est aperçus que les conditions sanitaires ne s’amélioraient pas assez rapidement et que la reprise de l’entraînement mettait en danger les joueurs, on a dit : « Stop ».

Une reprise du Top 14 en septembre avec du public, vous y croyez vraiment ?

Je suis sceptique. Peut-être que dans un mois ce virus va disparaître et que ce ne sera qu’un mauvais souvenir. Je l’espère. Mais disons que je suis passé d’ « optimiste » à « réaliste ».

Une reprise en décembre ou en janvier serait-elle catastrophique ?

(rires nerveux)… Ça permettrait peut-être de finir la saison en cours. Plus sérieusement, bien sûr que ce serait catastrophique. Si on redémarre en janvier, ça voudra dire que le Covid-19 a continué à faire des dégâts importants. Si on en arrive là, c’est qu’il y aura bien plus grave à régler que le rugby.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Salaires-les-joueurs-prets-a-faire-des-efforts/1131121

Salaires : les joueurs prêts à faire des efforts

Réunis ce jeudi en commission paritaire, les partenaires sociaux du rugby pro (Provale, Tech XV, UCPR...) ont avancé sur le sujet de la baisse des salaires. Les joueurs ont acté leur volonté de participer à l'effort collectif. Mais pas à n'importe quel prix.

Rien n'est encore ficelé, mais les négociations avancent. Réunis ce jeudi en commission paritaire par visio-conférence, les principaux partenaires sociaux du rugby professionnel, Provale (syndicat des joueurs), l'UCPR (syndicat des clubs) et Tech XV (syndicat des entraîneurs), ont à nouveau échangé en présence de la DNACG, le gendarme financier, sur le sujet phare du moment : la baisse du salaire des joueurs, principal levier dans les clubs pour compenser les pertes dues à la crise du coronavirus et à l'arrêt des Championnats. Contrairement aux deux réunions précédentes, où ce dossier-là était également débattu, les représentants des joueurs, parmi lesquels Yoann Maestri (Stade Français), Louis Picamoles (Montpellier) ou Clément Castets (Toulouse), ont énormément échangé avec les représentants des différentes parties.

« Pour une fois, j'ai très peu parlé, confie Robins Tchale-Watchou, le président de Provale. Ce sont surtout les joueurs qui ont échangé. Ils avaient beaucoup de questions à poser. Je remercie d'ailleurs les patrons de clubs qui, en face, ont compris qu'il fallait mettre de la pédagogie dans leurs réponses. Ce n'était pas de l'affrontement syndical, juste de belles discussions. »

Qu'en est-il ressorti ? Que les joueurs étaient prêts à participer à l'effort collectif en baissant leurs émoluments. Ils ont d'ailleurs commencé à le faire en acceptant que les congés qui leur sont encore dus pour la saison en cours ne leur soient pas payés. « Ça représente des sommes conséquentes, assure Tchale-Watchou. Le directeur général d'un club de Pro D2 m'a donné par exemple le chiffre de 340 000 €. On a émis une seule condition : que les joueurs qui sont en fin de contrat et n'ont pas de club derrière pour rebondir ne soient pas assujettis à cette mesure. Car ça serait la double peine pour eux. »

«Mais ce n'est pas parce qu'il y a des pertes de 30 % dans les clubs, qu'il faut baisser les salaires de 30 % »
Robins Tchale-Watchou, président de Provale

Reste le sujet délicat des salaires. Les joueurs ont forcément tiqué sur cette baisse de 30 % de la masse salariale préconisée par la DNACG pour compenser des pertes du même ordre dans les clubs, même s'ils ont acté leur volonté de faire un effort.

« Les joueurs ne vont pas s'échapper, affirme Tchale-Watchou. Ils ne s'échappent pas sur le terrain et ne le feront pas non plus quand il s'agira de préserver notre écosystème. Mais ce n'est pas parce qu'il y a des pertes de 30 % dans les clubs, qu'il faut baisser les salaires de 30 % ! Il ne peut pas y avoir de corrélation entre ces deux ratios. Si, aujourd'hui, on décidait de baisser les salaires des joueurs d'autant, certains d'entre eux n'arriveraient plus à joindre les deux bouts. Ça ne serait pas viable. L'effort ne pourra pas se faire à n'importe quel prix. Ça sera dans la limite de nos moyens. Et nous ne voulons surtout pas que certains dirigeants qui ont eu des folies de grandeur dans le passé se servent de cette crise pour essayer de réguler une situation dont les joueurs ne sont pas responsables. »

Provale a proposé aux autres partenaires sociaux de travailler sur deux hypothèses : l'une sur une perte sèche de salaire, l'autre sur un report de salaire où l'employeur rendrait plus tard, quand la situation financière sera meilleure, ce qu'il aura pris aux joueurs. Reste à déterminer la hauteur du sacrifice : 15 % du salaire, 20 %, 25 % ?

« Il ne s'agit pas de leur demander de supporter ce que le commun des mortels ne supporterait pas au simple motif que ce sont des sportifs »
Robins Tchale-Watchou, président de Provale

« Nous allons nous réunir pour savoir ce que l'on peut faire, révèle le patron de Provale. Et d'ici deux à trois semaines, nous reviendrons vers les clubs pour leur donner un ratio, pour leur dire voilà, nous sommes prêts à baisser nos salaires de X %. L'idée est de fixer un cadre global pour qu'il n'y ait pas de traitement discrétionnaire en fonction des positions des uns et des autres. Je veux que l'opinion publique sache que les joueurs ne refusent pas de baisser leur salaire, qu'ils discutent juste de la façon dont ça va se faire. Il ne s'agit pas de leur demander de supporter ce que le commun des mortels ne supporterait pas au simple motif que ce sont des sportifs. Les joueurs se sentent montrés du doigt, s'entendent dire "comme vous gagnez bien votre vie, vous devez..." Mais non, ça ne marche pas comme ça. Nous voulons juste une approche raisonnée et juste. »

Reçu ce mail comme bcp d’entre vous. Le ton me laisse perplexe et me laisse craindre le pire....j’ai l’impression qu’on sera les grands cocus de l’histoire..

Message de Laurent Marti à l'attention des supporters et partenaires de l'UBB Chers supporters, Chers partenaires, Le Covid 19 aura eu raison de notre fin de saison. J’ai une pensée toute particulière pour toutes les personnes qui nous ont quittés et pour celles qui luttent encore contre ce terrible virus. La LNR va confirmer la fin du championnat 2019/2020, elle gardera peut être une fenêtre entrouverte à une autre issue mais tellement aléatoire que nous ne pouvons pas l’évoquer à ce jour. Longtemps je me suis battu pour que l’on nous laisse la possibilité de défendre nos chances jusqu’au bout si les conditions sanitaires le permettaient. Ce combat nous l’avions gagné puisque nous avions obtenu de la ligue et de la majorité des Présidents de Top 14 que nous pourrions disputer des phases finales en Août. Puis l’évolution du Covid, l’avertissement par le corps médical du danger encouru par nos joueurs à une reprise de l’entraînement sans test et enfin l’annonce du huis clos ont sonné le glas de nos espoirs. J’ai été le premier à voter pour l’annulation de ces phases finales car je considérais que la sécurité de nos joueurs et de vous tous étaient prioritaires. Il y a eu des coups bas, la réussite de l’UBB cette saison a provoqué de mauvais sentiments. Très tôt, les présidents ont voté majoritairement pour que cette saison soit totalement effacée, écartant d’un revers de main toutes les possibilités proposées par la ligue de donner au démarrage de la saison prochaine un quelconque avantage à ceux qui avaient pris tant d’avance au classement. Mais personne ne nous enlèvera le bonheur ressenti, la fierté du travail bien fait et le sentiment que tous ces efforts durant ses longues années se voyaient enfin récompensés. Notre avance de points sur nos poursuivants aux 2/3 de la saison est historique. Personne n’a fait mieux ces six dernières années. Personne n’a jamais atteint une moyenne de 25 000 spectateurs par match ! Un immense MERCI à Christophe notre excellent manager, à son staff d’une très grande compétence, à ce groupe de joueurs exceptionnels, le meilleur que nous n’ayons jamais eu, à leur état d’esprit tellement “UBB”, à leur talent qui nous a tellement régalés. Un immense MERCI à vous supporters et partenaires. Vous êtes le cœur de notre club, vous êtes ceux qui nous font repartir à chaque fois que c’est dur, vous êtes ceux qui rendent les jours de match à Chaban tellement merveilleux. MERCI aux clubs de supporters et aux partenaires qui ont lancé ce signal fort de ne pas demander de remboursement. Nous aurions aimé rendre hommage à Adrien Pelissié, Peni Ravai, Semi Radradra, Lucas Meret et Masa Tutaia. Ces garçons auront énormément apporté au club. Nous leur souhaitons beaucoup de bonheur pour la suite. Nous ne savons pas de quoi sera fait le futur, si l’on retrouve le terrain devant des tribunes pleines cela signifiera que cet effroyable virus aura arrêté de nous séparer de ceux qui nous sont si chers.  Alors nous pourrons vibrer et chanter à nouveau. Mais quand le Covid nous aura quittés, nous devrons mener un autre combat : celui de la survie du club. L’avenir de l'UBB est entre NOS MAINS À TOUS, il sera ce que nous en ferons. Prenez soin de vous. À très vite. Bien amicalement

Laurent Marti

Oui il est n'est pas improbable que l'UBB n'existe plus.

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Salaires-les-joueurs-prets-a-faire-des-efforts/1131121

Salaires : les joueurs prêts à faire des efforts

Réunis ce jeudi en commission paritaire, les partenaires sociaux du rugby pro (Provale, Tech XV, UCPR...) ont avancé sur le sujet de la baisse des salaires. Les joueurs ont acté leur volonté de participer à l'effort collectif. Mais pas à n'importe quel prix.

Rien n'est encore ficelé, mais les négociations avancent. Réunis ce jeudi en commission paritaire par visio-conférence, les principaux partenaires sociaux du rugby professionnel, Provale (syndicat des joueurs), l'UCPR (syndicat des clubs) et Tech XV (syndicat des entraîneurs), ont à nouveau échangé en présence de la DNACG, le gendarme financier, sur le sujet phare du moment : la baisse du salaire des joueurs, principal levier dans les clubs pour compenser les pertes dues à la crise du coronavirus et à l'arrêt des Championnats. Contrairement aux deux réunions précédentes, où ce dossier-là était également débattu, les représentants des joueurs, parmi lesquels Yoann Maestri (Stade Français), Louis Picamoles (Montpellier) ou Clément Castets (Toulouse), ont énormément échangé avec les représentants des différentes parties.

« Pour une fois, j'ai très peu parlé, confie Robins Tchale-Watchou, le président de Provale. Ce sont surtout les joueurs qui ont échangé. Ils avaient beaucoup de questions à poser. Je remercie d'ailleurs les patrons de clubs qui, en face, ont compris qu'il fallait mettre de la pédagogie dans leurs réponses. Ce n'était pas de l'affrontement syndical, juste de belles discussions. »

Qu'en est-il ressorti ? Que les joueurs étaient prêts à participer à l'effort collectif en baissant leurs émoluments. Ils ont d'ailleurs commencé à le faire en acceptant que les congés qui leur sont encore dus pour la saison en cours ne leur soient pas payés. « Ça représente des sommes conséquentes, assure Tchale-Watchou. Le directeur général d'un club de Pro D2 m'a donné par exemple le chiffre de 340 000 €. On a émis une seule condition : que les joueurs qui sont en fin de contrat et n'ont pas de club derrière pour rebondir ne soient pas assujettis à cette mesure. Car ça serait la double peine pour eux. »

«Mais ce n'est pas parce qu'il y a des pertes de 30 % dans les clubs, qu'il faut baisser les salaires de 30 % »
Robins Tchale-Watchou, président de Provale

Reste le sujet délicat des salaires. Les joueurs ont forcément tiqué sur cette baisse de 30 % de la masse salariale préconisée par la DNACG pour compenser des pertes du même ordre dans les clubs, même s'ils ont acté leur volonté de faire un effort.

« Les joueurs ne vont pas s'échapper, affirme Tchale-Watchou. Ils ne s'échappent pas sur le terrain et ne le feront pas non plus quand il s'agira de préserver notre écosystème. Mais ce n'est pas parce qu'il y a des pertes de 30 % dans les clubs, qu'il faut baisser les salaires de 30 % ! Il ne peut pas y avoir de corrélation entre ces deux ratios. Si, aujourd'hui, on décidait de baisser les salaires des joueurs d'autant, certains d'entre eux n'arriveraient plus à joindre les deux bouts. Ça ne serait pas viable. L'effort ne pourra pas se faire à n'importe quel prix. Ça sera dans la limite de nos moyens. Et nous ne voulons surtout pas que certains dirigeants qui ont eu des folies de grandeur dans le passé se servent de cette crise pour essayer de réguler une situation dont les joueurs ne sont pas responsables. »

Provale a proposé aux autres partenaires sociaux de travailler sur deux hypothèses : l'une sur une perte sèche de salaire, l'autre sur un report de salaire où l'employeur rendrait plus tard, quand la situation financière sera meilleure, ce qu'il aura pris aux joueurs. Reste à déterminer la hauteur du sacrifice : 15 % du salaire, 20 %, 25 % ?

« Il ne s'agit pas de leur demander de supporter ce que le commun des mortels ne supporterait pas au simple motif que ce sont des sportifs »
Robins Tchale-Watchou, président de Provale

« Nous allons nous réunir pour savoir ce que l'on peut faire, révèle le patron de Provale. Et d'ici deux à trois semaines, nous reviendrons vers les clubs pour leur donner un ratio, pour leur dire voilà, nous sommes prêts à baisser nos salaires de X %. L'idée est de fixer un cadre global pour qu'il n'y ait pas de traitement discrétionnaire en fonction des positions des uns et des autres. Je veux que l'opinion publique sache que les joueurs ne refusent pas de baisser leur salaire, qu'ils discutent juste de la façon dont ça va se faire. Il ne s'agit pas de leur demander de supporter ce que le commun des mortels ne supporterait pas au simple motif que ce sont des sportifs. Les joueurs se sentent montrés du doigt, s'entendent dire "comme vous gagnez bien votre vie, vous devez..." Mais non, ça ne marche pas comme ça. Nous voulons juste une approche raisonnée et juste. »

Robins Tchale-Watchou est un type franchement intéressant.
Néanmoins, je lui invite fortement en off -lui qui a fini sa carrière au MHR d'Altrad-d'avoir un positionnement plus fin .
Ce que le commun des mortels qui ne doivent pas prendre le métro et vivre à 5 dans un 45m2 au quotidien par exemple...

Maintenant que nous savons que la saison ne reprendras pas je reste attentif à la suite , et là je pense que çà va etre sportif. Va t'on désigner un champion? le foot viens de le faire. Donc la logique voudrais que l'UBB soir désignée champion de france, non? meme si je sais que nous sommes en milieu hostile vu que nous nous sommes faits enflés pour le bonus malus. Donc ce qui serait grandiose, serait d'etre proposés champions et de refuser le titre, çà aurait de la gueule, quand meme. Un brennus virtuel, champions de l'esprit rugby, autant mourir avec ses idées , debout, et pouvoir se regarder dans la glace, la tete pleines des souvenirs.
Les percées de Semi, les crochets de Corderito, les Off load de Higgs, les fulgurances de Nans, bref, n'est ce pas là l'essentiel, la flamme revenue, le panache. KIA KAHA UBB .

le radis a écrit:Oui il est n'est pas improbable que l'UBB n'existe plus.

 Ce que je voulais dire c’est que la saison est arrêtée mais on ne sait pas comment elle est arrêtée. Quel classement ou le classement actuel est il validé ? Qui ira en coupe d’Europe? Il y a des sommes importantes en jeu derrière. J’ai l’impression qu’on ne veut pas trop parlé des sujets qui fâchent pour le moment. Mais il va bien falloir y venir pour la saison suivante.

D’ailleurs , on ne sait pas non plus trop comment on va redémarrer la prochaine saison, qui sera au départ, la question des salaires, le budget, le huis clos, le sponsoring ( je suppose que les sponsors et partenaires sont autant touché que l’ubb par cette crise)...

Dans cette situation ou on sait qu’on ne pourra pas augmenter ses recettes (bien au contraire) c’est inévitable de baisser les charges, donc les salaires, les frais de fonctionnement, peut être voir la mairie pour le stade ( je ne sais pas ce que reverse le club pour l’utilisation du stade)..

Les supporters ont aussi la possibilité d’aider le club, je pense que la dernière phrase de LM est un appel à l’aide.

grospaquet31 a écrit:

le radis a écrit:Oui il est n'est pas improbable que l'UBB n'existe plus.

 Ce que je voulais dire c’est que la saison est arrêtée mais on ne sait pas comment elle est arrêtée. Quel classement ou le classement actuel est il validé ? Qui ira en coupe d’Europe? Il y a des sommes importantes en jeu derrière. J’ai l’impression qu’on ne veut pas trop parlé des sujets qui fâchent pour le moment. Mais il va bien falloir y venir pour la saison suivante.

D’ailleurs , on ne sait pas non plus trop comment on va redémarrer la prochaine saison, qui sera au départ, la question des salaires, le budget, le huis clos, le sponsoring ( je suppose que les sponsors et partenaires sont autant touché que l’ubb par cette crise)...

Dans cette situation ou on sait qu’on ne pourra pas augmenter ses recettes (bien au contraire) c’est inévitable de baisser les charges, donc les salaires, les frais de fonctionnement, peut être voir la mairie pour le stade ( je ne sais pas ce que reverse le club pour l’utilisation du stade)..

Les supporters ont aussi la possibilité d’aider le club, je pense que la dernière phrase de LM est un appel à l’aide.

C'est évident, la suite aprés ma petite tirade lyrique s'annonce hautement risquée, il va falloir voyager leger, à tous les étages du club, comme au niveau de nos boites d'ailleurs, personne ne passera au travers. va t'on vers plus de collaboratif au niveau des supporters , le texte de Marti sous entends pas mal de choses de ce coté, quelle forme celà prendra t'il, on peux envisager un abonnement sur 5 ans à l'avance? J'attends beaucoup de la metropole , enfin on ressortira les cassettes , , du coté de l'etat il ne faut rien en attendre.

Le gouvernement britannique promet de verser 18 millions d'euros pour aider la Fédération anglaise


La Fédération anglaise (ici les joueurs de Wakefield, une équipe de la Super League) souffre financièrement depuis l'arrêt des compétitions. (A. Whitehead /SWPIX/Presse Sports )
En souffrance depuis l'arrêt de la saison, en raison de la pandémie de coronavirus, la Fédération anglaise va recevoir une aide conséquente du gouvernement.

mis à jour le 1 mai 2020 à 11h21
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La Rugby Football League (RFL), la Fédération anglaise de rugby à XIII, souffre économiquement en raison de l'absence de matches, causée par la pandémie de coronavirus. C'est la raison pour laquelle le gouvernement britannique s'est engagé à lui verser 16 millions de livres, soit un peu plus de 18 millions d'euros pour l'aider durant cette période.

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« Nous reconnaissons que de nombreux clubs de RFL fonctionnent avec des marges financières très serrées, a déclaré Oliver Dowden, le secrétaire à la culture, qui figure dans le même ministère que les sports et les médias. Sans leur capacité à organiser des matches avec des supporters, malgré le vaste plan économique du gouvernement, le jeu professionnel est sur le point de s'effondrer. »

« La RFL [...] est riche des choses qui comptent le plus : des opportunités sportives et de vie exceptionnelles dans des communautés souvent défavorisées »
Ralph Rimmer, le président de la RFL
« Les sports à tous les niveaux subissent des pressions sans précédent, et nous les soutenons, a ajouté Dowden. [...] Dans ce cas, nous intervenons à titre exceptionnel, non pas pour sauver une entreprise ou une organisation individuelle, mais pour protéger un sport dans son ensemble, la communauté qu'il soutient, la Coupe du monde organisée ici l'année prochaine et son héritage pour les générations à venir. »

Ralph Rimmer, le président de la RFL, a rappelé que les clubs de Super League - l'élite du XIII britannique, où figurent également les Dragons Catalans - jouaient un rôle vital dans leurs communautés, en particulier dans le nord de l'Angleterre : « (La RFL) n'est pas un sport riche, mais elle est riche des choses qui comptent le plus : des opportunités sportives et de vie exceptionnelles dans des communautés souvent défavorisées. [...] Les effets de l'interruption de la saison ont véritablement menacé la survie de nos clubs et leur capacité à produire ces impacts sociaux et économiques positifs ».

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L'actualité du rugby à XIII
publié le 1 mai 2020 à 11h21
mis à jour le 1 mai 2020 à 11h21
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chrono

Une solution éventuelle qui impliquerait malgré tout une réduction de voilure en terme de salaire (ce qui entre nous permettrait de normaliser une situation, les salaires étant trop élevés par rapport aux recettes du rugby) mais qui pourrait permettre de sauver les clubs serait que Canal + verse les doits de manière plus rapide et plus massive. A savoir plutôt que de filer 100 millions par an pendant 3 ans, ils pourraient en donner 150 dès cette année et des dotations moindres les suivantes.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Top-14-un-arret-qui-coute-cher/1131098

Top 14 : un arrêt qui coûte cher

La Ligue nationale du rugby (LNR), en concertation avec les présidents des clubs professionnels, a décidé de soumettre à son comité directeur la fin pure et simple de la saison en cours. Un choix difficile, qui place l'instance et les clubs dans une situation financière périlleuse.

Laurent Campistron (avec R. Bo. et H. I.)

Au regard des mesures de déconfinement progressif présentées par le Premier ministre Édouard Philippe, mardi après-midi, incluant notamment l'interdiction de tout rassemblement de plus de 5000 personnes sur le territoire français avant septembre au moins, c'était probablement la meilleure décision à prendre. Ou la moins pire. Terminés donc les Championnats de Top 14 et de Pro D2 de la saison en cours. Ils ne reprendront pas, sauf improbable retournement de situation. C'est le choix du bureau de la LNR et d'une grande majorité des clubs professionnels. Réunis mercredi soir, ils ont décidé d'abandonner le scénario qui prévoyait une phase finale express en août (demi-finales et finale) et de tirer un trait sur la saison 2019-2020 pour mieux se concentrer sur le lancement de la saison prochaine, espéré pour septembre.

Cette décision a été présentée jeudi matin à la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, et sera proposée au Comité directeur de la LNR dans les jours prochains (la date n'a pas encore été fixée). Il appartiendra aussi à l'instance de tirer les enseignements d'une saison stoppée au soir la 17e journée, de désigner ou pas un champion de France (la deuxième option étant la plus probable), de choisir les six qualifiées pour la Coupe d'Europe (certainement par vote lors du Comité directeur). Pas simple, évidemment.

Des millions d'euros en moins

D'autant que l'arrêt de la saison place aussi les comptes de la LNR et de la plupart des clubs dans le rouge vif. Pour la Ligue, l'absence de phase finale (pour laquelle 6 M€ de billets avaient été déjà vendus) équivaut à faire une croix sur un gain d'environ 10 M€.

Les clubs, eux, si dépendant du sponsoring et de la billetterie, devront survivre encore pendant quatre mois sans le moindre match à se mettre sous la dent. Quand on sait qu'une rencontre à domicile de Top 14 génère entre 250 000 € et 800 000 € de bénéfices, selon la taille du stade et l'affluence du jour, et qu'il en restait quatre ou cinq à disputer pour chaque club d'ici à la 26e journée (sans compter les quarts de finale européens que devaient jouer à la maison Toulouse et Clermont), le manque à gagner est colossal.

De plus, les clubs ne perçoivent plus d'entrées d'argent pour compenser leurs dépenses essentiellement liées à une masse salariale qui représente entre 65 % et 75 % de leurs charges. La mise des joueurs au chômage partiel depuis la mi-mars (les clubs ne paient plus que 70 % du salaire brut des joueurs), accompagnée de l'exonération des charges qui en résultent, leur permet de réaliser entre 30 % et 60 % d'économie sur les dépenses, selon l'importance de leur masse salariale. Mais cette mesure ne durera pas éternellement.

Les négociations en cours semblent aller vers un prolongement du chômage partiel jusqu'à la fin du mois de juin. Mais au-delà ? « Cette mesure est un vrai soulagement pour cette fin de saison, observe Jean-François Fonteneau, le président d'Agen. Cela permet de compenser en partie les pertes enregistrées ailleurs. C'est plus sur la saison prochaine que portent nos craintes. »

Des craintes pour la saison à venir

Petite lueur d'espoir, le diffuseur Canal +, qui envisageait de ne pas s'acquitter de son dernier versement de près de 15 M€ si la saison ne devait pas aller à son terme, pourrait finalement verser quasiment l'intégralité des droits télés sous forme d'avance, à déduire lors des saisons suivantes (95,5 M€). Ce geste apporterait une belle bouffée d'oxygène aux trésoreries, même si les droits télés ne représentent finalement que 15 % des recettes d'un club.

Ça ne suffira pas, forcément, à éponger les déficits. Tout comme les fonds propres, qui seront sollicités ici ou là, ne permettront pas de combler tous les trous. Et puis à quoi ressemblera la saison prochaine ? Pourra-t-elle vraiment débuter en septembre dans des stades pleins ? Les partenaires financiers, également affectés par la crise, seront-ils alors toujours enclins à s'engager auprès des clubs dans les mêmes conditions qu'avant ? « Autant je ne suis pas trop inquiet sur la passion du grand public, qui aura été sevré d'événements en tous genres sur la côte basque, autant je suis plus circonspect sur la capacité du partenariat local et des chefs d'entreprise,confie le président de Bayonne Philippe Tayeb. Les plus fidèles d'entre eux nous disent : '' Ma première priorité, c'est de sauver ma boîte et les emplois. Et après, peut-être, on ira à l'Aviron.'' Donc, ça peut prendre du temps avant de renouer le lien... »

Quoi qu'il en soit, les clubs auront bien du mal à s'en sortir sans une baisse conséquente de leur masse salariale (environ 30 % ?). Les discussions se poursuivent à ce sujet entre les différents partenaires sociaux. Rien n'est simple. S'ils se disent prêts à faire des efforts, les joueurs ne veulent surtout pas être les seuls à payer les pots cassés d'une crise dont ils ne se sentent pas responsables.

Une nouvelle problématique se dresse pour la LNR : Les qualifications pour la Coupe d’Europe

https://www.minutesports.fr/index.php/2020/05/01/une-nouvelle-problematique-se-dresse-pour-la-lnr-les-qualifications-pour-la-coupe-deurope/

Top 14 - 30 %, 40 %, vers une baisse de salaires jamais vue ?

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-30-40-vers-une-baisse-de-salaires-jamais-vue-0105201019.php

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/rugby-fins-de-saisons-pour-le-top-14-et-la-pro-d2-les-explications-de-paul-goze-1588324290
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Goze-pour-l-europe-toulouse-et-montpellier-ont-encore-une-chance/1131265

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/roubert-lou-terriblement-meurtris-de-ne-pas-voir-le-travail-enorme-trouver-sa-juste-recompense-1000689
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/pro-d2-et-fin-de-saison-je-suis-triste-pour-le-club-tout-entier-reagit-le-president-de-colomiers-1588256447

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/le-rugby-professionnel-face-au-spectre-du-depot-de-bilan-1000783
https://www.sudouest.fr/2020/04/30/stade-rochelais-vincent-merling-en-appelle-a-la-solidarite-des-abonnes-et-des-partenaires-7451936-4568.php
lui à chaque fois il quitte le navire.. si quelqu'un peut mettre l'article en clair : https://www.sudouest.fr/2020/05/01/rugby-top-14-agen-gifi-lache-le-sua-7452564-773.php

https://www.lerugbynistere.fr/news/les-regles-strictes-de-reprise-repoussent-le-retour-a-lentrainement-collectif-0105201202.php
https://www.sudouest.fr/2020/04/30/rugby-top-14-reprise-de-l-entrainement-debut-juin-pour-l-aviron-bayonnais-7450605-4018.php

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-joueurs-valident-une-baisse-des-salaires-mais/1131054#xtor=RSS-1
https://www.rugbyrama.fr/rugby/salaires-nouvelle-reunion-des-joueurs-vendredi_sto7738652/story.shtml

https://www.sudouest.fr/2020/05/01/rugby-top-14-agen-gifi-lache-le-sua-7452564-773.php

Top 14 : Gifi lâche le SUA

Par Frédéric Cormary

Philippe Ginestet, le patron de Gifi dont les magasins sont fermés depuis mi-mars, l’a annoncé au président du SU Agen

Si l’arrêt définitif du Top 14 est une bonne nouvelle pour le SU Agen qui est ainsi assuré de prolonger son bail dans la cour des grands une quatrième saison consécutive, la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus a des effets bien moins réjouissants sur les finances du club aux huit Brennus. « Comme tous les clubs, on est dans une situation économique très difficile. On est au bord d’un accident industriel très grave », résume le président Jean-François Fonteneau qui a commencé à sonder ses quelques 500 partenaires pour la saison prochaine.

Et les premiers retours ne sont pas bons. « Je pensais au début du confinement qu’on allait être sur du –15 % au niveau du partenariat pour la saison prochaine, mais je m’aperçois qu’on va plutôt être sur du –25 ou –30 %. Si c’est le cas, c’est vraiment une situation très compliquée. » Premier dommage collatéral de la crise sanitaire, Gifi va lâcher le SUA alors que le logo de l’enseignement spécialisée dans le discount était revenu depuis deux saisons sur le dos des maillots. Le patron Philippe Ginestet l’a annoncé à Jean-François Fonteneau dès la fermeture de ses magasins mi-mars.

Une nécessaire baisse des salaires

Alors que les supporters agenais ont longtemps fantasmé sur une plus grande implication dans leur club favori de l’homme d’affaires villeneuvois, le président du SUA a bien du mal à digérer cette décision : « C’est une déception. Gifi, c’était 250 000 euros par saison, avec une partie prise en charge par le Groupe SB.SR (NDLR : l’entreprise dirigée par le vice-président du SUA Stéphane Bourgeais). Je pense que SB.SR fera encore certaines choses la saison prochaine, mais on va quand même perdre 200 000 euros, c’est sûr. » Un coup dur pour un club qui court encore après 600 000 à 700 000 euros de partenariat qui restent à recevoir cette saison.

Dans ce contexte, le plus petit budget du Top 14 (13,8 M€) n’a pas le choix. Son seul levier pour faire face à la crise économique qui se profile, c’est la masse salariale. Lors d’une réunion ce jeudi 30 avril avec le syndicat des joueurs Provale, le gendarme financier de la Ligue (la fameuse DNACG) a recommandé une baisse des salaires de 31 % pour les joueurs de Top 14 et de 27 % pour ceux de Pro D2. « On sera peut-être plutôt entre 15 et 20 % au SUA, mais on va être obligé de discuter avec les joueurs », prévient Jean-François Fonteneau qui ne voulait pas en arriver là il y a quelques semaines encore.

« On ne pourra pas échapper à une baisse des salaires », regrette déjà le président du SUA qui espère pouvoir échapper au huis-clos pour la reprise du championnat programmée désormais le premier week-end de septembre. « On sera obligé de faire un effort sur les salaires, le gouvernement ne va pas maintenir des aides si on ne le fait pas. Les nôtres, entre 6 000 et 13 000 euros net par mois, sont bien en-dessous de la moyenne des clubs de Top 14. Mais ça reste des gros salaires équivalents à ceux de directeurs de grosses boîtes. Donc il y aura inévitablement des discussions en ce sens. »

merci scalp
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-coupe-d-europe-vers-un-format-en-poule-unique/1131281#xtor=RSS-1