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Christophe Urios
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Re: Christophe Urios
patrick a écrit:Je vois vraiment pas qui peut bien être ce personnage en contre jour
Qui a fait cette affiche ???
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Re: Christophe Urios
Mise au point :
1 "qui a fait cette affiche ?", c'est une insulte
2 "c'est officiel ?", non, c'est artistique
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Re: Christophe Urios
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Re: Christophe Urios
patrick a écrit:Mise au point :
1 "qui a fait cette affiche ?", c'est une insulte
2 "c'est officiel ?", non, c'est artistique
J'espère que ça deviendra officiel
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Re: Christophe Urios
Bravo Scalp, une réussite, ma préferée.
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Re: Christophe Urios
densnewzealand a écrit:Bravo Scalp, une réussite, ma préferée.
Merci Dens je suis d'accord, pour moi aussi c'est la plus sympa. C'est sûrement le beau match contre Clermont qui m'a filé la pêche, j'espère que c'est la même chose pour Urios, parce que franchement, en plus de la prolongation de Jaja, quand tu vis des soirées comme ça, dans un stade pareil, ça doit aider à la réflexion
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Re: Christophe Urios
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Re: Christophe Urios
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Date de parution 18/11/2021
Collection Eyrolles
Résumé
Trouvez une meilleure version de vous-même
La saison 2020-2021 a été à nulle autre pareille pour Christophe Urios, coach de l'équipe professionnelle de rugby de l'Union Bordeaux Bègles. Du 17 mars 2020, lendemain de l'annonce du premier confinement, au 19 juin 2021, date de la défaite en demi-finale du Top 14 contre le Stade Toulousain, les plus belles réussites ont alterné avec de grandes déceptions, les coups durs se sont enchaînés, et il a fallu faire face.
Que fait un type pas comme les autres, entraîneur de talent et manager hors pair, dans une période aussi particulière ? Le livre s'articule autour de trois grandes questions :
Comment faire face au doute ?
Comment vivre sereinement sous pression ?
Comment « réussir ses échecs » ?
Jalonné d'échanges sans filtre entre Christophe Urios et Frédéric Rey-Millet, ce livre est une incroyable source d'inspiration pour vivre plus sereinement et adopter un état d'esprit conquérant au quotidien.
Christophe Urios a fait sienne la citation de John F. Kennedy : « Quand il est dur d'avancer, ce sont les durs qui avancent. »
Date de parution 18/11/2021
Collection Eyrolles
Résumé
Trouvez une meilleure version de vous-même
La saison 2020-2021 a été à nulle autre pareille pour Christophe Urios, coach de l'équipe professionnelle de rugby de l'Union Bordeaux Bègles. Du 17 mars 2020, lendemain de l'annonce du premier confinement, au 19 juin 2021, date de la défaite en demi-finale du Top 14 contre le Stade Toulousain, les plus belles réussites ont alterné avec de grandes déceptions, les coups durs se sont enchaînés, et il a fallu faire face.
Que fait un type pas comme les autres, entraîneur de talent et manager hors pair, dans une période aussi particulière ? Le livre s'articule autour de trois grandes questions :
Comment faire face au doute ?
Comment vivre sereinement sous pression ?
Comment « réussir ses échecs » ?
Jalonné d'échanges sans filtre entre Christophe Urios et Frédéric Rey-Millet, ce livre est une incroyable source d'inspiration pour vivre plus sereinement et adopter un état d'esprit conquérant au quotidien.
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Re: Christophe Urios
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Re: Christophe Urios
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Re: Christophe Urios
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-je-n-ai-pas-de-crainte-d-etre-tres-proche-des-joueurs-affirme-urios-20211126
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Re: Christophe Urios
marchal a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-je-n-ai-pas-de-crainte-d-etre-tres-proche-des-joueurs-affirme-urios-20211126
Pourvu qu'on produise la même chose que l'année dernière après la défaite face à LR.
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Re: Christophe Urios
Top 14 : « Je suis un obsédé de la préparation »… On a passé une journée avec Christophe Urios
https://www.20minutes.fr/sport/rugby/3179427-20211127-top-14-obsede-preparation-passe-journee-christophe-urios
https://www.20minutes.fr/sport/rugby/3179427-20211127-top-14-obsede-preparation-passe-journee-christophe-urios
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Re: Christophe Urios
Article très intéressant... Et on sait pourquoi il ne dit rien sur son avenir, ce n'est pas son boulot mais celui de L. Marti.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Christophe Urios
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/ubb-je-suis-un-vrai-obsede-de-la-preparation-dit-christophe-urios-7129543.php
UBB : « Je suis un vrai obsédé de la préparation », dit Christophe Urios
Lecture 5 min
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
À l’occasion de la sortie de son livre, « Une saison en Enfer » (Éditions Eyrolles), écrit avec son ami Frédéric Rey-Millet, Christophe Urios, le manager de l’UBB, se confie à « Sud Ouest Dimanche »
L’épisode Covid a eu les conséquences que l’on connaît pour l’UBB avec l’arrêt de la saison 2019-2020. Malgré tout, qu’a apporté cette épreuve au club et à vous à titre personnel ?
L’UBB en est ressortie plus forte. La façon dont nous nous sommes relevés et que nous avons confirmé avec trois demi-finales la saison dernière, ça montre que le club est solide. À titre personnel, je me sens aussi plus fort mentalement d’avoir réussi à garder le cap, d’avoir entrepris chez moi dans le Minervois (NDLR : il a acheté un vignoble). C’était une belle épreuve.
Vous dites ne jamais douter. Un manager n’a-t-il jamais de doutes ?
Évidemment qu’il y a des choses qui peuvent me faire douter, comme quand on perd la saison dernière face à La Rochelle le 30 mars. On se dit, le printemps arrive, ça y est, c’est reparti pour l’UBB. Mais je ne doute pas longtemps. Quand tu doutes, tu parles davantage avec les joueurs. Quand on joue face à Clermont cette saison, on aligne UJ (Seuteni) en 10, un poste pas évident, la responsabilité du but… J’ai surpris Fred (Charrier, l’entraîneur des arrières) parler beaucoup avec UJ. Je lui ai dit d’arrêter. À un moment, tu transmets du doute au joueur. Moi, je ne doute pas. Je ne suis pas un surhomme. Mais quand je viens à Bordeaux il y a trois ans, je sais qu’on va se qualifier.
« Quand j’aborde un match, je n’ai jamais peur. Je sais comment ça va se passer. Je sais si on va être là ou si on va être en difficulté »
Vous semblez imperméable à la pression mais quand on vous connaît, on sait bien que ça bouillonne à l’intérieur…
La pression existe mais il faut arriver à la dompter et avoir un plan de bataille. Quand il y a de la pression, c’est là où je me sens le plus à l’aise. J’aime ces situations. Là, on attaque un mois difficile avec l’UBB (Racing 92, Toulouse, Coupe d’Europe, Toulon), on ne sait pas comment ça va se passer. Tu peux vite te retrouver dans une situation compliquée. Mais je suis à l’aise avec l’inconfort. C’est quand c’est dur d’avancer que les durs avancent. Quand j’aborde un match, je n’ai jamais peur. Je sais comment ça va se passer. Je sais si on va être là ou si on va être en difficulté. Quand je parle aux joueurs dans la semaine, je vois s’ils écoutent ou s’ils font semblant. Je confronte ça aux entraînements, à la mise en place qui est un signal fort, à l’échauffement… L’an dernier face à La Rochelle, ils m’ont déçu. Ça m’a obligé à trouver des solutions.
Vous l’avez fait en serrant la vis, en interdisant la musique dans le vestiaire, entre autre… Vous êtes à l’aise avec ça ?
Ce n’est pas ce que j’aime faire mais s’il faut passer par là pour changer d’attitude, ce n’est pas un problème pour moi. Je suis convaincu de ce que je fais. Je n’ai pas peur du vestiaire, j’ai confiance en lui et il peut avoir confiance en moi. Si je fais ça, c’est qu’il faut le faire.
Le fait de ne rien laisser au hasard dans la préparation d’un match, est-ce une manière de vous rassurer ?
Je n’ai pas besoin d’être rassuré. Ça voudrait dire que je n’ai pas confiance en moi. Il fut un temps où c’était le cas mais plus aujourd’hui. Je suis un vrai obsédé de la préparation. Je ne fais jamais rien sans être préparé. Je suis incapable d’improviser.
On peut vous reprocher cette difficulté à prendre des décisions face à l’imprévu, comme sur cette fin de match face à Toulouse en demi-finale du Top 14 où vous prenez les 3 points plutôt que la pénaltouche…
36 000 choses se passent dans ma tête et sur le moment, je pense que la décision est la bonne. Quand je revois le match, c’est une erreur parce qu’on avait vraiment le momentum, nous aurions dû aller en touche. Mais ce n’est pas parce que je suis rigide.
Les échecs ont une part importante dans votre livre. Ça laisse plus de traces que les succès ?
Les échecs sont nécessaires, ils me nourrissent. Pour moi, c’est un axe de progrès. Je ne le vis pas comme quelque chose de négatif, ça fait partie de mon chemin.
Vous soulignez aussi le danger de la pensée positive qui empêche d’avancer. Être manager, c’est vivre dans un monde noir ?
Non, pas du tout. Quand tu es positif et que tu gagnes les matchs en permanence, tu ne progresses pas de la même façon. Tu ne progresses que quand tu es au pied du mur. L’euphorie me fait peur. Il y a un mois, les gamins de François Trinh-Duc et de Louis Picamoles m’ont dit : « Christophe, même quand vous gagnez, tu ne rigoles jamais ». C’est vrai. Moi, je suis déjà passé à autre chose. Quand on est champions avec Castres en 2018, le soir même, j’étais déjà sur la saison suivante. Ce n’est pas facile pour les gens autour de moi mais je suis comme ça. Même quand j’étais joueur. Quand on est champions avec Castres en 1993, je finis la saison avec le tendon d’un doigt rompu. Avant le quart de finale, le médecin me dit qu’il faut opérer tout de suite. Je lui dis : « impossible ». Je finis la saison comme ça. À la fin de la saison, on partait en tournée festive en Argentine et au Brésil. Je n’y suis pas allé, je me suis fait opérer pour ne pas rater le début de la saison suivante.
À l’époque, on vous surnommait le « rustique ». Cette image vous colle encore à la peau. C’est une force ?
Ça me permet de faire passer des messages, mais surtout, d’être moi-même. Je suis en confiance quand je suis en conférence de presse, je ne joue jamais un rôle.
« S’il y a des gens qui pensent que je prends trop de place, ils peuvent quitter le staff, je ne changerai pas »
Vous êtes très médiatique. Ne craignez-vous pas de prendre parfois trop de place et que cela soit mal perçu par votre staff ou vos joueurs ?
C’est possible mais c’est moi le patron. Je n’ai pas de problème avec ça. S’il y a des gens qui pensent que je prends trop de place, ils peuvent quitter le staff, je ne changerai pas. Parfois, dans la saison, je me mets en retrait parce que j’ai besoin de souffler un peu, de prendre du recul.
Parfois pour ne pas lâcher le mot de trop que vous pourriez regretter ?
Non, je contrôle ce que je dis. Toutes mes conférences de presse sont préparées. Je n’arrive jamais la gueule enfarinée.
Vous retrouvez-vous dans la nouvelle génération de joueurs ?
Oui, ces joueurs, je les trouve spontanés, ils sont fantastiques. J’appelle Cameron (Woki) juste avant le match face aux All Blacks, il me dit : « Je me suis régalé face à la Géorgie, on est prêts, on va les cabosser ». Oh con, je n’en revenais pas. J’adore cette génération. Il faut s’adapter à elle. Si tu ne les intéresses pas, ils s’ennuient. Alors on va plus vite, on fait des réunions très courtes, on a beaucoup d’entretiens. Mais il y a un truc sur lequel je ne lâche pas, quel que soit l’âge, c’est l’état d’esprit. Après, ça fait 20 ans que je suis avec les pros. Un groupe, ça ne change pas : tu as toujours le malin, le branleur, le gendre idéal… C’est toujours pareil.
Vous êtes guidé par « la volonté de laisser une trace ». Vous recherchez la reconnaissance en permanence ?
Oui. Je me suis construit avec rien. Quand tu n’es pas du sérail, c’est difficile de faire sa place. Arsène Wenger disait : « Ce qui est important dans un club, au-delà des trophées, c’est de laisser une trace quand tu pars ». C’est ça qui rend fier un entraîneur. Je partage à 100 %. J’ai laissé une trace à Oyonnax, à Castres… Quand je partirai de l’UBB, je ne sais pas mais j’aurai été celui qui aura qualifié le club pour la première fois.
« Je veux montrer que je ne suis pas un tocard. Ça m’anime en permanence, c’est mon moteur »
Vous avez eu une histoire compliquée avec votre père. N’est-ce pas à lui en premier lieu que vous voulez prouver ?
On ne s’est pas parlé pendant 20 ans. Aujourd’hui, on se voit comme si de rien n’était. Il y a un sentiment de fierté par rapport à lui, oui. Je veux montrer que je ne suis pas un tocard. Ça m’anime en permanence, c’est mon moteur.
Dans votre livre, vous réaffirmez votre envie d’entraîner le XV de France. C’est ce qui vous manque ?
Je serais fier mais ce n’est pas mon rêve parce que ça ne dépend pas de moi. Si un jour j’ai le bonheur d’entraîner l’équipe de France, la boucle serait bouclée. C’est le Graal pour un entraîneur. Mais ça ne m’empêche pas de dormir. Je suis assez fataliste là-dessus. Je me laisse porter.
Aujourd’hui, vous sentez-vous en mesure de pouvoir continuer à faire progresser l’UBB ? (la réponse à cette question dépend de sa prolongation)
Joker (rires). J’ai dit que je prendrai une décision à la fin de l’année. C’est encore trop tôt pour moi.
Le livre
« Une saison en enfer ». Deux ans après les « 15 leçons de leadership », Christophe Urios, le manager de l’UBB, vient de publier son deuxième ouvrage, « Une saison en enfer » (Éditions Eyrolles), écrit avec son ami Frédéric Rey-Millet, fondateur d’EthiKonsulting, cabinet de conseil en innovation managériale. Jalonné d’échanges entre les deux hommes, avec l’expérience des saisons 2019-2020 et 2020-2021 de l’UBB en fil conducteur, l’ouvrage s’articule autour de trois grandes questions. Comment faire face au doute ? Comment vivre sereinement sous pression ? Comment « réussir ses échecs » ?
UBB : « Je suis un vrai obsédé de la préparation », dit Christophe Urios
Lecture 5 min
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
À l’occasion de la sortie de son livre, « Une saison en Enfer » (Éditions Eyrolles), écrit avec son ami Frédéric Rey-Millet, Christophe Urios, le manager de l’UBB, se confie à « Sud Ouest Dimanche »
L’épisode Covid a eu les conséquences que l’on connaît pour l’UBB avec l’arrêt de la saison 2019-2020. Malgré tout, qu’a apporté cette épreuve au club et à vous à titre personnel ?
L’UBB en est ressortie plus forte. La façon dont nous nous sommes relevés et que nous avons confirmé avec trois demi-finales la saison dernière, ça montre que le club est solide. À titre personnel, je me sens aussi plus fort mentalement d’avoir réussi à garder le cap, d’avoir entrepris chez moi dans le Minervois (NDLR : il a acheté un vignoble). C’était une belle épreuve.
Vous dites ne jamais douter. Un manager n’a-t-il jamais de doutes ?
Évidemment qu’il y a des choses qui peuvent me faire douter, comme quand on perd la saison dernière face à La Rochelle le 30 mars. On se dit, le printemps arrive, ça y est, c’est reparti pour l’UBB. Mais je ne doute pas longtemps. Quand tu doutes, tu parles davantage avec les joueurs. Quand on joue face à Clermont cette saison, on aligne UJ (Seuteni) en 10, un poste pas évident, la responsabilité du but… J’ai surpris Fred (Charrier, l’entraîneur des arrières) parler beaucoup avec UJ. Je lui ai dit d’arrêter. À un moment, tu transmets du doute au joueur. Moi, je ne doute pas. Je ne suis pas un surhomme. Mais quand je viens à Bordeaux il y a trois ans, je sais qu’on va se qualifier.
« Quand j’aborde un match, je n’ai jamais peur. Je sais comment ça va se passer. Je sais si on va être là ou si on va être en difficulté »
Vous semblez imperméable à la pression mais quand on vous connaît, on sait bien que ça bouillonne à l’intérieur…
La pression existe mais il faut arriver à la dompter et avoir un plan de bataille. Quand il y a de la pression, c’est là où je me sens le plus à l’aise. J’aime ces situations. Là, on attaque un mois difficile avec l’UBB (Racing 92, Toulouse, Coupe d’Europe, Toulon), on ne sait pas comment ça va se passer. Tu peux vite te retrouver dans une situation compliquée. Mais je suis à l’aise avec l’inconfort. C’est quand c’est dur d’avancer que les durs avancent. Quand j’aborde un match, je n’ai jamais peur. Je sais comment ça va se passer. Je sais si on va être là ou si on va être en difficulté. Quand je parle aux joueurs dans la semaine, je vois s’ils écoutent ou s’ils font semblant. Je confronte ça aux entraînements, à la mise en place qui est un signal fort, à l’échauffement… L’an dernier face à La Rochelle, ils m’ont déçu. Ça m’a obligé à trouver des solutions.
Vous l’avez fait en serrant la vis, en interdisant la musique dans le vestiaire, entre autre… Vous êtes à l’aise avec ça ?
Ce n’est pas ce que j’aime faire mais s’il faut passer par là pour changer d’attitude, ce n’est pas un problème pour moi. Je suis convaincu de ce que je fais. Je n’ai pas peur du vestiaire, j’ai confiance en lui et il peut avoir confiance en moi. Si je fais ça, c’est qu’il faut le faire.
Le fait de ne rien laisser au hasard dans la préparation d’un match, est-ce une manière de vous rassurer ?
Je n’ai pas besoin d’être rassuré. Ça voudrait dire que je n’ai pas confiance en moi. Il fut un temps où c’était le cas mais plus aujourd’hui. Je suis un vrai obsédé de la préparation. Je ne fais jamais rien sans être préparé. Je suis incapable d’improviser.
On peut vous reprocher cette difficulté à prendre des décisions face à l’imprévu, comme sur cette fin de match face à Toulouse en demi-finale du Top 14 où vous prenez les 3 points plutôt que la pénaltouche…
36 000 choses se passent dans ma tête et sur le moment, je pense que la décision est la bonne. Quand je revois le match, c’est une erreur parce qu’on avait vraiment le momentum, nous aurions dû aller en touche. Mais ce n’est pas parce que je suis rigide.
Les échecs ont une part importante dans votre livre. Ça laisse plus de traces que les succès ?
Les échecs sont nécessaires, ils me nourrissent. Pour moi, c’est un axe de progrès. Je ne le vis pas comme quelque chose de négatif, ça fait partie de mon chemin.
Vous soulignez aussi le danger de la pensée positive qui empêche d’avancer. Être manager, c’est vivre dans un monde noir ?
Non, pas du tout. Quand tu es positif et que tu gagnes les matchs en permanence, tu ne progresses pas de la même façon. Tu ne progresses que quand tu es au pied du mur. L’euphorie me fait peur. Il y a un mois, les gamins de François Trinh-Duc et de Louis Picamoles m’ont dit : « Christophe, même quand vous gagnez, tu ne rigoles jamais ». C’est vrai. Moi, je suis déjà passé à autre chose. Quand on est champions avec Castres en 2018, le soir même, j’étais déjà sur la saison suivante. Ce n’est pas facile pour les gens autour de moi mais je suis comme ça. Même quand j’étais joueur. Quand on est champions avec Castres en 1993, je finis la saison avec le tendon d’un doigt rompu. Avant le quart de finale, le médecin me dit qu’il faut opérer tout de suite. Je lui dis : « impossible ». Je finis la saison comme ça. À la fin de la saison, on partait en tournée festive en Argentine et au Brésil. Je n’y suis pas allé, je me suis fait opérer pour ne pas rater le début de la saison suivante.
À l’époque, on vous surnommait le « rustique ». Cette image vous colle encore à la peau. C’est une force ?
Ça me permet de faire passer des messages, mais surtout, d’être moi-même. Je suis en confiance quand je suis en conférence de presse, je ne joue jamais un rôle.
« S’il y a des gens qui pensent que je prends trop de place, ils peuvent quitter le staff, je ne changerai pas »
Vous êtes très médiatique. Ne craignez-vous pas de prendre parfois trop de place et que cela soit mal perçu par votre staff ou vos joueurs ?
C’est possible mais c’est moi le patron. Je n’ai pas de problème avec ça. S’il y a des gens qui pensent que je prends trop de place, ils peuvent quitter le staff, je ne changerai pas. Parfois, dans la saison, je me mets en retrait parce que j’ai besoin de souffler un peu, de prendre du recul.
Parfois pour ne pas lâcher le mot de trop que vous pourriez regretter ?
Non, je contrôle ce que je dis. Toutes mes conférences de presse sont préparées. Je n’arrive jamais la gueule enfarinée.
Vous retrouvez-vous dans la nouvelle génération de joueurs ?
Oui, ces joueurs, je les trouve spontanés, ils sont fantastiques. J’appelle Cameron (Woki) juste avant le match face aux All Blacks, il me dit : « Je me suis régalé face à la Géorgie, on est prêts, on va les cabosser ». Oh con, je n’en revenais pas. J’adore cette génération. Il faut s’adapter à elle. Si tu ne les intéresses pas, ils s’ennuient. Alors on va plus vite, on fait des réunions très courtes, on a beaucoup d’entretiens. Mais il y a un truc sur lequel je ne lâche pas, quel que soit l’âge, c’est l’état d’esprit. Après, ça fait 20 ans que je suis avec les pros. Un groupe, ça ne change pas : tu as toujours le malin, le branleur, le gendre idéal… C’est toujours pareil.
Vous êtes guidé par « la volonté de laisser une trace ». Vous recherchez la reconnaissance en permanence ?
Oui. Je me suis construit avec rien. Quand tu n’es pas du sérail, c’est difficile de faire sa place. Arsène Wenger disait : « Ce qui est important dans un club, au-delà des trophées, c’est de laisser une trace quand tu pars ». C’est ça qui rend fier un entraîneur. Je partage à 100 %. J’ai laissé une trace à Oyonnax, à Castres… Quand je partirai de l’UBB, je ne sais pas mais j’aurai été celui qui aura qualifié le club pour la première fois.
« Je veux montrer que je ne suis pas un tocard. Ça m’anime en permanence, c’est mon moteur »
Vous avez eu une histoire compliquée avec votre père. N’est-ce pas à lui en premier lieu que vous voulez prouver ?
On ne s’est pas parlé pendant 20 ans. Aujourd’hui, on se voit comme si de rien n’était. Il y a un sentiment de fierté par rapport à lui, oui. Je veux montrer que je ne suis pas un tocard. Ça m’anime en permanence, c’est mon moteur.
Dans votre livre, vous réaffirmez votre envie d’entraîner le XV de France. C’est ce qui vous manque ?
Je serais fier mais ce n’est pas mon rêve parce que ça ne dépend pas de moi. Si un jour j’ai le bonheur d’entraîner l’équipe de France, la boucle serait bouclée. C’est le Graal pour un entraîneur. Mais ça ne m’empêche pas de dormir. Je suis assez fataliste là-dessus. Je me laisse porter.
Aujourd’hui, vous sentez-vous en mesure de pouvoir continuer à faire progresser l’UBB ? (la réponse à cette question dépend de sa prolongation)
Joker (rires). J’ai dit que je prendrai une décision à la fin de l’année. C’est encore trop tôt pour moi.
Le livre
« Une saison en enfer ». Deux ans après les « 15 leçons de leadership », Christophe Urios, le manager de l’UBB, vient de publier son deuxième ouvrage, « Une saison en enfer » (Éditions Eyrolles), écrit avec son ami Frédéric Rey-Millet, fondateur d’EthiKonsulting, cabinet de conseil en innovation managériale. Jalonné d’échanges entre les deux hommes, avec l’expérience des saisons 2019-2020 et 2020-2021 de l’UBB en fil conducteur, l’ouvrage s’articule autour de trois grandes questions. Comment faire face au doute ? Comment vivre sereinement sous pression ? Comment « réussir ses échecs » ?
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Re: Christophe Urios
UBB : Christophe Urios présente sa « saison en enfer » à Bordeaux
https://www.sudouest.fr/gironde/begles/ubb-urios-dedicace-sa-saison-en-enfer-a-bordeaux-7150883.php
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Re: Christophe Urios
Pour le management, la patte Urios
https://www.midi-olympique.fr/2021/12/02/pour-le-management-la-patte-urios-9965729.php
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Re: Christophe Urios
https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux-christophe-urios-manager-de-l-ubb-signe-un-livre-sur-le-rugby-en-temps-de-covid-7205018.php
Bordeaux : Christophe Urios, manager de l’UBB, signe un livre sur le rugby en temps de Covid
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Christophe Urios a donné une conférence mercredi à l’Institut culturel Bernard Magrez au côté de Frédéric Rey-Millet. Crédit photo : Guillaume Bonnaud / « SUD OUEST
Par Emmanuel Commissaire - e.commissaire@sudouest.fr
Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB) et le conseiller en management Frédéric Rey-Millet ont tiré un livre riche en enseignements de la dernière saison de rugby chamboulée par la pandémie
Beaucoup sont repartis avec un exemplaire. Certains en ont même acheté quatre ou cinq. La file d’attente pour la séance de dédicace, ce 1er décembre, traversait deux salles de l’Institut culturel Bernard Magrez, où Christophe Urios et Frédéric Rey-Millet étaient venus présenter leur livre, « Une Saison en enfer » (Éditions Eyrolles).
Un beau cadeau aussi que cette conférence qui a duré le temps d’un match de rugby. La dernière question posée au manager de l’Union Bordeaux-Bègles est venue de Bernard Magrez en personne : « Après la première mi-temps un peu délicate contre le Racing 92, qu’avez-vous dit à vos joueurs pour que vous marquiez ensuite un nombre de points considérables ? » Dimanche dernier, l’UBB était menée 14-6 à la pause avant de l’emporter 14-37 grâce à cinq essais. Aucune révélation tactique, peut-être en prévision de la phase retour, mais cet éclairage : « La mi-temps est un moment que j’adore. C’est mon job. »
Après avoir décrit les modes d’intervention adaptés aux circonstances, il ajoute : « Ne pensez pas qu’on est toujours en train de gueuler. Moi, ce n’est pas du tout comme ça que je fonctionne. Je le fais quand je sens qu’on n’est pas conquérants. » Après une heure d’exposé, il prêchait des convaincus. À travers son expérience, ses anecdotes et ce que l’on pouvait percevoir de sa personnalité, ressortait toute la subtilité d’un métier qui requiert, entre autres aptitudes, celle de savoir « switcher » (permuter, changer) après avoir analysé à la loupe les victoires comme les défaites. « Cela fait partie de ma nature de trouver des solutions très vite », dit-il.
À trois jours de la venue du Stade Toulousain, l’auditoire semblait très au fait de l’actualité du rugby. Mais ce n’était pas non plus indispensable. Le management, domaine d’expertise de Frédéric Rey-Millet ici appliqué au sport, est un sujet universel, intéressant toutes les professions car touchant aux relations humaines. Frédéric Rey-Millet prend son propre exemple : « Je ne comprends toujours pas les combinaisons en touche. » L’humour n’est pas le moindre de leurs points communs.
Demi-finale européenne
Ce qui donne une dimension supplémentaire à leur débriefing pointu, oral et écrit, c’est le contexte, on ne peut plus sérieux. « Si on est là, c’est à cause de lui », avaient-ils commencé par dire. « Lui », c’est le Covid, projeté en gros plan sur un écran géant. Au plus fort de la pandémie, le lundi précédant la première demi-finale de Champions Cup de l’histoire de l’UBB, qui avait eu « 12 joueurs impactés », Christophe Urios évaluait à « 5 % » les chances de succès à Toulouse. Pour leur premier match depuis trois semaines, ce 1er mai 2021, après deux entraînements collectifs seulement, les futurs demi-finalistes du Top 14 ont pourtant frôlé l’exploit, ne comptant que cinq points de retard à la 68e minute.
Quelle fut sa méthode ? Comment s’y est-il pris par ailleurs pour venir à bout de la fameuse « malédiction du mois d’avril » dont il entendait parler depuis son arrivée au club ? Ces épisodes, et d’autres tout aussi pédagogiques, méritaient d’être racontés.
Bordeaux : Christophe Urios, manager de l’UBB, signe un livre sur le rugby en temps de Covid
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Christophe Urios a donné une conférence mercredi à l’Institut culturel Bernard Magrez au côté de Frédéric Rey-Millet. Crédit photo : Guillaume Bonnaud / « SUD OUEST
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Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB) et le conseiller en management Frédéric Rey-Millet ont tiré un livre riche en enseignements de la dernière saison de rugby chamboulée par la pandémie
Beaucoup sont repartis avec un exemplaire. Certains en ont même acheté quatre ou cinq. La file d’attente pour la séance de dédicace, ce 1er décembre, traversait deux salles de l’Institut culturel Bernard Magrez, où Christophe Urios et Frédéric Rey-Millet étaient venus présenter leur livre, « Une Saison en enfer » (Éditions Eyrolles).
Un beau cadeau aussi que cette conférence qui a duré le temps d’un match de rugby. La dernière question posée au manager de l’Union Bordeaux-Bègles est venue de Bernard Magrez en personne : « Après la première mi-temps un peu délicate contre le Racing 92, qu’avez-vous dit à vos joueurs pour que vous marquiez ensuite un nombre de points considérables ? » Dimanche dernier, l’UBB était menée 14-6 à la pause avant de l’emporter 14-37 grâce à cinq essais. Aucune révélation tactique, peut-être en prévision de la phase retour, mais cet éclairage : « La mi-temps est un moment que j’adore. C’est mon job. »
Après avoir décrit les modes d’intervention adaptés aux circonstances, il ajoute : « Ne pensez pas qu’on est toujours en train de gueuler. Moi, ce n’est pas du tout comme ça que je fonctionne. Je le fais quand je sens qu’on n’est pas conquérants. » Après une heure d’exposé, il prêchait des convaincus. À travers son expérience, ses anecdotes et ce que l’on pouvait percevoir de sa personnalité, ressortait toute la subtilité d’un métier qui requiert, entre autres aptitudes, celle de savoir « switcher » (permuter, changer) après avoir analysé à la loupe les victoires comme les défaites. « Cela fait partie de ma nature de trouver des solutions très vite », dit-il.
À trois jours de la venue du Stade Toulousain, l’auditoire semblait très au fait de l’actualité du rugby. Mais ce n’était pas non plus indispensable. Le management, domaine d’expertise de Frédéric Rey-Millet ici appliqué au sport, est un sujet universel, intéressant toutes les professions car touchant aux relations humaines. Frédéric Rey-Millet prend son propre exemple : « Je ne comprends toujours pas les combinaisons en touche. » L’humour n’est pas le moindre de leurs points communs.
Demi-finale européenne
Ce qui donne une dimension supplémentaire à leur débriefing pointu, oral et écrit, c’est le contexte, on ne peut plus sérieux. « Si on est là, c’est à cause de lui », avaient-ils commencé par dire. « Lui », c’est le Covid, projeté en gros plan sur un écran géant. Au plus fort de la pandémie, le lundi précédant la première demi-finale de Champions Cup de l’histoire de l’UBB, qui avait eu « 12 joueurs impactés », Christophe Urios évaluait à « 5 % » les chances de succès à Toulouse. Pour leur premier match depuis trois semaines, ce 1er mai 2021, après deux entraînements collectifs seulement, les futurs demi-finalistes du Top 14 ont pourtant frôlé l’exploit, ne comptant que cinq points de retard à la 68e minute.
Quelle fut sa méthode ? Comment s’y est-il pris par ailleurs pour venir à bout de la fameuse « malédiction du mois d’avril » dont il entendait parler depuis son arrivée au club ? Ces épisodes, et d’autres tout aussi pédagogiques, méritaient d’être racontés.
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Scalp- Team modo
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Re: Christophe Urios
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Re: Christophe Urios
nous aussi :):)
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Re: Christophe Urios
A mon avis la seule possibilité pour qu'il ne signe pas un long bail avec l'Ubb serait qu'on lui propose de succéder à Galthié or je n'ai pas l'impression que ce soit la direction prise .
Wait and see
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Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Christophe Urios
si scalp ou patrick pouvait nous mettre cet article en clair, merçi beaucoup
https://www.sudouest.fr/vin/urios-aux-racines-reportage-avec-le-manager-de-l-ubb-dans-ses-vignes-du-minervois-7291056.php
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marchal- Centre de presse
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Re: Christophe Urios
CU n'est pas un mec compliqué, avec l'acquisition de son domaine viticole il est proche d'une reconversion qui lui tient à coeur et dont il pense et agit en conséquence depuis longtemps.
Il était à Oyo très récemment pour présenter la dernière récolte du château Pépusque, il laissé un très bon souvenir au peuple du haut Bugey.
Je ne crois pas qu'il aille se faire chier avec EDF qui est un piédestal redoutable, on en descend parfois plus vite qu'on n'y est monté,puis, il faut courber l'échine ce qui n'est pas du tout son genre.
Il fera 2 ou 3 ans de plus avec nous si le projet de jeu continue à l'intéresser et s'il voit que le contexte reste favorable.
Il sait que certains ne lui permettront pas d'avoir la main mise sur l'ensemble du Rugby pratiqué dans le club,il y a des chasses gardées où il n'est pas le bienvenu et où les statuts de chacune des deux entités ne lui permettent pas de passer en force.Chacun chez soi.
Il était à Oyo très récemment pour présenter la dernière récolte du château Pépusque, il laissé un très bon souvenir au peuple du haut Bugey.
Je ne crois pas qu'il aille se faire chier avec EDF qui est un piédestal redoutable, on en descend parfois plus vite qu'on n'y est monté,puis, il faut courber l'échine ce qui n'est pas du tout son genre.
Il fera 2 ou 3 ans de plus avec nous si le projet de jeu continue à l'intéresser et s'il voit que le contexte reste favorable.
Il sait que certains ne lui permettront pas d'avoir la main mise sur l'ensemble du Rugby pratiqué dans le club,il y a des chasses gardées où il n'est pas le bienvenu et où les statuts de chacune des deux entités ne lui permettent pas de passer en force.Chacun chez soi.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Christophe Urios
léopold a écrit:CU n'est pas un mec compliqué, avec l'acquisition de son domaine viticole il est proche d'une reconversion qui lui tient à coeur et dont il pense et agit en conséquence depuis longtemps.
Il était à Oyo très récemment pour présenter la dernière récolte du château Pépusque, il laissé un très bon souvenir au peuple du haut Bugey.
Je ne crois pas qu'il aille se faire chier avec EDF qui est un piédestal redoutable, on en descend parfois plus vite qu'on n'y est monté,puis, il faut courber l'échine ce qui n'est pas du tout son genre.
Il fera 2 ou 3 ans de plus avec nous si le projet de jeu continue à l'intéresser et s'il voit que le contexte reste favorable.
Il sait que certains ne lui permettront pas d'avoir la main mise sur l'ensemble du Rugby pratiqué dans le club,il y a des chasses gardées où il n'est pas le bienvenu et où les statuts de chacune des deux entités ne lui permettent pas de passer en force.Chacun chez soi.
Le "certains" m'interpelle Leo, peux tu en dire plus? Connaissant à travers l'image qu'il donne le personnage et le leader qu'est Urios, je le vois mal se laisser dicter l'idée directrice du club, je parle au niveau formes de jeu. Si c'est pour l'adresse d'une AG secrète je pense qu'il s'en fout. Et j'ai aussi lu qu'il était très impliqué par ce que faisaient les espoirs en terme de jeu, de manière à ce que les passerelles existent avec les pros. Donc si je lis entre les lignes certains ne voient pas d'un bon oeil la main mise potentielle de Urios au club, bizarre. Tout çà est très regrettable, et potentiellement comme tu dis, peux le faire reflechir. Quand je lis de ta part alors que tu suis le club surement depuis plus longtemps que moi, je veux dire en immersion , main mise, pas le bienvenu, chasse gardée, çà m'interpelle.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Christophe Urios
densnewzealand a écrit:léopold a écrit:CU n'est pas un mec compliqué, avec l'acquisition de son domaine viticole il est proche d'une reconversion qui lui tient à coeur et dont il pense et agit en conséquence depuis longtemps.
Il était à Oyo très récemment pour présenter la dernière récolte du château Pépusque, il laissé un très bon souvenir au peuple du haut Bugey.
Je ne crois pas qu'il aille se faire chier avec EDF qui est un piédestal redoutable, on en descend parfois plus vite qu'on n'y est monté,puis, il faut courber l'échine ce qui n'est pas du tout son genre.
Il fera 2 ou 3 ans de plus avec nous si le projet de jeu continue à l'intéresser et s'il voit que le contexte reste favorable.
Il sait que certains ne lui permettront pas d'avoir la main mise sur l'ensemble du Rugby pratiqué dans le club,il y a des chasses gardées où il n'est pas le bienvenu et où les statuts de chacune des deux entités ne lui permettent pas de passer en force.Chacun chez soi.
Le "certains" m'interpelle Leo, peux tu en dire plus? Connaissant à travers l'image qu'il donne le personnage et le leader qu'est Urios, je le vois mal se laisser dicter l'idée directrice du club, je parle au niveau formes de jeu. Si c'est pour l'adresse d'une AG secrète je pense qu'il s'en fout. Et j'ai aussi lu qu'il était très impliqué par ce que faisaient les espoirs en terme de jeu, de manière à ce que les passerelles existent avec les pros. Donc si je lis entre les lignes certains ne voient pas d'un bon oeil la main mise potentielle de Urios au club, bizarre. Tout çà est très regrettable, et potentiellement comme tu dis, peux le faire reflechir. Quand je lis de ta part alors que tu suis le club surement depuis plus longtemps que moi, je veux dire en immersion , main mise, pas le bienvenu, chasse gardée, çà m'interpelle.
Je pense que Léo parlait tout simplement des jeunes du CABBG (Alamercery et Crabos). on sait que le CABBG est une entité différente de l'uBB comme l'est le Stade Bordelais et ses juniors nationaux.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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