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Misimoa Benjamin Lam
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Re: Misimoa Benjamin Lam
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Re: Misimoa Benjamin Lam
Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:Comment ose t-on insinuer que quelqu'un pourrait être meilleur que l'Elu ? Ou qu'un toulousain ?!
j'aurai été étonné qu'il n'y ait pas un Toulousain...et par n'importe lequel: le fils de Dieu !
J'imagine que Dupont est hors concours ? Paraît que les insupporters toulousains ont déjà saturé les votes.
On demanderait aux toulousains de désigner le plus grand sportif français de l'Histoire qu'ils voteraient pour Dupont ou RNT plutôt que de s'abaisser à voter pour Riner, Fourcade, Zidane, Hinault, Prost ou Platini
Tu aurais pu mettre un jockey en même temps que l' automobiliste !
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Re: Misimoa Benjamin Lam
Ben Lam élu joueur du mois !
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Re: Misimoa Benjamin Lam
MrScots a écrit:Ben Lam élu joueur du mois !
Merci pour l'info , j'avoue que je suis étonné, quand on connait la puissance de mobilisation des supporters Toulousains sur le net, comme quoi..., bravo Ben, ce n'est que le début
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Re: Misimoa Benjamin Lam
Scalp a écrit:MrScots a écrit:Ben Lam élu joueur du mois !
Merci pour l'info , j'avoue que je suis étonné, quand on connait la puissance de mobilisation des supporters Toulousains sur le net, comme quoi..., bravo Ben, ce n'est que le début
Comme quoi les supporters de l' UBB ont pris exemple.
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Re: Misimoa Benjamin Lam
tire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:MrScots a écrit:Ben Lam élu joueur du mois !
Merci pour l'info , j'avoue que je suis étonné, quand on connait la puissance de mobilisation des supporters Toulousains sur le net, comme quoi..., bravo Ben, ce n'est que le début
Comme quoi les supporters de l' UBB ont pris exemple.
Il aura certainement fallu le vote de beaucoup de supporters autres que ceux de l'UBB.
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Re: Misimoa Benjamin Lam
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Re: Misimoa Benjamin Lam
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-ben-lam-veut-aider-l-ubb-a-finir-ses-actions-10279994.php
Top 14. Ben Lam veut « aider l’UBB à finir ses actions »
Par Recueili par Yoan Leshauriès (avec Balam Billate) - y.leshauries@sudouest.fr
De retour après plus de deux mois d’absence (blessure aux ischios), l’ailier néo-zélandais veut voir les signes d’un nouveau départ, aussi bien pour lui-même que pour l’UBB
Que s’est-il passé avec votre couleur de cheveux ?
(Rires) J’étais chez moi, un copain était en train de se couper les cheveux avec sa tondeuse. Je lui ai dit : « Viens me voir ! » Et 3 heures plus tard, voilà le résultat…
C’est donc un nouveau Ben Lam ?
Oui, pour finir la saison, et pour mon retour sur les terrains.
Après plus de deux mois d’absence en raison d’une blessure aux ischios, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Bien, c’est mon premier entraînement aujourd’hui (mardi). Ce furent deux longs mois sans jouer. C’est bon d’être là sans douleur au tendon ischio-jambier. C’est un bon début, en espérant pouvoir continuer comme ça jusqu’à la fin de semaine.
Votre retour a pris plus de temps que prévu…
Cela devait durer trois semaines mais pour plus de sécurité, on a rallongé à cinq semaines. Je me sens vraiment très bien maintenant.
C’est dur de voir l’équipe perdre quand on est absent ?
Oui, on a réalisé un si bon début de saison… Je pense que durant les derniers matchs, on a fait de petites erreurs et on a manqué de discipline. Puis il y a eu quelques petites choses qui ne sont pas allées dans notre sens. Mais ce sont des matchs que l’on aurait peut-être pu gagner. Cela reste positif, car on a quand même bien joué par moments. On a eu une pause qui a fait du bien la semaine dernière et maintenant, on est tous tournés vers le match de samedi.
Pendant votre absence, l’UBB a eu beaucoup de difficultés à finir les actions. Sentez-vous avoir un rôle important dans ce domaine pour remontrer la voie ?
Oui, le dernier match à Clermont est un bon exemple. À maintes reprises, nous n’avons pas fini nos actions, l’équipe ne fonctionnait pas très bien, il y a eu de mauvaises passes… Alors c’est important pour moi, pour mon retour, d’aider l’équipe à finir ses actions, à jouer vers l’avant et toucher le ballon autant que je le peux.
Après cinq défaites de rang, l’UBB doit retrouver confiance. N’ayant plus joué depuis le 2 janvier (face à Biarritz), est-ce aussi votre cas ?
Moi, je suis heureux de revenir, je suis joueur depuis un moment donc je sais ce que je dois faire. Beaucoup de jeunes ont joué, c’était leur première expérience, ils sont encore en train d’apprendre. Je pense que c’est une bonne chose d’avoir Cameron Woki et Maxime Lucu de retour avec nous. Ils viennent de finir un bon Tournoi des Six-Nations, ils apportent plus de confiance à l’équipe. On a réalisé un bon début de semaine, je pense qu’on est sur le bon chemin.
Le fait d’enregistrer plusieurs retours dans le groupe, ça peut être le signe d’un nouveau départ ?
Oui. Lundi, pour leur premier jour d’entraînement après leur retour, il y avait beaucoup d’ondes positives. Tout le monde était heureux de se revoir, comme si on commençait quelque chose de nouveau. On a vécu un mauvais dernier bloc, on a fait une bonne pause et maintenant, il y a une nouvelle dynamique, je pense qu’on est prêts pour la fin de saison.
Vous allez vivre vos derniers mois avec l’UBB avant de rejoindre Montpellier. Comment le vivez-vous ?
J’essaie de ne pas trop y penser, je veux toujours prendre les matchs les uns après les autres. En espérant que l’on puisse aller jusqu’au bout, avec quelques victoires qui nous permettraient d’accéder aux phases finales. Pour moi, ça sera triste de partir, mais je suis toujours heureux de jouer avec cette équipe en ce moment.
Votre objectif, ça reste de faire mieux que l’an dernier ?
Oui, notre objectif principal, c’est de soulever le trophée cette année.
Top 14. Ben Lam veut « aider l’UBB à finir ses actions »
Par Recueili par Yoan Leshauriès (avec Balam Billate) - y.leshauries@sudouest.fr
De retour après plus de deux mois d’absence (blessure aux ischios), l’ailier néo-zélandais veut voir les signes d’un nouveau départ, aussi bien pour lui-même que pour l’UBB
Que s’est-il passé avec votre couleur de cheveux ?
(Rires) J’étais chez moi, un copain était en train de se couper les cheveux avec sa tondeuse. Je lui ai dit : « Viens me voir ! » Et 3 heures plus tard, voilà le résultat…
C’est donc un nouveau Ben Lam ?
Oui, pour finir la saison, et pour mon retour sur les terrains.
Après plus de deux mois d’absence en raison d’une blessure aux ischios, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Bien, c’est mon premier entraînement aujourd’hui (mardi). Ce furent deux longs mois sans jouer. C’est bon d’être là sans douleur au tendon ischio-jambier. C’est un bon début, en espérant pouvoir continuer comme ça jusqu’à la fin de semaine.
Votre retour a pris plus de temps que prévu…
Cela devait durer trois semaines mais pour plus de sécurité, on a rallongé à cinq semaines. Je me sens vraiment très bien maintenant.
C’est dur de voir l’équipe perdre quand on est absent ?
Oui, on a réalisé un si bon début de saison… Je pense que durant les derniers matchs, on a fait de petites erreurs et on a manqué de discipline. Puis il y a eu quelques petites choses qui ne sont pas allées dans notre sens. Mais ce sont des matchs que l’on aurait peut-être pu gagner. Cela reste positif, car on a quand même bien joué par moments. On a eu une pause qui a fait du bien la semaine dernière et maintenant, on est tous tournés vers le match de samedi.
Pendant votre absence, l’UBB a eu beaucoup de difficultés à finir les actions. Sentez-vous avoir un rôle important dans ce domaine pour remontrer la voie ?
Oui, le dernier match à Clermont est un bon exemple. À maintes reprises, nous n’avons pas fini nos actions, l’équipe ne fonctionnait pas très bien, il y a eu de mauvaises passes… Alors c’est important pour moi, pour mon retour, d’aider l’équipe à finir ses actions, à jouer vers l’avant et toucher le ballon autant que je le peux.
Après cinq défaites de rang, l’UBB doit retrouver confiance. N’ayant plus joué depuis le 2 janvier (face à Biarritz), est-ce aussi votre cas ?
Moi, je suis heureux de revenir, je suis joueur depuis un moment donc je sais ce que je dois faire. Beaucoup de jeunes ont joué, c’était leur première expérience, ils sont encore en train d’apprendre. Je pense que c’est une bonne chose d’avoir Cameron Woki et Maxime Lucu de retour avec nous. Ils viennent de finir un bon Tournoi des Six-Nations, ils apportent plus de confiance à l’équipe. On a réalisé un bon début de semaine, je pense qu’on est sur le bon chemin.
Le fait d’enregistrer plusieurs retours dans le groupe, ça peut être le signe d’un nouveau départ ?
Oui. Lundi, pour leur premier jour d’entraînement après leur retour, il y avait beaucoup d’ondes positives. Tout le monde était heureux de se revoir, comme si on commençait quelque chose de nouveau. On a vécu un mauvais dernier bloc, on a fait une bonne pause et maintenant, il y a une nouvelle dynamique, je pense qu’on est prêts pour la fin de saison.
Vous allez vivre vos derniers mois avec l’UBB avant de rejoindre Montpellier. Comment le vivez-vous ?
J’essaie de ne pas trop y penser, je veux toujours prendre les matchs les uns après les autres. En espérant que l’on puisse aller jusqu’au bout, avec quelques victoires qui nous permettraient d’accéder aux phases finales. Pour moi, ça sera triste de partir, mais je suis toujours heureux de jouer avec cette équipe en ce moment.
Votre objectif, ça reste de faire mieux que l’an dernier ?
Oui, notre objectif principal, c’est de soulever le trophée cette année.
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Re: Misimoa Benjamin Lam
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ben-lam-bordeaux-begles-le-moment-ideal-pour-se-relancer-lors-des-barrages-de-top-14/1338006
Pour l'ailier de l'UBB Ben Lam, les barrages de Top 14 sont le moment idéal pour se relancer
L'ailier néo-zélandais de l'UBB Ben Lam, auteur d'une saison en demi-teinte à l'image de son club, a le profil pour se distinguer et rallumer la flamme dans le money time de la phase finale.
Karim Ben-Ismail,
Il y a quelques mois, sans forfanterie mais avec une once d'ingénuité, le Néo-Zélandais Ben Lam annonçait son ambition d'inscrire quinze essais cette saison. Il en est loin. En 17 matches de Top 14 avec l'UBB cette année, il n'a aplati qu'à quatre reprises. Dur pour la confiance d'un joueur arrivé en Gironde en 2020 auréolé d'une réputation de « scoring-machine », héritée de son passage aux Hurricanes de Wellington.
Lors de la saison 2017-2018, il avait inscrit 16 essais en 18 matches. Cette année, il a accumulé les pépins physiques : abducteurs puis ischios, un mollet grinçant plus récemment. Comme son club, il a alterné le bon et moins bon. On aurait tort, toutefois, d'enterrer Ben Lam (31 ans depuis jeudi) à l'approche de la phase finale. Cet ailier puissant (1,94 m pour 105 kg) pèse sur les défenses, crée des brèches. « Et Ben se transcende lors des matches à gros enjeux », glisse un de ses proches. Pas faux : l'an passé, en demi-finales, il avait planté deux essais face à Toulouse. Les Racingmen sont prévenus.
Une dynastie de tontons flingueurs
Ben Lam est le neveu du troisième-ligne Chris Masoe. Sa maman Angelita est la soeur aînée de l'ancien All Black. Un autre de ses tontons, Maselino Masoe, a été champion WBA des poids moyens de boxe en 2004. Enfin, son oncle Pat Lam (34 sélections avec les Samoa) est aujourd'hui directeur du rugby de Bristol. Ben Lam, né à Auckland, a grandi dans le quartier de Kingsland. « Ma maison était au coin de la rue qui mène à l'Eden Park. »
Ben est l'aîné, unique garçon d'une famille de cinq filles. Son père Henry, joueur de XIII, bossait comme soudeur, mais pour arrondir ses fins de mois il était videur dans les bars. « Il a toujours un tas d'histoires dingues à raconter. Maman dit qu'elles sont réelles. Entre nous, les enfants, on n'y croit pas. » Après chaque match de l'UBB, Ben appelle son père pour débriefer.
La biologie marine avant le rugby
Ben a poursuivi sa scolarité au St Peters College d'Auckland. « J'étais fan d'athlé. À 17 ans, je valais 10" 95 sur 100 m. Je faisais aussi du 200 m et du saut en longueur. » Ses qualités athlétiques lui permettent d'intégrer le quinze du lycée aux côtés de Francis Saïli, champion du monde junior en 2011, et du deuxième-ligne Patrick Tuipulotu (41 sélections avec les All Blacks). « Une carrière de rugby pro ne m'intéressait pas plus que ça. À 18 ans, on m'a proposé de rejoindre l'académie de rugby d'Auckland. »
Il intégrera cet établissement avec détachement, ne voulant pas délaisser ses études de biologie marine. « Les questions environnementales, l'étude des volcans, la météorologie, le développement durable... Le sort de la planète me passionne et me préoccupe. Je recycle autant que je peux. » Malgré sa densité musculaire, il a découvert les joies du free diving et du snorkel. « Sous l'eau, on est si paisibles, libres. Les sons sont différents. Il me reste une année pour valider ma licence parce que le rugby s'est invité dans ma vie. »
Membre d'une génération dorée
En 2011, Lam participe aux regroupements des « Baby Blacks » avec Ben Tameifuna. Mais contrairement au pilier de l'UBB, il ne sera pas retenu pour disputer la Coupe du monde des moins de 20 ans. Une équipe mythique qui compte un contingent de joueurs d'exception : « Il y avait Beauden Barrett, Codie Taylor, Brodie Retallick, Sam Cane, Brad Weber, Charles Piutau, Lima Sopoaga, Gareth Hanscombe, TJ Perenara... Un groupe d'un talent dingue ! On avait un coach d'exception : Chris Boyd (aujourd'hui au Northampton Saints) qui insistait beaucoup sur la cohésion. Il savait adapter son discours aux différents joueurs : les uns avaient besoin de mots cash, les autres d'être encouragés. Ne pas être retenu, ç'a été dur à vivre mais ça m'a incité à être plus sérieux. »
259
Ben Lam n'a plus inscrit d'essais en Top 14 depuis 259 jours.
La dernière fois, c'était lors de la victoire de l'UBB contre Brive (29-10).
Christophe Urios façon Pat Lam
Au sein des Auckland Blues, Lam a connu de nombreux coaches de renom. L'intuitif John Kirwan, en 2015 : « Il a le sens du verbe pour remuer les joueurs dans leurs tripes, les impliquer. Quand il parlait, tout le monde écoutait. » Tana Umaga, en 2016 : « Plus du genre à mettre les mains à l'entraînement, à s'impliquer aux côtés des gars, comme un joueur. »
Son premier coach, aux Blues, avait été son oncle Pat Lam : « Lui était beaucoup dans l'analyse technique. Pat sait ce qu'il veut et ce qu'il attend précisément de chacun. Il donnait un plan de jeu précis et très directif. » Où placer Christophe Urios, dans cette constellation de coaches ? « Christophe est très direct, comme Pat. Il sait exactement ce qu'il veut, nous dit quoi faire et comment on doit jouer. Pas de confusion, chacun connaît son rôle. »
Il fonde un club de lecture avec Savea
En 2017, apogée de sa carrière, Ben Lam rejoint les Hurricanes, vainqueurs du Super Rugby. Il restera trois saisons aux côtés de Beauden Barrett, TJ Perenara, Ardie Savea, Ngani Laumape... Il se régale sur le terrain comme en dehors. « Avec Ardie (Savea) ? On avait monté un club de lecture. Chacun lisait un bouquin, on en parlait ensuite entre nous. On avait pris l'initiative de dîner entre joueurs une fois par semaine. C'était positif pour éviter de se laisser enfermer dans la bulle du rugby. Joueur, on vous fait à manger, on lave vos affaires... C'est bien d'avoir conscience qu'il existe d'autres choses. Éviter la facilité de s'enfermer chez soi pour jouer à la PlayStation. Perso, j'aime les romans, j'ai adoré la Fille du train, un thriller psychologique de Paula Hawkins, une histoire mystérieuse et fascinante. »
Un jeu en mode « on-off »
D'un tempérament réservé et très analytique, Ben se décrit comme « calme, relax, paisible mais explosif ». On lui dit qu'il ressemble à un Fidjien ayant bu du kawa (boisson traditionnelle issue de racine de poivrier aux vertus myorelaxantes), il éclate de rire. « C'est exactement ça. Je suis incapable de me souvenir la dernière fois que je me suis mis en colère. » Même pas quand, pour le piquer en octobre, Urios déclarait à nos confrères de Midi-Olympique : « Un ailier qui ne marque pas d'essai, c'est comme quand tu danses un slow avec ta soeur : ça ne sert à rien ! »
Ben Lam reste un mystère. Sur le terrain, il peut sembler disparaître des radars puis surgir d'une fulgurance létale. « C'est dur d'être en mode "on" sur 80 minutes, explique-t-il. Je ne me mets pas non plus en "off", je reste actif, connecté. À l'affût du bon moment pour faire basculer le match. »
Pour l'ailier de l'UBB Ben Lam, les barrages de Top 14 sont le moment idéal pour se relancer
L'ailier néo-zélandais de l'UBB Ben Lam, auteur d'une saison en demi-teinte à l'image de son club, a le profil pour se distinguer et rallumer la flamme dans le money time de la phase finale.
Karim Ben-Ismail,
Il y a quelques mois, sans forfanterie mais avec une once d'ingénuité, le Néo-Zélandais Ben Lam annonçait son ambition d'inscrire quinze essais cette saison. Il en est loin. En 17 matches de Top 14 avec l'UBB cette année, il n'a aplati qu'à quatre reprises. Dur pour la confiance d'un joueur arrivé en Gironde en 2020 auréolé d'une réputation de « scoring-machine », héritée de son passage aux Hurricanes de Wellington.
Lors de la saison 2017-2018, il avait inscrit 16 essais en 18 matches. Cette année, il a accumulé les pépins physiques : abducteurs puis ischios, un mollet grinçant plus récemment. Comme son club, il a alterné le bon et moins bon. On aurait tort, toutefois, d'enterrer Ben Lam (31 ans depuis jeudi) à l'approche de la phase finale. Cet ailier puissant (1,94 m pour 105 kg) pèse sur les défenses, crée des brèches. « Et Ben se transcende lors des matches à gros enjeux », glisse un de ses proches. Pas faux : l'an passé, en demi-finales, il avait planté deux essais face à Toulouse. Les Racingmen sont prévenus.
Une dynastie de tontons flingueurs
Ben Lam est le neveu du troisième-ligne Chris Masoe. Sa maman Angelita est la soeur aînée de l'ancien All Black. Un autre de ses tontons, Maselino Masoe, a été champion WBA des poids moyens de boxe en 2004. Enfin, son oncle Pat Lam (34 sélections avec les Samoa) est aujourd'hui directeur du rugby de Bristol. Ben Lam, né à Auckland, a grandi dans le quartier de Kingsland. « Ma maison était au coin de la rue qui mène à l'Eden Park. »
Ben est l'aîné, unique garçon d'une famille de cinq filles. Son père Henry, joueur de XIII, bossait comme soudeur, mais pour arrondir ses fins de mois il était videur dans les bars. « Il a toujours un tas d'histoires dingues à raconter. Maman dit qu'elles sont réelles. Entre nous, les enfants, on n'y croit pas. » Après chaque match de l'UBB, Ben appelle son père pour débriefer.
La biologie marine avant le rugby
Ben a poursuivi sa scolarité au St Peters College d'Auckland. « J'étais fan d'athlé. À 17 ans, je valais 10" 95 sur 100 m. Je faisais aussi du 200 m et du saut en longueur. » Ses qualités athlétiques lui permettent d'intégrer le quinze du lycée aux côtés de Francis Saïli, champion du monde junior en 2011, et du deuxième-ligne Patrick Tuipulotu (41 sélections avec les All Blacks). « Une carrière de rugby pro ne m'intéressait pas plus que ça. À 18 ans, on m'a proposé de rejoindre l'académie de rugby d'Auckland. »
Il intégrera cet établissement avec détachement, ne voulant pas délaisser ses études de biologie marine. « Les questions environnementales, l'étude des volcans, la météorologie, le développement durable... Le sort de la planète me passionne et me préoccupe. Je recycle autant que je peux. » Malgré sa densité musculaire, il a découvert les joies du free diving et du snorkel. « Sous l'eau, on est si paisibles, libres. Les sons sont différents. Il me reste une année pour valider ma licence parce que le rugby s'est invité dans ma vie. »
Membre d'une génération dorée
En 2011, Lam participe aux regroupements des « Baby Blacks » avec Ben Tameifuna. Mais contrairement au pilier de l'UBB, il ne sera pas retenu pour disputer la Coupe du monde des moins de 20 ans. Une équipe mythique qui compte un contingent de joueurs d'exception : « Il y avait Beauden Barrett, Codie Taylor, Brodie Retallick, Sam Cane, Brad Weber, Charles Piutau, Lima Sopoaga, Gareth Hanscombe, TJ Perenara... Un groupe d'un talent dingue ! On avait un coach d'exception : Chris Boyd (aujourd'hui au Northampton Saints) qui insistait beaucoup sur la cohésion. Il savait adapter son discours aux différents joueurs : les uns avaient besoin de mots cash, les autres d'être encouragés. Ne pas être retenu, ç'a été dur à vivre mais ça m'a incité à être plus sérieux. »
259
Ben Lam n'a plus inscrit d'essais en Top 14 depuis 259 jours.
La dernière fois, c'était lors de la victoire de l'UBB contre Brive (29-10).
Christophe Urios façon Pat Lam
Au sein des Auckland Blues, Lam a connu de nombreux coaches de renom. L'intuitif John Kirwan, en 2015 : « Il a le sens du verbe pour remuer les joueurs dans leurs tripes, les impliquer. Quand il parlait, tout le monde écoutait. » Tana Umaga, en 2016 : « Plus du genre à mettre les mains à l'entraînement, à s'impliquer aux côtés des gars, comme un joueur. »
Son premier coach, aux Blues, avait été son oncle Pat Lam : « Lui était beaucoup dans l'analyse technique. Pat sait ce qu'il veut et ce qu'il attend précisément de chacun. Il donnait un plan de jeu précis et très directif. » Où placer Christophe Urios, dans cette constellation de coaches ? « Christophe est très direct, comme Pat. Il sait exactement ce qu'il veut, nous dit quoi faire et comment on doit jouer. Pas de confusion, chacun connaît son rôle. »
Il fonde un club de lecture avec Savea
En 2017, apogée de sa carrière, Ben Lam rejoint les Hurricanes, vainqueurs du Super Rugby. Il restera trois saisons aux côtés de Beauden Barrett, TJ Perenara, Ardie Savea, Ngani Laumape... Il se régale sur le terrain comme en dehors. « Avec Ardie (Savea) ? On avait monté un club de lecture. Chacun lisait un bouquin, on en parlait ensuite entre nous. On avait pris l'initiative de dîner entre joueurs une fois par semaine. C'était positif pour éviter de se laisser enfermer dans la bulle du rugby. Joueur, on vous fait à manger, on lave vos affaires... C'est bien d'avoir conscience qu'il existe d'autres choses. Éviter la facilité de s'enfermer chez soi pour jouer à la PlayStation. Perso, j'aime les romans, j'ai adoré la Fille du train, un thriller psychologique de Paula Hawkins, une histoire mystérieuse et fascinante. »
Un jeu en mode « on-off »
D'un tempérament réservé et très analytique, Ben se décrit comme « calme, relax, paisible mais explosif ». On lui dit qu'il ressemble à un Fidjien ayant bu du kawa (boisson traditionnelle issue de racine de poivrier aux vertus myorelaxantes), il éclate de rire. « C'est exactement ça. Je suis incapable de me souvenir la dernière fois que je me suis mis en colère. » Même pas quand, pour le piquer en octobre, Urios déclarait à nos confrères de Midi-Olympique : « Un ailier qui ne marque pas d'essai, c'est comme quand tu danses un slow avec ta soeur : ça ne sert à rien ! »
Ben Lam reste un mystère. Sur le terrain, il peut sembler disparaître des radars puis surgir d'une fulgurance létale. « C'est dur d'être en mode "on" sur 80 minutes, explique-t-il. Je ne me mets pas non plus en "off", je reste actif, connecté. À l'affût du bon moment pour faire basculer le match. »
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Re: Misimoa Benjamin Lam
Le Lam de l'USAP au talon a une belle activité.
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Re: Misimoa Benjamin Lam
VIDEO. Après Ben Lam, au tour du petit frère AJ de martyriser les défenses du Super Rugby
https://www.lerugbynistere.fr/videos/video-apres-ben-lam-au-tour-du-petit-frere-aj-de-martyriser-les-defenses-du-super-rugby-1606221447.php
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