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Le XV de France (partie 3)
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Re: Le XV de France (partie 3)
nadoloubb a écrit:grospaquet31 a écrit:sudiste a écrit:Tout ce bordel pour être allé bouffer une gaufre et être allé voir jouer son fils en espoirs ....
Pendant que des millions de français se privent de quasiment tout au quotidien, prennent des risques qu'ils ne peuvent éviter (notamment dans les transports en commun) vivant à tout moment sous la menace d'une infection voilà que ces "nantis" qui ont une dérogation spéciale pour pratiquer un métier passion, disposent de toute la logistique nécessaire, d'un confort matériel enviable etc ... foutent tout en l'air pour une ballade dans les rues de Rome ou une escapade pour un match espoirs....
Galthié est d'autant plus ridicule qu'il devait se savoir pisté ce qui démontre un égoïsme voire un égocentrisme plutôt malvenus....en cela il est raccord avec Laporte et Simon toujours plus que borderline avec la règle...voire la loi.
Résultat comme prévu la FFR se met les clubs à dos, crée un ambiance délétère dans le groupe (Laporte va-t-il lancé une chasse à la "taupe" ?) et excitent les britanniques qui ne vont pas se retenir pour nous en foutre plein la gueule. L'opposition au sein de la FFR qui n'attendait qu'une occasion sort elle aussi du bois ...
Quant à Laporte il est ces derniers jours totalement minable tant dans la forme (quelle agressivité ) que dans le fond avec ses arguments fumeux et légers.
Ou est le risque d’aller voir son fils jouer en plein et si on respecte les gestes barrieres (masque, distanciation)?
J’ai pas encore entendu parler de cluster extérieur a ce jour (sauf erreur de ma part).
Comme je disais, si les activités sportives plein air pour les jeunes sont maintenus, faut bien les amener, les chercher etc.
Le probleme n’est pas la, c’est juste que ce n’etait pas le deal et l’objet de cette bulle sanitaire
Surtout que dans les tribunes il devait y avoir personne
Sauf qu’on ne sait pas dans quelle circonstance comment ca s’est passé. A t’il croisé des gens? A t’il justement respecté les gestes barrieres? Y a til eu Un repas ou autre..?
Sinon, pour revenir sur les sorties médiatiques de Laporte, c’est tout simplement inacceptable, et plus particulièrement les menaces envers les joueurs.
La ministre des sports devrait a minima le convoquer et meme le sanctionner. Juste mon avis.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
Avec des acteurs comme Laporte, Simon et Galthié, on a le film qu'on mérite. Face à la première inéluctable connerie, il n'y a aucunes surprises, le scenario est forcément tordu, bancal et foireux. On connaissait le pedigree des bonhommes...
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Re: Le XV de France (partie 3)
La parole est-elle libre chez les Bleus ?
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/la-parole-est-elle-libre-chez-les-bleus_sto8155242/story.shtml
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Re: Le XV de France (partie 3)
Toulon : Carbonel de retour à l’entraînement
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/fil-info/toulon-carbonel-de-retour-a-l-entrainement-1035070
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Re: Le XV de France (partie 3)
XV de France : "A la fédération de nous rendre des comptes" demande Maracineanu
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-a-la-federation-de-nous-rendre-des-comptes-demande-maracineanu_VN-202103010333.html
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Re: Le XV de France (partie 3)
ce n' est pas la 1ère fois que Galthié se fout de la gueule de tout le monde et de son employeur en particulier.
Un coup il va jouer les reporter sur Fr2 le jour d' un match de Montpellier, un autre il est au Brésil à la fiesta de S.Kampf au lieu d' être sur le banc.
Il s' est fait virer de Toulon .. pourquoi ?
Un coup il va jouer les reporter sur Fr2 le jour d' un match de Montpellier, un autre il est au Brésil à la fiesta de S.Kampf au lieu d' être sur le banc.
Il s' est fait virer de Toulon .. pourquoi ?
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
Scalp a écrit:La parole est-elle libre chez les Bleus ?
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/la-parole-est-elle-libre-chez-les-bleus_sto8155242/story.shtml
C’est n’importe quoi. Alors les premiers concernés, ceux qui sont les plus a meme de savoir ce quil se passe a Marcoussis puisquils sont a Marcoussis propageraient des rumeurs de ce quils auraient lu (qui ne vient pas d’ailleurs que de Marcoussis!) dans les medias...alors quils connaissent la vérité. Plus Laporte ouvre sa bouche plus cest irreel, plus il apparait sous son vrai visage, un personnage abjecte qui ment comme il respire.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
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Scalp- Team modo
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/france-ecosse-un-match-le-jeudi-25-mars-1479778.php
Il n’y a plus que quelques détails à régler pour que la FFR et la LNR valident un accord définitif
Deux réunions entre négociateurs de la FFR et la LNR n’ont pas suffi pour parvenir à un accord ce lundi. Mais, menés dans la matinée et en fin de journée, ces échanges ont tout de même permis d’avancer par élimination pour parvenir à la reprogrammation du match reporté entre la France et l’Ecosse. Oubliez les options portant sur le 9 mars, bien trop proche désormais et à laquelle les Ecossais étaient opposés, ou sur le début du mois de juillet. Les deux instances ne parlent désormais plus que de la fin du mois de mars. Une piste qui correspond au souhait du staff du XV de France.
C’était la tendance dès dimanche. À ceci près que la date du vendredi 26 mars initialement discutée est en passe de se transformer en jeudi 25. Le conditionnel est encore de rigueur. Plusieurs détails, notamment financiers, restent encore à régler avant d’en passer à la rédaction de cet énième avenant à la convention qui régit la mise à disposition des internationaux. Mais un consensus semble se dessiner : le diffuseur n’y serait pas opposé.
À la veille de la 20e journée de Top 14, programmée le week-end des 27 et 28 mars, les clubs vont consentir à un nouveau doublon. Mais ils vont au moins préserver la visibilité médiatique de leur compétition.
Il n’y a plus que quelques détails à régler pour que la FFR et la LNR valident un accord définitif
Deux réunions entre négociateurs de la FFR et la LNR n’ont pas suffi pour parvenir à un accord ce lundi. Mais, menés dans la matinée et en fin de journée, ces échanges ont tout de même permis d’avancer par élimination pour parvenir à la reprogrammation du match reporté entre la France et l’Ecosse. Oubliez les options portant sur le 9 mars, bien trop proche désormais et à laquelle les Ecossais étaient opposés, ou sur le début du mois de juillet. Les deux instances ne parlent désormais plus que de la fin du mois de mars. Une piste qui correspond au souhait du staff du XV de France.
C’était la tendance dès dimanche. À ceci près que la date du vendredi 26 mars initialement discutée est en passe de se transformer en jeudi 25. Le conditionnel est encore de rigueur. Plusieurs détails, notamment financiers, restent encore à régler avant d’en passer à la rédaction de cet énième avenant à la convention qui régit la mise à disposition des internationaux. Mais un consensus semble se dessiner : le diffuseur n’y serait pas opposé.
À la veille de la 20e journée de Top 14, programmée le week-end des 27 et 28 mars, les clubs vont consentir à un nouveau doublon. Mais ils vont au moins préserver la visibilité médiatique de leur compétition.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
Donc on sacrifie l'affiche du jeudi soir de prod2.
Plus sérieusement, l'enchaînement de 3 matchs internationaux de top niveau en 12 jours me semble dangereux pour les joueurs.
Plus sérieusement, l'enchaînement de 3 matchs internationaux de top niveau en 12 jours me semble dangereux pour les joueurs.
le radis- Team modo
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Re: Le XV de France (partie 3)
grospaquet31 a écrit:sudiste a écrit:Tout ce bordel pour être allé bouffer une gaufre et être allé voir jouer son fils en espoirs ....
Pendant que des millions de français se privent de quasiment tout au quotidien, prennent des risques qu'ils ne peuvent éviter (notamment dans les transports en commun) vivant à tout moment sous la menace d'une infection voilà que ces "nantis" qui ont une dérogation spéciale pour pratiquer un métier passion, disposent de toute la logistique nécessaire, d'un confort matériel enviable etc ... foutent tout en l'air pour une ballade dans les rues de Rome ou une escapade pour un match espoirs....
Galthié est d'autant plus ridicule qu'il devait se savoir pisté ce qui démontre un égoïsme voire un égocentrisme plutôt malvenus....en cela il est raccord avec Laporte et Simon toujours plus que borderline avec la règle...voire la loi.
Résultat comme prévu la FFR se met les clubs à dos, crée un ambiance délétère dans le groupe (Laporte va-t-il lancé une chasse à la "taupe" ?) et excitent les britanniques qui ne vont pas se retenir pour nous en foutre plein la gueule. L'opposition au sein de la FFR qui n'attendait qu'une occasion sort elle aussi du bois ...
Quant à Laporte il est ces derniers jours totalement minable tant dans la forme (quelle agressivité ) que dans le fond avec ses arguments fumeux et légers.
Ou est le risque d’aller voir son fils jouer en plein et si on respecte les gestes barrieres (masque, distanciation)?
J’ai pas encore entendu parler de cluster en extérieur a ce jour (sauf erreur de ma part).
Comme je disais, si les activités sportives plein air pour les jeunes sont maintenus, faut bien les amener, les chercher etc.
Le probleme n’est pas la, c’est juste que ce n’etait pas le deal et l’objet de cette bulle sanitaire
Sauf que c'est une question de principe...car si on va par là alors n'importe qui pouvait quitter Marcousis pour aller prendre l'air, aller voir un match ou je ne sais pas quoi encore. Le résultat c'est que Galthié a chopé le covid et qu'il en est peut être même le vecteur au sein du groupe. La question c'est que par la dérogation spéciale accordé au XV de France pour jouer le Tournoi ce groupe portait la responsabilité d'une exemplarité. Ce n'est pas le cas et c'est bien là le problème !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le XV de France (partie 3)
sudiste a écrit:grospaquet31 a écrit:sudiste a écrit:Tout ce bordel pour être allé bouffer une gaufre et être allé voir jouer son fils en espoirs ....
Pendant que des millions de français se privent de quasiment tout au quotidien, prennent des risques qu'ils ne peuvent éviter (notamment dans les transports en commun) vivant à tout moment sous la menace d'une infection voilà que ces "nantis" qui ont une dérogation spéciale pour pratiquer un métier passion, disposent de toute la logistique nécessaire, d'un confort matériel enviable etc ... foutent tout en l'air pour une ballade dans les rues de Rome ou une escapade pour un match espoirs....
Galthié est d'autant plus ridicule qu'il devait se savoir pisté ce qui démontre un égoïsme voire un égocentrisme plutôt malvenus....en cela il est raccord avec Laporte et Simon toujours plus que borderline avec la règle...voire la loi.
Résultat comme prévu la FFR se met les clubs à dos, crée un ambiance délétère dans le groupe (Laporte va-t-il lancé une chasse à la "taupe" ?) et excitent les britanniques qui ne vont pas se retenir pour nous en foutre plein la gueule. L'opposition au sein de la FFR qui n'attendait qu'une occasion sort elle aussi du bois ...
Quant à Laporte il est ces derniers jours totalement minable tant dans la forme (quelle agressivité ) que dans le fond avec ses arguments fumeux et légers.
Ou est le risque d’aller voir son fils jouer en plein et si on respecte les gestes barrieres (masque, distanciation)?
J’ai pas encore entendu parler de cluster en extérieur a ce jour (sauf erreur de ma part).
Comme je disais, si les activités sportives plein air pour les jeunes sont maintenus, faut bien les amener, les chercher etc.
Le probleme n’est pas la, c’est juste que ce n’etait pas le deal et l’objet de cette bulle sanitaire
Sauf que c'est une question de principe...car si on va par là alors n'importe qui pouvait quitter Marcousis pour aller prendre l'air, aller voir un match ou je ne sais pas quoi encore. Le résultat c'est que Galthié a chopé le covid et qu'il en est peut être même le vecteur au sein du groupe. La question c'est que par la dérogation spéciale accordé au XV de France pour jouer le Tournoi ce groupe portait la responsabilité d'une exemplarité. Ce n'est pas le cas et c'est bien là le problème !!!
Lis jusqu’au bout ce que j’ai dit.
Le deal etait de ne pas sortir de la bulle et on ne l’a pas fait. C’est en ce sens que le staff et joueurs n’ont pas etzient exemplaires
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-le-xv-de-france-a-transgresse-les-regles-de-la-bulle-sanitaire/1228283
Comment le XV de France a transgressé les règles de la bulle sanitaire
Du voyage de Bernard Laporte à Rome à une bringue à Marcoussis en dépit de l'isolement proclamé, les questions s'accumulent alors que la FFR doit rendre ce mardi le rapport d'enquête demandé par le ministère des Sports.
Frédéric Bernès
On peut tomber d'accord avec Bernard Laporte. C'est arrivé une fois, dimanche soir, quand le président de la FFR a reconnu à Stade 2 sur France 3 que « c'est la notion de bulle qui n'est pas bien comprise ». Surtout par ceux qui nous en parlent depuis des semaines, serait-on tenté d'ajouter. Si aujourd'hui l'incompréhension la plus totale règne autour du sas devant protéger un quinze de France désormais plombé par dix-sept cas de Covid, il faut bien reconnaître que Laporte et Serge Simon, le « Covid manager » qui a disparu depuis une semaine, se donnent du mal pour embrouiller ce qu'on n'avait déjà pas saisi la veille.
« Attention, la bulle, ce n'est pas de rester enfermés à Marcoussis », a tenu à préciser Laporte. Plutôt que de nous énumérer tout ce que ce n'est pas, on gagnerait du temps à nous expliquer clairement pourquoi eux-mêmes, eux les premiers, ont utilisé cette formulation de « bulle hyper stricte »,et plutôt cent fois qu'une ? C'était du temps où il fallait rassurer en haut lieu, promettre d'ouvrir le parapluie même par grand soleil. Du temps où la circulation du variant anglais faisait planer la menace d'un reconfinement national.
Un mois plus tard, France-Écosse n'a pas eu lieu, la faute à un foyer d'infection déclaré à Marcoussis. À écouter Laporte, la bulle de janvier serait devenue une métaphore en février et un lapsus début mars. Nous aurions mal compris quand ils nous décrivaient un espace pratiquement aussi protégé que la mallette nucléaire. Nous nous serions fait des idées. Parler d'une bulle, cela a pourtant un sens, qui inspire certaines garanties. Pas celles d'une chambre stérile, mais sûrement pas non plus celles d'une passoire.
Le protocole sanitaire des Six Nations, dont nous avons pu consulter les 70 pages, n'interdit pas les sorties, à condition d'éviter les lieux publics, de veiller à une distanciation physique de deux mètres ou de porter correctement le masque.
Laporte en mode avion
Ce n'est pas parce que ce n'est pas écrit dans le protocole que les Anglais, joueurs comme staff, ont obtenu le droit de s'échapper de temps à autre de leur camp de base. « C'est même interdit », nous assure un confrère britannique. Le groupe a été réduit à 28, sans partenaire d'entraînement. Chacun dîne à une table individuelle. Les joueurs ne peuvent se regrouper qu'à l'extérieur, pour discuter, jouer au ping-pong ou aux échecs, dans un parc aménagé pour eux à l'hôtel Lensbury, à Teddington. Contraignant oui, mais rien de plus logique quand on veut minimiser les risques de contamination.
En plus de ce protocole, la FFR s'est engagée à se plier aux exigences de la Cellule interministériel de crise (CIC) autorisant, sous conditions, la tenue du Tournoi. Ces professionnels de la gestion de crise travaillent dans les sous-sols du ministère de l'Intérieur et coordonnent en temps réel l'action des ministères. Quand, le 28 janvier, Serge Simon déclare à l'AFP que « tous les gens qui croisent l'équipe de France doivent appartenir à cette bulle, y compris dans les déplacements. Nous serons d'ailleurs sur des vols privés », il répercute en réalité les obligations formulées par la CIC, dont L'Équipe a eu connaissance. Premier voyage, premier problème.
Pour se rendre en Italie, l'autre pays des gaufres, Bernard Laporte a suivi un itinéraire bis puisqu'il n'était pas dans l'avion privé de la délégation mais sur un autre vol, le vendredi 5 février, avec des passagers lambdas. Le président a d'ailleurs pris le café avec certains d'entre eux à l'aéroport. Cela ne l'a pas empêché d'entrer dans la bulle de l'équipe de France à Rome, au point d'apparaître non masqué, en bord de terrain, pendant l'échauffement d'Ollivon et ses camarades au Stadio Olimpico. La FFR précise qu'il a été testé, deux fois dans les 72 heures précédentes mais n'apporte aucune réponse sur le pourquoi de ce vol non privatisé.
Rome, ville ouverte
Une semaine plus tard, non répertorié comme « une personne essentielle à la tenue du match », Laporte n'a pas été autorisé à effectuer le voyage à Dublin. À Rome, en revanche, il a eu accès à cette « zone rouge », décrite dans le protocole des Six Nations, qui permet de se rendre sur le terrain ou dans les vestiaires. Sans qu'on comprenne pourquoi, d'autant que la CIC demandait à la FFR une « limitation strict du nombre de personnes habilitées à entrer dans la bulle, aux joueurs, staff et agents des services opérationnels (sécurité, restauration) ».
La question de ce manquement aux exigences de la CIC, et donc du ministère des Sports, trouvera peut-être sa réponse dans le rapport d'enquête interne demandé par Roxana Maracineanu et qui devrait être rendu par Laporte ce mardi soir. Tout a déjà été dit de la pertinence à prier d'éventuels fautifs d'enquêter sur leur propre compte.
Sans doute sera-t-il expliqué par la même occasion pourquoi, comme Serge Simon avant lui, le président du Comité médical de la FFR Roger Salamon affirmait sans réserve à l'antenne de Sud Radio jeudi dernier que le patient zéro était « le préparateur physique » pour en arriver, lundi dans les colonnes de Midi Olympique, comme Bernard Laporte cette fois, à relier l'entrée du virus à un partenaire d'entraînement de l'équipe de France à sept.
Le sens de la fête
Il faudrait surtout comprendre comme il a été possible, le mardi 16 février, deux jours après la victoire en Irlande et alors que le premier cas positif dans le staff était connu de tous, ainsi que le cas suspect de Galthié, d'organiser l'après-midi un raout dans la résidence de Marcoussis, avec plusieurs joueurs qui s'embringuèrent dans quelques mêlées joviales.
À ce moment-là, tout le monde devait respecter l'isolement, comme en atteste le communiqué de presse envoyé à 10h54 ce jour-là par la FFR. Extrait : « Conformément au protocole sanitaire, l'ensemble des membres de l'équipe et de l'encadrement a été isolé dès ce matin. Les interactions sont limitées au maximum. » Qui a autorisé la tenue de cette bringue ? Sollicitée lundi, la FFR n'a pas répondu à cette question.
Dans Midi Olympique, interrogé sur l'opportunité de permettre une troisième mi-temps à Dublin alors que le cas du septiste avait été découvert, Roger Salamon estimait que « ce n'était pas forcément la meilleure des choses à faire ». Deux jours plus tard, le staff du quinze de France ayant été touché, c'était bien plus qu'une très mauvaise idée. Aujourd'hui, nous savons que la bulle telle que présentée par la FFR en janvier a été percée, à plusieurs endroits, par plusieurs personnes. Outre les mangeurs de gaufre sur la via del Corso, Bernard Laporte a reconnu qu'il était allé se promener dans Rome le samedi matin avant Italie-France et que Fabien Galthié est allé voir son fils jouer avec les Espoirs de Colomiers à Jean-Bouin, au retour d'Italie.
Le sélectionneur a franchi la ligne jaune plusieurs autres fois. Il s'est ouvert d'une de ces escapades auprès des joueurs. Dimanche, dans Stade 2, Laporte a de nouveau ajouté de la confusion au contresens lorsqu'il a certifié que les joueurs s'étaient fait tester de nouveau après la dernière bouchée de gaufre, admettant donc qu'ils étaient sortis de la bulle, tout en précisant qu'aller manger une gaufre ne signifiait pas sortir de la bulle. C'était une réponse à Roxana Maracineanu, qui avait insisté en fin de semaine passée sur les conditions de retour dans la bulle et la nécessité d'un test après une pause goûter dans Rome.
Cela n'a pas grand sens vu le temps d'incubation, mais probablement que, dans l'esprit de la ministre, le test obligatoire pour (ré)intégrer la bulle ne devrait servir qu'après une parenthèse de plusieurs jours, en famille comme ce fut le cas après l'Irlande, et non pas pour des allers-retours. « Ce qu'on nous a toujours dit, explique un membre du groupe France, c'est qu'on ne pouvait passer que d'une bulle à une autre, de la bulle club à la bulle équipe de France par exemple. Sauf pour les transports vers Rome, Dublin ou Londres où on serait tous sur un vol privé.» Pas tous.
Dimanche sur France 3, Laporte s'est avancé en assurant que toutes les excursions avaient donné lieu à des tests au moment du retour dans la bulle. Les joueurs « ont été retestés en rentrant bien sûr, ils le sont toujours heureusement ». En toute logique, il l'a été aussi après sa promenade piano e sano. Nul doute que le ministère apprendra dans le rapport le nom du laboratoire qui s'est occupé des analyses.
Comment le XV de France a transgressé les règles de la bulle sanitaire
Du voyage de Bernard Laporte à Rome à une bringue à Marcoussis en dépit de l'isolement proclamé, les questions s'accumulent alors que la FFR doit rendre ce mardi le rapport d'enquête demandé par le ministère des Sports.
Frédéric Bernès
On peut tomber d'accord avec Bernard Laporte. C'est arrivé une fois, dimanche soir, quand le président de la FFR a reconnu à Stade 2 sur France 3 que « c'est la notion de bulle qui n'est pas bien comprise ». Surtout par ceux qui nous en parlent depuis des semaines, serait-on tenté d'ajouter. Si aujourd'hui l'incompréhension la plus totale règne autour du sas devant protéger un quinze de France désormais plombé par dix-sept cas de Covid, il faut bien reconnaître que Laporte et Serge Simon, le « Covid manager » qui a disparu depuis une semaine, se donnent du mal pour embrouiller ce qu'on n'avait déjà pas saisi la veille.
« Attention, la bulle, ce n'est pas de rester enfermés à Marcoussis », a tenu à préciser Laporte. Plutôt que de nous énumérer tout ce que ce n'est pas, on gagnerait du temps à nous expliquer clairement pourquoi eux-mêmes, eux les premiers, ont utilisé cette formulation de « bulle hyper stricte »,et plutôt cent fois qu'une ? C'était du temps où il fallait rassurer en haut lieu, promettre d'ouvrir le parapluie même par grand soleil. Du temps où la circulation du variant anglais faisait planer la menace d'un reconfinement national.
Un mois plus tard, France-Écosse n'a pas eu lieu, la faute à un foyer d'infection déclaré à Marcoussis. À écouter Laporte, la bulle de janvier serait devenue une métaphore en février et un lapsus début mars. Nous aurions mal compris quand ils nous décrivaient un espace pratiquement aussi protégé que la mallette nucléaire. Nous nous serions fait des idées. Parler d'une bulle, cela a pourtant un sens, qui inspire certaines garanties. Pas celles d'une chambre stérile, mais sûrement pas non plus celles d'une passoire.
Le protocole sanitaire des Six Nations, dont nous avons pu consulter les 70 pages, n'interdit pas les sorties, à condition d'éviter les lieux publics, de veiller à une distanciation physique de deux mètres ou de porter correctement le masque.
Laporte en mode avion
Ce n'est pas parce que ce n'est pas écrit dans le protocole que les Anglais, joueurs comme staff, ont obtenu le droit de s'échapper de temps à autre de leur camp de base. « C'est même interdit », nous assure un confrère britannique. Le groupe a été réduit à 28, sans partenaire d'entraînement. Chacun dîne à une table individuelle. Les joueurs ne peuvent se regrouper qu'à l'extérieur, pour discuter, jouer au ping-pong ou aux échecs, dans un parc aménagé pour eux à l'hôtel Lensbury, à Teddington. Contraignant oui, mais rien de plus logique quand on veut minimiser les risques de contamination.
En plus de ce protocole, la FFR s'est engagée à se plier aux exigences de la Cellule interministériel de crise (CIC) autorisant, sous conditions, la tenue du Tournoi. Ces professionnels de la gestion de crise travaillent dans les sous-sols du ministère de l'Intérieur et coordonnent en temps réel l'action des ministères. Quand, le 28 janvier, Serge Simon déclare à l'AFP que « tous les gens qui croisent l'équipe de France doivent appartenir à cette bulle, y compris dans les déplacements. Nous serons d'ailleurs sur des vols privés », il répercute en réalité les obligations formulées par la CIC, dont L'Équipe a eu connaissance. Premier voyage, premier problème.
Pour se rendre en Italie, l'autre pays des gaufres, Bernard Laporte a suivi un itinéraire bis puisqu'il n'était pas dans l'avion privé de la délégation mais sur un autre vol, le vendredi 5 février, avec des passagers lambdas. Le président a d'ailleurs pris le café avec certains d'entre eux à l'aéroport. Cela ne l'a pas empêché d'entrer dans la bulle de l'équipe de France à Rome, au point d'apparaître non masqué, en bord de terrain, pendant l'échauffement d'Ollivon et ses camarades au Stadio Olimpico. La FFR précise qu'il a été testé, deux fois dans les 72 heures précédentes mais n'apporte aucune réponse sur le pourquoi de ce vol non privatisé.
Rome, ville ouverte
Une semaine plus tard, non répertorié comme « une personne essentielle à la tenue du match », Laporte n'a pas été autorisé à effectuer le voyage à Dublin. À Rome, en revanche, il a eu accès à cette « zone rouge », décrite dans le protocole des Six Nations, qui permet de se rendre sur le terrain ou dans les vestiaires. Sans qu'on comprenne pourquoi, d'autant que la CIC demandait à la FFR une « limitation strict du nombre de personnes habilitées à entrer dans la bulle, aux joueurs, staff et agents des services opérationnels (sécurité, restauration) ».
La question de ce manquement aux exigences de la CIC, et donc du ministère des Sports, trouvera peut-être sa réponse dans le rapport d'enquête interne demandé par Roxana Maracineanu et qui devrait être rendu par Laporte ce mardi soir. Tout a déjà été dit de la pertinence à prier d'éventuels fautifs d'enquêter sur leur propre compte.
Sans doute sera-t-il expliqué par la même occasion pourquoi, comme Serge Simon avant lui, le président du Comité médical de la FFR Roger Salamon affirmait sans réserve à l'antenne de Sud Radio jeudi dernier que le patient zéro était « le préparateur physique » pour en arriver, lundi dans les colonnes de Midi Olympique, comme Bernard Laporte cette fois, à relier l'entrée du virus à un partenaire d'entraînement de l'équipe de France à sept.
Le sens de la fête
Il faudrait surtout comprendre comme il a été possible, le mardi 16 février, deux jours après la victoire en Irlande et alors que le premier cas positif dans le staff était connu de tous, ainsi que le cas suspect de Galthié, d'organiser l'après-midi un raout dans la résidence de Marcoussis, avec plusieurs joueurs qui s'embringuèrent dans quelques mêlées joviales.
À ce moment-là, tout le monde devait respecter l'isolement, comme en atteste le communiqué de presse envoyé à 10h54 ce jour-là par la FFR. Extrait : « Conformément au protocole sanitaire, l'ensemble des membres de l'équipe et de l'encadrement a été isolé dès ce matin. Les interactions sont limitées au maximum. » Qui a autorisé la tenue de cette bringue ? Sollicitée lundi, la FFR n'a pas répondu à cette question.
Dans Midi Olympique, interrogé sur l'opportunité de permettre une troisième mi-temps à Dublin alors que le cas du septiste avait été découvert, Roger Salamon estimait que « ce n'était pas forcément la meilleure des choses à faire ». Deux jours plus tard, le staff du quinze de France ayant été touché, c'était bien plus qu'une très mauvaise idée. Aujourd'hui, nous savons que la bulle telle que présentée par la FFR en janvier a été percée, à plusieurs endroits, par plusieurs personnes. Outre les mangeurs de gaufre sur la via del Corso, Bernard Laporte a reconnu qu'il était allé se promener dans Rome le samedi matin avant Italie-France et que Fabien Galthié est allé voir son fils jouer avec les Espoirs de Colomiers à Jean-Bouin, au retour d'Italie.
Le sélectionneur a franchi la ligne jaune plusieurs autres fois. Il s'est ouvert d'une de ces escapades auprès des joueurs. Dimanche, dans Stade 2, Laporte a de nouveau ajouté de la confusion au contresens lorsqu'il a certifié que les joueurs s'étaient fait tester de nouveau après la dernière bouchée de gaufre, admettant donc qu'ils étaient sortis de la bulle, tout en précisant qu'aller manger une gaufre ne signifiait pas sortir de la bulle. C'était une réponse à Roxana Maracineanu, qui avait insisté en fin de semaine passée sur les conditions de retour dans la bulle et la nécessité d'un test après une pause goûter dans Rome.
Cela n'a pas grand sens vu le temps d'incubation, mais probablement que, dans l'esprit de la ministre, le test obligatoire pour (ré)intégrer la bulle ne devrait servir qu'après une parenthèse de plusieurs jours, en famille comme ce fut le cas après l'Irlande, et non pas pour des allers-retours. « Ce qu'on nous a toujours dit, explique un membre du groupe France, c'est qu'on ne pouvait passer que d'une bulle à une autre, de la bulle club à la bulle équipe de France par exemple. Sauf pour les transports vers Rome, Dublin ou Londres où on serait tous sur un vol privé.» Pas tous.
Dimanche sur France 3, Laporte s'est avancé en assurant que toutes les excursions avaient donné lieu à des tests au moment du retour dans la bulle. Les joueurs « ont été retestés en rentrant bien sûr, ils le sont toujours heureusement ». En toute logique, il l'a été aussi après sa promenade piano e sano. Nul doute que le ministère apprendra dans le rapport le nom du laboratoire qui s'est occupé des analyses.
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-qu-attendre-de-l-enquete-sur-le-bubble-gate-1476269.php
XV de France : qu’attendre de l’enquête sur le « Bubble Gate » ?
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Les conclusions de l’enquête visant à éclaircir les raisons de la propagation du Covid-19 dans les rangs du XV de France doivent être remises ce mardi sur le bureau de Bernard Laporte, président de la FFR, qui les fera ensuite suivre au Ministère des Sports
La pression pesant sur le XV de France dans l’affaire du “Bubble Gate” (1) ne redescend pas. Au lendemain des déclarations de Bernard Laporte, qui a confirmé sur le plateau de Stade 2 que Fabien Galthié a bien assisté à Jean-Bouin à un match des espoirs du Stade Français avec lesquels évolue son fils, le 7 février à son retour d’Italie, un nouveau front médiatique s’est ouvert de l’autre côté de la Manche.
En affirmant que « si les Six Nations avaient le moindre courage, […] l’Écosse devrait être gratifiée d’une victoire avec bonus offensif pour ce match », Stephen Jones, journaliste au « Sunday Times », a résumé l’état d’esprit général. Estimant que le président de la FFR a admis une « faute » de son sélectionneur, les commentateurs britanniques exhortent l’organisateur à déclarer les Bleus perdants par forfait plutôt que de reporter leur match face à l’Écosse.
Bouclier
Cerné par le feu de critiques auxquelles il ne peut opposer que des dénégations plus ou moins nerveuses, Bernard Laporte va enfin pouvoir s’appuyer sur un élément concret pour tenter d’expliquer comment 17 cas Covid-19 (12 joueurs, 5 encadrants) ont pu apparaître alors que la FFR avait promis un protocole sanitaire strict : l’enquête diligentée sur l’ordre de Roxana Maracineanu, ministre des Sports, doit atterrir sur son bureau ce mardi. Le président de la FFR le transmettra alors, dans la soirée ou ce mercredi, à son ministère de tutelle.
En dépit de l’offensive conduite par l’opposition, qui a réclamé une « enquête indépendante », elle est menée par Christian Dullin, secrétaire général de la FFR. « C’est à la Fédération de mener ses propres investigations », valide-t-on du côté du ministère. Les conclusions de ce rapport devraient reposer pour l’essentiel sur les travaux de la commission médicale présidée par l’épidémiologiste Roger Salamon et qui compte également l’infectiologue Eric Caumes.
Ce rapport sera-t-il suffisant pour calmer la mauvaise humeur de Roxana Maracineanu qui a menacé de retirer la dérogation permettant au XV de France de participer au Tournoi ? Ça dépendra de son contenu… Mais s’il leur est favorable, les responsables de la FFR ne manqueront pas de le brandir en guise de bouclier aux critiques qui ciblent Serge Simon, vice-président et Covid manager d’une FFR qui a enregistré l’apparition de trois clusters, et Fabien Galthié.
“On n’a pas le droit d’aller manger une gaufre ou d’aller faire un footing?”
L’enquête devrait éclaircir tout d’abord l’identité du fameux « patient 0 ». « C’est un jeune joueur de l’équipe de 7 », confirme-t-on dans l’entourage de la commission médicale. On en est sûr à 99,9 %. » Son test PCR a pu être défectueux ou alors il était en période d’incubation. Cette question n’est pas neutre puisque la communication orchestrée autour a généré des tensions dans le groupe France ou avec le Ministère. Mais elle n’est plus fondamentale.
Galthié « innocenté » ?
Ce sont les éventuels manquements au protocole qui suscitent aujourd’hui polémiques et interrogations. En guise de ligne de défense, Bernard Laporte a affirmé sur Stade 2 qu’il y a incompréhension sur les concepts : « La notion de bulle n’est pas bien saisie, il y a un protocole imposé par les Six Nations, qu’on doit respecter. On n’a pas le droit d’aller manger une gaufre ou d’aller faire un footing dans un bois ? Je ne vois pas en quoi ça pose problème. » Voilà justement ce qui en constitue un…
Le président de la FFR s’est montré tout aussi tolérant vis-à-vis de la sortie de Fabien Galthié à Jean-Bouin : « Il en a le droit dans la mesure où il est masqué. Et puis il a vu le match au côté de Thomas Lombard (Ndlr, président du Stade Français), qui est testé tous les trois jours. » Les observations de la commission médicale devraient conforter cette lecture, considérant qu’à ses yeux une sortie est possible sous réserve du suivi d’un panel de recommandations. Ce devrait être stipulé dans le rapport.
Une telle conclusion ne manquera pas de conforter dans leur opinion les détracteurs de cette enquête interne. Reste à savoir comment l’accueillera le Ministère...
(1) L’affaire des contaminations au Covid-19 à Marcoussis a été renommée ainsi par les médias britanniques.
XV de France : qu’attendre de l’enquête sur le « Bubble Gate » ?
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Les conclusions de l’enquête visant à éclaircir les raisons de la propagation du Covid-19 dans les rangs du XV de France doivent être remises ce mardi sur le bureau de Bernard Laporte, président de la FFR, qui les fera ensuite suivre au Ministère des Sports
La pression pesant sur le XV de France dans l’affaire du “Bubble Gate” (1) ne redescend pas. Au lendemain des déclarations de Bernard Laporte, qui a confirmé sur le plateau de Stade 2 que Fabien Galthié a bien assisté à Jean-Bouin à un match des espoirs du Stade Français avec lesquels évolue son fils, le 7 février à son retour d’Italie, un nouveau front médiatique s’est ouvert de l’autre côté de la Manche.
En affirmant que « si les Six Nations avaient le moindre courage, […] l’Écosse devrait être gratifiée d’une victoire avec bonus offensif pour ce match », Stephen Jones, journaliste au « Sunday Times », a résumé l’état d’esprit général. Estimant que le président de la FFR a admis une « faute » de son sélectionneur, les commentateurs britanniques exhortent l’organisateur à déclarer les Bleus perdants par forfait plutôt que de reporter leur match face à l’Écosse.
Bouclier
Cerné par le feu de critiques auxquelles il ne peut opposer que des dénégations plus ou moins nerveuses, Bernard Laporte va enfin pouvoir s’appuyer sur un élément concret pour tenter d’expliquer comment 17 cas Covid-19 (12 joueurs, 5 encadrants) ont pu apparaître alors que la FFR avait promis un protocole sanitaire strict : l’enquête diligentée sur l’ordre de Roxana Maracineanu, ministre des Sports, doit atterrir sur son bureau ce mardi. Le président de la FFR le transmettra alors, dans la soirée ou ce mercredi, à son ministère de tutelle.
En dépit de l’offensive conduite par l’opposition, qui a réclamé une « enquête indépendante », elle est menée par Christian Dullin, secrétaire général de la FFR. « C’est à la Fédération de mener ses propres investigations », valide-t-on du côté du ministère. Les conclusions de ce rapport devraient reposer pour l’essentiel sur les travaux de la commission médicale présidée par l’épidémiologiste Roger Salamon et qui compte également l’infectiologue Eric Caumes.
Ce rapport sera-t-il suffisant pour calmer la mauvaise humeur de Roxana Maracineanu qui a menacé de retirer la dérogation permettant au XV de France de participer au Tournoi ? Ça dépendra de son contenu… Mais s’il leur est favorable, les responsables de la FFR ne manqueront pas de le brandir en guise de bouclier aux critiques qui ciblent Serge Simon, vice-président et Covid manager d’une FFR qui a enregistré l’apparition de trois clusters, et Fabien Galthié.
“On n’a pas le droit d’aller manger une gaufre ou d’aller faire un footing?”
L’enquête devrait éclaircir tout d’abord l’identité du fameux « patient 0 ». « C’est un jeune joueur de l’équipe de 7 », confirme-t-on dans l’entourage de la commission médicale. On en est sûr à 99,9 %. » Son test PCR a pu être défectueux ou alors il était en période d’incubation. Cette question n’est pas neutre puisque la communication orchestrée autour a généré des tensions dans le groupe France ou avec le Ministère. Mais elle n’est plus fondamentale.
Galthié « innocenté » ?
Ce sont les éventuels manquements au protocole qui suscitent aujourd’hui polémiques et interrogations. En guise de ligne de défense, Bernard Laporte a affirmé sur Stade 2 qu’il y a incompréhension sur les concepts : « La notion de bulle n’est pas bien saisie, il y a un protocole imposé par les Six Nations, qu’on doit respecter. On n’a pas le droit d’aller manger une gaufre ou d’aller faire un footing dans un bois ? Je ne vois pas en quoi ça pose problème. » Voilà justement ce qui en constitue un…
Le président de la FFR s’est montré tout aussi tolérant vis-à-vis de la sortie de Fabien Galthié à Jean-Bouin : « Il en a le droit dans la mesure où il est masqué. Et puis il a vu le match au côté de Thomas Lombard (Ndlr, président du Stade Français), qui est testé tous les trois jours. » Les observations de la commission médicale devraient conforter cette lecture, considérant qu’à ses yeux une sortie est possible sous réserve du suivi d’un panel de recommandations. Ce devrait être stipulé dans le rapport.
Une telle conclusion ne manquera pas de conforter dans leur opinion les détracteurs de cette enquête interne. Reste à savoir comment l’accueillera le Ministère...
(1) L’affaire des contaminations au Covid-19 à Marcoussis a été renommée ainsi par les médias britanniques.
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Re: Le XV de France (partie 3)
Le président de la FFR s’est montré tout aussi tolérant vis-à-vis de la sortie de Fabien Galthié à Jean-Bouin : « Il en a le droit dans la mesure où il est masqué. Et puis il a vu le match au côté de Thomas Lombard (Ndlr, président du Stade Français), qui est testé tous les trois jours. »
Ben Galthie est aussi régulièrement testé...visiblement ca ne l’a pas empêché de l’attraper.
Vu le nombre de mensonge quil debite a la seconde, sa parole n’a plus aucune crédibilité.
La ministre des sports doit prendre ses responsabilités et si elle en a le pouvoir faire un grand menage de printemps.
J’imagine a present l’enthousiasme des joueurs a aller en selection...avec ce discours de despote du président de la fede.
Ben Galthie est aussi régulièrement testé...visiblement ca ne l’a pas empêché de l’attraper.
Vu le nombre de mensonge quil debite a la seconde, sa parole n’a plus aucune crédibilité.
La ministre des sports doit prendre ses responsabilités et si elle en a le pouvoir faire un grand menage de printemps.
J’imagine a present l’enthousiasme des joueurs a aller en selection...avec ce discours de despote du président de la fede.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
Laporte est un crétin sans aucune éducation, tout le monde le sait, même si cela ne l'a pas empêché de faire son chemin.
Arrivé à Bègles depuis Gaillac dans sa petite chambre avec pour tout meubles un matelas par terre et 2 cagots d'orange trouvés aux capus comme chevets, il a été champion de France, secrétaire d'état, proprio de casino, camping, restaurants etc...
Ce gars là, porte la réussite en lui, il n'a pas fini de nous étonner.
Je n'aime pas ce mec et son équipe, il faut dire qu'ils ont succédé à des types puants qui comme lui tiraient la couverture à eux, ceux qui se proposaient à les remplacer sont du même acabit.
La dedans, il y a les joueurs à qui il a rappelé leur place, et puis les clubs qui crient beaucoup et ne font rien pour ne pas subir et se faire plumer, et pourtant ce sont eux qui sont en première ligne à la manoeuvre.
Arrivé à Bègles depuis Gaillac dans sa petite chambre avec pour tout meubles un matelas par terre et 2 cagots d'orange trouvés aux capus comme chevets, il a été champion de France, secrétaire d'état, proprio de casino, camping, restaurants etc...
Ce gars là, porte la réussite en lui, il n'a pas fini de nous étonner.
Je n'aime pas ce mec et son équipe, il faut dire qu'ils ont succédé à des types puants qui comme lui tiraient la couverture à eux, ceux qui se proposaient à les remplacer sont du même acabit.
La dedans, il y a les joueurs à qui il a rappelé leur place, et puis les clubs qui crient beaucoup et ne font rien pour ne pas subir et se faire plumer, et pourtant ce sont eux qui sont en première ligne à la manoeuvre.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Vers-un-report-de-france-ecosse-le-jeudi-25-mars/1228300
Vers un report de France-Écosse le jeudi 25 mars
Le match de la troisième journée du Tournoi des Six Nations entre la France et l'Écosse, initialement prévu dimanche dernier et reporté en raison de l'épidémie de Covid-19 chez les Bleus, pourrait avoir lieu le jeudi 25 mars. Un accord entre la FFR et la LNR est en bonne voie.
Le match de la troisième journée du Tournoi des Six Nations entre la France et l'Écosse, initialement prévu dimanche dernier et reporté en raison de l'épidémie de Covid-19 chez les Bleus, pourrait avoir lieu le jeudi 25 mars.
Les positions entre la Fédération française de rugby et la Ligue se sont rapprochées lundi soir lors d'une énième réunion à ce sujet. Un accord est en bonne voie même s'il reste conditionné, évidemment, à l'aval de la Fédération écossaise.
Pas de concurrence frontale avec le Top 14
Initialement, les clubs de Top 14 voyaient d'un très mauvais oeil un possible report de ce match au-delà de la fenêtre internationale du Tournoi, qui se clôt le 20 mars. Outre le fait qu'une reprogrammation le week-end du 26-27 mars entraînait un doublon avec la 20e journée de Top 14, il signifiait aussi que les clubs disputant le week-end suivant les huitièmes de finale de la Coupe d'Europe récupéreraient tardivement leurs internationaux.
Mais le compromis qui se dessine autour du jeudi 25 mars présente le double avantage de remettre les internationaux à disposition des clubs dès le vendredi 26 mais aussi de ne pas placer le France-Écosse, diffusé sur France Télévisions, en concurrence directe avec les principales affiches de Top 14, les vendredi et samedi soirs, sur Canal +.
En outre, la FFR permet aux clubs de faire jouer les internationaux le week-end prochain, lors de la 18e journée du Top 14.
Vers un report de France-Écosse le jeudi 25 mars
Le match de la troisième journée du Tournoi des Six Nations entre la France et l'Écosse, initialement prévu dimanche dernier et reporté en raison de l'épidémie de Covid-19 chez les Bleus, pourrait avoir lieu le jeudi 25 mars. Un accord entre la FFR et la LNR est en bonne voie.
Le match de la troisième journée du Tournoi des Six Nations entre la France et l'Écosse, initialement prévu dimanche dernier et reporté en raison de l'épidémie de Covid-19 chez les Bleus, pourrait avoir lieu le jeudi 25 mars.
Les positions entre la Fédération française de rugby et la Ligue se sont rapprochées lundi soir lors d'une énième réunion à ce sujet. Un accord est en bonne voie même s'il reste conditionné, évidemment, à l'aval de la Fédération écossaise.
Pas de concurrence frontale avec le Top 14
Initialement, les clubs de Top 14 voyaient d'un très mauvais oeil un possible report de ce match au-delà de la fenêtre internationale du Tournoi, qui se clôt le 20 mars. Outre le fait qu'une reprogrammation le week-end du 26-27 mars entraînait un doublon avec la 20e journée de Top 14, il signifiait aussi que les clubs disputant le week-end suivant les huitièmes de finale de la Coupe d'Europe récupéreraient tardivement leurs internationaux.
Mais le compromis qui se dessine autour du jeudi 25 mars présente le double avantage de remettre les internationaux à disposition des clubs dès le vendredi 26 mais aussi de ne pas placer le France-Écosse, diffusé sur France Télévisions, en concurrence directe avec les principales affiches de Top 14, les vendredi et samedi soirs, sur Canal +.
En outre, la FFR permet aux clubs de faire jouer les internationaux le week-end prochain, lors de la 18e journée du Top 14.
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Re: Le XV de France (partie 3)
“On n’a pas le droit d’aller manger une gaufre ou d’aller faire un footing?”
Voilà un argument d'une puérilité confondante
Les types n'ont toujours pas compris que dans le contexte actuel et malgré les réticences exprimées ils disposent d'une dérogation spéciale pour jouer ce Tournoi.
Par le comportement plus que léger pour ne pas dire méprisant ils portent atteinte à l'ensemble du sport, au rugby en particulier mais aussi à l'image du pays qu'ils représentent.
Galthié veut aller voir jouer son fils, le mien est interdit de matchs et de contacts depuis des mois
L'équipe considère l'après match à Rome comme une ballade dolce vita ...mais personne ne peut voyager nulle part ...alors ils font leur "boulot" et ils rentrent à l'hôtel point !!!
Faut arrêter de nous faire chialer avec Marcoussis, qui n'a rien d'un Marcatraz : 20 hectares d'équipements et de verdure, logements style hôtels 4 étoiles, intendance, service ... il y a beaucoup de jeunes de 20-25 ans qui aimeraient avoir de telles conditions
D'ailleurs même s'il n'y avait pas eu contamination on pourrait tout de même juger ces comportements légers et en contradiction avec les engagements pris, vis à vis du gouvernement mais également des clubs, vue la situation sanitaire très instable.
Voilà un argument d'une puérilité confondante
Les types n'ont toujours pas compris que dans le contexte actuel et malgré les réticences exprimées ils disposent d'une dérogation spéciale pour jouer ce Tournoi.
Par le comportement plus que léger pour ne pas dire méprisant ils portent atteinte à l'ensemble du sport, au rugby en particulier mais aussi à l'image du pays qu'ils représentent.
Galthié veut aller voir jouer son fils, le mien est interdit de matchs et de contacts depuis des mois
L'équipe considère l'après match à Rome comme une ballade dolce vita ...mais personne ne peut voyager nulle part ...alors ils font leur "boulot" et ils rentrent à l'hôtel point !!!
Faut arrêter de nous faire chialer avec Marcoussis, qui n'a rien d'un Marcatraz : 20 hectares d'équipements et de verdure, logements style hôtels 4 étoiles, intendance, service ... il y a beaucoup de jeunes de 20-25 ans qui aimeraient avoir de telles conditions
D'ailleurs même s'il n'y avait pas eu contamination on pourrait tout de même juger ces comportements légers et en contradiction avec les engagements pris, vis à vis du gouvernement mais également des clubs, vue la situation sanitaire très instable.
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Re: Le XV de France (partie 3)
On ne peut plus se fier à rien, bien sur par le passé un type à perdu son royaume pour un plat de lentille, mais des gaufres qu'en même
On a du mal à imaginer qu'autant de broutilles puissent conduire à de tels dégâts, sur que la partie immergée de l'iceberg doit être plus conséquente pour que ce brave Bernard menace les joueurs qui ouvriraient leur gueule de ne plus les retenir.
Cela ce saura un jour .
On a du mal à imaginer qu'autant de broutilles puissent conduire à de tels dégâts, sur que la partie immergée de l'iceberg doit être plus conséquente pour que ce brave Bernard menace les joueurs qui ouvriraient leur gueule de ne plus les retenir.
Cela ce saura un jour .
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Un-compromis-entre-la-ffr-et-la-lnr-pour-france-ecosse/1228279
Des Bleus vont retrouver le terrain ce week-end, compromis FFR-LNR en vue pour France-Écosse
Plusieurs internationaux devraient jouer en Top 14 ce week-end. Du lest lâché par la FFR pour trouver un accord avec la LNR sur un report de France-Écosse au jeudi 25 mars ?
Romain Bergogne
Il ne fait désormais guère de doute que France-Écosse ne se jouera pas le mardi 9 mars, comme cela avait été évoqué en fin de semaine dernière. Le prochain rendez-vous des Bleus sur un terrain serait donc fixé au samedi 13 mars à Twickenham, face à l'Angleterre. La question est plus de savoir aujourd'hui à quoi va ressembler la reprise des 42 joueurs concernés par le cluster de Marcoussis (12 positifs et 30 négatifs dont certains cas contact). Cela passera pour plusieurs d'entre eux par un match de Top 14 dès ce week-end.
Dans les discussions entre la FFR et la LNR ces derniers jours, dont une réunion lundi soir au cours de laquelle les positions se sont rapprochées, l'hypothèse d'un report de France-Écosse au jeudi 25 mars a pris du poids (sous réserve d'un accord des Écossais). La fédération consentirait à rassembler le nouveau groupe de 31 seulement dimanche, laissant les joueurs à disposition de leurs clubs pour la 18e journée du Championnat. En contrepartie de quoi la Ligue ne ferait pas obstacle à un nouveau doublon pour la 20e journée (26-27 mars) permettant de jouer France-Écosse le jeudi.
Cette forme de compromis d'urgence face à la crise sanitaire en équipe de France doit se lire au cas par cas car il s'agit évidemment de ne faire prendre aucun risque aux joueurs qui seraient amenés à jouer ce week-end après une telle coupure et avec pour seule activité de l'entretien physique en confinement. Rappelons que le délai est très court pour retrouver les terrains car la grande majorité des joueurs est à l'isolement jusqu'à mercredi et tout le monde sera testé jeudi matin, soit la veille du premier match au programme entre Montpellier et Clermont.
Entre retrouver le rythme et éviter la blessure
Prenons l'exemple du LOU, qui a quatre internationaux concernés (Demba Bamba, Killian Geraci, Dylan Cretin et Pierre-Louis Barassi) et qui doit jouer à Bayonne samedi après-midi. « Pierre-Louis Barassi et Killian Geraci, qui n'ont pas joué au début du Tournoi, doivent continuer à se préparer, nous expliquait lundi Benjamin Delmoral, le préparateur physique du LOU. S'ils sont testés négatifs jeudi, c'est une histoire de deux jours pour adapter leur programme. On essaie de leur mettre la même charge de travail que ceux qui commencent la semaine avec nous. Si on veut qu'ils soient performants avec les Bleus, ce n'est pas en faisant du physique qu'ils le seront. »
Sous-entendu : s'ils sont jugés prêts par le manager Pierre Mignoni, rien ne les empêcherait finalement de jouer samedi. Un bon moyen de retrouver le sacro-saint rythme. La même question peut se poser pour les joueurs vainqueurs en Irlande puis les renforts appelés pour pallier les cas positifs. Si l'on se fie aux dates de tests et aux durées d'isolement (10 jours pour les positifs, 7 pour les cas contacts), Antoine Dupont (Toulouse), Mohamed Haouas (Montpellier) et Gabin Villière (Toulon), dépistés le 19 février, pouvaient sortir de chez eux lundi. Julien Marchand (Toulouse) et Arthur Vincent (Montpellier) mardi.
Et ainsi de suite jusqu'à jeudi au plus tard pour l'ensemble du groupe, sauf Uini Atonio, testé positif mercredi dernier et donc à l'isolement jusqu'à samedi. « On va voir jeudi selon les tests et leur état après l'isolement », nous a répondu par SMS un manager du Top 14. Toulouse, qui recevra Brive, ne fermerait pas la porte pour ses joueurs pris dans le cluster de Marcoussis (Aldegheri, Tolofua et Ramos). Castres, opposé à La Rochelle, compterait sur Anthony Jelonch et Gaëtan Barlot tandis que le MHR devrait faire jouer Haouas mais pas Vincent. Avec un risque, la blessure. Mais après tout ce qu'ont vécu les Bleus ces quinze derniers jours, cet aléa paraîtrait presque dérisoire.
Des Bleus vont retrouver le terrain ce week-end, compromis FFR-LNR en vue pour France-Écosse
Plusieurs internationaux devraient jouer en Top 14 ce week-end. Du lest lâché par la FFR pour trouver un accord avec la LNR sur un report de France-Écosse au jeudi 25 mars ?
Romain Bergogne
Il ne fait désormais guère de doute que France-Écosse ne se jouera pas le mardi 9 mars, comme cela avait été évoqué en fin de semaine dernière. Le prochain rendez-vous des Bleus sur un terrain serait donc fixé au samedi 13 mars à Twickenham, face à l'Angleterre. La question est plus de savoir aujourd'hui à quoi va ressembler la reprise des 42 joueurs concernés par le cluster de Marcoussis (12 positifs et 30 négatifs dont certains cas contact). Cela passera pour plusieurs d'entre eux par un match de Top 14 dès ce week-end.
Dans les discussions entre la FFR et la LNR ces derniers jours, dont une réunion lundi soir au cours de laquelle les positions se sont rapprochées, l'hypothèse d'un report de France-Écosse au jeudi 25 mars a pris du poids (sous réserve d'un accord des Écossais). La fédération consentirait à rassembler le nouveau groupe de 31 seulement dimanche, laissant les joueurs à disposition de leurs clubs pour la 18e journée du Championnat. En contrepartie de quoi la Ligue ne ferait pas obstacle à un nouveau doublon pour la 20e journée (26-27 mars) permettant de jouer France-Écosse le jeudi.
Cette forme de compromis d'urgence face à la crise sanitaire en équipe de France doit se lire au cas par cas car il s'agit évidemment de ne faire prendre aucun risque aux joueurs qui seraient amenés à jouer ce week-end après une telle coupure et avec pour seule activité de l'entretien physique en confinement. Rappelons que le délai est très court pour retrouver les terrains car la grande majorité des joueurs est à l'isolement jusqu'à mercredi et tout le monde sera testé jeudi matin, soit la veille du premier match au programme entre Montpellier et Clermont.
Entre retrouver le rythme et éviter la blessure
Prenons l'exemple du LOU, qui a quatre internationaux concernés (Demba Bamba, Killian Geraci, Dylan Cretin et Pierre-Louis Barassi) et qui doit jouer à Bayonne samedi après-midi. « Pierre-Louis Barassi et Killian Geraci, qui n'ont pas joué au début du Tournoi, doivent continuer à se préparer, nous expliquait lundi Benjamin Delmoral, le préparateur physique du LOU. S'ils sont testés négatifs jeudi, c'est une histoire de deux jours pour adapter leur programme. On essaie de leur mettre la même charge de travail que ceux qui commencent la semaine avec nous. Si on veut qu'ils soient performants avec les Bleus, ce n'est pas en faisant du physique qu'ils le seront. »
Sous-entendu : s'ils sont jugés prêts par le manager Pierre Mignoni, rien ne les empêcherait finalement de jouer samedi. Un bon moyen de retrouver le sacro-saint rythme. La même question peut se poser pour les joueurs vainqueurs en Irlande puis les renforts appelés pour pallier les cas positifs. Si l'on se fie aux dates de tests et aux durées d'isolement (10 jours pour les positifs, 7 pour les cas contacts), Antoine Dupont (Toulouse), Mohamed Haouas (Montpellier) et Gabin Villière (Toulon), dépistés le 19 février, pouvaient sortir de chez eux lundi. Julien Marchand (Toulouse) et Arthur Vincent (Montpellier) mardi.
Et ainsi de suite jusqu'à jeudi au plus tard pour l'ensemble du groupe, sauf Uini Atonio, testé positif mercredi dernier et donc à l'isolement jusqu'à samedi. « On va voir jeudi selon les tests et leur état après l'isolement », nous a répondu par SMS un manager du Top 14. Toulouse, qui recevra Brive, ne fermerait pas la porte pour ses joueurs pris dans le cluster de Marcoussis (Aldegheri, Tolofua et Ramos). Castres, opposé à La Rochelle, compterait sur Anthony Jelonch et Gaëtan Barlot tandis que le MHR devrait faire jouer Haouas mais pas Vincent. Avec un risque, la blessure. Mais après tout ce qu'ont vécu les Bleus ces quinze derniers jours, cet aléa paraîtrait presque dérisoire.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.midilibre.fr/2021/03/02/rugby-apres-le-cluster-au-sein-du-xv-de-france-le-top-14-affiche-sa-grogne-9402188.php
Rugby : après le cluster au sein du XV de France, le Top 14 affiche sa grogne
Réagissant au fiasco des Bleus après l'apparition en pleine "bulle sanitaire" dans le cadre du tournoi des VI Nations, les clubs de l’élite ont le sentiment de payer les pots cassés.
"On en paye les pots cassés." Entre joueurs contaminés ou cas contacts et une nouvelle date à trouver pour le match du Tournoi des VI Nations France-Ecosse, le mécontentement est palpable parmi les clubs du Top 14 face aux déboires sanitaires chez les Bleus.
Le calendrier de la Coupe du monde 2023 venait à peine d’être dévoilé, avec un alléchant France-Nouvelle-Zélande en guise de hors-d’œuvre, lorsque Didier Lacroix a été invité vendredi, en marge d’un événement organisé à cette occasion à Toulouse par la Région Occitanie, à s’exprimer sur le foyer de contagion au Covid-19 apparu au sein du XV de France.
"Sachons se serrer les coudes"
Alors, au nom de l’intérêt supérieur du rugby français, le président du Stade Toulousain en a appelé à la "solidarité" de tous les acteurs concernés : "Dans les moments difficiles, il faut être très solidaire, très humble, ça peut arriver à tout le monde. Sachons se serrer les coudes." "Regarder qui est malade et s’il y a des conséquences m’importe plus que de savoir qui est le patient zéro", a-t-il insisté.
En attendant les conclusions du rapport que la Fédération française de rugby (FFR) doit remettre mardi au ministère des Sports afin de faire la lumière sur la chaîne de contamination, l’entraîneur des avants toulousains Jean Bouilhou s’était montré la veille un peu moins consensuel que son président.
Réaction
"S’il y a mensonge" autour du cluster du XV de France, "il doit y avoir des sanctions", a estimé l’ex-sélectionneur Jean-Claude Skrela (1995-1999), élu d’opposition au comité directeur à la Fédération française de rugby (FFR).
"Le ministère des Sports devrait aujourd’hui diligenter une enquête menée par des inspecteurs généraux (du ministère). Il n’y a que des personnes externes à la Fédération qui peuvent mener cette enquête. Aujourd’hui, il y a des clubs (amateurs) qui ne peuvent pas jouer. Ils ne peuvent que s’entraîner sans opposition. Eux ont la chance de pouvoir voyager et de jouer au rugby."
"Il faut faire preuve de respect. Il y a certes Serge Simon, mais il y a surtout Bernard Laporte qui est le président. C’est lui qui donne les ordres, le tempo. Si l’organisation autour de la bulle n’a pas fonctionné, ils en sont tous les deux les responsables. Je ne demanderai pas la démission mais s’il y a mensonge, il doit y avoir des sanctions."
"On est presque les fournisseurs officiels de l’équipe de France", avait-il grincé, avant de devoir se déplacer chez le leader du Top 14, La Rochelle, sans sept joueurs majeurs : Cyril Baille, Antoine Dupont, Julien Marchand et Peato Mauvaka, tous testés positifs au Covid pendant leur séjour en sélection, mais aussi Dorian Aldegheri, Selevasio Tolofua et Thomas Ramos, appelés à leur tour à Marcoussis au fil des forfaits successifs.
"Ça nous est préjudiciable, mais c’est comme ça. On fait comme on peut et on subit la situation", avait regretté Bouilhou.
Un sentiment d’impuissance partagé par l’entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB), Christophe Urios, qui a, lui, vu partir six de ses hommes chez les Bleus de Fabien Galthié.
"Je suis très fier quand on a des joueurs qui sont appelés en équipe de France, mais là, ça me fait chier pour ceux qui sont partis, a-t-il déclaré la semaine dernière. Il y a probablement eu une connerie de faite, je n’en sais rien, mais on a un peu l’impression que l’on en paye les pots cassés."
Casse-tête du report France-Ecosse
Aux doutes sur la gestion de la situation sanitaire par l’encadrement du XV de France et les autorités fédérales s’ajoute le casse-tête du report du match France-Ecosse. La FFR souhaiterait idéalement qu’il soit disputé fin mars - les 26, 27 ou 28 -, soit au-delà de la fenêtre internationale, en plein week-end de Top 14 et à une semaine de la reprise de la Coupe d’Europe.
Cela induirait de nouvelles négociations avec les clubs, après celles déjà tendues de l’automne dernier sur la mise à disposition des internationaux, qui avaient contraint le sélectionneur Fabien Galthié à une large revue d’effectif.
Le compromis serait, en cas de report fin mars de la rencontre face à l’Écosse, dont la décision finale revient au comité organisateur du Tournoi, que les Bleus soient libérés ce week-end pour la 18e journée du Top 14. "Une fausse bonne nouvelle", pour le président du RC Toulon Bernard Lemaître, puisque les joueurs contaminés ne pourront pas jouer.
"C’est du bidon et ils le savent très bien, que ce soit à la Fédé ou à la Ligue", a-t-il dit lundi, alors que son équipe vient d’enchaîner deux revers inhabituels à domicile en championnat. "La situation en équipe de France est agaçante et frustrante parce qu’il y a le dit et le non-dit. Nous, les clubs, ne sommes pas du tout maîtres du jeu. Chacun a sa vérité, son protocole."
Midi Libre
Rugby : après le cluster au sein du XV de France, le Top 14 affiche sa grogne
Réagissant au fiasco des Bleus après l'apparition en pleine "bulle sanitaire" dans le cadre du tournoi des VI Nations, les clubs de l’élite ont le sentiment de payer les pots cassés.
"On en paye les pots cassés." Entre joueurs contaminés ou cas contacts et une nouvelle date à trouver pour le match du Tournoi des VI Nations France-Ecosse, le mécontentement est palpable parmi les clubs du Top 14 face aux déboires sanitaires chez les Bleus.
Le calendrier de la Coupe du monde 2023 venait à peine d’être dévoilé, avec un alléchant France-Nouvelle-Zélande en guise de hors-d’œuvre, lorsque Didier Lacroix a été invité vendredi, en marge d’un événement organisé à cette occasion à Toulouse par la Région Occitanie, à s’exprimer sur le foyer de contagion au Covid-19 apparu au sein du XV de France.
"Sachons se serrer les coudes"
Alors, au nom de l’intérêt supérieur du rugby français, le président du Stade Toulousain en a appelé à la "solidarité" de tous les acteurs concernés : "Dans les moments difficiles, il faut être très solidaire, très humble, ça peut arriver à tout le monde. Sachons se serrer les coudes." "Regarder qui est malade et s’il y a des conséquences m’importe plus que de savoir qui est le patient zéro", a-t-il insisté.
En attendant les conclusions du rapport que la Fédération française de rugby (FFR) doit remettre mardi au ministère des Sports afin de faire la lumière sur la chaîne de contamination, l’entraîneur des avants toulousains Jean Bouilhou s’était montré la veille un peu moins consensuel que son président.
Réaction
"S’il y a mensonge" autour du cluster du XV de France, "il doit y avoir des sanctions", a estimé l’ex-sélectionneur Jean-Claude Skrela (1995-1999), élu d’opposition au comité directeur à la Fédération française de rugby (FFR).
"Le ministère des Sports devrait aujourd’hui diligenter une enquête menée par des inspecteurs généraux (du ministère). Il n’y a que des personnes externes à la Fédération qui peuvent mener cette enquête. Aujourd’hui, il y a des clubs (amateurs) qui ne peuvent pas jouer. Ils ne peuvent que s’entraîner sans opposition. Eux ont la chance de pouvoir voyager et de jouer au rugby."
"Il faut faire preuve de respect. Il y a certes Serge Simon, mais il y a surtout Bernard Laporte qui est le président. C’est lui qui donne les ordres, le tempo. Si l’organisation autour de la bulle n’a pas fonctionné, ils en sont tous les deux les responsables. Je ne demanderai pas la démission mais s’il y a mensonge, il doit y avoir des sanctions."
"On est presque les fournisseurs officiels de l’équipe de France", avait-il grincé, avant de devoir se déplacer chez le leader du Top 14, La Rochelle, sans sept joueurs majeurs : Cyril Baille, Antoine Dupont, Julien Marchand et Peato Mauvaka, tous testés positifs au Covid pendant leur séjour en sélection, mais aussi Dorian Aldegheri, Selevasio Tolofua et Thomas Ramos, appelés à leur tour à Marcoussis au fil des forfaits successifs.
"Ça nous est préjudiciable, mais c’est comme ça. On fait comme on peut et on subit la situation", avait regretté Bouilhou.
Un sentiment d’impuissance partagé par l’entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB), Christophe Urios, qui a, lui, vu partir six de ses hommes chez les Bleus de Fabien Galthié.
"Je suis très fier quand on a des joueurs qui sont appelés en équipe de France, mais là, ça me fait chier pour ceux qui sont partis, a-t-il déclaré la semaine dernière. Il y a probablement eu une connerie de faite, je n’en sais rien, mais on a un peu l’impression que l’on en paye les pots cassés."
Casse-tête du report France-Ecosse
Aux doutes sur la gestion de la situation sanitaire par l’encadrement du XV de France et les autorités fédérales s’ajoute le casse-tête du report du match France-Ecosse. La FFR souhaiterait idéalement qu’il soit disputé fin mars - les 26, 27 ou 28 -, soit au-delà de la fenêtre internationale, en plein week-end de Top 14 et à une semaine de la reprise de la Coupe d’Europe.
Cela induirait de nouvelles négociations avec les clubs, après celles déjà tendues de l’automne dernier sur la mise à disposition des internationaux, qui avaient contraint le sélectionneur Fabien Galthié à une large revue d’effectif.
Le compromis serait, en cas de report fin mars de la rencontre face à l’Écosse, dont la décision finale revient au comité organisateur du Tournoi, que les Bleus soient libérés ce week-end pour la 18e journée du Top 14. "Une fausse bonne nouvelle", pour le président du RC Toulon Bernard Lemaître, puisque les joueurs contaminés ne pourront pas jouer.
"C’est du bidon et ils le savent très bien, que ce soit à la Fédé ou à la Ligue", a-t-il dit lundi, alors que son équipe vient d’enchaîner deux revers inhabituels à domicile en championnat. "La situation en équipe de France est agaçante et frustrante parce qu’il y a le dit et le non-dit. Nous, les clubs, ne sommes pas du tout maîtres du jeu. Chacun a sa vérité, son protocole."
Midi Libre
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Le XV de France (partie 3)
https://www.midi-olympique.fr/2021/02/28/pour-galthie-lepisode-covid-laissera-des-sequelles-9400074.php
Pour Galthié l'épisode Covid laissera des séquelles
Pour la première fois depuis sa prise de pouvoir, le sélectionneur Fabien Galthié est confronté à une grave crise interne mais aussi externe. Comment s’en sortira-t-il ? Et quelles seront les conséquences de cet épisode ? Eclairage.
Fabien Galthié a-t-il commis une faute ? « L’enquête le dira » a répondu vendredi en fin de journée le président de la FFR Bernard Laporte chez nos confrères de RMC balayant les informations de L’Équipe confirmées par Midi Olympique, selon lesquelles la bulle sanitaire aurait été percée par le sélectionneur, déclaré cas suspect dès le 16 février dernier. Les faits se seraient produits durant la semaine de préparation du match Irlande-France, deuxième et dernier match en date du XV de France. « Tous mes agissements sont conformes au protocole sanitaire, s’est défendu Galthié. Je ne comprends pas ces accusations non justifiées.» Dans un contexte étouffant pour l’ancien demi de mêlée, Bernard Laporte lui a apporté un soutien presque sans faille : « Fabien m’a dit qu’il avait respecté le protocole et je le crois, a déclaré le président de la FFR. Pour moi, il n’y a pas de faute. » Mais il a aussi ajouté : « Si le rapport dit que des gens ont failli, il faudra prendre des sanctions, c’est une évidence », rejetant toute de même vertement l’idée de se séparer de celui qui a remis les Bleus sur le chemin de la victoire.
Un perte de confiance en son discours
Ici, il n’est nullement question de jeter l’opprobre sur Galthié. Quand bien même l’ancien demi de mêlée aurait enfreint le protocole sanitaire, cela ne le désigne pas pour autant comme le patient zéro responsable du cluster XV de France. Force est de s’interroger sur la crédibilité d’un sélectionneur qui, à sa prise de fonction, a érigé l’état d’esprit et le respect du cadre posé par le staff comme la pierre angulaire de son projet. Souvenez-vous de cette séquence diffusée par nos confrères de France Télévisions au cours de laquelle Fabien Galthié, face au troisième ligne du Racing 92 Wenceslas Lauret, assène : « Nous, on va mettre un cadre qui n’est pas négociable. Dans le cadre de vie, on va vous donner - ce qui n’était pas fait - une planification sur la compétition. On vous demande de dire dès aujourd’hui, si vous acceptez ce cadre […] Si des joueurs disent oui mais sortent du cadre, ils repartent. Il y a des taxis qui vous attendent, on n’en parle pas, on ne bataille pas, on ne laisse pas d’énergie. » En son for intérieur, le patron des Bleus sait pertinemment qu’il a commis une erreur lourde de conséquence. Selon un proche, « il est dans la peau d’un enfant pris la main dans le sac en train de voler des bonbons à la boulangerie ». Un autre précise : qu’il est « au plus mal, qu’il se pose beaucoup de questions ». Au sein de l’effectif tricolore, plusieurs voix se sont fait l’écho d’une perte de confiance en son discours. Certains lui en veulent franchement d’avoir rompu le pacte signé dès le début de l’aventure.
Et puis, quelle image renvoie-t-il au monde amateur, privé de rugby depuis de trop longues semaines et qui a appris vendredi que sa saison était d’ores et déjà terminée. Le XV de France était une bouffée d’oxygène pour ses milliers de licenciés. Ils en ont aussi été privé. Sans conséquence majeure pour Galthié. Pour l’heure, il jouit de son image et de ses bons résultats à la tête des Bleus. Mais pour combien de temps ?
Bref, les conséquences, à divers titres, risquent d’être lourdes à gérer pour un homme peu épargné ces dernières années.
------------------------------------------
Il est mal dans sa tête
Dans cette affaire, Fabien Galthié est sans doute le plus malheureux. Peut-être sait-il que ce qu’il s’est attaché à construire depuis sa prise de pouvoir à la tête du XV de France s’est écroulé en quelques jours. La fin d’un état de grâce en quelque sorte pour celui qui a remis le XV de France sur le devant de la scène. Depuis l’annonce de son test positif à la Covid-19, le sélectionneur s’est fait discret. Pour ne pas dire muet. D’abord, parce qu’il a été placé à l’isolement. Ensuite, parce qu’il a probablement au fond de lui de lourds remords. Plusieurs témoins ont rapporté, par-delà l’épisode de fièvre dû à la Covid-19, son mal-être et son inquiétude sur les suites de cette affaire qualifiée de « Bubble gate » dans la presse anglo-saxonne.Lors du prochain rassemblement des Bleus, il lui faudra faire preuve de diplomatie et de conviction vis-à-vis de ses joueurs.Et peut-être se livrer à un mea culpa ?
Sa dynamique sportive brisée
C’était beau. Deux matchs, deux victoires, dont une historique remportée en Irlande où les Bleus ne s’étaient pas imposés depuis 10 ans. Malgré quelques absents notables comme l’ouvreur Romain Ntamack, le flanker François Cros ou le centre Virimi Vakatawa, la confiance du XV de France était au beau fixe.Et les remplaçants des joueurs cités affichaient des performances qui faisaient justement oublier ces absences. Bref, nos Bleus venaient de remporter un « match d’hommes », comme le martelait le capitaine Charles Ollivon après la victoire à Dublin. Et ils abordaient ce choc contre l’écosse en profitant d’une superbe dynamique. Pour couronner le tout, les écossais n’auraient pu compter sur leur droitier Zander Fagerson, suspendu après avoir reçu un carton rouge contre le pays de Galles. Le match France - écosse reporté, cet élan est brisé. Ou au moins suspendu. Fort heureusement, on espère qu’il n’entamera pas l’ambition de nos Bleus. C’est, en substance, ce qu’a déclaré Romain Ntamack en marge de l’annonce du calendrier de la prochaine Coupe du monde, vendredi : « Cet épisode ne va pas briser l’élan. Cela n’a rien à voir avec le sportif. Cela ne changera pas l’ambition qui est la nôtre. Je ne suis pas inquiet pour la fin du Tournoi. »
Sa fracture avec le groupe
Depuis le début de son mandat, Fabien Galthié avait érigé le fameux « cadre de vie » au rang de livre sacré. Un ensemble de règles, de droits et de devoirs qui devaient garantir le bon fonctionnement humain et sportif du groupe France. Un cadre « non négociable », comme l’avait posé le sélectionneur, accepté et respecté par le staff et les joueurs. Une ligne de conduite qui garantissait un climat de confiance et de solidarité entre les différents acteurs. Mais aujourd’hui, que vaut encore ce contrat si son auteur ne l’a pas respecté ? À n’en point douter, les écarts du sélectionneur ont passablement agacé les membres du groupe XV de France qui, pour la première fois, ne se sont pas gênés pour évoquer leur ras-le-bol de façon anonyme dans les médias. À tel point que Bernard Laporte, le président de la FFR lui-même, aurait demandé expressément vendredi matin dernier aux joueurs de tenir leurs langues avec les médias… Un rappel à l’ordre autoritaire et brutal qui montre à quel point le fameux « cadre de vie » vertueux et épanouissant du XV de France est troublé. Placé à l’isolement dans sa chambre à Marcoussis, Fabien Galthié n’a pu, pour le moment, parler avec ses joueurs. Au vrai, on ignore comment ces derniers réagiront quand le sélectionneur s’adressera à eux. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il faudra beaucoup de dialogue et de compréhension de chacun pour reconstruire les bases d’une relation vertueuse jusqu’ici fondée sur la droiture, la franchise et l’honnêteté.
Une possible sanction
Pour l’heure, la lumière n’a pas encore été faite et la présomption d’innocence prévaut. Le patient zéro, étiquette déjà passée dans le dos de plusieurs « coupables », n’est pas encore clairement identifié. Mais si l’enquête, réalisée à la demande du ministère des Sports, devait désigner Fabien Galthié comme le coupable, sera-t-il sanctionné ? La question s’impose. Bernard Laporte, sur RMC comme devant les joueurs du XV de France vendredi matin, a affirmé que le sélectionneur serait encore à la tête du XV de France en 2023. Seulement, des sanctions sont possibles : sanction financière, mise à pied… l’éventail est grand. Bernard Laporte pourrait par exemple saisir le Comité fédéral d’éthique et de déontologie du rugby français. Et pour cause. Dans la charte d’éthique et de déontologie du rugby français, consultable sur ffr.fr, le troisième principe exige d’« adopter un comportement exemplaire en toutes circonstances » et il est précisé dès les premières lignes : « à tous les niveaux et bien sûr aux plus hauts niveaux, plus exposés médiatiquement, les acteurs du rugby et notamment les pratiquants, doivent avoir particulièrement conscience de l’image qu’ils présentent. Leur comportement a valeur d’exemple, aussi bien de manière positive que négative et ce comportement se doit d’être irréprochable. » Assurément, Fabien Galthié entre dans ce cas de figure.à noter toutefois que ce Comité fédéral d’éthique et de déontologie n’a qu’un simple pouvoir consultatif… Et qu’au final, c’est le président de la FFR Bernard Laporte qui tranchera.
Arnaud Beurdeley, Simon Valzer
Pour Galthié l'épisode Covid laissera des séquelles
Pour la première fois depuis sa prise de pouvoir, le sélectionneur Fabien Galthié est confronté à une grave crise interne mais aussi externe. Comment s’en sortira-t-il ? Et quelles seront les conséquences de cet épisode ? Eclairage.
Fabien Galthié a-t-il commis une faute ? « L’enquête le dira » a répondu vendredi en fin de journée le président de la FFR Bernard Laporte chez nos confrères de RMC balayant les informations de L’Équipe confirmées par Midi Olympique, selon lesquelles la bulle sanitaire aurait été percée par le sélectionneur, déclaré cas suspect dès le 16 février dernier. Les faits se seraient produits durant la semaine de préparation du match Irlande-France, deuxième et dernier match en date du XV de France. « Tous mes agissements sont conformes au protocole sanitaire, s’est défendu Galthié. Je ne comprends pas ces accusations non justifiées.» Dans un contexte étouffant pour l’ancien demi de mêlée, Bernard Laporte lui a apporté un soutien presque sans faille : « Fabien m’a dit qu’il avait respecté le protocole et je le crois, a déclaré le président de la FFR. Pour moi, il n’y a pas de faute. » Mais il a aussi ajouté : « Si le rapport dit que des gens ont failli, il faudra prendre des sanctions, c’est une évidence », rejetant toute de même vertement l’idée de se séparer de celui qui a remis les Bleus sur le chemin de la victoire.
Un perte de confiance en son discours
Ici, il n’est nullement question de jeter l’opprobre sur Galthié. Quand bien même l’ancien demi de mêlée aurait enfreint le protocole sanitaire, cela ne le désigne pas pour autant comme le patient zéro responsable du cluster XV de France. Force est de s’interroger sur la crédibilité d’un sélectionneur qui, à sa prise de fonction, a érigé l’état d’esprit et le respect du cadre posé par le staff comme la pierre angulaire de son projet. Souvenez-vous de cette séquence diffusée par nos confrères de France Télévisions au cours de laquelle Fabien Galthié, face au troisième ligne du Racing 92 Wenceslas Lauret, assène : « Nous, on va mettre un cadre qui n’est pas négociable. Dans le cadre de vie, on va vous donner - ce qui n’était pas fait - une planification sur la compétition. On vous demande de dire dès aujourd’hui, si vous acceptez ce cadre […] Si des joueurs disent oui mais sortent du cadre, ils repartent. Il y a des taxis qui vous attendent, on n’en parle pas, on ne bataille pas, on ne laisse pas d’énergie. » En son for intérieur, le patron des Bleus sait pertinemment qu’il a commis une erreur lourde de conséquence. Selon un proche, « il est dans la peau d’un enfant pris la main dans le sac en train de voler des bonbons à la boulangerie ». Un autre précise : qu’il est « au plus mal, qu’il se pose beaucoup de questions ». Au sein de l’effectif tricolore, plusieurs voix se sont fait l’écho d’une perte de confiance en son discours. Certains lui en veulent franchement d’avoir rompu le pacte signé dès le début de l’aventure.
Et puis, quelle image renvoie-t-il au monde amateur, privé de rugby depuis de trop longues semaines et qui a appris vendredi que sa saison était d’ores et déjà terminée. Le XV de France était une bouffée d’oxygène pour ses milliers de licenciés. Ils en ont aussi été privé. Sans conséquence majeure pour Galthié. Pour l’heure, il jouit de son image et de ses bons résultats à la tête des Bleus. Mais pour combien de temps ?
Bref, les conséquences, à divers titres, risquent d’être lourdes à gérer pour un homme peu épargné ces dernières années.
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Il est mal dans sa tête
Dans cette affaire, Fabien Galthié est sans doute le plus malheureux. Peut-être sait-il que ce qu’il s’est attaché à construire depuis sa prise de pouvoir à la tête du XV de France s’est écroulé en quelques jours. La fin d’un état de grâce en quelque sorte pour celui qui a remis le XV de France sur le devant de la scène. Depuis l’annonce de son test positif à la Covid-19, le sélectionneur s’est fait discret. Pour ne pas dire muet. D’abord, parce qu’il a été placé à l’isolement. Ensuite, parce qu’il a probablement au fond de lui de lourds remords. Plusieurs témoins ont rapporté, par-delà l’épisode de fièvre dû à la Covid-19, son mal-être et son inquiétude sur les suites de cette affaire qualifiée de « Bubble gate » dans la presse anglo-saxonne.Lors du prochain rassemblement des Bleus, il lui faudra faire preuve de diplomatie et de conviction vis-à-vis de ses joueurs.Et peut-être se livrer à un mea culpa ?
Sa dynamique sportive brisée
C’était beau. Deux matchs, deux victoires, dont une historique remportée en Irlande où les Bleus ne s’étaient pas imposés depuis 10 ans. Malgré quelques absents notables comme l’ouvreur Romain Ntamack, le flanker François Cros ou le centre Virimi Vakatawa, la confiance du XV de France était au beau fixe.Et les remplaçants des joueurs cités affichaient des performances qui faisaient justement oublier ces absences. Bref, nos Bleus venaient de remporter un « match d’hommes », comme le martelait le capitaine Charles Ollivon après la victoire à Dublin. Et ils abordaient ce choc contre l’écosse en profitant d’une superbe dynamique. Pour couronner le tout, les écossais n’auraient pu compter sur leur droitier Zander Fagerson, suspendu après avoir reçu un carton rouge contre le pays de Galles. Le match France - écosse reporté, cet élan est brisé. Ou au moins suspendu. Fort heureusement, on espère qu’il n’entamera pas l’ambition de nos Bleus. C’est, en substance, ce qu’a déclaré Romain Ntamack en marge de l’annonce du calendrier de la prochaine Coupe du monde, vendredi : « Cet épisode ne va pas briser l’élan. Cela n’a rien à voir avec le sportif. Cela ne changera pas l’ambition qui est la nôtre. Je ne suis pas inquiet pour la fin du Tournoi. »
Sa fracture avec le groupe
Depuis le début de son mandat, Fabien Galthié avait érigé le fameux « cadre de vie » au rang de livre sacré. Un ensemble de règles, de droits et de devoirs qui devaient garantir le bon fonctionnement humain et sportif du groupe France. Un cadre « non négociable », comme l’avait posé le sélectionneur, accepté et respecté par le staff et les joueurs. Une ligne de conduite qui garantissait un climat de confiance et de solidarité entre les différents acteurs. Mais aujourd’hui, que vaut encore ce contrat si son auteur ne l’a pas respecté ? À n’en point douter, les écarts du sélectionneur ont passablement agacé les membres du groupe XV de France qui, pour la première fois, ne se sont pas gênés pour évoquer leur ras-le-bol de façon anonyme dans les médias. À tel point que Bernard Laporte, le président de la FFR lui-même, aurait demandé expressément vendredi matin dernier aux joueurs de tenir leurs langues avec les médias… Un rappel à l’ordre autoritaire et brutal qui montre à quel point le fameux « cadre de vie » vertueux et épanouissant du XV de France est troublé. Placé à l’isolement dans sa chambre à Marcoussis, Fabien Galthié n’a pu, pour le moment, parler avec ses joueurs. Au vrai, on ignore comment ces derniers réagiront quand le sélectionneur s’adressera à eux. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il faudra beaucoup de dialogue et de compréhension de chacun pour reconstruire les bases d’une relation vertueuse jusqu’ici fondée sur la droiture, la franchise et l’honnêteté.
Une possible sanction
Pour l’heure, la lumière n’a pas encore été faite et la présomption d’innocence prévaut. Le patient zéro, étiquette déjà passée dans le dos de plusieurs « coupables », n’est pas encore clairement identifié. Mais si l’enquête, réalisée à la demande du ministère des Sports, devait désigner Fabien Galthié comme le coupable, sera-t-il sanctionné ? La question s’impose. Bernard Laporte, sur RMC comme devant les joueurs du XV de France vendredi matin, a affirmé que le sélectionneur serait encore à la tête du XV de France en 2023. Seulement, des sanctions sont possibles : sanction financière, mise à pied… l’éventail est grand. Bernard Laporte pourrait par exemple saisir le Comité fédéral d’éthique et de déontologie du rugby français. Et pour cause. Dans la charte d’éthique et de déontologie du rugby français, consultable sur ffr.fr, le troisième principe exige d’« adopter un comportement exemplaire en toutes circonstances » et il est précisé dès les premières lignes : « à tous les niveaux et bien sûr aux plus hauts niveaux, plus exposés médiatiquement, les acteurs du rugby et notamment les pratiquants, doivent avoir particulièrement conscience de l’image qu’ils présentent. Leur comportement a valeur d’exemple, aussi bien de manière positive que négative et ce comportement se doit d’être irréprochable. » Assurément, Fabien Galthié entre dans ce cas de figure.à noter toutefois que ce Comité fédéral d’éthique et de déontologie n’a qu’un simple pouvoir consultatif… Et qu’au final, c’est le président de la FFR Bernard Laporte qui tranchera.
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Re: Le XV de France (partie 3)
XV de France: comment la bulle sanitaire a éclaté en plusieurs endroits
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/xv-de-france-comment-la-bulle-sanitaire-a-eclate-en-plusieurs-endroits_AV-202103020171.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/xv-de-france-comment-la-bulle-sanitaire-a-eclate-en-plusieurs-endroits_AV-202103020171.html
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Re: Le XV de France (partie 3)
Y a une multiplication des articles pour ne rien dire de plus qui est assez impressionnante
L’article titre « pour Galthie, cet episode Covid laissera des sequelles ». Y a zero ligne a ce sujet....ben forcement puisqu.il n’a pas parlé depuis son test positif.
L’article titre « pour Galthie, cet episode Covid laissera des sequelles ». Y a zero ligne a ce sujet....ben forcement puisqu.il n’a pas parlé depuis son test positif.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le XV de France (partie 3)
Un problème qui ne touchait que le XV de France concerne évidemment beaucoup plus de monde dans le contexte actuel. Tout le monde vit avec des contraintes et certains s'en abstiennent ouvertement en croyant détenir un totem d’immunité. Quels que soient les VIP concernés, le tohubohu serait le même.
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Re: Le XV de France (partie 3)
6 Nations 2021. Lourde amende, match forfait : la presse étrangère vise les Bleus
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-2021-lourde-amende-match-forfait-la-presse-etrangere-vise-les-bleus-0203211359.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-2021-lourde-amende-match-forfait-la-presse-etrangere-vise-les-bleus-0203211359.php
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