Le XV de France (partie 3)

Scalp a écrit:

Le plus risible pour ne pas dire le plus pathétique de ces articles c'est le parallèle fait entre N'Tamack et Pollard et mieux encore Sexton...dont les pays respectif "ne s'étonnent pas lorsqu'ils retrouvent une place de titulaire à leur retour de blessure"

D'un côté nous parlons d'un joueur dont le premier match international remonte à 2019 et à moins de 20 caps de l'autre de vieux briscards installés depuis des années et pour Sexton 90 sélections

C'est vraiment du grand n'importe quoi !!!

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:

Le  plus risible pour ne pas dire le plus pathétique de ces articles c'est le parallèle fait entre N'Tamack et Pollard et mieux encore Sexton...dont les pays respectif "ne s'étonnent pas lorsqu'ils retrouvent une place de titulaire à leur retour de blessure"

D'un côté nous parlons d'un joueur dont le premier match international remonte à 2019 et à moins de 20 caps de l'autre de vieux briscards installés depuis des années et pour Sexton 90 sélections  

C'est vraiment du grand n'importe quoi !!!

C'est d'un ridicule... Le journalisme français est tombé bien bas.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Avant-angleterre-france-les-titulaires-itoje-farrell-et-billy-vunipola-sont-critiques/1231531

Avant Angleterre-France, les titulaires Itoje, Farrell et Billy Vunipola sont critiqués

Omniprésents en équipe d'Angleterre, les joueurs des Saracens peinent depuis le début du Tournoi. Et Eddie Jones en a relégué deux sur le banc pour affronter la France samedi.

Adrien Corée et Aurélien Bouisset

Avant même le début du Tournoi, un point d'interrogation planait au-dessus de la tête des joueurs des Saracens sélectionnés par Eddie Jones. C'est qu'ils constituent la colonne vertébrale de son quinze de la Rose, articulé par des Sarries du talon (Jamie George) à l'arrière (Elliot Daly) en passant par les capitaines en chef (Owen Farrell) ou de touche (Maro Itoje). Et ces cadres expérimentés entamaient le Six Nations après une pause forcée de deux mois : relégué en Deuxième Division pour avoir fraudé sur le salary-cap, leur club attendait la reprise de son Championnat.

À la veille du premier match contre l'Écosse (6-11, le 6 février), les Anglais avaient préféré entonner un refrain positif, sur le thème « voilà une pause régénérante ». Mais chaque membre du gang des Saracens a connu un passage à vide depuis le début du Tournoi. Et jeudi, Eddie Jones s'est résolu à l'inévitable : repositionner sur le banc Daly et George, deux des six Sarries titulaires lors de la défaite au pays de Galles (40-24).

Les temps sont durs pour les triples champions d'Europe (2016-2017-2019). Critiqués sportivement, ils ont même vécu un autre affront la semaine dernière, par procuration. Pour leurs débuts en D2, les Saracens se sont inclinés chez les Cornish Pirates (17-25). Déjà sévère, voire violent dans ses réactions aux tricheries du club du nord de Londres, dans un déversement de « haine » vis-à-vis duquel Jamie George a exprimé sa lassitude dans le Daily Mail mercredi, le rugby anglais s'est réjoui de la leçon donnée à un membre de l'élite, qui plaide en ce moment pour une ligue fermée. « Ça a été un choc, ce résultat, a commenté le pilier Mako Vunipola, mercredi. Ça fait de la peine pour les coéquipiers, c'est dur. Et en même temps on est avec l'Angleterre, c'est difficile de se concentrer sur les deux. On n'a pas eu l'occasion de leur parler. Mais je veux me battre pour ce club. » Avec ses coéquipiers rouge et noir, il va d'abord devoir ferrailler pour regagner un peu de lustre sous le maillot de sa sélection.

Maro Itoje deuxième-ligne, 26 ans, 46 sélections - L'indiscipliné

Depuis le début du Tournoi, l'Angleterre utilise un baromètre simple pour se pencher sur le cas Maro Itoje. Le deuxième-ligne, indéboulonnable, a coûté 10 pénalités en trois matches au quinze de la Rose. Sa discipline avait tout juste été moyenne contre l'Écosse (3 fautes) puis l'Italie (2). Elle a été catastrophique au pays de Galles : Pascal Gaüzère l'a sanctionné à 5 reprises au Millennium. Son entraîneur, Eddie Jones, l'a alors immédiatement défendu : « Il joue toujours à la limite. Il fait partie des joueurs qui sont parfois sur arbitrés. Mais il sait qu'il y a certains domaines où il doit être plus propre... »

Ces jours-ci, John Mitchell, l'adjoint en charge de la défense, a encouragé Itoje à rester « une force destructrice ». Et il est vrai qu'Itoje, malgré son manque de temps de jeu, a gardé son pouvoir de nuisance, si on pense à la pression qu'il a exercée sur le demi de mêlée gallois Kieran Hardy. Mais en lui adjoignant Charlie Ewels, samedi contre les Bleus, Jones a semblé vouloir le soulager d'une de ses multiples responsabilités sur le terrain, la touche. Comme pour l'aider à mieux se concentrer sur lui-même.

Owen Farrell, trois-quarts centre, 29 ans, 91 sélections - Le contesté

Sous le feu des critiques outre-Manche, Owen Farrell peine à calmer la gronde populaire. En plus de son rendement offensif jugé insuffisant, le buteur anglais voit également son statut de capitaine de l'équipe remis en cause par certains. La raison de cette colère ? L'attitude de Farrell avec les arbitres, jugée handicapante pour la sélection anglaise. « Owen continue toujours à apprendre à être un bon capitaine, a expliqué Eddie Jones. C'est un art difficile et il doit continuer à progresser. »

S'il a parfois un caractère volcanique sur le terrain, Farrell n'a pas voulu ajouter de l'huile sur le feu après des décisions arbitrales défavorables contre le pays de Galles. Et, en interne, le groupe semble soudé derrière son leader. Dans le Daily Mail, le talonneur Jamie George l'a même comparé à... Michael Jordan ! « Je ne pense pas avoir joué avec quelqu'un qui a une telle influence sur les gens autour de lui. Il y a d'énormes parallèles entre lui et Jordan : son dynamisme, son rythme de travail, son leadership. »

Billy Vunipola troisième-ligne centre, 28 ans, 59 sélections - L'autocritique

Où est passé le Billy Vunipola qui éparpillait ses adversaires aux quatre coins des terrains japonais lors du Mondial 2019 ? Même le principal intéressé se montre circonspect face au niveau qu'il affiche depuis le début du Tournoi. « J'ai été nul, a-t-il lâché avec franchise. Eddie pense probablement que quelqu'un m'a cloné. Le joueur qu'il pensait avoir dans son équipe est à la maison et l'autre est ici. » D'habitude si précieux dans le dispositif du quinze anglais, Vunipola a perdu le mojo.

Son influence dans les zones d'affrontement a chuté et il souffre désormais de la comparaison avec d'autres numéros 8 internationaux comme Grégory Alldritt, l'Irlandais CJ Stander ou le Gallois Taulupe Faletau. Pour expliquer cette baisse de régime, le troisième-ligne pointe son manque de temps de jeu en club : « À cause de l'absence de match, j'essaie de me mettre dans des positions où je n'ai pas à courir autant qu'avant. Mais, en faisant ça, vous jouez avec le frein à main. »

Angleterre - France en stats

https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-2021-angleterre-france-le-tableau-de-bord_sto8171936/story.shtml

C'est bien ce que je disais, les journaleux toulousains comparent Ntamack à des mecs comme Sexton,Carter,Biggar qui cumulent pratiquement 300 sélections à eux 3... Non mais vraiment on dirait que le Romain est installé depuis 8 ans comme titulaire indiscutable

"La divine association toulousaine", plus lèche cul tu meurs

Auré33 a écrit:C'est bien ce que je disais, les journaleux toulousains comparent Ntamack à des mecs comme Sexton,Carter,Biggar qui cumulent pratiquement 300 sélections à eux 3... Non mais vraiment on dirait que le Romain est installé depuis 8 ans comme titulaire indiscutable  

"La divine association toulousaine", plus lèche cul tu meurs  

Plus c'est gros plus çà passe , le Midol c'est du bon publi reportage, au service de sa majesté le ST. L'article est hallucinant, j'ai relevé LE GOLDEN BOY DE MARTI....

densnewzealand a écrit:

Auré33 a écrit:C'est bien ce que je disais, les journaleux toulousains comparent Ntamack à des mecs comme Sexton,Carter,Biggar qui cumulent pratiquement 300 sélections à eux 3... Non mais vraiment on dirait que le Romain est installé depuis 8 ans comme titulaire indiscutable  

"La divine association toulousaine", plus lèche cul tu meurs  

Plus c'est gros plus çà passe , le Midol c'est du bon publi reportage, au service de sa majesté le ST. L'article est hallucinant, j'ai relevé LE GOLDEN BOY DE MARTI....

Dans 6 mois, le Midol comparera RNT à Zidane, Pelé ou Messi Avant de soutenir sa campagne à la Présidentielle pour 2027 !

MrScots a écrit:

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:

Le  plus risible pour ne pas dire le plus pathétique de ces articles c'est le parallèle fait entre N'Tamack et Pollard et mieux encore Sexton...dont les pays respectif "ne s'étonnent pas lorsqu'ils retrouvent une place de titulaire à leur retour de blessure"

D'un côté nous parlons d'un joueur dont le premier match international remonte à 2019 et à moins de 20 caps de l'autre de vieux briscards installés depuis des années et pour Sexton 90 sélections  

C'est vraiment du grand n'importe quoi !!!

C'est d'un ridicule... Le journalisme français est tombé bien bas.

Tout doux, tout doux: ne confondons pas journalisme français et outil de communication propagandiste haut-garonnais...

Quand l'un investigue , l'autre interprète.

XV de France. Les Bleus ont-ils vraiment besoin de gagner en Angleterre pour remporter le Tournoi ?

https://actu.fr/ile-de-france/marcoussis_91363/xv-de-france-les-bleus-ont-ils-vraiment-besoin-de-gagner-en-angleterre-pour-remporter-le-tournoi_40179752.html

Switch a écrit:

densnewzealand a écrit:

Auré33 a écrit:C'est bien ce que je disais, les journaleux toulousains comparent Ntamack à des mecs comme Sexton,Carter,Biggar qui cumulent pratiquement 300 sélections à eux 3... Non mais vraiment on dirait que le Romain est installé depuis 8 ans comme titulaire indiscutable  

"La divine association toulousaine", plus lèche cul tu meurs  

Plus c'est gros plus çà passe , le Midol c'est du bon publi reportage, au service de sa majesté le ST. L'article est hallucinant, j'ai relevé LE GOLDEN BOY DE MARTI....

Dans 6 mois, le Midol comparera RNT à Zidane, Pelé ou Messi Avant de soutenir sa campagne à la Présidentielle pour 2027 !

c'est pas deja pris par Caumes et Salamon?

je mets cette info là car je sais pas ou la mettre. kaulashvilli n'a pas été sélectionné avec les lelos pour jouer le tournoi B
https://vibrez-rugby.com/rugby-international-georgie-la-liste-des-32-joueurs-retenus-pour-disputer-le-rugby-europe-championship-2021/

https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-2021-farrell-indispensable-tete-a-claques-de-l-angleterre_sto8171981/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/6-nations-les-bleus-en-quete-de-renaissance_sto8172321/story.shtml
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Tournoi-des-six-nations-le-face-a-face-angleterre-france-en-chiffres/1231708#xtor=RSS-1

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-deuxieme-ligne-de-bourg-en-bresse-pierre-bochaton-partenaire-d-entrainement-des-bleus-la-semaine-prochaine/1231766

Ce joueur peut-il jouer 3ème ligne ?

Et bien après vérification sur le site officiel de Bourg en Bresse, il y est inscrit au poste de ... 3ème ligne.
http://usbparugby.com/player/pierre-bochaton/

L’Angleterre jouera encore «à la limite» contre la France, prévient Slade

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/fil-info/l-angleterre-jouera-encore-a-la-limite-contre-la-france-previent-slade-1036521

Pas de problème, c'est Brace qui arbitre

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/avant-angleterre-france-pour-les-bleus-il-est-temps-de-tourner-la-page-1605737.php

Avant Angleterre – France : Pour les Bleus, il est temps de tourner la page

Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr

Après une parenthèse d’un mois provoquée par le Covid-19, le Quinze de France va tenter de reprendre sa marche en avant à Twickenham où il ne s’est pas imposé dans le tournoi depuis 16 ans

Twickenham, 13 février 2005. Cela fait seize ans que le Quinze de France ne s’est plus imposé en Angleterre dans le cadre du tournoi des Six-Nations et évoquer cette date anniversaire en préambule, c’est évaluer la difficulté du défi qui attend ce samedi (17 h 45) Charles Ollivon et ses équipiers.

Cardiff, Édimbourg, Dublin : depuis treize mois, ils sont allés planter leur petit drapeau sur ces places fortes où les Bleus ne gagnaient plus, comme une cordée d’alpinistes enchaînant les sommets. Mais celui qui se dresse se situe à une altitude où l’air est raréfié.

Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil en arrière. On peut être pris de vertige. Depuis que l’Angleterre a mis un peu d’ordre dans son rugby au sortir de la première Coupe du monde en 1987, l’équipe de France ne s’est imposée que trois fois dans le sud ouest de Londres. En 1997, au prix d’une remontée inoubliable (23-20), en 2005 où sa victoire (18-17) a tenu autant à la précision de Dimitri Yachvili qu’à la faillite de Charlie Hodgson et Ollie Barkley dans les tirs au but, puis durant l’été 2007 (21-15), lors d’un match de préparation à la Coupe du monde. Il n’y a pas d’autre stade européen où les Bleus aient été autant en situation d’échec sur trois décennies.

Le temple sera silencieux

À quoi cela tient-il ? À la qualité de l’adversaire bien sûr, génération après génération, mais aussi à l’hostilité des lieux. Twickenham est une arène intimidante, oppressante même lorsque 80 000 spectateurs entonnent ce « Swing Low, Sweet Chariot » lancinant, douloureux parce qu’il accompagne les vagues blanches qui s’abattent sur le visiteur.

« Quelle bestiole les Bleus affronteront-ils ? Celle brutale, impitoyable, qui les avait martyrisés ou sa version dévitalisée ? »

Ce samedi, le Temple sera silencieux. C’est tout sauf anodin. Mais dans ce huis clos qui laisse les équipes face à leur vérité toute nue, quelle bestiole les Bleus affronteront-ils ? Celle brutale, impitoyable, qui les avait martyrisés (44- il y a deux ans ou sa version dévitalisée qui avait eu toutes les peines à prendre le meilleur (22-19) sur une sélection expérimentale en décembre dernier ? La certitude, c’est qu’il serait bienvenu pour l’équipe de France de tourner la page et de reprendre sa marche en avant.

On a laissé les Bleus à Dublin il y a un mois, chantant et dansant dans les vestiaires de Lansdowne Road sur le tempo de leur chanson fétiche « Freed from desire » de Gala. Il y est question d’envies, de « plus de liberté et de plus d’amour ». Des notions pas vraiment compatibles avec l’époque et les bulles sanitaires.

Rien de glorieux

La suite, ce fut donc cette flambée de cas de Covid-19 au sein du Quinze de France et de son staff, puis une recherche de responsabilités assez délétère, une communication maladroite, une enquête diligentée à la demande du ministère dont les conclusions semblent avoir été écrites avant que les investigations ne soient lancées. Rien de glorieux.

À quel point cet épisode laissera-t-il des traces dans les relations entre Fabien Galthié, - exonéré de toute faute - son encadrement et les joueurs ? Il faudra attendre que le Quinze de France traverse une vraie période de turbulences pour le juger. En retrouvant Marcoussis dimanche, les Bleus ont sagement glissé la poussière sous le tapis pour se mobiliser très vite sur l’objectif anglais.

C’était impératif. D’abord parce que le tintamarre provoqué par la « Bubble gate » puis les incertitudes autour du report de France – Écosse, ont empêché une analyse froide de la victoire sur les Irlandais. Si les Bleus ont fait preuve de réalisme, ils ont été sérieusement chahutés en conquête par un Quinze du Trèfle pourtant privé de quelques-uns de ses meilleurs joueurs. Et de telles fragilités sur les bases peuvent se révéler très vite rédhibitoires face à des Anglais très motivés.

Dos au mur

Accablé par la presse après ses deux revers face aux Écossais et aux Gallois, ce Quinze de la Rose aborde le « Crunch » dos au mur. Ultra-conservateur dans sa politique de sélection, Eddie Jones, son entraîneur, a résisté jusqu’à présent à la vox populi qui réclame du sang neuf. Mais il est probable que dans l’esprit de l’Australien, cet Angleterre – France est un carrefour que les finalistes de la Coupe du monde n’ont pas le droit de rater.

Même si elle a cédé dans le dernier quart d’heure, son équipe a montré des signes de progression à Cardiff. Et si ses leaders sont connectés par l’enjeu, on sait ce qu’elle va proposer : un combat de tous les instants dans les airs où Teddy Thomas sera sans doute ciblé mais aussi sur la ligne d’avantage où l’absence de Bernard Le Roux va peser pour contrer Maro Itoje et les avants anglais.

Cette semaine, les médias britanniques ont focalisé leur attention sur les super pouvoirs d’Antoine Dupont. Mais on a le sentiment que c’est d’abord au niveau du cinq de devant que se gagnera ce sommet qui peut offrir une vue dégagée sur le Grand Chelem aux joueurs de Fabien Galthié.

« Mister » Brace

Lorsque le mot « brace » retentit trois fois dans les avions de ligne, cela signifie qu’il faut se mettre en position de sécurité. Mais depuis la finale de la Coupe des nations, perdue en prolongation face à l’Angleterre (22-19), les joueurs du XV de France n’ont besoin de l’entendre qu’une seule fois pour baisser la tête…. Auteur de décisions arbitrales contestables, et d’ailleurs contestées ouvertement par Fabien Galthié ce jour-là, l’Irlandais Andrew Brace a été pourtant désigné de nouveau pour officier ce samedi à Twickenham.Il n’est pas certain que cette décision ait soulevé l’enthousiasme dans la délégation tricolore : les coups de sifflet (ou leur absence) de M. Brace, notamment dans le jeu au sol, avaient eu une incidence sur le résultat du dernier Crunch. Interrogé à ce sujet cette semaine, Brice Dulin a cependant feint la relative indifférence : « Ce match nous a permis de prendre conscience qu’il fallait mieux maîtriser nos matchs. C’est pour ça que Jérôme Garcès nous a rejoints sur le Tournoi. Pour qu’on appréhende mieux ces situations. On peut contrôler nos postures sur certains secteurs de jeu, la communication avec les arbitres. C’est un travail qu’on effectue depuis le début du Tournoi. »D. K.-G.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Charles-ollivon-capitaine-du-quinze-de-france-continuer-a-avancer-dans-notre-projet/1231864

Charles Ollivon (capitaine du quinze de France) : « Continuer à avancer dans notre projet »

À la veille de retrouver l'Angleterre à Twickenham samedi (17h45), Charles Ollivon est revenu sur les dernières semaines, assurant que les Bleus avaient tourné la page Covid, se concentrant uniquement sur le grand rendez-vous qui les attend.

R.Be.

« Comment avez-vous retrouvé le groupe cette semaine ?

On était tous très heureux de se retrouver cette semaine, avec le sourire, une bonne ambiance. On a attaqué la semaine avec un seul objectif, ce match de demain (samedi) à Twickenham et on avait beaucoup de joie à travailler ensemble. Les choses se sont faites naturellement et l'état d'esprit a été bon cette semaine, la semaine a été studieuse.

Est-ce que vous craignez un manque de rythme ?

On sait que les Anglais vont mettre du rythme mais on s'est bien préparés par rapport à ça. Au niveau du temps de jeu, on a un peu regardé. Depuis quelques mois, on est vraiment dans les standards, il n'y a vraiment aucun problème par rapport à ça et je crois que cette semaine nous a permis de monter en intensité, on a pas mal couru, il y a eu des contacts. Il n'y a pas eu de grosses disparités entre nous, ça nous a rassurés.

Est-ce que cette contamination et cet arrêt forcé peuvent briser votre dynamique ?

Honnêtement, rien n'a changé. L'ambiance, la confiance, tout est intact. La dynamique est la même qu'auparavant et on a hâte d'être à demain (samedi), jouer ce match, continuer à avancer dans notre projet. Les choses sont très claires dans nos têtes.

« On sait que l'Angleterre sera au rendez-vous »
Charles Ollivon

Est-ce que vous avez eu un message particulier pour les joueurs après tout ce qui s'est passé ces dernières semaines ?

Non, rien de particulier, si ce n'est le plaisir d'être ensemble, de faire partie de cette aventure qui nous mène vers 2023. On est des privilégiés d'être ici et je suis certain que tout le monde en est conscient. On est en bonne santé, on fait ce qu'on aime et on doit tout donner pour nos supporters. Le discours est simple, c'est prendre du plaisir et travailler pour profiter de la chance qu'on a de jouer ces matches.

Est-ce que vous sentez que vous avez gagné le respect des Anglais depuis un an ?

C'est vrai que l'année dernière, Eddie Jones avait eu quelques phrases qui étaient source de motivation chez nous. On sait très bien après qu'il y a du respect entre nous, mais on connaît le challenge qui nous attend, l'Angleterre a remporté les deux dernières compétitions auxquelles elle a participé (Tournoi 2020 et Coupe d'automne des nations). On connaît le niveau d'intensité qu'il y aura demain et on espère être prêts.

Est-ce que le match en décembre, perdu de peu avec une équipe remaniée, vous donne des garanties ?

Un match de rugby, c'est toujours une remise en question, surtout au niveau international. On a pu tirer des infos de cette finale mais on sait que quoiqu'il arrive l'Angleterre sera au rendez-vous, on connaît l'ampleur du boulot qu'on a à réaliser pour un grand match. On a envie de tout laisser, tout donner pour l'emporter. »

Un cinq de devant qui risque d'être sur le reculoir face à des anglais surmotivés, un Dupont qui a du mal quand son pack n'est pas dominateur (comme tous les 9), s'il en plus snobe Jaja et casse la fluidité du jeu...
J'ai du mal à être optimiste sur ce match.

krahknardz a écrit:Un cinq de devant qui risque d'être sur le reculoir face à des anglais surmotivés, un Dupont qui a du mal quand son pack n'est pas dominateur (comme tous les 9), s'il en plus snobe Jaja et casse la fluidité du jeu...
J'ai du mal à être optimiste sur ce match.

Si c'est le cas, de quoi remettre les pieds sur terre à certains/beaucoup qui voient déjà les Bleus champions du monde. Je comprends qu'on sorte de plusieurs années de madame mais je trouve qu'il y a beaucoup d'emballement. Peut-être un peu trop.

Tout à fait d'accord , c'est pas comme si on avait fait des matches d'une maîtrise absolue contre l'Italie et l'Irlande. Et Dupont après son match moyen contre les petits hommes verts doit se remettre en question et ne pas faire le gamin de cour de récré qui boude s'il n'a pas son copain dans son équipe.... S'il fait une prestation du même genre je crains qu'on soit condamnés d'entrée.

Switch a écrit:

krahknardz a écrit:Un cinq de devant qui risque d'être sur le reculoir face à des anglais surmotivés, un Dupont qui a du mal quand son pack n'est pas dominateur (comme tous les 9), s'il en plus snobe Jaja et casse la fluidité du jeu...
J'ai du mal à être optimiste sur ce match.

Si c'est le cas, de quoi remettre les pieds sur terre à certains/beaucoup qui voient déjà les Bleus champions du monde. Je comprends qu'on sorte de plusieurs années de madame mais je trouve qu'il y a beaucoup d'emballement. Peut-être un peu trop.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-dependance-a-antoine-dupont-pose-des-questions-sur-la-gestion-en-interne/1231909

Tournoi : la dépendance à Antoine Dupont pose des questions sur la gestion en interne

Depuis l'arrivée de Fabien Galthié aux commandes, le demi de mêlée toulousain joue quasiment tous les matches dans leur intégralité. La récompense de son immense talent mais aussi une source de questions sur la gestion des hommes en interne.

Laurent Campistron

L'épidémie de Covid-19 qui a frappé les Bleus juste après leur victoire en Irlande (13-15, le 14 février) a au moins eu un mérite : celui d'entraîner le report du match contre l'Écosse, initialement programmé le 27 février, et d'éviter donc au quinze tricolore de se présenter face aux Celtes sans son maître à jouer, Antoine Dupont. Testé positif comme onze de ses partenaires, le demi de mêlée toulousain n'aurait pas pu tenir sa place à la date prévue et on devine d'ici l'embarras du staff à l'heure de bâtir une équipe sans lui.

Des solutions existent, bien sûr, à un poste bien pourvu en France. Les Bleus avaient d'ailleurs battu l'Italie (36-5, le 28 novembre) avec Baptiste Serin, mais ce n'était "que" l'Italie. Ils avaient aussi bousculé l'Angleterre avec Baptiste Couilloud quelques jours plus tard en finale de la Coupe d'automne des nations, mais avaient fini par s'incliner (22-19 a.p.).

Non, ne cherchez pas, nul ne semble aujourd'hui aussi indispensable que Dupont dans l'esprit du sélectionneur Fabien Galthié et celui de ses adjoints. Il suffit de jeter un oeil sur les temps de jeu de l'enfant de Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées) depuis l'arrivée de l'encadrement actuel. Sur ses neuf matches disputés, il en a joué trois dans leur intégralité : contre l'Angleterre (24-17, Tournoi 2020), en Écosse (22-15, Coupe d'automne des nations) et en Irlande (Tournoi 2021). Et la seule fois où il est sorti avant l'heure de jeu (59e), c'était en Italie (10-50, le 6 février), alors que les Bleus avaient déjà planté six de leurs sept essais.

Alors, bien sûr, devant pareille omniprésence à un poste où le turnover est généralement fréquent, une question se pose : et si l'équipe de France était déjà devenue «Dupont-dépendante» ? «Quand tu as un tel joueur, tu ne peux être que dépendant, observe l'ancien demi de mêlée de Bègles et des Bleus Guy Accoceberry, aujourd'hui consultant pour Radio France. Fabien Galthié et son staff ont forcément construit leur système de jeu autour de lui et ça me semble normal. Néanmoins, tu t'aperçois que toutes les grandes équipes ont aussi un plan B. C'est là où cette équipe de France doit encore progresser. Je trouve un peu dommage de ne pas davantage utiliser un garçon comme Baptiste (Serin).»

«Antoine est un formidable joueur qui doit maintenant se transformer en stratège»
Pierre Berbizier, ex-sélectionneur des Bleus

C'est le risque, avec un grand joueur. À trop s'appuyer sur lui, une équipe s'expose forcément à quelques déconvenues le jour où il n'est pas là ou traverse un coup de moins bien. Accoceberry se souvient notamment du match en Écosse (défaite 28-17), lors du Tournoi 2020, quand le staff s'était entêté à laisser un Dupont à la peine sur le terrain jusqu'à la 78e minute. Ou de la dernière rencontre en Irlande : «Là-bas, l'entrée de Serin aux alentours de la 50e aurait sans doute permis de tuer le match. La France tenait le ballon et avait donc besoin d'un 9 gestionnaire, capable de faire à chaque fois le bon choix dans l'orientation du jeu. Or c'est le seul point où Antoine doit encore progresser. Et je trouve que ce n'est ni lui rendre service, ni rendre service à l'équipe que de le laisser dans la merde. Aujourd'hui, les équipes adverses voient bien que le quinze de France est plus en difficulté quand il doit porter le ballon face à une grosse défense. Il y a donc de fortes chances pour qu'elles soient moins joueuses contre lui. C'est là que ça devient très intéressant de disposer de deux 9 aussi différents qu'Antoine et Baptiste. C'est même de l'or en barre. Tu pourrais faire jouer un coup l'un, un coup l'autre, changer de tactique en cours de match pour rendre fou l'adversaire.»

46%

Antoine Dupont est impliqué sur 46% des essais inscrits par les Bleus depuis début 2020. Avec 4 essais marqués et 9 passes décisives, il a contribué directement à 13 des 28 réalisations tricolores sur la période.

En Irlande, c'est vrai, Dupont n'avait pas tout réussi. On se souvient notamment de ce mauvais choix de passe près de la ligne adverse en seconde période, lorsqu'il envoya un missile vers l'extérieur (finalement intercepté par la tête de Willemse) alors qu'une offrande au près semblait promise à un essai imparable. Mais on se rappelle aussi de son ballon chaud gratté en toute fin de rencontre, avortant l'ultime offensive de l'adversaire. C'est à ça aussi que se reconnaissent les meilleurs. Sur une fulgurance, un coup d'éclat, un acte défensif de bravoure, ils sont capables à tout moment de forcer la décision, ce qui explique pourquoi leurs entraîneurs s'acharnent à les laisser sur le terrain jusqu'au bout.

«Je crois que si la France est aujourd'hui autant dépendante d'un joueur comme Dupont, c'est parce qu'elle ne maîtrise pas totalement son jeu, estime l'ancien sélectionneur des Bleus, Pierre Berbizier. On voit bien qu'elle manque encore de repères dans son animation offensive. L'action de l'essai manqué contre l'Irlande est un bon exemple. Est-ce la faute d'Antoine ? De Willemse ? Ou d'un manque de repères collectifs qui fait que l'un pensait que le jeu était au large pendant que l'autre l'imaginait pour lui ? Aujourd'hui, le jeu des Bleus repose surtout sur des exploits individuels. Mais cette stratégie a des limites. Il arrivera forcément un jour où l'équipe de France devra prendre davantage de responsabilités dans le jeu.»

En attendant, c'est essentiellement sur Dupont qu'elle s'appuie. Jusqu'à satiété. En off, au sein du staff, on sait la place prise par Dupont par rapport à la concurrence et on mesure que cela pourrait devenir un souci. «Dans un match comme à Dublin, aussi intense, on sait que c'est difficile de faire des changements à des postes clés, se justifiait cette semaine Laurent Labit, le responsable de l'attaque tricolore. Avec le staff, on avait prévu à l'avance d'amener une grosse ossature des titulaires le plus loin possible, sachant qu'on n'avait pas de match le week-end d'après. Voilà pourquoi il n'y a pas eu de changement au poste de 9. Mais ce n'est pas quelque chose qui est figé dans le temps.»

Pas figée, non, mais quand même durable. Serin n'a ainsi joué que quarante-neuf minutes en huit matches comme doublure de Dupont sous l'ère Galthié. C'est peu, mais c'est la même chose à Toulouse, où les remplaçants doivent se contenter de miettes lorsque la super star est là. Cette saison, Dupont a ainsi terminé cinq des huit matches qu'il a démarré en Top 14. Faut-il vraiment s'en étonner ?

Le joueur est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs rugbymen de la planète, si ce n'est le meilleur. Tous les plus grands spécialistes du poste de 9, du Gallois Gareth Edwards au Néo-Zélandais Aaron Smith, en passant par l'Anglais Ben Youngs, son adversaire direct du jour, ne jurent que par lui. «Dupont dispose de qualités athlétiques qui en feront toujours un danger permanent, approuve Berbizier. C'est un formidable joueur qui doit maintenant se transformer en stratège pour son équipe. C'est son prochain challenge et je crois que, l'expérience aidant, il le relèvera. Mais il ne faut pas tout lui demander aujourd'hui.»

Berbizier au sujet de Dupont : C'est un formidable joueur qui doit maintenant se transformer en stratège pour son équipe

Angleterre - France : l'excellent Benjamin Kayser en bord de terrain pour le Crunch !

https://www.lerugbynistere.fr/news/angleterre-france-lexcellent-benjamin-kayser-en-bord-de-terrain-pour-le-crunch-1303211206.php

Oui Dupont est un excellent joueur ....on commence à le savoir.
Mais réduire la force une équipe du rugby à un ou deux (n'oublions pas Romain) de ses joueurs phare c'est ne rien comprendre à ce sport
Dupont joue aujourd'hui dans la meilleure équipe au Monde en club ( ) et dans l'une des 3 meilleurs équipes nationnales...cela participe grandement à l'expression de son talent
Focaliser l'attention médiatique sur cet unique profil est quand même désobligeant pour le reste de ses partenaires... et particulièrement pour ses doublures (Matthieu en sait quelque chose )
Bref nous connaissons tous l'exigence des médias, poussés en cela par les sponsors et partenaires, à créer des "icônes-têtes de gondole" mais il serait bon de s'intéresser un peu au rugby.
Si victoire il y a ce soir nous la devrons sans doute autant à une fulgurence offensive d'un Dupont qu'à 3 ou 4 placages d'un Cazeaux (ou autre joueur de l'ombre) marquant physiquement son adversaire .... et ça aussi c'est bon à souligner, à apprécier et surtout à FAIRE apprécier.

Le monde du rugby ne voit que par lui. Il est considéré comme l'un des meilleurs numéros 9 au monde, à l'instar du légendaire Aron Smith. On parle bien évidemment d'Antoine Dupont.

Antoine Dupont est un joueur complet qui risque de faire partie des légendes du rugby d'ici quelques années.