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Louis Picamoles - king louis
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Louis Picamoles - king louis
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Louis Picamoles - king louis
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/ubb-je-ne-suis-pas-inquiet-sur-mes-capacites-a-retrouver-mon-niveau-dit-louis-picamoles-1780462.php
UBB : « Je ne suis pas inquiet sur mes capacités à retrouver mon niveau », dit Louis Picamoles
Louis Picamoles : “Je ne dirais pas que je repars de zéro mais c’est hyper excitant”. Crédit photo : David Thierry / SUD OUEST
Par Yoan Leshauriès
Après un début de saison compliqué à Montpellier, Louis Picamoles (35 ans) a débarqué plus tôt que prévu à l’Union Bordeaux-Bègles la semaine dernière. L’ex-international (82 sélections) en est convaincu : il en a encore sous la pédale
A 34 ans, découvrir un nouveau club vous renvoie-t-il quelques années en arrière?
Non, on arrive avec un petit peu plus d’assurance du fait de l’expérience. Je suis assez introverti à la base sur les premiers instants de découverte et je me rends compte qu’avec « la bouteille », on est un peu plus ouvert, c’est un petit peu plus facile. Bordeaux a la réputation d’avoir un vestiaire qui vit bien. Je connaissais quelques mecs (Poirot, Lamerat, Ducuing…), je me suis vite senti à l’aise.
Vous sortez d’une longue blessure (rupture des ligaments croisés) et d’une période difficile avec Montpellier sur le plan sportif. Comment l’avez-vous vécu ?
La blessure a été dure à digérer. A mon retour, il y a eu pas mal de frustration de ne pas retrouver de suite les sensations, le doute s’est un peu installé. Ajoutez à ça les résultats qui étaient compliqués, il n’y avait pas beaucoup de choses qui permettaient de sortir la tête de l’eau. Petit à petit, mon temps de jeu s’est aussi restreint. J’étais entré dans un « process » négatif, c’était difficile. J’ai rarement connu ça dans ma carrière, il a fallu apprendre à gérer ces moments.
De par votre statut d’enfant du club au MHR, ressentez-vous un poids en moins en arrivant à l’UBB ?
Je vais réapprendre un peu à être un soldat. Ici, le vestiaire a son histoire, ses leaders… J’arrive certes avec de l’expérience mais aussi avec des choses à montrer, l’envie de faire ma place. Il y a un côté agréable d’arriver avec toutes ses responsabilités en moins. Je ne dirais pas que je repars de zéro mais c’est hyper excitant.
“Les bons et les mauvais moments sont toujours source d’enseignements”
Vous avez connu le XV de France, des titres de champion de France, une Coupe d’Europe … Qu’est-ce qui vous anime aujourd’hui ?
Quand je regarde en arrière, c’est sûr, j’ai vécu de fabuleux moments. J’ai eu cette chance de pouvoir gagner des titres, ce n’est qu’avec le temps qu’on se rend compte de ce que ça représente. Qu’est ce qui me motive encore ? Retoucher à ça. J’intègre un club plein d’ambition mais qui reste jeune dans sa construction, où il reste une histoire à écrire. Pour un sportif, c’est hyper excitant d’y participer. L’objectif est déjà de qualifier l’UBB pour ses premières phases finales et ensuite, on verra l’ambition grandir petit à petit.
Vous dîtes-vous que la saison 2020-2021 ne commence réellement que maintenant pour vous ?
Le fait de changer de club, ça me rebooste par rapport à ce que j’ai vécu. La saison ne débute pas pour moi car je ne vais pas oublier la première partie qui va me servir. Je prends ça comme un nouveau départ avec l’envie de retrouver le terrain. Les bons et les mauvais moments sont toujours source d’enseignements.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que vous êtes fini ?
Je n’ai pas spécialement envie de leur répondre. Je considère que je ne suis pas fini. La confiance qu’ont eue Christophe (Urios) et le président Laurent Marti suffit largement à confirmer ce que je pense de moi. J’estime ne plus avoir rien à prouver. J’ai juste envie d’être sur le terrain, apporter le maximum à l’équipe et prendre du plaisir. J’ai toujours fonctionné comme ça plutôt que de vouloir donner tort à Pierre, Paul ou Jacques. C’est toujours facile de parler mais je préfère agir. J’ai conscience de ne pas avoir toujours été très bon, surtout dernièrement. Mais je ne suis pas inquiet sur mes capacités à revenir et à retrouver mon niveau. Je suis quelqu’un qui marche beaucoup à la confiance. Deux hommes me l’ont donnée et je n’ai qu’une envie, c’est de leur rendre.
“J’ai envie de montrer autre chose, je sais que j’en suis encore capable”
Cette confiance vous a fait du bien à ce moment-là, vous en aviez vraiment besoin ?
Ca fait toujours du bien. J’ai pu avoir des doutes à un moment donné. On est toujours impatient de pouvoir refaire ce qu’on arrivait à faire auparavant. L’opération des croisés, pour un sportif, c’est la plus grave blessure. Il a fallu du temps pour l’accepter. Le fait de moins jouer, ça t’impacte aussi. La rencontre avec Christophe m’a redonné confiance pour pouvoir bien terminer ma carrière. J’ai envie de montrer autre chose, je sais que j’en suis encore capable.
Pour la fin de cette saison et pour la prochaine. Et ensuite ?
Après, on verra comment les choses évoluent, comment mon corps répond à cette saison supplémentaire. Pour le moment, je ne me projette pas au-delà.
Et la saison prochaine, vous retrouverez François Trinh-Duc…
C’est la petite cerise sur le gâteau. On a tout connu à nos débuts ensemble. La première fois qu’on a discuté de terminer dans le même club, c’était avant que je parte en Angleterre. A l’époque, on ne s’imaginait sûrement pas vivre ça en Top 14. Ca fera de bons souvenirs et de bonnes histoires à raconter.
Louis Picamoles : “J’ai pu avoir des doutes à un moment donné”. Crédit photo : David Thierry / SUD OUEST
UBB : « Je ne suis pas inquiet sur mes capacités à retrouver mon niveau », dit Louis Picamoles
Louis Picamoles : “Je ne dirais pas que je repars de zéro mais c’est hyper excitant”. Crédit photo : David Thierry / SUD OUEST
Par Yoan Leshauriès
Après un début de saison compliqué à Montpellier, Louis Picamoles (35 ans) a débarqué plus tôt que prévu à l’Union Bordeaux-Bègles la semaine dernière. L’ex-international (82 sélections) en est convaincu : il en a encore sous la pédale
A 34 ans, découvrir un nouveau club vous renvoie-t-il quelques années en arrière?
Non, on arrive avec un petit peu plus d’assurance du fait de l’expérience. Je suis assez introverti à la base sur les premiers instants de découverte et je me rends compte qu’avec « la bouteille », on est un peu plus ouvert, c’est un petit peu plus facile. Bordeaux a la réputation d’avoir un vestiaire qui vit bien. Je connaissais quelques mecs (Poirot, Lamerat, Ducuing…), je me suis vite senti à l’aise.
Vous sortez d’une longue blessure (rupture des ligaments croisés) et d’une période difficile avec Montpellier sur le plan sportif. Comment l’avez-vous vécu ?
La blessure a été dure à digérer. A mon retour, il y a eu pas mal de frustration de ne pas retrouver de suite les sensations, le doute s’est un peu installé. Ajoutez à ça les résultats qui étaient compliqués, il n’y avait pas beaucoup de choses qui permettaient de sortir la tête de l’eau. Petit à petit, mon temps de jeu s’est aussi restreint. J’étais entré dans un « process » négatif, c’était difficile. J’ai rarement connu ça dans ma carrière, il a fallu apprendre à gérer ces moments.
De par votre statut d’enfant du club au MHR, ressentez-vous un poids en moins en arrivant à l’UBB ?
Je vais réapprendre un peu à être un soldat. Ici, le vestiaire a son histoire, ses leaders… J’arrive certes avec de l’expérience mais aussi avec des choses à montrer, l’envie de faire ma place. Il y a un côté agréable d’arriver avec toutes ses responsabilités en moins. Je ne dirais pas que je repars de zéro mais c’est hyper excitant.
“Les bons et les mauvais moments sont toujours source d’enseignements”
Vous avez connu le XV de France, des titres de champion de France, une Coupe d’Europe … Qu’est-ce qui vous anime aujourd’hui ?
Quand je regarde en arrière, c’est sûr, j’ai vécu de fabuleux moments. J’ai eu cette chance de pouvoir gagner des titres, ce n’est qu’avec le temps qu’on se rend compte de ce que ça représente. Qu’est ce qui me motive encore ? Retoucher à ça. J’intègre un club plein d’ambition mais qui reste jeune dans sa construction, où il reste une histoire à écrire. Pour un sportif, c’est hyper excitant d’y participer. L’objectif est déjà de qualifier l’UBB pour ses premières phases finales et ensuite, on verra l’ambition grandir petit à petit.
Vous dîtes-vous que la saison 2020-2021 ne commence réellement que maintenant pour vous ?
Le fait de changer de club, ça me rebooste par rapport à ce que j’ai vécu. La saison ne débute pas pour moi car je ne vais pas oublier la première partie qui va me servir. Je prends ça comme un nouveau départ avec l’envie de retrouver le terrain. Les bons et les mauvais moments sont toujours source d’enseignements.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que vous êtes fini ?
Je n’ai pas spécialement envie de leur répondre. Je considère que je ne suis pas fini. La confiance qu’ont eue Christophe (Urios) et le président Laurent Marti suffit largement à confirmer ce que je pense de moi. J’estime ne plus avoir rien à prouver. J’ai juste envie d’être sur le terrain, apporter le maximum à l’équipe et prendre du plaisir. J’ai toujours fonctionné comme ça plutôt que de vouloir donner tort à Pierre, Paul ou Jacques. C’est toujours facile de parler mais je préfère agir. J’ai conscience de ne pas avoir toujours été très bon, surtout dernièrement. Mais je ne suis pas inquiet sur mes capacités à revenir et à retrouver mon niveau. Je suis quelqu’un qui marche beaucoup à la confiance. Deux hommes me l’ont donnée et je n’ai qu’une envie, c’est de leur rendre.
“J’ai envie de montrer autre chose, je sais que j’en suis encore capable”
Cette confiance vous a fait du bien à ce moment-là, vous en aviez vraiment besoin ?
Ca fait toujours du bien. J’ai pu avoir des doutes à un moment donné. On est toujours impatient de pouvoir refaire ce qu’on arrivait à faire auparavant. L’opération des croisés, pour un sportif, c’est la plus grave blessure. Il a fallu du temps pour l’accepter. Le fait de moins jouer, ça t’impacte aussi. La rencontre avec Christophe m’a redonné confiance pour pouvoir bien terminer ma carrière. J’ai envie de montrer autre chose, je sais que j’en suis encore capable.
Pour la fin de cette saison et pour la prochaine. Et ensuite ?
Après, on verra comment les choses évoluent, comment mon corps répond à cette saison supplémentaire. Pour le moment, je ne me projette pas au-delà.
Et la saison prochaine, vous retrouverez François Trinh-Duc…
C’est la petite cerise sur le gâteau. On a tout connu à nos débuts ensemble. La première fois qu’on a discuté de terminer dans le même club, c’était avant que je parte en Angleterre. A l’époque, on ne s’imaginait sûrement pas vivre ça en Top 14. Ca fera de bons souvenirs et de bonnes histoires à raconter.
Louis Picamoles : “J’ai pu avoir des doutes à un moment donné”. Crédit photo : David Thierry / SUD OUEST
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Re: Louis Picamoles - king louis
Top 14 : Louis Picamoles arrive à l'UBB avec "un gros appétit et une grosse excitation"
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/picamoles-arrivee-ubb-1616523099
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Re: Louis Picamoles - king louis
Louis Picamoles en parlant De Marti et d'Urios : Je suis quelqu’un qui marche beaucoup à la confiance. Deux hommes me l’ont donnée et je n’ai qu’une envie, c’est de leur rendre.
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Re: Louis Picamoles - king louis
Un super état d'esprit, finalement, et une grosse envie de prouver. Ca semble confirmer que Picamoles n'est pas venu pour se faire une retraite au soleil. Je trouve ces deux ITW intéressantes et encourageantes. Si FTD est dans le même état d'esprit, ca peut faire 2 recrutements très positifs. Leur apport en terme purement sportif et physique sera peut-être limité, mais celui en terme d'expérience sera inestimable. Plutôt content, pour le moment, de ces 2 renforts.
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Humeur : Fonction de l'UBB
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Re: Louis Picamoles - king louis
Pica semble un type sincère, qui veut finir en beauté,certainement capable d'aider le club.
Bonne chance garçon.
Bonne chance garçon.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Louis Picamoles - king louis
Bordeaux-Bègles - Louis Picamoles: "Montpellier? Je me suis fait une raison…"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/bordeaux-begles-louis-picamoles-montpellier-je-me-suis-fait-une-raison_AV-202103240234.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/bordeaux-begles-louis-picamoles-montpellier-je-me-suis-fait-une-raison_AV-202103240234.html
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Scalp- Team modo
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Re: Louis Picamoles - king louis
Scalp a écrit:Bordeaux-Bègles - Louis Picamoles: "Montpellier? Je me suis fait une raison…"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/bordeaux-begles-louis-picamoles-montpellier-je-me-suis-fait-une-raison_AV-202103240234.html
Et j' ai ouvert un Livret A
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Louis Picamoles - king louis
un livret Atire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:Bordeaux-Bègles - Louis Picamoles: "Montpellier? Je me suis fait une raison…"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/bordeaux-begles-louis-picamoles-montpellier-je-me-suis-fait-une-raison_AV-202103240234.html
Et j' ai ouvert un Livret A
plafonné à 23000e , il coute vraiment pas chère . mon cher Tire bouchon , il y a vraiment mieux que le livre A et ses 0,5 à 1,5% de commissions , renseigne toi
DODO974- J'aime l'Union à la folie
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Age : 58
Re: Louis Picamoles - king louis
tire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:Bordeaux-Bègles - Louis Picamoles: "Montpellier? Je me suis fait une raison…"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/bordeaux-begles-louis-picamoles-montpellier-je-me-suis-fait-une-raison_AV-202103240234.html
Et j' ai ouvert un Livret A
Parce que tu crois que Marti a un porte-monnaie plus profond que Altrad?? Faut arrêter de fumer la moquette...
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Louis Picamoles - king louis
c' était une image !
Loulou avait signé au MHR pour beaucoup d' argent.
Vu que le rapport rendement/coût devenait nul, la suite était logique.
A mon avis, il vous a couté peanuts.
Loulou avait signé au MHR pour beaucoup d' argent.
Vu que le rapport rendement/coût devenait nul, la suite était logique.
A mon avis, il vous a couté peanuts.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Age : 73
Re: Louis Picamoles - king louis
https://www.20minutes.fr/sport/rugby/3005003-20210324-top-14-35-ans-peut-encore-apporter-louis-picamoles-ubb
marchal- Centre de presse
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Re: Louis Picamoles - king louis
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/dix-jours-apres-son-arrivee-a-l-ubb-louis-picamoles-est-deja-adopte-1810648.php
Dix jours après son arrivée à l’UBB, Louis Picamoles est déjà adopté
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles se réjouit de l’arrivée de Louis Picamoles et compte bien profiter de son expérience, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire. Le troisième ligne sera titulaire dès ce samedi (17 h 15) face à La Rochelle
Dix jours après son arrivée anticipée à l’Union Bordeaux-Bègles en tant que joker médical, Louis Picamoles (35 ans) est déjà titulaire au centre de la troisième ligne avec son nouveau club pour un match capital dans la course à la qualification face à La Rochelle ce samedi (17 h 15) à Chaban-Delmas. Victime d’une grave blessure au genou (rupture des ligaments croisés) en décembre 2019, mis au placard par le club de Montpellier alors englué dans une spirale négative de résultats, l’ex-international français doit savourer la confiance que lui accorde son nouveau club.
82 sélections avec les Bleus, 2 titres boucliers de Brennus (2011, 2012) et une Coupe d’Europe avec le Stade Toulousain, plus de 300 matchs de Top 14 et une expérience en Angleterre (Northampton, 2016-2017)… La recrue suscite le respect de ses nouveaux coéquipiers. « Cette expérience, ces titres, ce leadership… Il va beaucoup nous apporter », en salive le capitaine Jefferson Poirot. « Pour moi, ça a toujours été un dinosaure », sourit le trois-quart centre Jean-Baptiste Dubié.
Valeur sûre
« Le mec, il a 82 sélections, tu ne lui apprends pas le truc, il connaît son poste, souligne le manager Christophe Urios. Il a le profil de Marco (Tauleigne), on va lui demander la même chose. Il a cette capacité à jouer debout, à avancer systématiquement, c’est un très bon contesteur au sol. Mais en même temps, il a besoin des autres. Il a énormément d’expérience mais ce n’est pas lui qui va passer devant, prendre tout le monde et nous faire gagner le match. Quand tu es un grand joueur, que tu reviens d’une grosse blessure comme celle-là, quand tu es en fin de carrière, à mon avis, tu te poses beaucoup de questions. Mais il a les idées claires. Il sait qu’il n’est pas à son meilleur niveau. Qu’il arrive à le retrouver et ça sera déjà bien ».
« Un mec comme lui qui arrive revanchard, peu importe son âge. Regardez Sergio Parisse à Toulon. Je pense que ça va faire du dégât »
Le manque de rythme (19 matchs en deux ans) et l’âge du nouveau venu n’inquiètent pas Jefferson Poirot : « Un mec comme lui qui arrive revanchard, peu importe son âge. Regardez Sergio Parisse à Toulon. Je pense que ça va faire du dégât. »
Du côté de l’UBB, on se dit forcément que l’apport du troisième ligne ne devrait pas se résumer au terrain. « En tant que capitaine, je sais aussi que je vais pouvoir m’appuyer sur un joueur comme lui, poursuit Jefferson Poirot. On a une bonne entente depuis la Coupe du monde (2019) où on a travaillé sur le rôle de capitaine avec lui et Guilhem (Guirado). On échange. J’étais beaucoup en relation avec lui avant même qu’il arrive. »
Se définissant lui-même comme « introverti », renvoyant parfois l’image d’un joueur un peu froid, Louis Picamoles ne serait pas celui qu’on décrit. « À mon arrivée en équipe de France, je pouvais avoir cet a priori sur lui et c’est un des joueurs qui a très bien accueilli les nouveaux, témoigne Jefferson Poirot. À l’intérieur d’un groupe, il a la capacité de souder les mecs, il crée du liant. » Jean-Baptiste Dubié confirme, pour avoir connu le troisième ligne lors d’un stage des Bleus en 2017 : « Son image dans les médias ne reflète pas sa personnalité ».
Pour l’heure, la recrue n’a qu’un objectif : retrouver le plaisir de jouer. Après avoir rongé son frein à Montpellier, il aura l’occasion de débuter avec l’UBB face à La Rochelle. Et comme le confie Jean-Baptiste Dubié : « Il a envie de revenir sur les terrains est de monter qu’il reste Louis Picamoles ».
Dix jours après son arrivée à l’UBB, Louis Picamoles est déjà adopté
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles se réjouit de l’arrivée de Louis Picamoles et compte bien profiter de son expérience, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire. Le troisième ligne sera titulaire dès ce samedi (17 h 15) face à La Rochelle
Dix jours après son arrivée anticipée à l’Union Bordeaux-Bègles en tant que joker médical, Louis Picamoles (35 ans) est déjà titulaire au centre de la troisième ligne avec son nouveau club pour un match capital dans la course à la qualification face à La Rochelle ce samedi (17 h 15) à Chaban-Delmas. Victime d’une grave blessure au genou (rupture des ligaments croisés) en décembre 2019, mis au placard par le club de Montpellier alors englué dans une spirale négative de résultats, l’ex-international français doit savourer la confiance que lui accorde son nouveau club.
82 sélections avec les Bleus, 2 titres boucliers de Brennus (2011, 2012) et une Coupe d’Europe avec le Stade Toulousain, plus de 300 matchs de Top 14 et une expérience en Angleterre (Northampton, 2016-2017)… La recrue suscite le respect de ses nouveaux coéquipiers. « Cette expérience, ces titres, ce leadership… Il va beaucoup nous apporter », en salive le capitaine Jefferson Poirot. « Pour moi, ça a toujours été un dinosaure », sourit le trois-quart centre Jean-Baptiste Dubié.
Valeur sûre
« Le mec, il a 82 sélections, tu ne lui apprends pas le truc, il connaît son poste, souligne le manager Christophe Urios. Il a le profil de Marco (Tauleigne), on va lui demander la même chose. Il a cette capacité à jouer debout, à avancer systématiquement, c’est un très bon contesteur au sol. Mais en même temps, il a besoin des autres. Il a énormément d’expérience mais ce n’est pas lui qui va passer devant, prendre tout le monde et nous faire gagner le match. Quand tu es un grand joueur, que tu reviens d’une grosse blessure comme celle-là, quand tu es en fin de carrière, à mon avis, tu te poses beaucoup de questions. Mais il a les idées claires. Il sait qu’il n’est pas à son meilleur niveau. Qu’il arrive à le retrouver et ça sera déjà bien ».
« Un mec comme lui qui arrive revanchard, peu importe son âge. Regardez Sergio Parisse à Toulon. Je pense que ça va faire du dégât »
Le manque de rythme (19 matchs en deux ans) et l’âge du nouveau venu n’inquiètent pas Jefferson Poirot : « Un mec comme lui qui arrive revanchard, peu importe son âge. Regardez Sergio Parisse à Toulon. Je pense que ça va faire du dégât. »
Du côté de l’UBB, on se dit forcément que l’apport du troisième ligne ne devrait pas se résumer au terrain. « En tant que capitaine, je sais aussi que je vais pouvoir m’appuyer sur un joueur comme lui, poursuit Jefferson Poirot. On a une bonne entente depuis la Coupe du monde (2019) où on a travaillé sur le rôle de capitaine avec lui et Guilhem (Guirado). On échange. J’étais beaucoup en relation avec lui avant même qu’il arrive. »
Se définissant lui-même comme « introverti », renvoyant parfois l’image d’un joueur un peu froid, Louis Picamoles ne serait pas celui qu’on décrit. « À mon arrivée en équipe de France, je pouvais avoir cet a priori sur lui et c’est un des joueurs qui a très bien accueilli les nouveaux, témoigne Jefferson Poirot. À l’intérieur d’un groupe, il a la capacité de souder les mecs, il crée du liant. » Jean-Baptiste Dubié confirme, pour avoir connu le troisième ligne lors d’un stage des Bleus en 2017 : « Son image dans les médias ne reflète pas sa personnalité ».
Pour l’heure, la recrue n’a qu’un objectif : retrouver le plaisir de jouer. Après avoir rongé son frein à Montpellier, il aura l’occasion de débuter avec l’UBB face à La Rochelle. Et comme le confie Jean-Baptiste Dubié : « Il a envie de revenir sur les terrains est de monter qu’il reste Louis Picamoles ».
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Re: Louis Picamoles - king louis
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/louis-picamoles-j-ai-pris-conscience-que-ca-allait-s-arreter-7288099.php
UBB. Louis Picamoles : « J’ai pris conscience que ça allait s’arrêter »
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Louis Picamoles (35 ans) se lance dans sa 13e et dernière campagne de Coupe d’Europe avec l’UBB, avant de raccrocher les crampons à la fin de la saison
Vous vous lancez dans votre 13e campagne de Coupe d’Europe (65 matchs joués depuis 2009), la dernière avant l’arrêt de votre carrière. Comment l’abordez-vous ?
Je ressens tout simplement du plaisir de regoûter à cette compétition. C’est ce qui se rapproche le plus du niveau international sur certains matchs de par les oppositions et l’intensité. C’est toujours hyper intéressant de se confronter à des équipes de championnats différents. Comme pour ma dernière saison de Top 14, il y a une certaine excitation et l’envie de savourer ces derniers moments.
Quelle place a occupé cette Coupe d’Europe dans votre carrière ?
Je l’ai découverte en arrivant à Toulouse (saison 2009-2010). À l’époque, j’ai pu mesurer l’ampleur de cette compétition. J’ai appris à préparer ces matchs d’une manière un peu différente. Comme c’est un format très court, intercalé dans le calendrier du Top 14, il faut à chaque fois trouver la bonne bascule. Mais quand on est dans un club qui a de l’ambition, c’est une compétition sur laquelle on doit forcément tout donner. C’est un vrai révélateur sur ce qu’est capable de faire un groupe.
« Le premier titre d’une carrière, qui plus est une Coupe d’Europe, ça reste un grand souvenir »
Vous avez soulevé la Coupe d’Europe dès votre première participation en 2010 avec le Stade Toulousain. Quels souvenirs gardez-vous de votre premier titre chez les pros ?
On devient champions, en plus au Stade de France contre Biarritz (21-19). En demi-finale, c’était le Leinster (26-16)… Je vivais mes toutes premières phases finales chez les pros. Je me souviens d’être titulaire en quart de finale face au Stade Français (42-16) et d’avoir été complètement mangé par la pression et l’atmosphère de ce genre de matchs. J’étais un peu passé à côté du rendez-vous, la frustration avait été dure à digérer. Mais j’ai eu la chance de participer à la demie et à la finale en tant que remplaçant. Je n’ai pas le souvenir d’une belle finale mais quand elle est gagnée, on s’en fout, c’est le plus important. Le premier titre d’une carrière, qui plus est une Coupe d’Europe, ça reste un grand souvenir.
Parmi toutes les équipes que vous avez croisées, laquelle vous a le plus impressionné ?
(Sans hésitation) Le Leinster. C’est complet, ils ont plus de la moitié de l’équipe d’Irlande dans leurs rangs. À l’époque, c’était O’Driscoll, Healy, Toner, Heaslip, Sexton… C’était équipé (sourire). Quand cette équipe mettait son rugby en place, c’était impressionnant.
L’UBB, 1re du Top 14, affronte Leicester, 1er du championnat anglais dans un choc de leaders…
C’est un beau défi qui nous attend. On en a déjà eu un samedi dernier face à Toulouse (17-7) mais celui-ci sera différent. On retrouve le Leicester d’antan qui est revenu à ses premiers amours du jeu frontal, d’occupation, qui étouffe l’adversaire et qui roule sur tout le monde dans le championnat anglais cette saison. Ce qu’on va rencontrer ce samedi, c’est l’équivalent du Stade Toulousain en Angleterre. Ça sera très dur, même encore plus dur que samedi dernier parce que la Coupe d’Europe est très importante pour Leicester.
« On est très différents avec les Anglais dans notre façon de fonctionner »
Vous êtes l’un des rares Français à avoir évolué en Angleterre. Qu’avez-vous appris durant votre saison à Northampton (2016-2017) ?
J’ai appris qu’on est très différents avec les Anglais dans notre façon de fonctionner. C’était très enrichissant. L’intensité des entraînements m’a surpris. Tu es toujours à 100 %. Si tu n’y es pas, il vaut mieux rester en salle faire du cardio. Et là-bas, la perception de celui qui ne va pas sortir sur le terrain s’entraîner est différente, il n’y a pas de jugement. Ici, on se chambre, on dit que le mec se gère. Chez eux, ça n’existe pas car la triche n’existe pas. Et puis la prépa physique est très individualisée, les staffs sont hyper étoffés. Depuis des années, ils ont un temps d’avance sur nous par rapport à ça. On a rattrapé notre retard sur la prépa globale mais ils sont encore un peu en avance.
La rivalité franco-anglaise, vous avez vécu ça de près ?
J’ai l’impression qu’elle existe moins chez eux que chez nous. Si on parle beaucoup du « Crunch », j’ai le sentiment que pour eux, la rivalité est plus grande avec le pays de Galles. C’est ce que j’ai ressenti quand j’étais là-bas. Les France - Angleterre, ça ne les anime pas plus que ça. Alors que pour nous, ça a toujours un truc différent.
Après toutes ces années, y a-t-il toujours chez vous cette petite excitation de retrouver des Anglais ?
Ça fait toujours un peu partie du folklore. Après, c’est sûr, on a été nourris depuis tout petit à cette rivalité. Quand tu peux battre les Anglais, il y a toujours cette petite satisfaction supplémentaire de pouvoir leur dire « Good game » à la fin, comme eux aiment le faire avec un peu de sarcasme. Ça, ça fait toujours plaisir. Inconsciemment, je pense avoir toujours ça en moi.
Depuis que vous avez officialisé l’arrêt de votre carrière à la fin de la saison, sentez-vous un avant et un après au quotidien ?
Je n’ai rien changé dans ma routine, je ne me pollue pas avec ça mais j’ai sûrement pris conscience que ça allait s’arrêter. J’essaie de profiter un maximum sur le terrain et en dehors, je prends tout ce qu’il y a à prendre. Je sais qu’il y aura des choses difficiles à oublier. L’adrénaline des matchs, c’est assez intense. Je ne sais pas dans quoi je pourrai retrouver ça. Et la vie de groupe, mine de rien, c’est une vraie chance. Ces liens vont me manquer. Mais je laisse faire les choses. J’ai un projet d’élevage caprin et de transformation fromagère, je cherche une exploitation dans la région de Montpellier. J’aimerais aussi y développer des choses autour du vin. Mais on a beau avoir préparé la suite, je ne me considère pas comme invincible. Pour avoir discuté avec beaucoup de potes qui ont arrêté, j’ai tous les cas de figure : des mecs qui avaient préparé la suite et ont mal vécu la fin, d’autres qui n’avaient rien préparé et l’ont aussi mal vécue…
Vous vous sentez armé pour passer ce cap ?
Oui parce que je commence déjà à accepter qu’il y aura des moments difficiles. C’est quand on se persuade que tout va bien se passer, que rien ne va nous manquer, que ça devient d’autant plus difficile à vivre.
Finir sur un titre, ça aurait de la gueule…
Ce serait l’apothéose. Je travaille pour, l’équipe fait tout pour amener ce premier titre à l’UBB. Si ça pouvait être cette année, pour ma dernière saison, je suis chaud, je signe ! Il y a encore du chemin, mais c’est sûr, ce serait le Graal.
UBB. Louis Picamoles : « J’ai pris conscience que ça allait s’arrêter »
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Louis Picamoles (35 ans) se lance dans sa 13e et dernière campagne de Coupe d’Europe avec l’UBB, avant de raccrocher les crampons à la fin de la saison
Vous vous lancez dans votre 13e campagne de Coupe d’Europe (65 matchs joués depuis 2009), la dernière avant l’arrêt de votre carrière. Comment l’abordez-vous ?
Je ressens tout simplement du plaisir de regoûter à cette compétition. C’est ce qui se rapproche le plus du niveau international sur certains matchs de par les oppositions et l’intensité. C’est toujours hyper intéressant de se confronter à des équipes de championnats différents. Comme pour ma dernière saison de Top 14, il y a une certaine excitation et l’envie de savourer ces derniers moments.
Quelle place a occupé cette Coupe d’Europe dans votre carrière ?
Je l’ai découverte en arrivant à Toulouse (saison 2009-2010). À l’époque, j’ai pu mesurer l’ampleur de cette compétition. J’ai appris à préparer ces matchs d’une manière un peu différente. Comme c’est un format très court, intercalé dans le calendrier du Top 14, il faut à chaque fois trouver la bonne bascule. Mais quand on est dans un club qui a de l’ambition, c’est une compétition sur laquelle on doit forcément tout donner. C’est un vrai révélateur sur ce qu’est capable de faire un groupe.
« Le premier titre d’une carrière, qui plus est une Coupe d’Europe, ça reste un grand souvenir »
Vous avez soulevé la Coupe d’Europe dès votre première participation en 2010 avec le Stade Toulousain. Quels souvenirs gardez-vous de votre premier titre chez les pros ?
On devient champions, en plus au Stade de France contre Biarritz (21-19). En demi-finale, c’était le Leinster (26-16)… Je vivais mes toutes premières phases finales chez les pros. Je me souviens d’être titulaire en quart de finale face au Stade Français (42-16) et d’avoir été complètement mangé par la pression et l’atmosphère de ce genre de matchs. J’étais un peu passé à côté du rendez-vous, la frustration avait été dure à digérer. Mais j’ai eu la chance de participer à la demie et à la finale en tant que remplaçant. Je n’ai pas le souvenir d’une belle finale mais quand elle est gagnée, on s’en fout, c’est le plus important. Le premier titre d’une carrière, qui plus est une Coupe d’Europe, ça reste un grand souvenir.
Parmi toutes les équipes que vous avez croisées, laquelle vous a le plus impressionné ?
(Sans hésitation) Le Leinster. C’est complet, ils ont plus de la moitié de l’équipe d’Irlande dans leurs rangs. À l’époque, c’était O’Driscoll, Healy, Toner, Heaslip, Sexton… C’était équipé (sourire). Quand cette équipe mettait son rugby en place, c’était impressionnant.
L’UBB, 1re du Top 14, affronte Leicester, 1er du championnat anglais dans un choc de leaders…
C’est un beau défi qui nous attend. On en a déjà eu un samedi dernier face à Toulouse (17-7) mais celui-ci sera différent. On retrouve le Leicester d’antan qui est revenu à ses premiers amours du jeu frontal, d’occupation, qui étouffe l’adversaire et qui roule sur tout le monde dans le championnat anglais cette saison. Ce qu’on va rencontrer ce samedi, c’est l’équivalent du Stade Toulousain en Angleterre. Ça sera très dur, même encore plus dur que samedi dernier parce que la Coupe d’Europe est très importante pour Leicester.
« On est très différents avec les Anglais dans notre façon de fonctionner »
Vous êtes l’un des rares Français à avoir évolué en Angleterre. Qu’avez-vous appris durant votre saison à Northampton (2016-2017) ?
J’ai appris qu’on est très différents avec les Anglais dans notre façon de fonctionner. C’était très enrichissant. L’intensité des entraînements m’a surpris. Tu es toujours à 100 %. Si tu n’y es pas, il vaut mieux rester en salle faire du cardio. Et là-bas, la perception de celui qui ne va pas sortir sur le terrain s’entraîner est différente, il n’y a pas de jugement. Ici, on se chambre, on dit que le mec se gère. Chez eux, ça n’existe pas car la triche n’existe pas. Et puis la prépa physique est très individualisée, les staffs sont hyper étoffés. Depuis des années, ils ont un temps d’avance sur nous par rapport à ça. On a rattrapé notre retard sur la prépa globale mais ils sont encore un peu en avance.
La rivalité franco-anglaise, vous avez vécu ça de près ?
J’ai l’impression qu’elle existe moins chez eux que chez nous. Si on parle beaucoup du « Crunch », j’ai le sentiment que pour eux, la rivalité est plus grande avec le pays de Galles. C’est ce que j’ai ressenti quand j’étais là-bas. Les France - Angleterre, ça ne les anime pas plus que ça. Alors que pour nous, ça a toujours un truc différent.
Après toutes ces années, y a-t-il toujours chez vous cette petite excitation de retrouver des Anglais ?
Ça fait toujours un peu partie du folklore. Après, c’est sûr, on a été nourris depuis tout petit à cette rivalité. Quand tu peux battre les Anglais, il y a toujours cette petite satisfaction supplémentaire de pouvoir leur dire « Good game » à la fin, comme eux aiment le faire avec un peu de sarcasme. Ça, ça fait toujours plaisir. Inconsciemment, je pense avoir toujours ça en moi.
Depuis que vous avez officialisé l’arrêt de votre carrière à la fin de la saison, sentez-vous un avant et un après au quotidien ?
Je n’ai rien changé dans ma routine, je ne me pollue pas avec ça mais j’ai sûrement pris conscience que ça allait s’arrêter. J’essaie de profiter un maximum sur le terrain et en dehors, je prends tout ce qu’il y a à prendre. Je sais qu’il y aura des choses difficiles à oublier. L’adrénaline des matchs, c’est assez intense. Je ne sais pas dans quoi je pourrai retrouver ça. Et la vie de groupe, mine de rien, c’est une vraie chance. Ces liens vont me manquer. Mais je laisse faire les choses. J’ai un projet d’élevage caprin et de transformation fromagère, je cherche une exploitation dans la région de Montpellier. J’aimerais aussi y développer des choses autour du vin. Mais on a beau avoir préparé la suite, je ne me considère pas comme invincible. Pour avoir discuté avec beaucoup de potes qui ont arrêté, j’ai tous les cas de figure : des mecs qui avaient préparé la suite et ont mal vécu la fin, d’autres qui n’avaient rien préparé et l’ont aussi mal vécue…
Vous vous sentez armé pour passer ce cap ?
Oui parce que je commence déjà à accepter qu’il y aura des moments difficiles. C’est quand on se persuade que tout va bien se passer, que rien ne va nous manquer, que ça devient d’autant plus difficile à vivre.
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Re: Louis Picamoles - king louis
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Re: Louis Picamoles - king louis
https://www.sudouest.fr/gironde/langon/rugby-louis-picamoles-va-se-reconvertir-dans-la-production-de-fromages-de-chevre-bio-9636014.php
Rugby. Louis Picamoles va se reconvertir dans la production de fromages de chèvre bio
Louis Picamoles et son épouse Maïlis prennent des conseils dans une chèvrerie de Saint-Martin-du-Puy, près de La Réole. Crédit photo : Stéphane Lartigue
Par Arnaud Dejeans - a.dejeans@sudouest.fr
Le troisième ligne international de l’UBB prend sa retraite à la fin de la saison. Il a déjà prévu la suite : conduire un troupeau de chèvres et gérer des gîtes avec sa femme Maïlis, près de Montpellier. Entre deux matches, le rugbyman suit une formation au CFA de La Réole
Jean-Pierre Dugat est une référence dans toute la région. Le spécialiste multiplie les schémas sur le tableau blanc et distille quelques conseils précieux à Louis Picamoles, le troisième ligne international de l’Union Bordeaux-Bègles. « Si tu fais ce qu’il faut en début de saison, tout se passera bien », encourage-t-il. Pas de méprise. Jean-Pierre Dugat n’est pas entraîneur des avants à l’UBB, ni un expert en touche ou en mêlée. Il est conseiller technique ovins et caprins à la chambre d’agriculture de Gironde. En d’autres termes, il sait mieux gérer un troupeau de brebis ou de chèvres qu’un vestiaire de rugbymen professionnels.
Louis Picamoles n’a pas grandi dans une famille d’agriculteurs. Mais il est tombé amoureux de ce métier au fil des stages. Stéphane Lartigue
Ce mercredi 9 mars, Jean-Pierre Dugat donne un cours au Centre de Formation Agricole (CFA) de La Réole. Dans la classe, il n’y a pas un mais deux Picamoles. Maïlis, l’épouse de Louis, veut aussi décrocher le Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole (BPREA), une formation de neuf mois avec cours théoriques et stages sur le terrain. L’objectif du couple : acquérir une exploitation agricole dans la région de Montpellier, conduire un troupeau d’une soixante de chèvres et gérer des gîtes. Une reconversion originale pour ce grand gaillard aux 82 sélections, qui raccrochera les crampons à la fin de cette saison.
Garder un métier de passion
Contrairement à Yannick Jauzion, autre international reconverti dans l’agriculture, Louis Picamoles n’est pas né dans une ferme. « Rien à voir. Mon père était courtier et ma mère bossait dans l’événementiel. J’ai juste quelques souvenirs de vaches laitières chez ma grand-mère maternelle en Belgique. » Même virage à 180 degrés en perspective pour sa femme diététicienne Maïlis. Avant de débarquer en Gironde pour un dernier défi, Louis Picamoles songeait à sa reconversion. « Je comptais me lancer dans l’événementiel. La crise sanitaire a tout changé. Je me suis posé les bonnes questions », livre le rugbyman formé à Montpellier.
« Ma sœur pense que les chèvres sont des animaux qui correspondent à mon caractère »
« Ces 18 dernières années, j’ai eu la chance de vivre de ma passion. Je voulais continuer à faire un métier qui me tient vraiment à cœur. » En trois mots : élever des bêtes. Sa sœur, Capucine, très impliquée dans la filière du porc basque Kintoa dans la vallée des Aldudes, lui conseille de se lancer dans l’élevage de chèvres. « Elle pense que cela correspond à mon caractère », partage Louis qui a enchaîné les séjours dans les chèvreries ces derniers mois. Ses rencontres avec Simon Jansana, de la ferme de l’Hort dans l’Hérault, et d’autres éleveurs du Sud-Ouest ont nourri la motivation du couple, désormais focalisé sur un projet agritouristique bio à petite échelle. « On aimerait ouvrir la ferme à la visite et faire découvrir toutes les étapes de la fabrication du fromage. »
« Ce n’est pas l’amour est dans le pré »
Depuis la crise sanitaire, le directeur du CFA de La Réole Luc Sonilhac croule sous les demandes d’inscription de profils inédits. Parmi les 90 apprentis et stagiaires, on retrouve des CV surprenants : ingénieur informatique, docteur en psychologie, directeur de banque et, donc, joueur professionnel de rugby. « J’essaie d’ouvrir les yeux aux candidats avant d’accepter un dossier. Gérer une exploitation agricole, ce n’est pas pour les poètes », sourit le responsable de la formation avant d’ouvrir la boîte aux compliments : « Le projet de Louis et Maïlis Picamoles est réaliste et sérieux, tous les formateurs sont unanimes. » Le troisième ligne de l’UBB sait où il met les pieds : « Je rassure mes coéquipiers qui s’étonnent de ma décision : je ne vais pas participer à l’amour est dans le pré. »
Louis Picamoles et son épouse Maïlis prennent soin de Poitevine sur cette photo. Dans leur future ferme, ils veulent des Alpine et des Rove. Stéphane Lartigue
Le père de famille ne se lance pas dans ce projet comme on fend une défense adverse en deux. « Je prends le temps de faire les choses correctement. » Première étape en 2022 : trouver le bon terrain pour accueillir la soixantaine de chèvres Alpine et Rove. « Cette dernière race est parfaitement adaptée à la garrigue méditerranéenne », tranchent les Picamoles. Deuxième étape en 2024 : acquérir les premiers chevreaux. Troisième étape : produire les fromages bio qui seront vendus sur la ferme et les marchés. Les ventes pèseront moins qu’un contrat pro de Top 14, c’est certain : « C’est un choix de vie. »
« J’ai rassuré un de mes fils en lui disant qu’il aurait le wifi et qu’il ne dormirait pas dans la paille »
En juillet prochain, le couple Picamoles et les trois enfants quitteront Bègles pour la campagne héraultaise. « J’ai dû rassurer un de mes fils en lui disant qu’il aurait le wifi et qu’il ne dormirait pas dans la paille. » Louis Picamoles a deux défis à relever d’ici cet été : décrocher son diplôme agricole en même temps que le bouclier de Brennus.
Le couple Picamoles en visite à la chèvrerie des Cornes Brunes de Saint-Martin-du-Puy. Stéphane Lartigue
Rugby. Louis Picamoles va se reconvertir dans la production de fromages de chèvre bio
Louis Picamoles et son épouse Maïlis prennent des conseils dans une chèvrerie de Saint-Martin-du-Puy, près de La Réole. Crédit photo : Stéphane Lartigue
Par Arnaud Dejeans - a.dejeans@sudouest.fr
Le troisième ligne international de l’UBB prend sa retraite à la fin de la saison. Il a déjà prévu la suite : conduire un troupeau de chèvres et gérer des gîtes avec sa femme Maïlis, près de Montpellier. Entre deux matches, le rugbyman suit une formation au CFA de La Réole
Jean-Pierre Dugat est une référence dans toute la région. Le spécialiste multiplie les schémas sur le tableau blanc et distille quelques conseils précieux à Louis Picamoles, le troisième ligne international de l’Union Bordeaux-Bègles. « Si tu fais ce qu’il faut en début de saison, tout se passera bien », encourage-t-il. Pas de méprise. Jean-Pierre Dugat n’est pas entraîneur des avants à l’UBB, ni un expert en touche ou en mêlée. Il est conseiller technique ovins et caprins à la chambre d’agriculture de Gironde. En d’autres termes, il sait mieux gérer un troupeau de brebis ou de chèvres qu’un vestiaire de rugbymen professionnels.
Louis Picamoles n’a pas grandi dans une famille d’agriculteurs. Mais il est tombé amoureux de ce métier au fil des stages. Stéphane Lartigue
Ce mercredi 9 mars, Jean-Pierre Dugat donne un cours au Centre de Formation Agricole (CFA) de La Réole. Dans la classe, il n’y a pas un mais deux Picamoles. Maïlis, l’épouse de Louis, veut aussi décrocher le Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole (BPREA), une formation de neuf mois avec cours théoriques et stages sur le terrain. L’objectif du couple : acquérir une exploitation agricole dans la région de Montpellier, conduire un troupeau d’une soixante de chèvres et gérer des gîtes. Une reconversion originale pour ce grand gaillard aux 82 sélections, qui raccrochera les crampons à la fin de cette saison.
Garder un métier de passion
Contrairement à Yannick Jauzion, autre international reconverti dans l’agriculture, Louis Picamoles n’est pas né dans une ferme. « Rien à voir. Mon père était courtier et ma mère bossait dans l’événementiel. J’ai juste quelques souvenirs de vaches laitières chez ma grand-mère maternelle en Belgique. » Même virage à 180 degrés en perspective pour sa femme diététicienne Maïlis. Avant de débarquer en Gironde pour un dernier défi, Louis Picamoles songeait à sa reconversion. « Je comptais me lancer dans l’événementiel. La crise sanitaire a tout changé. Je me suis posé les bonnes questions », livre le rugbyman formé à Montpellier.
« Ma sœur pense que les chèvres sont des animaux qui correspondent à mon caractère »
« Ces 18 dernières années, j’ai eu la chance de vivre de ma passion. Je voulais continuer à faire un métier qui me tient vraiment à cœur. » En trois mots : élever des bêtes. Sa sœur, Capucine, très impliquée dans la filière du porc basque Kintoa dans la vallée des Aldudes, lui conseille de se lancer dans l’élevage de chèvres. « Elle pense que cela correspond à mon caractère », partage Louis qui a enchaîné les séjours dans les chèvreries ces derniers mois. Ses rencontres avec Simon Jansana, de la ferme de l’Hort dans l’Hérault, et d’autres éleveurs du Sud-Ouest ont nourri la motivation du couple, désormais focalisé sur un projet agritouristique bio à petite échelle. « On aimerait ouvrir la ferme à la visite et faire découvrir toutes les étapes de la fabrication du fromage. »
« Ce n’est pas l’amour est dans le pré »
Depuis la crise sanitaire, le directeur du CFA de La Réole Luc Sonilhac croule sous les demandes d’inscription de profils inédits. Parmi les 90 apprentis et stagiaires, on retrouve des CV surprenants : ingénieur informatique, docteur en psychologie, directeur de banque et, donc, joueur professionnel de rugby. « J’essaie d’ouvrir les yeux aux candidats avant d’accepter un dossier. Gérer une exploitation agricole, ce n’est pas pour les poètes », sourit le responsable de la formation avant d’ouvrir la boîte aux compliments : « Le projet de Louis et Maïlis Picamoles est réaliste et sérieux, tous les formateurs sont unanimes. » Le troisième ligne de l’UBB sait où il met les pieds : « Je rassure mes coéquipiers qui s’étonnent de ma décision : je ne vais pas participer à l’amour est dans le pré. »
Louis Picamoles et son épouse Maïlis prennent soin de Poitevine sur cette photo. Dans leur future ferme, ils veulent des Alpine et des Rove. Stéphane Lartigue
Le père de famille ne se lance pas dans ce projet comme on fend une défense adverse en deux. « Je prends le temps de faire les choses correctement. » Première étape en 2022 : trouver le bon terrain pour accueillir la soixantaine de chèvres Alpine et Rove. « Cette dernière race est parfaitement adaptée à la garrigue méditerranéenne », tranchent les Picamoles. Deuxième étape en 2024 : acquérir les premiers chevreaux. Troisième étape : produire les fromages bio qui seront vendus sur la ferme et les marchés. Les ventes pèseront moins qu’un contrat pro de Top 14, c’est certain : « C’est un choix de vie. »
« J’ai rassuré un de mes fils en lui disant qu’il aurait le wifi et qu’il ne dormirait pas dans la paille »
En juillet prochain, le couple Picamoles et les trois enfants quitteront Bègles pour la campagne héraultaise. « J’ai dû rassurer un de mes fils en lui disant qu’il aurait le wifi et qu’il ne dormirait pas dans la paille. » Louis Picamoles a deux défis à relever d’ici cet été : décrocher son diplôme agricole en même temps que le bouclier de Brennus.
Le couple Picamoles en visite à la chèvrerie des Cornes Brunes de Saint-Martin-du-Puy. Stéphane Lartigue
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Re: Louis Picamoles - king louis
Bon, soyons sérieux et réalistes.
Bravo à Pica pour cette décision, néanmoins:
- 60 chèvres = 50 à la traite sur 8 mois (tarissement obligatoire pour mise bas en février)
- 50 chèvres alpines et Rove (rares et peu laitières) donc 2 traites pour 2 litres par bête soit 100 litres/jour à transformer
- 240 jours x 100 litres = 24 000 litres
- rendement en fromage lactique: 4.5 litres 5 litres / kg soit 5 000 kg de fromages
- marchés et boutiques aux alentours de 22€/kg
- CA annuel de Pica = 110 000€ hors salaires, charges de production, aliments des bêtes.
J'espère qu'il compte surtout sur ses gîtes pour gagner un peu d'argent. Certains coins de l'Hérault du côté du Pic de Saint Loup ou Argelliers sont plutôt bonnards.
Bravo à Pica pour cette décision, néanmoins:
- 60 chèvres = 50 à la traite sur 8 mois (tarissement obligatoire pour mise bas en février)
- 50 chèvres alpines et Rove (rares et peu laitières) donc 2 traites pour 2 litres par bête soit 100 litres/jour à transformer
- 240 jours x 100 litres = 24 000 litres
- rendement en fromage lactique: 4.5 litres 5 litres / kg soit 5 000 kg de fromages
- marchés et boutiques aux alentours de 22€/kg
- CA annuel de Pica = 110 000€ hors salaires, charges de production, aliments des bêtes.
J'espère qu'il compte surtout sur ses gîtes pour gagner un peu d'argent. Certains coins de l'Hérault du côté du Pic de Saint Loup ou Argelliers sont plutôt bonnards.
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Re: Louis Picamoles - king louis
Dr. Gregory Bouse a écrit:Bon, soyons sérieux et réalistes.
Bravo à Pica pour cette décision, néanmoins:
- 60 chèvres = 50 à la traite sur 8 mois (tarissement obligatoire pour mise bas en février)
- 50 chèvres alpines et Rove (rares et peu laitières) donc 2 traites pour 2 litres par bête soit 100 litres/jour à transformer
- 240 jours x 100 litres = 24 000 litres
- rendement en fromage lactique: 4.5 litres 5 litres / kg soit 5 000 kg de fromages
- marchés et boutiques aux alentours de 22€/kg
- CA annuel de Pica = 110 000€ hors salaires, charges de production, aliments des bêtes.
J'espère qu'il compte surtout sur ses gîtes pour gagner un peu d'argent. Certains coins de l'Hérault du côté du Pic de Saint Loup ou Argelliers sont plutôt bonnards.
Quelle expertise Doc tu as déjà tenté l’aventure caprine ?
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Re: Louis Picamoles - king louis
Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Bon, soyons sérieux et réalistes.
Bravo à Pica pour cette décision, néanmoins:
- 60 chèvres = 50 à la traite sur 8 mois (tarissement obligatoire pour mise bas en février)
- 50 chèvres alpines et Rove (rares et peu laitières) donc 2 traites pour 2 litres par bête soit 100 litres/jour à transformer
- 240 jours x 100 litres = 24 000 litres
- rendement en fromage lactique: 4.5 litres 5 litres / kg soit 5 000 kg de fromages
- marchés et boutiques aux alentours de 22€/kg
- CA annuel de Pica = 110 000€ hors salaires, charges de production, aliments des bêtes.
J'espère qu'il compte surtout sur ses gîtes pour gagner un peu d'argent. Certains coins de l'Hérault du côté du Pic de Saint Loup ou Argelliers sont plutôt bonnards.
Quelle expertise Doc tu as déjà tenté l’aventure caprine ?
Ca sent l'étude de cas à Sciences Agro ... ou au Crédit agricole
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Re: Louis Picamoles - king louis
Dr. Gregory Bouse a écrit:Bon, soyons sérieux et réalistes.
Bravo à Pica pour cette décision, néanmoins:
- 60 chèvres = 50 à la traite sur 8 mois (tarissement obligatoire pour mise bas en février)
- 50 chèvres alpines et Rove (rares et peu laitières) donc 2 traites pour 2 litres par bête soit 100 litres/jour à transformer
- 240 jours x 100 litres = 24 000 litres
- rendement en fromage lactique: 4.5 litres 5 litres / kg soit 5 000 kg de fromages
- marchés et boutiques aux alentours de 22€/kg
- CA annuel de Pica = 110 000€ hors salaires, charges de production, aliments des bêtes.
J'espère qu'il compte surtout sur ses gîtes pour gagner un peu d'argent. Certains coins de l'Hérault du côté du Pic de Saint Loup ou Argelliers sont plutôt bonnards.
Pour info je connais des solutions pour moins se faire chier avec un bien meilleur TRI
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Louis Picamoles - king louis
Je crois aussi qu'il pourrait faire quelques piges à la TV pour commenter les matchs, serait pas plus nul que certains et aurait un vécu qui lui permettrait de moins dire de connerie que beaucoup.
Mais ce gars est bien, il ne me déçoit pas.
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Louis Picamoles - king louis
léopold a écrit:Je crois aussi qu'il pourrait faire quelques piges à la TV pour commenter les matchs, serait pas plus nul que certains et aurait un vécu qui lui permettrait de moins dire de connerie que beaucoup.
Mais ce gars est bien, il ne me déçoit pas.
De mémoire, Pica est un mec assez discret voire timide, en dehors des terrains. Il n'a jamais été très à l'aise en ITW. Je pense qu'il sera bien mieux dans une prairie au milieu des chèvres que sur un plateau de télé. Une très belle reconversion, en tout cas. Bon courage à lui !
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Re: Louis Picamoles - king louis
patrick a écrit:Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Bon, soyons sérieux et réalistes.
Bravo à Pica pour cette décision, néanmoins:
- 60 chèvres = 50 à la traite sur 8 mois (tarissement obligatoire pour mise bas en février)
- 50 chèvres alpines et Rove (rares et peu laitières) donc 2 traites pour 2 litres par bête soit 100 litres/jour à transformer
- 240 jours x 100 litres = 24 000 litres
- rendement en fromage lactique: 4.5 litres 5 litres / kg soit 5 000 kg de fromages
- marchés et boutiques aux alentours de 22€/kg
- CA annuel de Pica = 110 000€ hors salaires, charges de production, aliments des bêtes.
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Re: Louis Picamoles - king louis
Dr. Gregory Bouse a écrit:patrick a écrit:Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Bon, soyons sérieux et réalistes.
Bravo à Pica pour cette décision, néanmoins:
- 60 chèvres = 50 à la traite sur 8 mois (tarissement obligatoire pour mise bas en février)
- 50 chèvres alpines et Rove (rares et peu laitières) donc 2 traites pour 2 litres par bête soit 100 litres/jour à transformer
- 240 jours x 100 litres = 24 000 litres
- rendement en fromage lactique: 4.5 litres 5 litres / kg soit 5 000 kg de fromages
- marchés et boutiques aux alentours de 22€/kg
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