XV de France (partie en cours)

Big'Ben a écrit:

grospaquet31 a écrit:

jimL a écrit:

le radis a écrit:La tactique française de taper des coups de pied sans trouver les touches (Dupont, Ntm et Dulin) pour mettre dans les conditions optimales Liam Williams dans sa filière de jeu préférée est totalement incompréhensible.

il faut éviter que l'adversaire ait un lancement de jeu construit dans notre camp.  

soit l'adversaire rend la balle au pied et c'est une nouvelle opportunité , soit il contre attaque et c'est plus facile à défendre q'un lancement de jeu construit

Quand on est acculé dans nos 22m, il faut se degager en trouvant les touches pour casser le rythme et le temps de se réorganiser défensivement. Chose quon a pas fait.

J’ai trouvé quon etait mauvais défensivement, mal organisé, sur nos extérieurs c’etait des boulevards, Penaud qui defend en etant jamais sur une course glissante vers l’extérieur, c’est n’importe quoi. Thomas toujours aussi peu concerné.
Meme Matthieu il va falloir quil se baisse, sinon il lui arrivera ce quil lui est arrivé comme NTK face a Moefana.

J'ai eu un peu peur qu'il se soit fracturer la mâchoire quand j'ai vu l'impact, car il se prends bien le coude en plein sur le côté de la mâchoire, un mauvais coup mal placé ça peut faire crac.

Je suis très mauvaise langue mais j'ai l'impression que ça va donner l'opportunité à N'tamack, le grand messi, de retrouver SON poste le 26 mars... C'est mon ressenti et les médias nous font bien comprendre que Mathieu n'est pas à la hauteur... Si c'est comme ça, autant ne pas mettre d'autres numéro 10 ou même un autre numéro 9, on fera les matchs à venir (CDM 2023 inclus avec une seule charnière) et qu'ils laissent les autres dans leur club. Même Serin a droit à son petit commentaire méprisant "dans un style plus classique", qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'il faut être clinquant pour être un bon 9 ??? Bref... Comment ne pas prendre la grosse tête quand les médias t'envois eux-même sur orbite.

Le système de jeu de l'EDF de Galthié, cette théorie qui justifie ce principe de dépossession, nous a certainement coûté la victoire face à l'Angleterre, on a reproduit la même chose face au Gallois, pour les même effets, comme le souligne Dusautoir on a gagné en fin de match en conservant le ballon et en jouant. Mais l'effet pervers de la victoire finale, risque d'avoir malgré tout pour conséquence, de conforter Galthié dans sa stratégie, cette victoire risque d'être comme l'arbre qui cache la forêt.

Quand je repense au match contre l'Italie, c'était le comble de l'absurde, on a carrément laissé l'initiative du jeu aux Italiens, en leur rendant le ballon au pied, ils nous ont bien emmerdé pendant une bonne partie du match, en relançant comme des morts de faim, ça n'aurait jamais dû être le cas, encore heureux qu'il y avait une telle différence de niveau...

Ce jeu est contre nature quand on a une équipe aussi talentueuse offensivement, je veux bien qu'on sache l'utiliser et qu'on s'en serve à bon escient, mais le systématisme de son application est effectivement incompréhensible. Le deuxième effet non négligeable, parce que c'est aussi pour ça qu'on aime le Rugby et qu'on regarde des matchs, c'est qu'on se fait vraiment chier à le regarder...

France-Galles: la "piscine de bonheur" de Galthié

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/france-galles-la-piscine-de-bonheur-de-galthie_AV-202103200274.html

L’antisèche : le French flair n’est pas mort !

https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-2021-lantiseche-le-french-flair-nest-pas-mort_sto8186007/story.shtml



Je n'ai pas la même définition du french flair, mais alors pas du tout, on a gagné ce match à la grinta, comme nous l'ont souvent fait les Britanniques, quand on est meilleur sur l'ensemble du match, mais qu'a la fin, c'est eux qui gagnent...

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/la-revue-de-presse-apres-france-galles-geants-avec-le-coeur-jamais-vu-1037601

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/les-notes-de-france-pays-de-galles-dulin-decisif-l-activite-d-alldritt-et-ollivon-1750040.php

Les notes de France – Pays de Galles : Dulin décisif, l’activité d’Alldritt et Ollivon

Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial - d.kappes-grange@sudouest.fr

Dominés par la puissance galloise pendant les trois quarts du match, les Français ont tenu bon et su accélérer en toute fin de match, à l’image de leur arrière Brice Dulin

Brice Dulin (7/10)

Pour le petit point météo de la soirée, tournez-vous vers lui. Il a passé une partie du match le nez en l’air. Bousculé sous les ballons hauts (8e, 21e), il a dû cavaler. Contexte difficile. Le Rochelais a su aussi se mettre en évidence. Par le petit par-dessus à l’origine de l’essai de Dupont (14e) et surtout deux essais en bout de ligne (68e, 80e+2).

Teddy Thomas (4/10)

Thomas, version Teddy. De la disponibilité, suffisamment d’implication défensive pour arracher un ballon et propulser un adversaire en touche dans la même action (oui, oui). Et une absence. Un travers, une chistera mal réalisée qui offre aux Gallois une pénalité (22e). Remplacé par Arthur Vincent (57e).

Virimi Vakatawa (5/10)

Une soirée sous clé. Le Fidjien d’origine a mis de l’intensité dans ses interventions défensives – il le fallait – mais sans pour autant parvenir à ramener l’ordre. Il a bien tenté de dégainer quelques-unes de ses passes dont il a le secret, mais sans succès.

Gaël Fickou (7/10)

Il a eu fort à faire. Parce qu’il a fallu juguler les offensives galloises. Mais aussi parce que c’est tout le rideau tricolore qui a été décontenancé par ce qu’ont proposé les Diables Rouges. Une belle prise d’intervalle (38e), une occasion d’essai qui lui a permis d’apercevoir la ligne d’essai (68e).

Damian Penaud (5/10)

Peu servi, il a tout de même essayé d’apporter son punch dans l’axe, avant de relayer un bon mouvement en deuxième période. Ça n’efface toutefois pas son raté sur l’essai de Josh Adams (52e). Son pied est passé à côté du ballon qu’il essayait d’expédier à distance des doigts gallois.

Sorti sur commotion après une demi-heure convaincante de jeu, Matthieu Jalibert a cédé la place à un Romain Ntamack (6/10) qui a pesé dans le money-time après une mise en route empruntée

Romain Ntamack (6/10)

Admettons-le, on commençait à se demander quand est-ce que ça arriverait. À quel moment Romain Ntamack, choix numéro 1 du staff de Fabien Galthié jusqu’à ce qu’il cède sa place à Matthieu Jalibert en raison de la règle des trois feuilles de match à l’automne dernier puis d’une blessure en décembre en Top 14, allait être invité à reprendre les commandes du jeu tricolore. Ce moment est finalement survenu samedi soir après que Jonathan Davies a sonné Matthieu Jalibert d’un coup de coude au visage involontaire.

Avant de sortir pour sacrifier à un protocole commotion auquel il n’a finalement pas satisfait, l’ouvreur de l’UBB a livré une copie dans le prolongement de ses précédentes. Du dynamisme, de la variété. Et ce petit quelque chose offensif qui fait qu’il a su être exactement au bon endroit pour capter le rebond d’un petit par-dessus de Brice Dulin qui lui a ensuite permis d’adresser une passe gagnante à Antoine Dupont.

Oh bien sûr, tout n’a pas été parfait. Il y a eu ces difficultés auxquelles lui et toute son équipe ont été confrontés pour cadenasser la zone du 10 que ces Gallois n’ont eu de cesse d’explorer. Et ce coup de pied trop appuyé qui a filé en ballon mort au moment où les Bleus avaient pourtant particulièrement besoin d’autorité (27e).

C’est dans un contexte difficile que Romain Ntamack a eu à assurer le relais. Lorsque les Bleus ont éprouvé toutes les peines du monde à briser l’étreinte des Diables Rouges, le Toulousain a semblé parfois à cours d’idée. Quand il n’a pas été coffré, pris dans la nasse défensive dans la zone de marque. Mais dans le money-time, il a su faire les bons choix.

Antoine Dupont (5/10)

Son essai (14e), offert par Matthieu Jalibert, a récompensé un début de match plein d’enthousiasme. Dans cette rencontre compliquée, le facteur X du XV de France s’est efforcé de dynamiser. Mais il a rapidement été victime d’un harcèlement en règle de la part des Gallois. Son énergie a été précieuse, notamment en défense (58e), mais elle a viré parfois au brouillon. Remplacé par Serin (74e).

Grégory Alldritt (6/10)

Alldritt en VO, ça dit quoi ? Une activité défensive énorme, une présence de tous les instants sur toutes les phases de jeu au sol, qui a d’ailleurs valu une pénalité. Au cours de la première période, il n’a manqué qu’un peu de vista pour attraper une passe difficile de Gaël Fickou (38e). A essayé de donner de la voix pour rassurer ses coéquipiers.

Charles Ollivon (6/10)

On a parfois eu mal pour lui lorsqu’il a offert son mètre 99 dans le jeu au près. Mais le Basque, qui avait certifié que le curseur d’intensité allait grimper, a vite réalisé que ses prédictions n’étaient pas erronées. Notamment lorsqu’il a contraint Gareth Davies à l’en-avant dans l’en-but (10e). Il a plaqué. Et a inscrit son neuvième essai (77e).

Dylan Cretin (4/10)

Pas grand-chose à sauver. Le Lyonnais a semblé un peu perdu. Il a navigué loin des standards qui étaient les siens lors des derniers matchs et n’a pas eu l’impact défensif de ses partenaires de la troisième ligne. Remplacé logiquement par Anthony Jelonch (51e).

Paul Willemse (4/10)

Une entrée en matière « testostéronée » avec deux gros plaquages. De la mobilité, de la disponibilité, mais son influence a décliné à mesure que les Gallois mettaient la main sur le ballon. Coupable d’un jeu dangereux qui lui a valu un carton rouge (68e).

R. Taofifenua (non noté)

Du doigté pour inscrire, au ras en finesse, son deuxième essai en bleu. Une entame intéressante mais remplacé sur blessure par Rebbadj (4/10) (22e). Le Toulonnais a toute de suite été pénalisé en face des poteaux. Un bon résumé de sa prestation. Il n’a pas pesé.

Mohamed Haouas (5/10)

Une soirée en dessous des standards qui l’ont installé en titulaire indiscutable en équipe de France. Le droitier a couru, mais a parfois donné l’impression de le faire dans le vide. Remplacé par Atonio (60e).

Julien Marchand (6/10)

Pas de faute, mais le Toulousain a vécu une soirée difficile. Il n’a jamais été en mesure de remettre son équipe dans le sens de la marche et a parfois été mis sur les talons lors des collisions sur la ligne. Il a vu la ligne d’essai de très près (64e) en jaillissant d’un ballon porté. Remplacé par Chat (70e).

Cyril Baille (6/10)

Une entame tambour battant comme son équipe lors de laquelle il a été tout près d’inscrire en force le deuxième essai de sa carrière internationale. Mais le Toulousain a rapidement été aspiré par les tâches défensives, sans pour autant parvenir à renverser la tendance.
Remplacé par Gros (59e).

Quelques vérités sur le jeu de Jaja et l’essai offert à Dupont... un peu d’honnêteté intellectuelle, c’est pas mal...

France-Galles: la victoire renversante des Bleus fait réagir la presse britannique

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/tournoi-des-6-nations/france-galles-la-victoire-renversante-des-bleus-fait-reagir-la-presse-britannique_AV-202103210069.html

latine a écrit:Quelques vérités sur le jeu de Jaja et l’essai offert à Dupont... un peu d’honnêteté intellectuelle, c’est pas mal...

Mais c'est Sud-Ouest

https://twitter.com/Nik_Simon88/status/1373421668069167104

Jelonch : "Les remplaçants ont fait une entrée de dingue"

https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/6-nations-2021-anthony-jelonch-france-les-remplacants-ont-fait-une-entree-de-dingue_sto8186183/story.shtml

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-les-bleus-ont-envoye-dulin-a-l-essai-face-au-pays-de-galles/1234719

Comment les Bleus ont envoyé Dulin à l'essai face au pays de Galles

Retour en trois points sur l'action finale qui a permis à l'équipe de France de battre sur le fil le pays de Galles lors du Tournoi des Six Nations samedi soir.



Alexandre Bardot

Au chrono de France Télévisions, il reste six secondes à jouer. Pour l'équipe de France, cela ne signifie pas qu'il faut faire vite, mais qu'il faut faire bien. Un en-avant, un plongeon dans un ruck, un grattage gallois, et tout s'envolera : le match, le Tournoi, peut-être la dynamique des treize derniers mois.

C'est avec cette pression-là que les Bleus vont construire l'essai de Brice Dulin. Leur capacité à ne pas trembler, à assurer chaque geste, à rester lucide, à résister à la fatigue d'un match dingue également, va s'avérer bluffante. Douze joueurs touchent le ballon (tous sauf Jean-Baptiste Gros et Grégory Alldritt) au fil d'une action longue d'une minute et 38 secondes et de dix temps de jeu. Retour en trois points sur une action qui restera dans l'histoire de cette jeune équipe de France.

1. Les « sauvetages » de Gros et Jelonch

Il y a dans l'arsenal des Bleus des lancements de jeu complexes et létaux, qui ont fait saliver experts et autres tout au long de la semaine. Mais, dans ce moment « à la vie à la mort », Charles Ollivon et sa bande ont commencé par faire des choses simples : lancer premier sauteur vers Swan Rebbadj pour assurer la conquête, tentative de maul et jeu à une passe sur les quatre premiers temps. Cette phase de préparation conçue pour « assurer » a cependant failli s'arrêter prématurément face à la pression défensive et au savoir-faire des Gallois.

C'est d'abord Anthony Jelonch (numéro 20), envoyé au front en deuxième, qui s'est retrouvé isolé au sol après avoir cassé le plaquage de Justin Tipuric (image 1).



Au moment où le troisième ligne tombe, James Botham (casque rouge) est juste au-dessus de lui en position de gratter et le premier soutien français est à plus d'un mètre. C'est Gros qui va « sauver » le coup d'un geste technique parfait. Alors que Botham a posé ses mains sur le ballon, le jeune pilier toulonnais cible son épaule droite. Au lieu de se jeter de toutes ses forces, il attrape le troisième ligne remplaçant gallois sous l'aisselle (image 2) et le tire vers le haut, le forçant mécaniquement à se relever.



Deux temps de jeu plus tard, le « sauvé » Jelonch va devenir le sauveur de Romain Ntamack. Parti à l'assaut de la ligne d'avantage, l'ouvreur toulousain est coffré debout par Willis Halaholo, ballon bloqué (image 3). Si un maul se forme et que le ballon ne sort pas, l'arbitre va siffler en faveur des Gallois.



Pour Jelonch, premier soutien tricolore, il faut agir vite en amenant Ntamack ou Halaholo vers le sol, ce qui transformera le potentiel maul en ruck. Le Castrais se « jette » sur son partenaire et le pousse vers le bas, comme pour le plaquer.



Son action porte ses fruits, Ntamack perd ses appuis (image 4 et 5, cercle blanc) et M. Pearce, en écartant les bras, signale à Halaholo qu'il s'agit désormais d'un plaquage et qu'il doit relâcher Ntamack.



Après deux moments chauds, l'action peut continuer.

2. La pendule de Rees-Zammit

Une donnée majeure de cette longue action finale est que, après le carton jaune de Liam Williams, le pays de Galles n'a plus d'arrière. Ce sont les deux ailiers, et surtout Louis Rees-Zammit, qui vont assurer la couverture derrière le premier rideau. Dès la touche initiale, le prodige gallois se prépare à ce rôle (image 6).



Quand l'attaque française se déplace vers la droite, via Jelonch et Ntamack notamment, Rees-Zammit quitte son aile et rejoint l'axe du terrain pour prévenir un petit coup de pied par-dessus. Mais quand, après le « sauvetage » de Jelonch, les Bleus renversent le jeu vers la gauche, Rees-Zammit manque dans la ligne défensive de son équipe. Il repart en sens inverse au sprint (image 7), son alter ego Josh Adams rejoignant lui tout aussi rapidement le centre du terrain.



Suite à ce renversement, Arthur Vincent est plaqué dans le couloir des 15 mètres. On note que Rees-Zammit (image 8, cercle blanc) a rejoint sa place d'ailier et garde le côté fermé.



Le ballon repart vers la droite, et Rees-Zammit reprend son travail de pendule (image 9).



Mais cette fois, les Bleus insistent dans le couloir. Voyant son équipe en danger sur le côté fermé, Rees-Zammit monte dans le premier rideau et c'est lui qui plaque Virimi Vakatawa, servi par Baptiste Serin.



Envoyé sur les fesses, l'ailier se relève et se replace le long de la ligne de touche, à côté d'Adams (image 11).



Quand l'attaque française repart dans l'autre sens, il n'a plus le temps (et sans doute l'énergie) de rejoindre son aile. Et Ntamack, voyant l'espace à l'extérieur, indique avec de grands signes de la main à ses coéquipiers de prendre la largeur.

3. Le tempo parfait des quatre dernières passes

Après une avancée d'une vingtaine de mètres, vient pour l'équipe de France le moment de trouver le moyen de conclure. Pas simple par nature, et encore moins dans ce contexte. Mais, et c'est sans doute le côté le plus admirable de cette action, les Bleus vont y arriver en quatre passes d'une grande justesse. La première est celle d'Ollivon. Servi par Serin en premier attaquant au milieu d'un bloc de trois avants, le capitaine est positionné suffisamment prêt de la ligne d'avantage pour attirer des défenseurs vers lui. Ayant identifié que l'espace est au large, il alerte Ntamack dans le dos d'Uini Atonio.



Quand Ntamack reçoit le ballon, un surnombre se dessine au large : Ntamack, Gaël Fickou, Vincent et Dulin font face à Tipuric (casque bleu), Georges North et Tomos Williams, et il existe un immense espace en bout de ligne. Ntamack semble regarder vers cette zone, peut-être tenté d'y envoyer tout de suite le ballon par une longue passe sautée vers Vincent (image 13).



Mais, North et Williams glissant vers l'extérieur, ce type de passe risquerait de transformer le surnombre en deux contre deux. La priorité est d'arrêter la course vers le large de North, et Ntamack comprend que le meilleur moyen pour cela est de jouer simplement, en utilisant tous les joueurs de la ligne d'attaque. Il sert Fickou, son plus proche partenaire (image 14). Rees-Zammit, qui compense au poste d'arrière (cercle blanc), n'a lui plus le temps de revenir malgré sa course.



Le centre parisien va effectuer un travail d'orfèvre, digne des grands centres passeurs de l'histoire tricolore. D'abord, il a gardé de la profondeur, ce qui lui permet d'avoir du champ pour manoeuvrer et manipuler le ballon. Son axe de course est légèrement en travers.



Il arme une passe (image 15), semble hésiter, mais comprend à son tour qu'il faut « arrêter » North au risque que le surnombre s'annule. À ses côtés, voyant qu'il est un peu en avance, Vincent ralentit.

Fickou ne se précipite pas, ni dans ses gestes ni dans sa course. Il garde le ballon. Pour lui, l'enjeu est de fixer North en retardant sa passe au maximum mais sans s'approcher trop près de la ligne défensive afin de laisser le temps à Vincent de jouer le 2 contre 1 ensuite.

Arrivé à environ deux mètres de North, Fickou marque un appui gauche et redresse sa trajectoire de course vers le centre gallois (image 16).



L'effet est immédiat : North bloque sa course (image 17)



C'est gagné, Fickou le voit, il sert Vincent (image 18), qui « entre » dans la passe pour attirer à lui Williams, le dernier défenseur.



En trois pas, Vincent fixe Tomos Williams et décale Dulin dans le couloir laissé vide par Rees-Williams. Une manoeuvre magnifique et décisive.

Galthié: « C’est le bonheur sans limites »

https://www.sports.fr/football/borussia-dortmund/galthie-cest-bonheur-limites-442183.html

L'équipe-type de la 5e journée du Tournoi des Six Nations

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/L-equipe-type-de-la-5e-journee-du-tournoi-des-six-nations/1234723

Fabien Galthié : “Matthieu a reçu un choc au visage, on a préféré ne pas prendre de risques”

Interrogé par Rugbyrama, le sélectionneur national, Fabien Galthié, a donné des nouvelles des blessés, notamment notre demi d’ouverture, Matthieu Jalibert, après la rencontre face au Pays de Galles : “Romain (Taofifenua) souffre d’une légère entorse du genou. Matthieu a reçu un choc au visage, on a préféré ne pas prendre de risques. Les deux joueurs vont bien. Ils participent en ce moment à la troisième mi-temps“.

https://rugby-scapulaire.com/breves/111345-fabien-galthie-matthieu-a-recu-un-choc-au-visage-on-a-prefere-ne-pas-prendre-de-risques

Fin de tournoi pour Mathieu...
Source: lui même sur instagram

Titou a écrit:Fin de tournoi pour Mathieu...
Source: lui même sur instagram

Bien dommage pour lui et l'équipe de France... Le bon côté ( un peu égoïste certes) c'est qu'il ne risque pas la blessure et sera en pleine forme contre Bristol début Avril.

Jalibert forfait pour la rencontre face à l'Ecosse

https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france-matthieu-jalibert-forfait-pour-la-rencontre-face-a-l-ecosse_sto8186853/story_evt48621.shtml

Auré33 a écrit:

Titou a écrit:Fin de tournoi pour Mathieu...
Source: lui même sur instagram

Bien dommage pour lui et l'équipe de France... Le bon côté ( un peu égoïste certes) c'est qu'il ne risque pas la blessure et sera en pleine forme contre Bristol début Avril.

Triste...

Titou a écrit:Fin de tournoi pour Mathieu...
Source: lui même sur instagram

Il est sorti sur commotion qui a été confirmée.
Je ne connais pas trop le tarif d'immobilisation. 3 ou 4 semaines.

tire-bouchon a écrit:

Titou a écrit:Fin de tournoi pour Mathieu...
Source: lui même sur instagram

Il est sorti sur commotion qui a été confirmée.
Je ne connais pas trop le tarif d'immobilisation. 3 ou 4 semaines.

Cela dépend de beaucoup de facteurs, il n'a pas perdu connaissance, généralement c'est 10 jours de repos si c'est un premier KO dans la saison.

Auré33 a écrit:

tire-bouchon a écrit:

Titou a écrit:Fin de tournoi pour Mathieu...
Source: lui même sur instagram

Il est sorti sur commotion qui a été confirmée.
Je ne connais pas trop le tarif d'immobilisation. 3 ou 4 semaines.

Cela dépend de beaucoup de facteurs, il n'a pas perdu connaissance, généralement c'est 10 jours de repos si c'est un premier KO dans la saison.

J'espère que c'est le moins grave possible, on est vraiment déçu pour lui, mais sa santé c'est le plus important.

Les médias sont quand même assez magique... Un peu comme Paris au foot, ça vend pas du rêve, c'est même du foutage de gueule.

Grossièrement, je résume :

- "Jalibert a fait une prestation moyenne avec comme fait d'arme une passe décisive mais aussi surtout une erreur défensive et un long jeu au pied qui finira en ballon mort."

On apprends l'absence de Jalibert pour le match contre l'Ecosse.

- "C'est une catastrophe ! Nous perdons un 10 de qualité dans un match crucial !"

Louis Carbonel remplace Matthieu Jalibert

https://www.ffr.fr/actualites/xv-de-france/louis-carbonel-remplace-matthieu-jalibert

J'espère que le petit Carbonel aura un peu de temps de jeu...

6 Nations 2021. L'Écosse pulvérise l'Italie avant la finale française [VIDÉO]

https://www.lerugbynistere.fr/news/6-nations-2021-lecosse-pulverise-litalie-avant-la-finale-francaise-video-2103211638.php

Six Nations : l’Angleterre d’Eddie Jones sous le feu des critiques

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/six-nations-l-angleterre-d-eddie-jones-sous-le-feu-des-critiques-1037628

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/les-notes-de-france-pays-de-galles-dulin-decisif-l-activite-d-alldritt-et-ollivon-1750040.php

Les notes de France – Pays de Galles : Dulin décisif, l’activité d’Alldritt et Ollivon

Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial - d.kappes-grange@sudouest.fr

Dominés par la puissance galloise pendant les trois quarts du match, les Français ont tenu bon et su accélérer en toute fin de match, à l’image de leur arrière Brice Dulin

Brice Dulin (7/10)

Pour le petit point météo de la soirée, tournez-vous vers lui. Il a passé une partie du match le nez en l’air. Bousculé sous les ballons hauts (8e, 21e), il a dû cavaler. Contexte difficile. Le Rochelais a su aussi se mettre en évidence. Par le petit par-dessus à l’origine de l’essai de Dupont (14e) et surtout deux essais en bout de ligne (68e, 80e+2).

Teddy Thomas (4/10)

Thomas, version Teddy. De la disponibilité, suffisamment d’implication défensive pour arracher un ballon et propulser un adversaire en touche dans la même action (oui, oui). Et une absence. Un travers, une chistera mal réalisée qui offre aux Gallois une pénalité (22e). Remplacé par Arthur Vincent (57e).

Virimi Vakatawa (5/10)

Une soirée sous clé. Le Fidjien d’origine a mis de l’intensité dans ses interventions défensives – il le fallait – mais sans pour autant parvenir à ramener l’ordre. Il a bien tenté de dégainer quelques-unes de ses passes dont il a le secret, mais sans succès.

Gaël Fickou (7/10)

Il a eu fort à faire. Parce qu’il a fallu juguler les offensives galloises. Mais aussi parce que c’est tout le rideau tricolore qui a été décontenancé par ce qu’ont proposé les Diables Rouges. Une belle prise d’intervalle (38e), une occasion d’essai qui lui a permis d’apercevoir la ligne d’essai (68e).

Damian Penaud (5/10)

Peu servi, il a tout de même essayé d’apporter son punch dans l’axe, avant de relayer un bon mouvement en deuxième période. Ça n’efface toutefois pas son raté sur l’essai de Josh Adams (52e). Son pied est passé à côté du ballon qu’il essayait d’expédier à distance des doigts gallois.

Sorti sur commotion après une demi-heure convaincante de jeu, Matthieu Jalibert a cédé la place à un Romain Ntamack (6/10) qui a pesé dans le money-time après une mise en route empruntée

Romain Ntamack (6/10)

Admettons-le, on commençait à se demander quand est-ce que ça arriverait. À quel moment Romain Ntamack, choix numéro 1 du staff de Fabien Galthié jusqu’à ce qu’il cède sa place à Matthieu Jalibert en raison de la règle des trois feuilles de match à l’automne dernier puis d’une blessure en décembre en Top 14, allait être invité à reprendre les commandes du jeu tricolore. Ce moment est finalement survenu samedi soir après que Jonathan Davies a sonné Matthieu Jalibert d’un coup de coude au visage involontaire.

Avant de sortir pour sacrifier à un protocole commotion auquel il n’a finalement pas satisfait, l’ouvreur de l’UBB a livré une copie dans le prolongement de ses précédentes. Du dynamisme, de la variété. Et ce petit quelque chose offensif qui fait qu’il a su être exactement au bon endroit pour capter le rebond d’un petit par-dessus de Brice Dulin qui lui a ensuite permis d’adresser une passe gagnante à Antoine Dupont.

Oh bien sûr, tout n’a pas été parfait. Il y a eu ces difficultés auxquelles lui et toute son équipe ont été confrontés pour cadenasser la zone du 10 que ces Gallois n’ont eu de cesse d’explorer. Et ce coup de pied trop appuyé qui a filé en ballon mort au moment où les Bleus avaient pourtant particulièrement besoin d’autorité (27e).

C’est dans un contexte difficile que Romain Ntamack a eu à assurer le relais. Lorsque les Bleus ont éprouvé toutes les peines du monde à briser l’étreinte des Diables Rouges, le Toulousain a semblé parfois à cours d’idée. Quand il n’a pas été coffré, pris dans la nasse défensive dans la zone de marque. Mais dans le money-time, il a su faire les bons choix.

Antoine Dupont (5/10)

Son essai (14e), offert par Matthieu Jalibert, a récompensé un début de match plein d’enthousiasme. Dans cette rencontre compliquée, le facteur X du XV de France s’est efforcé de dynamiser. Mais il a rapidement été victime d’un harcèlement en règle de la part des Gallois. Son énergie a été précieuse, notamment en défense (58e), mais elle a viré parfois au brouillon. Remplacé par Serin (74e).

Grégory Alldritt (6/10)

Alldritt en VO, ça dit quoi ? Une activité défensive énorme, une présence de tous les instants sur toutes les phases de jeu au sol, qui a d’ailleurs valu une pénalité. Au cours de la première période, il n’a manqué qu’un peu de vista pour attraper une passe difficile de Gaël Fickou (38e). A essayé de donner de la voix pour rassurer ses coéquipiers.

Charles Ollivon (6/10)

On a parfois eu mal pour lui lorsqu’il a offert son mètre 99 dans le jeu au près. Mais le Basque, qui avait certifié que le curseur d’intensité allait grimper, a vite réalisé que ses prédictions n’étaient pas erronées. Notamment lorsqu’il a contraint Gareth Davies à l’en-avant dans l’en-but (10e). Il a plaqué. Et a inscrit son neuvième essai (77e).

Dylan Cretin (4/10)

Pas grand-chose à sauver. Le Lyonnais a semblé un peu perdu. Il a navigué loin des standards qui étaient les siens lors des derniers matchs et n’a pas eu l’impact défensif de ses partenaires de la troisième ligne. Remplacé logiquement par Anthony Jelonch (51e).

Paul Willemse (4/10)

Une entrée en matière « testostéronée » avec deux gros plaquages. De la mobilité, de la disponibilité, mais son influence a décliné à mesure que les Gallois mettaient la main sur le ballon. Coupable d’un jeu dangereux qui lui a valu un carton rouge (68e).

R. Taofifenua (non noté)

Du doigté pour inscrire, au ras en finesse, son deuxième essai en bleu. Une entame intéressante mais remplacé sur blessure par Rebbadj (4/10) (22e). Le Toulonnais a toute de suite été pénalisé en face des poteaux. Un bon résumé de sa prestation. Il n’a pas pesé.

Mohamed Haouas (5/10)

Une soirée en dessous des standards qui l’ont installé en titulaire indiscutable en équipe de France. Le droitier a couru, mais a parfois donné l’impression de le faire dans le vide. Remplacé par Atonio (60e).

Julien Marchand (6/10)

Pas de faute, mais le Toulousain a vécu une soirée difficile. Il n’a jamais été en mesure de remettre son équipe dans le sens de la marche et a parfois été mis sur les talons lors des collisions sur la ligne. Il a vu la ligne d’essai de très près (64e) en jaillissant d’un ballon porté. Remplacé par Chat (70e).

Cyril Baille (6/10)

Une entame tambour battant comme son équipe lors de laquelle il a été tout près d’inscrire en force le deuxième essai de sa carrière internationale. Mais le Toulousain a rapidement été aspiré par les tâches défensives, sans pour autant parvenir à renverser la tendance.
Remplacé par Gros (59e).

Mr DKG est large dans ses notations...

7/10 à Dulin, c'est gavé bien noté (comme dirait mes filles) pour un coffre à gonfles et peu de réussite sur les ballons hauts.
Son jeu au pied par-dessus pour l'essai du meilleur 9 mondial est judicieux et il se trouve en bout de ligne pour l'essai de la gagne...entre la 6ème minute et la 80ème, faudra m'expliquer ce qui mérite une telle notation.

6/10 pour RNT, pour une entrée certes au pied levé en remplacement de Jalibert et dans un contexte difficile, est légèrement sur-estimée tant le gamin n'a pas souvent opéré les bons choix ballon en main: ses retours à l'intérieur dans la zone du 10 adverse ont failli nous coûter cher dont un coffrage où je ne sais comment Serin récupère la gonfle.

En parlant de Serin, grand respect pour ce joueur dont la patience me sidère: me connaissant, ça fait longtemps que j'aurai plié les gaules pour me consacrer uniquement sur mon club. C'est sûrement à ce genre de grosses capacités de résilience qu'on reconnaît aussi un International.

Si un arbitre confirmé pouvait passer sur le forum, il pourrait répondre à ma question:

-" Comment se fait-il qu'un avantage ou une succession d'avantage dans un même temps de jeu pour l'équipe possédante, peut être annulé et retourné contre soi à la suite d'une faute physique sur adversaire ?".
Je parle de la faute de Willemse, qui outre la non intentionnalité du geste, finit avec carton rouge et pénalité contre nous.

A ce compte, dès l'annonce d'une pénalité en faveur du camp possédant, autant balancer directement le ballon en touche ou faire un en-avant afin de jouer la pénalité comme l'équipe le souhaite.