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Tournoi des 6 Nations 2022
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Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-bleus-reprennent-du-service-des-ce-week-end-en-top-14/1324297
Les Bleus reprennent du service dès ce week-end en Top 14
Moins d'une semaine après avoir soulevé le trophée du Tournoi des Six nations, les Bleus vont presque tous replonger en club. Sprint final du Top 14 oblige.
Rédaction
Au moment de laisser la région parisienne et le trophée du Tournoi derrière eux, Gabien Villière et Damian Penaud ne se faisaient déjà plus d'illusions. Ils savaient que leurs retrouvailles pourraient être très rapides. « On s'est donné rendez-vous en se disant qu'on se reverrait peut-être la semaine prochaine, a souri le Toulonnais, en conférence de presse, une fois réinstallé dans le Var. On savait qu'il y avait peu de chances qu'on soit en vacances : les clubs ont besoin des internationaux. »
Lucide, l'ailier rouge et noir : titulaire avec le RCT, il pourra saluer le Clermontois, positionné sur le banc. Et parmi les auteurs du Grand Chelem, une grande majorité replongera, comme eux, dans le Top 14 dès ce week-end. Samedi, ils seront 10 de 23 vainqueurs de l'Angleterre, à regoûter au Championnat.
Les 10 joueurs sur le pont samedi
Titulaires : Gros et Villière (Toulon), Lucu et Woki (Bordeaux), Atonio (La Rochelle), Haouas et Willemse (Montpellier).
Remplaçants : Penaud (Clermont), Alldritt et Danty (La Rochelle).
Et si les compositions de Toulouse - Lyon, programmé dimanche, n'ont pas encore été officialisées, l'affiche marquera elle aussi la réintégration des Bleus. En milieu de semaine, Clément Poitrenaud est resté vague, mais a certifié : « L'ensemble des joueurs postule, ils se sont entraînés. » Et des photos publiées sur les réseaux sociaux du champion de France ont confirmé la présence de Cyril Baille, Romain Ntamack et Antoine Dupont sur les pelouses d'entraînement d'Ernest-Wallon.
Même topo pour les Lyonnais Romain Taofifenua et Dylan Cretin, interviewés sur le compte Instagram du LOU, et qui se projetaient sur le déplacement à Toulouse. Si l'USAP a préféré laisser de côté Melvyn Jaminet, qui s'est pourtant entraîné, un seul réel vacancier a été identifié : le Racingman Gaël Fickou.
Les vacances ? Leurs clubs auraient sans doute aimé leur en donner, mais la réalité s'est vite rappelée à eux. Ce fut un cri du coeur de Romain Carmignani, le Rochelais, dont le club est en difficulté dans la course aux six premières places : « On a envie de bénéficier de nos meilleurs joueurs et de nos internationaux. Ils seront là ce week-end. On a besoin d'eux. Vraiment ! »
« C'est la réalité du Top 14 : aujourd'hui, on ne peut pas se priver de nos internationaux »
Franck Azéma
Franck Azéma l'a verbalisé avec franchise pour ce qui est des Toulonnais. « Ils sont dans l'euphorie, il faut en profiter ! Ils ont été sous pression pendant des semaines pour atteindre cet objectif, et il y a toujours une décompression après, avec la soirée où ils ont fêté ça, notamment. Alors, ça va peut-être même trop vite pour eux, mais on n'a pas le choix. C'est la réalité du Top 14 : aujourd'hui, on ne peut se priver de nos internationaux. Ça fait 12 semaines que nos joueurs enchaînent tous les jours, on ne peut pas dire qu'on va donner du congé maintenant. J'aimerais, mais on le fera quand on pourra... »
Villière ne s'en est pas formalisé. « Ça n'a pas été spécialement dur de revenir en club, surtout qu'on l'a bien clôturé : on l'a fêté tous ensemble et ça n'a pas été des départs furtifs, on a profité. C'était une expérience incroyable mais il faut qu'on revienne à la réalité, à nos vraies vies, à nos clubs, à nos familles. » Tout juste l'ailier, pour enchaîner, sait qu'il va devoir d'autant plus faire attention à son corps. « Mentalement, j'ai la forme, a-t-il évalué. Physiquement, c'est vrai que le corps a subi... Ça tape dur et fort à ce niveau-là. Il faut accentuer la récupération, les bains froids, les bains chauds, les soins avec les kinés. Il faut rester vigilant. »
Les entraîneurs ont été attentifs aux signaux envoyés par les revenants, portés par leur succès. « C'est toujours plus facile de se réentraîner quand t'as gagné ! C'est plus difficile de revenir d'un Tournoi où t'as fini 5e et t'as ramassé tous les week-ends ! », a comparé Clément Poitrenaud, à Toulouse. « À l'entraînement, ça ne s'est pas vu qu'il y avait de la fatigue, a jugé le Rochelais Romain Carmignani, coach des avants, qui a récupéré Uini Atonio et Greg Alldritt, qui ont repris l'entraînement jeudi. Ils ont eu une semaine de coupure pendant le Tournoi, ils ont bénéficié d'une plage de repos. Pour nous, ils sont compétitifs. »
À l'UBB, Christophe Urios s'est penché sur le temps de jeu en Bleu de Maxime Lucu et Cameron Woki : « A la différence de Woki, Lucu n'a pas eu beaucoup de temps de jeu. Il y a moins d'usure. Cameron Woki a attaqué tous les matches. Il a joué 50 minutes contre l'Angleterre, donc ça va. Là où tu charges et que c'est dur, c'est quand tu dépasses les 65 minutes. C'est dur de récupérer. Quand tu joues 50 minutes, ce n'est pas simple mais tu récupères bien ! »
Tous ont loué l'énergie positive réintroduite dans leur club par les internationaux. « Ils amènent de l'envie, de la confiance », a soupesé Urios. « Ils sont plutôt dans un bon état d'esprit, ils ont envie de retrouver leurs copains, de rejouer avec le Stade Toulousain, a poursuivi Poitrenaud. Et ils ne sont pas idiots, ils ont vu les matches à la télé, ils connaissent le classement, ce sont des garçons qui ont du mal à supporter l'échec, qui ont envie de défendre ce qu'ils ont réussi à remporter la saison dernière. On est certains qu'ils feront les efforts nécessaires. »
Seul bémol évoqué par le coach des trois-quarts rouge et noir : « Il va y avoir un petit laps de temps où il va falloir que tout le monde se reconnecte, sur les mêmes objectifs de fin de saison. » Pour y parvenir, Urios a identifié un écueil à éviter : « Ce qui va être important pour eux, c'est de redescendre de leur nuage, de digérer la charge émotionnelle. Ça, il faut du temps. Mais par rapport à ça, je les ai trouvés tip-top. » Alors, s'ils sont tip-top...
Les Bleus reprennent du service dès ce week-end en Top 14
Moins d'une semaine après avoir soulevé le trophée du Tournoi des Six nations, les Bleus vont presque tous replonger en club. Sprint final du Top 14 oblige.
Rédaction
Au moment de laisser la région parisienne et le trophée du Tournoi derrière eux, Gabien Villière et Damian Penaud ne se faisaient déjà plus d'illusions. Ils savaient que leurs retrouvailles pourraient être très rapides. « On s'est donné rendez-vous en se disant qu'on se reverrait peut-être la semaine prochaine, a souri le Toulonnais, en conférence de presse, une fois réinstallé dans le Var. On savait qu'il y avait peu de chances qu'on soit en vacances : les clubs ont besoin des internationaux. »
Lucide, l'ailier rouge et noir : titulaire avec le RCT, il pourra saluer le Clermontois, positionné sur le banc. Et parmi les auteurs du Grand Chelem, une grande majorité replongera, comme eux, dans le Top 14 dès ce week-end. Samedi, ils seront 10 de 23 vainqueurs de l'Angleterre, à regoûter au Championnat.
Les 10 joueurs sur le pont samedi
Titulaires : Gros et Villière (Toulon), Lucu et Woki (Bordeaux), Atonio (La Rochelle), Haouas et Willemse (Montpellier).
Remplaçants : Penaud (Clermont), Alldritt et Danty (La Rochelle).
Et si les compositions de Toulouse - Lyon, programmé dimanche, n'ont pas encore été officialisées, l'affiche marquera elle aussi la réintégration des Bleus. En milieu de semaine, Clément Poitrenaud est resté vague, mais a certifié : « L'ensemble des joueurs postule, ils se sont entraînés. » Et des photos publiées sur les réseaux sociaux du champion de France ont confirmé la présence de Cyril Baille, Romain Ntamack et Antoine Dupont sur les pelouses d'entraînement d'Ernest-Wallon.
Même topo pour les Lyonnais Romain Taofifenua et Dylan Cretin, interviewés sur le compte Instagram du LOU, et qui se projetaient sur le déplacement à Toulouse. Si l'USAP a préféré laisser de côté Melvyn Jaminet, qui s'est pourtant entraîné, un seul réel vacancier a été identifié : le Racingman Gaël Fickou.
Les vacances ? Leurs clubs auraient sans doute aimé leur en donner, mais la réalité s'est vite rappelée à eux. Ce fut un cri du coeur de Romain Carmignani, le Rochelais, dont le club est en difficulté dans la course aux six premières places : « On a envie de bénéficier de nos meilleurs joueurs et de nos internationaux. Ils seront là ce week-end. On a besoin d'eux. Vraiment ! »
« C'est la réalité du Top 14 : aujourd'hui, on ne peut pas se priver de nos internationaux »
Franck Azéma
Franck Azéma l'a verbalisé avec franchise pour ce qui est des Toulonnais. « Ils sont dans l'euphorie, il faut en profiter ! Ils ont été sous pression pendant des semaines pour atteindre cet objectif, et il y a toujours une décompression après, avec la soirée où ils ont fêté ça, notamment. Alors, ça va peut-être même trop vite pour eux, mais on n'a pas le choix. C'est la réalité du Top 14 : aujourd'hui, on ne peut se priver de nos internationaux. Ça fait 12 semaines que nos joueurs enchaînent tous les jours, on ne peut pas dire qu'on va donner du congé maintenant. J'aimerais, mais on le fera quand on pourra... »
Villière ne s'en est pas formalisé. « Ça n'a pas été spécialement dur de revenir en club, surtout qu'on l'a bien clôturé : on l'a fêté tous ensemble et ça n'a pas été des départs furtifs, on a profité. C'était une expérience incroyable mais il faut qu'on revienne à la réalité, à nos vraies vies, à nos clubs, à nos familles. » Tout juste l'ailier, pour enchaîner, sait qu'il va devoir d'autant plus faire attention à son corps. « Mentalement, j'ai la forme, a-t-il évalué. Physiquement, c'est vrai que le corps a subi... Ça tape dur et fort à ce niveau-là. Il faut accentuer la récupération, les bains froids, les bains chauds, les soins avec les kinés. Il faut rester vigilant. »
Les entraîneurs ont été attentifs aux signaux envoyés par les revenants, portés par leur succès. « C'est toujours plus facile de se réentraîner quand t'as gagné ! C'est plus difficile de revenir d'un Tournoi où t'as fini 5e et t'as ramassé tous les week-ends ! », a comparé Clément Poitrenaud, à Toulouse. « À l'entraînement, ça ne s'est pas vu qu'il y avait de la fatigue, a jugé le Rochelais Romain Carmignani, coach des avants, qui a récupéré Uini Atonio et Greg Alldritt, qui ont repris l'entraînement jeudi. Ils ont eu une semaine de coupure pendant le Tournoi, ils ont bénéficié d'une plage de repos. Pour nous, ils sont compétitifs. »
À l'UBB, Christophe Urios s'est penché sur le temps de jeu en Bleu de Maxime Lucu et Cameron Woki : « A la différence de Woki, Lucu n'a pas eu beaucoup de temps de jeu. Il y a moins d'usure. Cameron Woki a attaqué tous les matches. Il a joué 50 minutes contre l'Angleterre, donc ça va. Là où tu charges et que c'est dur, c'est quand tu dépasses les 65 minutes. C'est dur de récupérer. Quand tu joues 50 minutes, ce n'est pas simple mais tu récupères bien ! »
Tous ont loué l'énergie positive réintroduite dans leur club par les internationaux. « Ils amènent de l'envie, de la confiance », a soupesé Urios. « Ils sont plutôt dans un bon état d'esprit, ils ont envie de retrouver leurs copains, de rejouer avec le Stade Toulousain, a poursuivi Poitrenaud. Et ils ne sont pas idiots, ils ont vu les matches à la télé, ils connaissent le classement, ce sont des garçons qui ont du mal à supporter l'échec, qui ont envie de défendre ce qu'ils ont réussi à remporter la saison dernière. On est certains qu'ils feront les efforts nécessaires. »
Seul bémol évoqué par le coach des trois-quarts rouge et noir : « Il va y avoir un petit laps de temps où il va falloir que tout le monde se reconnecte, sur les mêmes objectifs de fin de saison. » Pour y parvenir, Urios a identifié un écueil à éviter : « Ce qui va être important pour eux, c'est de redescendre de leur nuage, de digérer la charge émotionnelle. Ça, il faut du temps. Mais par rapport à ça, je les ai trouvés tip-top. » Alors, s'ils sont tip-top...
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Scalp a écrit:
Je sais que tu as raison Dens , je le dis moi-même, je ferais bien de m'appliquer mes conseils je m'étais déjà énervé sur le forum contre lui au sujet de Jalibert, Latine doit se le rappeler, c'est un sujet sensible...
Depuis le temps qu'on vous dit que Fifty cent ne vaut pas un kopeck !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
sudiste a écrit:Scalp a écrit:
Je sais que tu as raison Dens , je le dis moi-même, je ferais bien de m'appliquer mes conseils je m'étais déjà énervé sur le forum contre lui au sujet de Jalibert, Latine doit se le rappeler, c'est un sujet sensible...
Depuis le temps qu'on vous dit que Fifty cent ne vaut pas un kopeck !!!
Je te rejoins complètement Sudiste
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.midi-olympique.fr/2022/03/27/la-french-touche-a-donne-le-rythme-durant-le-tournoi-10198271.php
La « French touche » a donné le rythme durant le Tournoi
Point faible structurel du XV de France ces dernières années, l’alignement tricolore a progressé pendant deux ans, jusqu’à devenir la meilleure plate-forme offensive des Bleus, à l’origine de 50 % de leurs essais. Tout en maîtrise...
C’est peu dire que, parmi tous les secteurs en jachère qui attendaient Fabien Galthié et son staff à leur prise de fonction, celui de la touche semblait le plus difficile à redresser. Parce qu’il s’agissait de faire face aux retraites internationales du lanceur-capitaine Guilhem Guirado, d’abord, ainsi qu’à celle du deuxième ligne Sébastien Vahaamahina.
Mais surtout parce que l’alignement français constituait l’un des points faibles structurels du XV de France, relativement inefficace sur ses séquences offensives mais surtout cruellement défaillant en défense, d’une porosité extrême sur les ballons portés ou dans la zone de fracture entre le verrouilleur et l’ouvreur. C’est ainsi que, dans le sillage de l’entraîneur spécialisé Karim Ghezal mais aussi en connexion avec toutes les autres composantes du staff de Galthié (arbitrage avec Jérôme Garcès, défense avec Shaun Edwards, jeu au pied avec Vlok Cilliers, attaque avec Laurent Labit…), l’alignement tricolore est (re) devenu une référence.
« Sur ce Tournoi, la première chose que l’on recherchait, c’était de la maîtrise, nous confirmait Ghezal. C’est tout bête, mais la compétition se déroule en hiver et depuis deux ans, j’avais remarqué qu’il y a toujours un match ou deux qui se déroulent dans la tempête, ou du moins dans des conditions météorologiques difficiles. C’est ce qui est arrivé contre l’Italie, sous la pluie, ou en écosse, avec des rafales de vent à 90 km/h. Par rapport à cela, on voulait se donner des options en début d’alignement pour faire face à ces conditions. Un autre aspect de la maîtrise, c’est l’arbitrage, et c’est aussi un point de satisfaction grâce au travail de Jérôme Garcès. »
Un contrôle qui a permis à la touche bleue de servir avec brio de plate-forme offensive (les Bleus ont conservé 92 % de leurs lancers et inscrit 8 de leurs 17 essais après touche) aussi bien que de base défensive. On en veut pour preuve ces pénaltouches décisives défendues avec brio contre l’Irlande (contre de Cros) ou au pays de Galles (ballon bloqué par Villière au-dessus de l’en-but), ou encore ce récital contre l’Angleterre, avec trois portés parfaitement bloqués lorsque les Anglais faisaient le forcing en deuxième mi-temps.
Le tournant de Cardiff
Alors certes, il y eut quelques couacs, comme ce match de Cardiff où la touche bleue perdit un peu de sa superbe, avec plusieurs ballons "mal" gagnés qui ont toutefois eu le mérite de susciter une leçon grandeur nature au leader d’alignement Cameron Woki qu’utile.
« À Cardiff, les Gallois avaient choisi de mettre trois joueurs à plus de deux mètres pour bloquer les options de Cameron, qui était bloqué où qu’il se déplace, détaillait Ghezal. Mais grâce à nos kinés, en direct, on a pu vite faire remonter l’info selon laquelle les bonnes options étaient sur Paul Willemse, ou au fond sur place avec François Cros. Cameron est un jeune joueur, qui n’a qu’une quinzaine de matchs avec nous et n’est pas chargé des annonces en touche avec son club. Je suis donc très heureux de la manière dont il s’est adapté en cours de rencontre, en lâchant le saut pour annoncer sur ses partenaires qui étaient démarqués.
Et je suis très content aussi que ce jour-là, Dylan Cretin et Thibaut Flament aient continué à garder les bonnes options. L’avantage aussi, c’est que ce match nous a servi de bonne préparation contre l’Angleterre. Quand nous avons vu qu’Eddie Jones avait titularisé un joueur aérien comme Isiekwe plutôt que Launchbury, on se doutait que nous aurions à faire face à une défense du même genre que celle des Gallois. Dans notre préparation, cela nous a beaucoup aidés. »
Et même si les ballons portés des Bleus (principale plate-forme des lancements des trois-quarts) ont été rapidement écroulés par les Anglais, l’attaque française avait tout de même les solutions pour s’adapter. « Pour ce qui est de l’attaque comme de la défense, on ne se contente pas de travailler sur l’organisation de la touche, mais d’anticiper les trois temps de jeu suivants. Le seul petit regret, ce sur ce Tournoi, c’est de ne pas avoir eu une vraie pénaltouche près de l’en-but à négocier. » Un secteur où les Bleus, très performants en novembre, n’ont pas pu s’exprimer. Dommage car contre l’Angleterre, on brûlait de savoir comment les Bleus allaient chercher à exploiter le couloir des cinq mètres laissé à la charge du seul demi de mêlée…
Nicolas ZANARDI
La « French touche » a donné le rythme durant le Tournoi
Point faible structurel du XV de France ces dernières années, l’alignement tricolore a progressé pendant deux ans, jusqu’à devenir la meilleure plate-forme offensive des Bleus, à l’origine de 50 % de leurs essais. Tout en maîtrise...
C’est peu dire que, parmi tous les secteurs en jachère qui attendaient Fabien Galthié et son staff à leur prise de fonction, celui de la touche semblait le plus difficile à redresser. Parce qu’il s’agissait de faire face aux retraites internationales du lanceur-capitaine Guilhem Guirado, d’abord, ainsi qu’à celle du deuxième ligne Sébastien Vahaamahina.
Mais surtout parce que l’alignement français constituait l’un des points faibles structurels du XV de France, relativement inefficace sur ses séquences offensives mais surtout cruellement défaillant en défense, d’une porosité extrême sur les ballons portés ou dans la zone de fracture entre le verrouilleur et l’ouvreur. C’est ainsi que, dans le sillage de l’entraîneur spécialisé Karim Ghezal mais aussi en connexion avec toutes les autres composantes du staff de Galthié (arbitrage avec Jérôme Garcès, défense avec Shaun Edwards, jeu au pied avec Vlok Cilliers, attaque avec Laurent Labit…), l’alignement tricolore est (re) devenu une référence.
« Sur ce Tournoi, la première chose que l’on recherchait, c’était de la maîtrise, nous confirmait Ghezal. C’est tout bête, mais la compétition se déroule en hiver et depuis deux ans, j’avais remarqué qu’il y a toujours un match ou deux qui se déroulent dans la tempête, ou du moins dans des conditions météorologiques difficiles. C’est ce qui est arrivé contre l’Italie, sous la pluie, ou en écosse, avec des rafales de vent à 90 km/h. Par rapport à cela, on voulait se donner des options en début d’alignement pour faire face à ces conditions. Un autre aspect de la maîtrise, c’est l’arbitrage, et c’est aussi un point de satisfaction grâce au travail de Jérôme Garcès. »
Un contrôle qui a permis à la touche bleue de servir avec brio de plate-forme offensive (les Bleus ont conservé 92 % de leurs lancers et inscrit 8 de leurs 17 essais après touche) aussi bien que de base défensive. On en veut pour preuve ces pénaltouches décisives défendues avec brio contre l’Irlande (contre de Cros) ou au pays de Galles (ballon bloqué par Villière au-dessus de l’en-but), ou encore ce récital contre l’Angleterre, avec trois portés parfaitement bloqués lorsque les Anglais faisaient le forcing en deuxième mi-temps.
Le tournant de Cardiff
Alors certes, il y eut quelques couacs, comme ce match de Cardiff où la touche bleue perdit un peu de sa superbe, avec plusieurs ballons "mal" gagnés qui ont toutefois eu le mérite de susciter une leçon grandeur nature au leader d’alignement Cameron Woki qu’utile.
« À Cardiff, les Gallois avaient choisi de mettre trois joueurs à plus de deux mètres pour bloquer les options de Cameron, qui était bloqué où qu’il se déplace, détaillait Ghezal. Mais grâce à nos kinés, en direct, on a pu vite faire remonter l’info selon laquelle les bonnes options étaient sur Paul Willemse, ou au fond sur place avec François Cros. Cameron est un jeune joueur, qui n’a qu’une quinzaine de matchs avec nous et n’est pas chargé des annonces en touche avec son club. Je suis donc très heureux de la manière dont il s’est adapté en cours de rencontre, en lâchant le saut pour annoncer sur ses partenaires qui étaient démarqués.
Et je suis très content aussi que ce jour-là, Dylan Cretin et Thibaut Flament aient continué à garder les bonnes options. L’avantage aussi, c’est que ce match nous a servi de bonne préparation contre l’Angleterre. Quand nous avons vu qu’Eddie Jones avait titularisé un joueur aérien comme Isiekwe plutôt que Launchbury, on se doutait que nous aurions à faire face à une défense du même genre que celle des Gallois. Dans notre préparation, cela nous a beaucoup aidés. »
Et même si les ballons portés des Bleus (principale plate-forme des lancements des trois-quarts) ont été rapidement écroulés par les Anglais, l’attaque française avait tout de même les solutions pour s’adapter. « Pour ce qui est de l’attaque comme de la défense, on ne se contente pas de travailler sur l’organisation de la touche, mais d’anticiper les trois temps de jeu suivants. Le seul petit regret, ce sur ce Tournoi, c’est de ne pas avoir eu une vraie pénaltouche près de l’en-but à négocier. » Un secteur où les Bleus, très performants en novembre, n’ont pas pu s’exprimer. Dommage car contre l’Angleterre, on brûlait de savoir comment les Bleus allaient chercher à exploiter le couloir des cinq mètres laissé à la charge du seul demi de mêlée…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
RUGBY. L'Angleterre va copier l'équipe de France pour essayer de remporter le Tournoi
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-angleterre-le-successeur-deddie-jones-bientot-connu-2803221454.php
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