Re: 1/2 finale - UBB / Toulouse

**Scalp** Sam 19 Juin - 4:02

Le toit du stade Pierre-Mauroy sera fermé pour la demie de Top 14 entre Toulouse et Bordeaux-Bègles

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-toit-du-stade-pierre-mauroy-sera-ferme-pour-la-demie-de-top-14-entre-toulouse-et-bordeaux-begles/1264042#xtor=RSS-1

**Scalp** Sam 19 Juin - 4:03

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/demi-finale-de-top-14-l-ubb-se-presente-face-a-son-plus-grand-defi-3821741.php

Demi-finale de Top 14 : l’UBB se présente face à son plus grand défi

Par Yoan Leshauriès, envoyé spécial - y.leshauries@sudouest.fr

Novice du dernier carré, Bordeaux-Bègles affronte Toulouse ce samedi (20 h 45). Face à un adversaire si expérimenté, sa bête noire cette saison, la tâche est rude

Après dix années de Top 14, l’Union Bordeaux-Bègles fait face à son plus grand défi. Malgré 57 semaines d’efforts tout au long de cette saison marathon, émaillée de coups durs comme de grands moments de joie, le club girondin aspire à prolonger l’aventure et poursuivre sa croissance. Si souvent moqué pour s’être pris les pieds dans le tapis dans la course à la qualification, il a su faire sauter le verrou et rêve aujourd’hui de Brennus au même titre que ses concurrents. Invité à la grande fête des demi-finales à Lille, il n’en a jamais été aussi proche. Mais pour que ce rêve prenne encore un peu plus d’épaisseur, il faudra venir à bout du grand Stade Toulousain, champion de France et champion d’Europe en titre, véritable bête noire des Girondins depuis le début de la saison (3 défaites en 3 matchs).

« C’est une étape dans la construction de notre club qui avance sans cesse, souligne Christophe Urios, le manager de l’UBB. Mais les clubs grandissent aussi en gagnant des titres. On ne s’interdit rien. On sait qu’on a un grand défi ou plutôt une grande opportunité. Pour notre jeune équipe qui découvre cette atmosphère des phases finales, je pense que c’était bien de passer par un barrage. Ça nous a mis dans le jus, dans la dynamique ».

Un contexte particulier

En effet, le week-end dernier à Chaban-Delmas face à Clermont (25-16), les Girondins ont pu véritablement prendre la mesure de l’événement et se délester du poids de l’émotion, avant de se rendre dans le Nord. Mais lors de la mise en place effectuée ce vendredi matin sur la pelouse de l’imposant stade Pierre-Mauroy, devant de nombreux journalistes, après une conférence de presse organisée en grande pompe, Jefferson Poirot et ses coéquipiers ont pu sentir que le rendez-vous à venir revêt encore plus d’importance. « Il faut passer au-delà de tout ça et s’en servir de pression positive, en pensant à tout le travail qui a été accompli depuis la saison dernière », explique le capitaine girondin.

« Le match le plus dur »

Champion de France avec Castres en 2018, Christophe Urios sait le rendez-vous particulier. « La demi-finale, c’est le match le plus dur des phases finales, juge le manager. Tu es au milieu du guet : à la fois loin d’un sacre et puis pas trop loin non plus. Les approches de ces matchs ne sont jamais simples. » À Lille, l’UBB jouera sa troisième demie de la saison, après celles de Challenge Cup et de Champions Cup. Et le club girondin espère cette fois pouvoir pousser les portes d’une finale.

« C’est une étape mais les clubs grandissent aussi en gagnant des titres »

Battus par les Toulousains sur les trois premiers affrontements de la saison, les Girondins auront-ils enfin trouvé la clé ? En tout cas, ils se disent prêts et prennent cette demie comme « une nouvelle chance pour les battre » selon le demi de mêlée Maxime Lucu. « Des complexes, on pourrait en avoir vu les résultats des trois matchs mais à ce stade de la compétition, on s’est donné le droit de défendre nos chances, souligne le trois-quarts centre Rémi Lamerat. Si on fait des complexes aujourd’hui, je peux déjà donner le résultat du match. On a aussi beaucoup de confiance et de certitudes ».

S’ils veulent trouver des motifs d’espoirs, les Girondins peuvent se dire qu’ils ont su rivaliser pendant 60 minutes au match aller (45-23), que déjà assurés de la qualification, ils n’avaient plus rien à espérer au match retour lors de la dernière journée de la phase régulière (10-21). Ou encore qu’ils se sont présentés à Ernest-Wallon en demi-finale de Champions Cup (21-9) avec un seul entraînement dans les jambes, suite à l’épidémie de Covid qui avait mis le club à l’arrêt pendant 15 jours.

Sans complexe, vraiment ?

« Les trois défaites nous inspirent dans ce qu’on doit faire et ce qu’on ne doit pas faire, indique Jefferson Poirot. On a les idées plus claires aujourd’hui ». « On peut se dire que Toulouse a un ascendant mais les trois matchs se sont ressemblé, retient Maxime Lucu. On a toujours eu de la possession, on a toujours l’impression de les faire douter mais derrière, on n’a jamais su marquer, on s’est toujours fait contrer et on est toujours ressortis frustrés ».

Face au rouleau compresseur toulousain et à ses fers de lance que sont les Dupont, Ahki et Kolbe, entre autres, l’UBB devra sans doute livrer le meilleur match de sa saison pour espérer sortir victorieuse. « On ne fait pas de fixation par rapport aux individualités en face parce qu’il y en a tellement, note Christophe Urios. On doit opposer une force collective : mentale, physique et dans notre jeu ». Et comme le précisait le manager le week-end précédent, « sur ce genre de rendez-vous, tes meilleurs joueurs doivent être à leur meilleur niveau. Ce sont eux qui font la différence. » Matthieu Jalibert, Jefferson Poirot et Rémi Lamerat seront très attendus.

« On n’a pas beaucoup de matchs de phases finales au compteur mais on les a concentrés sur un an, observe Christophe Urios. Je suis quand même impressionné du voyage de la saison, le match de la semaine dernière nous a fait encore grandir ». Sur cette demi-finale à Lille, où beaucoup de monde lui promet l’enfer du Nord, l’UBB a encore l’occasion de montrer à quel point elle grandit.

**sudiste** Sam 19 Juin - 4:31

Drapeaux aux fenêtres : fait !!!
Pack de bières au frais : fait !!!
Glaçon pour le Ricard au frigo : fait !!!
Verre ballon pour Armagnac lustré : fait !!!
Bouchons d'oreilles pour ma femme et ma fille : achetés !!!

Bon je crois que je n'ai rien oublié ....on va pouvoir mettre la table avec une bonne quille de rouge et ensuite passer directement à l'"échauffement" rire

Charles_ubb Sam 19 Juin - 5:14

J’ai un déjeuner, le match de foot, un verre avec des potes. Bref je vais arriver complètement rôti au match

SympathyForTheDevil Sam 19 Juin - 5:18

Charles_ubb a écrit:J’ai un déjeuner, le match de foot, un verre avec des potes. Bref je vais arriver complètement rôti au match

Pareil

**Scalp** Sam 19 Juin - 5:36

1/2 finale - UBB / Toulouse - Page 11 Capt2370

1/2 finale - UBB / Toulouse - Page 11 Capt2369

https://www.arlfm.com/news/rugby-1-2-finale-top-14-avant-stade-toulousain-ubb-ugo-mola-la-recurrence-fait-qu-il-y-a-un-peu-moins-de-surprises-quand-on-affronte-bordeaux-begles-25880

léopold Sam 19 Juin - 5:39

Ce brave Mola a eu gain de cause, il est vrai que Bouscatel âme damnée ne pouvait refuser grand chose, bref le Rugby n'est plus un sport de plein air:rire: rire

Ce serait marrant qu'on les batte. :siffle:

**Scalp** Sam 19 Juin - 5:40

latine a écrit:
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Demi-finales-du-top-14-ambiance-maussade-pour-la-grande-fete-du-rugby-francais/1263974

Demi-finales du Top 14 : ambiance maussade pour la « grande fête » du rugby français

Jauge à 5 000 spectateurs, animations limitées, supporters frustrés... Les demi-finales lilloises, qui devaient être la grande fête du rugby français, se jouent dans une atmosphère dépassionnée.

Adrien Corée

Les demi-finales de Top 14 sont en général l'occasion pour la Ligue nationale de rugby de parer, le temps d'un week-end, la ville hôte aux couleurs du Championnat. Mais cette année, malgré l'amélioration récente de la situation sanitaire et les quelques mesures qui l'accompagnent, la fête est bel et bien gâchée, comme ces soirées où toute la promo est invitée et seuls sont présents les habitués.

Il n'y avait qu'à déambuler vendredi dans les rues lilloises pour s'apercevoir que l'événement est loin d'être au centre des préoccupations. Il y a bien la rue Faidherbe, entre la gare Lille Flandres et la Grand Place, qui est bordée par des affiches des demies, mais sinon... Un temps envisagé, le Village prévu sur la Grand Place n'a finalement pas vu le jour et les animations (quiz, photos, pronostics, blind test) ont été réservées aux spectateurs des rencontres, autour du stade Pierre-Mauroy et à l'intérieur.

23 000 billets remboursés

Ils ne pourront d'ailleurs être que 5 000 pour chacune des deux demi-finales, en vertu des mesures sanitaires actuelles qui empêchent d'accueillir plus de personnes dans les enceintes sportives au moins jusqu'au 30 juin. «En un peu moins de trois mois, 35 000 billets avaient été réservés dont 25 000 auprès du grand public, a expliqué le directeur général de la Ligue, Emmanuel Eschalier. Ces demi-finales s'annonçaient comme une grande fête cette année encore et c'est une frustration de les voir se jouer devant seulement 5 000 personnes.»

La LNR a donc remboursé 23 000 des 25 000 billets vendus, conservant 1 000 spectateurs par match sur le principe du «premier arrivé, premier servi». Les 4 000 places restantes ont été réparties entre les clubs et la Ligue. Le Racing, par exemple, a décidé de prendre en charge la place et le déplacement de 900 abonnés. D'autres n'ont pas eu cette chance. Les membres du groupe de supporters des Bagnards Rochelais n'ont ainsi pas pu faire le déplacement jusque dans le Nord, par manque de places disponibles et de temps pour s'organiser.

Lors des conférences de presse d'avant match, certains acteurs ont rappelé que le public tenait un vrai rôle dans les performances, encore plus en phase finale. «Pour nous, joueurs, cela a une vraie importance, a déclaré le Francilien François Trinh-Duc. On en a eu un aperçu contre le Stade Français en barrages, là ce sera encore plus fort pour les demies.» «Il nous tarde à tous que le stade soit plein, a embrayé son manager Laurent Travers. Et que tout le monde puisse profiter de ce genre d'événement et le vivre pleinement.»

En tout cas, cette ambiance feutrée a été vécue comme une «véritable punition pour nos partenaires, nos supporters et nos joueurs», selon le président rochelais Vincent Merling. «L'absence du public pèse à tous les niveaux», abonde son homologue toulousain Didier Lacroix.

La «revanche» en 2024

Malgré cette situation peu réjouissante, les rares présents ont réussi à mettre une ambiance digne de ces moments chauds du mois de juin, comme les supporters du Racing lors de l'arrivée de leur équipe au stade Pierre-Mauroy en début de soirée.

Dans l'après-midi, la Ligue a promis une revanche festive au territoire nordiste puisque les demi-finales du Top 14 retrouveront en 2024 les lieux, qui les avait accueilli pour la première fois avec succès en 2014 (98 000 spectateurs pour Racing-Toulon et Montpellier-Castres).

Eric Skyronka, vice-président de la Métropole européenne de Lille, en charge de la jeunesse et des sports, s'est dit «très honoré de cette confiance renouvelée» et satisfait de la dynamique pour le rugby dans le Nord, qui recevra aussi cinq matches lors du Mondial 2023. D'ici là, la fête aura repris la dimension totale que la région connaît si bien d'ordinaire.

C’est génial, en gros l’article dit c’est nul Lille, la bas tout le monde se fout du rugby et en plus personne à pu venir… mais on persiste en 2024 !!!
Confondant de logique !!!

1/2 finale - UBB / Toulouse - Page 11 Capt2371

**sudiste** Sam 19 Juin - 8:29

Perso je suis rentré dans mon match mad2

...voilà plus d'une heure que je me masse à l'huile camphrée ...et par précaution, le combat promettant d'être rude, je me suis posé un bandeau avec hélasto sur les oreilles... rire

**sudiste** Sam 19 Juin - 8:41

Pourquoi y'a personne ici ....y' un match de foot ou quoi ? think

**Scalp** Sam 19 Juin - 9:01

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Romain-buros-bordeaux-begles-un-arriere-libere-et-decomplexe-avant-la-demi-finale-de-top-14-contre-toulouse/1263940

Romain Buros (Bordeaux-Bègles), un arrière libéré et décomplexé avant la demi-finale de Top 14 contre Toulouse

Auteur d'une saison pleine - dans tous les sens du terme - à Bordeaux-Bègles, l'arrière Romain Buros (23 ans) suit le fil d'une progression logique après avoir vaincu ses complexes et être sorti sans dommage d'un départ agité de Pau il y a trois ans.

Romain Bergogne (avec M. R.)

Même quand il nous a rejoints, mardi, en tribune à André-Moga, une petite heure avant l'entraînement de l'après-midi, on ne l'a pas tout de suite repéré, tout occupé que nous étions à interroger Ben Tameifuna. Il est comme ça au premier abord, Romain Buros. Discret. « Je suis quelqu'un d'assez réservé, j'aime connaître les gens avant de m'ouvrir, reconnaît le jeune arrière. Je ne force pas les choses pour me mettre en avant, ni pour étaler ma vie sur les réseaux. À l'ancienne. » Premier sourire et première précision qui s'impose, ce que nous confirmeront les vingt minutes d'entretien : ne pas confondre discrétion et timidité. La voix est posée, le ton assuré. On a déjà vu bien plus stressé dans ce genre de circonstances.

« Quand j'arrive dans un endroit où je ne connais pas grand monde, je suis distant, je ne vais pas lancer les conversations, poursuit-il. Mais quand je connais... » Oubliez le taiseux. « Dans un groupe où ça chambre beaucoup, il a pris les premiers rôles, confirme son demi de mêlée Maxime Lucu. On l'appelle "le coquin", il sait chambrer quand il faut... C'est le mec qui va allumer la mèche avec une vanne bien sentie et qui s'efface quand les autres s'enflamment. On connaît Nans Ducuing qui est tout le temps dans l'humour. Romain est dans un autre registre, mais il est très drôle aussi... »

Un bon sens du jeu

Entre Buros et Ducuing, la concurrence concerne aussi le numéro 15 de l'UBB. Arrivé il y a trois ans à Bordeaux, le premier (23 ans) a pris le dessus cette saison sur son aîné (29 ans), commençant 27 matches sur 34 possibles. « Il était souvent au garage le lundi et le mardi avec les vieux pour récupérer, chambre à son tour Lucu. C'est un athlète, avec un gros cardio, une belle pointe de vitesse et un super sens du timing. Il a un gabarit plutôt anodin (1,87 m, 97 kg tout de même) mais il compense par son sens du jeu, comme un Sadourny ou un Poitrenaud. » Pas naturel chez lui, le jeu au pied fait partie de ses axes de travail actuels.

« Il a cette capacité à être dans l'initiative, la prise d'intervalles. Il joue encore comme ça, sauf qu'il a pris des certitudes »
Pierre Perez, son formateur au Pôle espoirs de Bayonne

« Il a gardé ce jeu qu'il avait en minimes la première fois que je l'ai vu, poursuit Pierre Perez, qui l'a eu sous son aile au pôle Espoirs de Bayonne. Il a cette capacité à être dans l'initiative, la prise d'intervalles. Il joue encore comme ça, sauf qu'il a pris des certitudes... » Romain Buros ne s'en cache pas, il a longtemps nourri une sorte de complexe d'infériorité : « Même si j'ai été appelé en équipe de France des moins de 20 ans avec un an d'avance, je ne me sentais pas légitime, explique-t-il. Plus jeune, en montant dans les catégories, c'était pareil... »

Le déclic de la rencontre avec Pierre Perez

« Il avait de gros doutes sur son niveau, explique Pascal, le papa, qui l'a aussi entraîné à Aire-sur-l'Adour, le fief de la famille, dans les Landes, jusqu'à ses 13 ans. Vis-à-vis des adultes et des autres enfants de son âge, c'était compliqué dans la communication. J'ai encore souvenir de la première rencontre dans le bureau de M. Perez quand il avait 15 ans. Des "euh", "aaah", il ne répondait à aucune question (rire). »

« Ce n'est pas le seul qui est arrivé chez nous avec des doutes, rassure Perez. C'est même mieux qu'ils arrivent avec cet état d'esprit plutôt qu'avec trop de certitudes. » La transition entre Aire-sur-l'Adour et Bayonne se fait en douceur, avec une dérogation en première année pour continuer à jouer dans son club de coeur.

« Cette rencontre avec Pierre Perez, c'est mon déclic, assure Romain Buros. Il m'a fait prendre conscience de mes capacités. Que ce soit pour le rugby ou dans la vie de tous les jours, j'en suis sorti changé. » « Trois ans après, ce n'était plus le même, confirme son père. C'était un plaisir de l'écouter et on voyait qu'il était à l'aise pour parler aux autres, même aux journalistes, quand il était avec les moins de 20 ans. Cette barrière a été cassée. » « Oui, il avait une estime de lui assez relative mais il avait le talent, le sérieux et l'engagement dans son travail pour dépasser ça, selon Perez. Dès qu'il a été dans un bain de confiance réciproque, ça a roulé. »

Jusqu'au clash avec Simon Mannix pour quitter Pau

Il intègre ensuite le centre de formation de Pau, profitant des rotations en Challenge européen pour faire sa première apparition en pro à 18 ans, lors de la saison 2015-2016. Mais l'histoire va mal tourner. « Ça aurait pu être destructeur, se rappelle même son père. Au début de sa troisième saison, alors que son temps de jeu peinait à décoller, il n'était pas insensible aux approches de l'Union Bordeaux-Bègles. Il était prêt à signer, il m'en a parlé au téléphone et je lui ai dit : "Non, non, ça ne se passe pas comme ça. Viens manger à la maison ce soir... On se met d'accord : tu retournes voir M. (Simon) Mannix (manager de la Section Paloise de 2014 à 2019) une dernière fois, tu lui expliques et s'il ne veut toujours rien entendre...'' Et c'est ce qui s'est passé. » Le fiston raconte la suite : « Je lui dis (à Mannix) que j'ai signé à l'UBB. On est en novembre. Et il me dit que je ne jouerai plus avec les pros. Je m'y attendais mais on me ferme aussi la porte des Espoirs... Là, je me rends compte qu'on veut me casser. J'ai eu des jours compliqués. »
Le socle familial est précieux : « Il était prêt à faire n'importe quoi, partir en prêt n'importe où, reprend le père. Donc on l'a accompagné. » Romain Buros s'oxygène le temps d'un stage au Maroc avec l'équipe de France à 7 et d'un tournoi à 10 à Hongkong. Pendant ce temps, staff et potes des Espoirs font bloc pour le réintégrer. « On faisait une super saison, on pouvait aller chercher quelque chose donc il nous fallait nos meilleurs joueurs, se rappelle Mathias Colombet, le copain de toujours, lancé comme lui à 5 ans à Aire-sur-l'Adour et aujourd'hui en équipe de France à 7. Il revient et on va jusqu'en finale (perdue contre Clermont, 19-24, à Cahors). La demie contre Bayonne, c'était énorme. Il y avait une grosse rivalité... Je termine en 10, je lui fais un petit par-dessus et il va marquer l'essai qui nous amène à la victoire (30-19, à Saint-Sever). On avait tellement fêté ça qu'on n'était pas au top pour la finale (rire). Après ce qui lui était arrivé, c'était un bon moyen de partir sereinement à Bordeaux. » Où il a donc fait son trou, sans faire de bruit.

« Si j'étais resté le grand timide que j'étais plus jeune, je n'en serais pas là. Pour percer, il faut savoir s'imposer, conclut Romain Buros. Je doute encore, mais ça me permet de ne pas me relâcher. Après un bon match, je sais aussi me remettre en question. » Entre confiance et vigilance, il a semble-t-il trouvé le bon équilibre.

Romain Buros en bref

23 ans (né le 31 juillet 1997)
1,87m ; 97kg
Arrière
International U20
Parcours : 2012-2015 : Pôle espoirs de Bayonne ; 2015-2018 : Centre de formation puis effectif pro de Pau ; Depuis 2018 : Bordeaux-Bègles (contrat prolongé jusqu'en 2024)

**densnewzealand** Sam 19 Juin - 9:04

sudiste a écrit:Pourquoi y'a personne ici ....y' un match de foot ou quoi ?

J'essaie de penser à autre chose.... je rentre , je sors, bref, j'erre comme une ame en peine. le foot ne m'à juste permis qu'une chose gagner du temps...

léopold Sam 19 Juin - 9:11

Il y a un match du tournoi des 6 nations -20, vers 18h, de quoi s'occuper en rongeant son frein.
Pour Sudiste utilise du Dolpic, l'huile camphrée ça fait pas sérieux, ça chauffe bien et dans les yeux du mec d'en face s'est souverain.

**sudiste** Sam 19 Juin - 9:39

léopold a écrit:Il y a un match du tournoi des 6 nations -20, vers 18h, de quoi s'occuper en rongeant son frein.
Pour Sudiste utilise du Dolpic, l'huile camphrée ça fait pas sérieux, ça chauffe bien et dans les yeux du mec d'en face s'est souverain.

J'y ai pensé mais j'ai peur que mon écran TV ne résiste pas à du jet de Dolpic !!! rire

**sudiste** Sam 19 Juin - 9:46

Vais regarder les jeunes ça me permettra d'apprécier Ntamack le futur grand 8 de l'EDF !!! :siffle:

**Big'Ben** Sam 19 Juin - 9:50

Soit dit en passant, je ne vais pas que Matéo Garcia avait signé chez les toulousains entre temps :siffle:

https://actu.fr/sports/rugby/pro/6-nations-u20-2021-la-compo-de-la-france-avec-brennan-et-debaes-contre-l-angleterre_42711824.html

**sudiste** Sam 19 Juin - 10:04

Nous ont squeezé la match ou quoi ? scratch

**Big'Ben** Sam 19 Juin - 10:05

sudiste a écrit:Nous ont squeezé la match ou quoi ?

J'en sais rien mais j'ai coupé le son de France 4 tellement cette émission me tape sur les nerfs, surtout quand y a un match international qui est bien prévu sur le programme mad2

**densnewzealand** Sam 19 Juin - 10:06

Big'Ben a écrit:
sudiste a écrit:Nous ont squeezé la match ou quoi ?

J'en sais rien mais j'ai coupé le son de France 4 tellement cette émission me tape sur les nerfs, surtout quand y a un match international qui est bien prévu sur le programme

Quel foutage de gueule.

**sudiste** Sam 19 Juin - 10:09

Je veux bien en apprendre un peu sur les fougères... mais là se foutent de notre gueule mad2

**sudiste** Sam 19 Juin - 10:10

densnewzealand a écrit:
Big'Ben a écrit:
sudiste a écrit:Nous ont squeezé la match ou quoi ?

J'en sais rien mais j'ai coupé le son de France 4 tellement cette émission me tape sur les nerfs, surtout quand y a un match international qui est bien prévu sur le programme

Quel foutage de gueule.

Si tu veux arrêter de rentrer et de sortir et de...apparemment t'as encore du foot sur la 6 Rolling Eyes

**sudiste** Sam 19 Juin - 10:11

On a déjà manqué un essai français Evil or Very Mad

qu'est-ce qu'ils bra.... bordel mad2

**densnewzealand** Sam 19 Juin - 10:19

sudiste a écrit:On a déjà manqué un essai français qu'est-ce qu'ils bra.... bordel

Oui je regarde, dessins animés sur la 4 :grrr:

**sudiste** Sam 19 Juin - 10:20

Bonjour, nous rencontrons actuellement des problèmes au niveau de la réception du signal. C'est en cours de résolution. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.

Merci France 4 !!!

**sudiste** Sam 19 Juin - 10:20

Ca y est c'est parti ...3-12

**sudiste** Sam 19 Juin - 10:23

En même temps si c'est pour voir que des toulousains Rolling Eyes

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